(ϟϟ) Sujet: poker face (w/ albus) Lun 29 Juin - 23:49
albus & andraste ; play the cards with spades to start and after he's been hooked we'll play the one that's on the heart.
je te veux, andraste. je te veux comme amie, andraste. raisonnent ces mots infiniement dans les oreilles d’andraste comme une sale chanson dont elle ne peut se défaire, qui circule d’une oreille à l’autre sans s’arrêter. ça n’a jamais été simple avec minerva. ça ne le sera sans doute jamais. peut-être à cause de leur passif, peut-être parce que petit à petit elles ont pris des chemins opposés. et pourtant... pourtant elles ne parviennent jamais à se séparer. haine ou --apparemment amitié elles sont attirées l’une vers l’autre. andraste a bien essayé de se défaire de minerva, de l’oublier, puis de la haïr ; oh, elle l’a tellement détestée. puis elle a abandonné, elle abandonne. il fallait que minerva soit ce miroir tordu qui la méprise autant que ce qu’andraste la méprisait, il valait mieux la haine de minerva que de son affection. tout ce trouble qu’elle s’est donnée pour une pauvre peine de coeur, pour un coeur brisé. et maintenant, promesse de paix. ou plus. faudrait-il encore qu’andraste puisse ; puisse faire confiance de nouveau à minerva, puisse se faire confiance à elle-même. parce que c’est ça, en fait le problème. si elle était sage, elle balayerait la proposition de minerva au loin sans y penser. y’a rien de bon qui peut venir d’une relation avec son premier amour -- féminin. de l’amour à la haine, andraste peut penser à plus d’une raison pour laquelle ça pourrait mal se terminer. plus d’une raison pour qu’une notion aussi innocente que l’amitié tourne en un désastre. et andraste elle n’a besoin de personne. elle n’a pas de manque affectif. elle ne se meurtrie pas parce qu’elle n’était pas assez aimée. elle ne pleure pour personne. elle ne manque personne. elle se fiche de tout le monde. puis, y’a minerva. cette manière si douce qu’elle a eu d’étreindre andraste. son odeur contre la peau d’andraste. et finalement, quelqu’un lui manque. et finalement, elle se sent seule.
c’est comme un écran de fumée. âmes perfides, c’est là qu’ils se cachent, c’est là qu’ils jouent, c’est là qu’ils s’embrasent. ce n’est pas un lieu pour une femme comme andraste -- peu importe ce que ça peut bien vouloir dire. elle vaut mieux que ça, tout simplement. une mine quelque peu répugnée, des yeux qui s’élèvent au ciel ; plus d'un visage lui sont familiers. elle n’y prête pas attention. le regard qui se pose sur une table de poker. le regard qui se pose sur les cheveux sombres dans le cou. facilement repérable, même de loin. entouré de juristes qu’andraste connait bien, qu’elle voit au quotidien. elle les connaît, elle connaît leurs femmes, et pour certains d’entre eux elle connaît leurs enfants. elle imagine qu’ils se rencontrent souvent ici ; à parier de l’argent, peut-être un esclave, des futilités. une activité d’hommes. postée derrière un de ses collègues de journée, les pupilles sur ses cartes; “c’est comme ça que tu joues? (léger rire moqueur, joueur qui s’éclipse de ses lips) je vais te montrer.” un soupir à peine sur-joué; et elle se retrouve assise avec des cartes en main. toujours en contrôle sur son trône. elle sait ce qu’elle a en main. elle a déjà observé son père ou mari jouer. elle a tout appris en observant son géniteur. ce n’est pas exactement une activité féminine -- peu importe ce que ça peut bien vouloir dire. mais elle a déjà dû avoir une poignée d’occasion de jouer. et lui, il est juste en face d’elle ; un joueur parmi les autres, un homme parmi les autres, un habitué parmi les autres. “bonjour, albus.” ça faisait longtemps. longtemps qu’elle n’a pas cherché l’échange de mots avec lui. longtemps qu’elle préfère l’éviter. peut-être qu’à une certaine époque il pouvait représenter une menace ; quelqu’un qui savait, qui savait qu’andraste avait aimé minerva, quelqu’un qui pouvait l’entacher. et c’était plus facile d’éviter que de confronter. une bague au doigt effaçant son passé. sourire aux lèvres, droite sur son siège ; avec ses cheveux d’or, elle ressemble à une raiponce au milieu de pirates. sauf qu’elle n’a rien d’une princesse à l’âme rêveuse et innocente. elle n’a toujours été que serpent. “je gagne cette partie et ensuite, tu me dois un verre, bien?” ce sourire au coin des lèvres. elle a cet air de gamine joueuse qui jouit d’avoir les cartes en main --habituellement pas de manière si littérale. cet air qui joue pour gagner, pour récolter ce qu’elle veut.
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(ϟϟ) Sujet: Re: poker face (w/ albus) Dim 5 Juil - 20:02
Yeah, ain't tryna be cool like you Wobblin' around in your high heel shoes I'm clumsy, made friends with the floor Two for one, you know a bitch buy four. I always drop First thing a girl did was a bop I'm the whole damn cake and the cherry on top.
C’est comme ça que tu joues ? La voix de la sorcière vient se nicher dans le creux de son oreille. L’échine secouée d’un frisson, le regard ambré d’Albus dérive de la tablée. Je vais te montrer. La tête du lion suit la silhouette féline de la blonde. Il l’observe s’asseoir et prendre part au jeu sans un mot. Les cartes sont battues et les valeurs des mains se font connaître. Un rictus grave s'échappe de la bouche du gallois, dont les iris perçantes défient l’autre. “Je ne demande qu’à voir ça, Lestrange.” Les syllabes retentissent dans la pièce. Rencontrés à Poudlard, la dynamique entre le serpent et le phénix n’a pas changé avec les âges. Dumbledore reste joueur et elle lui tient tête de la façon la plus audacieuse qui soit, allant jusqu’à s’imposer à une mêlée de juristes du Magenmagot que le directeur compte manipuler ce soir. En entendant la verve de l’anglaise, pourtant, une autre idée lui vient. Bonjour, Albus. La commissure des lippes de l’enchanteur s’étirent en un sourire traître. Plus encore que l'insolence, l’ancien Gryffondor apprécie toujours la compétition, qui plus est de la part d’une femme. Encore loin du féministe averti qu’il deviendrait un jour, Minerva, Graal, Caitriona et enfin Andraste lui ont appris appris à se méfier de l’eau qui dort sous la patriarcat sorcier. A apprécier le joug féminin qui, sous-estimé, peut s'avérer doublement plus tranchant que celui d’un homme.
“Andraste.” Souffle-t-il de son calme légendaire. Des flammes s’échappent de ses agates luisantes. Il lève deux doigts et commande de la liqueur pour toute la table. De quoi étancher la soif de la méduse. Je gagne cette partie et ensuite, tu me dois un verre, bien ? Déposant une nouvelle mise, une pile d’or se dresse entre eux. “Combien de galions es-tu prête à brûler ?” Plaisante-t-il. Arquant un sourcil, il pense déjà connaitre l’objet de sa présence à ses cotés.
L’impératrice des dragons. L’altesse d’Ecosse. Celle qu’il considère comme une soeur et qui a planté, bien malgré elle, sa flèche dans le coeur glacé d’Andraste. Un poison nommé Minerva McGonagall
L’ayant plus d’une fois invitée à prendre part au Cercle de la Licorne au cours de leur scolarité, Dumbledore sait que Lestrange et lui ont plus de points communs qu’il n’y parait. Deux homosexuels brisés par le poids d’une société qui ne rêve que de les noyer, eux et l’affection qu’ils éprouvent pour ceux du même sexe. Les babines découvrent ses dents blanches. Amusé par l’affrontement, Albus lui réserve son meilleur jeu. Une paire de dames glisse de ses phalanges sur le tapis émeraude. Il attend pour jouer la suite. Extase peu dissimulée en dévoilant une deuxième paire. You see. I can be a bitch, too. Elle joue à son tour et la partie prend fin.
Quittant tous deux la mêlée, Albus pose une main sur son dos et l’invite à le rejoindre au bar. “Quel est ton désir, Andraste ?”
(ϟϟ) Sujet: Re: poker face (w/ albus) Sam 11 Juil - 16:27
andraste fait confiance à albus ; c’est bien pour ça qu’elle lui fait face. plus qu’en sa propre famille, et plus qu’en minerva. peut-être que c’est un des problèmes que les deux femmes doivent confronter. andraste ne fait pas facilement confiance, et minerva a toutes les raisons de se méfier d’elle. d’une drôle de manière, elle peut s’imaginer mettre son sort et pire -- son coeur entre les mains d’albus. aussi fou cela puisse-t-il paraître. parce qu’elle sait bien qu’il comprend et mieux que minerva, elle sait qu’il comprend ce que c’est que d’être au sommet et de n’avoir aucune attirance pour le sexe opposé. et peut-être même qu’il comprend qu’elle ne rejettera jamais ce pouvoir, pour rien au monde. né dans une meilleure famille que la sienne dans ce sens, sa main jamais forcé à sauter le pas du mariage hétérosexuel comme ça a été le cas pour andraste mais peut-être bien que lui, il pourrait comprendre qu’elle ne se soit pas refusée pas aux sacrifices et au sommet qu’elle a atteint. et maintenant, elle ne peut plus reculer. jouant au milieu d’hommes puissants, lui doit bien pouvoir comprendre. assis parmi les grands. comme si chacun d’entre eux ne seraient pas facilement dégoûtés par lui, par eux. et maintenant, elle est fatiguée de s’écraser, de devoir écraser ce qu’elle ressent pour minerva. ce monde lui doit tellement. et tic. puis tac. comme revanche, elle compte s’élever au-dessus de tous. roi et reine ; ils appartiennent assis sur des trônes, pas couchés sous terre. “Quel est ton désir, Andraste ?” elle craque un large sourire. il lui faut quelques secondes pour comprendre qu’il parle de boissons. la possibilité que minerva ait mentionné leur entrevue à albus raisonne dans son crâne. après tout, ces deux là ont toujours été si proches. et l’idée de forcer cette rencontre avec albus vient bien du souvenir de minerva soulevant qu’andraste n’est pas la seule à devoir mentir sur sa sexualité. il n’y a pas exactement un club d’homosexuels qui sont obligés de rester dans l’ombre pour plaire à cette maudite societé. andraste elle ne connaît qu’albus, elle n’a que lui. “minerva. minerva est ce que je… désire.” elle regarde son verre à la couleur âcre plus qu’albus. ce n’est pas comme si elle avait tant de regrets. elle a fait de son mieux avec une situation loin d’évidente. elle savait très bien que le châtiment que léonide lestrange lui aurait offert aurait été horrifique. au point où ils en sont, elle a conclu qu’elle a été plus maligne que lui. “ mais tu sais ce que c’est? quand tu as tellement envie avec quelqu’un mais que... tu ne peux pas? c’est d’un éprouvant.” elle est loin de connaître l’historique amoureux d’albus, tout simplement parce que ça ne l’a jamais intéressé. et qu’elle ne se fait pas un tel devoir de garder cette perspective de sa vie privée pour fouiller dans celle d’autrui. mais ils vivent dans la même société, il aime les hommes comme elle aime les femmes. il paraît injuste qu’elle soit la seule à en avoir bavé. “elle dit qu’elle veut être amies, c’est une bonne chose, n'est-ce pas? (elle lève les yeux vers albus pour la première fois depuis qu’elle a prononcé le nom de minerva) je ne sais pas si je m’imagine que tu peux quoique ce soit pour moi mais je suis plutôt certaine que je risque d’en perdre la tête.” elle rit, de cette manière tristement hystérique. elle observe son verre vide. elle a cette impression d’avoir tué une partie importante de sa fierté d’un seul coup, et pour quoi? est-ce que ça en vaut vraiment la peine? est-ce là que ses sentiments pour minerva la mènent? lamentable à se lamenter auprès d’albus en espérant voir une main se tendre vers elle, simplement parce que personne d’autre ne le fera. elle oublie bien de mentionner qu’elle sait que minerva est en couple, et encore plus que le chanceux est son frère hétérosexuel. autant jouer les âmes victimes innocentes ; indéfiniment gamine perdue entre ses devoirs de lestrange et ces sentiments qui contredisent tout ce en quoi elle est supposée croître. parfois elle se demande si elle est vraiment née dans la bonne famille. quoiqu’il en soit, il est bien trop tard pour faire marche arrière. peut-être est-elle destinée à ne plus avoir accès à l’amour de minerva. peut-être qu’elle devrait se contenter de cette amitié promis. mais n’étaient-elles pas amies quand tout a commencé entre elles jusqu’à ce qu’elle soit enfants amoureuses. alors peut-être, un jour elle espère ; adultes amoureuses.
Yeah, ain't tryna be cool like you Wobblin' around in your high heel shoes I'm clumsy, made friends with the floor Two for one, you know a bitch buy four. I always drop First thing a girl did was a bop I'm the whole damn cake and the cherry on top.
Dans l’obscurité les jeux se font. Les cartes passent d’une pogne à l’autre. Geste précis qui trahit l'expérience de maître de la tablée. Entourée de silhouettes masculines, la sorcière impose sa présence et époustoufle. Le regard brillant d’Albus luit sous le candélabre. Les paumes claquent l’éther. Le lion applaudit la main du serpent qui remporte l’or mérité. Perdant ses agates dans l’acier de ses yeux, ils se comprennent. Prosélyte de l’ombre, Dumbledore milite pour les nés-moldus, mais une cause lui est plus chère encore. Irrémédiablement attiré par le sexe homologue, il partage l’affliction de la plèbe gay et tue du Royaume-Unis. Tout comme elle, il est indigné par la patriarchie qui les écrase sous son joug. Tout comme elle, il veut aimer toutes voiles dehors. Prononcer ses voeux auprès des hommes qui lui font tourner la tête. Qui l'émeuvent. Qui l’excitent plus profondément encore que toute femme le peut. Pourtant, la réalité les rattrape, emportant leurs rêves et leurs espoirs en son sein furieux. Humains, avant tout, ils sont tous deux cloisonnés dans une condition choisie pour eux par la société sorcière. En l’observant se mouvoir près de lui, il reconnaît ses sentiments. La frustration cérébrale. La soif criante de liberté. En cet instant, ils ne sont plus la juge et le directeur, ils sont juste Andraste et Albus. Une lesbienne et un homosexuel en colère. Le fruit d’une nation brisée dans l’oeuf. Minerva. Minerva est ce que je… désire. Intrigué, l’oeil se pose sur le vis-à-vis. Il n’y a pas de place pour les non dits entre eux. Le gallois entend sa complainte comme le ferait un frère. Il lui accorde la même confiance acquise sur les bancs de Poudlard. “Minerva.” Murmure-t-il à son tour. L’alcool chaud caresse ses lippes et s'écoule jusqu’à son gosier, provoquant un frisson. Mais tu sais ce que c’est ? Quand tu as tellement envie avec quelqu’un mais que... tu ne peux pas ? C’est d’un éprouvant. La voix cristalline et brisée de la blonde lui arrache un sourire amer. Un flot de souvenirs le submerge soudainement. Des années d’adoration à sens unique pour un certain serdaigle. Le nom Harfang Longbottom est encore gravé en son coeur, asséné à coup de pioche par son être juvénile. Brutal et sans appel, il porte le traumatisme de sa passion comme elle le fait avec l’animagus, à un détail près. Obtenir l’attention de l’écossais n’est plus sa préoccupation principale.
Elle dit qu’elle veut être amies, c’est une bonne chose, n'est-ce pas ? Leurs prunelles se croisent. Je ne sais pas si je m’imagine que tu peux quoique ce soit pour moi mais je suis plutôt certaine que je risque d’en perdre la tête. Les lèvres de Dumbledore s'étirent en une demie lune. Plus encore qu'être entendue, elle veut qu’il se joigne à elle. Leur commandant de nouveaux verres, il glisse un bras par-dessus son épaule et souffle à son oreille : “Tu as faim d’elle, Andraste. Le contraire m’aurait étonné.” Il songe à son frère cadet et un rictus quitte sa bouche. “Tu rayonnes, serpent. Minerva ne te mérite pas.” Il joue avec ses boucles dorées et pousse une flûte vers elle. “Tu as raison. J’ai connu la même peine, viscérale, avec Harfang.” Sa mâchoire se resserre, compatissante, mais le ton reste doux. “Il faut jeter ton dévolu sur une autre, Andraste.” Il pense à Gellert et Nicolas et rougit légèrement. Plongeant les dextres dans une poche, il en sort un petit paquet de poudre qu’il tend à Aphrodite. “Détends-toi.”
(ϟϟ) Sujet: Re: poker face (w/ albus) Dim 19 Juil - 16:15
ce drôle sentiment d’être encore comme une enfant avec albus. lui qui est plus vieux. lui qui semble avoir vécu plus d’aventures qu’elle. lui qui probablement a connu plus d’amants qu’elle. être perçue satisfaire du peu qu’antraste a à lui donner. ce n’est pas si simple. ça n’a jamais été simple. et maintenant,comme une enfant avec moins de savoir lui est habituellement insupportable mais avec albus, elle le laisse emporter. elle le laisse gagner. elle le laisse la guider. elle le laisse contrôler la danse. avouer son attirance toujours forte envers minerva ne la met pas si à l’aise, même face à albus. pour minerva ou une autre, l’amour lui est interdit. toujours à la même place que poudlard. toujours à espérer que minerva pourra se il est trop tard. et même si ça ne l’était pas ; elle sait que ce ne serait jamais assez pour son ancienne amante. andraste a été façonnée pour vivre sans affection. “Tu as faim d’elle, Andraste. Le contraire m’aurait étonné.” et quand est-ce que minerva a arrêté d’avoir faim d’andraste? une rupture parce que le secret et les mensonges étaient trop difficiles à supporter, et c’était terminé? et il n’y avait plus aucune étincelle? andraste aime se fourvoyer que les sentiments de minerva ont duré plus longtemps, que même après ses fiançailles avec ephraïm certains doutes se maintenaient en elle. est-ce que minerva a pris plus du temps qu’il n’y parait pour passer à autre chose? “Tu rayonnes, serpent. Minerva ne te mérite pas.” un sourire tendre sur la moue d’andrate. à quel point exagère-t-il? à quel point ment-il? une bonne dizaine d’années plus tard et andraste est toujours le serpent qu’elle était à l’école de sorcellerie. au lieu d’une petite garce à la chevelure angélique, elle est une femme de pouvoir. peut-être que ce n’est pas la faute de minerva. peut-être que ce n’était pas destinée à fonctionner entre elles. peut-être que minerva est trop bonne pour andraste. peut-être qu’albus se trompe ; peut-être qu’andraste est celle qui ne mérite pas minerva. la vérité est qu’elle n’aurait jamais pu beaucoup offrir à minerva. elle n’aurait jamais pu tourner le dos aux lestrange, et à ses ambitions pour une amourette. entourée d’un époux et de deux enfants, elle est pourtant si seule. c’est bien ce qui était prévue pour andraste depuis l’enfance ; la solitude. “Tu as raison. J’ai connu la même peine, viscérale, avec Harfang.” elle attrape le flute et en boit une gorgée ; poliment, avec la grâce que ces femmes d’argents et d’ors ont. andraste, jamais à connaître un faux pas. andraste, parfaite, à un détail près néanmoins. “Il faut jeter ton dévolu sur une autre, Andraste.” elle en doute. elle connaît le résultat. coeur brisé. tenter de toucher du bout des doigts quelque chose qu’elle ne peut pas effleurer. elle en a fini de se bercer d’illusions. elle n’est plus une adolescente, qui peut ignorer les devoirs qui viennent avec les privilèges d’un nom comme le sien et laisser son coeur lui porter préjudice. elle ne peut que perdre au jeu de l’amour. pourquoi jouer, si elle sait d’avance que la défaite est ce qui l’attend. “Détends-toi.” son regard se pose sur le sac de poudre d’albus et un léger éclat de rire s’échappe de ses lippes. “sérieusement?” personne ne propose jamais à andraste de prendre un peu de poudre. ce n'est pas ce qu’elle représente. elle est une princesse, avec ses long cheveux dorée, portant toujours d'élégantes robes ou jupes, elle représente une classe exemplaire. on l’appelle madame, les portes s’ouvrent sur son passage, on la respecte ; elle n’est pas qu’une bonne collègue avec laquelle fumer pour tuer le temps. “tu sais, je ne crois pas en ce que tu dis. pourquoi voudrais-je jeter mon dévolu sur une autre? minerva ou une autre, quelle est la différence? la finalité sera la même. la finalité ne sera jamais heureuse. je suppose que je suis mieux seule.” elle n’est plus une fille à papa mais elle peut imaginer l’horreur de léonide lestrange s’il venait à découvrir la véritable nature de sa première fille, s’il venait à découvrir ce que son coeur dissimule cache envers les femmes qu’elle côtoie. ça ne le tuerait pas mais elle ; peut-être que ça la tuerait. nul besoin d’imaginer car jamais il ne saura. c’est un secret qu’elle compte emporter dans la tombe. “donne-moi ça.” elle arrache la poudre de ses phalanges et l’utilise un peu maladroitement par manque d’habitude. elle repose la tête en arrière, les pupilles sur le plafond, puis de nouveau sur son ami d’enfance. “je suis une femme si puissante, albus, en toute modestie. des hommes qui m'appelaient une petite fille quelques années savent désormais qu’ils me doivent du respect. du respect. on me respecte. je suis au-dessus de certains de ces hommes sans cervelles. et, et je suis prête à tout pour obtenir ce que je désire. mais pour ça, pour ça, peu importe ce que je fais, je ne peux pas gagner.” c’est bien pour ça que son ascension au ministère compte autant. cette bataille-là est perdue d’avance, mais elle en aura d’autres qu’elle gagnera. d’autres où elle ne sera pas celle à être à genoux. devoir suivre ce que cette société a toujours attendu de sa part est une pillule toujours si difficile à avaler. elle rêve de contrôle, elle rêve qu’on la suive, elle rêve de rayonner, elle rêve être véritablement la reine qu’elle se croit être. mais si elle était vraie à elle-même, elle perdrait sa couronne. alors… tant pis. tant pis pour son coeur qui rêve aussi d’être aimée. ainsi soit-il ; qu’elle n’aime personne et que personne ne l’aime. “c’est une honte, pas vrai? tu l’as dis toi-même, je rayonne. et personne ne va pouvoir en profiter, c’en est presque triste. mais c’est bien comme ça que notre foutu monde fonctionne, qu’est-ce qu’on peut y faire?” un sourire malicieux parcourt les lèvres d’andraste. elle n’est pas triste, pas vraiment. un peu nostalgique seulement. combien d’années de silence? combien d’années à se plier? combien d'année à rêver de reconstruire leur univers à leur image? combien de temps à rêver d’être aimée? combien de temps à rêver de toucher l'inaccessible? combien de temps à être enfermée dans une prison sans barreau? andraste et albus sont dans la même cage. même si elle trouvait quelqu’un à aimer, elle serait mise dans l’obligation de la dissimuler. le bonheur d’un je t’aime est trop risqué, alors doit rester inconnu. peut-être bien que minerva avait raison, peut être bien qu’andraste est pitoyable.
Yeah, ain't tryna be cool like you Wobblin' around in your high heel shoes I'm clumsy, made friends with the floor Two for one, you know a bitch buy four. I always drop First thing a girl did was a bop I'm the whole damn cake and the cherry on top.
Dans ses hautes sphères, elle paraît inatteignable. Souveraine, la partie de poker emportée face à Albus, elle se gorge du liquide ambré qu’il lui offre mais ne répond pas. Pas tout de suite. Malgré les apparences bien gardées, il sait les failles qui parsèment sa carne immaculée de Lestrange. Établi à l’adolescence, leur paradigme est le même. Segmenté par une société qui n’a cure de leurs désirs les plus profonds. Ensevelie sous la montagne que représente la patriarchie sorcière, Andraste se perd. L’identité s’étiole et la frustration monte tandis que ses passions se voient refusées. Délaissée aux portes de l’Eden, elle se fait Eve déchue, condamnée à se farder d’un Adam, époux hai, qui ne l’intéresse en rien. Ainsi, victime et bourreau dansent une valse assassine. Une situation qui émeut Dumbledore. Boucle d’or est, avant tout, une amie. Personne n’aime voir ses amis souffrir comme elle le fait. S’armant de patience, il l’écoute. La conseille. Savoir Minerva au centre de l’affaire le laisse pensif. Au milieu des femmes qu’il aime, il se doit d'être altruiste. D’éviter habilement un conflit d’autant plus grand avec l’ancienne auror à l’allure faussement séraphique. Sérieusement ? Elle s’offusque et il laisse échapper un rire désuet, éthéré. A Poudlard déjà, Albus avait le don de la surprendre. Un art qu’il maîtrise mieux que quiconque, appris à ses côtés pour son amusement personnel. Elle est cette soeur, forte, qu’il n’a jamais eu et qu’il protège autant qu’il provoque. Tu sais, je ne crois pas en ce que tu dis. Pourquoi voudrais-je jeter mon dévolu sur une autre? Minerva ou une autre, quelle est la différence? La finalité sera la même. la finalité ne sera jamais heureuse. Je suppose que je suis mieux seule. A ces mots, Albus plonge ses prunelles dans les siennes. Ils résonnent en lui avec une justesse accablante. Au fond de ses agates, on peut y voir de la peine soudaine, sincère. Comparable à la sienne. Il pose une main sur celle de son amie. “J’ai déjà entendu tes idées.” Commence-t-il calmement. Il baisse subitement d’un ton et approche son visage du sien, murmurant à son oreille : “J’ai formulé les mêmes plus d’une fois, lorsque j’étais plus jeune.” Il soupire brièvement. “Toi et moi, Andraste, nous sommes différents. Nous aimons différemment, d’une façon que la société n’est pas encore prête à accepter.” Il marque une pause. “Cela ne signifie pas qu’on ne peut pas trouver de réciproque dans la mer.” Il agite discrètement le sache qu’il tient entre ses phalanges. “Il faut repérer un phare et de s’armer de patience.” Ses babines se rehaussent d’un sourire. “Ton vieil Albus a réussi à se trouver un partenaire engagé alors, pour toi, tout est possible.” Souffle-t-il avec humour.
Donne-moi ça. Elle saisit la poudre et la déguste quoique maladroitement. Je suis une femme si puissante, Albus, en toute modestie. Des hommes qui m'appelaient une petite fille quelques années savent désormais qu’ils me doivent du respect. Du respect. On me respecte. Je suis au-dessus de certains de ces hommes sans cervelles. Et, et je suis prête à tout pour obtenir ce que je désire. Il acquiesce tranquillement. “C’est vrai, Andraste.” Dit-il, une certaine fierté dans le regard. Il ajoute également. “A ce propos, si tu me le permets, j’aurais quelque chose à te proposer.” Il laisse la phrase flotter dans l’air. Mais pour ça, pour ça, peu importe ce que je fais, je ne peux pas gagner. Le sujet, délicat, revient sur la table. L’oeil se fait alors plus sombre. “Tu as raison, Andraste. Non, nous ne pouvons pas aimer toutes voiles dehors.” Il laisse ses paroles pénétrer son crâne. “Cela ne signifie pas qu’on a pas droit à notre part du bonheur, pas vrai ?” Il se mord la lèvre inférieure, repensait au mariage factice entre Gellert et Graal. Malgré l’affection qu’il éprouve pour la jeune femme, elle reste unie à un homme qui ne peut lui appartenir. Pas totalement. Nicolas, par contre, est totalement sien. Du moins, il l’espère. “Nous aurions pu nous marier et profiter d'un harem, libres.” Crache-t-il, rieur. “Mais les convenances du sang nous l’aurait empêché, n’est-ce pas ?” Il sourit encore. Il aime taquiner ses amies lesbiennes. C’est un passe temps personnel. C’est une honte, pas vrai ? Tu l’as dis toi-même, je rayonne. Et personne ne va pouvoir en profiter, c’en est presque triste. Mais c’est bien comme ça que notre foutu monde fonctionne, qu’est-ce qu’on peut y faire ? Glissant ses dextres dans sa chevelure, il lui dit enfin : “Plusieurs de mes amies adoreraient profiter de ta... lumière, Andraste.” Il joue avec une mèche de ses cheveux. “On procède à un échange de bons procédés ?”
(ϟϟ) Sujet: Re: poker face (w/ albus) Lun 27 Juil - 23:22
les sphères du pouvoir plutôt que les joies de l’amour frivole. andraste n’était qu'adolescente quand elle a pris cette décision. elle aurait pu faire marche arrière, ralentir les procédures du mariage ; en définitive, être faible. après tout, seulement trois années la séparent de sa plus jeune soeur et elle, elle échappe toujours aux obligations du mariage. elle aussi aurait pu l’éviter. elle aurait pu s’enfuir --même si son rôle d’aînée a toujours rendu la pression sur ses épaules particulièrement lourde. mais il est peu juste de dire qu’elle n’avait pas le choix. il n’était pas simple, mais elle a fait le sien. plus que de se mettre en sécurité, elle s’est faîte reine. minerva l’aurait éloignée de l’or. alors, bon débarras. alors, elle est mieux sans elle. il n’y a jamais eu de place pour qu’andraste puisse choisir minerva à la place de sa propre famille. et même si elle l’avait fait, elle ne s’en serait jamais remise, elle n’aurait jamais pu lui pardonner de lui avoir fait perdre la gloire promise juste par la force d’un amour d’enfance. aujourd’hui andraste peut-être peut-elle pardonner minerva de lui avoir autrefois brisée le coeur. c’est dans le passé. elle a été blessée, mais elle n’a pas tout perdu. aussi difficile soit-il de l’admettre, il semble qu’andraste n’appartienne pas auprès de son premier amour. parfois elle rêve qu’elles puissent se retrouver --comme avant mais la romance qu’elles ont partagé doit appartenir au passé. il n’y a qu’à l’accepter, ça ne peut pas être impossible. minerva, ainsi qu’albus doivent avoir raison ; il est temps pour elle de tourner cette page. mais que lui réserve la prochaine? qu’y-a-t-il après minerva? la reine des glaces peut-elle vraiment être aimée? “Toi et moi, Andraste, nous sommes différents. Nous aimons différemment, d’une façon que la société n’est pas encore prête à accepter.” quand, alors? quand, albus? quand sera-t-elle prête? quand andraste pourra-t-elle se montrer au bras d’une femme? jamais. “Cela ne signifie pas qu’on ne peut pas trouver de réciproque dans la mer. Il faut repérer un phare et de s’armer de patience.” elle peut attendre andraste. elle a toujours su. elle a attendu dans un mariage lassant avant de pouvoir effleurer le pouvoir. elle a haït minerva pendant plus de dix ans avant d’envisager une trêve. elle peut attendre, tant qu’elle croit qu’elle finisse victorieuse. “A ce propos, si tu me le permets, j’aurais quelque chose à te proposer.” elle le coupe, aisément. elle l’écoute à peine. plongée dans ses propres frustrations. elle pense aux années qu’elle a gaspillé pour minerva, incapable d’arrêter de penser à elle, toujours dans un coin de sa tête, la journaliste la hantant trop souvent. “Tu as raison, Andraste. Non, nous ne pouvons pas aimer toutes voiles dehors. Cela ne signifie pas qu’on a pas droit à notre part du bonheur, pas vrai ?” c’est une bonne question, pourtant. andraste a toujours pensé qu’elle n’y avait pas le droit. le nom lestrange porte bien des avantages, elle supposait qu’elle ne pouvait pas échapper à quelques inconvénients ; le bonheur de tomber amoureuse et de se sentir aimée par une autre jamais accessible. elle pourrait rire d’albus, mais s’il avait raison. s’il n’est toujours pas trop tard pour elle. s’il n’y a qu’un mince espoir, que quelque part, dehors, il y a une femme à aimer pour elle. “Nous aurions pu nous marier et profiter d'un harem, libres. Mais les convenances du sang nous l’aurait empêché, n’est-ce pas ?” elle éclate de rire. les convenances du sexe et du sang. “Plusieurs de mes amies adoreraient profiter de ta... lumière, Andraste.” elle hausse les épaules avec un tendre sourire. bien sûr. éventuellement. il le faudrait. se révéler est terrifiant. la possibilité de devoir confronter le rejet une fois de plus l’est encore davantage. “On procède à un échange de bons procédés ?” elle hausse un sourcil, un peu surprise. “un échange?” elle le dévisage. en cette soirée, il est plus mystérieux qu’elle ne l’a jamais été ; poliment à l’écouter se perdre dans sa frustration, à observer les dommages que la trace de minerva a laissé sur elle et la pression d’un nom glorieux. peut-être attendait-il juste son moment idéal pour formuler son voeu secret. “tu veux quelque chose.” un sourire illumine de nouveau les lèvres de la blonde. ni la première ni la dernière fois que l’on attend d’elle de réaliser un souhait. le génie de la lampe avec le pouvoir de refuser ou d’accepter. le pouvoir entre ses doigts depuis qu’elle a été nommée juge, comme elle le méritait. le retour à sa délicieuse réalité ; celle de la sphère du pouvoir. ni la première ni la dernière fois que l’on vient à elle pour un service qui ne sera pas gratuit --jamais. elle ne s’y attendait pas de la part d’albus, ce n’est pas la tournure des événements qu’elle imaginait. avoir les cartes en mains, mais qu’est-ce qu’il peut bien désirer? elle joint ses mains, enfin en terrain contrôlé. “bien sûr. pourquoi pas. tu m’aides avec… tu sais, tes amies qui veulent ma lumière.” elle lui adresse un clin d’oeil amusé. elle adore les jeux du pouvoir plus que ce qu’elle n’a pu aimer minerva. “et je t’aide pour… ce que tu veux.” elle continue de le dévisager. il a toujours été un personnage particulier. qu’est-ce qu’elle s’intéresserait de savoir ce qu’il se passe dans son crâne. elle se doute que pour lui, il en est plus qu’un jeu ; que peu importe l’issue de ses besoins, elle doit être assez sérieuse. “alors, qu’est-ce que tu veux de moi, albus?” quel que soit le fruit de son désir à lui, elle souhaite sincèrement être capable de le réaliser. elle espère honnêtement qu’il ne vient pas à elle avec un voeu interdit, impossible à rendre réel même pour le meilleur des génies. elle veut le penser aussi sage que ce qu’elle le croit être.
Yeah, ain't tryna be cool like you Wobblin' around in your high heel shoes I'm clumsy, made friends with the floor Two for one, you know a bitch buy four. I always drop First thing a girl did was a bop I'm the whole damn cake and the cherry on top.
Albus est, de bien des façons, une contradiction. Une carte à deux faces bien distinctes qui s'équilibrent tel le yin et le yang. Impitoyable, il est une entité à double tranchant. Aussi bien une incarnation d'amour qu’une figure machiavélique. Derrière le sorcier froid et calculateur, il y a la loyauté de l’ami, qu’il voue autant à Andraste qu’à Minerva et ce depuis leurs jeunes années en Ecosse. S’il Il n'a pas perdu de temps pour mettre en place un plan en mouvement, la machination laisse paraître quelques fissures. Tandis qu’il s’adresse au serpent, il lui ouvre son coeur. Lui fait part à son tour de ses craintes et ses espoirs pour la nation sorcière qui a toujours le dessus sur eux. Sur elle qui devrait être reine de ses passions tout autant que les autres le sont. “Regarde autour de toi, Andraste. Qui sont les responsables de notre cage dorée ?” Un soupir serpente de ses lippes alors que son regard se perd sur le groupe de jurés qui s’éloigne de la salle. A première vue, l’œuvre s’apparente à l’orfèvrerie d’un manipulateur fini. Il n’en demeure pas moins sincère. “La corruption et la patriarchie pourrissent notre société, et si cela n’inquiète en rien Gellert, je tiens à les détrôner.” L’inflexion de sa voix traduit un sérieux mesuré. L’usage du prénom du bulgare, lui aussi, trahit la connivence qui existe entre les deux hommes.
“Tu seras heureuse d’apprendre que la première personne sur ma liste est ton patron. Henry Potter, cet animal.” Il marque une pause, ses traits soudainement porteurs d’un malaise. “Andraste, il a fait du mal à Minerva. Notre Minerva. J’ai dû les écarter l’un de l’autre lors d’un duel, et puis il l’a harcelée. Cet homme est un prédateur, que notre bureaucratie récompense et alimente.” Il approche son visage du sien. “Elève-toi au-dessus de la mêlée et, exploit après exploit, prends sa place. Andraste, détrône le.” Il secoue ses boucles brunes. “Ceci dit, ne le fais pas pour Minerva. Fais-le pour toi.” Il marque une pause. “Prends le pouvoir pour toi et pour les femmes. Sois l’initiatrice d’un nouveau modèle, Andraste. Tu pourras peut-être aussi songer à tes vieux amis homosexuels.” Plaisantant, le murmure quitte ses lippes et il pousse un rire désuet. “Plus sérieusement, tout ce que tu as à faire est de briller jusqu'à ce que tu lui marches dessus. J’aiderais à attirer les projecteurs sur toi.” Il s’accoude au bar et recommande deux verres. “Tu pourrais te rapprocher de Minerva en tant qu’amie, et lui poser quelques questions concernant son organisation, la WITCH. Il s’agit d’un groupe d’entraide féminine sorcière. Tu serais surprise de ce que tu apprendrais.” Il souhaite qu'elle se rende compte des femmes qui, comme Bathilda Bagshot et bien d’autres, trinquent à la table des hommes violents du pays. Repenser la logique de la justice sous sa coupe demeure un de ses rêves, et Albus sème doucement les graines de ce futur lointain mais brillant qu’il ose déjà imaginer avec Nicolas et Minerva. Il donne quelques galions au barman et lui tend son nouveau verre. “Quant à mes amies, considère-les tiennes. Avec ou sans Henry. L'une d'entre elles s'appelle Stasya.” Lui adressant un sourire, il poursuit : “Je pourrais te les présenter ici même lors de la prochaine sauterie du Cercle, si tu acceptes enfin de t’y joindre. Sinon, un salon de thé pourrait aussi faire l’affaire, ou tout autre endroit que tu choisiras.” Il pose une paume sur sa main, gage discret de son allégeance et amitié.
(ϟϟ) Sujet: Re: poker face (w/ albus) Mer 29 Juil - 18:28
albus est ambitieux. andraste l’a aussi toujours été. elle a déjà entendu qu’elle visait trop haut. elle ne devait être qu’une épouse, puis mère au foyer. elle n’a pas oublié qu’elle devait avoir l’accord de son époux pour ne faire que son entrée au ministère. humiliation jadis qu’elle garde en mémoire. c’est ainsi que le monde tourne ; une femme ne peut rien faire sans l’accord de son homme. elle s’en est accommodée, elle s’en prétend satisfaite. mais elle est fatiguée de devoir suivre les mouvements d’un homme qui n’a moitié pas autant d’ambitions qu’elle, c’est elle qui devrait mener la danse, elle le mérite davantage. alors, elle comprend chacun des mots d’albus, elle acquiesce. qui a créé la patriarchie? son grand-père, son père, tous ces hommes qui s’en enrichissent. qui a le pouvoir de la détruire? personne ne veut vraiment la voir prendre fin. ceux aux pouvoirs en bénéficient bien trop pour la risquer. andraste est assez loyale à grindelwald pour rester sage. gellert, albus l’a-t-il appelé. elle souligne qu’ils doivent être proches, mais vraisemblablement pas assez pour le convaincre de le suivre dans ses idées. serait-elle devenue juge avant ses trente ans s’il n’était pas monté au pouvoir? elle n’a jamais été une révolutionnaire, elle n’a jamais pensé à changer les choses. simplement parce que les choses devaient fonctionner en son sens. parce qu’elle devait être reine sans avoir à faire le moindre effort. au lieu il a fallu qu’elles fassent tous les efforts. elle s’est hissée sur son trône par elle-même, personne ne se souciait assez d’elle pour lui donner assistance. elle sait bien, qu’après avoir été enceinte à deux reprises, presque morte au deuxième, on n’attendait plus rien d’elle ; soit une bonne mère, soit une bonne épouse, prend soin d’eux, tel est ton rôle. personne ne l’imaginait juge. encore moins directrice de la justice magique, qu’albus lui promet. “tu es sûr de ton coup?” elle ne met même pas en question qu’elle mérite cette place. elle a été autrement dit parfaite. elle s’est assurée que les ennemis du ministre finissent bien derrière les barreaux. n’a-t-elle pas été brillante? la belle demoiselle aux cheveux d’or au pouvoir. “je peux briller, albus. je suis douée mais,” elle jette un regard autour d’eux, comme si elle s'attendait à voir un doigt accusateur pointé sur elle ; traître, à comploter avec un impur. pour sa bonne cause. elle ne promet rien à albus. ils ne sont plus des enfants. s’il tient à gagner cette partie, il ne peut pas la jouer comme un enfant. andraste peut briller de milles feux ; si on ne l’y aide pas, henry potter ne descendra pas de son trône. andraste sait qu’elle y accrocherait ses griffes et ne le lâcherait que pour s’élever plus haut. “mais tu dois savoir que ce ne sera pas si facile. si tu le veux hors de la scène, il faudra l’y pousser.” andraste est une femme, jeune. l’on commence à reconnaître que sous ses doux traits, elle cache des ressources ; maligne et manipulatrice. elle n’est pas naïve ; elle sait que comparé à henry potter, elle n’est rien. et il n’y a rien de plus terrifiant qu’une femme au pouvoir. elle ne nie pas qu’elle s’est sentie plus puissante depuis qu’elle est passée de aurore à juge, mais ce n’est jamais assez. ce n’est toujours pas assez haut. à la fin de son règne, elle veut qu’on puisse se souvenir de son nom. ce qu’albus propose la rendrait mémorable, son nom inscrit dans les livres d’histoire que les futures générations liront. la première femme directrice de la justice “tu es prêt à faire ce qu’il faut? que s’est-il passé entre lui et minerva?” andraste ne connaît pas albus si bien, andraste ne sait pas si bien à quoi il est prêt pour atteindre ses fins. cependant, il n’est pas si difficile de croire qu’il voudrait détruire le premier homme qui blesse minerva. “je suppose qu’on s’est trouvé un marché.” elle commence à tendre la main --comme le font les hommes après avoir passé un accord. “je t’aime bien, albus. vraiment. alors, si jamais tu pense aller contre moi, si tu essaies de me jouer un tour, ça me briserait le coeur de devoir t’enterrer.” elle peut croire qu’il n’a aucune appréciation pour l’actuel directeur de la justice, mais elle n’est pas encore pas assez niaise pour lui offrir une confiance aveugle. faire tomber un sang-pur, puis ensuite ça peut en être un autre. andraste aimait minerva, avant de la mépriser, puis d’accepter une amitié. les alliances peuvent se détruire aussi vite que ce qu’elles se créent. même le meilleur des amis est un potentiel ennemi. elle s'élève en ne faisant jamais totalement confiance à personne. “je parlerai à minerva et j’irais à une réunion de ton cercle pour rencontrer cette amie. et je suis à ta disposition pour ton problème. ” elle serre la main d’albus, le sourire au bout des lippes.
