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 tu voulais voir paris (thelas)

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Atlas Flamel
ordre du phénix
Atlas Flamel
crédits : Jenesaispas pour l'avatar ; henry (aesthetic familial en signa) ; prudence (image dans le profil)
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études : A commencé ses classes à Beauxbâtons et terminé avec les ASPICS de Poudlard (Serdaigle, 1897-1899)
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) - Page 2 EmptyDim 7 Juin - 21:55

Théa se fait si fuyante. Il la redécouvre, plus sinueuse que lorsqu’ils se tournaient autour et qu’aucun d’eux ne voulait se dévoiler. Tout lui montre qu’elle a peur. De quoi ? Arctus l’a peut-être habituée à des crises de colère, au venin de son jugement. Atlas s’étonne encore qu’elle puisse soupçonner les mêmes choses chez lui. Ne lui a-t-il pas montré qu’il l’aimait et la voulait libre ? Même avec de telles failles, mais dont il espère qu’elles seront comblées rapidement. Elle ne doit pas souffrir. Il la laisse tresser ses cheveux, murmurer un pardon qui lui écorche les lèvres et ressemble aux contes d’Andersen. Ecorche-t-elle sa fierté comme la naïade blessait ses pieds en avançant, est-ce que chaque mot est à ce point une souffrance ? Il s’en vexe, sent la chaleur d’un début de colère lui monter au nez. Sans le passage de Margot dans sa vie, il y cèderait volontiers. Mais sans ces années de bonheur, il n’aurait pas été capable de saisir celui-là. Il enroule précautionneusement un bras autour des épaules de Théa. Elle ne tressaille même pas. Mais elle s’en balance ? songe-t-il rageusement.

C’est.
Comme.
Plier.
Un.
Tissu.

Il faut des gestes acharnés, il faut le lisser sans état d’âme, il faut lui imprimer le pli, ne pas laisser d’air, ne pas le laisser se chiffonner. Et ensuite, il est à la bonne forme. Atlas imprime les mêmes mouvements à sa colère. « Mon amour … » Il n’a pas réfléchi à la suite, qu’il improvise comme toujours. Une embrassade dans ses cheveux, une main qu’il y passe avec tendresse. Elle peut se trouver affreuse, il est sous le charme de cette odeur de sommeil et d’amour qu’il sent contre elle. Elle est celle qu’il a choisie, il ne doute pas que son amortentia a déjà intégré ce qui est encore délicieusement nouveau pour lui.

Les nez qui se frôlent, mais les lèvres restent à distance. Théa n’est pas encore revenue à elle, et même un chaste baiser ne sera pas fait tant qu’elle ne sera pas maîtresse de ses esprits. Jusqu’à les perdre de désir, à la rigueur. Il pose une main sur celle qu’elle a nichée sur son ventre. Il fait jour, désormais, le soleil se lève si tôt en été. « Nous en parlerons quand tu le souhaiteras. » Mais ils en parleront. Il ne la laissera pas s’enterrer avec ça. Quoi qui ait pu lui faire peur est une menace pour elle, donc pour eux. Il doit la protéger, il s’est engagé à le faire dès leur première étreinte, et n’attendra pas les quelques semaines qui les séparent d’un mariage.  

« Viens. » prononcé si doucement, en contournant le lit pour prendre ses mains dans les siennes et qu’elle se relève. Théa évite encore son regard. Il passe un bras autour de ses hanches et l’emmène, doucement mais sûrement, vers la salle de bain. D’une seule main, car l’autre tient encore la menotte de Théa, il parvient à ouvrir les deux robinets d’eau de la baignoire. Atlas plonge son poignet sous le filet d’eau, la peau de Théa est si tendre qu’il a peur de la brûler. Il se tourne vers elle avec un sourire doux. Avant qu’elle ne fuie son regard. « Alors voilà. Nous prenons un bain qui nous fera le plus grand bien. Je range nos affaires, nous laissons la valise au lobby. Et nous prenons un petit déjeuner pour nous remettre de nos émotions et décider de la suite du programme. »  Il la laisse se déshabiller, retournant pudiquement près du lit. Ce n’est pas comme s’il l’avait déjà vue dans le plus simple appareil et que cette vision lui faisait toujours tant d’effet … Un sortilège rassemble les affaires éparpillées. Du sac de voyage sont extirpés les vêtements prévus – une robe suffisamment décente et endimanchée pour que Théa puisse l’accompagner là où il le souhaiterait. Dans la poche de sa veste, il glisse l’arme récupérée la veille. Comment justifier tel oubli ? Le chemin est sagement remis à sa place. Il ne s’est rien passé.

Le voilà qui toque à la porte entrebâillée. Elle a fini par plonger dans le bain. Il se déshabille à son tour, avec une certaine pudeur lorsqu’il est question de cacher la cicatrice qui barre encore son flanc. Un air interrogateur. C’est bon ?  
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Théa Flamel
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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) - Page 2 EmptyLun 8 Juin - 16:01

Réapprendre à avoir conscience de son corps, petit à petit :

Les pieds, fourmillement de la pointe au talon, gratitude qu’ils la portent chaque jour, qu’ils impriment ses pas à Londres ou à Paris, le fil invisible qui frôle la voûte plantaire et se glisse sur ses chevilles graciles.

Les jambes courtes, Théa n’est pas bien grande, qui sont marqués de quelques bleus légers de part et d’autre de ses cuisses. Elle se cogne souvent sur des coins de table, des portes, si bien qu’elle ne les remarque même plus. Mais les cercles bleutés voient alors le fil poursuivre sa route.

Les hanches qui se sont élargies par la première grossesse pas menée à son terme, les os restent saillants et la peau diaphane les recouvre à peine.

Le ventre qui porte la vie et qui nourrit ses désirs comme ses cauchemars, qui démontre sa féminité de bas en haut, fiertée fragile d’être une femme dans un monde masculin.

Les bras, décharnés et trop fins, si ce n’est pour tenir sa baguette, un peu ambidexte, maladroite de l’un comme de l’autre.

Et le visage, qui marque à certains endroits, qu’elle tente de gommer, portant à ce moment précis encore, la terreur et la souffrance d’un mirage palpitant.

Il ne part pas, même quand elle tente de s’échapper de sa peau, de son regard, comme s’il pouvait sonder son âme pour y récupérer l’essence de ses souvenirs, des rêves maudits et des mirages tristes. Pourtant, il n’est pas légilimens, il ne peut pas lire son esprit de cette façon. la peur du on-ne-sait-jamais, du il-ne-m’a-peut-être-pas-tout-dit est toujours présente, malgré elle, problème de confiance, depuis toujours, pour toujours, probablement.

La façon dont il donne de la tendresse à la poupée de chiffon qu’elle est devenue en quelques minutes insuffle la vie qu’il lui était nécessaire de retrouver. En la caressant de son souffle, son coeur se gonfle, et ses membres se réveillent à l’aurore du matin parisien. Sa main qui retrouve la sienne, là où même elle avait la plus belle raison de se battre contre ses démons. Atlas commençait à comprendre que pour tout, Théa avait besoin de temps. Il l'apprivoisait dans les moments où elle lâchait prise.

Il s’occupe d’elle comme une chose fragile, elle aimerait penser qu’elle n’en a pas besoin, mais c’est faux. Le besoin d’être protégée, d’être cajolée malgré les apparences de femme qui ne pouvait rien ressentir, il savait parfaitement qu’elle était quelque peu brisée et qu’il fallait souvent récolter les morceaux pour les recoller. Les mots qu’ils enchainent ne parviennent pas à s’accrocher quand ils entrent dans la salle de bain, elle ne l’a toujours pas regardé, les yeux penchés partout sauf à lui, la peur de se noyer dans le regard océan. Les clapotis de l’eau l’hypotisent tant qu’elle allait presque y entrer habillée. Elle abandonne sa tenue de nuit, mécanisme automatique, avant de passer un pied après l’autre dans l’eau tiède. Au milieu de la baignoire, elle se recroqueville à nouveau, immergée jusqu’à la naissance de sa poitrine, c’est Atlas qui doit arrêter l’eau, elle ne l’a pas entendu entrer, mais les vapeurs du bain l’apaisent, ses muscles se détendent alors qu’ils s’étaient figés, elle détache ses cheveux qui ondulent pour l’habiller, et elle joue de ses doigts à la bordure de l’eau dans un rythme qui pourrait rappeler une joueuse de piano.

Elle n’avait pas vraiment compris qu’il comptait la rejoindre. C’était si intime qu’elle en rougit, le sang qui enfin réagi sur son corps. Alors qu’il se faufile derrière elle pour s’immerger à son tour dans la baignoire, elle tente de se faire la plus petite possible. Le liquide recouvre désormais sa poitrine, physique élémentaire, et sans la peur de se retrouver à devoir le regarder, elle pose sa tête en arrière contre lui, les yeux clos. Ce n’est plus pardon, qu’elle veut lui dire, mais un fin “Merci.” qui franchit les lippes encore claires après sa crise de panique.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) - Page 2 EmptyMer 10 Juin - 22:59

Théa se laisse enfin amadouer. Incroyable cette volonté de ne prendre aucune place, d’être toujours plus petite. Occupation de l’espace qui ne ressemble en rien à la manière dont lui s’impose. On le lui a toujours autorisé. Même seule dans cette baignoire, il faut encore qu’elle soit recroquevillée. Mais il est heureux, si heureux, de voir un coucher de soleil de rougissement sur son visage. Bien sûr qu’ils ont le droit à ce genre d’intimité. Lorsqu’il entre dans l’eau, ils trouvent si naturellement une manière de s’installer. Ce serait mentir de dire que l’eau dissimule suffisamment les charmes de Théa pour qu’il ne soit pas traversé par des charmes parasites, mais Atlas s’astreint à relever les yeux. Ils auront tout le temps pour ces frasques. Plus tard. Quand elle sera tout à fait elle-même, et ce rougissement était une prémices prometteuse. Il referme ses bras autour d’elle, elle se love contre lui. Leurs lèvres se rencontrent lorsqu’elle le remercie. Il n’a rien à ajouter.

La nuit aura été plus courte pour des raisons qu’il affectionne bien moins. Atlas rattrape l’assoupissement qu’il avait manqué, somnole, enveloppé d’eau chaude et enveloppant son nouveau soleil dans ses bras. Il peut se passer une heure, il ne se souvient pas qu’elle remette de l’eau chaude mais il est entièrement présent dans cette sensation tactile, les autres sens sont bien étouffés sous un tissu épais de fatigue. Lorsqu’il rouvre les yeux, elle s’est tournée vers lui. Il la laisse sortir en premier, tenant sa main, soudainement inquiet à l’idée qu’elle puisse glisser. Mille pièges domestiques. Ils s’habillent en se laissant une pudeur relative, car enfin, comment ne pourrait-il pas oser un regard à la dérobée ? « Je me suis permis d’emmener ta robe rose, pour … Enfin ça me semblait approprié, on en parlera en bas. » Un sort rassemble les bagages. Lorsqu’ils sont revenus dans le hall, il les confie à l’employé pour qu’il les garde jusqu’à leur train de retour. Leur train, oui, charmante fiction. Atlas en profite pour acheter le journal du jour, glissé sous son bras tandis qu’ils s’approchent du buffet du petit déjeuner. « Bien sûr, tu ne vas pas faire l’impasse sur les viennoiseries françaises. » annonce-t-il en en glissant deux dans l’assiette de Théa. Et si elle annonce qu’elle a peur de ne plus rentrer dans sa robe, il se proposera de lui enlever.

Ils prennent place à une table près d’une fenêtre. Elle semble encore enchantée de la vue, et il ne peut pas s’empêcher de sourire en la regardant. Fusion imprévue du passé insouciant qu’il menait et d’une vie qui va se dessiner, bien différente. Ils vont fonder une famille. Il est si heureux que le café, les tartines, la banalité d’un dimanche matin prennent un tout nouvel éclat.

A ce propos.

Il a des prières de remerciement à adresser, qu’il serait délicieux de partager. Théa reprend des couleurs en même temps qu’une bouchée de croissant. Diversion parfaite. « Tu sais … » Elle va le voir venir, il est si peu subtil. « Tu sais, la suite du programme. Cet après-midi, je voulais t’emmener chez mon libraire préféré parce que j’ai quelque chose à trouver avec toi. Mais avant, disons que nous sommes dimanche matin et j’aimerais que nous puissions assister au culte dans une église. Si tu veux, on joue à pile ou face entre Notre dame de Paris et la Sainte Chapelle. » Il prend une gorgée de café – ça change de l’infâme breuvage que font les anglais. « En fait, c’est quelque chose que je voudrais partager avec toi. Ca ne t’engage à rien. Il y a quelques codes à respecter. Il faut que tu restes couverte, donc je serai le seul dans l’assemblée à connaître le charme de tes jolies épaules. Quand tu entres, avec la main droite, tu dois faire le signe de croix. Front, poitrine, épaule gauche épaule droite, après avoir posé les doigts dans l’espèce de petit bassin. Ensuite c’est tout bête, tu te lèves quand on se lève et tu chantes ou fais semblant avec les autres. Il y a quelque qui explique, et chez les français on se lève pour quelque chose mais c’est vraiment compliqué à expliquer. Je te promets que c’est très calme, très bienveillant, personne ne t’embêtera et ils ne sauront pas que tu n’es pas de l’équipe. Est-ce que … Est-ce que tu voudrais essayer ? Juste pour voir et profiter du bâtiment si finalement tu n’aimes pas ? » Il ne précise pas ce qu’elle devine ça me ferait plaisir, c’est important pour moi. « Si tu ne veux pas, on va ailleurs, j’ai une alternative. Et il faut qu’on passe rendre ce qu’on a trouvé hier soir avant toute chose. »
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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) - Page 2 EmptyVen 12 Juin - 2:46

C’est encore les nuages dans un ciel gris, alors que le soleil transperce déjà la chambre d’hôtel. Petit à petit, il souffle sur chacun d’entre eux d’un baiser qui frôle les lèvres, d’une caresse distraite sur sa peau, d’une étreinte allégé par la gravité différence dans l’eau. Il est étrange, encore aujourd’hui, de se sentir si petite, si frêle entre ses bras, et pourtant si parfaitement adaptée à son corps, et elle au sien. Il comblait les cauchemars de sa tendresse, ses secrets de sa bouche scellé, souvent d’une caresse contres ses lippes et ses peurs de tout son être. Atlas savait l’emmener à la perdition, et la sauver si vite après.

Elle ne saurait dire combien de temps ils restent dans le calme de l’eau, plénitude ténu dont il fallait se délecter. D’un sourire absent, elle se rend à l’évidence, ils devaient retrouver la vie extérieur, et Atlas avait encore bien des choses à lui montrer. Elle se vêtue de la tenue qu’il a choisi. Elle a un sourire complice lorsqu’elle délaisse son serre taille pour ne se flatter que de la robe qui caresse ses hanches de son mouvements légers. Elle n’emploie qu’un simple sort sur son visage pour combler les cernes et souligner son regard, des cheveux relevés en un chignon élégant, et des chaussures plates pour protéger ses pieds ankylosés. Elle est si silencieuse, toujours un peu nébuleuse, rattachée à ce mirage qui ne la quitte pas. Ca hurle encore comme au premier instant, la voix étrange dans ce mauvais rêve qui s’accroche avec plus de force qu’elle n’aurait imaginé.

Elle feint l’enthousiasme lorsqu’il propose un repas, elle avait faim mais habituellement elle ne prenait qu’un thé. Elle se contenterait un croissant pour le voir sourire, elle lui devait bien ça. Il s’installe et les lèvres qui s’étirent pour laisser place au bonheur de le voir si à l’aise dans son pays. “Ca te manque, la France ?” Elle voudrait lui promettre qu’il pourrait partir, mais il faudrait attendre la fin de la guerre. S’il le veut, ils s’y installeront, une fois que les tristes souvenirs seront lointains. Théa s’accordera sûrement avec lui pour apprendre la langue maternelle de son futur mari à ses enfants. Elle croque dans une viennoiserie plus réparatrice qu’elle ne l’aurait imaginé. Une onomatopée de surprise, elle rougit, et précise “Je crois que je ne veux plus rien manger d’autre de toute ma vie !” Le feuilletage est bien vite fini, elle qui n’a jamais appétit. Elle sirote un jus de fruit alors qu’il révèle enfin ses plans pour la journée. Si elle reste partagé la curiosité prend le dessus. Il la convainc avec les mots Notre Dame, ses yeux pétillent, et elle l’arrête. “Nous irons à Notre Dame.” Elle fini de l’écouter, se sentant incapable de se souvenir exactement des instructions qu’il a donné. Elle copiera sur lui, soit. “Si c’est important pour toi, ça l’est pour moi, bien sûr que je t’accompagne. Et j'ai hâte de me rendre à la librairie” Il connaissait son amour des livres, elle était touchée. Pour l'église et le culte, elle ne comprenait pas, mais elle ne jugeait pas. La nuance était si grande pour Théa. Et comme si elle avait compris le concept de confession, elle joue de ses doigts après avoir mangé son second croissant.

Avant que l’on commence le périple.” Elle joue de ses cheveux, replaçant son chignon. “Je veux encore m’excuser.” Elle a du mal à le formuler, ça ne coule pas sur la langue comme elle aimerait, surement parce que c’est loin d’être simple, loin d’être évident. “Ce n’est pas souvent, que les crises sont aussi violentes. Elles arrivent quand je suis seule, en général, j’arrive à les retenir assez longtemps.” Un regard fuyant, encore, mais comme s’il lui ordonnait, elle capture ses prunelles, enfonce les siennes dans un mouvement criant de vérité. “Elles viennent à cause de la peur, des choses qui ne se contrôlent pas, qui me paralyse. Il y en a de plus en plus, maintenant. Avant, je n’avais à me soucier que de moi. Mais aujourd’hui, j’ai souvent cette impression que je risque de te perdre. Je ne te parle même pas de notre secret commun, qui, bien que j’en suis folle de bonheur… Reste quelque chose de terrifiant.” Elle s’excuse de ses paroles, et le conforte à nouveau, la seule envie de porter la main de son fiancé sur son ventre plat. “Je suis certaine que les cauchemars se transformeront bientôt en un rêve bienveillant et réel. Ca passera.” Elle lui verse ses peurs entre les paumes, et le voilà à devoir gérer une chose supplémentaire. C’est un faux mensonge, qu’elle lui offre. Elle omet simplement des détails de sa réalité.

Elle attrape son chandail et se recouvre, pose son chapeau sur sa coiffure élégante, et lui concède. “Allons y, je veux voir Notre Dame et que tu te débarasse de cette chose.” Elle a une grimace de dégoût en voyant que sa poche porte encore l’arme effrayante. Et c’est ensemble qu’ils s’élancent dans la vie parisienne, bien plus calme qu’elle n’aurait pu l’être si la guerre ne ravageait pas le pays.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) - Page 2 EmptyMer 17 Juin - 14:00

Si la France lui manque. Atlas hausse les épaules. « En fait, oui. Régulièrement. » Il détourne le regard. Pensée confuse, aucune envie d’inquiéter Théa. Mais comment lui formuler autrement. L’Angleterre est insipide. Ce n’est pas la faute des anglais, naturellement. Ils sont sympathiques à leur façon. Ses amis à Poudlard ont sincèrement essayé de ne pas lui faire sentir le mal du pays. Ils se sont gentiment amusés de son regard horrifié à la grande table du château, quand les victuailles le dégoûtaient. Quand il avait le regard dans le vague et qu’il était incapable de se raccrocher à une conversation, lui qui était si fier de se croire bilingue. Partir avait tout changé. Personne n’était pleinement enraciné en Afrique du Sud. Aux Indes non plus, hormis les locaux. Qu’ils côtoyaient différemment. Rapports de force, contrainte de chaque côté.

« Les débuts à Poudlard ont été compliqués. Je pensais que ça se passerait parfaitement mais j’ai dû faire preuve d’un peu de naïveté. Disons qu’il y a choc des cultures sur de petits détails, et que j’étais moins anglophone que je ne l’aurais cru. Et maintenant ... Disons que j'avais choisi de vivre à Paris et aux Indes. Pas à Londres. » Il n’ose pas préciser le sentiment de vexation, l’humiliation des petits détails. Il ne comprenait plus ce qu’on lui disait lorsqu’il était fatigué. Miranda se moquait de lui mais lui traduisait au creux de l’oreille certains propos entendus plus tôt dans la journée. Harfang le laissait recopier ses notes, et parfois corrigeait des fautes sur les copies qu’il comptait rendre. Il avait emprunté si souvent un dictionnaire qu’il avait demandé à la bibliothécaire s’il pouvait le racheter. Il a un sourire d’excuse en pensant à tout cela. « Mais maintenant, c’est différent. Enfin, je ne sais pas comment le formuler. Je vais y réfléchir. » Du reste, le sourire de Théa, l’exclamation de bonheur lui tirent un sourire. « Alors c’est décidé. Je change de métier et nous fournissons tout le Royaume-Uni sorcier en croissants. »

Peut-être pas, tout de même. Théa est de si mauvaise humeur le matin qu’il n’imagine pas un quotidien où ils se lèveraient aux aurores. Car le grand bonheur de son quotidien est encore qu’elle se lève le matin pour passer du temps avec lui. Il a un sourire si heureux sur le visage qu’il se sent obligé de prendre la main de la jeune femme dans la sienne. Ils iront à l’église, impatience d’imaginer Théa dans une robe claire. Elle sera totalement convaincue, c’est évident. Ils pourront élever leurs enfants dans les idéaux qui lui sont chers, et qu’elle partagera. Tout se passera merveilleusement bien.

Même sans cela, il était tout prêt à recevoir ses excuses. Il peine à croire qu’elle s’excuse d’un débordement d’émotions dont elle était la première victime. « Mais si ces crises arrivaient plutôt avec moi, ne pourrai-je pas t’aider ? » Comme tout à l’heure. A supposer qu’il ait vraiment aidé. « Tu ne vas pas me perdre. Je suis là. » la rassure-t-il, ses mains dans les siennes. Dommage qu’il ne puisse pas croiser les doigts dans son dos pour atténuer ce mensonge qu’il porte en étendard. Non, elle ne le perdra pas. Quelques heures tout au plus, du temps qu’il sera aux Enfers pour parler avec Margot. Et ensuite, une deuxième fois si elle n’est pas au bon endroit, quelque soit la dénomination qu’on lui donne. Il se rassure. Il ment à peine, si peu, à Théa que c’est presque un raccourci charmant. A échelle de leur vie commune, que seront ces quelques heures.

D’ailleurs, il a paré au pire. Il ne partira qu’après leur mariage. Théa ne sera pas mère sans être mariée. Mais il reviendra de toute manière. L’idée de lui confier l’inquiétude qu’il ressent pour Margot traverse son esprit. Peut-être que Théa comprendrait ? Qu’elle verrait que s’il n’a pas abandonné l’idée du bonheur de sa défunte épouse, c’est dire s’il n’envisage pas une seconde de se dérober à sa vie avec elle ? Il n’ose pas. Quelque chose le retient. Il ferait mieux de se concentrer sur ce qu’elle ressent et ne pas lui parler de cela. « Comment puis-je t’aider ? » Et pendant que le tissu de la table peut cacher une main, il passe fugitivement les doigts sur le ventre de Théa. Encore plat, pour combien de temps encore ? Il se retire précipitamment de ce contact. Ce n’est pas le confort d’une chambre d’hôtel, on prêterait certaines intentions à ce geste tendre. Des intentions qu’il veut bien avoir, mais certainement pas ainsi. Pas quand elle est bouleversée.

Ils sortent dans le soleil clair. Atlas a dissimulé la note aux doux yeux de sa future épouse. Ils devront parler de cette histoire d’argent. Quelque chose l’intrigue. Ne colle pas dans les dépenses de Théa. Lorsqu’il a voulu vérifier qu’elle avait de quoi procéder à de menues dépenses, Atlas en a constaté de plus grandes dont il ne savait que faire. Elle gère comme elle veut. Mais il s’intrigue. Il faudra bien qu’ils en parlent. Main dans la main, ils traversent plusieurs rues ensoleillées. On les admet si facilement au commissariat, l’ancien policier sortant ses papiers d’identité moldus avec naturel. On le retrouve aisément dans les fichiers, le couple est emmené au bureau d’un des responsables qui les salue respectivement d’un baisemain et d’une tape dans le dos. Conversation plaisante avec Madame Flamel, ellipse sur celle qui a porté ce titre.

Théa tressaille à peine en voyant l’arme. « Et je suppose que vous ne l’avez pas amenée hier parce que … » Atlas présente son meilleur sourire d’excuse, les renvoyant dix ans auparavant. « Parce que j’aurais dû expliquer comment je n’ai pas été blessé en récupérant cette arme. » Le message est reçu. L’inspecteur retient la question dont il sent qu’il n’aurait pas la possibilité de conserver la réponse. Il jette un regard à Théa. « Je suppose que je dois vous laisser repartir sur ce mystère. Madame, vous ne préviendriez s’il se montrait déplaisant ? On a le souvenir qu’il a bon fond mais mauvais caractère. »

S’il voulait faire rougir l’alchimiste, c’est réussi.
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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) - Page 2 EmptyJeu 18 Juin - 1:45

Elle écoute son récit plus touchée qu’elle ne l’aurait imaginé. Il a toujours été si grand ,et elle si petite, à devoir toujours s’imposer pour qu’on entende sa voix fluette et frêle dans la mêlée. Si c’était par ses mots qu’elle se faisait respecter, elle ne s’était jamais posé la question pour Atlas. Pourquoi soldat, pourquoi hors d’angleterre, pourquoi fuir, toujours fuir ? En la voyant réagir à sa délectation, elle lève les yeux au ciel en secouant la tête, un petit rire chantant qui s’échappe des lippes. Il est si doux de passer des presques larmes aux grands sourires en sa compagnie. Il pouvait être si facile à vivre, lorsqu’ils s’y mettaient à deux. “J’aurais du être une meilleure préfète et m’inquiéter pour toi, plutôt que de me soucier avec qui tu batifolait à l’époque. Mes priorités étaient quelque peu… Adolescente.

De tous ses gestes, elle était chamboulée par l’attention et la délicatesse de chaque instant. Atlas était son idéal par bien des manières, mais la première était sûrement la façon toute particulière qu’il avait de s’avancer auprès d’elle, sans la brusquer, la respectant, toujours. C’était une qualité rare, qui la charmait au delà de la normale. La façon qu'il avait de prendre soin d’elle, de s’en faire pour le plus futil comme le plus lourd, et le regard protecteur, s’assurant qu’elle ne cachait rien, sondant presque son âme, si souveau à nue rien que pour lui.

Je sais. Je t’aime aussi. Ta présence n’est pas évidente pour moi, dans ces moments là. Il n’y a rien dont j’ai plus honte, rien dont j’ai plus peur. J’ai l’habitude d’être seule. Je dois apprivoiser ta présence discrète dans de nouveaux aspects de ma vie. Cela viendra, mon amour.” Elle tente de le rassurer sans lui mentir, il ne semble pas parfaitement satisfait des informations venant de sa fiancée, mais c’était bien là ce qu’il pouvait avoir de mieux. Le temps de régler les détails financiers, ils se dirigent vers leur première halte de la journée, pour se débarrasser, enfin, de l’objet meurtrier. Bien sur, théa n’a plus de cheville brisé, et elle sentait qu’Atlas portait une certaine fiertée à la présenter. Elle se montre mielleuse et douce, loin de la vipère qu’elle savait être. Déjà, elle charme le policier de ses sourires, rougissement bien placé, gamine née pour la belle société qui ressort inlascablement.

Merci de votre sollicitude, j’aime à croire que je suis la plus chanceuse des femmes.” Un regard amoureux vers celui qui semblait gêné par les propos de son ancien supérieur. Toujours protecteur, il passe une main dans son dos pour la ramener plus près de lui et quitter le bureau, avant quelques souhaits de sécurité en cette période trouble. Théa qui vit toujours avec délice le ravissement de son compagnon à la présenter comme son épouse. Elle était aussi touchée que lui lorsqu’il prononçait Madame Flamel, peut être plus encore. Il fallait avouer que la bague qui lui avait offert était tout ce qu’il y avait de plus raffiné et pertinent. Elle pouvait tout à fait convenir pour une bague de mariage. Atlas avait bon goût, et pas uniquement pour choisir sa compagne.

Ils l’éclipsent et Théa se sent plus légère à l’idée de se balader dans les rues ensoleillées avant de retrouver l’édifice qu’il l’obsedait littéralement depuis la veille. A croire que la lumière de la ville la berçait tendrement, pansait des plaies dont elle n’avait pas connaissance : Paris calmait Théa. Et c’était suffisamment surprenant pour le notifier. Elle n’avait pas de colère, plus de peur, ses pas étaient légers et son coeur virevoltait dans sa poitrine comme un colibri. La tendresse d’une vie simple, qu’elle aimerait adopter. Elle aussi se voyait aisément quitter le pays pour rejoindre des racines presque oubliée chez les Malfoy. Un portoloin pour voir Méra, et des artifices magiques pour conserver un contact régulier avec les plus proches. C’était possible. Probable. Et ça marcherait, elle serait heureuse. Peut être devenait-elle vénéneuse et possédée d’idées terribles uniquement dans la capitale anglaise ? Peut être que l’air de Grande-Bretagne lui offrait des idées sombres ?

Déjà, ils font face à Notre Dame, et les yeux de Théa brillent. L’excitation est telle qu’elle serre la main d’Atlas un peu plus fort, pas assez pour le blesser, mais suffisamment pour faire transparaître son plaisir de découvrir le lieu magistral, surplombant une place pavée et historique. Théa n’y pouvait rien si elle était un rat de bibliothèque précédemment mariée avec un architecte. Beaucoup de libre trainaient chez les Selwyn, traitant de la beauté incroyable du lieu. Et elle allait pouvoir observer ça de l’intérieur. Ils se dirigent vers l’entrée, et une bouffée d’inquiétude prend Théa. “Atlas ? J’ai tout oublié, tout ce que tu m’as dit de faire, je n’y arriverais pas, je ne veux pas te faire honte je…” La panique la prend, terrifiée à l’idée de le décevoir alors qu’il partageait une partie si important de sa vie. Si Théa ne la comprenait pas, il lui tenait à coeur de faire la meilleure impression possible.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) - Page 2 EmptyLun 22 Juin - 22:16

Avec qui il batifolait. Touché. Atlas n’a guère à répondre. Il aime Théa – sincèrement, et s’estime tout aussi sincère dans ses précédentes relations. Il était simplement … Dissipé. Miranda n’avait pas aidé à ce qu’il se concentre. Mais elle avait su le maintenir à flots et lui éviter de demander chaque conseil à Harfang. Ils s’étaient rapprochés à la bibliothèque, encore que l’idée paraisse grotesque à quiconque le connaissant. Il faut préciser que Miranda avait une certaine manière de rejeter ses cheveux dans un mouvement sensuel, de se pencher vers lui pour lui souffler une traduction presque au creux de l’oreille, et de poser innocemment une  main sur sa cuisse pour garder son équilibre. Il n’était qu’Atlas et s’était laissé prendre au piège le plus facilement du monde. Il faudrait tout de même qu’il puisse avouer à Théa que sa compagne de dortoir n’est pas qu’une intrigante. Mais le moment est si mal choisi, il n’y a jamais de douce occasion pour cela. Elle rôde comme une pensée désagréable. Et il y a déjà Margot. Toutes celles interposées entre la première (ou presque) et la femme qu’il avait épousée.

Ils y viendront. C’est quelque chose à évoquer quand on se marie et qu’on va être si Dieu le veut la dernière personne dans la vie de l’autre.

N’est-ce pas ?

On les a couvés d’un air tendre quand ils ont été au commissariat et quand ils en sont ressortis. Atlas caresse l’idée qu’ils ont l’air si assortis que l’on devine sans mal cet amour qu’ils se portent. Théa est tout. Il se sent si attaché à elle, mais Merlin ça ne fait que quelques mois. Il revoit encore le contact timide à la boutique. Quand ils s’étaient effleurés et qu’il avait eu tant de mal à ne pas écarter ce bureau, relever le menton de Théa pour sceller leurs lèvres.

Il n’y a que quelques détails pratiques et ils seront mariés. L’alchimiste se fiche des fleurs depuis que sa fleuriste préférée est indisponible sous prétexte de cavale (si elle avait attendu quelques mois !). Mais la cérémonie, l’église il en rêve. Théa devra se baptiser, il faut qu’elle soit sincère. A moins que compte tenu du délai, ils ne puissent obtenir qu’une bénédiction ? Même à la sauvette, il veut voir réaliser son rêve de Théa en robe blanche, dont il soulèvera le voile. Cet enfant qui grandit dans son ventre, péché qui deviendra merveilleuse nouvelle. Baptême dans l’intimité de la famille, dimanches fréquemment passés à l’église. Tout se passera le plus simplement du monde si elle est convaincue. Elle le sera, elle doit l’être.

Il s’émeut de cette manifestation soudaine d’inquiétude. Presse la main de Théa dans les siennes, et leurs lèvres ensemble. « Tout se passera si bien. Imite mes gestes, sauf pour ce qui est de toucher au chapeau pour que tu ne portes pas. Chante à voix basse si tu n’oses pas mais les rythmes sont si simples, et ton accent si charmant que personne ne te tiendra rigueur. » Lui est déjà sous le charme. Ils entrent, et c’est d’une simplicité biblique. Théa esquisse un signe de croix maladroit après lui, surprise et mal à l’aise devant le bénitier. Il est pourtant certain d’avoir évoqué de l’eau. Ils s’emparent de deux livres de prière et prennent place dans le fond de la nef.

Théa lui fait l’effet de quelqu’un qui passe un examen. Droite, digne, visiblement nerveuse. La main qu’il tient dans la sienne est moite d’inquiétude. Elle chante le plus doucement du monde, surprise ou inquiète du nombre de fidèles. Le Notre père est fait comme par une marionnette, Théa ouvrant les lèvres en suivant le rythme du mieux qu’elle peut. Avec l’air de se demander pourquoi il le connaît si bien. Lors de la communion, il lui prend le bras pour lui signifier qu’ils n’iront pas manger l’hostie, ce serait malvenu. Il faut serrer la main des autres fidèles et se souhaiter la paix du Christ, et Théa lui demande une permission muette.

L’un dans l’autre, c’est moins probant que prévu et l’alchimiste grimace un peu en sortant. Ils flânent sur les quais. « Nous allons manger avant qu’il ne soit trop tard, nous n’avons pas assez fait honneur à la cuisine française jusque-là. Et ensuite, une librairie dans la partie sorcière, où il y a un ouvrage que je veux vraiment te mettre entre les mains. » La librairie où il l’emmènera après manger est toute proche. Ils s’installent dans un café qui a paru plaire à Théa. Il y a un éléphant assis avec eux à table : ce qu’elle a pensé de tout cela et n’a pas osé dire avant. « Est-ce que … Qu’en as-tu pensé ? » pressé de demander, pressé de préciser. « Je ne t’avais pas peut-être pas donné toutes les indications, excuse-moi. » Seigneur Dieu, qu’elle ne dise pas que c’était abominable. Un serveur les interrompt pour prendre leur commande. Dans le doute, Atlas s’offre un verre de vin. C’est lui qui se sent examiné.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) - Page 2 EmptyMar 23 Juin - 9:36

Telle l’évidence, comme à chaque fois, elle rougit devant les compliments et les tendres accents de son futur époux, mais elle est couverte de ses paroles rassurantes, qui lui permettent de s’introduire dans la cathédrale, un brin rassurée. Lorsqu’elle fait ses premiers pas, c’est la fraîcheur qui la surprend. Comme elle ne sait pas ce qui est respectable ou non, elle n’ose pas rapprocher ses mains de ses bras pour se réchauffer. Elle est tentée de regarder les milles et une merveilles qui irradient devant ses iris, toute la lumière extérieure du jour qui frappent les objets par ricochet, en contraste avec la simplicité de la pierre dénudée et du bois brut face à elle. Mais elle tremble un peu, de froid, d’inquiétude, d’angoisse, et n’arrive pas à profiter comme elle l’aimerait parce qu’il lui semble que l’enjeu à sa présence ici est bien plus grand qu’une découverte de l’église. Un cérémonial se prépare, et elle reproduit au mouvement près les gestes d’Atlas.

Très vite, les rituels s'enchaînent.. Une chanson revient plusieurs fois, que son cerveau traduit par automatisme. Mais elle ne la comprend pas. Elle reste perplexe à répéter les gestes, les paroles prononcés par son futur mari, la main dans la sienne, roc contre vent et marée.

Notre Père, qui est aux cieux,

Elle cherche à comprendre. Son père n’est pas au cieux, c’est très présomptueux de leur part ! Bien qu’elle pense parfois à se débarrasser de son patriarche, elle imagine difficilement que le lieu entier partage des pensées pareilles pour tous les pères… Etait-ce une réunion sur les mauvais pères ? Etait-ce pour cela qu’Atlas l’avait amenée ?

que ton nom soit sanctifié,

Effectivement, ce n’était pas ça. Soit. Elle se souvient de sanctuaire, du sacré. Alors bon, Christian est un joli nom, mais voyons, le sanctifier ? C’était peut être un peu beaucoup.

que ton règne vienne,

Alors là, c’est un refus pur et simple. Et puis quoi encore, n’a-t-il pas assez fait déjà ?

que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Théa est bouchée bée, mais où voulaient-ils en venir ? Elle tente de suivre le mouvement, légèrement inquiète, l’accent qui ressort de plus belle.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.

Certes, un père se doit de nourrir ses enfants, c’est là la première chose censé de cette chanson.

Pardonne-nous nos offenses,

Sa voix se fait faible quand elle répète les propos, ne souhaitant pas s’excuser auprès de Christian, mais mimétisme oblige, elle suit la voix d’Atlas qui semble passionné.

comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

Il lui vient en tête Miranda. Greyback. Gabriel. Oh, elle était loin d’avoir envie de pardonner. Etait-ce pour cela qu’Atlas l’avait fait venir ici ? Pour qu’elle pardonne à ceux qui lui ont fait du mal ? Parce que ce n’était pas le genre de la jeune fille, oh non, bien au contraire. Elle eut la désagréable impression d’être dans un guet-apens.

Et ne nous laisse pas entrer en tentation


Elle jette un coup d’oeil horrifié à Atlas. Oh. C’était donc ça, elle était la tentation ? Devait-elle tout faire pour se laver des mauvaises choses (bien qu’elle est loin de considérer leurs incartades comme “mauvaises”) qu’elle lui avait fait faire ? Les pièces du puzzle ne rentrent pas ensemble, elle a tant de question, mais si sa présence ici l’aide à se sentir plus à l’aise sur les tentations auxquelles il a succombé, soit, elle est heureuse d’être là.

mais délivre-nous du Mal.

Pourquoi son père la délivrerait du mal ? Cela n’avait aucun sens, aucun. Théa était si désorientée qu’elle avait les yeux qui papillonnaient devant dans de monde qui semblaient être en communion. C’était si étrange pour elle, parce qu’Atlas était parfaitement dans son élément. Elle se sentait de trop. Ce n’était pas une sensation agréable pour la jeune femme.

Lorsqu’ils quittent le lieu, Théa est parfaitement silencieuse. Perdue dans ses pensées qui se bousculent au sujet de ce qu’elle vient de vivre. Elle a beaucoup de questions, mais n’arrive pas à les formuler par peur qu’Atlas soit blessé. Il semble attendre beaucoup de cette visite, elle qui pensait pouvoir se cacher dans le fond pour observer la rosace, elle a à peine eu le temps de se concentrer sur ce que renfermait la cathédrale. Comme un rituel initiatique, elle est mi figue, mi raisin, un peu agacée qu’Atlas ne lui ait pas donné plus de détails sur ce qui allait se passer. C’était presque trop intime. Elle n’avait rien compris. Elle s’était sentie ridicule. Et elle sentait bien l’importance que tout cela avait pour lui, alors elle était submergée par la culpabilité.

Ils s’installent pour manger après avoir marché un peu. “C’est charmant ici.” Elle ne dit rien d’autre, sourire de convenance, elle n’ose pas dire plus, mais sait bien que moins surprendrait trop son fiancé. Elle joue avec ses doigts, n’osant pas lancer le sujet, bien qu’elle tente encore de démêler les fils de souvenirs qui se sont coincés les uns dans les autres pour avoir une explication logique, rationnelle à ce qui s’est passé. Elle lui offre un sourire ravissant quand il lui parle de la librairie, mais enfin, ils abordent le sujet de la cérémonie. Une main nerveuse à ses cheveux, elle a si peur de passer pour une idiote. “Eh bien, il faudra qu’on retourne à Notre Dame. J’étais concentrée sur autre chose, et je n’ai pas pu profiter comme je l’aurais souhaité de la beauté du lieu.” Elle s’arrête pour se servir un verre d’eau et y tremper ses lèvres. “Mais… Oh, Par Merlin je vais passer pour une imbécile… Mais pourquoi parlaient-ils tous de leur père ? C’était très étrange !” Elle lui jette un regard désolée, et précise, gênée comme une mauvaise élève, Théa a l'habitude de maîtriser son sujet sur le bout des doigts. “J’aurais du finir le livre… Je n’étais pas prête, j’ai dû t'embarrasser… J’essaie vraiment de comprendre, mais je n’arrive pas vraiment. C’est beaucoup de faux-semblants, non ?” Oups. La franchise qui sort de ses lippes la force à se mordre la lèvre. Elle espère ne pas blesser son fiancé, mais c’est peut être trop tard.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) - Page 2 EmptyDim 28 Juin - 22:28

Elle va passer pour une imbécile. Atlas tique. Par automatisme, il aimerait lui dire que rien de ce qu’elle dira ne lui donnera mauvaise image d’elle. Ce serait si artificiel pourtant qu’il se retient. Mais que veut-elle aborder ? Surprise devenant stupéfaction. Il n’a rien à répondre à cela. En effet. Elle n’était pas assez prête. Il ne voulait pas l’affront de lui expliquer la Sainte Trinité, Minerva, elle, était déjà bien au fait et lui avait rappelé qu’il s’agissait de bases. Il se remémore des échanges avec sa fiancée. Elle n’a jamais mentionné les cours d’étude des moldus, qu’il suivait pourtant avec passion dans leur propre forme à Beauxbâtons avant de choisir l’option à Poudlard. Sujet passionnant, bonnes notes facilement obtenues puisqu’il suffisait de répondre que les moldus avaient une machine pour résoudre cette problématique. Sauf pour la médecine, mais les compétences familiales lui avaient permis d’assurer d’excellentes réponses.

Mais Théa ne connaissait pas. Il est horrifié. Elle prend le livre sacré pour un recueil d’histoires ? Mais Sainte Mère, elle a cru que c’était l’œuvre d’un des frères Grimm ? Il ouvre la bouche. « Mais je … » Des faux-semblants ?

La mission est un échec, il aurait dû mieux la préparer. Il se sent gêné, coupable. Quel mauvais moment elle aura passé si elle pensait à son paternel. Il va falloir reprendre tout depuis le début, et il craint d’être condescendant. Les britanniques diront que c’est un côté latin qui s’exprime lorsqu’il entreprend de schématiser la trinité à l’aide de leurs verres – n’osant pas symboliser Dieu par la salière, c’est déjà un début de blasphème. « Je suis désolé, mon ange … » Mais elle sait ce que c’est, un ange ? Ca aussi, il faudra en parler. « J’aurais dû mieux te préparer. Je … Laisse-moi m’expliquer, d’accord ? Voyons … » A mots maladroits, parfois trop précis et parfois pas assez, il revient sur les fondamentaux.

Trois êtres, distincts mais unis. Elle fronce les sourcils. « Ben tu vois, moi je suis animagus, je ne me dédouble pas. Et je n’ai toujours qu’une conscience. » Bref. Le tout-puissant. En haut. Le fils, qui a vécu sur Terre. Enfin il pense. Enfin tout le monde s’accorde à le dire. Qui a accompli des miracles. « Je ne sais pas si c’était un sorcier, ça me semble horriblement blasphématoire de le penser. Disons que c’est celui qui a accompli des miracles. Miracle, soit action inexplicable par la science et d’après moi, par la magie également. » Donc. Le Fils qui crée un culte, qui s’oppose dans un contexte politique et historique violent. Qui finalement est tué, mais qui revient à la vie. Le froncement de sourcils de Théa, si désapprobateur qu’il en perd son latin. Elle a un air de reproche pas encore tes histoires de nécromancie, merci bien. Il se hâte de changer de sujet. Et donc, le saint-esprit, idée compliquée. Il entreprend d’expliquer l’idée des anges. D’une balance du bien et du mal. En haut le paradis, en bas l’enfer. Toute l’idée est de s’entraider à rester droit moralement, pour aller en haut et aider les autres à en faire autant. Et pour ça, comme Il ou Ils ne sont que miséricorde, on peut leur demander de l’aide.

Mais ça ne marche pas à tout le temps, c’est moins efficace que la magie même si Minerva a déposé un cierge pour eux quand ils se sont retrouvés au bord de plage.

Il prend une grande gorgée d’eau. « D’ailleurs, le livre … Ce n’est pas un mode d’emploi, et pas une histoire. C’est … Un journal ? Les faits relatés par plusieurs témoins, qui viennent expliquer comment agir de manière juste, avec des morales, des exemples. Et des chansons pour célébrer ensemble. » Il aimerait en profiter pour s’avancer sur le sujet épineux et passionnant des sacrements. Beaucoup à dire avec cela. Quid des enfants, quid du mariage ?

Leur commande arrive. Il prend la main de Théa, pression douce. « Je suis content que tu sois franche avec moi. Ca compte pour moi, mais je crois que j’aurais dû mieux t’expliquer. Je m’excuse, c’était peut-être un moment désagréable. Mais tu ne m’as pas du tout embarrassé, c’est maintenant que je me reproche de ne pas avoir été assez prévenant. »
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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) - Page 2 EmptyJeu 2 Juil - 10:24

Il semble si désemparé que Théa, le temps d’un instant, se questionne sur ses propos. L’a-t-elle blessé, a-t-elle dit une ineptie ? Panique temporaire que finalement, il partage. Théa tente d’organiser ce qui lui explique mais tout ce confond, tout se mélange. Et elle ne peut s’empêcher de penser que tout cela est un mensonge bien organisé. Ne serait-ce pas là le coup des oubliators, ou pire, de l’équipe en charge d’expliquer les actes de magie aux moldus, et d’une excuse bête et innocente, s’est transformé en un culte ? L’idée donne à sourire, mais Théa ne s’en amuse pas, parce qu’Atlas semble intimement convaincu que tout cela est réel, tangible, a un sens, de ce qu’elle voit dans son application à lui développer les liens de la religion. Elle reste silencieuse, concentrée, mais depuis qu’elle s’est mis dans la tête que c’était l’oeuvre de magiciens, elle avait du mal à faire sens de ses histoires. La colère qui monte quand elle se demande si finalement, ce n’est pas ces textes qui lui ont inspiré ses drôles d’idées pour Margot, mais lorsqu’il conclut sur la justesse, la morale, et la réunion des êtres, elle se dit que c’est la pour lui un moyen de ne pas être seul. Le moyen qui l’a surement sauvé du trépas suite à la mort de sa femme. Alors, elle se devait reconnaissante. Et impliquée.

Elle dépose un léger baiser sur sa joue, caresse sa main tendrement, et murmure presque dans son cou “Ne t’excuse pas.” Elle reprend sa place, sourire pincée de celle qui réfléchi un peu trop fort. Elle n’arrive pas à comprendre où tout cela mène. Mais elle retient l’essentiel, tout du moins, ce qui lui semble essentiel. Ses sourcils sont toujours un peu froncés, elle tente de détendre son visage, ce n’est pas le moment de se créer une ride qui déformerait son visage. “Ce que je retiens, c’est que ce lieu a de bonnes intentions et qu’il est important pour toi. Qu’il t’offre sérénité et encrage. C’est là l’important pour moi. J’ai toute une vie pour comprendre comment ces personnes sont liés et comment fonctionne cette… Religion ?” Le mot lui échappe encore parfois. Elle poursuit. “Ce qui te tient à coeur me tient à coeur. Je ferais ce que tu souhaites pour t’aider à te rapprocher de tes idéaux, je te le promets.” Oh, Théa ne savait surement pas à quoi elle s’engageait dans une promesse aveugle, mais tout lui semblait si simple avec Atlas. Logique, nécessaire. Alors, si lui devait se rattacher à des croyances qui n’avaient pas de sens à ses yeux, elle l’aiderait à les atteindre. Parce que c’est le genre de compromis qu’elle s’imagine faire dans son mariage.

Et au fond, tout au fond, elle a si peur qu’en s’écartant de ses idées, il se réfugie un peu plus dans le fantôme de Margot. Et suite à sa nuit catastrophique, il lui semblait impossible de s’imaginer le voir disparaître au profit de celle qui n’est plus depuis longtemps maintenant. Elle refusait de voir son unique amour s'éteindre dans les flammes poussés par un monde plus dangereux encore que celui là parce qu’elle n’aurait pas fait assez. Théa fera tout, tout pour protéger son couple, et son enfant qui grandit là, caché. Elle mange sans difficulté ce midi là. Plus silencieuse que accoutumée. Déjà prête à aller se cacher dans les rayonnages de la librairie pour parfaire sa lecture du français. La commande est terminée, ils s’échappent déjà sous le soleil parisien. “Je suis sûre que je vais rentrer avec quelques couleurs !” Le bonheur qui se lie sur son visage, alors au bras d’Atlas qui semble vibrer à l’unisson des sentiments.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) - Page 2 EmptyDim 5 Juil - 22:39

« Merci. » Atlas ne trouve pas d’autre mot. Il lui semble déjà presque miraculeux que Théa fasse preuve de cette ouverture d’esprit. C’est une jeune femme – il ne parvient pas à calquer sur son doux visage deuil et grossesse interrompue – élevée pour tenir son rang. Elle devrait en tant que sang pure, lui hurler que ce sont des inepties. Il aimerait, il devrait, franchir ou écarter cette table, se lever, l’embrasser, un baiser de jeunes mariés fougueux. Des couleurs, il manque d’en prendre aussi car il imagine les suites délicieuses d’un tel rapprochement. Peuvent-ils avancer leur portoloin ? Pour rentrer chez eux et retrouver leur lit. Il se rattrape, ce n’est pas correct, Théa se réjouit tellement de cette virée, et il espère que la suite lui plaira tout autant.

Ils prennent leur repas en se regardant avec tant de tendresse que ça en ferait mal aux dents. Atlas règle l’addition, ne laissant pas à Théa le loisir de la voir puisqu’il a été commander un café au bar directement. Aucune question d’argent. Jamais. Il se sent une pudeur particulière sur le sujet, mais enfin, elle semblait demander si timidement si elle avait encore le droit d’exercer ce métier qui n’en est pas un si elle ne gagne aucun argent. Il revient, tout sourire, et l’entraîne. Le passage du quartier moldu au quartier sorcier est à peine perceptible. Ils ont poussé la porte d’une chapellerie dans un passage couvert, et la porte du fond laisse place à une allée ombragée, bordée d’arbres exubérants dont les moldus ne peuvent profiter. « C’est un peu le Chemin de Traverse français » explique-t-il. Les yeux de Théa, brillants devant une couturière magique agrandissent le sourire qu’il porte. Il l’entraîne, en tenant sa main serrée dans une des siennes, sans brutalité mais avec l’impatience d’une charmante surprise, vers une librairie, dont l’entrée est constituée d’une arche de livres. Il s’efface pour la laisser passer, et, profitant d’un frôlement, passe une main sur sa taille avant d’aller au comptoir.

Atlas retrouve sa fiancée, furetant, à son aise. Pour un frisson, il lui proposerait de monter sur l’échelle qui permet d’accéder aux plus hauts rayonnages. Mais comme un prestidigitateur moldu, il sort l’ouvrage récupéré au comptoir – dont il avait bien demandé à ce qu’on lui réserve la dernière édition. « C’est l’armorial du Fleurez. Disons que c’est le bottin des armoiries des familles françaises, sorcières et quelques grandes familles moldues qui sont au fait du secret magique, ou entretiennent de bonnes relations avec la communauté. Mes parents ont déjà suivi la tradition avec moins d’entrain, et je crois que Pluton y a dérogé, mais la règle veut que chaque nouveau foyer constitue ses armoiries. Nous pourrions les décliner comme tu veux, je serais ravi si tu voulais un sceau pour tes lettres, un bijou, n’importe quoi.»

Elle sourit tendrement, peut-être se souvient-elle que lorsqu’ils ont trié quelques affaires, il a mis de côté des boutons de manchette. Ceux faits lorsqu’il s’est marié la première fois. Il aurait sacrilège de les jeter, mais il n’était plus cet homme-là, parce que ce foyer là avait disparu et donnerait naissance à autre chose. Sa fiancée s’était étonnée qu’il lance un sort d’effacement sur la première page de chacun des livres de leur bibliothèque, faisant disparaître l’ex libris crée avec Margot, imprimé par elle avec le tampon qu'ils avaient fabriqué.

« J’aimerais bien que nous ayons un ex libris pour les ouvrages que nous allons acheter ensemble. » Peu importe qui les lira, qui les paiera, ce seront les rayonnages de leur bibliothèque, celle qui sera dérangée par leurs enfants, qu’il faudra agrandir des livres achetés par eux ou pour eux. « Et, enfin quand nous aurons eu le temps de réfléchir aux symboles. Je ne sais pas si c’est pressé, naturellement nous avons le mariage si bientôt et peut-être plus beaucoup de temps libre mais ce serait charmant ? Ce pourra être un blason, ou juste les pièces d’armoiries pour nos livres. Je ne sais pas ce que ça peut être, on devrait le choisir ensemble. Il y a le peuplier pour l’amour vrai et honnête ... » explique-t-il sans réaliser l’importance du mensonge qu’il profère. « Les clés d’un sautoir pour la fidélité et probité, mais je dois commencer à avoir une idée fixe. Tu le regarderas ? » La journée, quand ils ne seront pas ensemble mais qu’évidemment, il pensera à elle et comptera les heures en attendant de se revoir. « Nous pourrons utiliser l’ex libris pour ceci, et nous devrions commencer à le feuilleter rapidement. » commente-t-il en tendant un autre livre de symbolique. Celle des prénoms. Il n’était pas question de réemployer le livre utilisé dans son premier mariage. Celui-là servira à nommer ces petits Flamel, sans doute blonds comme Théa et avec l’éclat de son regard. Il a rarement ressenti une impatience si tendre.
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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) - Page 2 EmptyMer 15 Juil - 10:36

S’il y avait bien un endroit où Théa se sentait à sa place, c’était bien entourée de livres et de l’odeur familière des pages à peine effleurées qui n’attendaient que d’être découvertes. Elle perdait son regard dans les rayonnages, touchant des phalanges les couvertures exposées, comptant quelles étaient les ouvrages qu’elle possédait déjà. Le nombre aurait fait tourner de l’oeil n’importe qui. Mais le son rassurant des pages qui se tournent et des mots qui défilent dans sa tête pour remplir l’espace volé par les mauvaises pensées, c’était là son ancrage depuis des années. Elle trouve un livre sur la géopolitique, s’en saisit et s’apprête à montrer sa trouvaille utile pour une élève taciturne mais pleine d’espoir et d’avenir. Son métier qui ne la quitte jamais, sans jamais être une obligation, mais naturellement, les choses de la vie lui rappelait les parcours de vie et les embuches de ceux qu’elle accompagnait. Le livre était en français, mais elle espérait bien que la jeune fille connaissait cette langue si elle voulait faire de la diplomatie. Cependant, Atlas a d’autres plans. Il lui montre un livre à l’aspect neuf, et fond une nouvelle fois pour son futur mari en l’entendant.

Atlas était souvent à la couvrir d’attention qui la ravissait. Il avait le don de trouver, de dire ce qu’il fallait, quand il fallait. Et alors qu’elle lui avait à peine révélé sa grossesse, il trouvait le moyen de faire gonfler son coeur d’une douce chaleur. Elle l’aimait tant, et cela serait scellé, montré, partout. Elle l’écoute détailler ces idées, et les symboles la frappent d’autant plus. A nouveau, lui vient en tête qu’elle ne le mérite pas. Théa qui a toujours, toujours l’impression de ne pas faire assez, parce qu’il la submerge de petits détails si loin d’Arctus. Elle sent les larmes monter aux yeux sous la tendresse de ses mots. “C’est… Merci Atlas. C’est une attention qui me…” Elle perd les mots sous le coup de l’émotion, prend le livre et tourne les pages en réflexe comme à chaque fois qu’elle en a un sous la main. “Quelles sont les armoiries Flamel ?” Elle avait vu l’ex libris qu’il avait imaginé avec Margot, et elle n’avait pas imaginé qu’il souhaiterait faire de même avec elle. Même si elle comprenait son souhait de tout faire disparaître de ses biens, elle avait eu un pincement au coeur, comme si Margot disparaissait petit à petit de sa vie, comme un souffle sur la peau nu, légèrement, sans conséquences. Mais les cauchemars de son futur mari était là la preuve que les souvenirs étaient gravés au fer rouge.

J’aime beaucoup les symboles que tu as imaginé. J’aurais une proposition, je te la ferais une fois rentré.” Immédiatement, elle a pensé aux ronces de roses autour du peuplier, parce que leur amour doit être protégé, parce qu’elle est toujours louve avec lui, parce qu’elle n’a pas peur de piquer si on l’approche, et parce qu’elle est née malfoy, cette famille dont elle a une haine/amour ne peut être mise de côté, et c’est là le plus franc des symboles qu’elle puisse ajouté. Mais elle sait que cette idée est symptomatique de sa jalousie débordante, et ne se sent pas prête à briser ce moment en rappelant qu’elle ne peut le partager avec personne. Il comprendrait peut être. Elle ne sait pas. Mais dans le sentiment un brin effrayé, elle se tait. Apprend à apprécier le silence et le fait d’être moins impulsive. Peut être parce que les dernières fois, elle s’est retrouvée gravé au à la baguette et à faire un serment inviolable. Peut être.

L’autre livre lui offre un sourire tendre, complice. Partager ce secret avec son fiancé est là si doux et tendre qu’elle se retient de lui sauter au cou. Elle caresse son visage avec tendresse, et murmure presque. “Tu es parfait.” Elle serre les trois livres contre elle, et ils se dirigent à la caisse. Atlas règle les achats, le livre pour l’élève de Théa en plus, et ils s’échappent sous la lumière du soleil parisienne. Théa feuillette déjà le livre des prénoms, et lui vient un enthousiasme débordant à l’idée d’appeler autrement son enfant que “leur bébé” Elle se sait si prête à devenir mère, parce qu’elle ne peut pas effacer Orion de sa mémoire, mais simplement en faire un grand frère. Ils s’installent sur un banc, et elle commence déjà à se projeter. “Et si nous faisions une liste de 5 noms par sexe de notre côté, et que nous regardions ce que ça donne ensuite ?” Elle est déjà euphorique, et son sourire rayonnant pousse les lippes de son compagnon à s’étirer. “Nous devons bientôt rentrer, n’est ce pas ?” C’était la fin d’un week end bouleversant et inoubliable, mais tendre et franc, comme eux.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) - Page 2 EmptyVen 31 Juil - 21:12

Son sourire est si tendre, si épanoui au milieu des livres qu’Atlas s’amuse encore des associations d’idées quand il observe Théa. Elle serait si heureuse lorsque leur maison résonnerait de rires d’enfants, de poursuites dans l’escalier. Il ne l’a vue qu’une fois en présence d’enfants. Sa fiancée penchée comme une ballerine, gracieuse et à sa place lorsqu’elle se mettait au niveau des enfants pour leur parler. Offrant un sourire renversant. Il avait retrouvé la sensation aigue du premier moment où il l’avait trouvée belle, avait reconnu les prémices de l’amour – comment, déjà, elle, mais oui, trop fort pour être ignoré. Même sensation de chaleur douce, parente de celle du désir éprouvé mais brûlant d’un feu tranquille. Ils sortent de l’échoppe, marchent en flâneurs. L’alchimiste ressent un petit pincement de cœur. La crainte que ce ne soit plus possible dans quelques mois. Le regret de ne pas pouvoir offrir une lune de miel princière à son épouse. Il aurait aimé l’emmener aux quatre coins de l’Europe. L’emmener dans les nouveaux bains de Budapest, dans lesquels le ventre devenant proéminent se serait fait léger. Danser ensemble à Vienne, elle se serait laissée emmener, aurait-elle été fatiguée qu’il aurait conduit avec plus de prévenance.

Il se laisse à son tour emmener, un bras passé derrière sa taille, lisant par-dessus son épaule tandis qu’elle semble absorbée. Inquiétude qu’un jour elle trouve plus d’intérêt dans quelque chose d’autre que lui. Il est si difficile d’imaginer qu’elle l’aime si entier, qu’elle n’a pas de craintes devant ses défauts. Une chance qu’il mesure à peine. « Tout ce que tu voudras. Cinq noms de chaque, je suis partant. » Il ne doute pas que le choix sera facile, s’attend déjà à découvrir une merveilleuse idée suggérée par Théa, qu’il acceptera avec enthousiaste. Elle saura mieux que lui, elle espère cette grossesse depuis si longtemps qu’il lui fait la plus grande confiance. Il cherchait un mariage de convenance, il a trouvé une amie, son amante, son amoureuse, la mère de ses enfants ? Il doit être né sous une bonne constellation et non seulement une bonne étoile.

« Mettons nous en marche sans nous presser. » propose-t-il, s’arrachant difficilement à la contemplation du fleuve et des bâtiments que le soleil couchant teinte de rose. Il admire l’infinie douceur de ce quotidien. Atlas rougirait d’admettre qu’il est heureux de retrouver de l’ordre, de faire correspondre ses journées à un rythme comme s’il pouvait l’organiser aussi facilement qu’une partition. Les valises retirées à l’hôtel. La marche jusqu’au quartier sorcier français. Toute son attention dirigée vers la recherche d’un banc, et le siège qu’il laisse à Théa. Même sans l’annonce de sa grossesse, il le lui aurait proposé. Et de haut il observe son sourire, la courbe de sa taille, se réjouit que bientôt elle change. Le portoloin. Lui, continuant de porter les bagages, et Théa avec ce sourire doux qui ne disparaît pas. La porte de la maison, la clé qui tourne la serrure avant qu’il s’efface pour laisser passer Théa. Les bagages montés dans l’escalier par un coup de baguette magique, et eux qui gravissant les marches aussi, sans que les pieds de Théa ne touchent le sol. Parce qu’il a voulu la prendre dans ses bras pour cela, prétextant pour l’amuser qu’il lui fallait s’entraîner avant le mariage. Etreinte tendre sur le lit conjugal, proposition d’un bain. Il ne sait pas qui s’endort avant l’autre ce soir-là. Lecture commune du livre de prénoms qu’il retrouve tombé à côté du lit le lendemain matin. Il se rendort près d'elle.


Fin
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