(dream on) TC- Nox.

une journée comme les autres, lourde de sens sans conséquence à observer encore des cartes astrales à tenter de déceler ce qu'il s'est réellement passé pour orphée. rien pourtant aucune réponse, une migraine affreuse qui a pris la tête de la lune et qui prend la décision de sortir de son antre pour rentrer. elle passe la porte de son appartement retire ses chaussures et fonce en direction de son lit où la douce enfant se laisse tomber de fatigue. le mal la ronge, doucement surement il grimpe dans ses tempes il grignote ses pensées la faisant serrer des dents à chaque coup qui résonne dans son crane encore fermé. elle tourne et vire entre les draps se tirant presque les cheveux avec un espoir que le mal qui l'habite vienne à périr. rien, elle souffre la gamine et pourtant rien n'y fait, elle grogne dans sa chambre ferme les yeux avec un espoir fou de s'endormir. le temps passe est toujours rien, elle tourne vire encore jusqu'à ouvrir les yeux. plus rien, le silence, et autour d'elle une forêt intense. elle se frotte les yeux et avance, comme par chance. la migraine n'est plus là, mais, la voilà debout entre les arbres. le silence règne, une brise vient doucement caresser son visage dans une caresse. le bonheur, ses yeux se ferment un instant mais, se rouvre rapidement comme de peur que le mal qui la chahutait désir revenir l'embêter. rien. juste elle, debout dans cette forêt. le silence est bien présent, juste le son du vent et quelques craquements. elle regarde alors autour d'elle et voit danser des ombres au loin. elle n'est pas rassurée alors elle lève la tête au ciel pour retrouver sa mère et que fut sa stupeur quand ses yeux tombèrent sur deux lunes jumelles dansant entre les étoiles, bougeant nonchalamment de droite à gauche. elle ne peut y croire, et pourtant c'est bien cela, deux lunes. alors qu'elle tend le bras avec l'espoir de les saisir le bruit des branches qui se cassent deviennent de plus en plus audibles... quelqu'un s'approche, dans son dos, devant elle, à droite à gauche, elle ne saurait le dire... hésitation « qui est-la ? » sa voix ne résonne pas, comme si le son de sa voix avait été soudain absorbé par les ombres dansantes autour d'elle. elle cherche du regard et une silhouette tente à apparaître et d'un coup d'un seul disparaît comme un souffle... moon se tourne au bruit du craquement derrière elle tombant alors nez à nez avec un être vivant, manquant alors de le faire tomber...

Spoiler:

Jengo ronflait, assommé par l’alcool et la drogue. C’était l’une de ses nuits noires qui s’ouvraient comme des gouffres, engloutissant les rêves et les sens. Impossible de se rappeler quoique ce soit le lendemain.

Cette nuit était peuplée d’arbres et de feuilles bleues. De crissements sourds de grillons, des sortes de grêlons hypnotiques qui résonnaient dans les oreilles. Il y avait un tigre parmi les tiges des grands arbres. Sa peau mordoré et caramel tranchait avec le feuillage odorant. Ainsi transformé en homme-félin, Jengo flairait la nuit, feulant doucement.

Il n’y avait rien que l’écho d’un silence profond.

Il avança dans le fourré, glissant tranquillement ses pieds sur l’herbe, l’œil ouvert, l’esprit-alerte. Il ne savait pas ce qu’il cherchait, mais ses sens étaient aux aguets.

Ainsi il rôdait dans le bois des rêves. Les troncs des arbres suintaient d’une liqueur argentée et épaisse qui s’écoulait sans discontinuer des branches, répandant un parfum enivrant. La tête pleine de liqueur, il dodelinait sur le chemin comme un somnambule.

Le faible son d'une voix lui fit hausser l'oreille. Était-ce le chant d'un oiseau ou le souffle d'un ange ? Il roula ses muscles sous la peau rayée et s'accroupissant contre le tapis de feuille, il rampa silencieusement vers la lisière du bois pour observer une clairière où se trouvait une femme.

dream on

when we all fall asleep
where do we go?
@"nox"
►
— lieu indéterminé.

Brindille et feuilles craquèrent alors que la Scamander changeait de position. Une entêtante odeur de mousse, de terre et de lichen lui emplissait les narines et la bouche. Quelque chose lui piqua le dos de la main, minuscule coup d’épingle qui la démangea aussitôt. Un moustique ou une fourmi. La Sorcière sentait le venin se répandre dans son sang. Lorsqu’elle voulut chasser l’insecte, ce simple geste lui provoqua un haut-le-cœur. Où suis-je? La réponse vint en écho : tu dois rêver. Face contre terre, l'Éleveuse d'hippogriffes gisait la peau humide, fraîche de rosée. Aube ou crépuscule, elle ne saurait dire, soudainement surprise par la vision de deux lunes la narguant dans le ciel. Répandu autour d’elle, son manteau, sa robe et ses chaussures étaient détrempés, recouvert des immondices de la forêt ambiant. En s’y prenant lentement, Artemisia parvint à se mettre sur son séant, et, pour ne pas perdre cette nouvelle équilibre chancelante, s’adossa contre le tronc d'un hêtre. Tentant de scruter les alentours et le sous-bois, l'Écossaise ne reconnaissait rien de la campagne de Loutry Ste Chaspoule ou du domaine des Scamander. Elle n'était donc pas à la maison. Difficilement, elle porta sa main à la tête, libérant une plainte quant ses doigts parvinrent à la masse compacte de cheveux et de sang agglutinés derrière l’oreille. Blessée, elle était donc blessée. « Mais qu'est-ce que... » Dans sa poche, plus aucune trace de sa baguette, pas plus d'un compas ou de tout autre instrument qui lui révéleraient sa position... « damn e » jura-t-elle dans un dialecte gaélique qui lui était propre. Où était-elle tombée?

Un autre craquement de brindille sur la gauche éveilla soudainement tous ses sens d'exploratrice - qu'elle n'avait plus sollicité depuis de nombreuses années. L'heure n'était pas aux apitoiements, pas plus qu'elle n'était au laisser-aller d'angoisses que lui inspiraient les ombres mouvantes dans la forêt. Se redressant difficilement sur ses jambes, la Sorcière, prise de vertiges, papillonna quelques instants avant d'entendre à nouveau des mouvements sur le côté. À vrai dire, toute la forêt semblait bougée et la Sorcière n'était plus tout à fait certainement de pouvoir s'orienter. L'humidité poisseuse, elle progressait lentement, jusqu'à ce qu'elle n'émerge d'un bosquet pour se trouver nez-à-nez avec une jeune fille. « Par la Barbe de Merlin! » s'exclama-t-elle, une main sur le coeur. « Mais qu'est-ce que tu fais-là?! » Elle n'avait encore rien repéré de l'inquiétant personnage qui les guettait, à la lisière des bois, sous les feuilles et branchages.

L'esprit chancelle,
il tangue entre l'éveille et le sommeil.
Ulrich résiste, un peu, beaucoup,
puis, il s'effondre.

La réalité se mue en une forêt des merveilles, l'homme lui, s'est changé en garçon. Il a la même allure qu'à vingt ans. Figure juvénile, il a l'impression d'être redevenue cette personne d'antan. Il déambule sans but, contemplant les lieux avec émerveillement. Il a un sourire qui se change en grimace lorsque ses prunelles agrippent la silhouette singulière d'un homme-tigre qu'il pense reconnaitre.
- Jengo?
Les syllabes s'échappent malgré lui, lui qui croit reconnaitre un ami. Il avance non sans peur vers cette bête irréelle. Pas à pas, son champ de vision finit par se confondre avec celui du félin, il voit ce qu'il voit : une nymphette qui discute avec une sorcière.
- Tu chasses?
Des mots qui se veulent candides pour Ulrich, il ne fait qu'embrasser le mouvement de ses songes sans même se rendre compte qu'il est désormais piégé dans les bras de Morphée.

Le monde des songes n'était-il pas toujours plus beau que le réel ? Sevda avait beau être une terre à terre, cela ne l'empêchait pas profiter de ses nuits pour voyager, se perdre dans les méandres de ses rêves et espérer ne plus en ressortir. Surtout depuis qu'elle était devenue une misérable. La nuit lui offrait un refuge désormais plus sûr que la vie extérieure, qui lui semblait être bien vile depuis qu'elle était de porter ce maudit sceau et d'être condamné à un quotidien macabre. Pelotée contre ses draps, unique actrice de sa solitude, ce fut avec douceur que la Dzhafarova se laissa emporter dans les bras de Morphée.
Les lattes - d'ailleurs bien laides - du plafond de sa chambre de bonne s'étaient évaporées, laissant place à un espace naturel. Une forêt, sublime, inquiétante et magique à la fois. Quelques pas assurés, elle qui se sentait si à l'aise au contact de la nature. Cette brise, ses pieds foulant l'herbe et au loin, une voix bougonne et familière qui s'élevait. Sevda accéléra le pas, dans sa hâte de poser un nom sur l'identité de l'homme, de confirmer ses soupçons.
Ulrich.
- Ulrich, que fais-tu ici ? A qui parles-t...
La main posée sur l'épaule de son ami, elle s'interrompit en constatant qu'ils n'étaient pas seuls. Un homme brun qu'elle ne connaissait pas, aux allures rebelles. Et encore plus loin, deux silhouettes féminines difficiles à distinguer et identifier à cette distance.
- Regardez, ces femmes. Sont-elles perdues, autant que nous le sommes ? sa voix paisible trouva écho dans les arbres et sans même tenir compte de l'avis d'Ulrich, Sevda se mit à avancer en direction de ces deux inconnues, d'une démarche feutrée et lente. Elle se retourna néanmoins une dernière fois vers Ulrich et le brun qui suintait l'alcool.
- Vous ne venez pas ?
Ils ne comptaient tout de même pas rester dans cette position, tels des pleutres ?

face claim : (c) ice and fire pseudo : ftgg.

Aingeal Murphy

001

La Madone criminelle
Nox

Nom Murphy
Prénom : Aingeal
Age : Soixante-treize ans
Nationalité : Britannique
Origines : Irlandaises et italiennes
Nature du sang : Mêlé
Profession : Madone du Syndicat sorcier irlandais, une organisation criminelle bien connue au Royaume-Uni sorcier
Personnalité : Féroce, impitoyable, cynique, pince-sans-rire, droite, colérique, misogyne, sournoise
Aime : Les cigarettes, l’argent, l’adrénaline, l’autorité, ses lois
Déteste : L’irrespect, les femmes, la générosité
Signe(s) distinctif(s) : Parle d’un voix particulièrement rauque, résultante de décennies passées à fumer des cigarettes

intervention du PNj

La toux ne s’arrête pas, grasse, dérangeante, elle prend doucereusement ce corps en entier, celui dont les articulations ne sont plus toutes jeunes, mais où la force de caractère se fait la meilleure huile. Les paupières lourdes, Aingeal cherche un repère sur ces terres qui sentent l’herbe coupée et l’humidité d’une rosée fraîchement passée. Rien de ce qu’elle a l’habitude de renifler, sans grâce. Elle cherche à tâtons ses cigarettes dans leur étui de métal, mais elle ne trouve rien sur elle. Pire, dans sa recherche, elle fait glisser une pierre anguleuse. Encore un peu sonnée, désorientée, elle jure en s’étouffant encore un peu, levant les yeux au ciel contre sa carcasse qui la trahit. Elle se baisse pour attraper l’objet, mais son dos craque et une silhouette fantomatique se voit au loin, perturbant son mouvement. Ces guibolles qui se dessinent, elle les connait par cœur, même si elles sont en putréfaction depuis longtemps. “Brennan”, qu’elle crache presque, un rictus agacé sur le visage. “T’as rien d’autre à foutre ?” Elle se redresse, la pierre en main, et voit alors des serpents dévorer la chair de son ancien mari, vision charmante et presque plus imaginative que ce qu’elle lui a fait subir. Elle voit une gamine au loin, terrifiée par la monstruosité de ce qui se dessine sous ses yeux, bien qu’il est certain que tout cela n’est qu’un mirage. Aingeal se coupe alors avec la pierre rougeâtre, qui semble presque se nourrir de son sang… Et la vieille s’efface dans un nuage de poussière, tout comme la pierre anguleuse, comme si tout cela n’avait jamais existé.

» the dream within.
» teamwork makes the dream work (theo)
» thelas wedding - jar of hearts + the dream team (église)