TC COMMUN - Thelas Wedding

Le destin avait voulu leur offrir une journée de toute beauté. Si dans son coeur, elle était déjà Théa Flamel depuis la veille et leurs voeux dans l’église du village, elle se préparait à s’unir devant leur deux familles. Prudence s’était surpassée. Le domaine Flamel, gentiment prêté par Nicolas, resplendissait. Elle avait choisi les fleurs favorites de Théa, Jenna l’avait assisté pour rendre le lieu époustouflant. Et si les deux jeunes femmes lui reservaient des surprises, Théa était déjà sous le charme. C’était extraordinaire, au delà de ses rêves. Preuve que la magie n’était pas un obstacle à son bonheur, car si elle gardait ses pouvoirs, nombre de ses invités en étaient dépourvus. Elle avait donc pioché dans sa bourse pour envoyer des portoloins à tout ceux dans le besoin pour s’assurer de la venue de tous. Son grand bonheur. Il ne manquait qu’une pièce au tableau, impossible à avoir, cependant, famille incomplète, mais dans son coeur, entière.

Famille bousculée par le départ précipité de sa tendre Méra. Elle était encore à ce jour, dévastée de l’avoir fait fuir avec Gabriel. Mais elle était ravie de l’avoir sauvée. Elle n’aurait pas supporté la voir s'éteindre dans un mariage forcé. Gabriel, était peut être, au fond, l’ange dont elle avait besoin, malgré ses mauvais côtés. Elle gardait un souvenir tendre du garçon qu’elle a bien trop vite jugé. Mais sa journée ne saurait se ternir car sa soeur lui avait fait promettre qu’elle serait là par la pensée, à chaque instant. Pour cela, Théa était reconnaissante. Elle lui avait confiée lors de son départ le secret grandissant au creux de son ventre. Et alors que la magicienne qui devait la rendre parfaite s’affairait sur son visage, elle subissait les visites de tantes et cousines éloignés, moins tendre que Cedrella qu’elle avait hâte de voir, et loin du sourire chaleureux de la tempête blonde qui aurait dû lui tenir la main. La panique la prend quand son maquillage et sa coiffure sont achevés. Elle est satisfaite, mais il lui faut maintenant passer la robe acheté il y a déjà un mois… Et où son tour de taille a déjà depuis bien changé !

Derrière le paravent, elle commence à se vêtir, en premier des sous vêtements et de la guêpière aimablement transmise par Bathilda, neuve, pour ne pas porter le malheur d’un mariage sans amour, et passe sa robe sans elle. Son moment à elle plein d’émotion et de tendresse… Tendresse qui se transforme en panique quand les boutons de cette dernière refuse de se fermer. Elle se met à suffoquer, la sorcière qui la coiffait quelque instants avant s'enquiert de son état, souhaite franchir la barrière du bois, mais Théa hurle. “NON ! Trouvez moi Minerva Mcgonagall, tout de suite !” Merlin, comment allait-elle se marier avec une robe qui ne fermait pas ?

LISTE DES INVITES:

Pour se mettre dans l'ambiance:

Théa Malfoy soon to be Flamel:

RESUME:

Une épreuve.
Voilà ce qu’avait été l’organisation du mariage d’Atlas Flamel et Théa Malfoy. Si les débuts avaient été paisibles, le couple se montrant des plus ouverts et disponibles, la fin avait été des plus chaotiques lorsque Jenna fut victime de l’empoisonnement.
Ce fut privée de ses pouvoirs magiques que Jenna organisa le reste des festivités, épaulée par de petites mains encore aptes à jeter des sortilèges, ainsi qu’une nouvelle fleuriste dénichée par Théa, remplaçant la merveilleuse et si disparue Prudence Prince. Fort heureusement, la remplaçante s’était montrée à la hauteur, parvenant avec brio à contenter les goûts du couple et de Jenna, ainsi qu’à supporter l’humeur acerbe de la Lockhart. Cette privation de magie la rendait irritable au possible.  

Les ordres fusaient encore plus qu’à l’ordinaire et la mariée tardait à se montrer. Jenna avait ordonné à la coiffeuse de la prévenir lorsque tout serait terminé, alors, diantre, que pouvait-elles toutes bien fabriquer ?
Des invités débarquaient déjà en masse et les mariés ne devaient pas se faire indéfiniment désirer.
L’organisatrice balaya une dernière fois les lieux du regard, ses yeux lui confirmant que Théa n’était toujours pas prête.

Elle se devait donc d’agir.

Avant de déguerpir, Jenna eut le temps de tomber nez-à-nez avec Apolline, digne héritière de @Prudence Prince, en bien charmante compagnie. Elle leur adressa un sourire radieux, masquant sa mauvaise humeur avec virtuosité. « Vous êtes ravissante, mademoiselle. » lança-t-elle dans un français frôlant la perfection. Ses iris s’attardèrent sur la cravate de son jeune compagnon et cette fois, la grimace fut inévitable. « Jeune homme, permettez-moi donc de vous faire grâce d’un précieux présent. » Voix légère mais regard acéré, ses mains douces venant habilement replacer la cravate du rouquin. « Voilà ce qui est mieux, je ne pourrais continuer mon travail en voyant un tel blasphème. » La blonde adressa un dernier coup d’oeil ravageur au jeune duo, disparaissant de sa démarche altière vers l’intérieur.

Ce fut presque quatre à quatre que Jenna gravit les escaliers de la demeure Flamel, décidée à voir ce que @Théa Malfoy fabriquait à l’intérieur de la chambre qui lui avait été octroyé.
« Non ! Trouvez-moi Minerva McGonagall, tout de suite ! » put-elle entendre à travers la porte. L’amazone maigrichonne ? Eh bien, Théa allait devoir faire sans pour le moment.
Jenna frappa doucement à la porte avant d’entrer. Ce n’était qu’elle et Théa ne s’en offusquerait pas, n’est-ce pas ?

Se parant de douceur et d’affection, Jenna esquissa un doux sourire, constatant que la mariée semblait en crise derrière le paravent. « Théa, avez-vous besoin d’aide ? C’est Jenna, ne vous inquiétez pas. » En tant qu’organisatrice, adopter un ton des plus rassurants était sa spécialité et elle se devait d’être disponible en toutes circonstances.

“Tu vas me manquer... " Elle s’était réfugiée dans les bras de @Roman O'Neill, qui gardait pour le week end l’adorable (detestable) enfant de son frère. Il devait lui aussi partir bientôt pour retrouver le domicile des Slughorn, pendant qu’elle quittait Londres pour le week-end sans aucune envie. Atilius l’attendait à la boutique pour partir par portoloin, et elle finissait de se préparer dans sa pièce dédiée. Les boucles d’oreilles posées sur la coiffeuse, les cheveux déjà coiffés et le maquillage travaillé, elle le laissait butiner son cou dans un sourire tendre. Après tout, devait-elle vraiment aller au mariage Flamel ? Prête à laisser son mari se débrouiller seul alors que sa robe était déjà posée sur son corps d’un baiser de son amant. “Je dois y aller.” Une main posée sur son torse pour le repousser doucement, elle se lève, et demande “Comment tu me trouves ?” Elle ne danse pas, mais son coeur, si, et le compliment de Roman lui offre un rougissement seyant sa robe. Elle dépose un baiser sur les lèvres et s’échappe dans la cheminée liée à la boutique après s’être vêtue de ses plus beaux bijoux, parce qu’elle restait une Quirrell en premier, avant d’être Demetria en entière.

@Atilius Quirrell est beau. Il l’est toujours, mais sa tenue le mettait particulièrement en valeur. Comme souvent, elle restait en retrait, l’observant se mouvoir à son aise dans les exercices de la haute société. Demetria pratiquait le sois belle et tais toi à la perfection, par choix plus que par obligation. Parce que ces futilités n’avaient rien d'intéressant, rien de pertinent, mais qu’il y voyait toute l’importance de rester bien vu en toute circonstance. Pourtant, jamais l’esprit de Demetria ne s’était senti aussi vulnérable. Elle ne quittait pas son mari d’une semelle, terrifiée à l’idée que l’on confronte son esprit. Elle se maintenait à ne penser qu’à Roman, pour ne pas laisser flancher les secrets de son mariage. Une romance avec un esclave est excusable, l’homosexualité de son mari l’était bien moindre. D’un sourire à chaque personne qui se présente à eux, elle avance à ses côtés pour s’installer et assister à la cérémonie qui allait prochainement commencé. Les rangs du milieu semblait être tout trouvé, La mère d’Atlas n’était qu’une tante d’Atilius, c’était Drusilla la marraine du marié, alors, ils pouvaient rester un peu en retrait.

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D'un geste lent, Vesper accroche une longue chaîne de diamants autour de son cou. Elle la positionne, profitant d'être assise face à la glace de l'imposante veilleuse de sa chambre, glissant ses doigts sur les pierres précieuses, une lueur farouche dans le regard, à mi-chemin entre la défiance - comme si elle se lançait un défi à elle-même - et une profonde mélancolie. Une femme comme elle peut-elle réellement s'offrir le luxe de la mélancolie ; elle n'en n'est pas persuadée. Elle s'arme d'un sourire en s'emparant des boucles d'oreilles assorties au collier, qui pèsent lourd sur ses oreilles et sa nuque. Elle aimerait dire qu'elle a l'habitude des belles parures, mais la dernière fois qu'elle s'est préparée avec tant d'attention, c'était pour l'enterrement d'un cousin de sa mère. Celle-ci se tient d'ailleurs droite comme un i dans l'encadrement de la porte ; les mains croisées devant sa jupe, un sourire aux lèvres. Elle s'approche, et reste silencieuse, ce qui doit sans doute relever du miracle. Dans la maison règne un calme olympien, bien trop souvent troublé, habituellement, par les exclamations de ses frères ou de son père. Les femmes de la famille sont plus discrètes, ce qui ne signifient pas qu'elles soient plus calmes. Peu importe. Ce soir, les pensées ne sont destinées ni aux enterrements, ni aux femmes de la famille. Ni même à cette façade de défiance qu'elle arbore plus facilement que la mélancolie qui lui remue les entrailles. Ce soir, l'heure est à l'enivrement et à la fête. Elle glisse dans une pochette, bien plus petite que ce qu'elle contient, quelques flacons de sa composition - au cas où - et se lève, laissant tomber les longueurs vaporeuses du tissu bleu nuit de sa robe. Elle est particulièrement fière de son choix.

C'est Caesar qui l'a invitée, au mariage de sa cousine. Elle ne la connaît pas, elle, personnellement, mais elle y va surtout pour accompagner Caesar. Et puis, elle aime les mariages. Elle ne l'admettra pas, aurait préféré donner l'impression de réaliser une forme de sacrifice altruiste, mais en réalité, elle n'est pas une Rosier pour rien, et l'émotion qui se dégage de ces journées si particulières la cueillent à chaque fois. Pas qu'elle pense que cet amas de romantisme lui soit destiné à quelque titre que ce soit - mais elle apprécie d'assister, à tout le moins. Elle aime les jolies robes, les hommes sur leur trente et un, la joie qui règne et la légèreté qui s'empare en général des convives. Ce n'est pas souvent que l'on célèbre autre chose que des victoires de guerre ; surtout quand on a du sang sorcier dans les veines. Alors oui, elle a dit oui, rapidement, sans trop d'hésitation, et elle a passé du temps à choisir une robe et les bijoux assortis. Elle quitte le manoir familial sans prêter attention aux plaisanteries de ses frères qui ne trouvent de contexte que parce qu'ils meurent d'envie de célébrer son mariage à elle et transplane à proximité de l'adresse que lui a communiqué son ami. Elle est certaine qu'elle passera une bonne soirée - et c'est exactement ce qu'elle souhaite. Occuper son cerveau à autre chose qu'à penser, ressasser - voilà une occupation séduisante. Elle s'approche, à pas aussi rapides que les talons qui claquent sous ses pas le permettent, et son sourire s'élargit quelque peu.

- Bonsoir, elle lance, en pressant le bras de son cavalier et ami, sur la joue duquel elle dépose une bise - non mécontente de l'avoir trouvé aussi rapidement. Elle adore l'idée qu'ils soient privés de leurs pouvoirs, même le temps d'une soirée. Sans se départir de son sourire, elle suit avec attention les présentations de Caesar. Enchantée, elle lance, d'un ton relativement joyeux, avisant la soeur de son ami - elle aurait sans doute pu le deviner. Vesper a eu l'occasion d'entendre parler de @Cedrella Malfoy, parfois. Et félicitations, elle lance au frère de la mariée, ensuite, en acquiesçant. Les lieux sont magnifiques, je suis sûre que la cérémonie sera splendide.

Elle porte son attention sur les tables et les décorations lumineuses et acquiesce. Elle apprécie particulièrement le champagne, et l'évocation de la boisson la met en joie. C'est à en oublier les risques, le contexte et tout le reste.

- Un mariage en France et du champagne, je ne me souviens pas avoir eu un programme aussi réjouissant depuis un moment.

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La mission était limpide et plaisante. Presque trop facile. Le mariage n’avait aucun intérêt car Selina s’était renseignée, le marié était particulièrement entichée de la blonde peroxydée. Merveilleuse nouvelle, elle n’arrivera même pas à son défi préféré : détourner le nouvel époux pour le transformer en amant. Soit, elle avait d’autres proies pour la journée, et l’une d’elle lui devait une danse. Elle n’avait pas revu Gabriel depuis leur chasse, et la situation était tout ce qu’il y avait de plus étrange. Le souvenir du goût de ses lèvres qui ne partait jamais, mêlé au sang si caractéristique de leur relation endolorie. Et ce jour là, elle comptait bien prendre le temps de s’offrir quelques minutes de délices en rendant sa journée infernale. Comme a son habitude, elle était soignée, mais équipée de sa baguette pour se débarrasser des cafards qui tenteraient quoique ce soit. La sécurité restait légère car les mariés ne voulaient pas d’une présence trop imposante du ministère. Pourtant Selina restait aux aguets, prête à agir en cas de besoin, parce que là était son rôle en ces temps troubles. Et si son regard s’attardait sur Antares, elle espérait si fort qu’il ne s’amuse pas à un quelconque débordement, parce qu’elle n’avait pas prévu d’enfermer le gamin ce soir. Elle gardait cela pour… Celui qu’elle avait un temps imaginé loup. Sans en être sûre. Pourtant, bien vite, son regard le trouve, et encore, elle profite de l’assemblée pour déposer un baiser léger sur la joue de Gabriel, qui semble prêt à exploser de colère. Kieran s'étant échappé de sa vue, c'était bien le Potter qui subirait les frasques de la jeune femme. “Tu m’as manqué.” Qu’elle murmure, la garce, sans faire disparaître son sourire. “Je crois que tu me dois une danse, par ailleurs, je pense que tu n’as plus personne à ton bras, désormais, c’est bien cela ?” Elle lui offre un regard taquin, toujours à frôler la limite du trop, jouant de sa robe carmin trop voyante pour un mariage tendre et amoureux. “Comme ça, même ta fiancée te fuit ? Quel talent de chasseur né, Gabriel.” Acerbe, elle est fière de son attaque, et elle pose sa main sur son bras, tout en sachant pertinemment combien il déteste les contacts physiques. Surtout avec elle. “Je pourrais faire office de cavalière, c’est si triste, un homme sans femme à son bras. Ce sera ma faveur du jour, si tu le souhaites.” La proposition lancée, elle s’arrange pour ne pas trop le quitter, et murmure à son oreille : “Tu restes à mes côtés pour la cérémonie ? J’ai peur de pleurer sous l’émotion…” Elle s’accroche à lui, il ne pourra pas la repousser trop fort ici, n’est ce pas ? La comédienne s’amuse à jouer à la romantique, quand elle n’a que faire des émois qu’elle considère presque adolescent : ce qui fait battre son coeur, qui pulse le long de ses veines, c’est l’adrénaline de la chasse, d’une proie à faire tomber, telle la reine qu’elle était.

Spoiler:

Ses talons ouverts claquent sur le parquet de l’ancestrale maison des McGonagall, elle vient ouvrir la porte de la chambre et son regard s’arrête sur l’homme à la barbe. Froncement de sourcils et moue presque boudeuse.
« Maman a réfusé que l’on vole avec Attis jusqu’en France. »
Minerva McGonagall n’avait jamais tant aimé les portoloins. Elle, elle préférait se déplacer en balais ou mieux, à dos de dragon. Elle aurait bien aimé d’ailleurs pouvoir le faire pour se rendre au mariage d’Atlas et Théa. Mais il semblerait que ne ce soit pas assez discret. Évidemment, Minerva le savait mais depuis qu’elle avait lu avec un certain septicisme que les portoloins étaient déconseillés pour les femmes enceintes, elle avait tenté de trouver d’autres solutions. Son dragon en était une et comme elle ne pouvait plus utiliser son balai avec son manque de pouvoirs… Soupire mais sourire qui se forme sur son visage alors qu’elle vient dégager ses tresses où des perles bleues ont été mises.
« Peux-tu boutonner ma robe dans mon dos, s’il te plait ? » Air innocent sur le visage et Minerva se détourne.
A vrai dire, être proche d’Agrippine Baggins avait des avantages. Lorsqu’elle lui avait annoncé sa grossesse, Agrippine l’avait retenue plusieurs heures durant pour finalement lui donner plusieurs parrures de sous-vêtements en dentelle. Le plus magique était que la dentelle s’étendrait avec le ventre au cours de la grossesse. Cadeau de grossesse lui avait-elle dit. Alors, Minerva profitait de ce moment d’intimité avec Abelforth Dumbledore qui l’accompagnait au mariage du couple Flamel pour lui suggérer ce à quoi il aurait droit plus tard.
Une fois qu’il eut terminé son ouvrage, elle se retourne et vient s’observer dans le miroir de la salle de bain. Robe bleue pour l’occasion, Minerva ajouta la touche finale qui fut un bibi bleu avec des plumes bleues dessus.
« Bon, » soupire-t-elle. « J’imagine que nous n’avons plus le choix que de prendre ce portoloin. »
La métisse prit le bras de son homme et se saisit du portoloin que le couple Flamel avait mis à disposition. Quelques instants plus tard, elle ressentit la chaleur du sud de la France. Ses yeux immédiatement cherchèrent tous les détails. Elle qui avait peu voyagé se dit qu’elle demanderait à Nicolas si elle pouvait rester quelques jours. Après tout, elle avait avec elle son sac sans fond habituel et même rajouté des vêtements à Abelforth au cas où.
Captant du regard énormément de monde qu’elle savait qu’elle devait saluer, Minerva se dit que pour l’instant elle allait peut-être éviter qu’Abelforth ne rencontre immédiatement Albus, consciente du malaise qui s’installerait.
« Allons saluer Nicolas. » dit-elle, nullement consciente de l’action de ce dernier sur son cher et tendre au mariage Black, l’ayant oublié.
Ce fut un elfe qui l’intercepta pile au moment où ils arrivèrent à hauteur d’Errol et Nicolas.
« Miss McGonagall, Maîtresse Théa vous demande. »
Surprise, Minerva se dit qu’il devait y avoir un problème pour que Théa l’appelle. Se tournant vers Abelforth, elle dépose un baiser sur sa joue et lui souffle :
« Je reviens tout de suite. »
Elle se laisse finalement guider par l’elfe de maison. Arrivée devant la porte où la future mariée semblait être en proie à de grandes agitations, Minerva voulut toquer avec sa baguette avant de se souvenir encore une fois. Soupire. Elle range sa baguette avant de toquer et rentrer.
Il y a décidément énormément de monde ici. Son regard s’attarde sur Jenna qu’elle salut avec un signe de tête avant de regarder Théa. Grand sourire qui se forme sur son visage.
« Tu es une magnifique mariée, Théa. » dit Minerva, sincèrement. « Tu m’as fait demander ? »

Spoiler:

Ce n’est pas que le marié soit au retard pour son grand jour. C’est qu’il a prévu d’être très ponctuel et de n’être surtout pas en avance. Cent fois (mais il exagère peut-être), il s’est retenu de lever les yeux en présence de ses parents ou ceux de Théa. Le domaine de Nicolas était une idée charmante pour laquelle on a accepté de déroger à la tradition voulant qu’on se marie chez la promise. Mais il faudrait assurer un certain rang. Immixtions constantes dans les préparatifs du mariage, seul Nicolas avait été un soutien familial sans faille. Comme à l’habitude. De son frère, de la douce @Moon Flamel qui avait l'air heureuse d'annoncer un cavalier en la personne de @Orfeo Lovegood, Atlas avait bénéficié de toute la bienveillance possible. On s’émeuvait pour lui, pour Théa. Il était bien en peine de leur dire à quel point il était attaché à elle. Il lui semblait que son bonheur se voyait, que personne ne devait être surpris.

Surpris, ils l’avaient été. Le mariage précédant le leur, théâtre du coup monté par les Enfants de Morgane. Lorsque l’annonce de l’empoisonnement avait été révélée, l’alchimiste avait recraché son champagne dans son verre – manquant de prestance après avoir considérablement manqué de jugeotte en se disant qu’il en était à sa quatrième coupe. Parce que, sous prétexte de galanterie mais nul n’était dupe, il avait ôté toutes les flûtes arrivant dans les mains de Théa. Pour le bébé, par altruisme. Stupidité monumentale quand il avait craint d’avoir perdu sa magie. Par chance, Théa qui était aussi bonne mage – si ce n’était meilleur, avait su le rassurer. Pas tous les deux. Et non, pas l’un d’eux. Hasard étonnant. D’abord, les interrogatoires, dont il était sorti indemne et n’avait même pas eu à se plaindre d’avoir soif. Ensuite, la conservation de sa magie. Les choses prenaient une tournure curieuse. Avait-il eu tant de malchance auparavant qu’il fallait une compensation ? Ou devait-il s’attendre à un revers de fortune ?

Mais ce matin, tout allait bien. Il s’était réveillé rapidement. Seul, parce qu’ils s’étaient décidés à respecter cette tradition de dormir séparément la veille du mariage. Quand bien même le vrai mariage à ses yeux, la cérémonie religieuse moldue, avait déjà eu lieu. Il lui restait un sourire malicieux sur le visage. Malgré un semblant de trac. Comme il avait été facile, il y a cinq ans, de traverser cette cérémonie réunissant les proches de sa fiancée et bien peu des siens. Au milieu des moldus, il s’était senti tout à fait à sa place. Pas d’inquiétudes politiques, la possibilité d’un pas de côté à tout moment de sa vie. Il pouvait se retrancher dans tout un monde auquel ils ne pouvaient même pas songer.

Atlas attend Théa. Non, il n’affrontera pas cette assemblée seul. Cela ne l’intéresse pas, il ne demande qu’à la prendre dans ses bras, tenir sa main dans la sienne, passer un bras dans son dos. Il aimerait parler à tous de la taille fine qui s’arrondit le plus lentement du monde : il sait, il surveille. Il regarde la montre à poignet qu’il porte au bras gauche – babiole futile. Ce n’est qu’une impression, Théa est en retard. Il envisage le pire – qu’elle se soit barrée. Avec @Harfang Longbottom, tiens, par exemple. Un regard vers son témoin, l’air le plus innocent du monde. « Mais qu’est-ce qu’elle fiche ? » Haussement d’épaules. Il n’ose pas évoquer le sujet. Un autre regard vers @Susan Umbridge, avant qu’elle ne rejoigne sa cavalière. « Est-ce que tu crois que … » Il s’interrompt.

Non, Susan qui n’a jamais été enceinte ne va pas t’apprendre si le ventre de Théa a pris du volume au point qu’elle ne puisse plus fermer sa robe. Si ses chevilles avaient gonflé et qu’elle ne puisse plus enfiler ses chaussures ? Il lui avait dit, pourtant. Le tissu extensible, les chaussures taillant large ... Théa l’avait regardé d’un air si outré qu’il reste dissuadé de passer une tête même aujourd'hui.

Susan va rejoindre sa cavalière, Harfang … Il est en colère. Non, Harfang ne doit rejoindre personne cette fois. Il se sent déçu, triste, souvenir qu’ils auraient partagé à quatre, les jeunes mariés pressant les tourtereaux d’en faire autant. Genesis serait splendide en blanc, mais bien sûr, il ne va pas lui parler maintenant. « Bon, j’ai le trac. C’est ridicule. Le vrai mariage a eu lieu. J’ai déjà vu @Césaire Delacour, ce doit être @Errol Lovegood au piano et je suis bien content qu'on l'ait engagé, et je crois que c'était @Prudence Prince en bleu clair … » Une liste pour enlever son tract. Il aimerait que ce soit déjà terminé.

Il fait les cent pas, depuis l’endroit où ils se trouvent à l’étage, pouvant observer sans trop l’être. Les invités découvrent encore la décoration. Il lui semble, de loin, surprendre son oncle. @Nicolas Flamel qui s’approche d’@Albus Dumbledore. C’est bizarre. Vraiment bizarre. D’autres invités chassent la confusion. Le duo repère un autre esseulé. Un elfe de maison – mais combien les Malfoy en ont-ils et n’auraient-ils pas dû la vendre pendant cette privation de magie pour faire des plus-value ?- s’approche d’eux et prend un air très officiel. « Madame @Minerva McGonagall va aider … » l’elfe s’interrompt. « Heu. La mariée. » et visiblement déçu de ne pas respecter le protocole, il transplane. Le futur marié répète, un peu hébété, que madame McGonagall va aider la mariée, oui. Atlas hausse les épaules, et d’un mouvement de tête invite Harfang à l’approcher pour aller à la rencontre de @Abelforth Dumbledore.

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