thelas wedding - jar of hearts + the dream team (église)

Tout était plus simple en ce jour. Rien de grandiloquent, une échappée entre 6 personnes gardiennes d’un même secret : celui d’une alliance dans la religion moldue en addition à la tradition sorcière qui aurait lieu le lendemain. Edel l’avait aidé à s’habiller, Susan faisait le guet, et Jenna, sa tendre Jenna s’occupait de distraire ceux qui devaient rester dans l’ignorance. Elle était entourée de bienveillance. C’était si doux, après tant de tumultes, d’être entouré ainsi. Si elle souffrait de ne pas avoir Méra à ses côtés, elle était profondément reconnaissante d’avoir son amie Edelgard pour l’accompagner en ce jour important. Atlas s’était occupé des formalités, de convaincre le prêtre que Théa était croyante, qu’elle avait passé tous les rituels nécessaires. Et Atlas lui avait appris la procédure en douceur, en tentant de n'omettre aucun détail, pour la soulager de tout tourment. Elle était confiante et heureuse, parce qu’elle savait qu’elle allait se marier avec l’homme de sa vie, dans les conditions qui allaient de pair avec ses valeurs. C’était là le plus tendre présent qu’elle était capable de faire.

Ses chaussures attachées, ses cheveux coiffés et sa robe parfaitement posée sur son corps, le ventre caché par la volupté du tissu, qui lui rappelait que celle du lendemain n’était pas de même facture, elle était presque prête. Edel pose alors devant son visage le voile qui la couvre pour la rendre ingénue, alors que tous là bas connaissent les mariages passés des fiancés. Pourtant, ce geste symbolique marque la jeune femme au plus profond de son coeur. “Merci Edel.” Merci d’avoir accepté ce rôle sans hésiter quand Méra a disparu. Merci d’avoir été là pour m’offrir un semblant de vie de jeune femme frivole le temps d’un instant. Merci d’avoir laissé ton monde pour rendre le mien plus tendre. Merci.

Alors, elle descend dans le village pour y rejoindre la silhouette taciturne de son frère qui allait la conduire jusqu’à l’Autel. Des larmes menacent de franchir ses prunelles, foutus hormones, parce qu’elle est submergée d’émotions à l’idée qu’il puisse, malgré tout, avoir accepté. Chamboulée, mais profondément heureuse, elle attrape son bras, pendant qu’Edel rejoint les membres de leur escapade interdite dans l’église après lui avoir laissé un bouquet de fleurs. Probablement une création de Prudence. Elle jette un coup d’oeil à son frère, et murmure un doux “Merci.” Il sonne comme tout ce qu’elle n’a jamais eu le courage de lui dire parce qu’il ne l’aurait pas accepté, il coule comme la gratitude qui l’entoure en ce jour béni. Le jour où, enfin, elle devenait Théa Flamel.

Théa Malfoy soon to be Flamel:

je le veux 11 septembre 1914 Il a fallu mentir. Un peu. A peine. Atlas ne s’en est pas senti la conscience tout à fait tranquille. Mentir à un sorcier ou un moldu, pas de différence. Mentir à un prêtre, c’était presque du blasphème, non ? Lorsqu’il est sorti de l’église, il s’attendait d’ailleurs à ce qu’une main surgie des nuées ne lui lance un éclair dans un mouvement de colère. L’alchimiste avait dû ruser. Prétendre qu’ils étaient anglicans, et que sa promise était anglaise, explication qui justifierait n’importe quelle bizarrerie ou le temps qu’elle comprenne ce qui pouvait lui être dit. Car bien sûr, Théa parlait français mais enfin, un jour pareil, l’émotion, tout ça. Il avait dû mentir encore, pour expliquer que la plupart des membres de leurs familles ne pourraient pas être là. Cette histoire de crainte d’une réquisition par l’armée avait-elle été crue ? Le ventre de Théa avait-il été aperçu lors de leur dernière entrevue ? L’enveloppe contenant quelques billets pour payer la cérémonie avait-elle été plus convaincante ? Théa avait fait preuve de beaucoup de douceur en s’intéressant à ses croyances, pour donner le change lors de la cérémonie mais par réelle curiosité. Encore une preuve d’amour. A l’époque, l’alchimiste n’avait pas compris que sa Margot soit si heureuse qu’il comprenne ses croyances, et pourquoi sa famille les regardait avec tant de dédain. C’est en rencontrant les proches de Théa, en ayant une discussion avec Hylas qu’elle avait convaincu avec un bien dangereux argument qu’il s’est souvenu que la cérémonie de cette journée, si importante pour lui, ne l’est pas pour d’autres. Il est heureux de la présence des amis qui étaient déjà si proches à l’époque. Ce soir, une fête en petit comité. Les autres invités commenceront à arriver, par portoloin. Les règles de la physique ne permettent visiblement que des arrivées échelonnées. Non, les consignes du Ministère. Il s’y perd. L’essentiel n’est pas là. « Eh bien, je crois que l’heure approche. » dans sa voix, angoisse et impatience. @Harfang Longbottom et @Susan Umbridge lui ont rendu son sourire heureux alors qu’il se préparait. Par pudeur, pas la leur mais la sienne, le futur marié s’est changé derrière un paravent après ses ablutions. La vue de la cicatrice sur son flanc a provoqué un mélange de déception et de soulagement. Théa l’acceptait avec cela. Aussi. Avec ses croyances. Il faisait encore chaud pour le mois de septembre, et la pensée de cet amour l’avait encore réchauffé. Il était revenu dans le centre de la pièce, quêtant le regard appréciateur de ses témoins, et ne cachant pas qu’il avait besoin d’être rassuré. Il se sentait libéré de l’obligation de maintenir une image, pas à ceux qui l’ont vu désespéré lorsqu’il était en deuil. Par habitude, le futur marié époussette encore le costume. Ca n’a pas le prestige d’un uniforme, il était affreusement fastidieux de trouver deux costumes pour deux cérémonies mais il se sent – enfin, maintenant que ses amis l’ont rassuré – à la hauteur. Il n’y a que quelques minutes de marche pour arriver à l’église. Au loin, le son des cloches leur apprend qu’ils sont à l’heure. Suffisamment en avance pour ne pas croiser Théa. Pas avant la cérémonie. Ils ont enfreint d’autres traditions, mais il ne va pas risquer inutilement de leur porter malheur. Quelques mots échangés avec ses témoins, leurs sourires heureux. Le prêtre se joint à eux, et s’empresse de demander à Susan si cette demoiselle aurait des projets de mariage, avant que le domaine d’activité de la famille Longbottom ne l’intéresse. Ce doit être formidable, ce vin de sureau. L’expression sur les visages de ses interlocuteurs changent. Il entend le bruit de deux paires de talons – Hylas est visiblement plus discret. La politesse demanderait de prendre tout le temps de saluer Hylas et Edelgard, mais Atlas a le plus grand mal à ne pas concentrer toute son attention sur Théa. « Tu es resplendissante. » souffle-t-il.   code by bat'phanie

Spoiler:

Septembre était visiblement un mois privilégié par les amoureux pour se marier.
D'abord, l'alliance des Black, qui s'était déroulée de la plus terrible des façons. Une réception à laquelle Harfang avait laissé ses pouvoirs, sans encore de promesse de les récupérer. Ensuite, et de loin la plus importante, l'union de deux de ses plus proches amis, Atlas et Théa. L'homme se souvient encore du rendez-vous fixé par son meilleur ami, des soupçons qu'il nourrissait par rapport à une nouvelle relation, de sa surprise à l'entente du prénom de la Malfoy. De sa réjouissance, un peu tardive, de la conversation qui avait suivi. Lui qui confessait avoir eu des sentiments pour la blonde, fut un temps. Assurait que ceux-ci n'existaient plus depuis longtemps. Pourquoi avait-il fait une telle confession au Flamel et d'où venait cette profonde conviction que Théa était du passé ? Harfang ne se comprenait pas, ne se comprenait plus vraiment. Nombre de choses lui échappaient, de plus en plus souvent. Sans doute un effet secondaire de sa perte de pouvoirs, une raison de plus de s'inquiéter. Comme s'il lui manquait des informations. Comme s'il lui manquait quelqu'un.

S'inquiéter, oui, c'était une chose. Mais pas aujourd'hui. Heureusement, les portoloins pouvaient encore tous les transporter et un groupuscule s'était formé pour assister au mariage moldu des tourtereaux. Une surprise pour certains, une deuxième fois pour le Longbottom. De nouveau témoin de son meilleur ami dans ses croyances personnelles, pourtant, rien n'était semblable. Le paysage romantique de la France, la fin de l'été, l'ambiance tranquille et le visage des invités. Les sœurs Umbridge, la casse-coup et l'élégante, ainsi que le frère de la mariée, avec lequel un accord tacite avait été passé. Celui qui deviendrait bientôt marié à son tour, bientôt serait lié à sa propre famille. Il s'agissait là d'un problème à régler un autre jour.

Les préparatifs furent rapides, il n'y avait qu'à veiller à ce qu'Atlas soit le plus présentable possible - accompagné d'un petit remontant de la propre concoction de Harfang. Fais-moi confiance, avait-il dit en hochant la tête. Une simple recette qui devait lui permettre de ne pas avoir les nerfs en boule comme il savait si bien le faire. Quelques minutes après, ils étaient déjà à l'église, accaparés par le prêtre et ses questions pour la forme. Quand Atlas lui demande s'il a toujours les alliances, Harfang tâtonne son costume d'un air préoccupé, avant d'afficher un sourire goguenard - comme s'il avait pu oublier. Tous se mettent ensuite rapidement en place. Atlas près de l'autel, Harfang à l'entrée, rejoint par Edelgard et ses compliments toujours si bien amenés. Ils ne s'étaient pas revus depuis les interrogatoires, difficiles, mais desquels ils s'étaient tous deux réchappés.

« - La réponse est évidente, ma chère Edelgard. Un sourire circonspect, avant de lui présenter son bras. Je serai d'autant plus ravi de vous escorter à l'intérieur. »

Un jeu instauré entre eux depuis des années, des limites qui n'ont jamais été franchies, ses préférences évidentes sans que cela en soit moins amusant. Edel au bras, ils font leur entrée dans l'église, chaque témoin prenant place d'un côté de l'autel. Jusqu'à ce que des pas se fassent entendre, que la mariée fasse son entrée non sans un morceau d'orgue parfaitement orchestré. La robe d'une blancheur immaculée, la traîne qui la suit docilement, son sourire éclatant. Rien à voir avec la vision de son premier mariage. Celui-ci sera certainement une réussite. Un regard que le Longbottom lance à Atlas. Bonheur partagé. Ses lippes se dérident sur un sourire discret. Doux-amer. Une place qu'il envie, tout en se réjouissant pour eux. Un soupir qu'il retient. Quelqu'un l'attend probablement quelque part.

Quand on n’a pas de tête, on a des jambes, Susan.

C’est ce que votre grand-mère ne cessait de te seriner lorsque tu trottinais encore dans les tendres pâturages de l’enfance. Alors, des jambes, tu en avais forgée de solides, tout en muscles noueux et secs comme de l’olivier ancien. Pendant des années, cela avait suffi. Edel levait des sourcils exaspérés devant tes oublis répétés alors que tes bras se souvenaient de la morsure des pompes que t’infligeaient l’exaspération de tes coachs successifs.

Aujourd’hui toutefois, rien ne servait de courir, il aurait juste fallu partir à point.

Laborieusement et appliquée comme une écolière, langue tirée, tu avais copié les psaumes, écorchés tes labres sur l’obscure poétique du Cantique des cantiques, trébuché sur les expressions latines absconses sous l’œil critique et exigeant d’Addolorata – le tout n’étant pas de se prendre les pieds dans le tapis épais de la religion et de vous faire passer pour hérétiques aux yeux de la paroisse.

Un Portoloin. Une tape dans le dos d’Atlas – pour la seconde fois de votre vie – histoire de lui remettre les poumons en place et forcer l’air de sa nouvelle vie dans ses larges poumons. Une plaisanterie douce glissée dans son oreille sur le chemin de l’église.

Oui. Il était beau ton marié. Tu pourrais presque oublier l’abîme qui vous tendait les bras. Après le sacrement, les rives du Léthé vous attendaient. Un frisson glacé serpente le long de ta colonne vertébrale alors que tu t’avances vers l’austère bâtisse d’un pas décidé.

A l’ombre des pierres, tu te permets de tâter doucement le cache judicieusement cousu dans ta robe d’un rose pâle pour y glisser le texte sacré. Vide. Une goutte de sueur glisse le long de ta nuque alors que ton estomac semble vouloir tenter le grand plongeon. Tu glisses un œil affolé à ton aînée qui s’entretient avec Harfang Longbottom.

Tu vas faire rater le mariage de ton meilleur ami et il t’abandonnera sans émoi au cœur des ténèbres.

« Harfang. Je t'emprunte subtilement ma soeur. Edel ? Je peux te parler ? »

Tu traînes ta sœur un peu à l’écart avant de lui avouer d’une voix blanche.

« J’ai oublié le discours. Il faut que je retourne au Domaine. Couvre-moi ou la honte s’abattra sur notre parentèle jusqu’à la quarantième génération. Le prêtre croît que je veux devenir une de ces… gentilles sœurs – d’ailleurs je ne sais pas pourquoi on les appelle comme ça parce qu’elles sont habillées comme Miss Scab, la prof de botanique et Merlin sait que c’était une peste. J’ai besoin de toi. Retiens-les. Invente quelque chose. Pitié.»

La mise en place fastidieuse, elle restait tout de même à l’écoute des remontrances et des doléances de chacun. L’angoisse du mariage avait disparu à la seconde où elle avait commencé à se préparer pour la cérémonie. Lorsqu’Edelgard lui offre son présent, elle s’empresse de les porter à ses oreilles, émue. “Elles sont sublime, Edel. Je n’avais rien de neuf, c’est là la tradition n’est ce pas ?” Le collier venait de Méra, et il était emprunté à ses yeux, elle comptait bien le lui rendre, la robe était ancienne, une de seconde main qui appartenait à sa tante Margaret, et enfin ses chaussures bleu verts, qui finissaient la parure. Elle pouvait désormais se marier en toute sérénité. Les lippes qui ne peuvent contenir que des sourires, ses proches autour d’elle, le soleil qui les baignait de lumière, la journée était plus que parfaite.

“Plus que prête, Hylas.” Son regard croise celui de son frère, et elle se rapproche de lui, pour murmurer. “Je serai toujours une Malfoy, parce que je serai toujours ta soeur.” Les prunelles de glace se croisent, et un sourire triste scelle cette promesse douloureuse, un pardon caché pour ce qu’elle lui fait subir malgré lui. Pourtant, tout s’efface si vite lorsque son Adonis arrive. Atlas était éblouissant. Incroyable de le voir si élégant et charmant dès qu’elle croisait sa silhouette, son regard. Le coup au coeur de se dire que cet homme serait dans quelques minutes son mari, officiellement. Elle en est presque retournée. L’émotion qui déborde, et elle se retient de se fondre dans ses bras pour l’embrasser, elle doit s’empêcher de se précipiter pour ne pas froisser sa robe, transformer sa chevelure. A la place, elle lui offre un sourire baignée de larmes de bonheur, et murmure : “Je t’aime.” L’évidence, pour toujours, en français, encore, parce qu’il n’y a rien de plus fort. “Attends moi à l’intérieur, j’arrive, je te le promets.” Une oeillade complice, il n’a pas de doute à avoir, et elle prend une grande inspiration quand son futur époux se rend dans la chapelle. Et une bourrasque envoie son voile au loin alors qu’elle allait entrer dans le lieu. Elle tente de le récupérer, mais sa maladresse et son manque de réflexe l’empêche de l’attraper. “Edel, aide moi s’il te plait !” Que sa sauveuse fasse un nouveau miracle, et vite ! La Umbridge la regarde d’un air paniqué, Hylas semble ignorer le drame qui se dessine, et Susan disparaît Merlin sait où. Pourquoi rien ne se passait jamais comme prévu ? Ses pas sont maladroits pour récupérer le bout de tissu qu’elle doit réutiliser le lendemain, accompagnée de sa témoin de mariage qui semble s’inquiéter de la tournure des évènements. Bientôt, tout sera fini, et les choses reprendraient leurs ordres. Edel joue à nouveau son rôlé à la perfection, Théa se rhabille de son voile, et elle retrouve, essoufflée le bras de celui qui partage son sang. “Allons-y, je dois me marier avec l’amour de ma vie.”

Théa Malfoy soon to be Flamel:

Edel te le fera payer cher, tu le sais. Tu as laissé passer l'averse de reproches avant d'hocher la tête avec assentiment. Tu paieras la note mais plus tard, sembles-tu lui dire. Alors, tu t’éclipses avec autant de célérité que t’autorise ces talons tout droit sortis des enfers. Le couvert d’une ruelle ombragée te permet de transplaner jusque dans tes appartements que tu commences à retourner minutieusement sans pouvoir remettre la main sur ce maudit discours. Un raclement de gorge te détourne de ta tâche.  Addolorata t’observe d’un œil amusé alors tu te plonges à quatre pattes sous le lit pour jeter un regard catastrophé au vide. « Qu’est-ce que tu cherches comme ça, Amore ? »L’anxiété t’aiguillonne et tu tords les doigts d’embarras. Tu lui avoues piteusement avoir égaré tes psaumes et ton discours – ce à quoi elle lève les yeux au ciel en marmonnant quelques mots en italien d’un ton à la fois exaspéré et attendri. Elle a déjà corné les pages de sa Bible de voyage qu’elle place d’autorité entre tes mains. Sans doute les connait-elle mieux que toi pour avoir passé de longues heures à t’expliquer les tenants et les aboutissants du dogme de l’Eglise Catholique Romaine. Quant au discours, tu l’improviseras – ce sera toujours mieux que le récit impie des chérubins aux fesses joufflues que tu avais laborieusement écrit ! Après un baiser d’encouragement et des remerciements chaleureux, tu transplanes sous l’avertissement inaudible de ton aimée.

Attendre. Tu n’as malheureusement pas le temps.

Mi-courant, mi-claudiquant, tu arrives sur le parvis de l’Eglise où Edel répare avec minutie le voile de la mariée. Tu lui offres un sourire radieux alors qu’elle te fait signe d’essuyer ta joue avec un roulement d’œil courroucé. Tes doigts remontent l’angle de ton menton avant de se retirer couvert d’un carmin profond.

Du rouge-à-lèvres.

De détournant rapidement, tu essuies la marque incriminée avec un mouchoir, priant silencieusement que personne n’ait remarqué les traces honteuses. C’est raide comme un éclair de fer, que tu t’engages à la suite d’Atlas dans l’ombre agréable de l’Eglise pour assister à la cérémonie. Tu pries ainsi le Caleçon saint de Merlin, ainsi que les Jarretelles de pouvoir de Morgane de te protéger des foudres sororales et du destin fâcheux qui ne manqueraient pas de te faire dire des absurdités pendant la Cérémonie si tu n’y prêtais pas attention.

Courage. Que pouvait-il t’arriver de pire ? Peut-être te faire foudroyer par ce Dieu barbu et paternaliste qui avait encouragé les délires de fastes des architectes moldus et ceux beaucoup plus négatif des misogynes de tout poil.

« Sois brave et avance », te morigènes-tu. Que risquais-tu de plus que de perdre l’amitié d’Atlas après tout ? N’avait-il pas besoin de toi pour descendre en Enfer ?