(rp commun) l'attente

Prudence s'était levée tôt ce matin. Ça ne changeait pas grandement de ses habitudes, elle avait le sommeil léger et les pensées occupées. Mais aujourd’hui plus que jamais elle avait fait l'effort de se réveiller aux aurores. Parce qu'il s'agissait d'une journée spéciale pleine d'inconnus, que ce soir le monde aurait peut-être changé pour certains. Avant tout pour les membres de l'Ordre du Phénix qu'elle connaissait depuis presque un mois maintenant et qui l'avaient si chaleureusement accueillie. Sa vie avait changée, drastiquement, et elle ne s'imaginait pas une seconde revenir en arrière à présent. Alors ce matin, elle était descendue avec la discrétion d'une souris jusqu'à la cuisine de Nicolas où d'un coup de baguette elle avait allumé le feu sous la cafetière du sorcier. Elle l'avait attendu, avant qu'il ne parte pour le ministère comme des milliers de sorciers, pour lui dire bonjour, bon courage et à bientôt. Parce qu'elle espérait du fond du coeur que rien ne lui arrive, ni à lui ni aux membres de l'Ordre avec qui elle avait sympathisé et ceux qu'elle ne connaissait pas non plus.

Quelques minutes après son départ, on avait toqué à la porte du sorcier et Prudence si son coeur s'était serré par réflexe savait au fond qu'elle ne risquait rien. Nicolas lui avait promis, de nombreuses fois, qu'on ne viendrait pas la chercher ici et que personne de malveillant ne pourrait y mettre les pieds. Alors quand elle regarde dans le judas elle aperçoit les Scamanders accompagnés de plusieurs sorciers qui comme elle ne pouvaient participer aux interrogatoires du ministère. Parce qu'elle n'était pas la seule sorcière a avoir trouvé refuge dans l'Ordre. Prudence ouvrit la porte, les laissa entrer, leur souhaita bon courage à eux aussi et espéra les revoir bientôt. Quelques sorciers fuyards s'installèrent dans le salon et l'attente débuta ainsi. D'autres arrivèrent, très peu. Et mal à l'aise mais prise d'une certaine responsabilité Prudence décida de faire du thé, pas habituée à jouer les maîtresses de maison encore moins dans une qui ne portait pas son nom. Retournant dans le salon avec un plateau de tasses et une théière, elle déposa le tout sur une table. J'ai fait du thé. fit-elle un brin gênée, la boisson chaude lui avait toujours apporté du réconfort et elle s'était dit que quelque part elle n'était pas la seule à en avoir besoin.

@Cirilla Umbridge + les fuyards de l'ordre, venez !