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 (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign

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Atlas Flamel
ordre du phénix
Atlas Flamel
crédits : Jenesaispas pour l'avatar ; henry (aesthetic familial en signa) ; prudence (image dans le profil)
face claim : henry cavill
pseudo : nutcracker
(-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign 200718090900190332
études : A commencé ses classes à Beauxbâtons et terminé avec les ASPICS de Poudlard (Serdaigle, 1897-1899)
particularité : Animagus panthère noire (marque au-dessus de la patte arrière gauche)
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Message (ϟϟ) Sujet: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyJeu 23 Avr - 19:16


Bury your doubts and fall asleep. Find out I was just a bad dream.


Atlas est hanté par la silhouette, par le sourire de Théa Malfoy. Il a perdu les deux en lui parlant avec trop de brutalité. Profitant d’une occasion pour ne pas se confronter à son regard lorsqu’elle le connaîtrait. Il rêvait d’un signe de sa part et se reprochait de vouloir être encore rassuré. Après qu’elle ait confessé son amour via le veritaserum. Qu’avait-il fait ? Pourquoi l’avoir forcée ?

Théa s’agite sous ses paupières comme une photographie animée. Il pense toujours autant à elle, seul le sentiment à laquelle il la rattache change. Peur, colère contre lui-même, colère contre sa famille qui lui demandait de se remarier, contre celle de Théa qui l’a jetée dans les bras d’un rustre – et qui peut-être, aurait permis leur idylle. Il repense aux interstices de peau qu’il a vu, dans les robes du soir qu’elle a mis pour l’accompagner à l’opéra ou à des concerts. Dans la robe qu’elle portait ce jour-là et la dentelle qui dessinait dans les ombres des motifs sur la peau qu’il rêvait de caresser.

Rêve toujours. Il a mis ses sens à l’épreuve. N’aimait-il que son corps ? Il avait beau de draper dans des manières de gentilhomme, elle le dépouillait de cette carapace. Il rêvait d’une inimité avec elle. Entendre son cœur s’affoler et voir de la couleur sur ses joues. Connaître le grain de sa peau, la texture de ses lèvres, la courbe de ses jambes et sa chute de rein. Défaire les boutons que ses robes mettaient en valeur, laissant espérer ce qu’il avait à découvrir sous son corsage. Il voulait cartographier les grains de beauté dissimulées, qui seraient devenus un secret partagé.

Lorsqu’ils étaient assis côte à côte dans les salles de concert, qu’il n’avait pas d’excuse pour la regarder, il concentrait toute son attention sur elle et la musique n’était plus qu’un fond sonore. Il écoutait sa respiration, dont il rêvait de troubler le rythme. Sans la possibilité de se toucher, chaque frôlement faisait ressortir la chaleur qui émanait d’elle, de ses épaules nues quand elle portait de longs gants sur des robes aux manches courtes. Il la trouvait toujours splendide et ne pouvait pas lui formuler pour ne pas perdre faire perdre son sens à ces paroles. Atlas avait envie qu’ils se débarrassent de ces couches de tissu, d’être enfin peau contre peau. Son parfum ne quittait jamais son esprit, et il sentait l’évolution sur la peau de Théa au fur et à mesure de la soirée. Odeur fraîche qui se réchauffait, mais toutes deux associées à des fantasmes qu’il rêvait de concrétiser ensemble, portés par leur envie l’un de l’autre, et qu’il se fustigeait d’imaginer. Peur de sa propre animalité, lui qui se voyait déjà ôter ses vêtements, caresser une peau qu’il imaginait tout d’abord frissonnante. Leur émotion partagée. Leurs souffles se mélangeant. L’enthousiasme avec lequel chacun aurait découvert le corps de l’autre.

Et toujours une sensation de froid implacable, le retour brutal à ce qu’il imaginait être la seule vérité. Gêne et dégoût peints sur le visage de Théa lorsqu’elle découvrirait la cicatrice dont il avait honte. Marque d’un passé guerrier, de son échec à sauver Margot, de ce corps qu’on avait noté réformé, mettant un terme à la vie dans laquelle il aurait noyé son veuvage. La colère qu’elle éprouverait, aussi, à comprendre qu’elle avait été l’objet de ses fantasmes brûlants quand elle lui avait fait entendre ce qu’elle avait vécu dans son mariage.

Il se sentait honteux mais y revenait sans cesse. De son fantasme, Théa était devenue son fantôme, libre de le hanter à sa guise. Elle l’obsédait, mais il ne se sentait plus coupable de revivre.

N’aimait que son corps ? Bien sûr que non. Il n’y avait personne pour lui formuler cette accusation mais il voulait s’en défendre auprès de tous.

Il aimait tout chez elle.

Il aimait ses idées. Brillant, le coup des elfes, même à ses dépens. Brillant, qu’elle ait réussi à convaincre des créatures à l’intelligence et aux pouvoirs insoupçonnés pour rapporter des détails. L’elfe qu’elle lui avait laissé remplissait parfaitement son rôle, et allait au-delà de ce qu’il avait demandé par le contrat magique. Elle était une présence, une attention constante.

Il aimait la tendresse de Théa. Lorsqu’elle parlait de ses élèves, il s’imaginait la douceur d’un foyer avec elle. Comment ils choisiraient les prénoms de leurs enfants, et si l’astrologie a toujours fait partie de la famille Flamel, ils trouveraient différemment les prénoms de leurs enfants. Il ne souhaitait pas à un fils de porter tout le poids du monde sur ses épaules et se sentir sans cesse redevable comme il l’avait été. Il ne voulait pas placer sa fille sous l’influence des astres, ballotée dans des marées.

Il aimait son enthousiasme, lorsqu’elle voulait découvrir la musique qu’il aimait, quand un sourire éclairait son visage de l’intérieur, faisant briller ses yeux. Il voulait ce regard posé sur lui toute sa vie, et pouvoir le lui rendre par miroir.


Atlas avait peu de certitudes. Il pouvait encore les compter sur les doigts d’une main.

Pouce. La Terre est ronde et il a bien assez voyagé comme cela. S’il est prêt à effectuer quelques séjours, l’Europe lui semble parfaite pour s’établir. La situation française le dissuade de rester dans la Mère Patrie, et il se sent désormais terriblement anglais.

Index. Dieu existe – pas sûr toutefois qu’un sorcier comme lui puisse espérer se rendre au Paradis. Il trouve du réconfort dans l’idée qu’il a une direction morale à suivre, peu important qu’elle ne puisse pas lui garantir le salut.

Majeur. Au risque de passer pour un Poufsouffle, il cherchera toujours le bonheur comme un tournesol le soleil.

Auriculaire. Il a des intuitions auxquelles il peut se fier. On dit en français que votre petit doigt vous a dit que. Son petit doigt a encore des choses à dire, et il ancre doucement une autre certitude. Ce n’est pas fini, et il n’accepterait pas que ce le soit.

Le temps donne du poids à ces deux dernières pensées. Voyons plutôt.



Solution interminable, sentiment de gâchis, désespoir écrasant.

Un jour.

Le printemps laisse place à une chaleur écrasante. Atlas sort à peine de chez lui. Dette éternelle envers Pluton qui a promis de lui garder son poste intact. Incapable de s’imaginer à nouveau utiliser la magie. Se nourrit à peine. Trouve des portions de nourriture préparées avec amour par Pookie, elfe de maison dont l’affection ne faiblit pas depuis qu’elle est libre. Elle prépare des plateaux, rajoute des fleurs. Chaque fleur lui rappelle Théa et provoque des débuts de nausée. Sentiment écrasant d’avoir tout gâché.

Onze jours.

Incapable de se concentrer. Tout a un goût gris. Tous ses sens transmettent la même information dépitée. Regarde le plafond plusieurs heures. Courrier qui s’accumule dans l’entrée. Proches qui passent, toquent à la porte. Incapable de se lever pour leur ouvrir. Il faudrait les affronter. Annoncer qu’il est à terre pour cause de peine de cœur. Peur d’être violent. Certain de leur demander comment ils trouvent du sens à tout cela, et plus encore assuré qu’il ne se satisfera pas de leurs réponses.

Vingt trois jours.

Traîne son malheur partout, d’une pièce à l’autre. L’elfe de maison prend soin des plantes et laisse de nourriture qui rancit, faute d’être consommé. Atlas joue avec son alliance. L’enlève, l’enlèvera pas. Pas comme s’il allait en porter une autre un jour. Doigts recroquevillés au-dessus des touches du piano. Sons discordants. Longues périodes d’absence. Le jour décroît, mais il ne se souvient que de s’être installé dans son fauteuil au zénith. Il perd des heures. Qu’est-ce qui lui arrive ?

Vingt sept jours.

Les plaies commencent à se refermer. La douleur est moins écrasante. Il entreprend un projet. Rêvant de retrouver un guide spirituel, il écrit au bureau des armées. Le tempo est mauvais mais on lui répond, et armé d’une adresse, il traverse la Grande-Bretagne. Il peut remercier le hasard des affectations qui a mis ce conseil non loin à l’échelle du globe. Atlas traverse une ville industrielle miséreuse et comprend pourquoi il s’est établi là. Lui reviennent les théories de ce mentor, de cet ami, de cet autre, sur la nécessité de prendre soin de tous et de commencer par de petites actions.

Trente sept jours.

Il pénètre dans l’église au coucher du soleil, et ils se reconnaissent immédiatement. Le prêtre qui lui a fait découvrir l’idée même d’une religion. Le soldat-sorcier, celui qui lui avait proposé de lui effacer la mémoire pour ne pas devoir cacher l’existence de blasphémateurs au clergé. Le prêtre n’en avait pas voulu, préférant de se souvenir de tous les agneaux qui passaient près de lui. Même quand l’un d’eux faisait office de sorcellerie et même, il l’avait compris avant l’intéressé, quand il était le bras armé de la folie des Hommes.

Atlas avait tout confié, éprouvant une immense gratitude à pouvoir confesser ce qui le rongeait. Demandait pardon. Pour la brutalité dont il avait fait preuve et le manque de discernement dont il n’avait pas fait montre. Pour avoir forcée la femme aimée à lui avouer la vérité. Pour aimer Margot, le souvenir qu’il avait d’elle et Théa, et l’avenir qu’il voyait avec elle. Pour oser imaginer changer le mythe de Lazare et faire revivre son épouse alors qu’il envisageait de se marier avec une autre. Il avait confessé ses peurs. Que les cauchemars ne cessent jamais, pénitence méritée pour ce qu’il avait fait. Qu’il ne puisse plus ressentir que ce vide gris, cette absence d’émotions. Pour ne plus supporter de souffrir, quand on lui avait appris qu’il n’y a que peu de bonheurs en ce bas monde. Pour ne pas croire qu’il pourrait être admis dans un autre royaume, et pour avoir peur si tel était le cas, de ne plus y retrouver famille, amis, et l’épouse que pourrait être Théa. Si elle le voulait encore. Mais le voulait-il ? Malgré l’affection qu’il éprouvait encore pour Margot, et sans pouvoir imaginer la ramener car ce serait un péché de vanité, le voulait-il ? L’épouser, la chérir, partager avec elle sa vie. Prononcer les vœux de liberté, d’indissolubilité, de fidélité, de création ?

Il ne demandait que cela, à travers l’assurance qu’il aurait raison de revenir vers elle. Que son amour ne lui ferait pas de mal.

Il avait, d’une certaine manière, obtenu une autorisation. Celle de lui confier ce qu’il venait d’oser dire, et de la laisser exercer sa propre liberté. Il avait raison de s’inquiéter de lui présenter toute la vérité avant qu’elle ne choisisse, il ne tenait plus qu’à lui de lui demander si elle voulait l’entendre, et alors, de lui exposer sans fard.  

Selon la formule consacrée, il était parti dans la paix du Seigneur, le visage sillonné de deux coulées de larmes.

Annulaire. Il est encore capable d’aimer.

Quarante jours.

Il a loué un cottage en bord de mer. L’endroit est désormais protégé de plusieurs sortilèges, le protégeant de la vue d’indésirables moldus. Il a ensorcelé deux portoloins. L’aller et le retour jusqu’à cet endroit. Si elle consentait à venir, elle imposerait les conditions qu’elle voudrait. Il dormira sur le canapé ou à la belle étoile si elle lui demande.

Le cottage était l’idée qui le séduisait le plus. Une chambre d’hôtel ? Il craignait qu’elle y voit une envie de le revoir qui serait réductrice plutôt qu’inexacte. L’inviter dans un café, un restaurant ? Si l’un d’eux pleurait, et il ne s’exonérait pas, ce serait si gênant.

Loué sur un coup de tête, l’endroit vit un dépoussiérage en règle. Atlas s’en irrite les yeux, préférant calmer ses angoisses en œuvrant comme un moldu. Comme si l’utilisation de magie pour se faciliter la vie risquait de corrompre ses sentiments. Sans magie non plus, il cuisine les provisions qu’il a apportées. Il redevient perfectionniste, et n’ignore pas pourquoi. C’est la manière qu’il a de tout contrôler, de mettre toutes les chances de son côté. Il ne suffira pas de compter sur sa gouaille et sa belle gueule. Pas cette fois. Poussière, farine, sable tandis qu’il l’attend, allongé sur la grève, regardant les nuages. Il ne distingue pas de forme. Il se sent vide. Il attend en jouant avec son alliance. Viendra, viendra pas.


Dernière édition par Atlas Flamel le Jeu 30 Avr - 19:54, édité 1 fois
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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyVen 24 Avr - 0:43

ANTHRACITE

Le ciel ne reflétait que la sombre couleur qui menait son coeur à la défaite. Elle n’avait plus de quoi nourrir son âme, et ses pas se faisaient lourd. Elle ne se souvient pas combien de temps a passé avant qu’elle relève ses genoux du sol. Ils avaient cognés le sol de pierre douloureusement, mais la souffrance n’était pas comparable au vide de son coeur qui ne cessait de s'accroître. La poussière s’était mêlé au noir de son vêtement pour offrir au tissu une couleur encore plus triste, sans âme. Et le soir, en se déshabillant pour trouver le confort d’un bain, réceptacle de ses larmes, elle pu observer ses éraflures, marque ultime qui signait le réel de ce qui s’était passé. Ses sanglots l’étouffaient, elle se sentait prise au piège dans son propre corps. De son éponge, elle frottait avec application chaque partie de son corps, comme si cela lui permettrait de retirer la honte qui la couvrait, sans succès. Et, éclairé seulement à la lueur de sa bougie, l’eau de son bain lui semblait grisée, ténèbres pénétrants même ce qui devait être dépourvus de couleurs. Enfin, son reflet pathétique dont les larmes lui avaient dessiné un visage de mime, voyait des traînés noircies marquer une dernière fois sa faiblesse dévastatrice.

________________________

OR

Il caresse ses cheveux de blé alors qu’elle reprend son souffre dans un sourire. Théa se pelote contre son torse, traçant des formes aléatoires, le visage ensoleillé par un bonheur avant inconnu. “Tu es merveilleuse, Théa.” Elle se redresse, son sein se découvre et elle lui fait face d’un regard mutin. “Quel délicieux compliment. Je ne saurais te dire à quel point tu m'ensorcelle, Atlas.Alors qu’elle s’approche de ses lèvres pour les faire sienne, elle ouvre brutalement les yeux, pour confronter la clarté de ses draps, et la solitude de sa couche. Personne, à part son corps décharnée, et son âme torturée par une imagination qui n’a pas lieu d’être.

________________________

CARMIN

Sa première sortie, après vingt jours terré dans sa chambre, lui fut soufflée par sa soeur. “La tombe d’Orion est triste, Théa.” Il ne lui fallu pas d’autres mots pour qu’elle se mette en quête de résoudre ce triste fait. Elle réunit ses fleurs préférés, freesia, dahlia, lavande et chèvrefeuille dans un bouquet maison après avoir récolté ses trouvailles dans le jardin familial, pas encore prête à affronter le monde, mais assez en forme pour rendre visite à son ange. Devant l’épitaphe, elle ne sait quoi lui dire. Souvent, elle pense pour lui, afin qu’il l’entende. Elle rêve toujours de le bercer, de le voir rire et l’appeler dans un cri d’enfant. Mais il n’est plus, il a à peine été, finalement, seulement vivant pour elle, en elle, avec elle. Son secret, sa révélation, sa transformation. Il avait été tout dans sa vie. Et il restait ce qui l’accrochait le plus à la vie. Devoir de vivre, pour celui qui n’a pas pu choisir. Continuer, être digne, pour laisser un souvenir tendre à celui qui n’a pas pu le faire. Elle s’allonge alors au sol, reposée, enfin, pour la première fois. A nouveau, il était son espoir, celui qui la sauve, et qui l’apaise à la fois. Dans son coeur et dans son âme, elle trouve la paix, sans quitter l’herbe qui recouvre le corps profondément enfouis de son bébé.

Je t’aime, mon enfant.

________________________

PRASIN

Théa, je ne veux pas être embarrassé. J’ai promis à Albus !” Elle se détourne, ses cheveux volants tant sa volte face est rapide. La colère embrase ses prunelles, et elle juge son père de haut en bas. “Peu m’importe, père. Ne comprenez vous pas ? Cela ne marchera pas, et je n’aurais pas un autre cadavre sur les bras !” L’incompréhension se lit sur le visage du patriarche, mais elle n’a aucune envie de revivre, même au peu, ce qui s’était passé. Elle porte le long de ses épaules le corps sans vie d’une relation qui aurait pu, aurait du, être ce qui l’aurait fait vibrer aujourd’hui. Il pose une main tendre sur son épaule, et murmure. “Je ne sais pas ce qui se passe, Théa. Cela me semble pire qu’après ta grossesse.” Il ne mentionne pas son enfant, il a l’intelligence de ne pas la remuer avec cela. Pourtant, il semble hésitant, en la voyant verte de rage. Elle le sait, qu’il essaie de lui parler depuis plusieurs jours. Mais elle n’a pas, et n’a toujours pas, la patience de l’écouter, d’accepter ses paroles alambiquées et ses points de vues discutables. Elle ne voit plus qu’en lui un homme simple, passif, sans intérêt. Son affection pour son foyer, sa famille, s’efface petit à petit qu’elle se dévore de l’intérieur. “Mais il faut te ressaisir, mon enfant.” Sa voix est douce, presque enveloppante. Mais, malgré toutes les qualités de Christian, être affectif n’a jamais fait parti de son caractère de père. Et, sous jacent, Théa voit déjà le pire à travers ses mots bien choisis. Le couperet tombe, elle se sentait presque s’envoyer un sortilège de mort en l’entendant. “Tu sais que je t’ai laissé du temps, mais je commence à avoir des propositions pour ta main. Tu ne seras plus Malfoy longtemps, à mon regret… Et tu devras…” Elle le coupe, une main sur sa poche où sa baguette se trouve, il lui faut tout son self contrôle pour le dire. “Tu m’avais dit que je pourrais choisir.” Sa voix se fait menaçante, et l’homme recule presque en l’entendant, s’éclaircissant la voix pour se donner de la contenance. “Cela fait déjà plus de six mois que tu es veuve, Théa, je pensais que cela serait suffisant…” Elle éclate d’un rire sans joie, et réplique, acerbe. “Bien sûr, donnons à la jolie veuve éplorée qui a vécu dix ans avec un pauvre vieillard sans discuter quelques mois pour lui faire croire qu’elle contrôle sa vie !” Elle se retient de lui cracher au visage, blessé qu’elle se soit faite berner par un père qui n’avait que faire de sa présence, souhaitant simplement une dote juteuse pour faire fructifier les affaires familiales. Mais son cerveau, celui de la stratège, resterait sien, on ne se débarrasse pas de son nom aussi facilement quand on est une Malfoy.

Il tente de se rattraper, mais elle part déjà, en l’entendant crier au loin son prénom. Elle entre dans ses appartements, et d’un coup de baguette, détruit chaque objet sur son passage. Ses vêtements jaillissent du dressing pour s’effondrer sur le parquet ciré, le tiroir de sa commode se casse au choc du sortilège, son vase favori, celui qui portait avant les présents d’Atlas, se brise en mille morceaux, lui rappelant le verre chez le Flamel, et elle se trouva à être percutée par des souvenirs l’écrasant de sentiments un par un. Elle tomba, encore, ouvrant à nouveau les plaies de ses genoux, et se met à hurler. Pas de silencio, il l’entendrait souffrir pour la première fois de sa vie. Elle ne se cacherait pas, elle ne se cacherait plus, que la vie, que ses actes l’ont démoli. Les issues se referment autour d’elle, et elle croise un bout de miroir au sol, près d’elle. S’en saisissant, se coupant un peu, elle regarde l’étrangère face à elle. Ses cheveux se dressent en nid de corneilles, ses pommettes sont rougis par l'afflux de sang suite à sa colère récente et sa folie une fois dans sa chambre. Ses lèvres sont, elles, sans couleur, presque sans vie, et son teint reste gris malgré tout. Mais ce qui, alors, la terrifie, c’est son regard vert amande : Elle était une autre. Il ne pouvait en être autrement. Il n’y avait plus de douceur, de compassion, d’altruisme. Elle sut alors que quelque chose avait quitté son âme, mais elle s’était interdit de se l’avouer. Admettre que perdre Atlas Flamel la démolissait petit à petit était trop lourd à porter. Seul une rage dévorante s’imposait alors dans ses prunelles prasins, pour ne pas vivre, mais survivre à ce qui l’attendait. A nouveau, seule au milieu des décombres.

________________________

AZUR

Assise en tailleur sur son lit, elle regarde le paquet virevolter grâce au sortilège qu’elle a appliqué. Il tournoie dans l’air, lentement, aussi lentement que ses pensées qui se superposent dans sa tête. Elle n’a pas dormi de la nuit, elle n’a fait qu’observer le tas de lettres savamment plié et sécurisé. L’écriture se reconnaissait entre mille, pour elle, celui qu’elle s’était appliqué à tenter d’oublier. Elle avait échoué dans cette tâche, et la vie restait lourde, épuisante, pesante, bientôt attaché à une autre âme par le nom et le doigt, alors que la seule qu’elle souhaite lui avait écrit.

Elle lâche un juron, et attrape le colis, mais l’odeur si présente d’Atlas la terrasse. Elle n’était pas prête. Pas prête. Son rythme cardiaque augmente, et elle jette un coup d’oeil à l’elfe qui a refusé de quitter les lieux avant qu’elle n’ouvre le présent. Celle là même qui l’a entraîné dans son trépas. De manière bien ridicule, elle porte un veston d’homme sur ses guenilles. Mais pourtant, Théa lui offrit un sourire timide en y retrouvant tout ce qui faisait d’Atlas, eh bien, Atlas. Touchée par son altruisme, elle avait proposé plusieurs fois à l’elfe de partir. Mais elle avait refusé à chaque fois, silencieuse, presque invisible. Alors, d’un courage qu’elle se connut peu, elle ouvrit l’enveloppe, et lu les mots en silence. Pendant sa lecture, l’elfe posa délicatement l’épingle et le miroir sur la table de nuit. Une fois qu’elle prit connaissance de ce qu’Atlas lui avait écrit, elle plia consciencieusement la lettre, et se coucha en chien de fusil. “Pookie, voudrais-tu me réveiller dans quelques heures, je te prie ?” L’elfe sourit à sa première maîtresse, et lui dit d’une voix suraiguë. “Avant 19 heures, Lady Malfoy ?” Théa hocha la tête, et ferma les yeux pour se reposer un peu, et laisser ses pensées se reposer, pour ne pas s’effondrer, encore.

Elle se réveilla, le corps ankylosé, comme si elle avait couru des heures durant. Mais rien de tout cela, il ne restait d’elle qu’une poupée attristée, perdue dans une tempête de sentiments mal orchestrés, et un regard perdu, désorienté, sans savoir si elle avait rêvé de l’elfe et de la lettre, ou si c’était la douloureuse réalité. Mais l’elfe chantonne un rythme qu’elle a déjà entendu, ultime preuve qu’elle se trouve dans le vrai monde. C’est la symphonie qu’Atlas l’a emmené voir. “Je ne savais pas que tu connaissais Mozart. Merci d’être resté.” Le petit être sautille presque vers la sorcière, avec deux robes dans les bras, l’une émeraude, l’autre rose, et semble ravie de voir que Théa s’est éveillé sans ses soins. “C’est Monsieur qui jouait souvent cela, lorsque son humeur était meilleur. Mais il arrêtait bien vite. Et ensuite, il était triste.” Encore une fois, elle avait réussi à rendre malheureux l’homme qui le méritait le moins. “J’ai trouvé ces deux robes, Lady Malfoy, laquelle vous plairait le plus ?” Théa se trouve touchée par la sollicitude de la créature, et n’a pas le coeur à choisir. Elle irait en guenille si cela ne tenait qu’à elle, mais elle irait, n’est ce pas ? “Je te laisse choisir, tu feras le bon choix. Je vais me laver, tu peux partir si tu le souhaites. Merci encore Pookie.

Elle se cache presque dans la baignoire, enfin seule. Et alors, seulement, elle réfléchi. Se pourrait-il qui lui pardonne ? Qui lui révèle enfin qu’il s’est senti coupable de lui dire qu’il l’aimait alors qu’il ne partageait pas ses sentiments. Elle lui laisserait la place qui lui souhaiterait. Mais dans le fond, elle lui a juré qu’elle disparaîtrait, pour toujours. Ce n’était pas toujours, quarante jours. Quarante jours, oui, bien que interminable, quarante jours seulement. Qu’était-ce dans une vie ? Quand cela serait-il plus simple ? Quand, arreterait-elle, de rêver de lui la nuit, en se réveillant en sueurs, car il la laisse tomber, littéralement à chaque fois ? Il lui murmure qu’il l’aime, et elle s’effondre de la falaise, il lui dit qu’elle est belle, elle tombe dans les escaliers, il lui confesse qu’il n’y a qu’elle, elle s’écroule dans la fosse de l’arène. Et son amour ne s’éteint pas au réveil, il explose dans sa poitrine, car à nouveau, elle revoit dans un flou bien dessiné, les prunelles qui la hante, toujours d’un bleu transcendant, et la pointe de chocolat qui le distingue tant. Alors, peut être, elle se dit que ce n’était pas comme ça que leurs chemins devaient se séparer. Quelque chose d’aussi beau ne pouvait pas devenir aussi mauvais, si ? Alors, peut être était ce son salut pour avoir son pardon, et avancer, chacun loin de l’autre, sans rancœur, sans douleur.

Pookie a choisi la robe verte, et s’est éclipsée. Elle l’enfile après avoir jeté un sort de séchage à ses cheveux dont les boucles se dessinent déjà. Elle s’approche de sa table de nuit, et saisit les lettres. Elle commence par celles incomplètes, qui lui brise le coeur. Je regrette tout ce que j’ai dit, sauf de vous avoir dit que je vous aime. Elle aimerait y croire si fort, qu’à son tour, elle laisse les larmes rouler sur le papier. Il gonfle alors, se mêlant aux traces d’eau déjà présente : était-ce là leur seul moyen d’être ensemble, la douleur ? Elle n’arrivait pas à le savoir. Mais elle caressa tendrement le parchemin, comme si elle tenait une partie fragile de son âme. Chaque heure sans vous se fait sentir. Elle se voit encore regarder l’horloge avancer à une lenteur mesurée, douloureuse, et elle serre ses mots contre son coeur. L’heure tourne, et elle brosse ses cheveux avec application. De quelques couleurs pour lui donner vie, elle s’arrange pour être à son meilleur profil. Les heures de sommeil manquantes sont inscrites sur son visage, mais elle est soulagée de se sentir revenir en vie par ces artifices légers. Elle brûle alors la première lettre, prête à quitter la demeure Malfoy, sans savoir comment elle reviendrait. Et alors, choix bien réfléchi, elle abandonne le miroir dans sa chambre. Elle reviendrait grâce à Atlas, ou bien elle ne reviendrait pas.

L’épingle l'emmène sur une plage ensoleillée. Elle est presque déçue de ne pas avoir des manches courtes, sa robe de velours semble inadaptée. Mais elle ne possède presque pas de vêtements d’été, ça n’a jamais été sa saison. Toujours sur le fil d’être trop dénudée, elle préférait être trop couverte, et elle aimait la façon simple dont cette robe sans fioriture la flattait. Lisse, sans décor, elle couvrait ses jambes et ses cotes, tout en laissant découvrir sa poitrine de façon charmante, mais pas vulgaire, contraste flagrant avec sa peau d’albâtre. Elle apposa la pince dans ses cheveux lâchés, et le chercha du regard. Ses yeux la trahissent alors qu’elle le revoit pour la première fois depuis trop longtemps. Ils s'embuèrent derechef, et elle se retient de s’effondrer dans ses bras. Elle veut se précipiter vers lui, mais elle est tétanisée. Alors, elle laisse couler seulement son prénom, d’une voix désespérée, de celle qui enfin, revoit celui qu’elle espérait le plus croiser un jour au détour d’une rue, plus lors d’un rendez-vous. “Atlas.” Un soupir, l'évidence, enfin, elle respire alors que le ciel bleu et la mer l'entourent, que du bleu pour ses beaux yeux.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyVen 24 Avr - 23:10


Bury your doubts and fall asleep. Find out I was just a bad dream.


Théa. Théa. En chair et en os. Théa. Il n’aurait pas pu inventer ce mirage. Théa dans une robe sombre qui met si bien en valeur ses yeux. Théa et ses avant-bras nus, mais corsetée dans une tenue de dame. Théa, Théa. S’il se répète encore son prénom, il en fera un talisman, il conjurera le sort, il aura le droit de s’approcher d’elle. La voir le réchauffe comme un soleil intérieur. Coup de chaud dans son torse, qui se propage jusqu’à ses joues, irrigue jusqu’à la racine de ses cheveux, pulse au bout de ses paumes. Il vient à sa rencontre. Il ne peut pas rester à distance. Théa, Théa ! Les navigateurs qui apercevaient une terre ne devaient pas être aussi heureux, ça n’existe que dans les livres un tel bonheur. Elle n’a rien encore rien fait qu’il est transporté de joie, qu’un sourire s’étire sur son visage sans avoir besoin d’y penser, changeant toute son expression. Elle est venue. Cadeau merveilleux auquel il ne voulait pas croire.

Elle est venue. Elle aurait pu froisser sa lettre. La jeter. La donner à sa famille et le dénoncer. Peindre une bien mauvaise image de lui. Le dénoncer à la famille Flamel, et ses parents auraient été furieux qu’il se laisse aller à prendre des libertés romanesques. Parce qu’on a déjà toléré ça une fois, pour qu’il n’ait pas d’enfants. Ce qui était une bonne nouvelle à long terme. Parce qu’on attend de lui qu’il rentre dans un rang et qu’il fait un pas en avant. Pas à n’importe quelles conditions. Il a connu le grand amour et s’il y a une chance de le revivre, il la saisira. Chaque pas qui les rapproche accélère les battements de son cœur. Théa ne se dissipe pas, n’est pas un mirage.

Il prend conscience du chagrin dans lequel il a dû la laisser. Ses yeux rougis, ses cheveux différents de leur ordinaire. Il aperçoit l’épingle, car il jurerait que c’est la même, mais elle ne tient pas le miroir. Il n’ose pas se faire d’illusions. Elle l’aura dissimulé dans une poche, pour ce qu’il en sait. Il a réclamé une heure. C’est merveilleux, une heure. Pour une goutte d’eau, c’est suffisamment et pas assez. Pour s’avouer la vérité, c’est trop de temps pour raconter et pas assez pour poser des questions. Il ne sait plus par où commencer. Tous ces secrets pesaient sur lui et l’entraînaient vers le fond comme des pierres. Théa lui donnera de la portance, mais ces mensonges ressemblent aussi à des plantes vénéneuses. S’ils la touchent, elle en souffrira. Elle a lu sa lettre, elle est là. Il est dans l’ignorance totale que les brouillons ont pu survivre. Il ne les retrouvait jamais et croyait les avoir jetés, déchirés dans un accès de colère et aussitôt oubliés car il perdait des heures. On dirait un néologisme, c’est un sujet d’inquiétude qui se rajoute aux autres. Mais si peut-être, Théa et lui peuvent être heureux, il en ira différemment ? Même s’il impliquait cette contrepartie, il veut ce bonheur.

Sa gorge est sèche, il ne parvient pas à prononcer son prénom. Ils ne sont plus qu’à un pas de distance, et il le franchit. Ses bras s’enroulent autour de la taille de la jeune femme, qu’il tient contre lui. Sans aucune trace de la brutalité dont il a fait preuve la dernière fois et qui le hantait. Contact simple, doux, mais qui remet à vif sa peau et ses sentiments. Dans ses bras, Théa se décolle doucement du sol. Il plonge le visage contre ses cheveux, pris dans son odeur de fleurs. Celle qu’il apercevait fugitivement à chaque fois qu’ils se sont croisés. Souvenir honteux du moment où il lui a pris la baguette, ils n’avaient pas été aussi proches jusque-là. C’est réparé. « Théa, Théa … » murmure-t-il. Il voudrait qu’elle reste des heures blottie contre lui. Il la repose doucement, sans oser la relâcher. Peur qu’elle disparaisse. Le dos d’une de ses mains vient caresser la joue qu’elle n’a pas plaquée contre son torse. Il avait compris qu’elle lui manquait, c’est autre chose qu’en avoir cette preuve instinctive. Toute la peau en contact avec elle, fût-ce à travers leurs vêtements, est parcourue d’une électricité. A la tenir contre lui, il se sent complet. A sa place. De longues minutes s’écoulent, qui semblent n’être que des instants. Il faudra bien trouver la force, et cette heure qui lui paraissait si longue lorsqu’il la demandait paraît trop courte. Il s’écarte à grand peine. Garde toute son attention sur elle, lui tenait la main, et remettant de l’autre une mèche rebelle. Il ne s’autorisait pas cela mais il ne lui reste plus qu’une heure peut-être. « Je suis si … » Les mots ne sont pas à la hauteur de son émotion. Il a pourtant le choix entre deux langues, mais est incapable de trouver celui qui irait. « Heureux ? "Glad" ?Je … » il ferait bien de rester sobre. « Merci d’être venue. »

Il aimerait la garder dans ses bras. Faut-il vraiment s’exprimer ? Ce ne serait pas moral mais oh, la douceur d’avoir ne serait-ce qu’une heure à découvrir le corps de l’autre. Peut-être qu’elle en oublierait de repartir. Ce serait splendide, ce serait mal. Il lui aurait menti, le fait que ce soit par omission ne changeant pas le fond. « Je … Je vous dois des explications. J’ai réagi par peur, parce que je pensais que ce que vous aviez découvert vous rebuterait … » Il a encore des scrupules à le dire. Par où commencer la liste de ce qui l’a brisé ? Comment lui faire des serments d’amour sans mentir sur Margot ? « Oh Thea, je ne veux qu’une heure pour que vous puissiez … Pour que si jamais vous vouliez … Je ne veux plus vous mentir. »

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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyDim 26 Avr - 14:24

Se départir de l’idée qu’il n’avait pas menti pour ménager ses sentiments était un combat perpétuel sous ses yeux bleus qui semblaient si sincère. Elle voyait le bonheur complet qu’elle lui offrait par sa présence. Et pourtant, son unique sentiment était une imposture gigantesque à l’idée de lui insuffler des ressentis tendres. Il devait lui en vouloir. Presque à la détruire. Elle l’avait trahie, et sa façon de disposer sur une plateau ces sentiments qui la dévoraient, comment aller à l’inverse ? Oui, Atlas Flamel n’avait pu que la protéger d’elle même en lui rendant son amour par oral. Trouvant immédiatement une raison logique pour la repousser. Elle ne pouvait s’imaginer qu’il partageait son amour. La chute serait trop rude. Pire que celle qu’elle avait traversé ces derniers jours.

Et pourtant, son sourire la laisse pantoise, il fait rayonner le visage du Flamel dont les cernes ne mentent pourtant pas sur les nuits difficiles qu’il a vécu. Comme elle. Comme elle… Sont-ils plus sains séparément, à ne pas se blesser, ou à souffrir ensemble ? Il ne semble pas y avoir de réponse correcte à cette pensée. Il avance vers elle, bienheureux, mais elle ne comprend pas son bonheur. Ne devrait-il pas être froid ? En colère ? Bien qu’il veuille s’expliquer, pourquoi paraît-il si dévoré de sentiments, pour elle ? Déconcertée, elle le voit la serrer contre elle.

C’est si tendre, si doux, qu’elle se fige, incapable de lui rendre ce qu’il lui donne. Parce qu’elle accepte enfin, qu’elle aussi, lui a manquée plus que de raison. Qu’il ne voulait pas la voir pour se venger de ses sentiments. Non, il les… Partageait ? Cette idée lui semblait si saugrenu, mais il ne pouvait pas sembler si heureux de la revoir, au point de la serrer contre lui, oublier toute convention ? Son coeur se gonflait d’amour, mais elle restait perplexe face à ce qu’il venait de se passer. Finalement, elle avait si peu goûtée au vrai bonheur qu’il lui semblait irréaliste. Etait-ce ça, se sentir complet ? Avait-elle seulement besoin de plonger dans ses bras pour profiter de son odeur, et cela suffisait ? Elle profite malgré tout de cet instant magique pour frissonner de ses mains, de son corps contre le sien, caresse subtil mais parfaite, enfin à sa place. Elle aurait aimé vivre ça avant. Elle pourrait vivre pour ça, uniquement dans cette recherche ténue de plénitude. Elle n’aurait imaginé que cela lui serait procuré par un homme. Il a caché sa tête dans ses cheveux de blé, et sa présence toute entière lui provoque une joie inconsidéré. Tout doucement, la reine de glaces fond au soleil, pour n’être que la mare qui reflète leurs sentiments dans un sourire. Il murmure son prénom comme une litanie salvatrice, et chaque accent qu’il met en le disant faire rater un battement à son coeur qui frappe tel un coucou. Il la dépose au sol, sans se détacher d’elle. Il est si grand qu’elle doit tendre son visage vers lui pour croiser ses prunelles, alors qu’il caresse sa joue d’une tendresse frappante. Il lui semble voir dans son regard tout ce qu’il ressent pour elle, et c’est si réel. Théa espère secrètement que ses yeux lui offrent la même sincérité, afin qu’il ne doute jamais de ce qu’elle a dit sous l’influence de la potion.

Il mélange le français et l’anglais avec grâce, mais qui présume de sa confusion, des vagues de sentiments qui doivent lui aussi le déstabiliser. Elle sourit franchement à cela, elle se sent spéciale dans son regard, dans ses bras, et ne voudrait jamais, jamais que cela s’arrête. “Comment aurais-je pu ne pas venir ?” Elle pose une main aventureuse sur son torse, chaleureuse, pour elle aussi être en contact avec lui. Elle le voit, toujours si beau, si fort, les traces de ses années en tant que soldat ont marqués ses muscles de façon appréciable. Et cette découverte timide de leurs corps respectifs par des touchers légers, bien qu’inconventionnels, reste l’une des joies des plus transcendantes. “Je … Je vous dois des explications. J’ai réagi par peur, parce que je pensais que ce que vous aviez découvert vous rebuterait …” Elle tente de reculer, acculée par la honte qui la frappe à nouveau, profondément gênée, elle baisse la tête, mais la pression qu’il exerce dans son dos la force à rester contre lui, sans violence, simplement dépendance. Il n’était pas rassasiée d’elle, elle ne l’était pas plus, mais elle avait tant de difficultés à assumer ses idioties… “Non, Atlas, vous n’avez aucun besoin de vous expliquer. Je dois m’excuser à nouveau, et je passerais ma vie à le faire si vous me laissez garder un place légère dans la votre… Je ne veux savoir que ce que vous voudrez me dire. Rien de plus.” Elle s’arrête, et le regarde amoureusement. “Rien ne me rebute chez vous. Rien ne pourra jamais le faire. Je ne ressens que tendresse à votre égard.” Elle pose sa tête contre son torse, la proximité l’aidant à garder le fil de ses pensées. Les gestes en disent plus que les paroles, n’est-ce pas l’adage ? Alors, elle lui donne tout ce qu’elle ose se permettre dans ses bras.

Oh Thea, je ne veux qu’une heure pour que vous puissiez … Pour que si jamais vous vouliez … Je ne veux plus vous mentir.” Sa décision, presque légère, de ne pas prendre le miroir, lui semble avoir été des meilleures. Mais elle est peinée de l’entendre dire qu’il pense lui avoir menti. C’est elle, uniquement elle, qui s’est permise des travers interdits. L’espionnage, le mensonge, perfide profiteuse, aujourd’hui écrasée par la culpabilité. Elle se soulève de son torse pour poser une main tendre sur son visage, à son tour. “Je n’ai pas pris le miroir. Vous ne me prenez pas de temps, Atlas, je vous offre le mien. Le temps qu’il vous faudra, le temps dont vous voudrez bien de moi.” Elle soupire, acculée de ses terribles actions. “Vous ne m’avez pas menti, j’ai été la terrible personne dans cette histoire. Pardonnez moi, again, please.” Ses accents de français sont loin d’être parfait, mais elle veut qu’il entende, même dans sa langue maternelle, son désespoir, et tout ses ressentis. Peut être lui sera-t-il plus aisé de la croire avec celle ci.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyLun 27 Avr - 8:58


@Théa Malfoy

Théa lui rend mollement son étreinte. Fou d’amour, Atlas veut bien imaginer mille raisons. Les convenances. La surprise. La fatigue. Il lui vient que peut-être, elle était sincère dans son souhait de s’éloigner de lui ? Mais elle est là, il l’enlace, ce n’est pas une invention. Il n’aurait jamais retrouvé dans ses seuls souvenirs la douceur de son parfum mêlé de jasmin, la soie de ses cheveux blonds. Ses yeux ne mentent pas. Ils s’aiment, ce devrait être si simple quand on s’aime. Il aimerait la croire lorsqu’elle ne lui demande aucune explication mais il lui semble que si elle savait la vérité, toute la vérité si désagréable puisse-t-elle être à entendre, elle aurait de bonnes raisons de lui en vouloir. Il n’osera pas la demander en mariage et sceller leur union sur des mensonges qui les éloigneraient.

La main sur son visage, son accent lorsqu’elle veut lui parler dans sa langue natale l’émeuvent. Il se sentait fondre, il se sait acquis. Le rôle de l’elfe ne lui semble qu’une idiote méprise, d’ailleurs ils ont au moins pu s’avouer leur amour. Reste à dévoiler tout le reste.

Il a l’impression de tomber, comme s’il avait raté une marche dans un des interminables escaliers de Poudlard. C’est la même sensation d’avoir frôlé une catastrophe, d’être rattrapé in extremis.

Elle n’a pas.

Pris le miroir.

Elle ne veut pas rentrer si tôt.

Il fait un effort pour ne pas s’emballer. Elle veut être avec lui. Elle lui offre son temps, et voilà qu’il rêve qu’elle offre autre chose.

« Je rêve de croire à nos promesses mais vous ne devriez pas me dire oui trop tôt. Pour le reste, si vous souhaitiez arrêter … Même si nous devions … » Les mots qu’il prononce lui coûtent. « Nous devions nous être engagés, je pourrais comprendre que vous refusiez finalement. Pas sur le coup, bien sûr. » Piteux sourire. Non, il serait dévasté. Il vient de l’être. Quarante jours, Dieu, quarante jours et quarante nuits à réaliser à quel point il tenait à elle.

Il serait brisé si elle le quittait alors qu’ils se sont engagés. Qu’ils ont prononcé des vœux, peut-être entrepris le parcours de fiançailles. Commencé à réfléchir aux invités, à la disposition des tables. Tous les détails qui avaient accéléré le tempo jusqu’à moment où il s’était marié. Il n’avait pas prévu de prendre une part aussi active, mais tous ces préparatifs avaient été des occasions volées aux convenances avec sa promise. Il ne se leurrait plus. Une amourette n’était pas envisageable dans leur monde. On le pressait pour fonder une famille, et avec Théa, oh, la perspective devenait douce.

« C’est valable dès maintenant. Il y a une cheminée et de la poudre de cheminette. Vous n’imaginez pas le bonheur que j’ai à me dire que vous ne souhaitez pas compter les minutes, mais si vous vouliez repartir … » Il n’y a pas besoin de finir. Elle a compris où il veut en venir et doucement, ils se dirigent ensemble vers le cottage. Atlas aurait aimé admirer plus longtemps ces deux traits de rose brumeux et de bleu profond qui font l’horizon. Il lui semble pourtant, prévenant comme à son habitude, qu’elle pourrait préférer être assise.

Il lui tient la main, son autre bras est passé dans son dos. Ils ont rarement eu tant de proximité. Chant du cygne ? Le cottage lui semble étriqué. Il était tombé sous le charme de cette impression d’un refuge, d’une tanière dans un sens positif. Un endroit où panser ses blessures et former une meute, quelque chose dans cette idée. Théa est trop élégante pour cet endroit. Trop tard. La forme n’aurait de toute manière pas rattrapé le fond. Dans la pièce principale, une cuisine, et un endroit où se blottir près du feu. Canapé de velours sombre qui donne envie de s’y allonger. Pensées qui n’ont pas encore leur place. Atlas a prévu du vin, mais il n’ose pas encore le servir. Il ne veut pas l’étourdir plus qu’avec ce qu’il compte lui révéler. Dans le doute, il amène la bouteille et deux verres d’eau. Ils sont assis dans le canapé. Les pieds campés dans le sol, comme s’il allait encaisser un choc. Théa lui plaît tant. Il regrettera ce qu’il dira mais regretterait son silence.

« Vous souvenez-vous de ce soir d’été à Poudlard, en 1900 ? » La fête clandestine dans laquelle elle était arrivée comme une furie. Ce n’est que récemment qu’il a fait le lien. Les journaux d’époque. Le carnet mondain, l’invitation au mariage de Théa Malfoy et Arctus Selwyn. Il avait à peine été envoyé sur le front. Elle savait, ce soir-là. « Je ne peux pas prétendre que mes souvenirs de cette nuit soient précis. Mais j’étais sincère lorsque je vous ai dit que certains d’entre nous passaient leur dernière soirée avant longtemps. » Gorge sèche. Il prend un peu d’eau. Toujours ce même goût gris. « Nous avons vécu une vie bien différente. J'ai eu de grands bonheurs. Avec mon épouse surtout. Avant cela, j'ai eu la chance d'apprendre la magie auprès de sorciers talentueux qui en maîtrisaient une forme différente. »  D'une sorcière qu'il avait aimée. Quand bien même elle n'avait pas partagé son bonheur lorsqu'il était parvenu à se transformer.

Depuis, bien sûr, il avait compris. Il se trouvait décidément lent lorsqu'un sujet lui déplaisait. « Je suis devenu animagus. Une panthère, noire mais j'ignore pourquoi cette couleur. Ce n'est pas le genre de magie qui pullule sur cette île, et j'ai senti que ma famille ne comprenait pas ce que Diable j'avais été faire là-dedans. Je voulais me protéger, si jamais j'étais privé de ma baguette. » Baguette qu'il cherche toujours dans le demi-sommeil des cauchemars. Avec laquelle il s'est blessé une fois. Première nuit passée dans sa nouvelle demeure, heureux de sortir de l'hôpital malgré tout. Souvenir terrifié d'avoir détruit une partie de son mobilier avant d'être capable de discernement. Il doit l'abandonner chaque soir depuis. Le risque d'être attaqué est bien plus faible que celui de se blesser seul.

« Avant et après cela, parce que je n'avais pas retenu de leçon de mes erreurs et me sentais hors de danger, je … J’ai mis ma magie au service du gouvernement moldu, qui menait une guerre en Afrique du Sud. Je pensais que la cause était juste – je ne sais désormais plus quoi en penser. Je regrette d’avoir toujours accepté ce qu’on me demandait de faire.  J’ai des remords. J’ai causé peine et souffrance. » La formule française dit qu’il y a du sang sur les mains. Ca y ressemble. Impression que c’est là, marqué sur sa peau. « La guerre m’a laissé des marques. Je le voudrais mais je ne peux pas vous promettre un avenir serein. Plus que les cicatrices, ce sont les cauchemars très fréquents qui me rappellent ce que j'ai fait. »

Il s'assombrit. Lorsqu'on lui a demandé de l'aide pour cacher les blessures des prisonniers torturés. Lorsqu'on a lui demandé d'exécuter quelque sortilèges effrayants pour être dissuasif. Lorsqu'il a soigné les blessures physiques de ses conscrits, les renvoyant parfois tout droit vers la Faucheuse avec l'impression illusoire qu'il pourrait tout réparer.

Le souvenir d'en avoir été tout à fait incapable. Aux Indes ... Quand Margot était ...

Etait ...

Des cauchemars. Elle semble prendre le temps de soupeser, et il la sent si loin. Il reprend sa main dans la sienne. Un contact, un signe qu'elle n'a pas encore décidé de se détourner de lui. Une tentative de dérider le masque de respectabilité, d’attente polie qu’elle a sur le visage. Il reprendrait bien un peu de son sourire avant de continuer. « Ce n’est pas ce genre d’insomnie que j’espérais apporter à mon épouse. »



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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyLun 27 Avr - 11:46

C’est si beau, de vivre quelque chose de si fort pour la première fois. Se découvrir, s'abîmer, se rattraper, s’aimer, enfin. Puisqu’au final, y-a-t-il quelque chose de plus transcendant que l’amour ? Théa était convaincue, maintenant qu’elle y gouttait de façon tendre, qu’il n’y avait rien de meilleur. Elle brûlait de plus, de sauter les étapes les unes après les autres. Il n’y avait plus de Malfoy, plus de Flamel, seulement eux. Et dans ses bras, elle oubliait presque les obstacles qu’elle avait posé avant d’atteindre ce moment. Elle devait combattre des instincts qu’elle ne se connaissait pas pour ne pas attraper ses lèvres entre les siennes, glisser une main aventureuse sous sa chemise pour profiter de la peau qu’elle ne faisait qu’apercevoir, goûter son cou, et décupler la chaleur qu’il lui procurait juste par une simple caresse sur son visage, et la pression légère contre son corps. Elle rêvait de plus depuis les premiers rêves qu’il avait perturbé par sa présence, sans le savoir, son secret ténu.

Atlas.” Elle s’arrête, tente de le convaincre pas son regard. “Je ne partirais pas. Je ne veux pas partir. Je suis à ma place.” Ils enlacent leurs doigts, ça semble si vrai qu’elle ne sait quoi en faire. Enfin, était-il sien ? Pour sa part, elle était mille fois sienne, comme il le voudrait. Il ne pouvait en être autrement. Il l’accompagne, sans que ses mains ne quittent son corps, délicieuse chaleur, comme s’il était vital qu’enfin, ils se retrouvent l’un contre l’autre, l’un avec l’autre. Ils arrivent à un petit cottage, et Théa trouve l’endroit parfait. Loin des grandes pièces de la demeure Malfoy dont on ressent la solitude et le silence de chaque instant, ce lieu semble à leur image. Confortable, doux, léger, chaleureux. Sans superflu. Il ne cache rien de ce qu’il a à offrir.

Théa se voit déjà, sous la chaleur d’un feu de cheminée, sur le canapé, à se languir d’Atlas, les jambes allongés en le regardant sortir de la chambre, un sourire aux lèvres. Il s’installerait à ses cotés, elle poserait sa tête sur ses genoux, les yeux clos, et se delecterait de la façon dont il caressait ses cheveux, l’espionnant doucement à travers ses paupières pour le voir, serein. Elle quitte sa vision fantasmée pour s’installer sur le sofa, dignement, loin de la façon, dirait elle aguicheuse ? Qu’elle s’imagine avoir dans ses fantasmes de vie domestique. Elle le regarde s’affairer à l’accueil dignement, et semble si embarrassé une fois à ses côtés, sur le canapé. Elle se tourne vers lui, ses jambes pivotent, son visage se penche pour le regarder avec un sourire, elle ne veut pas que la magie de leur complicité, de leur proximité disparaisse. Il lui parle d’un temps qui lui semble si loin, d’une fête clandestine qui fut, finalement, sa condamnation. Elle se souvient de sa présence, il lui semblait presque être une autre personne. “Déjà la parfaite petite Malfoy…” Elle rit de façon triste, plus intéressée par ce qu’il allait lui confier que par un souvenir d’une soirée plus triste qu’heureuse.

Et dans ses confidences, elles fait des liens. Elle se souvint alors de la colère dans son regard, cette façon habile et rapide d’enfermer ses poignets entre ses doigts, finalement, c’était bel et bien qu’un animal était caché dans ses entrailles. Et ça la fascinait. Elle voulait découvrir cette facette d’Atlas, nouvelle obsession, s’imaginait déjà se lover contre lui, ronronnant, et cette vision rendit le Flamel plus magnétique qu’elle l’aurait imaginé. Ce côté… Sauvage l’attirait irrémédiablement vers lui. Elle n’y voyait que sa force d’esprit et de corps dans cette capacité. Elle souhaitait si fort le voir se transformer, mais elle n’osa lui demander, de peur de casser le rythme de ses déclarations.

Elle vit alors ce qu’il souhaitait faire, par ces paroles. Il voulait lui révéler qu’il n’y avait pas que beauté, perfection et tendresse, chez lui aussi. L’animal. Le soldat. L’homme, avant le gentleman. Mais ne comprenait-il pas que c’était ses failles, qui la rendait si admirative ? Rien de passionnant dans une personne sans défaut, sans nuances. Mais ce qui le rendait si tangible, si réel, c’était la façon dont il utilisait ce qu’il y avait de sombre en lui pour en faire quelque chose de plus beau. Sa façon constante qu’il avait de tenter de se rattraper, de se sauver de lui même. Alors, elle voulait qu’ils se sauvent ensemble. Qu’ils se réparent. Un fil ici, un fil ailleurs, recoudre des plaies béantes, les siennes plus profondes, pour avancer.

Elle rêvait d’intimité avec lui dans son sommeil, quand du sien il hurlait ses cauchemars. Elle vit alors à quel point il était abîmé, quand sa propre vie avait été si simple. Évidente. Elle voulait le consoler de ses souvenirs douloureux, exorciser ses démons par la douceur de leur amour. Elle rougit lorsqu’il parle d’insomnies, comme l’impression qu’il pouvait lire dans ses pensées ce qu’il y avait de moins purs. “Atlas, vous ne cesserez jamais de me surprendre.” Elle s’arrête, ne se sent capable que de le regarder avec adoration. “Vous me passionnez. J’aimerais être là pour soulager vos cauchemars. Je ne dis pas que je serais d’une grande aide, mais je pourrais du moins être là. Je n’imagine pas ce que vous devez vivre, seul, ainsi. Merci, de m’offrir vos secrets. Je les garderais précieusement. Je me sens presque coupable de ne rien avoir à vous dire de moi que vous ne sachiez déjà.” Elle sourit, se rapproche de lui de façon inconvenante à nouveau, et prit le temps de caresser cette joue à nouveau, à quelques doigts de ses lèvres, puis de son cou, et elle murmure, juste pour lui. “Si, je peux dire ça.” Elle pose un doigt sur ses lèvres pour le laisser silencieux, elle n’en voulait pas plus, les secrets étaient suffisants. “Je t’aime.” Son français, à nouveau, est fragile, mais là est la phrase qu’elle connaît le plus. C’est si franc, entre ses lèvres couleur bouton de rose, ce n’est plus forcé, ce n’est plus volé, c’est honnête, et c’est ce qu’elle peut lui offrir de plus beau. Puisque finalement, il n’y avait que lui qui avait eu la chance d’entendre ces mots de sa bouche.

Et elle fait alors ce qui lui semblait le plus honnête à ce moment là, la seule façon qu’elle s’imagine de le rassurer, ce qu’elle brûle de faire depuis qu’elle l’a vu sur la plage, elle glisse son doigt le long de sa bouche, il frôle sa mâchoire, puis elle amène cette main jusqu’à son cou, pour l’aider à s’approcher de lui, pour enfin, enfin, déposer ses lèvres contre les siennes. Elle caresse doucement sa bouche de la sienne, les yeux clos, et ressent l’explosion de sentiments qu’elle portait pour lui. Jamais un baiser n’avait fait plus de sens. Les frôlements qu’elle échangeait avec Arctus n’avaient rien de comparable. C’était la passion qui parlait, et son autre main vint enserrer l’autre pour plonger dans cet échange. Rien ne lui semblait important, alors qu’elle se délectait de son goût unique, et de sa chaleur particulière. Elle avait l’impression de ne jamais avoir connu le bonheur, tout lui semblait si futil quand elle se trouvait contre ses lèvres. Elle passa une langue timide contre ses lèvres, sans savoir vraiment comment faire, ne souhaitant faire qu’un avec Atlas. Finalement, elle comprit qu’elle avait tout à apprendre avec lui, de lui. Et cette sensation la grisait. Comme une première fois. Et elle était impatiente de découvrir les autres.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyLun 27 Avr - 22:18


@Théa Malfoy

Comme un jouet qu’il aurait peur de casser et qui offrirait une résistance insoupçonnée. Atlas se voit, tirant sur le fil, attendant la rupture qui n’arrive pas. Théa accueille ce qui lui était si lourd avec tant de légèreté. Il n’y a nul effet du verisaterum, rien qui ait embrumé ses sens. Il voulait se mettre à nu et voilà qu’elle le libère de ses secrets comme elle enlèverait les boutons de ses vêtements. Délicatesse, patience, attention appliquée. Il entrevoit le futur dont elle parle. Douceur d’être l’un près de l’autre. Désir auquel ils pourraient laisser libre court. Promesses de siestes intéressées, de matinées alanguies, de bougies se consumant car eux se sont consumés. Il se tend vers elle, lui aussi. Mimétisme ? Lady Malfoy se rapproche d’une manière qui lui plaît plus que cette distance qu’ils cherchaient à instaurer sans y croire.

Personne ne les trouvera ici.

Elle le dit encore. Il était acquis, il se sent sous sa coupe. Contact de ses mains, la peau qu’elle touche devient le centre de ses nerfs. Rêverait qu’elle passe son corps au crible mais sait qu’il n’y résisterait pas. Ils s’embrassent enfin. Une partie de lui regrette de ne pas avoir pris cette heureuse initiative.

Il se rattrape.

La main posée contre la nuque de sa nymphe l’attire à lui. Ils ferment les yeux mais leurs corps n’ont aucun mal à se percevoir. Théa, frissonnante sous le velours. Quelque chose de puissant, quelque chose de souverain qui s’empare d’eux. Il se savent sans voix, sans souffle, sans autre perception que l’autre. Il lui rend son baiser avec ardeur, rattrapant le temps perdu. Il aurait aimé éteindre la lumière dès le jour où elle est venue le voir sous prétexte de porter des papiers. L’attirer à lui comme il le fait maintenant, Il l’aurait portée dans ses bras, déposée sur le comptoir, peu importe. Scénario dans lequel toute la boutique aurait été le cadre de leur fougue. Il s’imaginait déjà ce qu’il se permet maintenant. Son bras descendant dans son dos, arrêté par des boutons de velours qui constituent autant de charmants obstacles évocateurs, parcourant la ligne qui chute jusqu’à ses courbes. La courbant un peu plus pour que leurs corps se rencontrent mieux. Langueur de son buste tendre contre le sien. Son cœur bat trop fort, son souffle est trop court, les lèvres de Théa jamais assez proches des siennes.  Il ne se décolle des pétales de sa fleur charnelle que pour mieux y revenir.

Sensation affriolante de sa langue. Tentative timide à laquelle il porte secours. Rondeur de ce contact, les lèvres de Théa s’écartent comme elle a ouvert les bras pour se pendre à son cou. Contact chaud, humide, qui n’est plus évocateur mais constitue déjà un premier pas. Enfiévré, Atlas se recule à grand peine. Faire monter l’excitation. Théa est frissonnante, il l’aimerait l’entendre murmurer son prénom, éperdue. Vanité sensuelle. Il pose ses lèvres sur son cou, descendant doucement le long d’un décolleté qu’il trouve trop aguicheur pour ne rien oser. Ses doigts, enroulés dans la chevelure blonde de Théa la gardent près de lui. Figée mais s’abandonnant à ses caresses. Sa main libre passe dans le dos de l’aimée. Ses doigts contournent le premier bouton. Attache qui se défait rapidement. Le deuxième y passe. Trois, quatre, cinq, six. Pourrait effeuiller les pétales d’une fleur que ce ne serait pas si tendre. Il revient à ses lèvres. Toujours trop loin de ce contact, même lorsque leur baiser se rit autant des convenances.

Les convenances. Folle envie de la garder dans ses bras et l’étreindre avec toujours plus de fougue. Aiguillon de sa mauvaise conscience. Ne pas sceller leurs étreintes sur des mensonges.

Il y en aura d’autres.

Chaque parcelle de sa peau s’écartant d’elle semble soudain glacée. Sa bouche qui s’écarte au dernier moment. Ils rouvrent les yeux, est-il nécessaire de parler de ce qu’ils viennent de vivre ? Atlas a les prunelles aussi dilatées que les siennes, seul un contour clair n’a pas encore été effacé par leur excitation. Il n’avait plus ressenti cette ivresse des sens que sous sa forme animale. Il y a quelque chose de cela. Théa, objet, sujet, proie de son désir, partageant sa fougue. Ses doigts descendent le long des boutons, sans plus les défaire. Sa respiration coupée, sans plus chercher à ne vivre que du souffle de Théa. Ils sont tendus, chacun rêvant que l’autre revienne à lui. « Je t’aime, Théa. » Il entrelace ses doigts dans les siens. Barrière ou chemin d’accès jusqu’à son poignet, son épaule, son cou, il ne saurait le dire.

Se dissout entre désir et joie pure, simple, lumineuse d’être avec elle. Il remet une mèche de cheveux folle à sa place. Excuse pour que le dos de sa main caresse la joue de Théa. Tentation de se fixer sur ses lèvres, de se pencher de nouveau … « Je rêvais d’en savoir plus Lady Malfoy ». Dans un souffle, un sourire. Elle est tellement plus que ce qu’il pouvait imaginer.


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyMar 28 Avr - 2:25

Elle aurait pu, elle aurait du, y réfléchir à deux fois avant de s’étendre contre lui. Mais ce qui l’avait animé à ce moment précis était loin d’être conscient. Une force au delà de son contrôle, qui l’avait poussé à poser ses lèvres contre lui. D’un côté, elle savait qu’il pouvait la repousser, et que cet acte la détruirait doucement, mais de l’autre, il était si évident, pour elle, qu’elle devait lui prouver ce qu’elle ressentait. Et elle en mourait d’envie depuis si longtemps, ça la consumait entièrement. Cette sensation nouvelle, d’être désirée en tant que femme, et de pouvoir y céder. Elle aurait pu s’enfermer dans d’autres bras au vu de l’abandon de son défunt mari, mais le mariage a toujours été une institution sacrée. Mais là, sans attache au doigt, elle pouvait succomber à son désir certain pour Atlas, à vrai dire, elle n’était promise à personne. Et si l’espoir de l’être avec lui, pour la vie, lui semblait trop dur à formuler, elle n’osait pas non plus lui dire qu’elle risquait d’être enfermée avec un autre s’il ne faisait pas le premier pas. Alors, elle s’abandonnait, elle qui le faisait rarement. Elle s’abandonnait dans ce qu’elle ne voyait être que l’interdit, finalement, mais c’était si beau, si tendre, et si brûlant.

Il ne la laissa pas seul dans cet échange, professeur patient, il fait ce qu’elle n’a pas su faire : offrir le feu à la glace. Il serre son corps contre le sien dans une étreinte de ceux qui ont tout perdu, ça n’est plus doux, c’est désespéré. C’est ce qu’ils attendaient, c’est pour ça qu’ils se consumaient de mensonge, pour ne pas laisser leurs corps s’affronter, le risque d’en être brûlé était trop grand. Et justement, si leurs coeurs s’étaient trouvés, leurs corps, eux, étaient trop vierge de l’autre pour le supporter. Alors, à cette première occasion, ils s’embrasaient. Brasier fumant, ne conservant que leurs sentiments, pour transformer une simple amourette adolescente en un échange lascif que l’un et l’autre attendaient impatiemment.

Dans ses bras, contre son corps, son coeur s’affole dans une symphonie aux tambours battants. Ses mains sont partout à la fois, elle n’arrive plus à distinguer les caresses qu’elle pense ressentir, elle n’a jamais eu l’impression de connaître si peu son corps. Tout se mélange quand son âme n’arrive plus à distinguer sa langue de ses lèvres qui s’agitent contre les siennes, la seule chose dont elle est sûre, c’était de son habileté à la faire perdre pied. Ce n’était pas le simple baiser qu’on échange pour conclure une promesse, c’était celui, ceux, de la perdition. Etait-ce la peine de revenir sur le fait qu’ils étaient incapable d’être l’un sans l’autre ? Elle joue avec les boutons de sa chemise, capable dans un élan de fougue de les arracher, mais elle se doute qu’il serait embêter de cet agissement. Alors, consciencieusement, les yeux fermés, elle ressent le bois des ronds clouant le bout de tissu qui l’interdit de profiter de sa peau, pour les retirer, quelques uns, simplement de quoi passer sa paume sur son épaule, glisser un doigt de sa jugulaire à l’os le plus saillant de sa clavicule, prête à quitter sa bouche de ses lèvres pour goûter un autre endroit pour le moment inconnu.

Pourtant, il ne lui laisse pas la danse ainsi, se penchant vers elle, la rappelant au chef d’orchestre, ça a toujours été lui, et elle veut que ce soit lui. Lui, qui la dévore, le long de son cou, chaque frôlement de ses lèvres laisse une trace incandescente sur la peau, et elle tente de mémoriser ces endroits, marquer de façon indélébile ce moment hors du temps. Il s’applique à l’aimer aussi, le long de sa poitrine, et elle ne peut retenir un gémissement, il franchit ses lèvres gonflés de leur baisers. “Oh Merlin…” Sa tête se rejette en arrière, alors qui la retient proche, jouant lui aussi à la déshabiller. Elle se sentait déjà à nue, car elle n’avait jamais, jamais ressenti cela avec quiconque, pour quiconque. Elle était à lui, même s’il ne voudrait que de son corps, elle lui donnait sans concession. Sa main dans ses cheveux d’or, il semble vouloir la garder près de lui, l’empêcher de s’échapper, même si c’était pour exprimer sa gratitude par des sons qu’elle n’avait pas l’habitude d'extérioriser. Il poursuit son oeuvre, et elle se meurt contre lui. “Atlas…” C’est un murmure, une supplique tacite pour qu’il ne s’arrête jamais. Prête à se donner entièrement, elle ne veut que s’allonger sur le divan pour qu’ils s’échangent leurs sentiments de la plus intime des manières, complètement au prise de ce désir qu’elle n’a jamais connu. Peut être aurait-elle cherché à le trouver si tenté qu’elle aurait imaginé que cela pouvait être aussi dévastateur. 10 ans de mariage vide et inutile pour enfin vivre un semblant de sexualité, de sensualité avec cette homme parfait dont elle n’était même pas mariée. Elle avait 30 ans après tout, elle pouvait se donner à lui, puisqu’elle l’aimait, et comprendre enfin ce qu’on voulait dire par plénitude.

Elle avait tant lu, sur l’amour, charnel, passionnel, et les métaphores des beautés qui transcendent le monde était si loin, si loin de ce qu’elle pouvait partager avec Atlas. Il caressa à nouveau de ses lèvres les siennes, et lorsqu’il les quitta pour les regarder, elle ne pu retenir un soupir mécontent. Encore un sentiment nouveau, la frustration de ne pas avoir consommé leur désir. Elle sent sa robe couler le long de son épaule, mais elle ne s’y intéresse pas, hypnotisée par les prunelles de son presqu’amant, dont le bleu qui l’ensorcèle a disparu, remplacé par une couleur plus sombre, et elle s’imagine presque qu’il est capable de la déguster. Son corps pulse son désir, il n’y a qu’à voir les changements de son corps causé par leur passion partagée. Celle de Théa est plus discrète, pourtant si présente, elle se noie dedans, sans savoir comment nager seule. Elle n’y voit que sa bouée de sauvetage, son professeur, qui la retient de ses doigts plus sages, à regret. “Je t’aime, Théa.” Son prénom paraît plus noble entre ses lèvres, lèvres qu’elle dévore à nouveau du regard, terrassée par les sensations qu’elles lui ont procurées. Prête à se jeter à nouveau sur lui, abandonner toutes réserves, tout vêtement, toutes barrières. Mais elle n’ose pas. Elle n’ose plus, simplement brûlante de désir, brûlante de la suite.

Si incomplète, elle ne réclame rien de plus de peur de passer pour une gourgandine. Elle ne se souvient plus de leur conversation, elle ne sait presque plus où elle se trouve, combien de temps s’est passé depuis leur baiser. Mais elle se raccroche à ces quelques mots, qui, eux, ne sont pas volés. Il replace ses cheveux volages, elle n’ose imaginer à quel point elle est débraillée, mais il est dans le même état, et elle est ravie d’en être la cause. Il ne quitte pas un instant sa peau, dépendant, lui aussi, mais peut être plus rassasié qu’elle. “Je rêvais d’en savoir plus Lady Malfoy” Elle rougit, découverte, à nue encore vêtue. Elle ne veut plus de ce nom qu’elle a presque vénéré depuis son enfance, pas avec lui. Elle ne savait qu’être Théa à ses côtés, et Théa, elle, n’avait plus les mêmes barrières de convenances. “Ne m’appelle pas ainsi, s’il te plait.” Elle ne précise rien, bien qu’elle sait que cela risque d’attirer son attention.

Et sans même qu’elle ne lui demande, elle oublie le vouvoiement, casse volontairement les dernières barrières qu’il y avait entre eux. D’un mouvement élégant, elle se débarrasse de ses chaussures fines, et se blottie contre lui, sa joue collée à l’ouverture qu’elle a travaillé pendant leur échange consumant, sentant son parfum qu’elle ne pouvait pas oublier. A sa place, enfin. Ses jambes "Je n’ai jamais, jamais ressenti ça. C’est presque trop, mais à la fois jamais assez.” Sa confession n’est pas frontale, elle ne quitte pas du regard ce torse sur lequel elle fait jouer ses doigts. Parfois, il frissonne, alors, elle apprend ces mouvements qui lui donnent assez d’effets pour la faire sourire. Finalement, il n’a qu’un geste à faire pour l’exposer de tout son long sur le canapé, un autre pour lui ôter la robe qui couvre encore ses attributs, et des mouvements légers pour la rendre sienne. Uniquement cela. Et tant elle en brûle d’envie, elle ne veut pas devenir la maîtresse d’un homme qui n’aura su saisir sa chance, mais elle ne peut pas lui demander de lui passer la bague au doigt. Ca ne marche pas comme cela, et elle a déjà écrasé trop de règles pour franchir celle ci.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyMar 28 Avr - 10:17


@Théa Malfoy

Exercice d’équilibre délicieux que de se déshabiller l’un l’autre en s’écartant le moins possible. Théa contre sa peau. Il avait oublié ce que c’était d’être désiré ainsi. Soupirs qui s’échappent sans son contrôle. Il ne pense qu’à leur étreinte, aux suites délicieuses qu’il envisage. Il ôte ses chaussures, se défait de chaussettes, veston, autant d’obstacles à plus de proximité qui rejoignent bruyamment la paire de chaussures abandonnées.

Le reste, il serait délicieux qu’elle lui enlève, et il il guide la main de Théa contre les boutons de sa chemise. Elle en mourait d’envie. Tout comme il reprend sa traque des attaches de tissu dans le dos de sa robe. Contact du satin sous ses doigts, le séparant encore d’elle. Il imagine avec délices des dessous élégants, comme une mise en valeur supplémentaire dont elle n’avait pas besoin.  Il attire ses lèvres aux siennes, instants de grâce. La délaisse, pour venir lui murmurer à l’oreille, ronronnant comme elle « Je te veux. » Pas le je t’aime sentimental. L’autre, le besoin impérieux de se rapprocher encore, eux qui sont blottis l’un contre l’autre. Il renverse Théa sur lui. Sa chevelure penchée sur lui isole leurs visages. Se tend pour embrasser son cou. Contact éloquent de leurs bassins l’un contre l’autre. Lorsque leurs regards se croisent, ce n’est que la confirmation de ce qu’ils savaient déjà. Ils ont attendu ces instants trop longtemps.

Atlas passe ses bras autour d’elle. Théa, Théa. Promise, femme aimée, il ne peut donner des mots aux sentiments pour elle. Nouvelle certitude qui s’ancre, à compter non pas sur un doigt mais sur toute la paume de ses mains. Il ne veut pas se séparer d’elle. Ils reviennent assis, et les jambes de Théa passent autour de sa taille. Il embrasse à la volée l’épaule charmante, dénudée, aperçu de ce qui suivra dans si peu de temps pour aujourd’hui, mais qu’ils attendent depuis si longtemps. Il aime tout. Les frissons sur sa peau, la lingerie qu’il aperçoit, l’idée d’ôter cette robe au tissu épais qui lui transmet pourtant la chaleur de Théa. Chaleur de ses bras, de son corps tout entier.

Le chemin jusqu’à la chambre paraît trop long. Une halte. Théa appuyée contre le mur, tandis que son amant s’approche encore d’elle. Embrassades. Presque impossible de repartir. Elle s’accroche à lui, perdue elle aussi. Il n’a que le temps de se souvenir d’ôter l’alliance désormais inutile qui serait un témoin embarrassant de leurs ébats. C’est la première fois qu’il s’en débarrasse sans état d’âme, sans mettre trop de cœur dans cet anneau de métal qui était la preuve d’un amour inaccessible. Il ne pense plus à ses blessures. Tellement, seulement Théa. Le velouté de sa peau. Son odeur de fleur, vapeurs d’un parfum qui s’est réchauffé et devient entêtant. Mélodie de son souffle court dans son oreille. Plus fiévreux à chaque fois qu’elle soupire.

Ils s’étendent sur le lit, Atlas au-dessus. Ses bras quittent lentement Théa se courbant. Sa robe a remonté lors de leurs mouvements. Pas assez encore. Il descend une main, le plus près possible mais naturellement, ces robes mettent en valeur en dissimulant toutes les jambes. Ces jambes ! Un jeu de lumière devant l’opéra qui accueillait l’un de leurs rendez-vous, plus tôt, lorsqu’elle portait une robe légère pour une soirée douce, lui avait permis de voler un aperçu de sa silhouette. Il n’a pas assez de mains, pas assez de temps pour caresser son visage, son corsage, ses jambes. Chaque infinité de peau découverte les troubles un peu plus. Pieds fins, chevilles qui pourrait être tenues dans certains exercices à deux, jambes qui étaient enroulées délicieusement autour de lui. Les derniers boutons défaits, ils ôtent sa robe et Atlas n’a jamais eu plus beau présent. Il ne trouve pas de mots, mais les embrassades sur tous les interstices de cette peau découverte, les jeux avec les bretelles de son bustier, les rubans du serre-taille sont éloquents. Lingerie fine qui a rempli son rôle, attisant le désir de l’amant avant d’être ôtée et abandonnée dans le li.

Suite d’instants volés, de frissons. Le rose sur la peau de Théa, le rouge sur ses joues. Des éclats de rire, gênée, conquise, lorsque l’ombre de la barbe de son amant chatouille son cou. Ses cuisses. Embrassades. Intimité complète pour assouvir leurs désirs. Jeux où ils se retournent régulièrement, fiévreux de chaque étreinte. Plaquer Théa contre lui, ne garder de contact qu’entre leurs intimités, passer une main sur sa joue pour l’attirer à lui. Climax de leur désir, apogée de leur tendresse. Le jour s’est enfui quand ils retombent l’un près de l’autre sur les draps défaits.
 
Atlas peut redevenir tendre. Passion assouvie pour quelques heures seulement. Il veut la garder près de lui des jours, des semaines, des années. Ils se couvrent du drap fin, frissonnants, le souffle court. Une dernière embrassade dans son cou. Il ferme les yeux en la serrant dans ses bras. Plénitude. Le rythme du cœur de Théa, revenant à la normale si lentement, est délicieux. Les souvenirs émergent doucement, comme des paquets remontant de l’eau froide d’un lac.

Oh, l’absence de mariage. Oh, la peur de l’avoir perdue. Oh, la trahison à la mémoire de Margot, pour être entièrement dans ses sentiments. Oh, le tort qu’il lui causerait si ces étreintes se savaient. Il faudra qu’il continue ce qu’il a préparé pour cacher leurs mensonges. Il a deux lettres à écrire. Pas maintenant. S’ils se détachent, le charme sera rompu. La question qu’il devrait poser, dont il craint la réponse, n’imaginant pas qu’on a déjà prévu de marier la belle. Elle ne voudra pas, bien sûr. Après avoir été enchaînée dans une première union, elle n’en voudra pas d’autre, fût-ce avec lui. « Reste. » Avec douceur, mais sans lui laisser de choix.  


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyMar 28 Avr - 14:04


Pour vivre heureux vivons couchés
Sans dessus, certes, mais sans dessous
Sur mes défauts tu peux loucher
Mais ne me laisse pas dormir debout


Y avait-il quelque chose de meilleur qu’il puisse partager ? Ce confort contre lui, son souffle encore erratique, les images qui défilent dans sa tête pour lui réoffrir ces moments qu’elle veut graver à force de répétition. Ses yeux se clos d’eux même pour être terrassée à nouveau par ce qu’elle a vécu, les sensations qui se relancent dans son esprit et son corps, qui l’amène à se coller encore plus à lui. Mais déjà, insatiable, il vient lui voler un baiser, ou quatre, ou mille, elle ne compte plus, profite juste, alors que ses lèvres se glissent près de son oreille.

Je te veux.

Son ténor est si envoûtant qu’elle gémit instantanément, l’anticipation la dévore, sa parole qui ne demande pas, n’impose pas, mais marque dans la pierre le tournant inévitable de leur proximité. Bien sûr qu’elle le veut aussi, elle ne veut que lui. Mais l’entendre lui dire de cette façon qui scelle son désir de façon plus forte que n’importe quel démonstration physique, c’était presque trop pour elle. Et il mène la danse de façon experte, chaque toucher la rapproche d’un précipice vers lequel elle plonge sans hésitation. Elle se sent moins sentimentale, seulement femme.

Je suis à toi.

L’évidence, un soupir alors qu’il s’effondre sur chaque parcelle de peau qu’il peut trouver. Elle se sent instrument entre ses mains, et lui qui frôle son corps de façon à faire sonner chaque cordes avec harmonie. Pourtant, elle en réclame plus, plus vite, désir impérieux de l’avoir, elle aussi, et leurs enveloppes charnelles se rencontrent, partout. Elle se retrouve alors incandescente, tout ce qu’elle porte semble être de trop, ses baisers ne semblent pas assez profond, elle n’est pas assez proche.

Elle perd toute inhibition, et elle s’installe contre lui, au dessus pour tenter de lui voler des onomatopées qui prouveraient que, lui aussi, a perdu toute contenance. Elle veut l’entendre s’abandonner, à son tour, se sentir reine. Elle a beau sentir son désir, elle reste insatisfaite, il lui faut voir qu’il lâche les armes contre ses bras, vulnérable, tangible, plus beau que jamais. Chaque respiration est plus profonde, et quand il capture son regard dans le sien, elle sent qu’il ne veut qu’elle, prestement. D’ailleurs, ce qu’est pas qu’il la veut, c’est bien qu’il en a besoin, c’est oppressant, leurs corps se meurent de ne pas être l’un avec l’autre, l’un dans l’autre. Elle défait quelques boutons de sa chemise pour retirer le bout de tissu qui lui semble être de trop. Ses mains s’étendent sur ses chevilles, ses jambes découvertes de sa robes, et chaque caresses la rendent combustible. Mais déjà, il la soulève pour l’amener au sol et l’emmener ailleurs.

Impétueuse, elle s’affaire à le tirer vers le mur pour le débarrasser enfin de sa chemise, qu’elle ne veut plus voir qu’au sol. Ils ne passeraient pas la chambre s’il la porte encore. Dans sa précipitation, elle sent le tissu se déchirer un peu, mais où, elle ne saurait le dire. Elle profite enfin de son torse dénudé, et il lui semble qu’elle n’a jamais vu d’homme plus beau. Religieusement, elle le touche comme s’il était une statue précieuse, alors qu’il se meurt de se jouer d’elle dans le lit. Mais elle étouffe un rire dans un baiser savoureux, mutine, elle tente de mordiller sa lèvre inférieur dans leur échange, lui offrant la douce sensation de son habitude à elle. Cela semble être trop pour Atlas, qui les précipitent dans la pièce qu’elle ne connaît pas encore. Il ne ferme pas la porte, il n’y a qu’eux, et il y a tant d’autre chose à s’occuper. Elle ne sait même pas quel est la couleur des murs, elle n’a d’yeux que pour lui et son regard azur, quand il la dépose, précieuse, contre les coussins confortable.

Il la surplombe de tout son long, lui offrant des sourires tendres alors que ses prunelles brûlent, elles, de désir. Elle glisse un doigt sur son torse, sans franchir la ligne tacite qui changerait tout, pourtant dévorée par l’envie de soulager son corps des entraves que créent ses vêtements. Atlas, lui, est partout. Elle murmure des phrase inaudibles, quand elle le sent s’affairer à la déshabiller. Dans le côté brutal de leur échange, ils restent tendre, simplement impatient. La peur n’avait pas sa place dans leur étreinte. “Beautiful” Elle s'éternise sur son corps quand il se débarrasse des vêtements superflus, et elle se cambre pour l’aider à retirer sa robe. Il semble avoir besoin d’un moment pour observer sa peau diaphragme ainsi vêtue, mais elle ne veut plus attendre, et elle se pend à son cou pour le dévorer de baisers et de coup de langue timide par endroit, le goûter, encore, toujours.  Ses jambes s’accrochent à ses hanches alors qu’il défait le lacet de son corset, pour qu’enfin, leur corps prennent contact sans ajout superflu. “More.” Il ne l’abandonne pas, s’attèle à respecter ses envies qu’il partage, et s’applique à lui offrir ce plaisir qu’il lui a toujours été inconnu.

La dentelle, la soie et le coton se sont écroulés au sol, pour se cacher des échanges langoureux qui se jouent près d’eux. Spectateurs silencieux, ne percent le silence que leurs respirations hachés, les gémissements de bonheur, les murmures suppliques de plus, toujours plus, mais surtout, leurs prénoms, l’un puis l’autre, parfois ensemble, l’un dans l’autre, l’un avec l’autre, l’un à côté de l’autre quand leur ébat s’intensifie pour atteindre la note finale, apothéose, quintessence de cette passion partagée, qui s’effondre sur le matelas dans un souffle bousculé.

Oui, elle savait ce qu’il y avait de meilleur. C’était ça, c’était tout. Et elle ne pourrait plus vivre sans cette sensation. Sur un nuage formé de voyelles crié à son oreille, elle se repose contre lui, n’arrivant à retenir des baisers subtils sur son bras, son torse, son visage, le glacier se fait enveloppant, plus rien de froid, de distant en elle. Elle s’applique à être tout pour lui, et ne peut s’empêcher de le dévorer du regard. “Reste.

Je ne veux jamais partir. On pourrait rester ici pour toujours, non ?” La luxure a ce goût si parfait qu’on veut y revenir sans s’arrêter. Elle s’ennuie de leur devoir dans le vrai monde. Cette parenthèse n’en est que plus belle car elle est volée au temps, mais de penser à ce qui l’attend à son retour la terrifie. Finalement, cette étreinte ne durerait peut être pas le temps d’une vie. Pourtant, combien elle aurait voulu être aux prises de leurs désirs à chaque instant. Cela s’arrête-t-il ? Arriveraient-ils à se croiser sans céder ? Etait-ce contrôlable, était-ce raisonnable ? Elle ne pouvait pas oublier ce qui était arrivé, impossible pour elle de se séparer de ces souvenirs délectables. Ses jambes enserrent la sienne, celle sans prothèse pour qu’il sente qu’elle ne voulait jamais, jamais le quitter.

M’en voudrais-tu si j’en réclame encore ? Le temps qu’on le puisse encore ?” Elle s’arrête, sourire triste et vague à l’âme. “J’ai si peur que…” Elle hésite, comment lui dire qu’elle est effrayé qu’il quitte sa vie tel un mirage après cela, pas de son fait, mais bien de celui de mon père, qui l’enchaînera à un autre. Mais elle ne voulait plus partager son intimité avec quelqu’un d’autre. Elle aurait l’impression de le tromper à chaque instant, parce qu’elle lui a offert son coeur, et surement un bout de son âme. “Je ne veux pas qu’on nous sépare de ce que l’on vit.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyMar 28 Avr - 15:26


@Théa Malfoy

Sourire qui s’étire sur ses lèvres. Rester ici. Que Théa ne parte pas. D’accord. Il a sommeil, envie de se blottir l’un contre l’autre. L’intensité de leur passion est retombée, mais il se réjouit à l’idée de dormir ensemble. Partager cette intimité plus douce. Théa aurait des airs de tige en fleur, qu’il cueillerait en l’enlaçant dans un demi-sommeil. Réveils taquins, le premier ouvrant les yeux qui murmurerait à l’oreille de l’autre. Répétition des étreintes du coucher du soleil. S’il était transformé, Atlas sent qu’il ronronnerait. A sa place, paisible. Ses pensées vagabondes, mais il l’écoute avec tant d’affection. Avait oublié que c’était possible. « Je ne t’en voudrais jamais pour ça. » Se plaindre d’être tiré de ses cauchemars par une compagne aimante ? Considérer qu’il y a des choses plus importantes que cette intimité, travail, magie, compagnie ? Jamais. Il l’étreint un peu plus contre lui. Théa, sa Théa. Il faut qu’il lui dise, mais elle le sait déjà, que jamais il ne parlera de ce qu’ils ont vécu à d’autres. Qu’il a peur pour elle, de l’opprobre pour avoir vécu quelque chose de si fort. Il cherche péniblement une formulation, pour ne pas l’inquiéter si comme lui, elle n’avait pensé à rien. Il a oublié quelque chose, d’ailleurs, mais quoi ? Il s’arrête pour l’écouter. Théa d’abord, sa mémoire après.

On.


On nous sépare.

Comment ça, on qui sépare ?

Il rouvre les yeux, incertain. Les murs clairs ont une teinte sombre. Il fait noir. Pas suffisamment pour qu’il ne puisse pas voir un air atterré sur le visage de Théa. Il la regarde et se reproche d’avoir été, une fois encore, à ce point ignorant. Sa famille lui a laissé du temps – à moins qu’il ne l’ait pris ? Lors de la convalescence, ils ont glissé dans la gazette du sorcier la nouvelle de son veuvage. Ce n’est que si récemment qu’ils se sont faits plus pressants. Il n’avait plus le traitement de faveur habituel, celui du deuxième enfant, du fils dont on voudrait qu’il rende le nom de famille célèbre, un autre le transmettra en premier pour assurer leurs arrières. Ils avaient accepté son caprice d’épouser une moldue, c’était facile d’une certaine manière. On ne faisait pas grand cas du sang à l’époque. Il les avait mis devant le fait presque accompli, la main demandée au père de la promise, après avoir scellé des serments secrets avec elle. Ils ne pouvaient pas manifester de désapprobation à ce moment. Le fait qu’il soit sorcier avait été escamoté avec l’aide de la belle-famille. Ils auraient un gendre soldat, rien de grave. Il voulait même monter en grade, si cela leur faisait plaisir. Mais Margot, condition impérative.

On l’avait laissé et Théa … Il se redresse, mal à l’aise, la gardant contre lui. « Mais … Théa, cela ne fait que … Six mois ? » Du ton des reproches. Calcul désagréable. Il refait les liens. Bien sûr. La famille qui l’a fiancée à un homme qui avait le double de son âge n’aura vu aucun problème à ce qu’elle épouse quelqu’un d’autre. Pour un héritier. Il les déteste déjà. Elle ne transmettra même pas le nom. Ils ont un fils pour cela. Elle ne serait qu’une monnaie d’échange dans un contrat commercial ? Le voilà visage fermé, froid, lointain. Ce n’est pas ce qu’il voulait. Il espérait plus de temps. Ce rapprochement est plus qu’il n’espérait, mais elle devait avoir le temps de le choisir. De lui répondre par l’affirmative, en toute sincérité, si elle y croyait. Ils auraient échangé d’autres serments.

Peut-être même aurait-il espacé ses recherches. Sitôt qu’il aurait su que Margot était heureuse – car enfin, elle croyait tant au Paradis, elle avait été si bonnes avec tous ceux qu’elle côtoyait qu’elle ne pouvait qu’y être. On veut lui voler cette famille qu’il espérait avec Théa. Il se sent furieux. Parvient à grand peine à redevenir doux avec elle, qui n’y est pour rien, qui va vivre la double peine qu’on lui fasse du tort et que son amant soit d’une humeur exécrable. « Il faut que tu me dises où ça en est. Ce sont des pourparlers ou … Je dois savoir ce que je peux faire, Théa. Ils ont quelqu’un ? Tu l’aimes ? » Froid, inquiet. Mais elle n'aurait pas menti en s'abandonnant ainsi. Il se relève. Un remords – il revient l’embrasser sur la joue. Déjà ailleurs. « Tu viens ? Non. Laisse-moi quelques instants d’avance. » Efficace. Pragmatique. Manière insupportable qu’il a de reléguer ses sentiments quand il y a quelque chose à sauver.

S’il y a quelque chose à faire, il doit le lancer maintenant.

Si plus rien n’est possible, il ne se séparera d'elle qu’au dernier moment. S'il ne craignait de lui faire du tort, il révélerait cette aventure, pour ne pas leur laisser d'autre choix que d'assumer les conséquences de ses actes.

Attrape ses vêtements rapidement. Il se rendra présentable une autre fois, s’il est seulement décent ce sera suffisant. L’être qui le verra l’a déjà vu affreusement malade. Par sa propre faute, les soirs où l’absence de Théa s’était faite trop forte et qu’il avait noyé ses remords dans le whisky. Il n’aime même pas le goût. Juste la sensation. « Pookie. » Le sort qui le lie à l’elfe permet à celle-ci de se matérialiser sitôt qu’il prononce trois fois son nom. « Pookie, Pookie. » Un craquement sourd au milieu du salon. Les grands yeux pleins d’espoir de l’elfe. Il jurerait qu’elle a fait quelque chose pour persuader Théa, mais quoi ? « Pookie, je t’avais parlé d’une éventualité. Nous n’y sommes pas encore. Je vais avoir besoin de ton aide. » Voix ferme. Avant de chuchoter, ne voulant pas que Théa puisse l’entendre. « Je t’avais parlé d’une réservation. Oui, dans cette boutique. Tu iras la chercher demain matin, je vais te faire une lettre pour Gringotts. Tu me la déposeras près du puits, dans la boîte. » De nouveau une voix plus forte. Il espère que Théa n’écoute pas aux portes - oubliant qu'elle avait d'elle-même demandé à l'elfe de l'espionner.

Mais quelle importance, une surprise, si tout est déjà fait. « Avant cela, tu vas aller chez Lady Malfoy, lui prendre des affaires pour trois jours. » Ils aviseraient ensuite. Il chuchote derechef. « Et tu prendras une bague dans son coffret à bijoux, tu l’apporteras avec l’argent pour la commande, ils sauront faire. » Sourire ravi mais disgracieux sur Pookie. Regard noir d’Atlas. Elle va vendre la mèche, la petite. Il entend Théa derrière-lui, sortant à peine de la chambre ? « Apporte-moi mon papier à lettres et la chouette quand tu reviens. Si tu es discrète, tu peux déjà aller chez Lady Malfoy ce soir. Pour ses affaires. » Il trouverait plus agréable qu’elle ait des vêtements pour le lendemain. Non pas qu’elle ait beaucoup portés ceux-là et qu'il compte la laisser vêtue longtemps. Juste le temps de prendre quelques dispositions.

Craquement sonore. Pookie disparaît, les laissant seuls avec leurs secrets. Vêtements éparpillés dans la pièce qui font naître un sourire sur son visage. Sourire devenant rictus lorsque, sur la table, il aperçoit son alliance.
Il faut aussi parler de cela. « Je crois que nous avons encore des choses à nous dire. »


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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyMar 28 Avr - 19:24


Théa aurait souhaité s’empêtrer dans des songes légers, mais le contrecoup de leur doux échange restait la vraie vie. La solitude qui l’attendait en revenant chez elle, dans ses appartements d’une demeure aux odeurs qui ne lui reflètent plus rien de l’enfance tendre qu’elle a vécu, que celle, rance, d’un père qui la jette en pâture, l’impression étrange d’être un commerce juteux qu’on vend au plus offrant. Ca la fait souffrir, intérieurement, d’être si bassement traité. Elle voit tant de ses proches jouir de leur liberté, quand elle doit absolument se lier à un homme jusqu’à ce que la mort les sépare. La perspective de cet avenir avec Atlas lui semblerait tendre, mais elle a si peur d’être déjà au prise du fait de son patriarche. Il n’a pas vraiment… Comment dire… Toléré ? Son élan de colère. Les Malfoy restent des être vicieux, et il aurait pu se venger en promettant sa main, la volant des bras qui l’encerclaient sur le moment.

Il conserve son corps contre le sien, bien qu’il semble… Agacé ? Elle est encore trop groggy par les assauts de leurs peaux pour distinguer ses expressions. “Oui. C’est ça. Mais selon mon père, c’est une durée idéale. Je n’ai plus mon mot à dire, il semblerait...” Elle se détache un peu, légèrement blessée qu’il l’accuse presque, comme si elle n’était pas la victime première de tout cela. Elle se renfrogne un brin, le coeur lourd, si elle n’était pas aussi bien installé, elle aurait pivoté sur le côté pour vivre sa déception seule, en silence.”Il faut que tu me dises où ça en est. Ce sont des pourparlers ou … Je dois savoir ce que je peux faire, Théa. Ils ont quelqu’un ?” Son coeur se soulève, elle comprends finalement qu’ll a eu peur qu’elle lui soit prise de ses bras. Elle se redresse, découvrant sa chair nue pour le regarder, caressant ses cheveux avec tendresse. Son doux amant, qui tentait de la sauver éperdument d’elle même et de sa famille. “Je ne sais pas. C’est si dur d’y penser, tu sais. Certains souvenirs de mon premier mariage restent si douloureux, je ne veux pas revivre ça, supporter un inconnu qui ne cherchera pas à me connaitre, qui ne s’interessera en rien à ce que je suis, qui me forcera à…” Elle ne veut pas finir sa phrase, elle ne veut pas briser ce qu’ils ont partagé, même si elle sent que par sa confession, c’est ce qu’elle a amené, mais elle ne voulait pas casser les souvenirs qu’elle s’appliquait à graver soient rattrapés par un vent de douleur en se souvenant d’Arctus. “Je ne me sens à peine la force de faire semblant.” Rattrapage maladroit, peut être trop peu convainquant.

Tu l’aimes ?” Elle le regarde sans comprendre. N'avait-elle pas été assez claire ? Ses gestes, ses mots, ses caresses n'étaient pas suffisants pour lui exprimer qu'il n'y avait personne d'autre, qu'il n'y aurait personne d'autre ?  “Atlas.” Sa voix se fait ferme, presque agacée. “Je crois avoir été très claire sur le fait que je n’aime que toi. Je ne suis pas très... partageuse. Et je pense… Je pense te l’avoir assez bien montré, aussi.” Son intonation sur la fin se veut taquine, alors que sa main tente d’être aventureuse pour rediriger leur échange sur quelque chose de plus… Passionné. Mais il semble avoir d’autres plans, de son côté. Il l’embrasse tendrement sur la joue pour se relever alors qu’elle n’aspire qu’à rester entre les draps blancs. “Tu viens ? Non. Laisse-moi quelques instants d’avance.” Elle le détaille avec application alors qu’il se rhabille, sonnée d’avoir pu vivre des instants aussi magique avec un tel adonis. Son corps se réchauffe alors qu’elle sent encore ses baisers, ses caresses, la brûlure qui l’a dévorée lorsqu’il n’a fait qu’un avec elle. Et alors, elle soupire de désir en s’effondrant sur le coussin immaculé, la tête ailleurs juste en le voyant nu. Elle était partagée entre la honte de ces sentiments qui la consumaient, et sa façon particulière de s’en délecter.

Elle se trouva bien vite idiote, sans vêtement de rechange, ni peignoir ou robe de chambre, elle se sentait un peu bête de remettre cette robe lourde, longue, cachant à nouveau tout ce qu’il avait vu. Elle choisit alors de ne reposer que sa robe sur son corps, sans les artifices qui soulignait habituellement sa poitrine ou sa taille. Presque nue, sous une robe trop près du corps. Mais elle comptait bien profiter comme il se devait de ces instants volés. Elle était prête à lui proposer de rester ici pour toujours, quitte à chasser leur repas, elle était prête à beaucoup pour ne rester qu’avec lui. Elle prit le temps de recoiffer de ses doigts ses cheveux représentatifs de leurs ébats. Ses joues étaient rouges d'euphorie, et ses yeux étaient toujours pétillants d’une passion encore inconnue quelques heures avant.

Une fois plus respectable, elle se rendit dans le salon, où Atlas et Pookie s’entretenaient. Elle attend de croiser le regard de son amant pour avancer, incapable de faire deux fois la même erreur, bien qu’au prise de la curiosité. “Oh, Pookie !” Théa ressentait une certaine reconnaissance envers cette elfe qui avait participé à ces retrouvailles. L’elfe salue respectueusement la sorcière puis disparaît dans un crack sonore. “Mais ?” Elle interroge du regard Atlas, avant de tenter de se faire une place entre ses bras, déjà en manque de sa présence. Pourtant, il semble préoccupé. “Je crois que nous avons encore des choses à nous dire.” Son intonation ne lui dit rien qui vaille. Elle se recule pour juger son expression, et soupire sans discrétion. “J’ai l’impression que cette conversation ne va pas me plaire... Je vais nous faire du thé, ça m’occupera l’esprit. Dis moi.” Elle l’intime de lui révéler ce qui lui pèse, et s’affaire à chercher de quoi faire ce thé. Sa lune de miel sans mariage semblait être compromise.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyMar 28 Avr - 21:54


@Théa Malfoy

Pookie a eu le temps de filer avant que Théa ne lui parle. Parfait. Atlas fait grand cas de la loyauté de Pookie. De sa capacité à garder un secret, en revanche … Il dira que l’expérience, récente, lui a montré qu’il ne pouvait pas se fier à l’elfe. Il n’a pas le temps de retenir Théa, déjà partie faire du thé. Peut-être se montre-t-il un peu … Jaloux, possessif. Il s’est presque vexé de ses boutades, dans le lit. Bien sûr, qu’il pose la question. Si elle était promise à un autre mais n’avait pas voulu avoir de regrets ? Triste destin, promise à un premier homme qui ne l’aimait pas, jetée dans les bras d’un deuxième. Il aurait pu comprendre une échappée entre les deux. Mais elle était taquine.

N’est-ce pas ?

Il regrette de l’avoir repoussée. « Je m’occuperai du repas après. » Il s’installe dans le canapé. Le poids de ce qu’il reste à faire l’accable. Non, cette conversation ne lui plaira pas. Arctus avait outrepassé son consentement, vaut-il mieux en lui ayant forcé la main ? Si elle avait su, peut-être ne se serait-elle pas jetée dans ses bras. Tendresse mal acquise qui ne leur profitera pas. Il se lève, fait les cent pas. L’eau chauffe trop doucement. Pensée parasite qui l’interrompt. Son alliance. Celle de … Celle avec Margot. Où est-elle ? Il revient en trombe dans la cuisine. Il ne lui reste pas que ça d’elle, mais c’est le symbole de leurs promesses, des mots tendres échangés. Il remet la main dessus, l’attrapant lorsque Théa se retourne. Il évite de croiser son regard, où il a vu poindre la déception. Comme s’il n’assumait pas … Ce n’est pas ça. Il s’apprête à remettre l’alliance, se ravise, la glisse dans sa poche de veston. Même débraillé, il a fallu qu’il se corsette de cette épaisseur de tissu. Sa chemise est froissée mais enfin, il reste élégant. Convenances ridicules. L’alliance, ou Margot, il ne sait plus, est glissée contre son cœur. « Théa … » appelle-t-il, incertain. Elle aurait le droit d’être vexée. Soutenir son regard se révèle désagréable cette fois.

Il se rassure à peine lorsqu’elle s’assoit à côté de lui. Il aurait dû lui demander de l'alcool, pour cacher le tremblement de ses mains. Prend une inspiration. « Il y a quelque chose que je voulais te dire, et tu pourrais me reprocher de ne pas en avoir parlé avant … Comme tu le sais, Margot m’a été ôtée aux Indes. » Eté ôtée. Arrachée. Enlevée. Il ne parvient pas à en parler comme une action. Elle n’est pas partie, il lui est arrivé quelque chose. « On a beaucoup essayé de me rassurer, à commencer par me dire que je n’y pouvais rien et que j’avais fait mon possible. C’est faux. A double titre. Je m’inquiétais de la situation depuis quelques temps, mais je pensais que nous avions encore suffisamment de sécurité sur place. Et je n’ai pas fait tout mon possible, parce que … » Il n’ose plus croiser son regard, prendre sa main. « C’est aussi ce qui m’a … » rendu fou. « … tant énervé lorsque tu as demandé à Pookie de fouiller ... Je conduis des recherches sur la nécromancie depuis plusieurs mois. J’aimerais déjà lui parler. Margot avait une religion moldue, elle croyait à l’idée de Paradis. Je ne sais pas si cela existe. Si elle est y est, je pourrais peut-être dormir en paix. Mais quoi qu’il arrive, il faut que je la contacte. Si elle n’était pas bien, il faudrait que je la ramène. J’ignore si je suis un assez bon sorcier pour y parvenir seul, mais je serais un mauvais époux de ne pas essayer. » Il s’attend à une gifle, un éclat de colère. Peut-être est-elle trop stupéfaite. Il faut qu’il profite de ces quelques secondes. Lui prend une main, se décide à affronter sa réaction, yeux dans les yeux. « Ca ne change à rien à ce que nous avons vécu. Je t’aime, Théa. » Ce n’était pas prévu mais c’est trop fort pour être ignoré.


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyMar 28 Avr - 22:45

Les thés étaient presque prêt qu’elle le vit revenir dans la cuisine pour se saisir de son alliance passé. Elle n’avait pas vu qu’il l’avait retiré. Si l’acte lui semblait naturel, elle eut l’impression d’être une de ces maîtresses qu’Arctus lui cachait. La bile lui monta à la gorge et elle du se détourner pour qu’il ne lise pas dans son regard ce qu’elle pensait. C’était si étrange, les sentiments qui la partageaient. D’un côté, cette passion pour Margot, celle qui l’avait fait aimé en premier, qui était une partie intégrante de lui, qu’elle aimait tant. Et de l’autre, cette jalousie présente de se dire que, contrairement à elle, les premières sensations qu’elle vivait, il les avaient déjà étouffer entre les bras de la défunte. “Théa…” Elle se détourne, sans avoir pu chasser ses ressentis de ses prunelles, et répond d’une voix faible : “Ce n’est rien Atlas, ne t’en fais pas.” Elle verse les thés et les apportent près d’eux, laissant l’odeur de l’earl grey chatouiller ses narines, l’apaisant instantanément. La tasse chaude entre les mains la réchauffe un peu de ses désillusion, mais plus son ténor avance dans ses propos, plus elle devient glace à nouveau. C’est ainsi qu’elle revient à terre, plus de retour en arrière, leur étreinte alors oubliée. Elle abandonne la boisson réconfort.

Je vais faire à manger.” Elle ne lui laisse pas le temps de répondre, et lui intime de rester un peu loin d’elle. Il faut qu’elle digère ce qu’il lui a dit, pendant que son coeur s’effrite dans sa poitrine. Elle n’arrive plus à distinguer le vrai du faux, ce qui est cohérent de ce qui lui semble impossible. Elle s’agace un peu de ne pas trouver du premier coup les outils qui lui servaient à faire le plat qu’elle voulait faire. Les placards claquent un peu trop fort, les tiroirs se réouvrent presque par sa force d’enfant, et elle s’empêche de lever les yeux au ciel. Elle attrape les carottes, s’applique à les éplucher avec un couteau abimé, et elle coupe avec colère les rondelles. “Alors.” Premier coup. “Laisse moi bien comprendre...” Deuxième coup. “Tu veux ramener Margot ?” Troisième coup, et prise dans un élan de douleur, elle s’arrête dans sa découpe pour le regarder, l’arme à la main, qui bouge un peu trop à la mesure qu’elle parle. “Mais, Atlas, les morts ne sont pas fait pour revenir ! C’est dangereux, et immoral et…” Elle prend une respiration difficile, et pose le couteau. “Pardon.” Elle s’adosse au meuble, et passe une main dans ses cheveux pour tenter de rassembler ses idées. “Je comprends tant que tu souhaites t’assurer du bonheur de ta femme là où elle est, ça te ressemble tant.” Elle lui offre un sourire tendre, franc, et elle insiste pour ne pas parler de Margot au passé. Elle sait qu’elle sera toujours là. Pourtant, elle se renfrogne. “Mais la faire revenir si elle n’y est pas à son aise ? N’as-tu pas lu le conte des trois frères ? La femme avait-elle l’air heureuse ? Non, elle n’est rattachée qu’à la Mort. Atlas, je n’ai pas à te dire ce que tu souhaites pour elle, mais je sais que ce n’est pas cela.” Elle frissonne en s’imaginait ce cadavre ressembler plus à un inferi qu’à autre chose. “Je suis prête à t’aider si tu veux la contacter, je pourrais me renseigner, m’assurer que tu ne te perds pas dans les limbes en lui parlant, mais ça ?” Elle se frotte le front, perdue. “Non, je ne peux pas. Pour elle que je ne connais pas, je ne peux pas l’entendre.”

Puis, la colère la dévore, abîmée par ce qu’elle a vécu quelques heures avant. "Et puis, tu as beau me dire que cela ne change rien, mais ça change tout. Aimer une défunte, c’est normal, naturel, surtout après ce que vous avez vécu. Tu l’aimes, Atlas, et je trouve ça si beau, je n’ai de la jalousie que pour les souvenirs qui t’emmene parfois loin de moi, mais elle est passagère, car je n’ai pas à te partager avec une vivante. C’est son souvenir que tu aimes, alors que je suis là, réelle. Ces amours peuvent co-exister. Mais tu m’offres de la colère quand je te parle d’homme qu’on veut me forcer à épouser contre mon gré, contre mes sentiments, tous ces sentiments que je ne porte que pour toi ! Et je serais censé accepter ça ?” Elle tremble vraiment, et se sent si ridicule de voir des larmes s’échapper car la fureur la brûle. Loin du sentiment de désir ressenti avant. “Tu me laisses tout te donner, tout, je me livre à toi sans concession, je vis ces choses que je n’ai jamais, jamais vécu avec qui que ce soit d’autre, Atlas, je me suis offerte à toi, et tu me dis ça ensuite ? Mais dis-moi, quelle place m’offres-tu entre le corps de Margot qui peut revenir à tout moment et…” Sa phrase se meurt, elle n’arrive presque plus à réfléchir. "Je ne sais pas quoi te dire, Atlas." Elle abandonne la cuisine, et ne se sent plus capable de supporter cette conversation. Elle avait choisi de rester avec lui, mais elle se retrouvait maintenant coincé dans cette bicoque loin de tout. Elle s’échappa dans la chambre pour ne pas imploser, ou risquer de se couper en cuisinant. Ca a toujours été une activité qui la détendait, bonne cuisinière, piètre pâtissière, elle se sentait… Utilisée ? Merlin comme elle ne le comprenait plus.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyMer 29 Avr - 8:40


@Théa Malfoy

Il aurait pu le voir venir ; Il aurait dû le lui dire avant … Portes qui claque. Couteaux qui tranchent. Il ne devrait pas la laisser avec ça dans les mains. Elle va se faire mal. Vision effrayante de Théa une main en sang, qu’il devrait emmener à Sainte-Mangouste. Tout ce qui Théa lui jette au visage est mérité. Ce n’est pas sans violence, pourtant. Il lui en veut presque de proposer une demi-solution, oubliant qu’elle fait déjà preuve de patience. Elle aurait pu le lui jeter au visage, ce couteau, avec ce qui a eu à dire. Mais s’ils contactent Margot et découvrent qu’elle est malheureuse ? Non … Elle a raison, il ne pourrait pas les faire co-exister. L’idée d’abandonner une épousée qui lui était imposée ne le dérangeait qu’à moitié. Abandonner Théa serait impossible. Il n’a pas le temps de la rattraper qu’elles’enfuit dans la chambre.

La laisser à sa colère ? Mais il l’entend pleurer, et ne se sent pas capable de rester là sans rien faire. « Théa … » Il gratte à la porte, qu’elle n’a pas pris le temps de fermer. Dans la pénombre, la silhouette de Théa assise sur le lit, le visage dissimulé. Il s’approche doucement, comme s’il avait peur de la faire fuir. Ouvre les bras, dépose son visage contre son torse. Ses yeux sont humides, ses joues mouillées, il en est responsable. « Je suis désolé, je voulais t’en parler avant et je n’ai pas eu le cœur quand nous nous sommes embrassés. Ce n’est pas une excuse … » soupire-t-il. Il aimerait l’embrasser, communiquer cette détresse, son inquiétude, lui prouver qu’il l’aime. Il est décousu, déconfit, désespéré.

« Je ne sais pas comment vivre avec mon serment. Parfois je trouve un peu facile d’être un sorcier et de m’appliquer aux conditions moldues. » Oui, l’histoire des trois frères se solde par un échec. Mais elle ouvre une possibilité avant toute histoire de Paradis. Il devrait vraiment attendre la fin de sa vie pour savoir ? Soit il ne retrouvera jamais Margot, soit il perdra toute possibilité de voir ses proches. C’était ça, ce qu’il ne voulait pas voir quand on s’opposait à son mariage. Il n’avait pas compris la crainte pour son avenir qu’on avait.

« Théa … » il ne trouve plus ses mots. N’a aucune envie de lui rappeler qu’il s’effacera si elle ne veut pas de lui. Qu’il lui laissera la chambre, bien sûr, qu’il dormirait même à la belle étoile si elle ne voulait pas de lui sous ce toit. Et Pookie qui peut arriver à tout moment et rajouter du bouleversement. Ils s’étreignent. Longtemps, sans doute, il n’a plus la notion du temps. Simplement une sensation d’urgence, il va la perdre. Les deux craquements de l’elfe de maison sont peu espacés. Brave Pookie. Quoi qu’il arrive, elle les aura aidés. « Je t’aime, Théa. Je suis sincère. Je m’attendais à ce qu’on me marier à n’importe qui, je n’y croyais pas, ça m’était égal … Je ne pensais pas avoir la chance de vivre ça à nouveau. La plupart des mariages de notre époque ne sont pas heureux comme nous pourrions le vivre et je … J’aurais à nouveau de la chance ? Tu m’accepterais avec … tout ? » Il plonge dans ses cheveux. Théa qui ne s’effraie ni de ses transformations en bête, ni des cauchemars, qui y voit aussitôt une occasion de l’aider.

Faut-il qu’il ait une loyauté mal placée pour lui refuser son amour. Il ose à peine caresser ses cheveux, relever son visage vers le sien. Il ne veut pas changer de sujet mais cela aussi, il faut qu’il lui dise. Il s’est mal comporté avec elle. Ô Théa, comment imaginer qu’il lui en veuille pour ce dont elle est victime ?

« Je … J’ai bien mal maîtrisé mes émotions. Je ne t’en veux pas qu’on veuille te marier, Seigneur, je serais quel genre de monstre ? J’en veux terriblement à ta famille. Je déteste déjà ton père, et pourtant il faut bien que je lui puisse le rencontrer. J’aimerais faire ça demain, avant qu’il ne t’engage à je ne sais qui ... Même si tu ne veux plus, on t’aura gagné quelques semaines de liberté encore, non ? » Il étouffe des serments qu’il aimerait lui faire. Lui expliquer qu’il serait heureux de vivre avec elle, de se réveiller ensemble, de se rejoindre dans le lit. Comme il lui laisserait de la place. Elle pourrait tout modifier dans leur maison d’ailleurs ils déménageraient si elle lui demandait. Il voudrait juste garder quelques souvenirs, les plantes, le piano, mais qu’elle accommode tout à sa guise. Ils sont pas legilimens, il faudra bien qu’il prononce ce qu’il aimerait dire. « Je veux vivre avec toi, Théa. Je ne vais pas te poser la question maintenant, ça n’a pas de sens. Mais maintenant … Tu sais ? Je ne voulais pas que tu me dises oui alors que je te cachais ça … Même si tu me dis non finalement. »


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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyMer 29 Avr - 10:45

La pénombre de la pièce repose ses yeux un peu bouffis par les pleurs. Elle s’assied sur ce lit sur lequel, quelques heures avant, elle a dévoré la passion qu’elle vivait, ou plutôt, voulait vivre, avec Atlas. Elle serre les draps entre ses mains, et elle se voit à nouveau, haletante contre lui, mais plus rien de tout ça n’existe désormais. Il n’y a que la peine qu’elle porte douloureusement au fond de son estomac. Elle ne reste pas seule bien longtemps, déjà il frappe la porte et se montre dans l’encadrement. Il semble si triste, à nouveau, qu’elle doit se retenir de le prendre contre lui. Elle s’essuie les yeux dans une tentative vaine de paraître plus digne, bien qu’elle ressente l’échec de tout ce qui se vit actuellement. Elle se cache sous ses cheveux pour tenter de garder une contenance, et il murmure son prénom alors qu’elle se retient de le repousser loin d’elle. Le soucis, la souffrance dans toute cette situation, c’était qu’elle le voulait à ses côtés autant qu’elle était à quelques doigts de le repousser. Alors, quand il l’enlace, elle retrouve la chaleur bienfaitrice qui la rassure, ce parfum sans artifice qui n’est fait que de lui, et elle repose son visage contre son torse, encore, toujours. Alors il s’excuse, finalement, de n’être qu’un homme. Elle devrait aussi se sentir désolée de n’être qu’une femme qui découvre un bonheur charnel, mais elle n’arrive pas à distinguer ce qui est de sa faute, et de la sienne. Avait-il raison ? Avaient-ils développé une passion qui n’avait rien de saine ?

Son prénom chante toujours de façon différente, plus douce qu’elle ne l’a jamais entendu, et à chaque intonation, elle plonge un peu plus vers lui, si attachée à la tendresse qu’il sait lui donner, quand elle sait qu’il y a tant de choses entre eux qui sont de l’ordre de l’évidence. Et alors qu’il lui dit qu’il l’aime, encore une fois, son coeur s’envole malgré elle. Ces sentiments qu’elle ne sait pas contrôler, son coeur qui se gonfle juste à l’idée qu’il puisse ressentir un amour pur pour elle alors qu’elle partage cela aussi. Et pourtant.. Pourtant. ”Tu m’accepterais avec … tout ?” Son visage s’enfonce dans les boucles légères de ses cheveux, elle serre de ses mains son veston, pour s’accrocher à lui, bouée de sauvetage et sent contre sa paume, dans la poche, du métal dur, rond : son alliance. Près de son coeur, naturellement, mais caché de ce qu’ils pourraient faire. Elle se détache comme si celle ci l’avait brûlé, et plonge son regard dans le sien. “Presque tout.” Là est la vérité. Elle est fascinée par ses fêlures, par son côté animal, par tout ce qui fait de lui. Mais elle n’a pas de souhait que cette femme perdue retourne auprès de ce qu’elle aimerait qu’ils construisent.

Elle se lève d’un bond, sachant qu’elle ne saurait s’exprimer convenablement à ses côtés. Elle se sent à peine capable de réfléchir, encore abattue par ses explications. “Mais Atlas, n’as tu toujours pas compris que je te veux toi, uniquement toi, tout entier, auprès de moi ?” Elle veut dire pour moi, mais elle ne veut pas sembler aussi territoriale. “Je me fiche de garder un peu de liberté supplémentaire si c’est pour être mariée à je ne sais qui après. Maintenant, après, tout à l’heure, cet homme trouvera bien une manière de me décevoir et de me blesser. Je n’en veux pas. Si je ne peux pas être avec toi, je ne veux être avec personne.” Elle s’arrête, parce qu’elle sait, finalement, que cette décision ne lui appartient pas, ne lui appartiendra jamais. “Mais j’ai appris il y a bien longtemps que je n’ai pas à vouloir, Atlas. Même pas toi... J’ai juste à accepter.” Elle s’etoufferait presque en disant ça, tant c’est vrai. Elle a vécu pour la première fois entre ses bras, agissant uniquement par son bon vouloir, elle ne savait jamais vraiment comment faire correctement, mais elle avait pu choisir. Une fois au moins.

Alors, un peu abimée, elle lui dit. “Une vie avec toi me semble être la plus belle chose que je puisse espérer. Je sais que nous arriverons à être heureux, et ça, plus que tout, je le veux. Parce que je n'espérais pas tomber aussi amoureuse, mais c’est le cas, Atlas. Pourtant… Je ne me vois pas partager ma couche, ou ton coeur, avec une morte revenue à la vie. Alors dis moi Atlas, quelle place aurais-je si Margot revient ? Ou serais-je dans ce dessin ?” Elle s’effondre presque à ses côtés, sur le lit, fatiguée. “Après tout, tu peux aller voir mon père et lui demander ma main, je ne pourrais pas dire non.” Elle ne lui dit pas si c’est parce qu’elle l’aime si fort qu’elle est prête à tout accepter, ou si c’est parce que son père ne saura refuser la demande d’un Flamel. Parce que finalement, elle ne sait pas elle même ce qui influencera le plus son oui. Mais elle sait aussi qu’elle risque de l’abimer à son tour en disant cela. Pourtant, elle n’arrive pas à dire plus de choses, parce que ses mots semblent s’effondrer au fond de sa gorge.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyMer 29 Avr - 21:41


@Théa Malfoy

Presque tout. Atlas accuse le coup, ne sachant plus ce qu’il espérait au juste. La situation eût-elle été inversée qu’il aurait trouvé révoltant qu’elle le mette en balance avec un autre. Je subjectif, auquel on a rarement refusé des choses. Pour cause, il les prenait d’autorité. Garçon élevé dans cette idée qu’un homme ne s’excuse pas, et, sous la politesse de gentilhomme, il y a de cela. Un appétit aiguisé, la certitude qu’on lui passera ses caprices. Théa n’a pas cette chance, et il se sent honteux d’avoir tant profité lorsqu’elle a tant subi. Faudrait-il qu’il lui inflige sa quête ? Lui qui n’est pas un magicien brillant, qui était un corps avant d’être un esprit, qui ne peut plus compter de la même manière sur ce corps depuis qu’il en panse les blessures. Il repense à ses mots, la proposition de l’aider à communiquer avec Margot. Faut-il qu’elle l’aime pour proposer cela.
Bien des années plus tard, le hasard lui mettra un roman entre les mains. Le contexte (les Amériques), le protagoniste (une jeune fille) ne lui parleront pas de prime abord. Mais enfin, ayant aimé un recueil de poèmes de l’auteur, il lui laissera une chance. La comparaison sera là, au détour d’un chapitre. Métaphore d’un arbre fruitier, sous lequel se trouve l’héroïne. Incapable de faire des choix, et s’apercevant qu’un à un, les fruits lui échappent. Que son absence de choix est déjà un choix. Il voudra en parler à Théa.

Il sent arriver ce moment, amorcé par le mouvement de recul qu’elle a eu après s’être blottie contre lui. C’est à la fois douloureux et prévisible. Il enterre Margot une deuxième fois, il enterre la possibilité qu’elle revienne. Il ne se souvient pas de l’enterrement – on avait déjà clos le cercueil lorsqu’il avait émergé. Blessure à la tête, qu’ils ne souhaitaient que personne parmi ses proches ne puisse voir. Il avait encore des béquilles, se souvenait vaguement que Pluton et Harfang l’avaient tenu tout le temps de la mise en terre. Ce n’était pas Margot. Il allait trouver une solution. Tant que cette pensée l’accompagnait, jusque maintenant, il avait trouvé le courage d’aller vers l’avant. Il y avait un avenir. Un but. Quelque chose à sauver. Lui, son mariage, Margot, les trois se mêlaient. Cette recherche de ce qui avait disparu était le fil qui le tendait vers l’avenir. Il était incompris mais pourrait l’être à nouveau, cela valait bien quelques années de doute.

Jamais son plan ne lui a paru aussi grotesque. La ramener, prendre tous deux une fausse identité, s’enfuir. Impossible d’intégrer la communauté sorcière, on l’aurait reconnu. Polygame, nécromant, belle carte de visite. Procès, accusation, capture par le Ministère ? Impossible de s’intégrer à la communauté moldue, ne connaissant que très partiellement leurs machines, pas résolu à se passer tout à fait de magie. Plus aucun contact avec leurs proches. Perdre Pluton, perdre Moon, perdre ses amis.
Perdre Théa.

Sa respiration s’étouffe. Il aimerait se transformer pour atténuer la violence de ce qui l’engloutit. Mais s’il le fait dans cet état, il n’est pas sûr du résultat. Sensation de brûlure tout le long du buste, remontant dans sa gorge, nœud bloqué. Il se lève. Les mains qui tremblent, faisant les cent pas dans la pièce d’à côté. S’effondre contre un mur. Colère, dépit, culpabilité. Pose l’alliance. Il a perdu Margot. Amertume. Sanglots qui s’étouffent dans sa gorge.

Colère de se sentir forcé à choisir. On ne lui force pas la main, d'ordinaire. Il a beau jeu d'en faire autant et de rendre la pareille. Son deuil est extrêmement long, peut-elle comprendre qu'il est sincère quand il lui dit qu'il l'aime aussi ? Elle n'a pas connu de grand amour, navré pour elle, mais se voir demander des comptes lui laisse un goût amer.

Il devrait être heureux, de savoir que l’amour de Théa lui est acquis. C’est ce qu’il voulait.

Donnée majeure, certitude qu’il associe au milieu de sa main. Il chercha toujours le bonheur. Résilience, capacité de rebondir, il ne sait pas quel nom donner à cette impression qui grandit en lui. Il a l’impression de se mutiler en renonçant à l’espoir de revoir Margot, comme ces renards qui se rongent la patte pour sortir d’un piège. Ils survivent pourtant, il en fera autant. Il se relève, le poids du monde est réparti différemment sur ses épaules. Revient dans la chambre. Près de Théa. Théa, à laquelle il repense comme au début de leur période de séparation comme étant Ariane qui déroule un fil. Il veut s’y accrocher. Ils peuvent se sauver. Ils peuvent être heureux. Il lui restait un pas à faire. Il la prend dans ses bras. Elle s’y laisser tomber, il ne sait pas lequel gravite pour rejoindre l’autre. Contact fusionnel dont ils avaient désespérément besoin. « J’arrête. » laisse-t-il échapper. Reprenant plus fort, pour l’ancrer. Pour elle ou pour lui-même ? Avec sa colère. Se sachant vaincu mais mauvais perdant. « J'arrête ! » Tu es contente, tu as ce que tu voulais ? «  Ca … » ne vaut pas le coup. C’est un mensonge, ça vaudrait le coup. Mais pas au prix de Théa. « J’arrête. Je veux être avec toi. Je suis à toi, je ne me dilue plus. » Il se navre de ne pas pouvoir lui offrir de tels serments avec plus de fougue. Une partie de lui a besoin de cicatriser mais il s’en sait capable.

Si les remords empêchent leur vie à deux, il prendra un chemin de traverse. Elle n'a pas besoin de savoir qu'il contacte Margot, songe-t-il en passant outre les symptômes liés à ses expériences. Perte de repères et de temps, tremblements dûs à la magie noire. Elle ne peut pas comprendre. Et pourtant, sa colère n'étouffe pas l'amour pour elle.

Il embrasse l’épaule qui s’est découverte dans leur étreinte. Douceur de Théa, envie de fusion. Il est éperdu. C’est la bonne décision. « Je ne serai pas ton geôlier, Théa. Je t’aime. Je veux faire ma vie avec toi. » Il n’avait pas pu lui dire sans mentir jusque-là. Première fois qu’il peut vraiment la regarder dans les yeux, fût-ce dans la pénombre. Il murmure, car l’univers s’est recentré dans cette chambre, autour d’eux, leurs souffles font déjà trop bruit. « Dès demain, je ... » Poserait les questions. Celle dont la réponse ne lui importe que pour la forme, le beau-père qu'il déteste déjà. Celle dont il veut enfin entendre un oui libre. Il s'engage dans une solitude différente à ses côtés. Ce qu'il perd devient autre chose. Théa. Une vie avec Théa. Une maison avec elle, des réveils doux, des entrevues volées à leur quotidien, quelqu'un à qui offrir des fleurs, des genoux sur lesquels reposer sa tête, quelqu'un à enserrer dans ses bras. Une infinité de contacts tendres et d'impulsions brûlantes. Replace une main dans son dos, se rappelle au contact de sa peau délicieusement tiède qu'elle avait remis sa robe sans ses dessous, couvre de baisers la chair promise.



Dernière édition par Atlas Flamel le Jeu 30 Avr - 10:16, édité 1 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyJeu 30 Avr - 11:45

Alors qu’à son tour, il la quitte pour réfléchir, accablé de ce qu’elle avait à dire, elle s’effondre dans ce lit qui fut le théâtre d’un amour fragile. C’est si lourd qu’elle peine à respirer. Y-aurait-il quelque chose de simple, un jour, dans sa vie ? Elle sent des larmes couler le long de ses joues, et son estomac la retourne un peu. Elle n’avait pas faim, incapable presque de déglutir. Elle frotte son visage de ses mains pour tenter de garder contenance. Elle est tentée de s’endormir pour que demain alors, elle se rende compte que tout cela n’était qu’un rêve. En première, rêve qui s’entiche du fantasme, et la suite, cauchemardesque. mais du moins, le pire disparaîtrait. Parce que maintenant, comment sortait -elle de cette tempête ? Y-avait-il une issue ? Parce qu’elle n’en voyait aucunes, suite à ses confessions. Bien sur, elle garderait précieusement les choses qu’il lui avait dit, jamais elle ne révélerait ce qu’il avait osé avouer, mais elle ne saurait vivre ainsi. Pourtant, elle savait combien tout cela été tangible, ce qu’elle avait sentie : désir, jouissance, amour, désillusion, colère, peine, ces sentiments n’étaient jamais aussi fort dans un mirage.

Il revient, elle avait peur qu’il passe la nuit loin d’elle et qu’il l’abandonne à ses pensées tourmentées. Elle se redresse, et il la cueille entre ses bras pour la bercer, presque. Et il annonce son abandon. Il est amer, comme s’il lui faisait une… Faveur ? Vraiment ? Elle se recule, le regard furibond. Elle se retient de le frapper, il l'abîme, encore, juste par cette intonation mal placé, tout ce qu’il y a de caché dans ce qu’il ne dit pas. Elle devrait être heureuse, satisfaite ? “Mais bon sang Atlas !” Elle se tourne et se retourne dans la pièce trop petite pour sa colère qui monte sans discontinuer. “Ne comprends tu pas que tout n’est pas blanc ou noir ?” Elle est si enragé qu’elle est à quelques doigts de lui faire un cours sur les couleurs primaires, après tout, elle avait l’habitude, elle faisait ça pour les enfants de 5 ans. Si proche de jurer, elle sent sa magie se perdre un peu, comme quand elle était enfant. On dit que les émotions trop fortes provoquent la magie incontrôlée. Elle n’est pas fière de le reconnaitre, mais c’était exactement ce qui lui arrivait. Les draps bougeaient un peu, l’armoire dans le fond de la chambre se mit à claquer. Elle lui fait face et réplique. “Mais quelle idiote je fais par Merlin !” Elle rit jaune, triste et dévoré par ce qu’elle se prend, à chaque fois, au coeur par sa faute. “Je te propose de contacter ta défunte femme pour que tu restes attaché à elle, ce qui est NORMAL, Atlas. Et tu es déçu que je ne veuille pas faire ménage à trois ?” Son rire s'effondre, comme la plante qui faisait office de décoration sur la table de nuit. Il était peut être force et muscle, elle restait une très bonne sorcière. Bon, surtout une sorcière qui avait du mal à contrôler ses sentiments, mais une très bonne sorcière tout de même. Alors, il pouvait l’effrayer en saisissant ses poignets pour la retenir à lui, de son côté, elle avait tout les droits d’imploser, même à trente ans. “Tu sais, je trouve ça incroyable, ta dévotion encore envers Margot… Et je me dis que tu ferais peut être la même chose s’il m’arrivait tel malheur. Mais je te le dis, je ne voudrais pas revenir. Jamais. Parce que je voudrais que tu sois heureux, sans moi. Et je préfère rester morte qu’on se détruise à essayer de me récupérer.” Il n’y a pas de tendresse quand elle dit ça, encore une fois, la passion a deux face bien distincts. La rage, et l’amour. A chaque fois, Atlas avait le chic pour la faire passer de l’un à l’autre. “Je ne sais pas si tu veux laisser ton alliance loin quand tu es avec moi parce que tu te sens coupable, mais je ne souhaite pas que Margot soit un vague souvenir dans ta mémoire. Je ne sais pas, elle devrait être sur la cheminée dans un cadre, ton alliance autour du cou, mais proche. Je te le dis, je peux vivre avec elle, tant qu’elle reste ta défunte femme. Je ne veux pas qu’elle disparaisse. Voilà ce que je te propose quand tu semble vivre mon refus avec tant de difficultés. Tu ne m’offres pas là une concession, Atlas.” Il serait peut être temps qu’elle apprenne la magie sans baguette, après tout. Elle aurait ainsi pu lui jeter un sortilège cuisant… “En tout cas, si c’est ce que tu penses faire, je n’en veux pas. Je ferais une croix sur tout ca.” Elle décide alors de lui faire comprendre ce qu’il perdrait en restant loin d’elle. Elle se pend à ses lèvres pour goûter encore une fois le sucre et la luxure qu’il insinue en elle. Un serpent mettrait plus de temps à l’atteindre, son venin aurait moins d’effet que les sensations que lui procurait une seule caresse d’Atlas. Juste d’un regard, elle s’embrasait. Il n’y avait rien de meilleur, rien de plus tentateur. “Et sur ça aussi.” Un murmure proche de son lobe d’oreille, elle longe sa gorge, vile tentatrice qui s’amuse de ses dents et de sa langue sur son cou, bien décidé à lui faire comprendre son erreur. “Tu as jusqu’à demain pour réfléchir. Ensuite, je disparaîtrais.

Il caresse son épaule de ses lèvres, l’emporte dans son amour, il lui faut toute sa concentration pour ne pas se jeter dans le lit avec lui. “Je ne serai pas ton geôlier, Théa. Je t’aime. Je veux faire ma vie avec toi.” Elle se détache de lui, son regard n’a rien de tendre. Elle est toujours désespérément en colère, et elle a du mal à se contrôler. Elle pourrait, à nouveau, tout briser dans cette chambre d’un coup de baguette, ou encore fuir pour aller on ne sait où, mais il est là, face à elle, et c’est sur lui qu’elle choisi de déverser ses ressentis. “Ah oui ? Vraiment Atlas ?” Alors, elle se colle à lui, le jauge, toujours rongée par cette passion dévastatrice et la peine qui l’accable. “Alors, prouve le moi. J’attends.” Elle le regarde dans les yeux, le contact ne peut pas être rompu, et déboutonne un à un, lentement, langoureusement, en se contorsionnant un peu, les boutons de sa robe, jusqu’à ce qu’elle atterrisse à ses pieds. Maintenant qu’elle est à nue face à lui, elle n’a qu’une peur, qu’il lui refuse cet accès à cette luxure nécessaire. Folie incomplète, rien ne reste simple entre eux, et elle ne veut que consommer cette passion qui les réunit depuis le début. Au dépit de ne pas les détruire
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyJeu 30 Avr - 20:04


@Théa Malfoy

L'armoire tremble, les draps se soulèvent. Atlas se crispe. Il se sent dériver. Il réfléchit à peine, concentré pour, si ... S'attendant à un sortilège. Est-il seulement possible que la femme qu'il vient de serrer dans ses bras se retourne contre lui ? Il est en colère. Blessé, sur les gardes. Voilà qu'elle souffle le chaud et le froid. L'accusant d'être binaire. De proposer un ménage à trois. Il a envie de lui hurler qu'elle ne sait pas de quoi elle parle. Il aimerait la protéger, la consoler du mariage désastreux dans lequel elle était coincée. Le sien n'avait rien à voir avec cela.

Plus que le reste, il prend ombrage qu'elle lui pose un ultimatum. Par fierté, envisage de la quitter. Juste pour garder le dernier mot. Il se rappelle de sa compagne namibienne. La femme qui l'avait aidé à devenir animagus, qui l'avait initié de différentes façons. Avait laissé une empreinte qu'une alliance n'avait jamais eu vocation à pérenniser. Contient sa colère. Elle lui a déjà coûté une amante. Le hasard lui rend la monnaie de sa pièce, le mettant dans le rôle de cette femme, tandis que Théa incarne l'homme blessé qu'il était à l'époque. Animal qui feule quand touché. Il n'est pas en colère mais a envie de s'exprimer aussi brutalement. Elle lui offre son corps et l'occasion sur un plateau. Il frémit lorsqu'elle joue de ses lèvres, de ses dents sur lui. Coup de chaud, coup de sang. « Je vais te faire ... » Verbe indécent. Atteinte du but espéré, la rougeur sur les joues de l'intéressée.

Un nouvel interlude, débarrassé de la tendresse dont ils avaient fait montre. Atlas dose soigneusement ses efforts. Théa lui semble si menue, il s’inquiète de lui faire mal mais se réjouit qu’il soit si facile de saisir son corps, de la porter, de la sentir sous lui, sur lui, le plus contre lui. Du mal à contenir son trouble lorsqu’elle se fait entreprenante. Suffisamment piqué dans son orgueil pour ne pas la laisser faire. Une position l’amène à apercevoir son sac d’affaires dans un coin de la pièce. Patte de velours pour ne pas se décoller d’elle en fouillant à tâtons – son autre main, ses yeux, sont trop occupés avec elle. Mettant la main sur une cravate de soie qui sera parfaite. La nouant autour des jolis yeux de Théa. Dommage, il aime capter son regard lorsqu’elle s’abandonne aux vertiges. Mais elle l’a mis au défi, il le relève avec entrain. Atlas s’applique sur ce qu’il a saisi d’elle – les mouvements, les rythmes, les endroits les plus sensibles. Il ne se sent heureux que lorsqu’il la sent frémir contre lui et s’étonne d’avoir manifesté une telle jalousie, un tel besoin de possession l’un de l’autre. Il fait glisser le bandeau des yeux de Théa et éprouve une infinie gratitude à revoir ses prunelles tendres.  Il ne sait pas interpréter son regard, le sien ne reflète que de la joie après ce qui vient de se passer. Atlas se lève, quelques ablutions, lui ramène un verre d'eau. « Tu crois à ma sincérité ? » Demande-t-il en prenant sa main dans la sienne. Il s'assoit près d'elle, recouvrant pudiquement leurs corps des draps froissés. Il rêve d'un bain - à deux ? - et n'aimerait pas être distrait par les courbes de Théa.  « Je prends le risque de me répéter. Je t'aime. C'est soudain, j'ai l'impression qu'il a quelques mois encore je choisissais le quartier de Londres où habiter avec elle, négociait le nombre de chambres pour nos enfants ... »

Il s'arrête. Ses yeux s'écarquillent. Théa blêmit elle aussi. « La potion contraceptive ... » Murmure-t-il. Pas prise. Oubliée par deux fois. Il ne connait pas les probabilités. N'a jamais joué ce jeu car il la prenait diligemment. Une seule chose pour éviter que des intrigantes n'amènent leurs bâtards, avaient expliqué ses parents. Discours dont il n'avait su que faire. Il avait désespérément attendu que la silhouette de Margot s'arrondisse. Ce serait risible. « Ecoute, Théa. Si cela arrive ... J'assumerai mon rôle dans tout cela. Il faut vraiment que j'aille demander ta main demain. Ce serait joli aussi, va, un mariage d'automne ... » Il se veut rassurant, tendre. Changement radical par rapport à leur étreinte. Un rire lui échappe. Il est désarmé. « Nous totalisons quinze ans de mariage infructueux à nous deux ... Ce serait ... Incroyable que ça nous arrive. Ça m'est égal, je suis là pour toi. » Il l'attire a lui, l'enlace. Odeurs de leurs corps mélangées sur Théa. Il se sent fier et possessif de tout ce corps qu'il a eu le droit s'enlacer. Lignes dessinées sa mâchoire, cou fin, attaches délicates aussi dans les poignets qu'il aime serrer. Ses courbes ... Ses jambes ... Sans savoir comment, il se retrouve à embrasser oreille, cou ... Se retenir. Il redevient sérieux, passant une main pour dégager les cheveux blonds qui hachurent son visage. « Il y a quelque chose dont je voulais te parler ce soir. Je ne trouve pas très ... Agréable qu'on ait déjà voulu te marier. Je suis en colère, Théa. Pas contre toi, mon ange, mais ce mariage sans ton avis ... » Il voit déjà rouge en pensant à Christian Malfoy. Qui vend sa fille, il n'a pas d'autre mot. Qui compte tenu de la dot la vend au moins demandeur et pas au plus offrant. « J'irai le voir demain. Tu me trouveras peut-être mesquin mais je ne veux pas qu'il te brade et je veux que cet argent te revienne. A quel point tient-il à ce que tu sois rapidement mariée ?»


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyJeu 30 Avr - 20:04

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyJeu 30 Avr - 22:15

On récolte ce que l’on sème. Et Théa n’avait pas à être surprise des mots qui coulaient de sa bouche.  “Je vais te faire …” Mais oui, grand bien lui fasse, elle est à lui, pour lui, et elle ne se languit que de ça. Elle se mord la lèvre par anticipation, se liquéfie littéralement. Elle a besoin de ça, une nécessité impérieuse, pourtant, de l’entendre aussi sauvage, elle en rougit par tous les pores. Mais d’un autre côté, elle meurt d’envie de s’embraser contre lui, sans douceur, laisser simplement leurs instincts se rencontrer. Très vite, leurs corps se rencontrent dans une danse endiablée dont on ne connaît le meneur. Tantôt elle, tantôt lui, personne ne veut lâcher du leste, elle tente d’être forte alors qu’elle bascule déjà la tête en arrière, au prise de ce plaisir qu’elle n’a connu qu’avec lui. Ca la terrasse, encore et encore, qu’il sache si bien quoi faire pour qu’elle perde pied, si attentif à ses frissons et ses sons de plénitude, qu’elle s’évertue à tenter de faire aussi bien que lui. Mais il faut avouer qu’il est tout ce qu’il y a de plus inventif, et elle se retrouve bien vite privée de la vue pour son grand plaisir. Et alors, ses sens tentent de rattraper ce qui manque, l’odeur de leurs corps qui s’entrechoquent est inoubliable, décuple les sensations qu’elle vit par vague dévastatrices, elle arrive à distinguer chaque caresse, chaque coup de langue, chaque lèvre posé sur sa peau diaphragme, elle plante parfois ses dents sur son épaule pour contrôler ses vocalises indiscrètes, goûtant au passage tout ce qui fait de lui, mais souvent, il la repousse, pour l’entendre dire son doux bonheur, et alors, quand elle crie tout son plaisir, elle le sait, c’est lui le chef d’orchestre de ce concerto. Cette étreinte est encore plus délectable que la première, et elle comprend alors ce que sa mère lui disait dans ses paroles : c’est toujours meilleur après la première fois.

Il s’échappe alors qu’elle n’arrive à peine à se remettre de ses émotions, elle voulait une preuve ? Elle l’avait. Elle regarde ce corps dont elle n’arrive pas à se lasser, voulait embrasser chaque cicatrice pour le guérir, en premier, celles, inaccessible, de son coeur. “Je n’arrive plus à penser…” Elle le regarde retourner auprès d’elle, elle s’hydrate un peu, tout en souhaitant se nettoyer un peu. Paradoxe, elle est triste à l’idée de chasser l’odeur caractéristique de leurs ébats de son corps. Il lui semblerait presque que c’est réconfortant, une trace ténue de ce qui s’est produit de si inoubliable. “Tu es trop doué pour mon bien… Mais oui, je suis mille fois convaincue.” Elle s’inquiète de savoir s’il a vécu pareil tsunami en s’engageant ainsi avec elle, mais elle n’ose pas. Toujours effrayée qu’il ne ressente que l’expérience d’échange presque courtois avec son défunt mari, elle voudrait lui confier qu’elle a l’impression de se découvrir sous ses doigts. Mais cette confidence est trop intime pour qu’elle soit capable de le regarder dans les yeux après. Et quelle déception ce serait de ne pas profiter de ces prunelles délicieuses ?

Nouveau cataclysme, ils ont compris en même temps. Elle pose une main sur son ventre par réflexe, elle ne sait pas si elle est prête à avoir une nouvelle grossesse, Orion reste si fort dans sa mémoire, elle vit encore si douloureusement sa perte, même après tant de temps. L'appréhension d’être enceinte sans être sur de mener à terme cet enfant, elle se sent encore coupable de l’avoir perdu, et elle se revoit encore ce jour maudit à le laisser quitter ses entrailles. C’est une torture de s’imaginer vivre ça à nouveau. Et pourtant, elle rêve d’avoir une tête blonde à aimer, vénérer, regarder grandir avec bonheur. Elle perd le fil de ce qu’il dit, et répond simplement “Oui, très joli…” Il semble avoir compris son inquiétude et elle se love contre lui pour calmer son coeur qui tambourine. “Nous totalisons quinze ans de mariage infructueux à nous deux ... Ce serait ... Incroyable que ça nous arrive. Ça m'est égal, je suis là pour toi.” Elle n’ose pas lui dire que le peu de réussite, dans son cas, est dû au manque de pratique. Elle sait pertinemment qu’il a tenté plus d’une fois à y parvenir avec Margot, alors qu’elle plus subir que profiter de ce mari qui n’y voyait une façon de remplir son devoir lorsqu’une de ses maîtresses n’étaient pas disponible. Elle hoche la tête, et tente de se reprendre un peu. “Merci Atlas. Cela dit, je ne sais pas si je suis prête à cela tout de suite.” Elle tente d’avoir meilleure humeur pour ne pas qu’il s’imagine qu’elle ne veut pas d’enfants, ce qui pourrait le décevoir, ou pire, le faire fuir. “Je veux dire…” Elle caresse son torse amoureusement, de la façon dont on touche seulement un amant. “Je crois que j’ai encore plein de choses à apprendre avec toi... “ Elle dépose des baisers sur la peau qu’elle peut trouver, profite ensuite des caresses qu’il lui prodigue, esseulée, jamais rassasiée de lui.

Elle s’attend au pire lorsqu’il lui dit qu’il veut lui parler d’autre chose, car, pour le moment, les échanges verbaux leur réussissait bien moins que ceux physique. Elle fond alors comme neige au soleil quand il la voit plus précieuse qu’elle ne l’est vraiment. La tendresse qu’elle ressent pour cet homme est égale à la passion qu’elle vit avec lui, il sait la rendre folle aussi bien qu’il la transforme en miel. Et ce surnom, qu’elle grave en mémoire, personne ne la jamais appelée ainsi, et elle se sent émue lorsqu’elle voit qu’il se permet de lui offrir des petits noms intimes. “Bon courage pour supporter mon père… J’ai été… Difficile… Ces derniers temps.” Elle ne précise pas qu’elle a détruit ses appartements sous la colère. “Je crois qu’il se languit de me voir loin. C’est partagé. Alors, s’il pouvait me marier demain, je crois que ça arriverait.” Elle soupire, s’enfonce un peu plus dans le lit, serrant les draps un peu trop fort. “L’idée d’y retourner est détestable.” Elle n’a pas envie d’être de mauvaise humeur, alors, elle lui confie. “Tu sais, tu n’as pas à t'inquiéter de cela… Je suis pour ainsi dire… Riche. L’héritage d’Arctus m’est revenu de droit, je ne peux pas en jouir puisque je suis sous la tutelle de mon père, mais ce n’est pas une question que je me pose pour être honnête. Je me fiche bien du chiffre auquel il me cédera, tant que je peux être à toi.” Et par là, elle sait qu'il sera à elle aussi.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyVen 1 Mai - 16:22


@Théa Malfoy

Théa n’a pas exclut l’idée d’avoir des enfants.  L’alchimiste se tranquillise. Il va falloir prononcer un serment en précipitation, mais il y a tant d’autres choses dont il aurait fallu parler. Les enfants. Leurs volontés sur l’éducation. Peut-il lui parler de religion ? Il s’est converti pour les beaux yeux de Margot, mais n’imagine pas demander pareille chose à Théa. Il n’est pas sûr de l’éducation qu’elle a reçu, craint qu’elle ne comprenne pas. Les moldus croient à des miracles, une sorcière y verra peut-être l’un des leurs qui voulait dominer les autres. Ils n’auront même pas le temps. Il a l’impression de faire un pari. Tout ce qui a pu être déblayé jusque-là le rassure. Elle ne s’est pas effrayée du reste. Peut-être tient-il la bonne personne dans ses bras. Il a toujours eu une conception … souple de cette idée. Miranda avait été la bonne personne. A un moment précis. Chacune de ses histoires, il n’ose pas parler de conquêtes car il a lui aussi été cueilli plus d’une fois, était la bonne personne au bon moment. Margot aurait du être la bonne personne jusqu’à son dernier soupir. Théa … Théa lui semble parfaite. Il s’emballe. Il imagine si facilement une vie à deux avec elle. Tous les plans échafaudés pendant les premières semaines où il se voyaient reviennent, agrémentés des fantasmes qui lui venaient si facilement lorsqu’elle portait des dentelles, jouait des transparences. Il s’était demandé si elle le faisait pour lui, dans les occasions mondaines durant lesquels ils se croisaient. Il n’y en avait pas eu assez pour qu’il déduise une récurrence. Théa nébuleuse, inaccessible. Qui de ce fait l’avait attiré comme un aimant. « On peut prendre tout le temps du monde. » souffle-t-il. Il lui parlera de la réserve de potion contraceptive qu’il a encore. Demain. Il ne saurait pas présenter les choses comme une découverte enthousiaste de leurs corps. Craint de passer pour un type qui emmène avec lui son stock de potions contraceptives si jamais l’occasion se présente. Ce qui n’est pas entièrement faux, mais cette présentation un peu rapide lui déplaît.

Atlas écoute patiemment ses explications de sa future femme. Le mot colle étrangement à Théa. Il l’aimait aussi en veuve inaccessible, mais il faudra oublier cette époque. Elle est dans ses bras. A portée de tendresse. Il s’amuse des euphémismes qu’elle utilise. Peur de le repousser, après que Pookie lui ait rapporté quelle vie il menait ? Il intègre, commence à trouver des opportunités. « Je suis un coureur de dot chanceux. » plaisante-t-il en se relevant. Il amène le papier à lettres que leur a laissé l’elfe, et une tablette pour qu’elle puisse écrire dessus. « Je vais le voir demain matin. Il est trop tard pour que je lui écrive. Mais sa charmante fille qui n’a peut-être pas donné d’excuse à son départ pourrait lui écrire qu’elle reste quelques jours sur l’île de Skye. J’ai demandé à quelqu’un de te couvrir, si tu venais. Je ne voulais pas négliger ce détail. Tu te souviens, de @Minerva McGonagall ? » Minette, à laquelle il faut qu’il écrive aussi, pour qu’elle prenne ses dispositions. Il se love contre Théa pour écrire, parce que toute occasion pour cela est bonne. Il oublie qu’elle sait lire le français et se vexera peut-être de le voir appeler minette une autre femme. C’est du passé …

Il se lève pour confier la première misse à la chouette. Christian Malfoy sera-t-il heureux de le voir ? Il peut en tout cas tranquilliser ses espoirs sur le fait de connaître l’endroit où dort sa fille. Tout du moins, un joli mensonge pour ne pas l’inquiéter. Atlas se contente d’un passage rapide dans la salle de bain, refermant soigneusement la potion mentholée après utilisation. L’odeur de sa peau s’est mélangée à celle de Théa, fragrance trop évocatrice pour avoir envie de s’en débarrasser. Les premières heures se déroulent comme un rêve, les amants blottis l’un contre l’autre. Il semble à Atlas qu’il n’a pas si bien dormi depuis des années. Jusqu’à …

Est-ce une journée particulièrement chargée d’émotions, suite à une période où il était épuisé ? La présence de Théa contre lui ? De ne plus dormir dans sa maison ? Son sommeil s’agite. Tant et si bien qu’il rejoint cette brume des rêves. Cauchemars, début de somnambulisme, quelque chose d’un sommeil brisé. Il se redresse dans le lit, un hurlement sur les lèvres. Il n’est pas sûr de l’avoir poussé. Il transpire, sa gorge est desséchée, il est incapable de percevoir Théa dans cette brume. Tous ses sens lui crient qu’il est encore là-bas. Aux Indes. Dans une moiteur qu’il trouverait difficilement supportable. L’odeur des plantes a été remplacée par celle du campement qui brûle, il perçoit la senteur âcre des toiles de coton qui s’embrasent, derrière l’odeur puante de la mort. Il n’y a plus que ça dans son nez, relent de sang. Il les voit à terre, il est revenu trop tard. Les premiers gardes du début du camp, qui n’auront rien vu venir. Margot à terre, sans espoir, blessure à la tête qui en change le contour, qui lui laisse les mains poisseuses quand il veut prendre son visage dans ses paumes. Il a du sang partout sur les mains, celui de son épouse, et où est sa baguette ? Comme à chaque fois, il se lève, les premières secondes sont un brouillard. Sa main s’abat plusieurs fois sur la table de chevet, cherchant désespérément la baguette qui aurait pu tomber. Il se lève, la cherche encore, ouvre la porte en donnant un coup sur la clenche, prononçant des mots confus. Pourquoi, personne n’a-t-il prévenu, qui a fait ça, sa baguette, sa baguette …

Il est revenu près du canapé quand ses sens refont surface. Il n’y a pas d’odeur. Plus rien ne brûle, personne de ses connaissances n’est mort aujourd’hui. Il reconnaît le cottage dans la lueur de la lune. Sa baguette est là, à côté de celle de Théa. Deuxième vague de prise de conscience. Se souvenant qu’il laisse toujours sa baguette loin de lui depuis qu’il a lancé un sortilège dans cet état. Réalisant qu’il y a maintenant Théa, qu’il aurait pu blesser. Il rebrousse chemin vers la chambre, craignant d’avoir fait un mouvement brusque. Ils se rencontrent. Sa voix se brise. Il est heureux qu'elle ne puisse pas voir son visage. « Pardon Théa, je suis désolé … »
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptyVen 1 Mai - 21:34

Il la rassure, mais finalement, elle s’inquiète un peu, à trente ans, de ne pas être encore mère. Ses parents l’avaient eu plus tôt, bien que l’urgence était réglé dès le premier enfant par la naissance d’un héritier. Mais elle est touchée qu’il lui laisse le temps de s’habituer à lui avant la nécessité d’avoir un enfant. Encore maintenant, elle ressentait la douleur de sa perte, sinueuse, un venin malsain qui ne la quittait jamais. Que cela sera-t-il lorsqu’elle portera en son ventre le fruit d’un amour avec Atlas ? Arrivera-t-elle à respirer, à ne pas paniquer à chaque instant, chaque fois que l’enfant ne bougera plus, endormi entre sa peau ? Et pourra-t-elle le sortir sereinement de sa carcasse, sans hurler en pleurs comme lui rappelle ses traîtres souvenirs ? Saura-t-elle être une mère à la hauteur, loin du souvenir d’Orion qui se retracerait dans le visage de ses futurs bambins ? Merlin qu’elle l’a imaginé, chaque année, à l’anniversaire de sa mort, elle prend le temps de dessiner dans son esprit les traits changeant que cet enfant aurait du porter. Les cheveux de blé, les joues potelés, les jambes musclés par toutes les courses effrénées dans le jardin, des éclats de rire cristallins qui aurait bouleversé son coeur de maman. Alors, il lui faudra dire au revoir à Orion, je ne t’oublie pas, mais il y a d’autres amours dans ma pompe à sang, mon amour.

Oui, son père. Elle déglutit difficilement, encore portée par la rancoeur qu’elle lui verse inconsciemment, de façon régulière maintenant. Tout est très vite de sa faute et elle est soulagée à l’idée de rester au cottage pendant leur conversation. “Une invitation d’une heure qui se transforme en plusieurs jours, quelle chanceuse je fais là ! Je vais rédiger ça de suite.” Elle se retrouve face à sa nudité, et si pour le moment elle ne s’en préoccupait pas, elle se trouva bien gênée de ce qu’elle avait osée faire face à lui. C’était comme si le tempérament parfois enflammé qu’elle pouvait avoir ressortait toujours de façon plus violente avec Atlas. Si tenté que cela soit par la passion, la colère, la curiosité ou la jalousie, elle n’avait pas l’habitude de réagir ainsi. Elle se leva tout de même, nue mais habillée de rouge sur ses joues, et enfila la robe qui gisait à terre, là où elle l’avait abandonné avec un peu trop de fièvre. “Oh, oui, Minerva ! Quelle charmante jeune femme, une sacrée sportive ! C’est gentil de sa part, je passerais la remercier. Tu la connais si bien pour qu’elle te rende un tel service ?” Elle passe une main dans ses cheveux une fois la robe déboutonnée et attrape la tablette qui lui tend pour rédiger la missive.

Père,

J’ai eu la douce invitation de passer quelques jours auprès de Minerva Mcgonagall sur son Ile, j’espère que tu en conviendras.
Je reste disponible par cet hibou, dans l’attente, j’espère que toi et mère vous portez bien.

Affectueusement,

Théa.


Sa formule de politesse lui semble si fausse qu’elle grimace en l’écrivant. Ses pattes de mouche sont loin des arabesques qu’on attendait d’elle, mais elle n’avait jamais été très douée de ses mains. L’art était une passion pour ses yeux, grande tristesse pour sa mère qui, à l’inverse était une peintre incroyable. Un prénom un peu mieux calligraphié sur l’avant de la lettre, et elle ressert les liens pour donner le parchemin à Atlas.
Elle réclame quelques instants pour se nettoyer, le laisse y aller en premier, persuadée que la vue de leurs corps dénudées l’entrainera dans des souhaits moins chastes qu’un bain rapide. Les affaires qu’a gentillement déposé Pookie reste pour le moins peu conventionnel. Théa se demande si l’elfe n’était pas l’entremetteuse parfaite de leur histoire, car les nuisettes qui lui ont été apportés restent très dénudés, loin de ses robes de chambre habituelles. Elle plonge dans l’eau pour sentir ses muscles se détendre, et c’est à ce moment précis qu’elle se rend compte qu’elle était épuisée. Ses cheveux tressées, elle ne prend le temps que de frotter son corps, faisant disparaître petit à petit les traces olfactives de leurs étreintes, les yeux mi clos par la fatigue. Un peu de potion mentholée au passage, un coup d’oeil rapide au miroir pour être sûre qu’elle reste attirante, même de nuit, cette peur de vieillir qui la taraude, devenir moins jolie, moins séduisante, elle qui fait tant attention à son apparat. Elle le rejoint, déjà couché, il l’attend, et elle lui offre un sourire tendre. “J’espère ne pas avoir été trop longue.” Elle dépose un baiser chaste sur ses lèvres, et se blottie contre lui, s’endort avant même de lui dire bonne nuit, enveloppé par la chaleur d’un corps, elle qui a si longtemps dormi seule.

Le réveil est brutal, le cri perce sa nuit, son sommeil était léger, lorsqu’elle n’est pas chez elle, ses sens restent en éveil. Elle se redresse, et comprend alors qu’il n’est pas avec elle. Elle caresse tendrement son dos, essaie de le ramener vers elle. “Atlas, c’est un cauchemar, ça va aller, je suis là, tout va bien.” Elle tente de toucher sa joue, mais il fait volte face, elle évite un coup maladroit et reste sonnée par la peur. Elle pensait faire d’affreux cauchemars, mais de toute évidence, elle se trompait. Il murmure en français, perdu, et elle ne sait que faire pour l’aider à se calmer. La peur la ronge, pas pour elle, mais pour lui, elle vérifie que sa baguette est loin, quitte à la récupérer pour l’empêcher de se blesser. Il ne répond pas à ses appels réguliers, sa voix n’est pas assez familière pour qu’il s’y accroche, son toucher aussi, mais elle sait que cela peut changer, s’il la prend pour épouse. Il quitte la pièce, toujours à demi conscient, et elle le suit jusqu’à l’encadrement de la porte pour s’assurer qu’il ne se blesse pas. Il fait encore sombre, elle ne saurait dire l’heure, parfaitement éveillée, elle sait qu’elle ne s’endormira probablement pas. Il semble revenir à lui, elle le laisse s'accommoder à ce qu’il s’est passé, persuadée d’avance qu’il se sentirait coupable. Elle le laisse revenir auprès d’elle sans le brusquer, il connaît mieux ces cauchemars qu’elle, et le serre contre elle. “Ne t’excuse pas.” Elle caresse sa joue, et lui offre un sourire qu’elle espère tendre, “Veux-tu te coucher, ou préfères-tu qu’on reste éveillé ? Je peux faire du thé, et peut être à manger, tu as faim ?” Ils n’ont pas mangé la veille, et elle s’en veut un peu d’avoir abandonné le repas pour s’emporter, même si toutes les raisons étaient compréhensibles. Elle se mord la lèvre, ne sachant quoi faire, puis demande le plus transparente possible. “J’aimerais que tu me dises ce que je peux faire… Tu sais… Pour rendre ça moins pénible. Pendant ou après, comment réagir. Je veux t’aider, Atlas.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptySam 2 Mai - 14:51


@Théa Malfoy

Atlas est devenu meilleur menteur, le temps aidant. Il se trouve fort dépourvu quand Théa le questionne. L’enthousiasme dont elle fait montre à l’égard de Minerva ne ressemble pas à leur relation. Elle n’aurait pas menacé de la dénoncer en mil neuf cent. Où elle n’était inquiète que pour Harfang, d’ailleurs. Sont-elles devenues si proches ? Non. Elle se paie sa tête. Embrassade dans ses cheveux pour gagner du temps. Ca va, ne savoure pas trop bruyamment ton triomphe, reine. Il était sincère, sur cette heure. Il faudra qu’il voie s’il retrouve le miroir sur la plage. Il est possible qu’il été négligent pour lancer ce sort-là … « Oh, Minerva est une amie. Nous nous sommes redécouverts après Poudlard. Nous avons chassé ensemble, c’est un animagus chat, tu sais ? Nous … » nous sommes rendus quelques services. HORREUR. Qu’a-t-il failli laisser échapper ? Porte ouverte à l'interprétation, plaine dévastée par des obus pour laisser un double sens construire un empire. Ses pupilles se sont écarquillées. Il était à deux doigts du précipice. « Je doutais que ton père apprécie que tu te rendes chez un de mes compagnons. Vous êtes de la même année, Minerva et toi, n’est-ce pas plus vraisemblable ? » Il avait fait une liste. Ecartant les londoniens (ce qui le préservait des sarcasmes de Susan, pas regrettable non plus). Cherchant qui aurait le front de mentir. Minerva était parfaite. N’empêche qu’il était content que les choses prennent une autre tournure.

Aurait-il préféré rester sur de tels sujets ou faire un pareil cauchemar ? A tout prendre, il se serait passé du cauchemar. Il est haletant. Les mots de Théa lui parviennent si lentement. Il les entend sans les comprendre tout de suite. « Je … Je ne sais pas trop encore. J’aimerais essayer de dormir pour demain. Je devrais peut-être … prendre le canapé ? Je n’ai pas ? » Dénégations muettes de Théa. Il inspecte. Cheveux, front, joues, épaules, bras, elle ne semble avoir reçu aucun coup. Il se laisse front contre front. Elle ne part pas. Elle n’aura pas été épargnée, pas même leur première nuit. Souvenir gâché qui lui laisse un goût amer. « Je … Je suis désolé que ce soit si violent. C’est comme si j’y étais et je les vois … Je la vois … » Voilà qu’il lui parle de Margot à mi-mots. Il le rajoute à la liste de ses colères. « J’ai des pis-aller. » répond-il. Il n’a pas encore trouvé de solution qui le satisfasse réellement. Les somnifères n’étaient plus envisageables, mélangés à l’alcool pour oublier, ce dangereux cocktail lui laissait l’impression que ses entrailles prenaient feu. Il faut qu’il s’en occupe, ne pas infliger cela à Théa. Il parvient difficilement à lancer l’étincelle magique qui allume une bougie. Théa splendide, avec cette tresse sur le côté. Aimerait encore s’excuser, se fait tendre en passant un bras derrière elle.

Ils reviennent dans la chambre, Atlas fouillant dans son sac, retrouvant l’épais livre à la couverture brune. Aux feuilles de papier si fines qu’elles sont devenues une référence. L’objet est usé. Margot le lui a offert lorsqu’il lui a fait sa demande. Elle voulait l’aimer mais en respectant ses croyances, et sans doute y trouverait-il un réconfort comme elle. Il retrouve les pages cornées, dont l’encre s’efface presque, celles qui ont sa préférence car elles résonnent le plus fort dans ses troubles. Livre de Job, figure du Juste qui ne cesse de souffrir. Certains psaumes. La lamentation dans le malheur, parfaitement appropriée. Jugement des méchants, lamentation humaine contre l’injustice, promesse d’une justice tôt ou tard. Besoin de croire en une entité qui les dépasse, qui fera ce qui est juste à la fin.

Il ne garde aucun souvenir du moment où il ferme les yeux, où la lecture lui tombe des mains. Intimité imprévue. Elle l’aura vu murmurer ce qu’il lisait, absorbé. Les autres sorciers ont-ils plus de force morale pour ne pas ressentir le besoin de prier ? Question qui lui est égale, au fond. Il cherche son bonheur partout, et s’il le trouve de cette manière, il la gardera jusqu’à son dernier soupir. Précieux cadeau que lui a fait Margot.

Pas d’autre cauchemar ce soir. Lorsqu’il se réveille, Théa est assoupie, tournée vers lui. Cher ange veillant sur son sommeil. Cette dévotion le revêt d’une armure, comme un secret tissé sur lui. Pas feutrés, s’extirpant de leur couche pour se rendre présentable. Sa main est ferme sur le coupe-chou qui provoquerait des dégâts dans un faux-mouvement. Il a revêtu l’un de ses meilleurs costumes et prend garde de ne pas le froisser lorsqu’il récupère l’écrin près du puits. Il veut faire, il va faire bonne impression. Un thé, rien de plus. Il mangera après, avec Théa. Il a besoin de tous ses sens. Il revient voir la belle endormie avant de partir. Si elle continue de dormir jusqu’à son retour, elle ne découvrira pas l’écrin glissé derrière les coussins du canapé. Elle ouvre les yeux, encore ensommeillée. Il lui rend sa baguette, elle pourrait en avoir besoin. Il a d’ailleurs une requête.

« Tu as un sort, pour me donner un air plus frais de gendre parfait ? » demande-t-il en lui tendant sa baguette. Théa exécute quelques mouvements. Il ne se regarde pas dans le miroir, lui faisant confiance.

« Tu m’embrasses, pour me souhaiter bonne chance ? » sourire partagé avant que leurs lèvres ne se rencontrent. Il transplane.

Le manoir Malfoy. Elégant mais il n’y voit pas un foyer. L’elfe l’annonce. Parfait. Christian Malfoy, surpris de sa présence. Agréablement surpris ? Atlas ne s’avancerait pas jusque-là. Le patriarche le reçoit dans son bureau. Si le but était de l’impressionner, ça ne marche pas : Atlas a rencontré suffisamment d’officiels pour être à même de comparer la qualité des cuirs des fauteuils de bureau et d’établir un classement. Il prendra celui de ce général qui … Ses pensées s’égarent. Il se sent joueur, invincible. Mauvais instinct. Redescendre sur terre.

Deux félins se jaugeant ne seraient pas plus retors. Christian Malfoy (pourquoi ce prénom ?) qui prend l’initiative. Il voulait lui parler de Théa et trouvait aussi bien qu’elle ne soit pas là : quid ? Atlas avance à pas de chat. Vous n’avez pu manquer de remarquer que nous éprouvons de l’intérêt l’un pour l’autre. Théa est charmante, donnerait de beaux enfants.
Malfoy qui lui fait remarquer que c’est à la bonne heure qu’il s’inquiète du sang de sa progéniture. Attaque contre laquelle l’alchimiste s’était préparé. Margot était son caprice, il l’a eu. Il serait appréciable que Théa devienne le prochain. Ne tarit pas d’éloges, sur sa beauté, sa douceur, un pedigree qui serait comme un secret partagé entre hommes.
Il a l’impression de négocier un hippogriffe et que Christian Malfoy trouve cela tout à fait dans l’ordre des choses.
En un mot comme en cent, Théa est parfaite.
Oui mais.
Et le visage du paternel Malfoy de s’assombrir.
Questions de routine, ne s’agirait pas de reproduire des erreurs ? Curieux, qu’elle n’ait pas donné de descendance. Oh, il peut imputer cela à un mari plus âgé, et tel problème ne se poserait pas dans cette union. Mais tout de même, tout de même, comme c’est curieux. Il a aussi entendu dire que les prétendants se montraient hésitants, ayant découvert du caractère.
Ca se mate, un caractère.
Certes. Il saurait y faire, c’est aimable de s’en assurer.
Cela dit, quelle valeur, la poupée dont le teint deviendrait bleuté ? Ah, il retrouve le mot qu’il cherchait en anglais. Hystérique. Il peut être souple, il est plus latin que les Malfoy. Ce serait appréciable, toutefois, d’avoir une loyauté à acheter (elfe, domestique né moldu) et un endroit où l’envoyer au vert. Naturellement, un endroit qui garantit l’anonymat, ça peut coûter un certain prix.

Beau-père qui marchande. Ce ne sont que des racontars. Théa est douce comme l’agneau qui vient de naître.
Atlas se garde de préciser que la veille, il l’a vue louve et non brebis. Reprend ses questions. Propre, méthodique, des vérifications. Allez ! Ils n’ont pas de temps à perdre, Théa non plus d’ailleurs. Trente ans, veuve sans progéniture, avouons que c’est gênant. Autant que ces rumeurs d’hystérie.
Nouvelles négations. Combien de temps peut durer ce pas de deux ?
Mais si, par exemple, nous nous rendions dans les appartements de votre fille, nous ne trouverions rien de compromettant ? Doit toucher corde sensible. Paternel se fige. A la bonne heure. Atlas a un goût de sang dans la bouche, anticipation. Se demande s’il est transformé. Pas de griffes pas de pattes quand il regarde ses mains croisées. Il se tient assis sans bouger, moins poli que sur le qui-vive. Il s’est promis de retourner à Théa dès la nouvelle extirpée, mais aurait presque aimé chasser quelque chose. Doute que lui offrir une bestiole morte soit un signe d’amour qu’elle affectionne.

Il transplane, ayant apposé leurs noms sur un contrat.


« Beau-papa a dit oui ! » lance-t-il, hilare lorsqu’il revient au cottage. Il n’avait pas annoncé son retour, la pauvre Théa est surprise. Il la prend dans ses bras, la garde contre son cœur. Embrasse cheveux, tempe, joue, lèvres avec fougue. Il faut bien se décider à la laisser retoucher le sol. « Tu es ravissante dans cette robe aussi. Tu as mangé, mon ange ? J’aimerais prendre un thé dehors, j’ai tant de choses à te regarder. » Quelle merveille, qu’elle aille faire chauffer l’eau. Il la suit du regard, reculant à pas feutrés vers le canapé dont il extirpe l’écrin de velours sombre avant de le fourrer dans sa poche. Merveilleux aussi, que la magie permette au tissu de ne pas laisser deviner ce volume. Un sortilège pour nettoyer table et chaises en métal. Il s’efface pour la laisser passer. Il se charge de la bouilloire, elle amène les tasses. Il tire sa chaise, lui demandant de s’installer sur la chaise qui laisse vue sur la mer. Cadre choisi pour rehausser ses propres prunelles. Elle ne lui en voudra pas, il semble qu’ils se dévorent des yeux l’un l’autre.

« Je ne sais pas où j’ai la tête ce matin. Ah oui, si. » Il s’est rarement fait si joueur. Chaton qui s’amuse avec une pelote de laine et ronronne. Il se lève, repousse sa chaise. Surprise dans les yeux de sa douce. A-t-elle deviné ? Elle comprend sûrement quand il sort la boîte de sa poche et s’agenouille, pour lui présenter la bague offerte avec la formule rituelle. « Théa, voudrais-tu m’épouser ? »
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Théa Flamel
ordre du phénix
Théa Flamel
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face claim : dianna agron
pseudo : pisces, clémence
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études : fière serpentarde, préfète et préfète en chef de son état, de 1895 à 1892
particularité : aucune
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign   (-18 - thelas) fold out your hands, give me a sign EmptySam 2 Mai - 19:32

Elle tique lorsqu’il parle de retrouvailles, la proximité animal qui les rejoint ne la rassure pas. Elle se sent alors dévorée d’un sentiment qu’elle connaît bien. Jalouse. La première fois, lorsqu’on a regardé plus sa soeur qu’elle. Ensuite, quand on offrait un compliment à d’autres qu’elle, qu’importe les amours déchus qu’elle n’a jamais portée, ceux qui volaient la première place en connaissance, la lumière qui s’éloigne de son minois, les premiers vols d’Arctus hors de son lit, avant qu’elle comprenne que cela serait son quotidien. Elle n’avait pas eu son mot à dire. Et comme elle ne s’est attachée d’aucun amour pour ce mari qui peinait à tenir son rôle, la jalousie avait été reffrénée. Et là, elle brûlait à nouveau, elle sent qu’il élude, mais elle s’est trop fâchée avec lui pour aujourd’hui. Cela reste des affaires qu’on règle entre femme. Une visite auprès de cette chère minerva était toute écrite, afin de s’assurer qu’elle sache qu’il n’y a plus que théa dans les bras, dans les draps d’atlas. Elle hoche la tête, dépose un baiser sur ses lèvres. “J’irais remercier Minerva alors, tu sais, pour son hospitalité.” Elle lui offre un clin d’oeil, le message est passé, elle n’a pas besoin d’en dire plus.

Dire qu’elle était inquiète pour lui était un doux euphémisme, elle était plutôt terrifiée qu’il se blesse, qu’il cauchemarde au regret de ce qu’il a fait avec elle, qu’elle soit la créatrice de son insomnie, elle l’accueille entre ses bras, il semble vérifier s’il ne l’a pas blessé, elle murmure alors, comme une litanie “Ce n’est rien, je vais bien, tout va bien.” Elle ne veut que se lover contre lui pour l’irradier de son amour, le rassurer, elle sera toujours là, maintenant, la nuit, pour l’aider à combattre les nuages sombre de son sommeil. “On trouvera, Atlas. Allons nous coucher, mon amour.” La flamme s’allume, et elle se couche en tentant de détendre son dos, crispée, tandis qu’il récupère un livre de ses affaires. Elle le regarde lire, murmurer, lui offre quelques caresses sur ses cheveux, sa joue, doucement et précautionneusement pour ne pas perturber sa concentration. Le regarder est un plaisir, les plis de son visage qui tente d’imprimer ce que ses prunelles frôlent, il serre les pages un peu trop fort, ses jointures blanchissent, et elle touche sa main pour voir s’il se relaxe un peu. Ca marche, elle repousse sa main pour observer ses lèvres qui chuchotent des paroles qui ne l’atteignent pas, trop basses, mais elle est hypnotisée par son dévouement au texte. Elle ne sait ce qu’il lit, ils n’ont jamais parlé lecture, mais peu à peu, ses paupières clignent d’elles-mêmes, son dos se relaxe, il s’enfonce petit à petit dans un demi sommeil qu’elle espère plus paisible. Elle lui murmure un “Bonne nuit” fragile, il n’a surement rien perçu.

Le livre glisse contre lui alors qu’il bouge un peu dans le lit. Elle le rattrape, se familiarise avec la couverture, presque sonnée en comprenant qu’il est là une convenance moldu, un culte ? Non, elle ne sait pas très bien. Un brin désarçonnée, elle se plonge dans la lecture, surprise par la prose qu’elle ne connait peu, le texte la bouscule un peu, elle le lit en travers, le doigt toujours coincé à la page sur laquelle il s’est arrêté. Les angles sont cornés, elle soupire, et se lève dans le but de trouver un objet qui ferait office de marque page. Elle trouve une plume immaculée, elle la glisse, on n’abîme pas un livre. Mais dans sa recherche, elle voit que la cuisine est toujours dans le même état, elle l’avait oubliée. Elle prend le temps de nettoyer les outils dont elle s’est servi, la carotte est dans un triste état, elle la conserve pour la mettre en terre comme engrais, et se lave les mains une fois fait. Elle retrouve sa place dans le lit après avoir déposé le livre sur sa table de nuit, un baiser sur ses cheveux, et elle trouve assez de paix pour s’endormir.

Le réveil est doux, des rayons du soleil frappent son corps dans une chaleur délectable. Elle sourit instinctivement, et tend la main pour toucher l’adonis avec qui elle a partagé ce lit… Vide… Pas d’Atlas. Elle se redresse un peu, et, vision d’un autre monde, il entre dans la pièce, et elle cligne des yeux pour s’assurer que c’est bien réel. Le sourire qui prend le visage de celui qu’elle aime la fait fondre à nouveau, il semble de belle humeur, et il est si beau que Théa se mordille la lèvre, encore surprise qu’ils puissent bientôt être l’un à l’autre. “Tu es…” Elle ne trouve pas de mots assez fort pour lui dire combien la vision de cet homme qui s’apprête à aller demander sa main, mais elle sait que le regard d’admiration qu’elle lui offre veut tout dire. “Bien sûr, même si tu es déjà parfait.” Elle jette un sort de sa composition, ses cheveux ont presque l’impression d’être passé sous les mains de la coiffeuse mage, et son teint resplendit. Son regard n’est qu’amour, et leurs sourires la transportent ailleurs. C’est pur, c’est doux, c’est franc, c’est tout. “Tu n’as pas besoin de chance, je t’aime, ça suffira.” Oui, il n’y a besoin que de ça. Elle aurait pu dire on s’aime, mais elle ne voulait pas voir s’échapper une chance de lui dire encore. Leurs lèvres se rencontrent, baiser de promesse, celui qui scelle leurs vies qui risquent de changer du tout au tout, pour le mieux, rien n’était plus sûr.

Elle perd du temps dans le lit, profite du parfum d’atlas sur son oreiller, ça la rassure, la calme quand elle ne sait comment cette entrevue va se passer. Il lui semble que le temps défile lentement, aussi lentement que la boule qui se forme au creux de son ventre. Elle se lève, enfin, et prend le temps de s’habiller. Elle range dans la chambre - conjugal ? - ses affaires apportées par Pookie, sélectionne une robe claire, aux broderies élégantes, elle veut être solaire pour lui. La matière est fluide, agréable, et les fleurs qui s’éparpillent sont font ressortir ses yeux. Elle laisse ses cheveux lâchés, elle les préfère ainsi quand elle doit rester chez elle, et replace son corset qui travaille sa taille. Quelques touches de couleurs sur ses joues, ses paupières, elle est fin prête à le retrouver. Dans l’attente, elle s’adonne à sa passion préféré, la cuisine. Elle fait des oeufs brouillés sans savoir ce qu’il préfère, puis chauffer de l’eau et prépare du thé en écrasant des plantes qu’elle trouve dans un placard. Un sort de réchauffage sur leur petit déjeuner qui attendra son retour, une cloche pour garder la chaleur, elle rayonne, ses pensées s’envolent vers un avenir plus radieux grâce aux odeurs délectable de la préparation.

Sa voix perce le silence de la pièce, et il semble empli d’un bonheur qui se transmet instantanément. Il a dit oui. Elle va devenir Théa Flamel. Elle passera ses futurs instants avec le plus tendre des compagnons. Elle sera aimée, elle aimera en retour, la vie, enfin, sera douce. Des larmes de joies s’écoulent sur son visage. C’est la vie rêvée, entre ses bras pour se sentir en sécurité, il semble avoir besoin de l’avoir contre lui plus que tout, et elle n’en demande pas moins, encore, elle entend son coeur battre à la chamade, au même rythme que le sien, juste pour elle. Pour elle. Merlin, qu’avait-elle fait pour l’avoir ? Un compliment, elle rougit, il est vrai qu’elle ne s’est vêtue que pour lui, tout pour lui. “Non, mais j’ai préparé quelque chose si tu as faim après ton thé. Dis moi tout.” Ils se dépêchent de s’installer dehors, elle trouve un plateau, dépose un brin de lavande dessus avec les tasses, juste pour l’odeur entêtante qu’elle aime tant, Pookie en avait laissé dans sa trousse de toilette. Il lui offre la plus belle vue, mais la seule chose qu’elle veut regarder, c’est lui, rien d’autre, rien de plus, bonheur simple, sans artifices. Il est joueur, elle aime ce côté de sa personnalité, satisfaite que sa nuit perturbée n'entache pas sa bonne humeur suite à l’annonce.

Puis, son coeur panique, il pose un genou à terre, toujours si gentleman alors qu’il aurait pu se satisfaire de son corps, il veut son âme aussi. Elle ravale ses larmes de joie, inspire en mordant sa lèvre, quand il entonne ces quelques mots. “Théa, voudrais-tu m’épouser ?” Ca explose plus fort qu’un feydemon, sa voix tremble comme elle ne veut pas le faire attendre, mille fois oui. “Il n’y a pas de mots assez fort pour te dire à quel point je le veux.Je le veux, je te veux. Ca sonne comme un rappel subtil au moment où tout a changé entre eux. Elle étouffe un sanglot et l’embrasse fougueusement, incapable de refréner ce sentiment qui déborde. L’étreinte est douce, pourtant si emplie de passion, et déjà, elle se sépare de lui pour replacer ses cheveux, voulant encore et encore le couvrir de son amour. Il prend sa main délicatement, elle recule un peu, et la bague vint entourer ce doigt qui n’a été que rarement nu. C’est délicat, les arabesques qui se rencontre, elle sait ce que c’est, le signe de l’infini, la pierre qui se reflète dans ses prunelles, la couleur qui se marie à la perfection, il a bon goût, elle l’a toujours su. "Elle est parfaite, Atlas. Je suis si heureuse, mon amour. Je suis à toi. Pour toujours.” Un autre baiser, ils ne peuvent s’en empêcher, l’attraction est toujours là, réelle, palpable. Et la mer pour seul témoin de cet engagement ne pouvait être plus belle idée. Elle n’a pas envie de quitter ses bras, elle en oublie la faim, elle en oublie d’être humaine, plus qu’une âme accrochée à une autre.
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