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 là, où elle se perd - Perseus

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Blanche Fletcher
ordre du phénix
Blanche Fletcher
crédits : little wilding
face claim : elle fanning
pseudo : blum
études : enfermée dans la maison familiale, Poudlard est un imaginaire nourrit par les paroles de sa soeur
particularité : comme si le destin se jouait d'elle, elle possède une mémoire eidétique, c'est à dire une mémoire parfaite. Peut-être est-ce pour compenser le fait qu'elle est une cracmol ou alors juste pour la noyer dans ses souvenirs ?
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Message (ϟϟ) Sujet: là, où elle se perd - Perseus   là, où elle se perd - Perseus EmptyLun 22 Juin - 15:49



au détour des ombres du manoir
Blanche & Perseus

« N'ayez pas peur !
Peur de la mort, peur de la vie, peur des autres ou de soi-même… L'heure est peut-être venue d'affronter vos angoisses…  »


Accroupie dans un coin du grand couloir qui longe les chambres du second étage, cette scène ressemble à celle d’une enfant punie qui doit faire repentance. Elle a déjà été cette enfant qui « va au coin », souvent elle parlait au mur, lui racontaient des histoires. Pas encore totalement folle, elle savait que le mur ne répondrait pas, pourtant elle aimait à imaginer ce qu’il pourrait raconter. Après tous les murs sont des témoins du quotidien des habitants des demeures et les moldus affectionnent l’adage « si les murs avaient des oreilles ». Ici, les murs ont dû en entendre des cris, des supplications, peut-être des murmures entre deux personnes qui fricotent, des elfes de maison se frapper la tête contre eux pour avoir mal parlé de leur maître. Mais aujourd’hui, ce sont les histoires de Blanche qui les occupent. Elle marmonne une histoire, un conte de Beedle le Barde. Parler l'a toujours distraie, à cet instant c'est la douleur qui parcoure ses mains qui la préoccupe. Quelques minutes auparavant elle avait fait tomber un petit miroir, qu’elle s’était empressée de ramasser. Comme une enfant ayant fait une bêtise ou ayant découvert un trésor, elle observa l’objet avec curiosité. Un instant, elle se demanda si ce n’était pas un miroir à double sens, après une inspection sommaire elle pensa que non. Cela resta une merveilleuse trouvaille pour ses plans à venir.


Toujours coincée dans une robe blanche elle y enfouit les trois morceaux de miroir, le quatrième vint se loger dans ses cheveux, caché par un chignon qui n’était que l’assemblage de quelques nattes. Une entrée douloureuse qui la fit grimacer. Désormais, ça serait aussi sa poitrine qui serait écorchée par les bouts pointus. Des bruits de pas l’a fi sursauter, elle arrêta son histoire pour observez les environs, personnes, le bruit des pas devait venir d’un autre étage. Dans un souffle elle se redressa, une grimace vint chatouiller son visage et d’un pas quelque peu étrange elle se dépêcha de retourner dans la chambre qu’on lui avait attitré. Toujours aux aguets, malgré ses airs fantomatiques elle ne croisa personne, en tout cas elle le pensa, oubliant qu’ici les sorciers ont bien des artifices pour se cacher. L’absence de bruit de pas était son seul indice solide et à ce moment-là il n’y en avait pas. Alors telle une enfant ayant récupéré un trésor interdit, elle se précipita dans la chambre, laissant la porte entrouverte dans sa rapidité, elle cacha les bouts de miroir dans une latte du planché qu’elle avait préalablement défaite. Nouvelle cachette pour nouveau trésor.


Ce n’est qu’à ce moment-là qu’elle remarqua le sang sur ses mains et la douleur des entailles au-dessus de sa poitrine. Elle récupéra le morceau caché dans ses cheveux, elle ne put s’empêcher de pousser un soupir de douleur, le dernier morceau rejoignit ses compères. Maintenant, l’objectif est de pouvoir se soigner discrètement. Toujours pieds nus, par habitude et pour faire le moins de bruit possible elle sort de sa chambre, adoptant son allure lunaire habituelle. Déambulant le plus étrangement possible comme elle le fait d’habitude. Malheureusement, un meuble décida de se mettre sur son chemin et là la douloureuse, ses orteils s’entrechoquent contre le pied du meuble. Par surprise, ces mots s’échappent de ses lèvres « arf croque de bique » dans un français naturel. Elle se pli pour masser son pauvre pied, laissant sur ce dernier quelques traces de sang. C’est à cet instant qu’elle sent une présence. Se retournant derechef elle voit Perseus à quelques enjambées. Le combat dans sa tête commence : être polie et attendre ou se barrer le plus vite possible. Au vu de l’état de son corps, elle choisit la seconde et reprend son allure fantomatique en s’étant au préalable légèrement inclinée. Montrer sa déférence dans le silence. L’affaire se complique, elle ne peut plus aller demander de l’aide aux elfes ni aller farfouiller dans le bazar qui règne dans une des pièces pour se fabriquer des pansements de fortunes.


Définitivement son esprit est bien compliqué, au lieu de se contenter de mettre de l’eau et d’y appliquer quelques mouchoirs la voilà qui quitte la demeure en ayant au préalable récupéré quelques restes dans la cuisine. La fraicheur de la terre la fait sursauter, qu’importe, elle continue son chemin, le sang s’est figé sur sa peau opaline. La douleur est moindre, le pire est passé se dit elle. Elle s’engouffre dans les quelques arbres qui bordent la propriété et ce qui donne l’illusion d’être une forêt privée. Elle sifflote puis sort du panier, récupéré en cuisine, quelques bouts de viande brute, les restes, les parties pas assez nobles pour satisfaire les papilles des sorciers. Elle se gratte la main ,le sang resurgit des blessures, geste anodin, signe d’un système d’autodestruction ancrée. Elle s’arrête soudainement quand commencent à craquer les branches. Alors apparait un premier sombral et à sa suite un plus petit, en enfant. Elle se demande comment on nomme un bébé sombral. Elle leur relance de la nourriture puis vient, doucement caresser le bébé qui se met à lui lécher les mains, léchant ses plaies, son sang disparait. Elle s’agenouille continuant à caresser l’animal tant craint. Ici, auprès des animaux, elle se sent plus en sécurité qu'entre les murs de ce manoir sinistre.

(c) DΛNDELION
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Perseus Parkinson
sans camp
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: là, où elle se perd - Perseus   là, où elle se perd - Perseus EmptyVen 26 Juin - 11:06

Tapis dans l’ombre, il a œuvré pour ses menaces formulées auprès du maître. Il sait très bien, que Gellert Grindelwald mettra quelques jours encore pour l’accepter de nouveau à ses côtés, alors il le surveille de loin, ombre tapis dans l’ombre, bien plus à l’écart qu’habituellement. Il renifle encore sur son passage, et son haleine pour savoir si le mage noir continue à se détruire à petit feu.
La journée a pourtant bien filée, et les pas du maître se sont éloignés des siens. Il en a profité pour se débarrasser de ses vêtements ridicules pour enfiler quelque chose de plus confortable. Il sent encore le savon, ses cheveux sont encore humides. Pourtant, il reconnaîtrait à des mètres à la ronde, cette odeur de sang qui flotte dans l’air. Incapable de dire qui pourtant, Perseus s’est lentement mis en mouvement, traversant le manoir à la recherche de la source sanguinolente.  Parce que pour une fois, il n’y a pas eu éclat de voix, ni dispute virevoltante. Non, juste le silence, le manoir lui parait comme mort, vidé de toute sa vie, de toutes ses âmes.

Apparait alors la silhouette gracile et fantomatique du nouveau jouet de la maîtresse de maison. Les sourcils froncés, il la fixe, sans rien dire. Il n’approche pas plus en la voyant s’incliner, visiblement effrayée par sa présence. Quelques secondes suffisent pour te voir déguerpir, et ce d’un pas si léger. Tu as l’habitude de te faire discrète, tu as l’habitude de ne jamais être à ta place.
Il t’observe partir. Il réalise bien que c’est ton odeur qui flotte dans les parages. Tu pars et tu l’arraches d’une émotion étrange, qui palpite dans son être. Comme le plaisir coupable de se délecter d’une chair tendre. Il reste figé, lui aussi, le loup, quelques longues secondes, avant de pousser la porte de ta chambre. Il ne tarde pas à retrouver les autres traces de sang laissées, aussi infime soient-elles. Il est toujours effrayé, parfois, par cette capacité animale qu’il possède maintenant, de pouvoir se laisser guider par…. Ce parfum enivrant. Le sang.

Inconsciemment, il se lèche les lèvres. Puis il repart.

Il vaque à ses occupations. Plus ou moins longtemps, sans doute pas si longuement que cela. Sombre dans un sommeil sans rêve. Happé par la fatigue qui se dessine sous ses yeux, qui tiraille ses muscles. Il dort, le chien de garde, trop peu, il s’assoupit quelques minutes, jusqu’à ce qu’il soit tiré par un peu plus d’animation. Il entend les elfes s’agiter, il entend Graal s’impatienter. Mais où est donc passer la petite fleur sauvage, le petite fille fantomatique, la cracmol qui ne mérite pas tant de haine et de violence de la part de quiconque ?
Observant de loin la maîtresse de maison, il finit par continuer à te chercher à son tour, préférant t’éviter quelques violences inutiles.

Et c’est étrangement encore une fois, la même odeur qui l’attire. Il y a ton parfum qu’il ne connait pas encore, mais il y a ce sang. Qu’es-tu en train de faire, petite brebis ?

Le vent frais sur sa peau l’apaise, lui aussi se sent bien plus à l’aise à l’extérieur maintenant. Le soleil est encore là, chauffe encore un peu, mais pourtant d’ici une bonne heure, il déclinera pour laisser place à sa jumelle nocturne.

Il se perd quelques secondes. Le vent n’apporte plus ton odeur. Il hésite, avant de continuer à avancer. L’instinct prend le dessus.

Et il ne tarde pas à voir ta silhouette blanche se détacher dans la pénombre, accompagnée…. De créatures magiques. Il ralentit le pas, remarque tes victuailles et il sourit faiblement. Le sourire disparaît pourtant bien vite. Lui aussi, les vois ces créatures, il a baigné dans la mort trop longtemps, il l’a provoqué trop de fois dans les arènes. Mais il n’en avait jamais vu jusqu’alors des sombrals, il n’en a encore moins touché. Alors il n’ose pas approché, il sait que les créatures, inconsciemment, sentent ce qu’il est.

Alors il t’appelle, d’une voix qu’il veut la plus douce possible, mais qui doit sans doute continuer à ressembler à un grognement : « Blanche ? » Tu es bien là, tu n’es pas un véritable esprit. « Tu t’es blessée ? »
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: là, où elle se perd - Perseus   là, où elle se perd - Perseus EmptyDim 28 Juin - 12:20



au détour des ombres du manoir
Blanche & Perseus

« N'ayez pas peur !
Peur de la mort, peur de la vie, peur des autres ou de soi-même… L'heure est peut-être venue d'affronter vos angoisses…  »


« ça semble fonctionner, je n’ai pas osé en prendre beaucoup… » sa phrase traîne tandis qu’elle effleure le sabot du canasson. « oui c’est mieux. » elle donne a l’animal un nouveau morceau de viande, le récompensant pour l’avoir laissée l’examiner. Mais elle ne sait toujours pas qui a blessé le canasson. Humain ou animal ? Quoi que, les humains qui habitent ces lieux ne sont plus vraiment humain, drapés dans leur vantardise et leur obsession du sang, ils sont des bêtes torturant toute forme de vie.


Blanche s’est laissée tomber au sol, quelques craquements émergent par cette nouvelle assise. Le sol est humide, un frisson parcourt sa chaire, qu’importe. Le plus important c’est de passer un peu de temps avec ces merveilleuses créatures. Des créatures tant haïes, présage de mort selon les légendes et la divination. Macabre interprétation, apparaissant qu’à ceux qui ont déjà vu la mort, c’est peut être cette peur qui leur donne cette réputation. Et puis leur physique, squelettique, la peau sur les os et des pupilles voilées de blanc. De terribles créatures pour certains, fantastique et sympathique pour quelques-uns. Le poulain se cabre pour continuer à profiter des caresses tandis que la jument va chercher directement dans le panier les derniers morceaux de viande. Blanche rit, ça fait si longtemps que ce n’est pas arrivé qu’elle ne reconnait pas sa propre voix.


Et puis les créatures s’arrêtent, la jument renifle bruyamment, le poulain, encore trop jeune pour craindre certaines odeurs, continue de profiter de ce moment. Quelques secondes encore, avant que la jument recule et bouscule son petit pour le faire l'éloigner. Blanche les observe, se concentrant sur les bruits environnants, elle perçoit des craquements. Craquements de feuilles cèdant sous les pas d’une personne. Elle tourne la tête, pas encore de silhouette, le bruit des sabots s’ajoute. Elles sont parties, ce départ fait soupirer Blanche. Restant assise sur les feuilles, elle attrape des petits bouts de bois pour les aligner jusqu’à l’arrivée de la silhouette. Sentant qu’il n’y a pas grand-chose à craindre elle continue son petit jeu jusqu’à ce qu’une voix s’élève. Son pressentiment se confirme, c’est Perseus. Amant, occupation sexuelle de la reine rouge. Malgré ce statut, elle pressent qu’il n’éclatera pas comme elle, il y a une part sombre, mais pas aussi cruelle que son amante. Tournant légèrement la tête elle le gratifie d’un sourire avant de retourner à son assemblage de brindilles. « bonjour, non c’est juste des éraflures. » elle jette un coup d’œil à sa peau, le sang à séché. Elle imagine que la salive des créatures maudite l’aidera à cicatriser. Mais une question l’interrompt dans son assemblage, comment sait-il qu’elle est blessée ? Un instant elle se fige m’as-t-il vu cacher le miroir ? Non sinon… non sinon il m’aurait puni, non. Mais comment il le sait ? j’ai laissé du sang par terre ? Peut-être, mais comment il pourrait le savoir et suivre mon chemin jusqu’ici, j’ne suis pas Hansell et Gretelle et avec toutes les odeurs ici. C’est étrange… elle lâche la brindille qui est dans sa main il est plus qu’un sorcier, un vampire ?

Non il est trop musculeux, pas assez pal… c’est logique que Grindelwald cherche à rassembler tous les sorciers ayant des pouvoirs particuliers. L’odeur du sang, l’allure, un loup-garou ?
Elle se remémore ses lectures sur les pouvoirs particuliers, malédictions qui peuvent affecter les sorciers et leur comportement. « comment… comment » elle hésite, alors elle se traine sur les feuilles pour lui faire face « comment faites-vous pour apprécier la reine rouge enfin… je veux dire Graal ? Vous, vous avez une aura plus claire. Une aura grise, grise comme la pierre, solide, comme la lune. » elle penche la tête et observe sa stature. Un colosse qui se soumet à une reine. Et qui pourtant semble s’intéresser du sort de la baisse esclave que je suis, pourquoi ? Elle garde pour elle cette réflexion, peut être aura-t-elle plus de courage pour l’énoncer à voix haute plus tard. Estimant avoir pris assez de risque, elle reste à l’observer, captant chaque centimètre de son visage, prêt à interpréter chacune de ses réactions et voir si elle est allée trop loin. Ne perdant pas une seconde, clignant à peine des yeux.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: là, où elle se perd - Perseus   là, où elle se perd - Perseus EmptyDim 26 Juil - 14:51

Juste des éraflures. Doit-il te croire ? Il a ses sourcils broussailleux froncés, il te fixe, comme s’il ne te croyait pas, il te fixe comme s’il cherchait à déterminer ta bonne foi. Mais son odorat ne lui indique pas de plaie béante dégoulinant à profusion de ce fluide qui l’attire tant. Non. Egratignure dans la chambre, peut-être. Sans doute seule, il n’y avait pas encore Graal Grindelwald sur ton dos à ce moment-là, du moins c’est ce qu’il se souffle silencieusement pour se rassurer.

Tu détournes pourtant déjà la tête, le regard, l’attention vers ta construction de brindille, ton dessin de nature. Perseus Parkinson, de son imposante et haute stature, se met lentement en mouvement. Il essaie de se faire petit et délicat, mais il reste un brin maladroit, avant de s’accroupir non loin de toi. Il observe les brindilles, puis tes mains, sans doute à la recherche de ces dites éraflures.

Le visage du colosse reste neutre, presque trop calme, toujours terriblement calme. Tu commences à t’agiter et formuler tes interrogations à voix haute. Ce n’est pas la première qui lui serait venu à l’esprit, mais tu lui arraches un sourire, qui ressemble davantage à une grimace, un rictus trahissant son mépris, ou son émotion confuse envers la reine rouge.
Tu ne lui laisses guère le temps de répondre, tu continues, tu souffles sur son aura à lui, et quelque chose se durcit dans son visage. Son aura est grise ? Il aimerait pouvoir y croire, mais il sait qu’elle doit être aussi noire que la nuit est profonde, aussi souillée que puisse l’être ses mains, salies par le sang et la poussière, le sang et la sueur. Il aimerait pouvoir y croire, que son cœur et son âme sont simplement grises, mais cela serait un mensonge. On a toujours le choix, et il a fait le choix si lâche de se battre pour survivre, il s’est choisi lui avant les autres, sa propre misérable vie, avant celles de ses adversaires tout aussi innocent que lui dans les arènes. La vie n’a plus aucune valeur à ses yeux, chacun n’est qu’un tas de chair sanguinolent, dont il est si simple de se débarrasser, d’apprécier.
Pourtant, ce retour à un minimum d’humanité bouscule ses pensées, ses habitudes. Avoir autant de contact humain soudainement, lui ouvre les yeux sur certaines choses qu’il a renié et oublié si longtemps. Et lorsqu’il te voit toi, si frêle, si douce, si belle et lunaire, c’est comme un appel silencieux, si étrange. Te protéger, pour empêcher ton sang de couler ? Pourquoi ? Il l’ignore, c’est animal, c’est l’instinct dans les tripes. Comme si une part de lui voyait en toi la fille qu’il n’a jamais eue, et merlin soit loué qu’il n’ait pas d’enfants. « Je ne l’apprécie pas. » Ses sourcils sont légèrement froncés. Non, cette femme éveille en lui bien des choses, mais certainement pas de la sympathie. Quand bien même a-t-il fait un effort dernièrement lorsqu’il est tombé sur elle en pleurs, pour ne pas…. S’abaisser à son niveau. Il regrette presque de ne pas simplement avoir passé son chemin, ne pas s’occuper de ses affaires, juste ignorer et retourner au sous-sol du manoir, sa niche résidentielle. « Le pouvoir lui monte à la tête. Mais elle n’est qu’une sorcière parmi tant d’autres. » Un être de chair et de sang parmi tant d’autres. Comme il aimerait parfois simplement la violenter. Mais il sait que le retour de bâton de la part de son maître sera terrible, bien pire que ce qu’il a pu lui faire goûter jusqu’alors. Et briser le peu qu’il reste entre Gellert et lui, n’est pas son objectif. « Elle reste humaine. Détestable, mais humaine. » Faiblement humaine. Il ne dit pas qu’elle a un bon cœur, mais qu’elle souffre et respire comme vous autres. Il repose ses yeux clairs sur toi, te détaille un instant. Il inspire profondément, expire longuement avant de souffler plus bas : « Si elle s’en prend à toi…. Fais du bruit. Je viendrais… » T’aider ? C’est réellement ce qu’il allait dire ? Il a un souvenir qui lui revient, transperce son crâne et lui glace le sang. Ces hommes et femmes, loups et louves comme lui dans arènes. Se serrer les coudes pour un spectacle d’horreur, avant que tout ne dégénère. Voilà comment il aide les gens. « …Elle osera moins si je suis là. » Parce qu’elle sait, qu’il pourrait la tuer si facilement, malgré les conséquences.

Il retient un soupire avant de reposer son regard sur tes mains, ton poignet qui porte le sceau comme lui. Tu appartiens à la reine détestable, il appartient au roi méprisable. « Où t’as-t-elle trouvé ? » Il fronce les sourcils. « Tu as encore de la famille ? » Cracmole. Il ignore quel est le pire sort entre toi et lui.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: là, où elle se perd - Perseus   là, où elle se perd - Perseus Empty

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