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 closet full of skeletons (thelas)

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Atlas Flamel
ordre du phénix
Atlas Flamel
crédits : Jenesaispas pour l'avatar ; henry (aesthetic familial en signa) ; prudence (image dans le profil)
face claim : henry cavill
pseudo : nutcracker
closet full of skeletons (thelas) 200718090900190332
études : A commencé ses classes à Beauxbâtons et terminé avec les ASPICS de Poudlard (Serdaigle, 1897-1899)
particularité : Animagus panthère noire (marque au-dessus de la patte arrière gauche)
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Message (ϟϟ) Sujet: closet full of skeletons (thelas)   closet full of skeletons (thelas) EmptyVen 14 Aoû - 22:13


si tu doutes, ne t'accroche pas si fort
Fin juillet 1914

Le voile est levé. Atlas se sent pourtant abasourdi plus qu’anesthésié. Il ressent quelque chose. Comme une nausée qui ne passe pas, qui gagne à être chassée à grand renfort de sommeil qu’il faudrait invoquer par ce qui trouble l’essence, fait dérailler l’esprit comme un train au-dessus d’un précipice. L’idée d’un engourdissement est si tentante qu’il se retient. Sa main droite tremble légèrement, ne demanderait qu’à retrouver les gestes simples. Il sait où est la bouteille d’alcool la plus proche. Comme un peu de salive en plus dans le fond de la gorge, l’impression de déjà sentir ce goût, anticipation du goût retrouvé, des sensations trop connues.

Qu’est-ce qui le dégoûte ? Il trouve absurde, douloureux, brutal ce qui vient de se jouer. La confrontation est si violente entre l’idée de cette vie à deux, la douceur de Théa qui remplirait tout l’espace, et cette scène. Les menaces. L’aveu d’un crime, et celui qu’elle a hurlé au lieu de confesser, dont elle était victime tout autant qu’instigatrice. Ca n’est pas Théa. L’alchimiste a la tête dure à défaut qu’elle soit froide. Il veut refuser, tout son être veut refuser d’y croire. Théa n’a pas pu.

Faire ça.
Subir ça.

Il est inconcevable qu’elle ait tant souffert, qu’elle ait été réduite à cela. Théa ne remplit plus ce rôle d’objet amoureux. Il se sent privé de quelque chose. Quoi ? D’autres mois délicieux d’attente ? De la possibilité de l’idéaliser encore ? Il aimait retrouver ces transports des mois suivant la rencontre. Vos fleurs préférées sont donc les dahlias ? bouquet sorti du chapeau de l’amant devenu prestidigitateur. ainsi vous aimez l’art nouveau ? mais avec plaisir, oui, cette exposition, quelle idée charmante – autant que vous – je l’ai dit à voix haute ? Théa qui n’avait jamais offert que ces facettes qu’il était certain de pouvoir aimer. La femme belle, inaccessible ou juste assez accessible en présentant un défi. Un gant qu’il ne demandait qu’à relever, le mouchoir qu’il aurait ramassé cent fois s’il le fallait. Flatté dans son ego, amadoué dans sa tendresse. L’aimée qui avait confié le drame de cette famille, partagé dans une moindre mesure. Comme elle avait été prompte, dès le jour de leur rencontre, à jouer d’une ambiguïté délicieuse. Il était peut-être aveuglé, devenant naïf pour ne pas s’inquiéter des convenances. Elle s’était approchée suffisamment près pour qu’il respire son parfum, leurs mains s’étaient frôlées. Il avait vécu des jours sur la chaleur de ce contact qui en était à peine un.

Il pouvait aimer Théa passionnée. La femme émue lorsqu’il l’avait confrontée sur ses mensonges. Souvenir du contact sur le canapé, quand il avait pris sa baguette mais mourait d’envie de prendre ce qui avait déjà été pris et qu’elle aurait de toute façon voulu offrir. Les étreintes si nombreuses depuis qu’ils s’étaient trouvés, retrouvés, aimés, abimés, enlacés, embrassés, attachés, déchirés, réchauffés. Le visage de Théa ravagé de larmes, la fureur, la froideur dans l’opale de ses yeux, l’ovale du visage dénué de chaleur lui aussi.

C’était trop, cette fureur, ces menaces. Il voulait vivre avec la douceur enchassant la carapace de colère comme un joyau monté sur un bijou fin. Il pouvait tout excuser, reconnaissant un défaut commun dans ces explosions d’émotions. Mais Théa se révélait calculatrice ? Menaçait, ne semblait pas regretter un meurtre ? Plus que cela, les transgressions avouées. La savoir abimée par quelqu’un qu’il ne menacera pas, qu’il ne punira jamais, qui n’a même pas eu le temps d’être rattrapé par la justice des hommes mais quelle justice mais qui était là pour la défendre à cette époque et pourquoi n’était-ce pas lui qui était amoureux heureux loin d’elle avec quelqu’un qui n’était même plus là comme si tout avait été enlevé comme si son inconscience son inconséquence dans les jeux de l’amour avait été punie équivalent d’une main sortant des nuées et faisant s’abattre la foudre mais qu’avait-il fait qu’avait-il dit et elle l’avait laissé faire discourir pérorer bomber le torse coq ou paon insupportable qui l’avait narguée et Dieu elle n’avait rien dit ? Conscience d’une grossièreté d’autant plus honteuse qu’il s’était complu dedans. Il ne fera rien il n’a pas besoin de la sauver c’est trop tard pour ça qu’est-ce qu’il lui reste à part mentir si quelqu’un la menace un jour sur ce sujet qu’est-ce qu’il dira : qu’il n’y croyait pas ? Il engagera un avocat ridiculement cher et Atlas voit déjà ce qu’ils pourront faire, prétendre la démence. Prendre le risque que Théa soit placée en sanatorium plutôt qu’à Azkaban. Il ignore s’il pourrait se sacrifier à sa place, l’idée de la prison sorcière ne lui faisait pas tant peur tant qu’il savait qu’elle penserait à lui. Que l’idée de Théa, le souvenir de son sourire seraient un soleil accessible seulement pour lui. Qu’animagus, il passerait des années monotones mais la saurait hors de danger et ne s’inquiéterait pas du blanchissement de la pelisse noire. Mais s’est frayée l’idée que si elle avait tué Arctus, pourquoi se livrerait-elle entière à leur amour ? Peut-être n’est-ce que lui, que la poursuite de cette complicité perdue. Est-il devenu Orphée qui ramène Eurydice, qui ayant senti sa main changer dans la sienne décide de poursuivre le voyage du retour car il se sent incapable de ne plus jamais entrelacer ses doigts ?

Tout ceci compose une nausée soigneusement élaborée. Il ne reste qu’eux et le silence de la porte refermée derrière Gabriel. L’elfe de maison est introuvable, s’étant sentie incapable de gérer la situation. Atlas lui-même regrette pour la première fois de ne pas pouvoir communiquer par pensées, se servir enfin des émotions brutales qui rendent son souffle court et laissent une sueur froide dans son dos.

« D’accord. Pour Arctus. Ce n’est pas à moi de juger ça. » C’est au Seigneur, et la pensée de la religion moldue apaise un peu la douleur, fait rouvrir les épaules. « Et maintenant ? Qu’est-ce que tu attends de moi, Théa ? Tu n’as pas à me passer de la pommade. Mes propos ont dû te sembler insupportables. J’assumerai les conséquences de mes actes. Le contrat de mariage est valide, je ne chercherai pas à l’attaquer. » Prends ce qui t’es dû et pars. Elle ira chez Mera. Ce sera amusant. Presque.


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Théa Flamel
ordre du phénix
Théa Flamel
crédits : abel love (avatar) // prue da best (signa) // pisces (profil)
face claim : dianna agron
pseudo : pisces, clémence
closet full of skeletons (thelas) XcMwJDA8_o
études : fière serpentarde, préfète et préfète en chef de son état, de 1895 à 1892
particularité : aucune
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: closet full of skeletons (thelas)   closet full of skeletons (thelas) EmptySam 22 Aoû - 12:40

closet full of skeletons + @atlas flamel


Tempête qui détruit tout, l’ouragan qui emporte les sentiments sur son passage, les frappant de ressentis et de souvenirs tourmentés. Les mots qu’on ne veut plus jamais imaginés, pourtant hurlé, crié au coeur déjà brisé, dont les morceaux sont éparpillés au sol, tapis capable d’entailler le moindre bout de peau visible, s’enfonçant jusqu’au tréfond de l’âme, pour rendre indélébile, inoubliable, la blessure pourtant invisible à l’oeil nu. Le vent qui balance tout, même les ancrages qui s’étaient posés suite à ce qu’ils avaient construit ensemble. Il n’y a plus d’ensemble, il n’y avait plus qu’une pile de mémoires mal organisés, et des émotions fragilisées sur le côté, qu’on ne savait plus vraiment comment assembler. Tout n’était que parsemé, dans les méandres de leurs coups réciproques. L’abandon d’une relation imaginé, espéré, surement trop parfaite pour la réalité. L’amour aussi simple, aussi facile, n’était pas réel. Là était une certitude.

Les syllabes qui blessent encore quand elle se les remémorent. Chaque mot devient poignard, elle doit se souvenir de respirer profondément pour ne pas hurler, s’effondrer dans un torrent de larmes, transformer la tempête en tsunami, ce qu’elle serait capable. Pour une fois, sa magie ne prend pas le dessus, elle reste simplement assise, immobile, alors qu’elle voudrait se cacher sous des draps de soie pour pleurer un peu, encore. Se libérer du poids trop grand qui l’afflige, parce qu’elle s’est dessinée un homme parfait, quand il est plein de failles, et de souffrances, qu’il sait aussi reporter sur elle.

Elle n’est pas sûre de ce qu’elle a fait.
L’a-t-elle fait, d’ailleurs ?
Rien n’est moins sûr.

L’espoir de ne pas être une meurtrière pèse dans la balance de la fierté d’avoir repris sa vie en main : Pour une fois, maîtresse de son destin, d’une façon bien funeste, mais efficace, c’est indéniable. Pas de fierté à avoir tué un homme, cela serait terrifiant, et Théa n’est pas foncièrement mauvaise, n’est ce pas ? Mais quand on vous vole une part de vous dans la nuit, on rend coup pour coup, pas vrai ? Parce qu’elle se souvient de tout. De chaque moment, et c’était terrifiant. L’ombre constante sur elle, la force exercée sur son pauvre corps, et l’affreuse idée que même son corps ne lui appartenait plus. Bientôt, son esprit aussi ? NON. Alors, elle avait agit, avec ce qu’elle maîtrisait le mieux : sa magie. Compétente sorcière, c’était sa baguette et ses incantations qui la sauvaient de tous les coups du sort. C’était de l’ordre de l’évidence. Vendetta appliquée sans savoir si elle prendrait effet. Mais les coïncidences étaient trop grandes. La preuve que son méfait était presque accompli, sa carcasse protégée des assauts dramatiques du monstre qu’elle avait pour mari.

Mais s’était-elle fiancée avec un monstre différent ?
Qui lui infligerait d’autres traumatismes que ceux d’Arctus ?
Atlas était-il vraiment celui qu’elle pensait ?

Un homme vous aime-t-il s’il vous dit des phrases aussi traumatiques ? Vous juge-t-il ainsi ? Vous dénigre t-il ainsi ? La nausée qui la frappe, à nouveau, et ses pensées tourmentées qui ne veulent pas se calmer. Elle tient à peine sans tomber, entre le sommeil et le malaise des bouleversements qu’elle a ressenti. Son maquillage a coulé sur ses joues de poupée, et elle doit avoir une tête terrifiante. Elle qui apporte tant d’importance aux apparences, se retrouve dévisagée par le simple passage d’un gamin dans sa vie bien établie. Par sa seul faute, il a renversé tout ce qu’elle avait dessiné avec Atlas, par son simple souffle et sa présence agaçante. Enfant insupportable, pas assez fort. Elle prit le parti de le haïr, sans justice.

Je crois qu’au final, on ne sait pas vraiment qui est l’autre.” C’était peut être un erreur. Une grossière erreur. Les mots de celle qu’on arrive pas à arrêter le flot de parole ne sortent pas, coincée au milieu de la gorge, pour former une boule douloureuse. Elle n’ose pas regarder dans les yeux son fiancé. Parce qu’elle a ce secret au creu du ventre, qui la rattachera à jamais à Atlas. Même sans la bague qu’elle portait au doigt, elle était coincée. Coincée, avec celui qu’elle ne connaissait pas si bien que cela. L’amour en accessoire, les blessures comme étendard, plus rien pour la sauver. Enfermée dans une cage dorée. Encore.
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