(-18) the beginning of the end - perseus

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it's a secret
“Le seul moyen de se débarrasser d'une tentation est d'y céder.
Essayez de lui résister, et votre âme aspire maladivement aux choses qu'elle s'est défendues.”

Elle a le regard absent, griffonne sur le papier sans s'en soucier ferme encore des dossiers soupires violemment s'ennuie ardemment. Elle a le soupire trop facile le regard dans le vide, le souvenir de cette nuit qui lui revient, faute impardonnable, désir fatal, absence et regret violent qui tourne dans sa poitrine prestement. Il ne doit rien savoir, non jamais, gellert ne doit en connaitre aucun détail sous peine de se briser et venir à les torturer. Silence qui pèse sur son être se laissant tomber dans son siège le regard dans le vide de la pièce. La porte s'ouvre pourtant rompant le silence, des pas rapides qui viennent à se poser devant son regard détesté, il s'incline l'enfant baisse la tête au plus bas avant de relever le regard attendant l'approbation de la reine, attendant qu'elle accepte qu'il se relève. Petit geste de la main qui lui permet de quitter cette position inconfortable venant trouver son regard de miel, reine des abeilles. « miss croupton » un sourcil qui se lève délit parcourant ses lèvres, mince sourire qui s'installe sur le rouge de ses lippes prêtes à bondir pour le faire dépérir « madame grindelwald, le ministre vous fait savoir qu'il rentrera tard ce soir » nouveau haussement de sourcil venant à se lever de sa position pour venir surplomber chacun de ses affronts « mon époux vous voulez dire ! il est pour vous le ministre mais, il est pour moi l'homme de mes nuits, encore une erreur de vocabulaire et tu goutteras à mes talons ! déguerpie ! » tranchante sa voix fend l'air alors qu'il use d'une nouvelle révérence paniquée manquant de tituber avant de sortir de la pièce d'un pas décidé ! elle se laisse alors tomber à nouveau dans le silence de la pièce son regard vagabondant sur les piles de dossiers de cracmol qu'elle c'est amusé à torturer ou même à tuer. Source de son plaisir qui en cet instant n'a aucunement le gout de désir. lui tournant dans sa tête sentant encore son ordeur se déposait sur son être, sentant encore ses mains se caresser frison qui s'installe souvenirs qu'elle tente à oublier.

rentrer, elle doit rentrer, et tout oublier.

les talons qui claquent sur le sol du ministère la chevelure tirer à quatre épingles en arrière le tailleur parfaitement ajuster dessinant son corps parfait. elle se laisse admirer craindre salué avant de venir à disparaître dans un nuage de fumé. le manoir, silencieux, pas un bruit ils sont tous absents même la petite bête qu'elle a en compagnie. seule, du moins, avec l'espoir qu'il soit là, lui, pour lui parler, pour l'affronter et faire oublier cette nuit passée. les talons qui claquent sur le marbre avançant avec détermination. tout arrêter avant que cela ne vienne aux oreilles du maître. elle s'avance, le crépitement du feu dans la cheminée laisse planer une musique qu'elle a trop souvent écouté. il est là. elle se racle alors la gorge attirant son attention, cherchant à lui faire tourner la tête en sa direction. debout dans la pénombre de la pièce corps simplement éclairé par la lumière d'un feu ardant dansant sur sa personne. « je te pensais parti en balade » les bras qui se croisent sous sa poitrine « nous devons parler » elle s'avance les talons qui claquent le regard haut, la reine qui se positionne face à son pion. là un peu plus proche de lui son parfum qui explose en elle, le nez qui se retrousse qui tente à faire taire ce qui lui saute aux yeux, ce désir ardent de lui sauter au cou. « ce qu'il s'est passé ne doit jamais se reproduira » ne pas passer par quatre chemins, en finir maintenant, ne plus céder ne plus le laisser toucher son corps de ses mains de bête assoiffé.

@perseus parkinson

Expiration.
Expectation.

La bête est fatiguée, repue de ce cycle de lune révolu. Il semblerait que l’animal soit plus humain qu’autrefois. L’homme est présent, appuyé contre la cheminée, profitant de la chaleur qu’elle dégage et du silence qui règne que trop rarement dans ce manoir.
Personne pour venir perturber ces rares pensées.
Personne pour le faire se glisser dans les ombres et disparaître des regards.

Le repas fut presque trop fade et reposant.
Le maître est loin et n’avait guère besoin de sa présence. Il faut dire que leur dernière entrevue a laissé quelques traces, parfois invisible.

Il soupire, désespéré. Voir les véritables visages des gens qui l’entourent est quelque chose d’assez particulier. Il sait qu’il se sent abattu à cause de la lune qui l’a enfin libéré de son emprise. Il est loin de cette force dégoulinante, de cette faim dévorante, et de cette énergie débordante. Il va bien, mais moins bien.

Et le calme est quelque chose de très reposant.

Il fixe les flammes longuement avant de prendre la décision de sortir pour éviter de croiser qui que ce soit.

Il a déjà sa longue veste sur les épaules lorsqu’un frémissement le prend. Il ressent ton aura bien avant d’entendre tes talons claquer. La maîtresse de maison est rentrée, la misérable petite peste en mal d’amour. Il ferme les yeux, espérant pouvoir éviter à une nouvelle confrontation maintenant tout de suite. Une femme glaciale et acide, une gosse de riche mal éduquée, mal baisée, qui pense que tout lui est du. Comme d’habitude. Toujours les mêmes histoires. Une façade de glace pour masquer les faiblesses dont tout le monde se fou, sauf daddy and mummy qui ont le placard à balais dans le cul.

Raclement de gorge.

Il hausse un sourcil et pivote légèrement pour poser son regard sur la grande, la belle et élégante Graal Grindelwald. Y a comme la simple envie de passer ses doigts sur ton visage pour défoncer ce maquillage de porcelaine. Comme le souvenir de tes lèvres rougies et de ton souffle haletant, des murmures qui réclament comme la reine en manque que tu es. « Nous devons parler. » Silence. Il te fixe sans rien dire, de son regard intense. Parler. As-tu réellement enfin de simplement parler ? Pourquoi croises-tu les bras ? Pour mettre de la distance, te protéger ? Te protéger de quoi au juste ? Il entend ton coeur s’accélérer. As-tu peur, ou as-tu envie ?

Il ne peut s’empêcher d’avoir un léger sourire amusé, dévoilant légèrement ses dents.

« Ce qu’il s’est passé ne doit jamais se reproduire. »

Un léger rire ronronne dans sa gorge et il se détourne légèrement.

« Qui cherches-tu à convaincre, ma belle ? »

Honteux, le chien de garde qui se permet soudainement de tutoyer la reine, d’être si familier. Mais il faut dire qu’il sait prendre ses aises et outre passer les règles. Il est toujours en quête des limites à franchir, à dépasser. Il le fait bien avec Gellert Grindelwald, alors pourquoi pas avoir toi, petite poupée fragile ?

Il te fait parfaitement face, te dépassant d’une vingtaine de centimètre.

Ses orbes sont plantées dans les tiennes.

« La prochaine fois, demande à ta cracmol de t’aider. »

Ses lèvres s’étirent légèrement, dans un rictus moqueur avant de s’écarter un peu. Il sait qu’il a craquer tout aussi bien que toi. L’approche de la pleine lune de l’a pas aidé. Mais d’habitude il prend grand soin de ne pas être au manoir. Les dernières évènements ont chamboulé les choses. Et il n’a que faire de ces histoires avec tout ce que son maître lui réclame.

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“Le seul moyen de se débarrasser d'une tentation est d'y céder.
Essayez de lui résister, et votre âme aspire maladivement aux choses qu'elle s'est défendues.”

il a le regard qui pèse sur le monde, le regard vide menaçant joueur et sans pudeur. son opposé homme fort qui l'observe dans la lumière de l'âtre dansant s'amusant a peindre leur corps. ils sont recouverts des flemmes de leur enfer, là l'un en face de l'autre jouant de leur regard s'opposant fortement violence du moment. c'est la moquerie qui passe ses lèvres sourire amusé se foutant d'elle, de la reine, s'amusant à la dénigrer à la rabaisser. férocité de sa voix qui résonne dans le silence du salon,elle a les pupilles qui s'éveillent mordant à l'hameçon la dérangeant de tout son être.

sale chien

elle a l'envie de lui cracher au visage de voir sa salive se fondre dans sa barbe, de le voir être rabaissé à sa place justifier. il n'est rien que le chien de garde de son époux faussement marié, il n'est que le paillasson sur lequel elle aimerait frotter ses talons aiguisé ! pauvre chose qu'elle est, face la grandeur et la force de la lune qui la détaille de son regard de fou toujours prêt à bondir pour offrir le pire. elle a le regard violent glaçant, reine d'une nuit rabaissée par un simple sourire ! « simple vérité plus jamais tu n'auras à me toucher » regard dégoutté, elle le sait pourtant souvenir d'un moment apprécié. mensonge qu'elle tente à lui dissimuler jamais de ses mains caleuses il ne devra encore la caresser. jamais, erreur de s'être laissé dompté d'avoir craqué cette soirée où le regard perdu dans les méandres de l'amour elle s'était sentit trop esseulée. plus jamais il ne doit la toucher, plus jamais il ne doit souiller la reine qu'elle est. alors elle a les lèvres qui se pincent la poitrine qui se soulève, elle se redresse de tout son être tentant de le faire sienne. pauvre petite chose face au monstre, pauvre petite chose qu'il pourrait casser dans un claquement bien placé.

« tu ne me mérites guère ! » silence, hautaine venin acide qui passe ses douces lèvres « que personne n'entende mot de cette erreur je l'oublierais aussi vite que cela s'est passé » son regard trouve le sien provocante taquin, lui il s'amuse de la voir sombrer alors qu'elle tente d'éviter de se noyer.

ne plus y penser
oublier ses mains qui viennent à la toucher
oublier son souffle qui se mêle au sien
ne plus frissonner à chaque fois qu'il est là
ne plus ressentir le moindre désir
dégoût qui doit survivre

elle recule d'un pas comme si sa présence était de trop comme si elle ne le supportait plus. son odeur cette odeur putride qui attaque ses narines, des souvenirs de leur émois, de ses soupires de ses griffes contre sa peau de porcelaine ! elle le hait en cet instant de l'avoir tenté d'avoir faibli dans la nuit de lui avoir laissé prendre place dans ses draps et dans ses souvenirs. il n'est rien qu'une bête qu'un monstre qu'elle déteste il n'est rien qu'un pauvre chien, se le dire, se le redire encore et encore que les mots se répètent inlassablement dans sa tête, qu'il ne soit rien, juste un pauvre chien.

@perseus parkinson

Simple vérité qu’il est utile de marteler dans ton crâne étriqué, asphyxié par cette horreur que tu as pu faire. Le dégoût transcende tes prunelles, contraste virulent face aux souvenirs qui dansent encore dans son esprit, à lui. Il admire, muet, l’hypocrisie que tu es apte à mettre en œuvre pour se mentir, pour retourner la situation et déformer les souvenirs à ton avantage. Il avait oublié, que les sangs-purs avaient cette étonnante faculté que de se mentir, nectar sucré qu’ils tètent depuis leurs premiers jours.

« Tu ne me mérites guère ! » siffle la belle. Oui, chien de garde, chien fou, bien sûr qu’il ne mérite rien, pas plus que le temps que tu prends pour éclaircir des choses qui l’effleurent à peine. Ce sont tes dualités, tes problèmes, tes mensonges. Peut-être va-t-il pouvoir contempler ta chute, un sourire pour dévoiler ses crocs, se délecter de cette sublime déchéance. Il a pourtant l’habitude de n’être rien à leurs yeux, chose qui excite toujours une amertume certaine dans sa gorge, l’envie de lui tordre le cou, lui crever les yeux. Toi, et bien d’autre. Si seulement vous étiez à sa place. Ces sorciers imbus de leur propre magie, incapable de voir, que personne ne choisit de devenir un loup, ni même de naître vélane. Jamais. Pourtant la magie danse dans ses veines aussi, il le sait, il manie toujours la baguette, et la lune est devenue maîtresse de ses nuits. « Qui voudrait mériter une telle langue de vipère ? » Il est calme, ses mots sont terriblement doux derrière le sens de ses propos. Il est calme, le loup, la bête, fatigué par la lune qui s’est éteinte. Il l’observe de ses yeux sombres, et un léger sourire persiste sur ses lippes.

« Que personne n’entend mot de cette erreur, je l’oublierais aussi vite que cela s’est passé. » Là était donc le fin mot de l’histoire. Parfois, il se demandait si les grands gens avaient appris à diriger les hommes, à manipuler les leurs. Ce n’était qu’un caprice formulé, un ordre à demi voilé, auquel il devait simplement répondre. Se soumettre à cause de quoi ? A oui, ce sceau tatoué sur son poignet. Cette société raciste et hypocrite. Oui, il devait simplement courber l’échine, tel était donc son devoir de chien de garde. « Que grand bien te fasse de te dérober à la réalité. » Chez lui, on lui a appris à assumer les conséquences de ses actes. Parfois même ceux qui nous dépassaient. Chez lui, cette famille qui lui a tourné le dos depuis fort longtemps. Cela dépendait de son bon vouloir. Ce secret, il ne le partage pas. « Je prends mes ordres auprès de Gellert Grindelwald. Ton secret n’est pas le mien. » Il inspire, silencieux. Rester calme, là où il pourrait simplement résoudre les désagréments avec la violence. Des années à déconstruire sous ce toit luxueux. C’est douloureux, comme un poison qui lui défonce la conscience, martèle ses os d’attaquer, tel l’animal dont il été obligé de devenir l’esclave.

Tu l’ennuies. Il n’a que faire de tes caprices. Il pourrait juste t’écarter d’un coup de griffe. Le retour à cette drôle de réalité est un saut depuis le haut d’un ravin.

Il tend la main vers le couloir. « Veux-tu que nous allions lui en parler ? »

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“Le seul moyen de se débarrasser d'une tentation est d'y céder.
Essayez de lui résister, et votre âme aspire maladivement aux choses qu'elle s'est défendues.”

elle a le regard aiguisée
la posture d'une reine désintéressée
pourtant le palpitant qui trépigne
souvenir de main caressant son échine

ne plus s'en souvenir le haïr, maintenant et dans l'avenir ! il n'est rien sale chien qu'une petite chose dans ses pattes erreur qui se pointe, foutaise de souvenir qui s'étalent ! elle tente comme elle le peut de le faire fuir, de faire comprendre au monstre que tout doit déguerpir. oublier chaque penser, oublier chaque toucher être désintéressé. il n'est pas de ces chiens que l'on dresse, il n'est pas de ceux que l'on tient au bout de sa laisse. déchirer les chaînes, grogner à la lune, déchirer le tissu de sa robe de cocktail, voilà ce qu'il est, le monstre de sa nuit celui qui dans un élan fugace a su la détenir ! regret fort regret de s'être laissé aller dans les bras de la lune et de s'être laissé bercer dans la puanteur de la chair ! là, face à lui provoquant dans chaque soupire dans chaque regard, il devient le maître de la situation engageant son déclin ! elle ne le supporte pas, elle le voit s'en amuser la mener au bout de ses regrets

« sale chien » cracha qui passe ses lèvres carmins, il ose la défier il ose venir s'aventurer sur le trône de l'araignée ! jamais, il ne doit prendre une autre place que celle de pauvre chien ! elle a le regard détestable le dégoût qui grimpe en sa gorge se souvenant de sa salive se mêlant à la sienne. dégoutté à jamais, détestable sensation d'avoir craqué ! elle a reculée et pourtant elle vint à avancer venant se poster devant son corps qui tente à la déstabiliser. elle se pointe devant lui venant à le provoquer de sa petite taille elle tente à le berner. la tête haute les yeux hautains « tu n'es rien ! » elle le défis du regard son souffle qui se heurte déjà à son visage claquant dans l'air violence de ses mots, elle le déteste ! elle a la poitrine qui se soulève fortement elle à ses seins qui se heurte à son torses dans un élan, elle a la colère qui grimpe elle a la haine qui l'enivre !

ne pas avoir peur de lui, il pourrait la tuer d'un coup de griffes ! elle s'en fiche ! qu'il ose déposer une main sur elle qu'il ose simplement imaginer la déchirer de ses mains de monstre assoiffée !

la tête en sa direction le menton lever vers le sien, aucunement désireuse de le laisse gagner comme cela ! il n'est rien, il ne sera jamais rien, elle est reine, reine de tout reine de rien.

« tu te fous bien de tout rien ne t'atteint ! surement car tu as déjà tout perdu dans la lueur de la lune ! » le regard assassin détestable se fondant dans le rouge carmin « tu n'as plus rien a perdre ! et tu en joues » elle lâche un mince sourire ne se voulant guère amical « mais tu ne devrais pas jouer avec moi »

reine de ce monde
reine de son destin
claquement des talons
rouge carmin
reine de de chaque jour
reine tuant la lune
chaîne qui traînent au sol
douceur de le savoir attaché
chien assoiffé
que jamais elle ne souhaite détacher

gellert le torturera surement a l'entente de cette nouvelle peut être la meilleur des solutions
peut être doit il le savoir
ou non.. car elle sera la fautive, m'étant en danger son destin héritier désiré jamais né

@perseus parkinson

« Sale chien. »

Il hausse un sourcil, le dénommé, avant de reposer ses orbes glacés sur toi. Relent de colère pourrie dans son cœur. Pourquoi es-tu en train de vaillamment secouer tout ceci ? Ce poids mort dans son être auquel il tâche de ne pas porter grande importance ? Toute cette colère, toute cette rancœur envers ce monde et sa condition ? Pourquoi es-tu simplement en train d’y plonger les doigts et de jouer avec ? Pour ton simple égo ? Pour ton simple plaisir ?

« Quel est l’équivalent pour toi ? Sale chienne ? Garce ? Sang-pure ? »

Mauvais. Il susurre tout bas, mauvais. Faible, il ne devrait pas répondre à tes provocations non plus, mais il prend grand plaisir à te voir lentement sortir de tes rails. Pourtant, tu suis ton personnage à la perfectionne : reine sans cœur, éclat de glace imbus de lui-même. Mais qu’est-ce que cela t’apporte dans ta vie, d’être aussi hideuse à l’intérieur ? Est-ce donc pour cela que les gens comme toi, prennent si soin de leur extérieur et de leur manoir, vitrine d’un monde parfait qu’il n’a jamais existé une seule seconde ?

« Tu n’es rien ! »
« Et toi ? Dis-moi, qu’est-ce que tu es derrière ton amas de privilèges ? »

Il fronce les sourcils, l’animal. Il commence à sentir la colère ronronner en lui, la bête lentement s’éveiller et s’étirer. Elle va vouloir partir en quête de sang, en quête de justice, toujours sous forme de violence.

Quelque chose tambourine contre son corps, et lentement le silence se fait de glace, tout se fait froideur en lui pour résister aux murmures de l’animal. Il se frotte contre lui, le charme lentement. Il serait si facile de se laisser tenter.

« (…) mais tu ne devrais pas jouer avec moi. »

Son rire est silencieux, mais franc. Il est moqueur. Pour qui tu te prends au juste ? Quels sont tes privilèges qui te protègent ? Tu pourrais mourir avant que lui n’en soit atteints.

« Sinon, quoi ? Je vous écoute Mrs. Grindelwhore. Qu’est-ce que vous allez me faire ? »

Tu t’es approché, ton parfum détestable titille ses narines. Ses lèvres à lui s’étirent dans un rictus de dégoût.

C’est à lui de s’approcher encore, et il se baisse vers toi. Il renifle un peu ton odeur, ton parfum. Son visage exprime toujours dégoût et mépris à ton égard.
Ses prunelles se plantent enfin dans les tiennes, et il glisse ses doigts dans tes cheveux raides pour en attraper une mèche.

« Cela serait si triste pour toi de tout perdre… »

Il ouvre un peu plus les yeux, en venant humer tes cheveux.

« Cela serait affreux non ? Devenir enfin….et pleinement…. Une chienne. »

Brusquement, sa douceur factice disparait. Il saisit sa mâchoire violemment et la serre entre ses phalanges. La bête se redresse aussi de toute sa grandeur, de toute sa violence. Il serre les dents, son souffle se mêlant quelque peu au tien.

« Epargne-moi tes grands airs et de ta présence, à l’avenir. »

Il te relâche brusquement. En serrant légèrement le poing, ses os craquent. Il soutient ton regard de son air sombre.

« Cela sera tout… Mrs. Grindelwald ? »

Abdique. Tais-toi. Va-t-en. Si tu as un minimum d’instinct de survie, tais-toi. Accepte de perdre cet échange verbal et venge-toi un autre jour, punis-le un autre jour. Il n’a clairement pas la patience de courber l’échine maintenant. Pas après ces derniers jours. Pas après avoir épauler d’une manière bien particulière ton mari, là où tu devrais être à ses côtés pour le soutenir. Tu n’es qu’une façade, creuse et immature. Tu n’es qu’une princesse qui ne mérite nullement ses privilèges.

Tu es le portrait parfait de tout ce qu’il méprise au plus haut point aujourd’hui. Alors tais-toi et passe ton chemin. Rien ne vous oblige à partager le même air.

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“Le seul moyen de se débarrasser d'une tentation est d'y céder.
Essayez de lui résister, et votre âme aspire maladivement aux choses qu'elle s'est défendues.”

c'est la provocation qui passe leurs lèvres c'est la violence des mots et des gestes. la haine qui se fond en leur corps la haine qui brûle leur être. ils ne sont rien l'un est l'autre et dans le fond ils se persuadent du contraire pour ne pas faiblir ne jamais courber l'échine. alors elle se rapproche alors elle provoque elle réveille en lui le pire prête à en mourir. ne jamais courber l'échine, ne jamais être faible face à eux, face à ses créatures face à ceux qui jamais ne toucherait ce qu'elle a déjà dérobée. alors il l'insulte alors il créait en elle la fureur il ose de sa nature provoquait la reine, tenter de la faire chuter tenter de la faire perdre pied.

jamais.

« appelle moi comme bon te semble » elle marque une pause sourire détestable caressant sa peau « car tu n'es qu'un monstre et moi la reine de ton destin » elle a le regardd froid elle a le regard de la glace la reine désir le faire tomber au plus bas, car il n'est rien, elle est tout car si elle le désir elle pourrait le tuer dans un souffle ! oui elle s'accorde tous les droits, oui, la mort est sa compagne. elle n'a pas peur, elle ne le craint pas, en cet instant elle le hait du plus profond de son âme.

c'est la colère qui grimpe dans ses yeux, c'est le monstre qui trépigne envieux. désireux de partager cet instant désireux de venir détruire la reine et ses tourments. dans ses pupilles elle l'entrevoie déjà rodant, et pourtant graal ne faiblit guère.

tu n'es rien je suis tout
la mort entre tes mains sera peut être mon unique destin

*jeu dangereux qui se trame au coin du feu, les regards qui fusent la haine et la colère maître du jeu s'amusant à tourmenter chaque être attendant de voir lequel en premier craquerait pour mieux tuer. c'est les rires intérieurs qu'elle entend déjà la colère s'amusant à torturer son esprit assassin. le mettre a genou, le torturer l'entendre crier, voir en ses yeux la bête hurler, douceur de cette image en son cœur détesté « je pourrais te tuer, ou te torturer pour me délecter du soin de ta voix hurlant de pitié » elle a les lèvres qui ont claqués elle a la vois qui serpente sur sa peau d'animal sauvage. elle aime a s'entendre ainsi, faisant ressortir de son être le pire. alors elle c'est approchée, alors il a fait de même, leur odeur qui s'entremêlent la haine qui les enrobe dans une bulle de chaos éternel. il a ses mains qui grimpent à son visage, prenant une mèche de cheveux, humant son être.

elle frisonne
elle le déteste
les yeux qui se ferment
odeur putride a ses narines de princesse

c'est la bête qui tourne autour de sa proie qui sent chaque parcelle de son être cherchant le meilleur endroit où planter ses crocs et griffer sa peau. les yeux qui se plongent dans les siens s'amusant de sa peur de n'être plus rien. il saisit alors sa mâchoire violence du geste elle se débat, crachant à son visage de chien. « ne t'avise plus jamais de faire cela » la voix est cassante brûlante alors qu'il la relâche alors qu'il l’envoie valser, alors qui lui implore presque de disparaître.

jamais.

alors c'est la main qui atteint son visage dans un claquement violent dans un geste brutale. il est tout ce qu'elle déteste il est tout ce qu'elle ne veut pas être, faisant ressortir d'elle la violence de souvenirs passés faisant d'elle le monstre qu'il pourrait désirer ! elle a alors la baguette qui se lève rapidement venant se planter dans sa gorge dénudé appuyant fortement sur sa carotide « nous aurions pu en rester là si tu n'avais pas déposé tes mains encore une fois sur moi » elle a la mâchoire qui se ressert prête à le détruire d'un coup de baguette.

@perseus parkinson

« Car tu n’es qu’un monstre et moi la reine de ton destin. » Ton regard froid, ton sourire méprisant. Il t’observe, avec un air désabusé, avant de soudainement éclater de rire. A plein poumon, le loup est hilare face à tes mots. Tu vis dans un autre monde, tu crois tout le monde à tes pieds, selon quoi ? Ta bonne naissance ? L’argent qui croule dans ton coffre ? Le vide dans ton corps ? Le froid dans ton lit ? Ton désespoir au fond de tes prunelles ?

Il rit le loup, et s’écarte, son immense main se posant un instant sur ses côtes. Il s’en essuie une larme aux coins de ses yeux, avant de soupirer, presque de soulagement. « Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre ! » Un sourire fend son visage de glace, la haine, la colère semble avoir laissé une émotion tout autre, un sentiment bien différent. Il ne te croit pas, ne te prend au sérieux. Tu n’es rien pour lui. Et un crucio ne changera rien à cela. Tu es vide de sens, vide d’intérêt. Tu n’es qu’une poupée, une amie tout au plus auprès de son maître, qui s’agite déjà par crainte d’être découverte.

« Oui, tu pourrais faire bien des choses. Tue-moi. Et ton mari troquera loyauté contre soumission. Torture-moi, et tu iras t’expliquer à ses pieds. » Car si tu crois qu’il se laissera faire à n’importe quelle torture qu’il soit, tu te trompes. Tu n’es rien, tu n’existes pas sur sa peau. Tu n’es qu’un souvenir qui valse dans son crâne, une erreur passée, un corps qui a contenter la faim du loup, et c’est tout. Tu n’es rien. Et tout ceci est bien ennuyant. Il accorde bien trop d’importance à ce qui n’en mérite pas. C’est bien le problème de cette nouvelle vie, tout prends des proportions si étranges, et non nécessaires.

Ton crachat tombe sur son visage. Il ferme les yeux, et essuie lentement ton mépris dégoulinant. Tu es dégoûtante et c'est lui le monstre, l'inéduqué. Qu'est-ce que l'on vous apprends bien au juste, lorsque vous êtes encore dans un berceau ? Ah oui.... Qu'ils ne sont rien, des insectes bon à rien. Il ravale cette rage qui palpite lentement en lui. Il la tue, lui rompt les cervicales sèchement. Parce qu'il sait qu'il pourrait te faire réellement mal, mais il que ferait-il de ton cadavre ? Nourrir le loup ? La lune n'est que le mois prochain. 29 jours et une demi journée.

La gifle part violemment. L’impact claque brusquement sur sa joue. Sans doute que tu laisseras la trace de tes doigts fins sur sa joue. Pourtant il ne bronche pas. Il a connu bien pire. Gifle qui n’est presque ressentie comme une caresse. Gémissement dans ton existence, sursaut de pouvoir dans ton être. Tu n’es qu’une vermine qui s’agite face à lui.

Cela se lit sur son visage. Il est fatigué, et blasé par tous ces sangs-purs qui s’excitent pour un rien, qui se pensent roi du monde, alors qu’ils ne sont que des sous-merdes capricieuses.
Il est fatigué.

Il soupire, distinctement, le loup.

« Je t’en prie. Si cela peut te rassurer dans ton égo. »

Il reste les bras ballants et n’oppose absolument aucune résistance. Fait ce que tu as à faire, qu’il s’en aille plus vite. Il a perdu soudainement la force de se battre. A quoi bon, de toute manière ? Vous êtes tous aveuglés par vos égos surdimensionnés.

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it's a secret
“Le seul moyen de se débarrasser d'une tentation est d'y céder.
Essayez de lui résister, et votre âme aspire maladivement aux choses qu'elle s'est défendues.”

il n'a que dégoût dans les yeux que putridité qui se fond dans sa carne, le loup assoiffé ayant quitté sa cage. rien ne le touche rien ne l'atteint, il se fou bien de sa pauvre condition de pauvre catin. là elle la baguette coller contre sa gorgée dénudé elle l'enfonce un peu plus à chaque mot qu'il ose lui prononcer, le regard détester désirant le consumer. il n'est rien, alors il se prend pour rien, il n'assume rien il se fou bien de ce que la reine a bien à penser de cette nuit qu'ils ont passés. oui cela ne l'atteint pas cela ne le touche pas, il se fiche bien de la savoir sombrer quand leur corps se sont entremêlés. elle a la respiration saccadé son souffle qui se brise contre sa peau désabusé, son odeur de chien mouillé qui tend à irrité ses narines chagrinés. il n'attend qu'une chose qu'elle craque qu'elle cède à cette colère qu'elle laisse le monstre en elle surgie tout autour d'elle. pourtant elle recule. « je ne me rabaisserais pas à cela » silence « tu n'attends que ça »

un pas, puis un autre
la baguette qui se baisse
la poitrine qui se soulève

elle a le regard qui se perd doucement dans ses pupilles de loup intrépide prêt à lui sauter à la gorge dévorer son cœur boire son sang. elle a le myocarde qui s'intensifie, elle le sait il doit entendre son cœur s'emballer il doit comprendre qu'elle perd doucement pied. ne pas devenir se monstre ne pas le laisser gagner ne pas chuter en le faisant s'agenouiller.

elle recule
encore un pas
encore un autre

elle déglutie doucement elle a les yeux qui ne le quittent guère comme ayant peur qu'il n'en profite qu'il vienne à lui sauter à la gorge dans un moment de répit. elle a les lèvres qui s'humectent elle a son odeur dans le cœur qui la débecte « que gellert n'apprenne jamais ce qu'il s'est passé » elle a les lèvres pincées la voix assurée, menace non dissimuler. non jamais il ne doit savoir ce qu'il c'est passé jamais il ne doit savoir que la jeune femme à craquer et qu'en son sein aurait pu naître l'héritier qu'il doit connaitre. elle déglutit doucement le myocarde titubant la colère au bord des poings, les ongles qui se plantentdans sa peau retenant la colère qui ronge ses os. « tu en serais tout autant exécuté » elle a le regard glacial elle a la voix qui se tiraille, elle ne veut plus le voir plus jamais rester loin de son corps qui tente à la déstabiliser. le regard détestable à souhait « et jamais cela doit se reproduire » se convaincre elle-même surement plus que lui dire, oublier ses mains qui la serrent ses griffes qui la lacèrent son souffle dans sa nuque qui l'interpelle ses baisers dévorant sa chair. frison qui passe sa peau, chose qu'elle doit oublier, oublier cette nuit passée à gémir à agripper à sa peau à en mourir. tout oublier ne jamais recommencer se convaincre que rien ne s'est passé voilà ce qu'elle a décidée, elle ne doit s'en accommoder, le croiser inlassablement dans les couloirs du manoir et ignorer la bête ignorer qu'il a créait un elle un sentiment détestable ayant déposé son odeur intense sur sa peau, rongeant ses os.

@perseus parkinson