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 tu voulais voir paris (thelas)

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Atlas Flamel
ordre du phénix
Atlas Flamel
crédits : Jenesaispas pour l'avatar ; henry (aesthetic familial en signa) ; prudence (image dans le profil)
face claim : henry cavill
pseudo : nutcracker
tu voulais voir paris (thelas) 200718090900190332
études : A commencé ses classes à Beauxbâtons et terminé avec les ASPICS de Poudlard (Serdaigle, 1897-1899)
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Message (ϟϟ) Sujet: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyLun 18 Mai - 23:04

Pluton s’est amusé de le voir faire des heures supplémentaires à la boutique. Il n’y avait pas quelqu’un pour l’attendre ? Atlas n’a pas été long à avouer la vérité. « Je n’arriverai jamais à maintenir la surprise si je la vois trop. » Et trop, c’était même un rien. Il avait sous-estimé cette difficulté-là en cohabitant ensemble. Il s’était fait muet. Il arrivait même qu’il passe la soirée sous forme animale, pour ne produire que des ronronnements d’apaisement. Théa semblait très heureuse de disposer d’une aussi grosse peluche. Il la soupçonnait de chercher à percer les mystères de la transformation, mais il était hors de question de revivre inversée la relation avec sa sorcière namibienne.

Il ne l’avait vue sourire ainsi que lorsqu’il l’avait demandée en mariage, quelques semaines plus tôt. C’était un sourire comme un feu d’artifice, qui éclairait Théa de l’intérieur comme une lanterne. Il se sentait tout à fait heureux, il remplissait exactement ce pour quoi il était venu sur Terre lorsqu’elle avait cette expression. Il avait quelqu’un dont prendre soin. Théa est méticuleuse, elle a préparé sur le lit les piles d’affaires qu’elle prenait. Elle n’a pas de sac de voyage, pourquoi lui en aurait-on donné un, elle n’irait nulle part ? L’alchimiste s’est promis de lui en trouver un. Il aimerait être celui qui le portera, mais la vie leur réserve n’importe quelles surprises. Il a essayé d’empaqueter les affaires sans les regarder. Le contact du satin et de la dentelle lui ont donné chaud. Il les a mis dans un pochon, pour ne plus y penser. Tout de même … Théa a pris le portoloin, il a emmené le sac avec lui et réalisé une journée un rien raccourcie à la boutique. Il voulait avoir le temps de revoir quelques personnes avant.

Atlas avait pris un plan de la capitale française, mais il a retrouvé tous ses repères. Il avait arpenté ces quartiers à n’importe quelle heure pendant près de trois ans. L’épicentre des locaux de la police comme point d’attache, le reste comme terrain de jeu. Combien de paires de chaussures usées, de chevilles foulées dans des courses poursuites. Il avait adoré ça. Ses sens s’éveillent à ses pensées. Il a fait une croix sur cette carrière, mais seulement contraint et forcé. Il aurait continué jusqu’à ce que les muscles cèdent, que la blessure soit trop profonde. Il n’aurait pas fondé une famille, c’est important ?

Il lui faut se dire qu’il a fait le bon choix. Le bon choix aussi, quand il pénètre dans le hall d’un hôtel cossu. Ils ont un restaurant dont on lui a dit le plus grand bien. Théa sera peut-être trop fatiguée après sa journée pour aller dehors. Il a tout de même deux autres adresses en poche. Il s’est présenté au lobby avec cette assurance crâne de celui qui n’a rien à se reprocher. Antoine Flamel, ancien membre du quai des orfèvres, dont l’épouse est présentement occupée. Madame Flamel devrait arriver en fin d’après-midi. Il est possible qu’ils reçoivent une facture d’une boutique de robe de mariées ou d’une couturière, cela s’expliquerait par un terrible concours de circonstances. Pensez, il devait partir à la guerre, malgré la blessure héritée de Pondichéry pour protéger la République et non la Couronne anglaise dans cette version. On l’a réformé alors qu’ils venaient de se marier au plus vite, sans même que sa marraine, une vieille américaine, puisse venir. Les oreilles de Drusilla ont sûrement sifflé à ce moment. Le réceptionniste a promis de conduire Madame Flamel à leur chambre si elle arrivait avant lui. C’était un gamin rêveur, mais Atlas se plaît à croire qu’il aurait embobiné un vieux roublard.

Ses pas l’ont mené jusqu’aux locaux dans lesquels il travaillait autrefois. On lui a fait un charmant accueil. Les avocats et les juges venant voir des prisonniers donnaient à la scène des airs de contrefaçon du Ministère de la magie. Il a attendu en lisant un quotidien. Avancée de la guerre, dont la nouvelle augmentait un sentiment de malaise, une nausée persistante. On est venu le chercher au bon moment, et il a été accueilli en fils prodige. On a débouché une bouteille de vin, on lui a tapé dans le dos, demandé des nouvelles. On l’a félicité pour son mariage, et il a été exigé qu’il leur montre la nouvelle madame Flamel. Promesse vague. Il ne va pas l’effrayer. Ils ont parlé de la guerre, il distinguait clairement ceux qui pensaient que ce serait l’affaire de quelques mois et ceux qui prévoyaient le pire. Ses lèvres sont restées scellées. Il savait qu’une autre interviendrait ensuite.

Il est ressorti plus rouge qu’il n’était entré. Une promenade sur les quais l’a dégrisé. Il guettait les coups des horloges, l’heure à laquelle elle devrait être là. Il était rentré plus tôt à l’hôtel, s’était installé dans le salon pour l’attendre. Le réceptionniste aux tâches de rousseur était venu le chercher. Il avait eu du mal à ne pas courir. Il la trouvait ravissante. Un peu fatiguée, mais qui ne l’aurait pas été ? Il l’a prise dans ses bras, et l’a emmenée vers la chambre. La porte s’est refermée sur eux. « Bienvenue en France, madame Flamel. » Ils se sont embrassés. Les affaires avaient été proprement rangées dans le placard. « J’ai tout un programme. Tu m’as l’air fatiguée, veux-tu que nous restions ici ce soir ? »
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Théa Flamel
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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyMar 19 Mai - 1:13

La journée ne pouvait pas être plus belle. Si elle était fatiguée des acrobaties effectuées pour passer d’une robe à un autre, elle avait vu le soleil de la France, la beauté de la ville de l’amour et elle avait trouvé sa précieuse. Ce n’était qu’un bout de tissu, mais dès le premier regard dans le miroir, elle avait su. l’évidence qu’elle n’avait pas eu pour son premier mariage. Oh, les autres robes étaient jolies. Parfois lui serraient trop la taille, il faut être honnête, elle ne risque pas d’avoir les mêmes hanches dans quelques mois. Elle ne voulait pas porter la plus large des robes, la plus extravagante, non, elle avait trouvé celle qui la flattait en reconnaissant aussi bien son corps de femme, et plus d’enfant, sans la vieillir au delà de ce qu’elle était. Le tissu lui avait tout de suite plu, mais le choix fut acté en voyant les yeux brillants de ces deux accompagnatrices. Moon, la tendre et solaire soeur d’Atlas l’avait informé de la suite de sa journée. Son fiancé l’attendait dans un hôtel, elle lu avec facilité le nom en français, et quitta ses comparses pour s’échapper vers le reste de sa journée. Une étreinte tendre avec les deux jeunes femmes, et Théa les quittait presque avec regret, mais déjà elle s’impatientait de rejoindre son futur mari.

Etait-elle du côté moldu ? Du côté sorcier ? Car Paris offrait une magie envoûtante à chaque coin de rue. Son sort de repère était léger, une bourrasque d’air qui devait l’amener dans la bonne direction, pourtant, elle hésitait à chaque fois à s’arrêter, faire une cartographie minutieuse des lieux, sentir un bouquet de fleurs d’un vendeur à la sauvette, s’avancer vers un dessinateur ambulant : Paris n’était pas que la capitale de l’amour, c’était celle de l’art. Et toutes les couleurs rayonnantes réchauffaient son coeur. Elle s’arrêta pour mémoriser un café qui l’attirait par son nom poétique. Café de Flore. Elle aurait souhaité avoir un des appareils complexes de sa soeur pour imprimer la beauté des lieux. Ses chevilles la faisaient souffrir, les nombreuses rues pavées n’aidaient pas son corps à se reposer. Pourtant, elle n’arrêtait pas d’être émerveillée.

Elle arrive bientôt devant le plus beau chef d’oeuvre d’architecture qu’elle avait pu voir : Notre Dame de Paris. L’ingéniosité du bâtiment, qui surplombait Paris, qui voguait sur une île hors du temps, les touristes agglutinés devant la bâtisse. Et la rosace. La rosace qui brillait, qu’elle imaginait sublime de l’intérieur. Les étoiles dans les yeux, comme une enfant trop gâtée, elle dû se retenir pour tenter d’y entrer. Théa était une assoiffée de connaissance, et si pour autant elle était souvent effrayée de la vie moldue, elle devait reconnaître qu’elle pourrait renier quelques principes et sortilèges pour entrer dans le coeur de ces merveilles. Elle nota de demander à Atlas une visite de la cathédrale, de ce qu’elle avait lu, c’était un lieu de refuge pour ses croyances. Ainsi, elle espérait aussi le toucher, bien que son intérêt premier restait la découverte.

Elle arrêta les détours pour suivre son sortilège, les yeux pourtant vissés aux murs haussmanniens et aux berges de la Seine. Elle arriva enfin à destination, se présentant à l’accueil à sa demande comme Madame Flamel. Son français ne fourche pas, et le sentiment de plénitude en se désignant ainsi ne désemplit pas son coeur. Son mariage à venir est son plus grand bonheur, avec ce qui grandit au creux de son ventre. Qu’une supposition, pour le moment, cela fait que quelques semaines, deux, peut être trois, mais elle est si intimement convaincue de la véracité des propos de l’oracle qu’elle se retient de toucher son ventre, encore, devant quiconque.

Ils se retrouvent, -enfin- et Théa rayonne encore. Satellite autour de sa planète, elle ne se révèle entièrement que proche de lui. D’un sourire chaleureux elle lui montre son bonheur d’être ici. C’est de si loin la plus belle surprise qu’il pouvait lui faire. L’hotel est charmant, distingué, surement cher. Peut être même trop cher, elle pouvait se contenter de peu. Le plus bel endroit du monde restait ses bras, et ça, tant qu’il était là, elle pouvait l’avoir n’importe où. Dans sa voix, ce nom qui lui appartiendra bientôt sonne plus beau encore, elle rougit, étouffe néanmoins un bâillement avant de sceller leur retrouvailles dans un baiser. “Tu m'as manqué aujourd'hui. Mais je devrais être tout à fait digne de toi pour notre mariage, mon amour. La mission de ta soeur est une réussite.” Une fois encore, elle est si soulagée qu’il ne soit pas legilimens afin de ne pas avoir à cacher sa robe de son esprit.

Une petite voix lui rappelle que ce n’est pas son unique secret.

Avec plaisir, je ne demande que ça, mais j’ai vraiment besoin de me laver, et de me préparer, je ne peux pas être à Paris sans porter une tenue de soirée la nuit venue !” Elle reste coquette, Théa, et reste ravie de grapiller quelques minutes seules pour se reposer un peu. Elle attrape l’une des tenues préparées au matin, ravie de voir qu’Atlas a pris soin de les ranger, jette un coup d’oeil à l’immense lit qui les accueillera ce soir, et se saisit de nouveaux dessous. Peut être avait elle choisi des ensembles trop… Travaillés. Cependant, elle s’échappe déjà dans la salle de bain en volant un baiser à son fiancé.

Elle prend le temps de se détailler dans le miroir : ces signes qui ne trompent pas. Qui lui rappellent Orion. Les bourgeons de sa féminité qui se colorent de façon plus sombre, sa sensibilité tactile accru, ses émotions décuplées… Ce n’est pas que cette période chargée en émotion qui la bouleverse. Un petit être est en train de grandir là dedans, sur le ventre qu’elle caresse avec adoration. Elle se détourne alors de la glace pour serrer ses cheveux afin de ne pas les mouiller dans son bain, d’un coup de baguette elle offre la température idéale à l’eau afin de profiter de ce moment nécessaire pour attaquer le reste de sa journée. Elle plonge ses jambes dans l’eau chaude, soupir de bien être, et immerge son corps pour détendre ses muscles fatigués. Une main posée sur son ventre, protectrice, et déjà elle somnole dans la baignoire.

Cela ne dure pas assez longtemps pour qu’elle rate sa soirée, mais assez pour inquiéter Atlas. Il est penché vers elle, et ses paupières papillonnent avant de comprendre où elle se trouve. Elle s’est assoupie. Surement plus épuisée qu’elle a bien voulu le reconnaître. Il semble inquiet, son visage marque sur son front un pli significatif. “Je suis désolée. Je crois… Je crois que j’étais plus fatiguée que je ne voulais le reconnaître. Mais je veux toujours voir Paris !” Elle se redresse, serre ses bras contre sa poitrine nue. Inutile, il l’a déjà vu dans le plus simple appareil. Elle se sent coupable de ne pas avoir résisté aux bras de Morphée, persuadée qu’il ne voudrait plus sortir après cela. Atlas avait de nombreux élans protecteurs.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyMer 20 Mai - 8:46

Théa souffle sur ses idées noires comme un vent d’été. Son sourire les chasse avec application. L’alchimiste se promet d’essayer de ne pas l’inquiéter, de ne pas lui parler de l’urgence de la situation. S’intéresse-t-elle seulement au sort des moldus ? Elle n’en parle pas. Il ne l’a pas vue à l’Ordre. Albus a su lui faire comprendre qu’ils recevraient de l’aide des elfes de maison, c’est bien maigre. Pourtant, c’est une bonne nouvelle. Atlas se console. S’il lui arrive quelque chose, elle est hors de danger. Il en est assuré. Il n’oublie pas le regard noir de l’avocate, qui lui a dit qu’elle le recontacterait plusieurs fois. Parce que c’était trop, ce genre d’amour qui vous fait prévoir de tout léguer, jusqu’à dépouiller votre famille, votre sang. Ca ressemblait à un sortilège, et elle devait s’assurer qu’il était sain de corps et d’esprit. S’il lui arrive quelque chose, ses proches seront à l’abri. C’est l’essentiel. Atlas trouve logique de s’inquiéter pour elle, il est amoureux. Il est bien naturel qu’il guette les bruits de la salle de bain. Le pas léger de Théa, le bruit du bain. Il reste allongé sur le lit, il se changera après. Il a toujours moins de temps à s’apprêter, et il se fait la réflexion que ce n’est pas comme s’il pouvait arranger cette cicatrice, invisible aux autres mais incontournable pour lui. Pour eux.

Il ferme les yeux, laisse s’écouler du temps. Un peu. Tête renversée, il observe les jeux de lumière. Un instinct s’empare de lui. Il y a quelque chose d’étrange. Il tend l’oreille et n’entend aucun bruit. Il aurait entendu Théa lancer un sort de silence. Il se lève sans hésiter, et franchit à grandes enjambées la distance qui le séparait encore de la salle de bain. « Théa ? » Pas de réponse. Il ne se fait pas prier pour ouvrir la porte. L’eut-elle fermée qu’il s’en débarrassait d’une manière ou d’une autre. « Théa ! » La surprise. Il s’agenouille vers la baignoire, ses gestes sont méthodiques. En maintenant sa tête hors de l’eau, une main glissée sous son menton, il vérifie la présence d’un pouls. Elle entoure son ventre d’un geste protecteur, et il guette le trouble de l’eau, s’attendant à voir du sang. Non, tout va bien, ce n’est que son imaginaire. « Théa » reprend-il, plus ferme, et enfin elle revient à elle. Son cœur bat plus fort, il est en colère sans parvenir à lui en vouloir. « Nous verrons si tu peux toujours voir Paris ce soir. » tranche-t-il avant de se radoucir. « Je nous fais porter de la nourriture et nous aviserons quand ton visage aura retrouvé des couleurs, ce soir ou demain. » Il saura être plus implacable pour visite la ville qu’il ne l’a été pour couper court à leurs étreintes. Il passe un bras dans son dos, un autre sous ses genoux pour la sortir de l’eau. Tant pis pour sa chemise. A bout de doigts, il s’empare d’une serviette tandis qu’il la tient encore.

Théa est étendue sur le lit, enveloppée d’une serviette qui cache à peine ses charmes. Atlas n’éprouve pas de désir sur l’instant, il est troublé. Une pièce manque au puzzle, un cadre n’est pas aligné. Il y a quelque chose d’incongru à ce qu’elle se soit endormie après une journée de marche et d’émotion. Son propre plan pour la journée qui vient lui semble dérisoire et bien mal avisé. Un sortilège sèche sa chemise. « Je reviens. » se sent-il obligé de préciser. Pour elle, pour lui ? Lorsqu’il revient dans la chambre, c’est pour s’asseoir poliment sur le bord du lit. « Théa, tu me le dirais, s’il y avait quelque chose ? » Il tâche de ne pas donner un air trop sévère à la question. Tu me le dirais si tu me cachais, oh, voyons, une défaillance cardiaque, un manque de souffle chronique, une espérance de vie raccourcie par on-ne-sait-quoi. Il se retient de lui dire qu’il a déjà été veuf une fois, et quand bien même il devrait l’être de nouveau, il tient à ce que ce soit le plus tard possible, merci bien. Devrait-il reprendre contact avec les voyants de famille ? Ceux qui ont eu l’audace de prédire qu’ils donneraient, avec son frère et sa sœur, une descendance dont les Flamel pourraient être fiers ? Il leur doit au moins de ne pas avoir été fiancé trop tôt, mais l’idée de ces bambins s’immisce dans chaque réunion de famille. Il s’efforce de ne pas penser à Margot, et pourtant quelque chose lui coupe l’appétit.

Atlas se lève pour répondre aux coups qui ont été frappés à la porte. Un employé très aimable, compatissant apporte un plateau de nourriture et s’enquiert de savoir s’il faudrait appeler un médecin pour madame Flamel. « Non, ce n’est pas la peine, mais merci de votre sollicitude. » Un échange de regards qui rapporte un peu de légèreté, sur le mode les femmes, vous savez. Juste Théa. L’alchimiste les installe à la table près de la fenêtre. Il laisse à sa douce le temps de le rejoindre. « Te sens-tu mieux ma chérie ? » Une tentative de le rassurer. « Je ne voulais pas te troubler aujourd’hui à t’en parler, mais il faut que tu me dises si tu penses être suffisamment en forme pour visiter la ville ce week-end. Nous pouvons reporter, mais je crains que ce ne soit dans quelques années. Il y a cette guerre qui commence et comment dire … Cela vaut ce que cela vaut, mais les prophéties dont on m’a parlé au Ministère laissent comprendre que des guerres violentes devaient arriver sur le continent, et que les moldus devaient inventer de nouvelles armes ? Ce n’est pas précis, ça pourrait aussi bien être une théorie ou de la propagande anti moldus même à l'époque. Je crains toutefois que nous ne puissions pas revenir avant un moment, mais ce ne doit pas être une raison pour outrepasser tes forces. »
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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyMer 20 Mai - 11:16

Atlas semble vraiment agacé. Presqu’en colère. Elle s’en veut, elle ne voulait pas tout gâcher. Elle mord sa lèvre et déjà se retrouve sortie de l’eau par ses bras. Elle lève les yeux au ciel : elle aurait pu marcher. Elle se dit alors que si elle lui révélait sa potentielle grossesse maintenant, elle aurait un protego constamment autour d’elle. Trop prévenant pour son bien, son fiancé. Elle se retrouve sur le lit, et s’apprête à bouder pour qu’il change d’avis. Elle voulait voir Paris. L’impression d’être privée d’un jouet qu’elle venait de recevoir, enfant trop gâtée pour son bien.

Un brin grognon, elle relâche ses cheveux et serre ses bras contre sa poitrine. “J’ai mouillé mes cheveux.” Elle bougonne et se tortille pour cacher son corps sous le drap blanc. Si elle devait rester encore un peu au lit, autant rester au chaud. Elle attrape la serviette pour la plier et la poser sur la table de nuit, et démêle de ses doigts ses cheveux. Des soupirs dramatiques s’échappent de ses lèvres : elle allait devoir refaire toute sa coiffure. Alors, grave n’était peut être pas le mot, mais agaçant était clairement une bonne définition. Elle se rapproche de lui et attrape sa main, le secret au bord des lèvres. “Je me porte merveilleusement bien. Je suis à Paris.” Elle caresse son visage. “Je suis fiancée.” Sa bague brille de façon élégante, la lumière offre une douce chaleur à cette main blanche assortie au bijou. “Et je suis amoureuse d’un homme fabuleux.” Un baiser, mais il reste distant, inquiet. “Tout va bien mon amour. J’ai juste mal dormi la nuit dernière, je me suis réveillée plusieurs fois et voilà tout.” Elle sourit doucement, alors qu’elle s’inquiète de savoir s’il avait eu un sommeil perturbé, ce qui effrondrerait son mensonge : elle dormait extrêmement profondément, ces derniers temps. Si, au départ, elle mettait ça sur le compte de la proximité d’Atlas qui la rassurait, elle savait désormais que c’était tout autre chose

Elle regarde fixement le verre, au point de se faire mal aux yeux. “Le secret magique a été brisé en France ? Mais comment ça marche ?” Elle touche, c’est un peu trop chaud, elle retire ses doigts précipitamment. “C’est fabuleux, comment ?” Elle regarde l’objet sous toutes les coutures, sans comprendre. Un regard à son futur mari qui connaissait peut être les secrets de cette sorcellerie. Elle se détache de son observation lorsqu’on toque à la porte, et elle se dépêche d’attraper un déshabillé dans l’armoire. En quelques gestes, elle est couverte, se rend vite compte qu’elle n’avait pris que des choses très habillés, pas adapté pour rester au lit domestiquement. Il allait falloir le convaincre de son état pour avoir une chance de sortir ce soir.

L’odeur qui se dégage des plats est loin de lui convenir. Elle cherche une issue, un mensonge pour éviter de manger. Parce qu’elle sentait très clairement qu’elle ne pourrait pas avaler une seule bouchée. Il ne valait mieux pas qu’elle soit vraiment malade alors qu’il s’inquiétait déjà tant. Elle s’installe à ses côtés, encore un mensonge : “J’ai beaucoup mangé ce midi, et j’ai eu le droit à une douceur cet après midi, ne m’en veux pas, je n’ai pas très faim…” Si elle s’en sortait avec une ineptie aussi mal construite, c’était de l’ordre du miracle. La situation moldue l’inquiète. Elle n’a pas envie de voir les noirceurs du monde dans les journaux, ni même que tant de jolis visages soient abimés. Etait-ce elle, ou les Français étaient plus charmants que les Anglais ? Elle n’était pas bon juge, elle allait se marier avec l’un d’eux. Un sourire triste à son mari, préférant pour une fois, dans cette soirée, être honnête. “Je suis inquiète, j’espère que tout ira bien. Nous ne pouvons rien faire, je suppose ? Je pense qu’il est de notre devoir de profiter de Paris, alors, tant qu’il est encore temps. Je me reposerais plus tard, je me sens bien, Atlas. Je te laisse finir ton assiette et je vais me préparer, rapidement, promis.

Elle s’éloigne des odeurs nauséabondes, et attrape dans l’armoire une robe et des dessous. Évadée dans la salle de bains, son serre taille lui semble un peu petit, elle jette un sort dessus, agacée, et passe sa robe, pas n’importe laquelle. Celle qu’elle portait lors des fiançailles d’une famille de sang pur avec une autre, où elle avait attendu Atlas toute la soirée. Elle caresse les dentelles, se souvient alors du commentaire de son père : cette robe n’était pas celle d’une veuve, mais d’une femme. Un sort à ses cheveux, particulièrement réussi du premier coup, quelques touches rosées et du noir aux yeux, elle semble plus vivante que jamais. Ca ne lui a pas mis plus de quinze minutes, elle est si excitée à l’idée de sortir qu’elle s’est dépêchée plus que de mesure. Un brin de potion mentholée, un coup d’oeil au miroir, et elle sort de la pièce, guillerette.

Comment me trouves-tu ?” Elle tourne sur elle même, sa robe flatte ses chevilles par le mouvement et elle lui offre un sourire rayonnant. “Vois-tu, cette robe était pour toi, mais la première fois que je l’ai porté, nous ne nous parlions plus. J’avais espoir que, si tu me voyais dans cette tenue, tu dérogerais à cela. Ca aurait marché ? Si tu étais venu aux fiançailles des Greengrass ?” Début Juillet lui semble être si loin, cela fait à peine un mois pourtant. Elle espere qu’il aura un regard appréciateur, celui qu’elle aurait voulu voir lorsqu’elle s’était apprêtée pour personne, finalement, lors de cette soirée sauvée de justesse par Iris.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyJeu 21 Mai - 15:05

Que Théa ait mouillé ses cheveux n’inquiète pas Atlas. Ca va, c’est quand même pas la mer à boire. songe-t-il en levant les yeux au ciel. Il se retient de les faire rouler pour les lever derechef au ciel quand elle lui offre un numéro de théâtre qui le fait pâlir. Il espère tout de même qu’elle ne ment pas quand … Enfin qu’elle ne joue pas la comédie quand … Quand … Bref. Caresse et baiser l’ont fait sourire, si bien qu’il ne prête guère attention à ce qu’elle marmonne sur le secret magique. On les interrompt et il oublie la question qu’elle lui posait. Il a à peine le tenter de lui proposer de s’asseoir qu’elle s’est éclipsée dans la salle de bain après un mensonge si grossier qu’il faudrait avoir été réparti à Poufsouffle la veille pour y croire. « Prends-moi pour Crawford, vas-y pendant, que tu y es … » marmonne-t-il dans sa barbe. Barbe qu’il avait taillée avec soin avant de venir, parce que non, les choses ne devaient pas se passer ainsi. Ils ne devaient pas jouer des scènes de ménage dans l’intimité. Leur amour eut-il été feint et une couverture nécessaire, Atlas était sûr de conserver son poste d’Auror.

Un schéma récurrent commence à se dessiner et l’alchimiste ne l’aime guère. Théa le plante au moment du repas une fois sur deux. Elle ne mange rien le matin, elle se dérobe aujourd’hui … Lui reviennent en tête les mots de l’infirmière scolaire de Beauxbâtons, venant les sermonner régulièrement en salle de classe sur les dangers de la maigreur, et qu’il était bien malvenu pour ces messieurs d’exiger une compagne à la taille trop fine, il se souvenait à peine du babillage. Miranda avait des rondeurs qui lui avaient plu quand il était rentré à Poudlard. Nulle obsession de la minceur à ses yeux. Sous ses mains, une courbe est une courbe. Il picore à peine son assiette, et haussant la voix avant qu’elle ne sorte. « Tu sais, Théa, si la robe te serre … C’est la robe le problème. » Il ne précise pas qu’elle est très bien comme ça, et que si elle doit s’arrondir, c’est aussi bien.

Mais la voilà qui sort de la salle de bain et il ne se voit pas rester fâché. D’autres sentiments l’animent quand il la voit, resplendissante dans le contraste formé par le tissu lourd et sombre et sa peau claire. Il aime déjà les motifs dorés épousant ses formes, la dentelle fine qui dénude les bras et le buste, leur permettant de ne pas être indécents mais laissant assez à voir. Pour d’autres, trop peu pour l’amant passionné qui se lève et la prend dans ses bras, soulevant Théa comme une statue précieuse. Dans la lumière tombante, les cheveux blonds font encore une auréole. Est-il possible d’être plus sous le charme ? Il se sent privilégié de pouvoir la tenir dans ses bras, orgueilleux de l’avoir ravie avant qu’un autre n’ait la présence d’esprit de le faire. Sourire joueur sur son visage. « J’aurais trouvé n’importe quel prétexte pour te parler et t’inviter à danser. Pas seulement cela, d’ailleurs. » précise-t-il en passant une main dans son dos, à l’endroit qu’il préfère, le creux du bassin cambré qui évoque des pensées que la décence interdit de rapporter. Il libère une de ses mains, sans défaire son étreinte, et ramène la joue de Théa vers lui, ses lèvres sur les siennes. Il prétextera qu’il a légèrement perdu l’équilibre et non pas que c’est la fougue qui les amène à être plaqués contre un mur tandis que ses lèvres se font plus avides. Elle n’a pas le temps de détailler son sourire, il est déjà occupé à embrasser son cou et les frissons de Théa le laissent imaginer le meilleur. Sa main libre joue avec une bretelle ornée de dentelles, la faisant descendre sur l’épaule, dévoilant un peu plus le décolleté. « Il aurait sans doute fallu s’isoler, c’est embêtant dans une réception. »

Il ne s’émerveille plus de se sentir si vivant avec elle. Interrompant les soupirs qu’elle égrenne, il repose Théa avec douceur. Un sourire dévore son visage tandis qu’il se réjouit du tour charmant qu’il va lui jouer – et qui lui permettra pour sa part de cacher son trouble, l’impression de feu dans le bas du ventre. Atlas dépose un baiser tendre sur la joue d’une Théa qui le regarde sans comprendre encore. Il s’écarte, attrape d’un geste ample le costume qu’il a suspendu il y a quelques heures et s’empresse de disparaître dans la salle de bain en se justifiant avec un air si contrit que lui aussi a raté une carrière de troubadour. « Il faut que je puisse te faire honneur. »

Il n’est pas tout à fait désolé. La porte refermée derrière lui, il s’observe dans le miroir. Ses cernes n’ont guère pâli. Au moins est-il satisfait d’avoir pris le temps de tailler sa barbe avant de partir. Atlas n’est pas à ce point détaché qu’il ne lui tarde de retrouver Théa. Il est toutefois plus rapide qu’elle, et ne doute pas qu’elle le guette au bruit de l’eau, à l’ouverture du flacon de potion mentholée, à la touche finale du flacon de parfum. Il faudra qu’il retourne chez son parfumeur tant qu’ils sont là. Et peut-être serait-il intelligent de constituer quelque réserve. Pensée chassée comme on s’écarterait du soleil dans les yeux. La chaleur lui reste sur la joue. Il se félicite que le costume aille encore, quoi qu’un sort lui permette de mieux l’ajuster. Merlin, combien de poids a-t-il perdu, combien ses muscles ont-ils fondu depuis qu’il mène une vie de bâton de chaise ? Il se souvient du voyage en Europe, Margot à son bras, les projets qu’ils échafaudaient pour fêter une saint-sylvestre londonienne. La tentation d’aller à Vienne, après tout pourquoi pas avec la magie. Le veston et la chemise immaculés contraste avec la veste aux pans plus large, mode d’une époque qui met en valeur le buste de ces messieurs. Atlas attache un soin particulier aux détails qui – on lui a appris – font la différence. Aussi s’attarde-t-il sur l’attache du nœud papillon noir, sur les boutons de manchette qui reprennent les armoiries élégantes de la famille Flamel.

Il quitte la salle de bains et se réjouit de voir le regard pétillant de Théa. Si bien qu’Atlas joue encore un peu le jeu de la décontraction en mettant ses chaussures. Il est percé à jour quand, feignant d’attacher les lacets, elle intercepte le regard qu’il portait à ses épaules et son décolleté que la dentelle met si bien en valeur. Il vient à elle et passe un bras autour de sa taille. Il s’arrête juste avant, reprenant son portefeuille contenant leurs papiers d’identité moldus. Ceux de Théa résisteraient-ils à une inspection en règle ? Il jouera de ses relations avant. « Juste … » et un sourire lui vient à cette simple pensée. « Personne n’a percé le secret magique et tu ferais bien de faire disparaître ta baguette dans ton réticule, ou dans ma poche si tu veux. Ce qui permet de la lumière, c’est ce que les moldus appellent la fée électricité. Rien à voir avec la fée verte, je te ferai peut-être goûter mais modérément. Pour être concis, ils ont inventé une énergie qui leur permet de faire jaillir la lumière de certaines lampes sans y bouter le feu. Je suis sûr qu’ils en feront quelque chose d’autre avec le temps, mais c’est un bon début pour le moment. »  S’il est abonné à une revue de médecine moldue, l’alchimiste préfère faire ses découvertes du savoir moldu sur le terrain. Il brûle de trouver quelqu’un qui s’y connaisse et lui explique tout ceci par le menu.

« Nous sortons ? » Le bar auquel il pense n’est qu’à quelques pâtés de maison, et le quartier lui a semblé aussi sûr qu’avant lors de l’après-midi. Atlas se réjouit d’un endroit où ils pourront danser. Une part de lui s’impatiente d’être enfin aux bras de Théa.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyJeu 21 Mai - 18:25

Un mordillement pour retenir sa phrase qui briserait la révélation qu’elle préparait depuis la seconde où elle avait su qu’elle était enceinte, il ne servait à rien, pas maintenant, de lui dire que ce n’était ni la robe, ni le serre taille, le problème. Oh non, c’était bien sa grossesse qui démarrait, mais elle se gardait de lui répondre d’une voix taquine. Avant de sortir, une caresse à son secret, un sourire qui éclaire la pièce, et une fille qui tourne sur elle-même comme un carrousel, pour laisser briller par quelques reflets sa peau diaphane. Sa tête tourne un peu, comme si elle était sur le manège, mais elle n’en montre rien, parce que déjà, un autre, son autre, ajoute un tour, celui qui rend le jeu plus délectable. Elle pourrait lui dire que ce n’était que ce qu’elle espérait. Qu’elle n’attendait qu’une danse, qu’une parole, qu’un baiser, mais que ce soir, elle voulait tout. Tout à la fois. Parce qu’après tout, elle pouvait l’avoir. La tenue lui offre l’effet escompté, et plus encore.

Trop vite, ou pas assez, les pensées sont embrumées par la chaleur qui ronge son corps pour son plus grand plaisir, son corps est plaqué contre un mur, lequel, elle ne saurait le dire, et toujours lui face à elle. C’est la lune de miel avant le mariage, leurs lèvres se scellent, elle s’embrase, et profite enfin d’un baiser à son goût : pressé, comme elle, sensuel, comme lui, fougueux, comme eux. Des gémissements qui s’échappent, une langue qui joue avec l’autre, des dents qui s’amusent de la peau de l’autre, elle se liquéfie contre lui, encore une soirée où elle brûle entièrement. Elle n’espère qu’une chose, comme à chaque fois, que cela ne s’arrête jamais. Jamais. Il commence à la déshabiller, et un soupir d’anticipation s’échappe, une jambe qui remonte sur la sienne, pas assez proche, le cou qui se tend pour lui laisser plus d’espace, toujours plus. “Quelle chance qu’on soit seuls maintenant.” Elle ne se souvient plus de ses promesses, ici, elle est Théa Flamel, déjà mariée, n’est ce pas ? Alors, elle pouvait s’adonner aux plaisirs qu’elle voulait dans ses bras, n’est-ce pas ? Ici, ça ne compte pas ? Il ne semble pas du même avis, même si elle savait qu’il était aussi partant qu’elle. Elle grogne presque, et pose sa tête sur le mur qui a accueilli leurs corps affamés. Il s’éloigne déjà, si fier de son entreprise. Oh, le carrousel tournait toujours, mais il la laissait seule à bord, avec ses envies. Elle pourrait presque le maudire pour ça. Elle s’en souviendra, mais par Merlin, il lui ferait plus honneur en laissant ses vêtements au sol, cela ne devrait pas être permis de jouer autant avec elle !

Il se prépare, et Théa se retrouve presque à compter les minutes en enfilant ses talons. D’un sort, elle réduit un peu leurs hauteurs pour souffrir un peu moins. Elle s’applique à réfléchir à une vengeance assez légère pour qu’il la désire toujours plus, mais ne lui en tienne pas rigueur. Un fil d’équilibriste difficile à gérer pour la serpentarde. Il fait vite, mais elle est déjà réchauffée comme s’il n’était jamais parti. Oh, oui, il lui fait honneur. Plus qu’honneur, même. Elle chasse ses pensées pour redevenir presque sérieuse, mais elle le voit alors la regarder de façon plus qu’appréciatrice. Elle rit et se permet “Besoin de lunettes, très cher ?” Il ne semble avoir besoin que de ses jambes pour arriver vite à elle, fin prêt à partir. Elle est fière d’avoir réussi à le convaincre de sortir. “Tu as de la chance d’être particulièrement séduisant, sinon, je t’en aurais surement voulu toute la soirée pour ce que tu as osé faire.” Elle le regarde, faussement fâchée, et caresse son veston avec un sourire pour le convaincre qu’elle n’était pas sérieuse. Du moins, pas trop.

Son explication sur les moldus la fascine. Elle devait en savoir plus. Comme les moldus étaient ingénieux, sans magie. Il lui semblait incroyable de se débrouiller si bien sans l’artifice d’une baguette. Théa était convaincue depuis des années qu’il y avait bien des choses et des enseignements à tirer de leurs voisins, mais elle taisait depuis toujours ce point de vue pouvant être très mal vu des sorciers. “C’est si fou. Je veux absolument en savoir plus.” La revoilà avide de savoir, elle regarde avec un air bien concentré les différences sources de lumière présente dans la pièce. Voilà une nouvelle passion à assouvir, elle trouvera bien quelques livres dans la capitale, cela l’aidera à travailler son français, et Atlas se fera une joie de l’aider à se repérer, n’est ce pas ? “Et dire que certains s’imaginent que les moldus ne sont pas magiciens à leur façon…” C’est Atlas à côté d’elle, contre elle, elle sait pertinemment qu’il ne dira pas le contraire. Elle glisse sa baguette dans la poche de son fiancé, et d’humeur romantique, elle s’approche de son oreille en chuchotant : “Te voilà avec mes biens les plus précieux : Ma baguette, et mon coeur. Prend en soin.” Il le faisait déjà, mais ce rappel léger lui semblait parfois nécessaire, encore plus maintenant qu’elle se savait peut être mère de son premier enfant. C’était une chance touchante, d’être la première, enfin, quelque part avec Atlas. Pas de concours avec Margot, mais heureuse tout de même de pouvoir marquer d’une pierre leur attachement réciproque par une première fois.

Théa hoche la tête et ils s’échappent de la chambre. Un peu à regret, elle sait pourtant qu’ils se retrouveront assez vite entre les draps, et qu’elle pourrait mettre en place une vengeance aux délices dont il l’a privée plus tôt, si tant est qu’elle arrive à se contrôler elle aussi. Le soleil se couche sur la ville lumière, qui reste pourtant resplendissante et chaleureuse. Théa est subjuguée par la façon dont les rues prennent la luminosité ambiante, de la façon dont les reflets semblent constituer d’autres oeuvres que les bâtiments déjà présent. C’est si joli, tout ce qu’elle voit ici. Mais elle doit reconnaître que ce qu’il y a de plus beau, c’est l’homme qui l’accompagne, le sourire discret qu’il porte sur son visage qu’elle épie du regard, ravie. Rien ne semble plus léger que l’amour. Ils échangent des banalités sur le temps à Paris, se délectent du silence, aussi, jamais inconfortable entre eux, et Théa profite de la proximité d’Atlas. Elle ne se satisfait jamais de l’avoir auprès d’elle. Elle ne sait pas vraiment de quelle façon il arrive à se repérer avec autant d’aisance dans les rues alors qu’elle se contente de trajets habituels dans Londres, au risque de se perdre dans l’allée des embrumes. Puis, ils entrent dans un bar, et Théa se maudit silencieusement : Si autant il sait qu’elle n’aime pas beaucoup l’alcool, il risque de tiquer lorsqu’elle refusera une coupe de champagne. Elle lui dit alors derechef. “Je ne prendrais pas le risque de boire ce soir comme je n’ai rien mangé, ne m’en veux pas.” Elle croise les doigts intérieurement pour qu’il ne soit pas trop déçu. Mais, s’il y a une chose qu’elle sait, c’est qu’on ne mélange pas alcool et grossesse. Si ça la mettait dans un état d'euphorie qui lui faisait perdre ses sens, qu’en serait-il pour son enfant ? Elle ne prendra pas ce risque.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyVen 22 Mai - 13:59

Ce n’est pas l’alcool qu’ils n’ont pas bu qui provoque cette impression que ses jambes se déroberont peut-être, qu’il voit déjà trouble et ne voit finalement que Théa qui resplendit et prend des airs d’étoile filante. Il aime le jeu de lumières et d’ombres de sa robe. Le contact, léger, l’électrise. Il rêve qu’au lieu de glisser sa baguette, elle ne joue avec les boutons de ses vêtements. Ils sortiraient une autre fois, quelle importance, tout le reste ? « Si tu veux me confier quelque chose d’autre, certain tissu par exemple, j’en prendrai soin. » précise-t-il en la retenant contre lui. Sa main passée dans le dos de Théa joue avec le tissu recouvrant ses hanches. C’est une robe longue, ce serait leur secret. Il resterait derrière elle dans les escaliers, à toutes fins utiles. Il ne comptait, à vrai dire, pas faire autrement. Sa fiancée lui plaît trop pour qu’il s’imagine qu’il ne serait pas le seul à jeter un coup d’œil appréciateur. L’absence de bague à sa propre main se fait cruellement sentir, au moins porte-t-elle celle des fiançailles. Vivement songe-t-il en pensant au mariage.

Les quelques rues sont traversées en profitant moins de leur beauté que de la présence de l’autre. L’époque ne permet pas de grandes démonstrations d’affection en public. Atlas se contente du bras que Théa tient, de la manière dont il se sent sa chaleur près de sa joue et dont elle éclipse toute autre sensation. Il lui présente, à voix basse comme un secret, avec la douceur de celui qui veut toujours la séduire, le quartier où il a passé quelques charmantes années. Telle rue, où vivait un personnage important. Une affaire sordide derrière cet immeuble cossu, il ne détaille pas l’affaire, il veut juste que Théa joue le jeu du frisson, de la jeune femme impressionnée et elle se fond dans le rôle avec une grâce touchante. Certitude délicieuse de se dire qu’ils vont rester des jeunes mariés, sans l’être officiellement. Il y a tant de passion, tant de complicité qu’Atlas ne peut pas croire que cela s’estompe un jour.

C’était pourtant toujours comme ça, à chaque fois, avec chaque inconnue serrée dans ses bras. Mais il veut croire que Théa sera un renouveau complet, qu’il ne se lassera pas, qu’il se sentira toujours aussi complet lorsqu’elle est à son bras. Ils entrent dans le bar, il lui tient la porte, puis passe un bras autour de ses épaules et elle se rapproche. Juste assez pour que ses mots ne le repoussent. « Bien sûr, tu ne manges pas donc tu n’es pas en état de boire. » Un constat sans le ton d’un reproche. Les mots ont parlé pour lui, il est agacé. On les conduit à une table près d’une fenêtre, la scène de l’orchestre est le théâtre dans lequel s’égaillent quelques musiciens qui forcent la note. Côté moldu, on a déjà arrêté ces festivités. Plus chauvins que les chauvins, plus rebelles que les rebelles, les sorciers français étirent l’été jusqu’à sa fin. Ce que les moldus ne savent pas ne les vexera pas. On murmure que quelques uns, le gratin, sont autorisés à se rendre dans ce bar. C’est une fin de semaine, le mois d’août qui est toujours propice à une forme d’évasion pour habitants de la capitale qui n’ont pas pu prendre le frais fait déjà les frais de l’état de siège. Atlas regrette de n’avoir pas pris le temps d’emmener Théa avant. S’il avait répondu favorablement à son amour lorsqu’elle lui a confessé ses sentiments, alors … Alors peut-être seraient-ils déjà mariés. Ca ne tardera plus se rassure-t-il en embrassant la main qu’il tenait dans la sienne.

Un serveur, avec un air de secret partagé, celui qui sait qu’ils sont mieux de ce côté que chez les moldus. Atlas commande deux coupes de champagne, par défi, avant que Théa ne le reprenne et s’adresse au serveur dans un français hésitant. Elle a de la chance que son accent, la douceur dans sa voix, l’application qu’elle y met, soient à ce point attendrissants. « Bon. Juste une coupe et ce cocktail, je vous prie. » indique-t-il en montrant une boisson sans alcool. Elle ne va pas rester à la limonade, ce serait idiot. Il attend que le serveur se soit éloigné avant de reprendre. « Ca y est, c’est le début, tout va fermer côté moldu et je donne trois mois aux sorciers pour se rallier à la cause. » Il parvient difficilement à cacher la tristesse dans sa voix. Nouvelle guerre dont il connaissait la survenue mais qui lui donne un sentiment persistant de nausée. On va détruire son pays, songe-t-il en oubliant qu’il a étalé les endroits où ils vivaient comme pour ne jamais s’attacher. On va brûler sa maison, pense-t-il en songeant aux monuments qu’il prenait pour acquis quand il était à Paris. Son sourire ressemble à un rictus lorsqu’il cherche à rassurer Théa. Toutes les conversations autour d’eux ne parlent au fond que de la guerre, de comment partir, des loyers à Londres qui vont augmenter car on ne va pas aller plus au Sud. Qu’une mer paraît être un obstacle aux armées moldues, pour quelques temps au moins. Il adresse un signe de tête au couple Levy qu’il reconnaît à l’autre bout de la salle. Ils sont trop loin pour venir. Il aimerait leur présenter Théa. Il trinque, un peu absent, après avoir remercié le serveur qui s’en va comme une ombre. « Et si tu me disais ce que tu me caches, Théa ? Ca me fera oublier la guerre un moment. »
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyVen 22 Mai - 15:05

Elle est d’humeur mutine, de si bonne humeur qu’elle se reconnaît à peine. “Mais qui sait si j’ai d’autres tissus à te donner en dehors de ma robe ?” Son regard se fait tentateur, et déjà il la serre contre lui pour faire remonter sa tenue d’un mouvement précis. Elle comprend vite qu’il entreprend de vérifier ses dires alors qu’elle éclate de rire en se penchant en arrière “Atlas, Atlas, je te taquine mon amour ! On doit y aller, on verra ça plus tard.” Promesse scellée, toujours heureuse de voir qu’elle lui fait autant d’effet, aussi vite. C’est flatteur et ça la fait se sentir spéciale, toujours. Elle aussi est brûlante, sûrement tout autant que lui, mais elle replace sa tenue en déposant un baiser plus doux sur ses lèvres. Pas de jeu, pas d’entourloupe, elle compte bien sortir de cette chambre et découvrir les délices de la ville qu’elle imagine depuis gamine.

Tout en lui montre son besoin pressant de montrer qu’elle est à lui, avec lui, jamais sa peau ne se décolle de la sienne. Ils restent pressés l’un à l’autre, et cela fait rayonner la Malfoy. Elle se surprend à le regarder un peu trop souvent quand il raconte ses souvenirs et les histoires des rues pavées. Elle aurait aimé vivre à Paris. Elle est certaine qu’une vie à la française lui aurait plu. Pourtant, cela semble trop tard pour le moment, avec la guerre qui s’annonce et la noirceur qui pèse avec la sentence d’un pays contre un autre.

Mais en cette soirée, ils n’avaient pas à y penser. Ils pouvaient s’étendre dans le bonheur de se marier bientôt, et de s’aimer toujours. Le lieu est agréable, elle n’est pas habituée à sortir, si ce n’est lors des fêtes très organisées des sang-purs. Arctus ne la laissait pas sortir avec des amis, et ne lui demandait jamais de l’accompagner lors de ses bringues improvisées. Elle s’assure de ne pas en parler à Atlas, qui serait d’autant plus agacé envers son défunt mari. Elle ne voulait pas passer encore pour la veuve triste alors qu’elle n’était qu’un soleil à ses côtés. Elle gomme doucement les souvenirs de sa deuxième vie. Telle un chat, elle se sent l’âme de ceux qui possèdent plusieurs histoires : la première s’appelait Malfoy, elle n’était faite que de masques et de perfection faussée, la deuxième s’appelait Selwyn, et était brodée de tromperies et de pertes, mais la troisième, la dernière, était plus bleu que la mer et le ciel, plus douce que la soie, transcendante. Celle ci portait le nom de Flamel, celui qui ornera bientôt son être, pour mettre au placard tout le reste.

Elle lève les yeux au ciel lorsqu’il tente de lui offrir une coupe à bulles. Rien d’alcoolisé ne franchira ses lèvres ce soir, il n’en est pas question. “Pardonnez moi, ce sera plutôt une limonade avec le champagne… Merci.” Elle le regarde en tentant de saisir son petit jeu silencieusement, il abdique et le serveur déjà s’en va, alors qu’elle soupire. Elle serre sa main, elle sait la douleur qu’il doit vivre à l’idée de perdre dans un combat qui n’est à personne les trésors de ses souvenirs. Elle aimerait soulager sa peine d’un baiser, bien qu’elle sache que ce n’est pas ainsi qu’elle rendra cette soirée plus légère.

Elle tente de masquer la rougeur de ses joues par ses cheveux lorsqu’il lui demande de révéler son secret. Etait-elle si mauvaise menteuse ? Si transparente ? Avec lui, sûrement. Atlas avait cet impact sur elle qui la forçait à se livrer tel un livre ouvert. Et s’il était parfois de ces ouvrages compliqués, sous ses yeux, elle s’éloignait de l’arithmancie pour devenir littérature enfantine. Le serveur revient, et le tintement de leur verre offre un distraction rapide. Elle sirote la boisson simple, sans artifice, et réplique pour éviter la confrontation. “Et si tu m’invitais à danser, plutôt ? Je pense que c’est là la meilleure façon de nous divertir, l’un comme l’autre, qu’en penses tu ?” Elle s’approche de son oreille, vile tentatrice, une main sur sa cuisse. “Je croyais que c’était ce que tu voulais, ce soir, mon corps contre le tien ? Ici, habillés, plus tard, peut être pas.” Elle se lève ensuite, repousse sa chaise qui lui semble superflue, alors que le besoin ardent de le voir contre elle se fait impatient. Elle sait que la même flamme se consume de son côté, elle compte bien l’emmener à sa perte. Et elle sait que, pour quelques instants, il oublie le secret qu’elle porte, sans qu’il ne le sache encore, en son ventre.

Elle se colle à lui, enivrée par la musique et son odeur rassurante, toujours. La sonorité est lente, les pas sont mesurés, mais elle peut plonger les yeux dans les siens, et se perdre dans l’océan qu’elle préfère. La culpabilité de le savoir inquiet pour elle et son comportement voile son regard, parce qu’elle sait qu’il tente toujours de la percer à jour. Sa vie est si souvent porteuse de nouvelles tristes, elle refuse de lui donner du soucis. Ils s’en ont assez fait, l’un comme l’autre. Et alors qu’elle porte son secret de façon si lourde, elle envoie balader les grandes annonces : ils sont à Paris, elle vit de ces moments dont on se souvient toute sa vie, alors, elle prend ses mains, l’une après l’autre pour les déplacer sur son bas ventre dans un mouvement lent. Il n’a pas l’air de comprendre, mais se laisse faire. “Sous tes mains, il y a un peu de nous qui grandit, mon amour.” Elle dépose un baiser sur sa mâchoire, et le regarde, un sourire jusqu’aux oreilles. “Je suis enceinte, Atlas.” Elle traduit ses paroles un peu sibyllines, même si elle se doute qu’il a parfaitement compris. La danse s’arrête, le monde se coupe. Il ne reste qu’eux dans une bulle protectrice, Théa n’entend rien de plus que son souffle qui s’est accéléré. C’est dit, ils partagent maintenant le plus beau secret du monde : un enfant. Il n’y a rien de plus fort, elle le sait. Les détails arriveront plus tard, elle veut s’assurer qu’il est aussi dévoré de bonheur qu’elle à cette nouvelle. Parce que son sourire traduit sa joie dévorante. Elle n’a plus peur, enfin, presque, elle est avec lui. Il ne peut rien arriver. Rien.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptySam 23 Mai - 23:16

L’inviter à danser, il y pensait mais avait encore des scrupules. Elle va être déçue. Il était si bon danseur autrefois. Par éduction, et parce qu’à Beauxbâtons ces choses-là s’apprennent également, chacun étant conscient du rôle à tenir. Lui qui ne demandait qu’à se montrer autoritaire, dans de douces proportions, était à son aise pour mener une danse. Jusqu’à … Il y a plus d’un an qu’il n’a pas dansé. Presque deux. Les occasions s’étaient faites rares aux Indes. Son sang se réchauffe lorsqu’elle pose une main sur sa cuisse. Avec quelqu’un d’autre, il se maudirait d’être si facilement attiré par son corps. Faut-il se dire que c’est un instinct qui s’exprime ? Qu’il est confiant en Théa ? Bon Dieu, elle le mènerait par le bout du nez et lui ferait accomplir n’importe quoi en quelques gestes, en des sourires parcimonieux. Il est si heureux de se sentir revivre qu’il ne lui refuse rien. Déjà, la main de Théa dans la sienne, Théa qui voit l’éclat dans ses yeux et sait qu’elle a réussi son coup avant même qu’ils ne se lèvent, pourtant précipitamment.

Il est soit totalement absorbé par sa compagne, soit mû par des réflexes. Si la jambe traîne un peu trop à son goût, il n’en tire plus de gêne. Il danse avec Théa, ils sont à Paris. La guerre peut rôder dehors, bête infâme et protéiforme, rien ne saurait les atteindre ici. Ni sifflements des bombes, ni éclats des balles. Il n’y a qu’elle, tout se referme sur eux, il croit sincèrement qu’il parviendra à la protéger. Que cette fois … Il tire un regret à effectuer si souvent des comparaisons. Ce qu’il ne connaît pas, ce qu’il ne maîtrise pas, Atlas ne l’aime pas. Il a eu les plus grandes difficultés avec tant de sottises à Poudlard, à commencer par cet accent irlandais ou écossais ridicule loin des cours qui lui avaient été dispensés, les volatiles partout … En amour, non, il garde la même exigence. Il n’est pas question d’avancer à l’aveugle.

Du reste, Théa ne l’aimerait plus.

Leurs doigts sont entrelacés, ils tournent, si la musique ne s’arrêtait pas ? Ce serait merveilleux. Il est capable de décrire des fragments du temps ensemble. Des instants qui s’étirent, et difficilement de reconstituer une journée. Les mots lui manquaient déjà avant qu’elle ne prenne ses mains. Il ne comprend pas, ou ne veut pas comprendre. Elle l’annonce comme de rien.

Elle est enceinte.

Ils seront trois.

Il ne voulait pas d’inconnu mais accepte ce saut dans le vide avec plaisir. La glace fond, il se réchauffe à son contact, son sourire s’illumine. Ses lèvres rejoignent celles de Théa. Il aimerait lui dire … Merci ? « Tu n’estimes pas … Non, pardon … » les mots ne viennent pas. Elle n’imagine pas son bonheur. Il laisse le bonheur son visage parler pour lui. Ils s’embrassent de nouveau, il passe ses mains sur les joues de Théa. Il ne parvient pas à se décider, il aimerait la tenir contre lui, fusionner comme ils le font parfois, d’une manière qui ne ressemble pas au simple désir qui les laisse parfois évaporés, incapables de prendre cette fichue potion avant de se tenir l’un l’autre. « Je t’aime. » Pas pour l’enfant à naître, mais plus encore en sachant cela. Il ne la laissera pas. Peu importe que le mariage ne soit pas célébré, dès leur retour il faudra prendre des dispositions. N’importe quoi peut arriver. Il est si heureux, si groggy de la nouvelle et si impatient du reste, de toute cette vie ensemble, qu’il n’est plus tout à fait lui-même lorsqu’ils reviennent à table. Leurs verres descendent vite, ils rient comme des adolescents, il ne sait même plus ce qu’ils se disent, hormis qu’il se sera inquiété pour elle et aura demandé ce qu’il devait faire. La liste des il faut qu’il porte sur ses épaules. Ils paient, ils se retrouvent dehors, l’air n’est pas frais, à moins qu’ils soient brûlants de bonheur. Tout est possible. Sa paume crépite presque lorsqu’il prend la main de Théa dans la sienne.

Il dira qu’il n’est pas dans son état, et l’idée qui lui vient, si elle a du charme, n’est pas judicieuse. « Viens, je ne veux pas dormir maintenant. » Pas de proposition polissonne. Ils remontent la rue, Atlas trouve l’objet adéquat. Une voiture moldue, élégante, racée, et surtout sans surveillance. « Viens, je te dis. » lui souffle-t-il. Un alohomora lui ouvre la portière gauche, il s’est encore souvenu du bon côté. De l’intérieur, il ouvre la portière du côté passager, et lance déjà le sort qui crée les premières explosions du moteur, remplaçant ce qui devait faire le contact et la sécurité. Le moteur produit un doux bruit de pétarade. Atlas s’empresse, avant d’oublier, de mettre de l’argent dans la boîte à gants. Pour le carburant. « C’est la plus belle vue que j’ai vu. » il manque cruellement de vocabulaire. Il est heureux. Tant qu’il ne manque pas de réflexes. « Ne t’en fais pas, ça ressemble aux véhicules militaires en plus maniable, et aux vélos en … Moins maniable, plus lourd, plus encombrant, et plus confortable. » En somme, la ressemblance est celle d’un parent éloigné sur votre arbre généalogique.

Ils traversent plusieurs rues désertes, dans lesquelles Atlas roule un peu trop au milieu avant de se reprendre. La voiture serpente, grimpe la butte de Montmartre par des chemins de traverse. Dans les virages, aux intersections, il place sa main droite sur le ventre de Théa. Précaution inutile, quand il eut été appréciable de ne pas voler un bolide et d'en choisir un ayant des ceintures de sécurité. Il se fait une frayeur rattrapée par un coup de klaxon. Besoin désespéré de faire le paon, lui montrer ou lui faire croire qu'il est en confiance. La terre promise arrive suffisamment vite pour qu'ils n'aient eu d'accident. Le Sacré Cœur comme un Taj Mahal raté. Atlas reste euphorique quand le moteur s’arrête, qu’il passe un bras autour des épaules de Théa et l’attire à lui. « Et si tu en as encore le courage, il y a un bâtiment somptueux à deux pas d’ici dont je suis sûr qu’il sera ouvert pour nous. » Il a un mouchoir dans sa poche pour effacer les empreintes digitales dont il était si intéressé par la découverte, sa baguette en main pour forcer n’importe quelle serrure et être de l’autre côté de la loi, le cœur de Théa déjà acquis. Que pourrait-il encore arriver ? Les phares de la voiture derrière eux éclairent un baiser des futurs mariés.
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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyDim 24 Mai - 4:32

A chaque fois que ça franchit ses lèvres, peu importe la langue utilisée, elle se sent partir ailleurs où les saveurs de ses mots ne peuvent être volées par des pensées parasites. Elle ne profitait jamais assez des mots tendres échangés avec lui. Mais elle détaille alors chaque consonne qui font claquer sa langue contre son palais, parfois qui roule contre ses incisives pour devenir la plus douce des symphonies. Elle semble aussi légère qu’un nuage, la tête dans les étoiles, elle regarde la nébuleuse du seul gardien de ses songes, sans l’oublier pour faire place à une nouvelle constellation dont elle ne connaît pas encore le nom. On aurait pu dire que ça allait trop vite, qu’ils brûlaient de l’amour tendre des nouveaux amants, pourtant, toujours, l’évidence. Théa détaille le bonheur qui brille sur le visage de l’être aimé, et espère être un reflet acceptable de ce sentiment qu’ils partagent. Comme ce secret, enfin. Ce n’est qu’à eux pour un temps, ils n’auront à le dire à personne, et pourront profiter d’oeillades complices parce qu’il n’y a rien de plus beau que de savoir que la vie qu’ils ont construit avec délice grandit dans son corps fragile. "Je t'aime aussi." En français, comme souvent, comme s'il était plus fort de le dire dans sa langue que dans la sienne.

Elle n’a plus envie de danser, lui non plus, il faut du temps pour savourer pareille nouvelle et l’intégrer à leur vie encore peu établie à deux. Ils ne connaîtront que peu la vie à deux, mais Théa s’en fiche tant qu’elle peut voir des bouts d’eux deux partout. Elle aura des myriades d’enfants si elle peut à nouveau lire ce sourire plus beau encore que la fois où elle lui a dit oui. La voilà prête à tout pour voir à nouveau ce sentiment dévorer son visage et ses iris dans lesquelles elle se noie sans concession. Un éclat de rire quand il se montre possessif et inquiet, les yeux qui se voilent un peu sous l’émotion partagée, elle lui murmure qu’il est déjà parfait dans tout ce qu’il fait pour elle, qui lui a offert le plus beau des cadeaux, celui de se sentir mère à nouveau. Elle retient les mots qui conforteraient qu’elle se sent à nouveau entière et qu’elle compte bien tenir cette grossesse jusqu’au bout parce qu’on ne sait jamais… Elle préfère ne pas briser des serments tant qu’elle ne pourra pas contrôler la force de son corps.

Ils quittent le lieu qui a porté la révélation du secret, ils y reviendraient, un jour, surement. Il fait désormais parti de leur histoire. Leurs mains entrelacés, toucher nécessaire, impossible de se quitter, de se séparer après pareille nouvelle, il lui semble si naturel de sentir sa peau contre la sienne. Elle a l’impression de flotter, son corps la porte sans peine alors que cet après midi même, elle peinait à garder les yeux ouverts. Elle non plus n’avait plus sommeil, elle voulait que cette nuit ne s’arrête jamais, que l’air béat qu’il avait sur le visage ne disparaisse jamais. Mais lorsqu’elle se rend compte de ce qu’il est en train de faire, Théa écarquille les yeux et a un mouvement de recul. Il volait un objet moldu ? Théa tentait de se souvenir du nom de celui ci. Une…. Toiture ? Non, c’était pour la maison, ça. Une Moiture ? Une… Oh comme c’était compliqué, appelons le, le machin à roulettes. “On est d’accord que ce n’est qu’un emprunt qu’on remettra à sa place, n’est ce pas ?” Pas d’humeur à se battre, ni même de le contredire. Elle pouvait bien le suivre dans cette idée d’interdit, les battements de son coeur qui s’affole, la princesse qui n’a jamais fait de choses défendus goûte à de nombreux fruits déconseillés : le sexe avant le mariage, la luxure exacerbée, la jalousie qu’elle dévore, et le vol, maintenant ? Grand bien lui fasse, ça perturbait le cadre trop dessiné de sa vie. Elle dégustait de nouvelles envies, de nouveaux souvenirs, et c’était inoubliable.

Le sourire qui s’étend sur son visage lorsqu’il pose sa main sur son ventre, lui aussi, se reflète dans la lune qui brille sur eux, même dans le véhicule. Elle le regarde amoureusement, souvent terrifiée, aussi, par les mouvements brusques de ce moyen de transport. Des petits cris de surprise s’échappent, et elle s’étouffer plusieurs fois son prénom lorsque les soubresauts se font trop fort. “Atlas, je compte bien me marier avec toi, ralentis par Merlin !” Le tout ponctué d’un rire, parce que son regard est trop assuré pour qu’elle soit réellement effrayée.

Ils arrivent à bon port, si Atlas s’est bien orienté, et Théa est alors subjuguée par les trésors qui se dessinent devant ses yeux ébahis. Paris était un dessin qui prenait vie, de jour comme de nuit. Elle pétille lorsqu’elle croise les reflets offerts par la lumière de la lune sur le bâtiment, elle n’était pas au bout de ses surprises, pas encore, la ville n’avait pas fini de l'émerveiller. Mais déjà, il se fond en un baiser sur elle, elle frissonne, sur la pointe des pieds, elle a l’impression de vivre ces histoires qu’on lit dans les romans à l’eau de rose. Elle espère si fort ne pas se réveiller et tomber de haut, ça serait trop douloureux à supporter. “Je crois que tu as du courage pour deux ce soir. Pour trois, même. Emmène moi où tu voudras, je t’accompagne.” Léger sursaut au coeur, inquiétude qui pèse le corps, tout de même, mais le frisson de la peur de se faire prendre est une forme d’excitation qu’elle n’a jamais connu. Ca réchauffe sa peau, et elle se sent pousser des ailes.

Ils entrent dans le batiment, les doigts enserrés, Théa renforce sa poigne parfois quand elle croit entendre un badaud derrière elle, mais ils sont seuls dans ce lieu au décor unique et somptueux. La Malfoy se sent obligée de murmurer, elle ose légèrement : “Raconte moi son histoire. Je veux savoir.” Toujours la même, la future mariée a soif de tout connaître, même l’histoire des lieux qu’elle cambriole avec son fiancé.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyLun 25 Mai - 20:02

« Bien sûr, bien sûr que c’est un emprunt … Nous la remettrons presque à sa place. » précise Atlas entre deux embrassades. Quelle importance, cette voiture moldue. Tout le reste n’a guère d’importance. Tout son corps est attiré par elle, par un besoin d’être toujours plus près, de savoir que rien de grave ne peut arriver. Un miracle qu’il ne conduise pas mal, tout occupé à poser une main sur son ventre qu’il rêve de voir déjà s’arrondir, à lui tenir la main dans l’intervalle. Qui voudrait-il rassurer, au juste ? Il s’emballe lorsqu’elle rappelle qu’ils vont se marier. Plus de marche arrière possible, non pas qu’ils y comptaient. Ils ont désormais une raison merveilleuse d’attendre le mois de septembre. Il faudra encore attendre un mois, peut-être plus, avant d’annoncer que la nuit de noces a été productive. Il sera difficile de garder le secret qui fait office de soleil intérieur et lui donne un tel sourire.

Leurs mains toujours enlacées quand ils sortent de la voiture. Atlas a la tête qui tourne. Plus que l’alcool, c’est l’excitation de cette soirée. Il s’emballe, imaginant déjà une vie de famille. Dommage que la lune de miel se soit achevée avant d’avoir commencé, mais il se promet de trouver une solution. Il verra comment faire, il est persuadé qu’ils trouveront une solution pour préserver une intimité dont il a été capable de se passer jusque lors. Dire qu’il fallait attendre jusqu’au mariage … Idée qui lui semble saugrenue. Il l’embrasse encore. Le mariage aura lieu, ce n’est pas comme si Théa allait être obligée de se rendre sur l’île des filles d’Helga.

Il faudra tout de même qu’il change son testament rapidement.

Il s’empresse de faire le tour de la voiture pour lui ouvrir la portière. Excuse parfaite pour la serrer dans ses bras. L a porte du bâtiment cède avec une étonnante facilité au sort d’ouverture. Joie et fierté d’emmener Théa à son bras, au point qu’il oublie les précautions les plus élémentaires. « Ce doit être mon bâtiment préféré, il n’a pas le charme des monuments que chacun connaît mais je m’y suis attaché. Ce serait un pied-à-terre ravissant mais dispendieux. » Une ancienne planque, qui était avant cela une résidence privée et encore avant, une congrégation religieuse. La tapisserie qu’ils distinguent à peine dans la nuit représente des motifs qui étaient à la mode il y a trente ans de cela. Au sol, un parquet qui aurait besoin d’être ciré, dans le si élégant point de Hongrie. Le temps ne lui a pas fait perdre de charme. Il y a un étage au-dessus d’eux, terminé d’une verrière qui a emmagasiné de la chaleur tout le jour. Atlas défait machinalement le nœud papillon qui trouve une place dans sa poche. Comme une gêne, un sentiment de manquer d’air. Il s’empresse de changer de sujet, toujours décidé à offrir un panorama de la ville à Théa, à lui offrir quelque chose. Il rêverait de l’emmener en Afrique, mais ils risqueraient de La croiser, encore qu’elle serait peut-être heureuse d’être définitivement débarrassée de lui. Souhaiterait-elle bien du courage à Théa ? Il ne l’exclut pas. Aux Indes, ce serait pire que tout, le fantôme de son épouse serait palpable. « Disons qu’il y a eu quelques changements de propriétaire, le bâtiment était religieux et ne l’était plus avant que j’arrive à Paris. C’était une planque pour les forces de l’ordre, j’ai passé de nombreuses nuits à guetter l’activité sur les toits de l’autre côté. » Les toits, les monte-en-l’air, les silhouettes furtives qui n’auraient pas pu être d’honnêtes gens en traînant leurs guenilles aux petites heures du jour.

Il y avait eu de bons côtés dans cette vie trépidante, qui auraient pu lui permettre de se poser certaines questions avant. Même sentiment qu’il est tard, que tout est déjà tracé. Il va se marier, Théa attend leur enfant. Il n’y a guère de temps pour s’apitoyer sur le passé, n’est-ce pas ? Margot n’est plus, sa carrière est partie en fumée. Au moins a-t-il eu une chance providentielle que son frère l’aide en l’embauchant à la boutique. Et le hasard, incroyable par ailleurs, de tomber sur Théa.

Tellement beau que ça en devient irréel. Par quel hasard merveilleux furent-ils veufs au bon moment, et Théa si prête à se lier avec lui, sachant le charmer d’un sourire et de quelques mots ?

« Est-ce que … » ils s’interrompent. Il y a eu un craquement, dehors. Atlas intime à sa fiancée de rester silencieuse, posant un doigt sur ses lèvres. D’un mouvement de tête, et en lui prenant la main, il lui demande de le suivre. Il y a un escalier en pierre, qui aura l’avantage de ne pas glisser. La main de Théa est fuyante dans la sienne, il regrette presque de l’avoir emmenée ici. Pour quoi, pour une vue, pour faire le paon une fois de plus ? C’est plus fort que lui. Comme si Théa n’était pas encore acquise à son cœur, à supposer qu’elle le soit un jour. Elle pourrait porter leur enfant et se lasser de lui. Elle pourrait … Pensée qui s’impose à lui, elle pourrait lui reprocher de l’avoir si tôt remise dans un rôle de mère.  Combien sa liberté de femme, celle dont elle n’a pas joui après Poudlard, a-t-elle duré ?  

Questions qui viennent s’entasser et le rendent plus nerveux que la lueur qu’il voit vers la porte d’entrée. L’alchimiste se tend. Une main mettant Théa derrière lui, l’autre tenant sa baguette. Les moldus l’ont rendu ambidextre, il saura se défendre. Les défendre, si besoin.  

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyLun 25 Mai - 20:02

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyLun 25 Mai - 21:13

C’est facile de s’imaginer une autre vie quand il caresse son ventre encore plat. Elle se languit de le voir changer à nouveau, d’observer les fines lignes qui se creusent sur les hanches parce que la peau se gonfle trop vite. Marques indélébiles qui feront d’elle une femme comblée aux tracés forts qui rappelleront à son toucher qu’elle a porté la vie. Sentiment qui déborde, bonheur qui affole son coeur, et soupire régulier en imaginant ce destin rêvé. Elle rayonne autant que les lampes étranges dans la chambre d’hôtel, et a la douce l’impression que ce sentiment ne disparaîtra jamais. Ca dévore le coeur et ça transcende l’âme.

Il est galant, encore plus précautionneux qu’accoutumé quand il s’occupe d’elle, et cela que ça soit pour ouvrir une porte ou s’enfoncer dans un baiser. Elle ne sait pas si c’est parce qu’il partage un secret qu’elle est convaincue qu’en quelques minutes, ils sont encore plus proches que jamais. Surement. Leurs vies sont entremêlés désormais, comme leur sang, à tout jamais gravé par la présence d’un enfant qui grandit en elle. Il y a tellement de questions à se poser, de choses à réfléchir, de problèmes à régler aussi, mais Théa s’assure de mettre tout cela de côté pour se concentrer sur l’instant présent alors qu’il l’emporte à nouveau ailleurs en scellant ses lèvres aux siennes.

Merci de me faire partager tout cela. Ca me touche de visiter la ville auprès de toi, j’ai l’impression d’entrer dans une pensine… J’ai tant hâte de découvrir ce que tu veux me montrer. Pour le moment, tout est parfait.

Et déjà, ils se faufilent pour le deuxième délit de la soirée. Règle encore brisée, ils devraient pourtant savoir qu’il y a des conséquences plus ou moins importantes à leurs prises de risques. La plus grande a laissé une marque conséquente sur Théa, bien que bonheur délicat, il n’en reste que cela est bien loin de l’ordre établi. Pourtant, la blonde se noie dans les paroles de son fiancé, serre de sa petite main la sienne, sa robe qui prend la poussière, un peu, mais elle ne s’en préoccupe pas, elle brise les règles. Et c’est excitant. Ca casse sa vie monotone. Atlas met tout en couleur.

Théa apprécie quand son futur mari lui donne des morceaux de vies choisis. Elle ne dirait pas que son discours sur ses conquêtes l’a marqué positivement, mais en savoir plus, mieux le comprendre, c’est une nouvelle passion. Elle s’amuse souvent le soir à le détailler, regarder les plis de concentration qui marquent son visage. Elle distingue sans mal désormais l’incompréhension de la colère, qu’elle tente de gommer d’un baiser sur sa joue pour le faire fuir d’une lecture qui lui déplait. Elle reconnaît aussi le désir des yeux rieurs, ce qui lui offre la chance d’être très vite sur la même longueur d’onde. Elle avait trouvé son oeuvre préféré dans la personne d’Atlas Flamel. Et parce qu’un tableau ou une sculpture n’est jamais dénué de défauts, elle se mit à regretter d’avoir accompagné son fiancé dans un lieu peut être trop mal famé pour une femme dans son état, et sa tenue.

Il lui intime de se taire et elle lève les yeux au ciel. Bien sûr qu’elle restera silencieuse, elle ne va pas se mettre à chanter en français pour se faire repérer par Merlin, elle n’est pas idiote, l’a-t-il pris pour une Poufsouffle ? La porte grince, et, alors qu’il se fait bouclier humain, elle passe une main dans sa poche pour récupérer sa baguette. Cette dernière frôle la hanche de son compagnon et elle se prépare à lancer un sort à la personne qui tentera de les déranger. L’ombre dévoile un homme de grande taille qui porte un objet inconnu aux yeux de Théa. Elle n’attend pas de savoir qui se trouve sous cette silhouette sans visage, ni de savoir ce que porte en main l’homme. Sa baguette brandit elle prononce le sort, déterminée.

Stupéfix !

Spoiler:


EDIT SUITE DES : Le sort fonctionne et le malfrat est figé, mais une détonnation surprend théa, et de la poussière tombe du plafond là où la balle s'est logée. Sous la surprise, elle trébuche, ses talons trop hauts la font basculer, sa cheville se tord et elle s'écroule au sol dans un cri de détresse. A ce moment précis, son coeur s'emballe par la peur et elle maudit son futur époux pour le risque qu'ils ont pris. Si elle est punie de Paris pour une pauvre entorse, elle lui fera payer. Une main réflexe sur son ventre, elle a peur de sentir du sang couler, cette peur un peu idiote mais toujours présente de perdre son enfant. Mais tout va bien, si ce n'est cette douleur lancinante dans la cheville. Un soupire bruyant doublé d'un gémissement. "Atlas !" Le courroux de la belle ne sera pas beau à voir, il le sait. "Aide moi à me relever, et oubliette de pauvre idiot, je suis si enervée que je risque de lui faire oublier sa propre mère."


Dernière édition par Théa Malfoy le Lun 25 Mai - 21:18, édité 2 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyLun 25 Mai - 21:13

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyMar 26 Mai - 9:14

C’est un instinct capricieux qui le motive, qui ne ressemble pas à un choix éclairé. Il erre encore comme il le faisait à cette époque. Seul, insouciant. Panthère sans progéniture ni moitié à protéger. Atlas s’en est toujours sorti. D’une certaine manière. En transplanant. En se transformant. Par les pointes de vitesse qu’il pouvait atteindre avant sa blessure. Avec une légèreté déconcertante, celle de celui qui sait exactement ce que la magie peut remettre. Des blessures, des fractures, des entorses. Une ribambelle de choses qui sont graves pour les moldus, mais pas pour eux, pas pour lui. Jamais encore il ne s’est posé la question d’une vie grandissant à l’intérieur d’une sorcière, et de la possibilité de transplaner ou non, des inquiétudes légitime pour protéger le fruit d’un amour comme le leur.

Sans cela, il aurait peut-être été moins abasourdi. Tiraillé entre l’envie de s’enfuir avec elle pour la protéger, et celle d’intervenir maintenant, en prenant des risques. La prophétie à son égard disait qu’il devait donner une descendance, et on s’est peu inquiété de le voir partir aux quatre coins du monde tant que ce n’était pas fait. Mais maintenant, la protection divine sur sa tête a-t-elle pris fin ? Si Théa attend son enfant, hors des liens du mariage, alors il n’est pas utile à la prophétie. Il serait grand temps de raisonner non plus en primitif mais en stratège.

Merci de me faire partager tout cela. Ca me touche de visiter la ville auprès de toi, j’ai l’impression d’entrer dans une pensine… J’ai tant hâte de découvrir ce que tu veux me montrer. Pour le moment, tout est parfait.” Il sourit, il rayonne. « J’ai la chance qu’on m’ait laissé me faire beaucoup de souvenirs. J’en ai pour deux, pour trois même si j’ai le droit de les lui raconter sans devenir une mauvaise influence. Je suis si heureux de te les partager … Il y en a dont je ne suis pas fier mais même avec ça, j’ai peut-être de quoi remplacer la cage dans laquelle on te tenait à l’étroit ? » Il scelle ce vœu pieu d’un nouveau baiser, attend la réponse de Théa avant qu’ils ne soient certains que quelqu’un est entré.

Le bruit du coup de feu est assourdissant dans la nuit. Atlas se fige, il n’est pas le seul. Le sort de Théa a fonctionné. Il la savait extraordinaire, mais à ce point … Non, ce n’est pas le temps d’y penser. Il se penche pour la relever, passant les bras de l’un autour des épaules de l’autre. Il pourrait la porte une fois de plus mais il lui reproche d’être si protecteur. Il ne sait pas combien de temps le Stupefix peut durer et préfère la porter non pas en bouclier mais la tenir derrière lui en cas de mauvais coup. Ils passent sans bruit non loin du malfrat, Atlas extirpe un mouchoir de sa poche et saisit l’arme avec celui-ci. Il décroche les doigts crispés, celui resté sur la gâchette, avec une infinie patience. Ne pas le réveiller mais ne pas lui laisser cela. Le pistolet atterrit dans la poche de son costume. Il surprend le regard outré de Théa. « Ne t’en fais pas, il faut le vouloir pour déclencher un coup. » Il ne précise pas le mécanisme de gâchette. A moins qu’elle ne s’imagine qu’il subtilise encore quelque chose. Il n’est pas capable d’y penser. Il a dit qu’il la protégeait. Elle est blessée. Donc il l’emmène à la voiture, le reste attendra.

La portière est ouverte sans bruit, et il aide Théa à s’installer, passant une main sur la cheville qui gonfle déjà. « Je m’excuse. » murmure-t-il. Son geste est moins assuré pour lancer le sortilège d’allumage mais le moteur fait entendre son ronronnement. « Je reviens. » Ils ne peuvent pas laisser un moldu stupéfixé. Face à lui mais légèrement sur sa droite puisqu’il semble être droitier, Atlas le libère. Le temps d’un « Oubliettes. » qui vient gommer lds deux dernières heures. L’homme le regarde, confus. Il y a encore de la colère en lui, mais il n’attaque pas.

De la voiture, Théa peut entendre un bruit mou. Suivi d’un autre, plus sourd. Lorsqu’il revient à la lueur des étoiles, Atlas se frotte le poignet et les phalanges de sa main droite avec application. Dans le bâtiment, le col de chemise du malfrat est froissé. Le moteur tourne toujours, ils ont perdu suffisamment d’essence. Sans ôter la veste qui porte toujours l’arme, invisible dans le tissu sombre dont il a oublié d’aggrandir les poches par magie, Atlas revient au volant. « Je suis confus, Théa. » du bout des lèvres. Il a honte, il voudrait les oublietter tous deux pour qu’ils ne conservent pas un souvenir aussi idiot de Paris. La voiture serpente dans les rues, mais la balade n’est pas calme, elle est lugubre. Plus efficace qu’une pensine pour qu’elle voie quel genre de crétin il est. Il en vient à regretter tout ce séjour. Il arrête la voiture devant le commissariat. Théa a frémi. « Il faut leur remettre l’arme. » et leur dire où il est, ce qui demandera un petit arrangement avec la réalité. Les mains bien visibles, ne portant rien, Atlas s’approche du policier qui fumait une cigarette devant le bâtiment et les regarder avec méfiance. « Je suis un ancien de la maison. At … Antoine Flamel. J’aimerais voir le commissaire Pradier, sauriez-vous me dire s’il est en poste ce soir ? » Pradier dont l’épouse a eu un charmant bambin il y a quelques années, mais ce n’est pas une vie de famille qui vous garantit des heures décentes.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyMar 26 Mai - 9:14

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyMar 26 Mai - 22:21

Son esprit s’échappe dans les paroles d’atlas, elle boit ce qu’il lui raconte comme toujours. Elle essaie de se souvenir de tout, des odeurs, des sensations, et elle sourit à pleine dents lorsqu’ils parlent d’eux trois. Elle l’embrasse avec plus d’ardeur, consciente que maintenant, il ne disparaîtra jamais. Peu importe les miranda, les minerva, les margot (avait-il un affect pour les filles en M ?) parce qu’elle porte la vie, leur vie à tous les deux, celle qui les rassemble, les assemble une fois encore. Elle est dévoré par l’envie de rencontrer cet être qui, elle le sait, sera magique dans tous les sens du terme. "Bien sur. Je veux que notre enfant sache tout. Tout ce qu'on voudra bien lui confier."

Il prend l’objet.

Il prend l’objet.

Comptait-il tuer le malfrat pour elle ? Pour eux ? Par colère ?

Elle hurle “NON” terrifiée, priant pour qu’Atlas ne devienne pas un meurtrier. Les battements de son coeur se font plus erratiques encore. Elle est affolée, pour de vrai cette fois. C’est pire que lorsque l’ombre s’est révélée un homme dangereux, là, c’était son homme qui devenait le monstre face à elle. Elle ne le laisserait pas faire, c’était fini le temps d’être un soldat. Elle tente de se lever, mais la douleur est telle qu’elle n’y parvient pas. Il la rassure de sa voix grave, elle reste inquiète de voir l’objet contre Atlas. Qu’allait-il en faire ? Elle ne voulat pas de cette chose près d’elle. Atlas s’occupe de Théa, s’assure que se retrouve dans la voiture, indemne, bien que chaque pas lui déchire un gémissement. Il est rapide à s’occuper du problème, elle en oubliait presque parfois son métier passé. Les marques restent ancrées....

Elle ne comprend pas ce qu’il fait. Et avec le silence lourd dans l’habitacle, elle n’ose pas l’interroger. Son ton risquait d’être trop acerbe, sa voix surement assassine. Elle lui en voulait. Ce n’était pas sa faute si un idiot s’était caché dans leur lieu ressource, mais elle le maudissait de ne pas avoir penser à jeter un sort à la porte. Collaporta, ce n’était pas bien compliqué, si ? Mais elle devait aussi s’en prendre à elle même. Un mouvement pour se réinstaller alors qu’Atlas se gare encore un peu loin de l'hôtel, elle ne reconnaît pas les rues de cet après midi, et un gémissement. Par merlin, elle avait dû se briser un os ! Elle n’avait aucune résistance à la douleur, elle le savait. Et comme si elle avait besoin de le protéger, encore cette main qui flatte son ventre qui grandit. Elle pose la tête sur le dossier et ferme un peu les yeux pour contrôler les élans dans sa cheville. Quelques grimaces peu élégantes, elle hésite à jeter un sort maintenant. Mais elle a l’impression qu’Atlas parle avec un moldu, si jamais son sort ratait ici, elle serait bonne pour réclamer un nouveau sort d’oubliettes à Atlas.

Elle prend littéralement son mal en patience et travaille sa respiration jusqu’à ce que son fiancé la rejoigne dans le véhicule. Elle passe une main dans ses cheveux, et remarque alors que sa robe est déchirée. “Fuck.” La vulgarité franchit ses lèvres sans qu’elle le contrôle et elle pose une main outrée sur sa bouche, gênée qu’il l’entende dire une grossièreté. Avant même de voir sa réaction, elle réplique. “Ne dis rien je suis en colère. Je ne dis jamais ça, d’habitude. Jamais. Par Merlin, qu’as-tu fait de moi ?” Elle soupire, les yeux vers le ciel et bientôt Atlas se gare et ils abandonnent la voiture précautionneusement.

Il la soutient toujours pour rentrer à l’hôtel, une justification rapide d’Atlas au réceptionniste pour qu’il les laissent tranquille, et Théa s’en sort sans encombre jusqu’à la chambre avec quelques sourires faussement chaleureux. Une fois sur le lit, elle s’empresse de jeter un sort à sa jambe, loin d’être médicomage, mais connaissant l’incantation depuis enfant, sa mère l’utilisant souvent sur Méra, la plus cascadeuse de leur équipe. Elle gémit comme une enfant en voyant l’état de sa robe. “Je ne vais jamais réussir à la réparer correctement... “ Elle fronce les sourcils et se relève pour tester sa cheville. Persiste une légère douleur, elle ira mieux le lendemain. “Comme neuve, merci Rowena que je ne suis pas mauvaise sorcière… Que proposes-tu pour te rattraper maintenant ? Si c’est une nouvelle escale dans un lieu hanté cette fois, je te le dis tout de suite, c’est un refus.” Elle croise les bras et attend. Il doit trouver un moyen de sauver leur soirée maintenant. Et sa robe aussi, accessoirement.  
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Atlas Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyMer 27 Mai - 17:07

« Merci. » un sourire poli. Atlas revient d’un pas raide vers la voiture. Mimétisme ? Sa blessure lui fait un mal de chien, et il ose à peine jeter un œil à la jambe de Théa. Elle est sortie de ses gonds. Comment expliquer autrement que la si digne Théa Malfoy se soit laissée aller à prononcer un juron ? Un regard à la dérobée, bien vite rattrapé. Il ne répond pas qu’en effet, il ne l’entend jamais prononcer de tels mots. Ce pourrait être une si bonne chose, qu’elle se sente heureux d’être naturelle avec lui. Mais les grossièretés paraissent si incongrues venant d’elle qu’il n’y voit pas une libération. Une capitulation, peut-être. Il sort un deuxième mouchoir de sa poche, se félicitant d’être plus précautionneux qu’à une époque. Le volant. Le semblant de tableau de bord. Le chrome du levier de vitesses, des poignées de portières. Autant d’endroits où ses empreintes n’ont rien à faire. Il aurait pu être spirituel, si les circonstances l’avaient permis. Expliquer à sa future compagne qu’il avait rencontré l’inventeur de ce concept moldu charmant des empreintes digitales. Elle aurait posé des questions, exploré les limites du concept, ce serait émue qu’il ait si souvent été là au bon endroit au bon moment.

Pas comme ce soir, donc. Le réceptionne semble écouter sa justification sans la remettre en doute. Théa paraîtra simplement fatiguée, harassée. Elle s’affale sur le lit, il n’a pas besoin de voir qu’elle est prête à bougonner. Avant qu’il n’ait eu le temps de trouver désinfectant et baume, la voilà qui jette un sort. Bien sûr. Apprentissage familiale différent. Il y a comme une menace dans son ton lorsqu’elle lui demande ce qu’il va faire pour se rattraper. Atlas n’est plus d’humeur et ne trouve finalement pas si amusant qu’elle exige quelque chose. Oui, il doit se rattraper mais n’avait aucun besoin qu’elle le lui rappelle.

Comble de la bouderie, il hausse les épaules. Je ne sais pas, propose puisque tu es si maline. Mots qu’il se retient de prononcer. Il s’éloigne, contourne le lit pour atteindre le chevet de son côté. Il ne va pas laisser ça près de Théa cette nuit.  Sans ôter le mouchoir, il saisit l’arme dans sa poche et la dépose dans la table de nuit. Table dont il oriente finalement le tiroir vers le mur. Il n’a jamais eu d’arme à feu depuis la blessure. Elles n’évoquent rien. Ni menace, ni sa vie d’avant. On l’a attaqué avec une baguette, ou quelque chose d’autre qu’un pistolet. Les médicomages n’ont jamais su lui dire ce qui l’avait blessé en emportant sa hanche. Ils avaient su dire que la blessure avait fait du grabuge. Merci, il s’en était rendu compte. Maintenant qu’il ne risque pas d’ouvrir le chevet par inadvertance, il peut se concentrer sur ce qu’il reste d’une soirée. Le personnel de l’hôtel a enlevé le repas froid, mais il n’avait plus faim. Et Théa … Si elle a choisi de jeûner plus tôt, tant pis.

Il lui revient en mémoire qu’elle avait encore ménagé son grand effet. Non, elle n’aurait pas pu trouver une excuse valable. Sont-ce les odeurs ? Des nausées ? Déjà ? On l’avait prévenu que cela pourrait arriver. Merlin, mais donneront-ils le change jusqu’au mariage ? Il n’ose lui demander si elle a choisi la robe en conséquence. Oh, qu’elle croise donc les bras, il se sent redevenir plus doux à son contact. Il abandonne la veste, désormais bien légère, sur le dossier d’une chaise, et passe un bras autour des épaules de Théa. « Excuse-moi pour cette soirée. Je crois qu’il est trop tard pour me procurer un retourneur de temps, n’est-ce pas ? » Un sourire, une mèche qu’il remet derrière son oreille. Gestes tendres et pressés pour insuffler de la tendresse comme de l’air à quelqu’un qui se noie. « Ta cheville va-t-elle mieux ? Je ne vais pas te proposer d’arpenter la ville ce soir. Je ne sais pas, moi. Il y a une baignoire bien assez grande pour deux mais au fond, je ne demande qu’à te serrer dans mes bras. Est-ce un programme qui pourrait te plaire ? Je voudrais bien en savoir plus sur ça, et comment tu vois notre vie de famille, aussi. » L"attaque facile, sur un sujet déjà acquis. Elle n'a pas besoin qu'il pose la main sur son ventre pour savoir qu'il espère lui changer les idées avec le secret qui les a si facilement rapprochés. Une main sur son épaule, cherchant la peau sous le tissu, et un moyen de la libérer de ses entraves. Il s'octroie le droit de triturer un bouton, lui laissant par politesse quelques secondes pour s'éloigner de lui. Si elle est à ce point furieuse. Sinon, il ne se privera pas de laisser la robe tomber au sol. Il faudra la laver et la repriser, elle ne peut plus porter cela, n'est-ce pas ?
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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyMer 27 Mai - 22:01

Elle fulmine littéralement quand il se permet d’hausser les épaules. Vraiment, Atlas ? Est ce que c’est le bon moment pour cela ? Elle se renfrogne et serait prête à bougonner dans son coin. Théa a un caractère épouvantable, capable de se mettre dans un coin des jours durants juste pour une broutille. Et ce qui s’était passé n’était pas une broutille, mais la colère qui était présente était surtout envers elle. Elle aurait du penser à jeter le sort. Merlin, si elle n’était pas capable de protéger son bébé, qui le serait ? C’était l’instinct de protection qui lui avait permis de réagir aussi vite. Tout, mais pas mon bébé. Elle était le cocon protecteur de ce dernier, elle ne pouvait pas le laisser à découvert, elle devait être plus prudente. Comme une promesse à elle même, elle s’assura de ne jamais plus mettre en danger ce corps tant qu’elle serait enceinte. Elle pourrait faire des folies ensuite.

Il range l’objet et déplace la table de nuit comme pour être certain qu’il ne bougera pas. Froncement de sourcil à l’idée de garder cela dans la chambre. Chambre, qui, par ailleurs, avait été débarrassé du repas de son fiancé. Elle l’observe du coin de l’oeil poser sa veste, elle se sent à nouveau minuscule sans ses chaussures, et se dit soudain qu’elle devait paraître bien ridicule au milieu de la pièce à bouder telle une enfant. Il s'excuse à nouveau et elle se radoucit à l’instant même où il a un geste de tendresse. “J’aurais accepté un retourneur de temps juste le temps de jeter un collaporta sur cette fichue porte. Pour le reste, j’ai passé une excellente soirée. Je suis contente que tu saches, ce n’était pas un secret facile, j’ai voulu te le dire dès que j’ai su, mais je voulais être sûre…” L’oracle qui annonce tel un miracle dans la salle étrange sa grossesse alors qu’elle vient d’être malmenée par la Greyback, la potion prise la veille qui confirme ses dires, son corps trop vite bouleversée, personne pour lui dire si c’est normal… Une petite peur au creux du ventre, quand même, toujours après son fils défunt.

Elle se retient de se presser contre lui pour l’enlacer et les réconcilier pour de bon, encore un peu grogron, caractère enflammé, alors qu’il est si proche qu’elle voit son torse bouger lorsqu’il respire, sa peau se tendre et se détendre le long de son cou quand il parle. Elle hoche la tête pour le rassurer sur sa cheville, et sent son coeur gonfler dans sa poitrine lorsqu’il parle de leur futur vie de famille. Un sourire s’étend sur son visage, elle ne peut cacher sa joie. Au diable le bain, ils verront ça le lendemain, elle est encore propre, et lui aussi, elle veut se couvrir de ses paroles et de son toucher.

Une mais enthousiaste sur la hanche de son compagnon pour se rapprocher, elle lance un flot de paroles comme elle sait si bien le faire, le bonheur qui luit sur son visage. “Je suis si heureuse de te l’avoir dit, tu te rends compte, on va avoir un enfant !” Le premier bouton de sa robe se détache, elle ne s’en préoccupe pas. “Je sens que ca va bien se passer cette fois, c’était le destin.” Un second bouton, il n’y a pas de trémolos dans sa voix quand elle parle de son enfant perdu. “J’aimerais bien avoir une fille, même si un garçon m’irait tout autant” Un troisième bouton, leurs regards se croisent, tout est oublié dans ce dessin du futur, complices. “Bien entendu, il faudra recommencer jusqu’à ce que je te fasse un héritier.” Quatrième, cinquième, on ne compte plus les boutons et le tissu frôle sa peau vers l’abandon, il va s’écrouler comme leurs bonnes résolutions. “J’aimais beaucoup cette robe, tu sais.” Pas de reproche, c’est l’affirmative, sa robe, c’était le tableau d’une vie passé, noir comme son veuvage, élégante comme sa vie de malfoy, sensuelle comme la femme qu’elle voulait être pour le séduire. Etrange comme elle se retrouve en charpie après même qu’elle ait annoncé à son futur époux qu’ils seraient parents dans quelques mois. Comme si, d’une façon imagée, c’était la fin d’un chapitre, et que plus rien ne devait subsister.

La tenue tombe au sol, et comme ils savent le faire si bien, c’est là une toute autre danse qui commence. Des bras qui entoure son cou, une fille sur la pointe des pieds pour s’accrocher à ses lèvres, et encore le ballet incessant de leur amour qui commence. C’est des lèvres qui se dévorent comme s’il n’y avait rien d’autre sur terre, et des soupirs de désir qui s’accentuent, pour retrouver la ferveur de l’autre, toujours. “Dis-moi, on est d’accord qu’ici, je suis déjà Madame Flamel ?” Un sourire qui se veut innocent, sans succès.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptySam 30 Mai - 19:37

Comment peut-elle passer de la fureur à une pareille joie ? Atlas serait bien idiot de s’en plaindre. Le sourire de Théa en fait naître un sur son visage. Oui, ils vont avoir un enfant. Elle l’émeut tant à se projeter. Imaginer une fille, un garçon. Il s’amuse de l’entendre parler d’un héritier. Mais oui, ils transmettront le nom de Flamel ! Ils ont une vie pour cela ! « On peut même en avoir plusieurs, d’ailleurs. » Il ne s’apesantit pas sur le sujet. Théa avait des inquiétudes. Il a de bonnes idées pour les chasser. Ses baisers descendent, de la mâchoire aux épaules de sa fiancée qui frémit. Ils savent dans quoi ils se sont lancés. Il presse dans sa main celle qui porte la bague. Oui, ils prétendront que c’est une bague de mariage, pas simplement celle de fiançailles. Oui, cette histoire d’héritier va avancer.

Comme un pressentiment. Tandis qu’il entraîne Théa sur le lit, la laissant au-dessus de lui, un remords. « On … » Il ne sait vraiment comment le formuler. Se redresser pour que leurs lèvres se rencontrent, caresse du contact avec Théa, envie partagée qui leur fait ouvrir les lèvres, les langues se rencontrent. Coup de chaud qui les force à se dévêtir, qui font jouer les mains d’Atlas sur les boutons de cette robe. L’un d’eux tombe à terre. Il fallait faire une retouche couture avant cela, quelle importance. Presque un chuchotement. L’éclat de rire de Théa pique sa fierté mais le rassure. Parfait. Il n’en demandait pas plus.

Volonté commune d’être enlacés, fusionnels. Etreinte. Embrassades. S’ils laissaient chacun une empreinte sur le corps de l’autre à chaque toucher, il n’y aura pas de zone encore inconnue. Epaules de Théa, haut de son dos, ses joues quand Atlas prend son visage entre ses mains pour approcher leurs lèvres. Alternance de baisers qui leur donnent si chaud, qui peinent à transcrire l’intensité de ce sentiment. Toujours plus. Les bustes en contact, les mains découvrant le corps de l’autre. Enthousiasme qui ne s’éteint pas, passion qui brûle dans leurs bas-ventres. Les si jolies jambes de Théa. Cœurs qui battent plus fort après un dernier instant qui les laisse exténués, simplement heureux de la proximité de l’autre.

Grands Dieux, ce sera comme ça à chaque fois ? L’alchimiste lutte contre une irrépressible envie de dormir. Il est fourbu sans être rassasié de la présence de Théa. Elle va devenir son épouse. Ils partagent un secret si beau qu’il ne peut empêcher un sourire de s’élargir sur son visage chaque fois qu’il y pense. Images indistinctes d’une vie de famille ; Ils n’ont guère eu le temps d’en parler depuis qu’ils se fréquentent réellement. Il a glané de leurs conversations en sous-entendus, celles avant qu’ils ne soient unis l’un à l’autre dans la passion, qu’elle aussi voulait une famille. A quoi ressembleraient ces héritiers que les Flamel voulaient absolument ? Question sans importance. Atlas rêve de voir le ventre de sa compagne s’arrondir. « Trop tôt encore combien de mois ? » demande-t-il en posant une main dessus. Il les aimeront. Ils ne laisseront pas leurs familles décider pour eux, ils ne se permettront pas de le faire eux-mêmes. Pas de mariage arrangé. Le métier qu’ils veulent, si tant que c’est un métier. Joueur de Quidditch, éleveur de dragons, précepteur, alchimiste, tant qu’il y a de la constance et de la passion dans leur choix.

Un bâillement dont il s’excuse. Atlas se relève – habitude ou devoir. Il a promis de prendre soin de sa compagne lors de ce voyage. Il attrape la baguette, qui d’un mouvement envoie les vêtements défaits prendre place dans le pochon prévu à cet effet, pudiquement caché dans la valise. Il lui tend les dessous qu’elle porte pour dormir, agréablement troublé par le contact de la soie. Attrape les siens. Pose leurs baguettes loin. Un cauchemar est toujours à craindre. Il faudrait insonoriser la chambre, mais c’est un bon hôtel. Les murs doivent être suffisamment épais. Il se frotte les yeux, un sourire tendre pour Théa qui le couve du regard. « J’ai tellement hâte. » Pas d’impatience, pas l’impatience brûlante en tout cas. Une vague de sommeil, ces émotions-là leur donneront certainement une nuit paisible. Leurs odeurs se sont mélangées, ils sont encore transis de leurs ébats mais il n'imagine rien de plus tendre que l'odeur de la peau de Théa. Atlas se tend pour éteindre encore allumée sur le chevet de Théa et se ravise. « Excuse-moi, tu avais apporté un livre, tu veux peut-être en profiter avant de dormir ? » Elle a laissé le livre sur la table de chevet – quand ? – et il s’allonge sur le ventre, passant un bras autour d’elle pour laisser sa main sur son ventre encore plat – quand ? – le visage caché dans ses cheveux. Elle peut voir le sourire heureux sur son visage avant que le sommeil ne l’emporte. Il répond par des onomatopées à ce qu’elle lui dit, il faudra qu’elle répète, besoin primaire d’être près d’elle, tout son cerveau et tous ses sens communiquent la même information. Ils sont ensemble, il est heureux. Il n’y a plus de place pour le reste.
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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyDim 31 Mai - 21:51

Un salon rempli de têtes blondes, la marque de fabrique Malfoy avait du mal à disparaître dans sa famille, même avec des alliances avec les plus sombres chevelures qu’elle avait croisée, des éclats de rires qui résonnent et portent ailleurs les soucis du quotidien. Un ventre encore arrondi alors que 3 bambins s’amusent déjà à se courir après en manquant de renverser un vase : tant pis, leur maison serait une aire de jeu où les enfants seraient rois, elle n’aurait pas le coeur à restreindre leur vivacité. Trop de douleur à avoir déjà enterré l’un deux. Son corps porte pour la seconde fois deux coeurs, et c’est là la plus belle idée du monde. Elle passe de deux à quatre mains, et tout ce qui va par paire se multiplie. La vie était si surprenante, finalement. Le bonheur au bord des lèvres, il l’attrape pour s’en nourrir, chacun leur tour échangeant baisers et démonstration passionnée pour se prouver encore qu’ils sont tout l’un pour l’autre. Elle portera autant d’enfants qu’ils en voudront, parce qu’après tout, la manière de les avoir était tout ce qu’il y avait de plus délectable.



Le temps qu’elle se remette de ses émotions qui la font respirer un brin trop rapidement, elle voit comme il se sent épuisé, la journée n’ayant pas dû être de tout repos, elle espère qu’ils pourront se reposer le lendemain matin, elle regardera le lever du soleil le dimanche matin, rien ne pressait outre mesure. “Ca ne fait pas longtemps, quelques semaines… Mais je le sais presque depuis le début…” Elle ne précisera pas les détails de cette révélation maintenant, préférant lui laisser l’espace de dormir le sommeil léger, loin des souvenirs de l’interrogatoire, ne voulant pas rappeler le souvenir du corps tuméfié de Susan. La colère qui l’avait rongé quand il avait appris pour son amie avait été difficile à supporter pour Théa. Elle fut soulagée de voir que celle ci restait en capacité de lui répondre. Elle espérait simplement qu’Atlas ne se mette pas en tête d’une vendetta vaine contre une famille déséquilibré. “J’ai hâte de le sentir, tu sais. Ca sera extraordinaire, tu verras.” Elle doit se mordre la lèvre pour retenir les larmes d’émotion qui la bouleverse.

Rhabillée grâce aux soins de l’homme qu’elle aime, elle se prépare elle aussi à s’endormir, encore enveloppée par leur alliance tendre, l’esprit attaché à son ventre qu’elle se targue de voir pousser petit à petit, attente impatiente, elle aussi. “Je vais lire un peu, endors toi.” Une confession sur leur amour, encore, et de le sentir si proche la rassure vite, le coeur qui reprend un battement régulier, le souffle qui s’apaise, les phrases qu’elle relit une, deux, trois fois, perdue dans un sommeil qui la gagne petit à petit, elle abandonne le livre et éteint la lumière pour se lover contre lui.

La silhouette n’a pas une forme familière, mais le visage l’est. Elle l’a vue sur des photographies qu’Atlas a accepté de lui montrer, c’est Margot qui se tient face à elle, et qu’elle est belle, même sans trace de vie dans ses joues claires. Fantôme intemporel de la première femme de son futur mari, sa voix combine des accents étranges lorsqu’elle est, elle même en colère, croise des intonations entendus chez Minerva, des sous entendus doucereux digne de Miranda, et la voix grave d’Atlas. Le spectre menace alors la sorcière dans son sommeil, de façon bien trop graphique pour la pauvre Théa. “Tu as volé mon mari, mon bébé, ma maison !” Une litanie qui ne s’arrête jamais jusqu’au hurlement terrifiant poussé par la blonde quand elle voit les mains de la femme grise vers son ventre.

Réveil brutal, elle transpire et parvient à peine à respirer, Atlas est déjà éveillé alors qu’elle n’arrive pas à sortir de ce mauvais rêve, les mains qui palpent son ventre, comme si on lui avait volé son bébé, panique irraisonnée pour conclure la soirée qui aurait pu être parfaite s’ils n’étaient pas un brin brisés, eux aussi.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyMar 2 Juin - 10:09

Atlas se réveille en sursaut. Une fois de plus. Il faudra, qu’il ajoute à un chapelet déjà long, il faudra prendre une potion cardiaque. Mais pour une fois, il n’est pas celui qui s’est réveillé en manquant d’air, en ne sachant plus où il est, en étant tout entier à sa terreur. Margot avait trouvée si charmante la lecture du livre de J.M. Barrie. Elle s’était émue de cette idée que les fées n’ont pas de place pour contenir plus qu’une émotion. Dans le livre, une belle édition achetée pour leurs enfants qu’elle lui avait mis entre les mains, il avait apprécié ce passage. Sans savoir qu’il y aurait une telle proximité avec le sentiment qui accompagne les cauchemars. D’être tout entier empli de terreur, avant que ne viennent l’égarement et enfin la confiance par vagues successives. Toujours trop lente à venir, pour ce qui est de la confiance.

Que s’est-il passé ? Il y a quelques instants ou peut-être quelques heures, elle éteignait la lumière et venait se lover contre lui. Ils s’étaient blottis, même lorsque l’un d’eux s’installait différemment pour dormir. Tout l’inconscient qui les poussait à rester aussi proches que possible. Théa a hurlé, elle tient son ventre. Dans la pénombre, il a désormais les yeux grands ouverts. Une première vérification -il n’y a personne d’autre qu’eux ici, elle a fait un mauvais rêve. Il n’est pas nécessaire de se saisir de sa baguette. Il peut se concentrer sur le reste. C’est sans désir, sans ardeur qu’il repousse le drap. Théa saigne-t-elle, est-elle en danger ? Mais l’humidité n’est pas celle poisseuse du sang, ce n’est que le coup de chaud d’un mauvais rêve. Aucune odeur métallique, simplement celle de la peur.

Il passe un bras autour des épaules de Théa, lui intimant de se calmer. Il l’aime. Il est là. Le chuchotis du bout des lèvres, murmure rassurant. Elle tremble et il resserre son étreinte. Jusqu’à ce qu’il voie ses mains moins crispées sur le ventre qui ne s’arrondira pas avant plusieurs mois. Il l’embrasse, contact chaste des lèvres qui se perdaient en baisers passionnés quelques heures avant. Atlas remet ses cheveux derrière une oreille, dégageant la tresse désormais froissée. Il veut voir ses yeux -et y lit encore de l’effroi. « Tout va bien, mon amour, tout va bien. » Il reprend en anglais, parce que dans cet état il a trouvé sa langue maternelle et peut-être faut-il qu’elle l’entende dans la sienne. L’affectueux surnom, le love murmuré dans l’intimité de cette chambre semble avoir un effet lui aussi. « Protège tes yeux, je vais rallumer la lumière. » Il passe un bras derrière elle, et Thea s’était blottie contre lui pour ne pas être aveuglée. Nouvelle bouffée d’amour, qui le dévore en entier, qui le rend triste de n’avoir pas été suffisant à empêcher le cauchemar.

« Qu’as-tu vu qui t’effraie autant ? » Sont-ce les interrogatoires ? La peur de se marier une nouvelle fois ? Peut-être n’a-t-elle pas osé tout lui dire. Peut-être que l’oiseau si longtemps en cage refuse de croire à une nouvelle liberté, à ce mari qui la laisse libre de recevoir qui elle veut au moment où elle le souhaite. Faut-il qu’il lui donne des conditions pour la rassurer ? Il trouverait cela bien inutile, mais n’importe quoi pour la rassurer. Lui revient l’idée que sans doute, la religion lui ferait le plus grand bien aussi. Comme elle l’a apaisé lui également. Il redresse les coussins, avant qu’ils ne s’allongent, le buste plus droit que pour dormir. Thea n’a pas quitté ses bras, elle semble encore égarée. « Tu peux tout me dire. » Et derrière ses mots, il y a les sou-entendus qu’elle devine. Il ne jugera jamais, n’osera pas penser à se moquer de ce qu’elle vit et qui la bouleverse. Ce projet d’enfant va-t-il trop vite ? Elle en est si heureuse mais enfin, si cela lui apportait plus de tourments que de bonheur, il renierait ses convictions pour l’en libérer. « Ne me dis pas que ce n'est rien. »
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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyMar 2 Juin - 19:48

tw : crise d'angoisse sur tout le post, ne lisez pas si vous y êtes sensible svp.


Il lui fallait repenser son corps, chaque partie qu’elle perdait en contrôle constamment, mais la chambre qui lui était inconnu, la douleur du rêve trop sensoriel, rien n’était fait pour l’aider à recouvrer ses esprits. Elle se lance dans son rituel qui part à l’échec, ses membres qui commencent à trembler, et ses mains serrent son déshabillé contre son ventre qui n’a pas bougé depuis la veille. Des doigts qui circulent de façon peu élégante vers l’entrejambe, au dessus de ses vêtements, pas de traces de sang, elle tâtonne le matelas pour s’assurer que rien n’a été versé de son versant. La bile qui frôle les incisives, ce n’était pas bon signe. Théa sentait les prémices de ces crises qui la terrassait qu’elle vivait habituellement seule dans sa chambre. Elles devenaient trop rapprochées, comme après la mort d’Orion, comme après cette fois où Arctus l’a touchée sans consentement. Pourtant, elle était heureuse, en sécurité, non ? Foutaises, elle avait des choses si précieuses à perdre que ça en était tétanisant.

C’est la voix qui n’arrive pas à sortir qui scelle la panique qui grandit : le retour n’était pas possible, elle devrait subir lentement la respiration qui s'accélère pour provoquer l’hyperventilation qui brûle sa gorge, laissant la trace subtil plusieurs heures après de sa perte de contrôle, les tremblement des pieds à la tête, les larmes qui s’écroulent sur sa peau, l’inquiétude qui grimpe le long du ventre, sinueuse sensation qui se fait alpiniste jusqu’à sa gorge qui exprime les sanglots et les gémissements de peur.

Elle ne peut qu’à peine l’écouter quand il lui demande ce qu’il y a, la vérité qu’il veut quand elle s’aggripe à lui, bouée de sauvetage qui ne sait pas ou dériver pour la sauver, parce que c’est la première fois qu’il la voit dans un tel état. Les prunelles qui s’accrochent, qui hurlent aide moi sans donner de mode d’emploi pour l’accompagner, elle cherche le point de fuite qui définira son salut perdu au loin. Parce que ses yeux lui rappellent les iris azurs de Margot, celles qu’elle a imaginé dans son rêve macabre, elle voudrait avoir une pensine pour ne pas avoir à lui dire ce qu’elle a vu.

Mais elle ne peut rien faire, si ce n’est tenter de respirer de façon désespéré. Elle halete, transpire, enfouit son visage dans son cou par honte d’être vraiment à nue pour la première fois, l’air semble disparu de Paris, à la place ne reste qu’un sentiment plus lourd de que la Tour Eiffel qui pèse sur sa poitrine. Elle est si peu vêtue qu’elle n’a pas besoin de dégager de tissus, ce n’est pas ça, c’est qu’elle en oublie ses habitudes pour récupérer contenance, parce qu’il la voit perdre pied, et elle ne supporte pas ça. S’il parle, elle ne l’entend plus, elle aimerait sortir du lit pour se terrer au sol et se balancer jusqu’à ce qu’elle récupère contenance, peut être que d’un coup de baguette elle pourrait lui faire oublier ce moment délicat.

Ca s’empire, les sanglots sont plus bruyants encore
La respiration plus érratique
les tremblements plus terrifiants
Et Margot, encore, son souffle glaçant qui frôle sa jugulaire.
Seule dans un cauchemar dont elle ne peut se réveiller.

Théa perd la notion du temps, elle serre les mains de son compagnon pour trouver un repère sur lequel s’accrocher. Elle serrer un doigt, puis un deuxième, un cinquième, un dizième, et recommence, en essayant de se souvenir du compte qu’elle organise, se concentrer sur autre chose que les frissons qui la dévorent, et l’angoisse qui la grignotte. Margot est morte. Enterrée. Presque oubliée. Peut être un jour effacée. Elle ne volera pas son bébé. Elle ne volera pas son bébé.

Son bébé.

A nouveau, les larmes qui s’échappent de façon incontrôlable, et elle avance d’avant en arrière dans ses bras en lâchant ses mains pour serrer ses genoux, se recroqueville, coupant tout le travail auparavant acquis, balayé du revers de la main pour remplacer l’étrange danse qui vole tout air. Lentement, il caresse ses jambes pour qu’elle se laisse de l’espace, elle sent sa main vagabonder sur ses larmes, l’idée même de lui partager ce qui est trop lourd pour son esprit est insupportable. Elle inventera autre chose. Voilà un dessein plus interessant et occupationnel le temps qu’elle recouvre son esprit, elle sera groggy, elle le sait, il ne lui en tiendra pas rigueur si elle est peu clair. Elle lui dira qu’elle le perdrait. Qu’il mourrait et qu’elle perdait le bébé. Le coup de feu l’a surprise, il tomberait dans le panneau. Jamais Atlas ne se doutera qu’elle est terrifiée de l’ombre toujours présente de Margot.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyMer 3 Juin - 8:45

tw : suites d'une crise d'angoisse


« Théa, Théa, arrête … » Il ne peut pas se mettre en colère. Elle est bouleversée, il a l’impression de lutter pour extirper sa fiancée de ses propres griffes, de la voir se blesser et de ne pas être assez proche d’elle pour la sauver. Pourquoi ? Il la tient dans ses bras, il ne pourrait se rapprocher plus qu’en étant legilimens. C’était bien la peine de devenir animagus, il aura si mal concentré ses efforts. Ne les aura dédiés qu’à sauver sa peau, il était normal, attendu, qu’il en paie le prix. Il murmure son prénom comme une litanie. Il l’incite à reprendre ses esprits. A le regarder, à compter avec lui. N’importe quoi. La sensation des ongles qu’elle plante parfois dans sa main lorsqu’elle essaie de compter ses doigts le rassure un rien, c’est au moins ça qu’elle ne retourne pas contre elle-même. «  [color=tealCa va aller, Théa. [/color]» Il ne sait pas ce qui cloche mais s’il existe une solution, il la trouvera. N’importe quoi. Toute sa vie ne peut pas être de regarder sa femme pleurer et de ne pas pouvoir l’aider.

Une pensée d’un égoïsme qui le renverse. S’il ne les avait jamais choisies que pour leur vulnérabilité, pour le fait qu’elles avaient quelque chose à porter, quelque chose contre lequel se battre et qu’il pouvait être leur sauveur, ou au moins essayer ? Essayer, car il a si mal réussi jusque-là.

Miranda, ses problèmes familiaux, le dédain des autres membres de sa maison, à commencer par une Théa si fragile dont il se demande si la brune se serait moquée.

Margot, qui rêvait tant d’avoir des enfants et n’a jamais pu donner la vie. Tous ces rendez-vous médicaux, d’un pays à l’autre, d’un monde à l’autre. Médicomages, guérisseurs, spécialistes, rebouteux, ils avaient bien voulu tout essayer. La possibilité de fonder un foyer leur glissait toujours comme du sable entre les doigts, comme de l’eau qu’ils pouvaient sentir mais jamais attraper. Il se sent en colère, il avait promis de l’aider.

Minerva, son deuil, l’envie d’une échappatoire.

Il faudrait aussi retrouver cela avec Théa ? Revivre la crainte de ne pas fonder une famille ? Il se souvient d’Orion, s’en inquiète brusquement. Avait-elle fini son processus de deuil ? Il serait si mal placé de lui jeter la pierre, il pense encore à Margot plus que de raison. Et si Théa n’a pas fini, comment veut-elle envisager cette grossesse ? Comment lui-même peut-il envisager de se marier ? Il est au moins porté par la certitude qu’il est trop tard pour ce remords. Elle attend leur enfant, ils doivent se marier. Et s’il reste des affaires en cours, s’il n’est pas certain d’avoir suffisamment aidé sa première épouse là où elle est, tout pourra attendre que Théa soit effectivement devenue Flamel. Qu’elle soit en sécurité, et la promesse du foyer avec elle.

Elle se recroqueville, et il ignore s’il devrait s’éloigner d’elle. Ce n’est pas comme cela qu’il gère son émotion. D’abord, parce qu’il a recours à l’alcool pour estomper la majorité des sentiments. Parce qu’il y a une porte sur l’été toujours ouverte dans la possibilité de se transformer. Un jardin secret intérieur, aux formes brutes, aux émotions émoussées par un instinct qui lui dicte quoi faire. « Théa, Théa … » reprend-t-il doucement, échant des larmes. Il déplace petit à petit la menotte qui laissait des marques sur ses jambes. Qu’elle broie sa main, à lui, si elle veut, mais elle ne se blessera pas devant lui. «  Tu vas respirer lentement. » annonce-t-il, en remontant son menton d’une main. Leurs regards s’accrochent avant qu’elle ne se détourne encore. Il se montrera pédagogue, ils ont des heures pour recommencer, il ne la laissera pas. Atlas prend une grande inspiration. Il bloque l’air quelques secondes avant une profonde inspiration. Le prochain sanglot que happe sa fiancée est voué à vivre le même sort, car il pose une main sur sa gorge. Sans brutalité mais avec suffisamment de force pour l’inciter à interrompre le processus quelques secondes. Avant de relâcher ce contact pour qu’elle se débarrasse de tout ce souffle. Ce n’est pas parfait. Théa avale encore de grandes goulées d’air de manière désordonnée. Son visage est froissé de pleurs, ses yeux rougis ressortent au milieu d’un visage désormais livide. Ils recommencent, Atlas prenant ses mains dans une de ses siennes, indifférent à la sensation des ongles plantés dans sa paume. Ils recommenceront. Il préfère la rassurer, encore une fois, même s’il serait déçu qu’elle en vienne à douter de cela. «  Je t’aime. Je suis là pour toi. »
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tu voulais voir paris (thelas)   tu voulais voir paris (thelas) EmptyJeu 4 Juin - 19:39

tw : crise d'angoisse sur tout le post, ne lisez pas si vous y êtes sensible svp.


Elle se noie.
Si d’habitude, c’est dans les paroles d’atlas, là, c’est bien dans ses poumons

Elle a lâché la corde, le drap, tout ce qui la retenait à la terre.
A la place, elle cherche l’air qui n’atteint jamais sa gorge.

A qui faut-il demander le mode d’emploi ?
Comment est-on censé respirer quand on a oublié ?
Et que faut-il écouter ?
Le coeur, la voix à côté ?

Parce que le palpitant, là, il part à la dérive, risque d’éclater au vol.
Colibri léger, il abandonne le combat pour tenter de s’échapper.
Pas de cage doré, pas de sauvetage à l’improviste, c’est la panique.

Elle doit sortir de ce corps qui la trahit, il faut quitter les entrailles qui l’entravent.
Elle n’a plus rien à faire ici, ce n’est pas la bonne enveloppe pour porter son enfant, elle n’est pas assez forte.

C’est les ongles qui deviennent griffes, c’est les sanglots qui brisent les coeurs, c’est les larmes qui s’effondrent au sol, pas de porte de sortie, qu’un regard qui en rappelle un autre, une voix trop lointaine, pas de quoi s’accrocher assez. Elle va se perdre, elle va tout perdre.

Non. Elle peut revenir à elle.

Respiration profonde.

Peut être pas.

Souffle erratique.

Elle oscille de l’un à l’autre, danse tortueuse, les mains d’Atlas se perdent sur son corps de façon différente, lui, cherche l’issue. Mais si elle était incapable de la voir, comment lui pourrait la trouver ? Au moins, il essaie. Alors, le voilà le point d’ancrage auquel se retenir pour ne pas tomber dans le précipice. Puis, la force, elle est terrifiée quand il pose sa main sur sa gorge, la force qui l’écrase presque, elle ne peut pas haleter, elle DOIT respirer. Elle porte des mains proche de la sienne, n’a pas le temps de l’arrêter qu’il n’y est déjà plus, elle sanglote de façon un peu étouffé, puis attrape de l’air pour tenter de le garder. C’est mieux. Les ongles qui agrippent sa peau, ne pars pas je t’en supplie, c’est silencieux, c’est honteux, ce n’est rien qui lui ressemble. Voilà la pire part d’ombre finalement révélée.

Théa respire.

Un peu.

Puis mieux.

Toujours en larmes.

Toujours tremblante.

Mais moins.

Lorsqu’elle voit que ses jambes ont arrêté de trembler, elle sait qu’elle est sur la fin. Est ce que ça a duré 10 minutes, 30, une heure ? Incapable de le définir, le soleil s’est levé, c’est l’été et il se montre tôt, c’est timide, elle s’accroche aux rayons pour retrouver contenance. Son regard refuse de croiser celui d’Atlas, la honte qui s’essuie moins bien que les larmes.

Pourtant, il est là quand elle desserre sa poigne contre ses mains pour les reposer sur ses genoux. Elle détresse, puis retresse ses cheveux, comme s’il la jugeait d’être un brin indécente. Un “Pardon” franchit ses lèvres, timide, ses doigts qui jouent avec sa tresse par réflexe, si elle n’était pas certaine de tomber, elle s’enfermerait dans la salle de bain. Il allait vouloir en parler. Une main à son ventre, elle accompagne son corps pour se positionner telle une enfant, le corps recroquevillé, dos à lui, sans savoir quoi dire, quoi faire, comment le regarder sans qu’il ne voit en elle que de la pitié d’une femme incapable de se contrôler.

Maintenant, il savait tout, voudrait-il encore d’elle ? Aura-t-il autre chose qu’un regard de pitié lorsqu’il la regardera ? Serait-il fini le temps où il l’observait avec un éclat de fierté, de se dire que sa femme était digne et tendre ? Elle avait surement perdue tout cela, et plus encore. Cela lui semblait alors insurmontable, et à cause d’elle, un week end de détruit. Pourquoi ne pouvait-elle pas rester simple ? Toujours trop extrême, Théa qui ne savait pas faire à moitié, même quand il s’agissait de se détruire.
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