(-18) Ecchymoses -perseus

♛
Ecchymoses
“There must be something in the water 'Cause every day
it's getting colder And if only I could hold you
You'd keep my head from going under”

c'est le silence qui pèse, c'est la lourdeur des mots qui ne se prononcent plus c'est le chagrin qui l'emprisonne qui l'empoisonne la reine. reine de cœur qui se perd, le cœur en miette piétiné par la solitude que son monde tente à lui imposer. il n'y a plus rien il n'y a plus que le silence des chemins lointains. souvenirs qui éclatent dans sa tête son cœur qui se brise battements détestables qui tambourinent en elle.

solitude instable indécente douloureuse silence qui la pèse.

le pouvoir à un putain de gout amère, il roule dans sa gorge profondément la dégoutte inlassablement. elle n'en veut plus, plus maintenant elle le rejette le déteste. pouvoir qui coule dans son être, pièce que l'on bouge que l'on place dans la partie qu'on s'amuse a regardé. rien qu'une ombre qui se pavane à son bras que le pouvoir qui coule le long de ses bras et qui claque sur le sol. talons qui tonne le ton, pourtant si peu à de belle conclusion. elle avance, elle traîne des pieds, elle a le soupire long l'esprit lointain.

solitude.

c'est la nuit qui s'amuse à la regarder la dévisager elle la reine aux cheveux tombant le long de son visage traînant des pieds laissant ses talons tomber sur le sol, pieds nus sur le sol froid elle avance là, elle marche un peu, pas longtemps se laissant tomber sur ce banc. là, les bras ballant, le regard dans le néant le cœur se brisant. le regard qui se fond dans le sol, elle n'a plus rien, plus rien que le pouvoir entre ses mains, simplement le pouvoir et cette lourde solitude ce poids en elle se poids qui la pèse. il n'est plus, même lui, silence, plus rien, plus un signe de vie. barty, disparu silence dans le monde abandonnent sa moitié son être leur lien de gémellité. elle a envie de chialer elle a envie de craquer elle a envie de tout envoyer valser de balancer ce diamant qui orne sa main, s'enfuir loin arrêter tout.

retrouver son regard, retrouver ses bras retrouver se frère qui n'est plus retrouvé ce frère qui fuit qui l'évite. elle n'en peut plus. alors ses mains passent dans ses cheveux en bataille les ramenant vers l'arrière alors qu'un nouveau soupire passe ses lèvres. elle n'en peut plus elle se sent chavirer elle sent les vagues des sanglots l'emporter alors elle se met doucement à pleurer, là sous la lune qui se met à danser auprès des étoiles qui s'amusent a la dévisager. alors elle sanglote dans le jardin solitaire de la demeure, loin des lumières qui s'affèrent loin de tous ceux qui vivent avec elle. seule, encore plus seule que jamais, avec plus personne auquel se raccrocher agripper pour remonter.

c'est un crac qui la fait sursauter elle a la main rapide qui vient sécher une larme prête à dégringoler. personne ne doit la voir dans cet état avéré, personne ne doit savoir qu'au fond elle est faible à en crever. alors elle a le visage qui se tourne et qui aperçoit une silhouette, sa silhouette. lui... il a surement entendu pleurer la reine il doit surement s'amuser de la voir sombrer, souriant déjà surement dans la pénombre de la voir dégringoler. « je t'en pris amuse toi à me rabaisser je pense que c'est le moment le plus approprié.. » elle soupire avant de tourner doucement le visage venant alors à le blottir entre ses doigts. elle a le cœur qui bat fortement elle a la nausée à chaque pensée qui vient la bousculer et causer son tourment. elle est faible, triste et solitaire, elle n'a rien entre ses mains, car il n'est pas là, car l'unique a disparu, car l'unique doit surement la détester pour ce qu'elle a fait, ruiner leur sang à tout jamais. alors les larmes se remettent à couler retenant ses sanglots dans le fond de sa gorge ne voulant pas animer d'avantage la moquerie du loup fraîchement tapis.

@perseus parkinson

Plaisir solitaire. Plaisir non coupable.

Goût de liberté sous la langue, contre sa peau, contre ses joues. Allongés dans l’herbe, il contemple les étoiles qui brillent. Il observe aussi sa maîtresse de toute une vie, arrondie et creuse, arrondie et si écorchée, la lune qui domine les cieux, accompagnés de toutes ces âmes qui brûlent encore dans l’éternité de la nuit.
L’herbe chatouille son visage, ses doigts, le creux de ses paumes, et même ses mollets. L’odeur de forêt, de la terre, de l’humus, de la nature le berce. C’est un plaisir stupide, presque anodin, mais quelque chose qu’il n’avait pas pu faire depuis si longtemps, tellement d’années. C’est humiliant, mais il se sent mieux, bien, comme à sa place, dans cette nature, entre les arbres, et loin des hautes et massives bâtisses de pierre. Cela souffle dans son cœur calme et sérénité. Et c’est exactement ce qu’il ressent, lorsqu’il revient vers le manoir. Il aurait pu dormir dehors, il l’a déjà fait. Il aurait pu, mais c’est plus la faim qui le tire de sa contemplation, de ses pensées. Accepter cette vie étrange, accepter et apprécier ce qu’il peut avoir. A-t-il vraiment de quoi se plaindre ? Le souvenir du sceau au poignet, le monde ne tourne pas rond, mais l’a-t-il déjà fait ? Il en doute.

Pieds nus aussi, le pas léger, et la silhouette pourtant massive, il commence son long retour. Légère odeur de bête, malgré la brise fraîche et agréable, la marche est longue, et la sueur glisse lentement contre sa peau halée. Les cheveux libres – chose assez rare pour être mentionnée – ses ongles glissent contre sa barbe. Les elfes vont sans doute râler encore qu’il se présente si tard pour dîner, mais peu importe. Il prendra le temps de parler avec eux, ces déchus de la société aussi.

C’est un sentiment étrange. Il entend un bruit, et il se revoit, dans les arènes. Ces nuits où des nouveaux arrivaient, des trop jeunes, qui ne méritaient pas ça. Il se rappelle du bruit contenu, des reniflements, de l’émotion étrange qui planait dans l’air. Il se revoit des années en arrière, même juste quelques mois. Son corps réagit, son cœur palpite déjà plus vite, comme si le danger était là, rôdait, de retour, tapis dans l’ombre. Il inspire, avant d’avancer, continuer pour découvrir la source de ces bruits.

Il est surpris. Il s’attendait presque à y découvrir Blanche, qui semble apprécier l’extérieur aussi. Il est surpris, lorsqu’il te voit toi. Il s’est trop rapproché, il vient de te surprendre, peut-être même de te faire peur. Il reste figé et circonspect en te voyant effacer les traces de tes larmes.
« je t’en prie, amuse-toi à me rabaisser, je pense que c’est le moment le plus approprié. » Tu as tellement l’habitude de rabaisser toi-même les gens, à écraser tes talons dans leurs faiblesses et en jubiler, que tu n’as pas conscience que ce n’est pas une chose à faire. Tu ne te sens sans doute pas à en sécurité même chez toi, pas libre d’être toi-même. L’es-tu devant ton époux ? Il se pose la question. Il a échappé à un vie comme la tienne, mariage politique, pour enfanter et concevoir et éduquer un héritier. Sais-tu ce qu’est la bienveillance ? La gentillesse ? Ou tout n’est que machination et manipulation dans ta vie ? Quelle triste vie. Tu dois être si fatiguée.

Il s’approche encore, mais ne vient pas s’asseoir à tes côtés. Il n’est pas fou à ce point. Pourtant, lorsqu’il voit, lorsqu’il sent que ton émotion revient, reprend le pas sur ton visage, que tous les masques que tu portes habituellement, sont loin, il hésite. Il mets de côté quelques secondes ses préjugés sur toi, toutes ces choses qu’il croit, et que tu veux bien lui faire croire sur toi : « Inspire. » Longuement. « Inspire ce qui te fait mal. » Il te tutoie encore. Il y a un respect qu’il n’arrive pas à avoir envers toi, ni même à ressentir. Il force la proximité, sans se foutre de ton avis sur la question. « Expire lentement. Laisse-le sortir. » Sa voix est calme, chaude, rauque. Un conseil, qu’il a trop souvent entendu, ou répété pendant ces années. Calmer les crises d’angoisses, de peur. Avant que cela n’éclate en bagarre, en mise à mort. « Un verre ? …. Ou l’air t’apportes plus ? » Il n’a aucune limite. Les limites, c’est toi qui les pose. Il les testera comme un gosse, les franchira pour découvrir la vérité.

♛
Ecchymoses
“There must be something in the water 'Cause every day
it's getting colder And if only I could hold you
You'd keep my head from going under”

elle a le cœur qui palpite elle a les larmes en désordre et l'âme en bordel, c'est un joli mélange qui torture son être. elle ne sait plus où donner le la tête le silence ayant eu raison de sa pauvre personne le silence de son frère ayant perdu toute résonance. il n'est plus qu'une ombre et elle n'est plus rien, plus grand chose sans l'accord familial juste une femme au diamant scintillant ayant accepté l'union des plus sacret pour un pouvoir qu'elle a toujours désiré. là assise, l'âme tourmenté les torrents de larme qui éclate alors que le loup s'approche de la vulnérable. elle l'accuse déjà de tous les maux, ne sachant que faire en cet état ne contrôlant plus rien.

Inspire.

elle a la respiration qui se saccade chaque sanglot faisant sauté son envie de vivre chaque larme coulant sur ses jours n'ayant jamais connu pire. elle ne contrôle plus rien elle n'est plus rien, si faible en et instant. alors elle inspire elle expire doucement déposant ses mains sur sa poitrine tentant de contrôler chaque battement de son cœur tentant de contrôler l’incontrôlable.

peine immense qui vient là
douleur dans la poitrine
cœur qui se sert et pourtant elle..

Inspire.

elle se laisse bercer par ses paroles elle n'écoute que le son de sa voix.
sans savoir pourquoi.
elle inspire elle expire la peine elle la laisse tenter de s'envoler au-dessus de leur tête. pourtant le coeur est trop lourd trop déconstruit elle se perd dans les méandres de trop de choses ayant dépérie. n'être rien, n'être que la risée d'une famille n'être que la souillure d'un nom que le dégout du sang. silence plus personne qui l'entend lus personne qui tente de comprendre. plus rien, une ombre, celle que l'on admire autant que l'on fuit celle que l'on déteste celle qui jamais n'attendrit. n'être plus rien que le désastre d'un destin.

alors elle a le regard qui trouve le sien, il s'est rapproché il s'est posté à ses côtés observant la reine dégringoler. il pourrait se moquer et pourtant il tente à la calmer. inspire elle a les sanglots qui doucement se taisent elle a la poitrine qui doucement se tait, elle a le regard qui arrête de s'embuer. elle inspire, souffle aussi, pour respirer pour se soulager pour évacuer ce qu'elle a trop garder. là sous la lune, sous les yeux de son enfant elle a tout perdue, sa joie, son pouvoir sa ténacité, elle n'est qu'une pauvre enfant qu'il faudrait bercer. c'est la main qui passe sous ses yeux rejetant les dernières larmes capricieuses. puis elle baisse doucement les yeux vers ses pieds honteuse de se voir ainsi regarder... alors il l'interpelle alors il attire son attention, le regard de la belle se pose sur le sien, sur la bête aux cheveux qui cascadent. « l'alcool n'aiderait en rien, je suis déjà une pauvre épave. » elle a le soupire facile et pourtant la voix tremblante fragile, loin de sa position de reine, loin de ce qu'elle doit être.

elle soupire, passe une main dans ses cheveux le regard qui se rive à nouveau sur le sol avant de vouloir faire mieux. puis elle tourne à nouveau la tête vers lui, lui cet homme, ce chien, ce loup hurlant à la lune. lui celui qui l'a fait se sentir vivante durant une nuit, lui qui à pourtant créer en elle une haine sans merci, lui, simplement lui, dans l'éclat de sa mère bientôt pleine l'observant d'un regard éternel. il est là debout, il l'observe, elle, pitoyable reine. « merci.. » murmure presque inaudible qui a passé ses lèvres, merci de m'avoir calmé, merci de ne pas m'avoir jugé, merci de rester là sans bouger. merci de tout merci de rien, ne sachant comment faire alors qu'elle devient doucement un pantin. alors elle soupire une nouvelle fois frotte son visage de ses mains avant de se lever calmement « je vais rentrer, je ne souhaite pas te déranger j'en ai déjà surement assez fait » une main dans ses cheveux prête à partir prête à fuir prête à ne rien dire à ne rien confier de peur d'être juger. il se fou d'elle, il a juste calmé ses nerfs par une certaine pitié ayant caressé sa chair. elle doit partir et ne rien lui dire.

@perseus parkinson

« L’alcool n’aiderait en rien, je suis déjà une pauvre épave. » Tu lui arraches l’ombre d’un sourire amusé, et il souffle de sa voix rauque : « Pauvre, j’en doute. Et j’ai connu pire épave. » De véritables épaves. Toi, comme tous les autres, dans vos tours d’ivoires, et vos trésors amassés, vos problèmes sont souvent sentimentaux, moraux aussi. Pourtant, il y a un tas de choses sur lesquels tu peux te rassurer, et t’accrocher pour souffler. Mais souffrir donne plus de goût et de saveur aux plaisirs et aux divers bonheurs de la vie.
Et il se demande, ce qui t’apporte du bonheur, du plaisir. Le pouvoir ? Tu as accepté de devenir l’épouse d’un mensonge. De faire plaisir aux tiens, peut-être ? Il l’ignore, il ne sait rien de toi, et plus il pouvait rester loin de toi, mieux il se tenait.

Ses orbes glacés demeurent sur toi. Il observe le moindre de ses gestes, de tes émotions qui glissent sur ton visage, qui étire à peine ta bouche expressive. Ce qui le surprend le plus, c’est ton remerciement, soufflé du bout des lèvres, et tout bas. Merci. Qui remercie un chien ? Même Gellert Grindelwald ne le fait pas avec les mots, seulement avec les gestes, trop fier pour verbaliser une chose pareil face à l’un de ses chiens de garde. C’est peu, et pourtant c’est beaucoup. Mais il ignore comment réagir à ce mot, il ignore s’il doit t’exprimer quoi que ce soit. Est-il reconnaissant ? Pourrais-tu comprendre que des choses aussi insignifiantes que cela puisse le toucher ? Ce sont des marques de politesse, de respect de base, et pourtant…. Il a même été dépouillé de cela, depuis trop longtemps. Il ne sait pas réagir. Et il sent son corps massif se tendre. Il ne sait pas réagir. Et le visage de Bathilda Bagshot se glisse dans son être, lorsqu’elle prend tant de soins à le reprendre, pour qu’il se comporte…bien. Selon leurs étiquettes. Ces mêmes étiquettes qu’il méprise tant.

Tu soupires, tu frottes ton visage, et tu es prête à t’enfuir. Il trouve cela curieux. Alors il souffle tout bas : « Graal, tu es chez toi, ici. » A l’intérieur, dehors, n’importe où dans cette maison. « Malgré tout, c’est censé être ton foyer. » Peut-être pas l’endroit où tu vas réellement fonder une famille, ou du moins, il ne le te souhaite pas, il ne souhaite pas à un enfant de grandir dans une pareille comédie. « L’endroit où tu es censée pouvoir… » Il regarde ailleurs, vers la bâtisse. « … être toi, en toute liberté. » Et sans être jugée, sans être punie, sans être rabrouée pour pouvoir souffler. Il repose son regard sur toi. Perseus respire le calme, une force tranquille presque apte à t’envahir. Il est ce genre de personne qui transpire sa sérénité mais aussi la colère et la violence lorsqu’elles sont présentes. Il est inconsciemment communiquant, il envahit l’espace, et il peut être contagieux. Et présentement, il respire le calme. « Et si ce n’est pas le cas, fait le nécessaire pour pouvoir l’être. » Et peut-être que cela passe aussi en tissant une relation de confiance avec les personnes à ton service. Il a envie de te dire que Blanche est un être humain, que lui aussi. Que ce n’est pas en crachant sur eux, et en les piétinant que tu vas pouvoir obtenir ceci. Mais est-ce bien important pour toi ? Gellert semble commettre les mêmes erreurs. Pourquoi régner grâce à la peur ? Vous vous construisez milles et uns ennemis, et personne pour vous soutenir. Tous n’agissent, ou presque, parce qu’ils sont contrits par la peur.

Le silence est long.

Il observe la lune quelques longues secondes avant de souffler, un murmure presque inaudible, tu l’entends ou pas : « Veux-tu en parler ? » Qui est-il pour que son jugement ou ses conseils t’atteignent de toute manière ? Juste le chien de garde de la famille.

♛
Ecchymoses
“There must be something in the water 'Cause every day
it's getting colder And if only I could hold you
You'd keep my head from going under”

c'est la peau qui tremble qui frisonne sous l'air qui passe sur sa peau. les mains qui glissent doucement le long de ses bras tentant de se réchauffer le corps, l'esprit l'âme qui divague. elle a les yeux qui se ferment un instant qui s'ouvre sous la clarté de la lune illuminant son visage. les traits qui se fondent dans la tristesse les souvenirs qui éclatent en son être les choix imparfaits qui s'amusent à la torturer. et il y a lui, là, devant elle qui l'observe qui dévore chaque geste de faiblesses qui analyse sa posture comme prêt à bondir comme si le loup en cage n'attendait qu'une chose qu'elle défaille. alors elle a les yeux qui trouvent les siens alors il y a le son de sa voix qui résonne dans sa poitrine qui la bouscule qui la travail. est-elle chez elle ici ? est-elle a sa place la bague à se doit sous la résonance d'un oui parfait passant ses lèvres peinte d'un rouge immaculé. est-elle ici ce qu'elle est, cherche-t-elle réellement cette position de reine désenchantée ? tellement de question qui se bouscule en elle qui s'entrechoque violemment à chaque parole qu'il lui offre. alors elle a la tête qui se met à tambouriner sous les battements de son myocarde blessait venant à faire quelques pas en arrière se laissant tomber sur le banc où elle a pleurée. les mains qui prennent sa tête qui passent dans sa chevelure parfaitement décoiffé ne portant plus à ce moment là, la couronne qu'elle a tant aimée. les regrets qui explosent qui implosent elle ne sait plus si le bon choix a été fait, perdant bien trop de choses en cachant leur histoire d'amour si animé. elle a la tête qui se met à tourner relevant doucement le visage vers le loup affamé. elle devrait rire, rire de cette situation là faible devant la bête et pourtant dont le calme a prit possession de son être. il la fait doucement douter, il fait remuer en elle des sentiments que jamais elle ne peut avouer.

et il y a se long silence
il y a se regard qu'il pose sur elle
se murmure qui passe ses lèvres

elle lâche un soupire se redressant quelques peu sur le banc. doit elle lui parler, doit elle avouait à celui qu'elle a repoussée ce que son cœur hurle à en crever !

« j'aime gellert » elle marque une pause, amour sincère, amour amicale amour fort quelques choses d'indescriptible. silence. « tout comme j'aime albus » le cœur qui tambourine dans sa poitrine tellement fortement qu'il doit pouvoir l'entendre « ils sont pour moi surement les seuls véritables amis que j'ai en ce monde. » elle marque alors une pause reprenant doucement son souffle qui s'accélèrent « j'ai fais tout cela pour eux, sans réfléchir, car leur amour mérite de vivre ! » c'est une larme qui perle doucement le long de sa joue « car ils vivent ce que je ne vivrais jamais, alors je me devais de les aider de protéger leur secret »

alors c'est un long silence qui reprend place et c'est les dessins de ses décisions qui viennent à se peindre. tout cela pour eux, pour le pouvoir certes, mais, pour eux, pour qu'ils vivent cet amour pour qu'ils n'aient pas à mentir pour que leurs cœurs puissent battre à l'unisson sans devoir toujours mentir. oui laisser vivre leur cœur laisser tambouriner dans leur poitrine cet amour qu'elle ne saurait décrire. et tout cela, pour leur bonheur sans jamais penser au sien, en oubliant que dans le fond elle n'aurait rien. elle baisse alors le visage regardant le sol ruisseau de larme qui retrouve son visage sanglots silencieux qu'elle tente à cacher.

« mon frère ne me parle plus » elle marque une pause « et jamais je ne pourrais être aimé » elle ne leur en veut même pas, et pourtant elle n'a rien.

son frère a disparu, et aucun homme ne l'approche. lui appartenir pour le restant de sa vie, ne jamais sentir dans sa poitrine son cœur s'emballer et exploser pour des sentiments qu'elle n'a pas pu contrôler. elle a tout perdu, perdu la chance d'être convoité par un homme qui l'aimerait à en crever.

@perseus parkinson

Il observe le ciel sombre, il observe les étoiles qui brillent, et son amante la lune qui domine. Elle n’est pas pleine, et fort heureusement, sinon, il ne serait pas humain, mais bête assoiffée qui viendrait se jeter sur son corps frêle pour le disloquer, le déchirer et le consommer.
Il observe le ciel sombre, il observe tes mots qui coulent, et ta faiblesse l’amour qui domine. Il ne s’émeut nullement de tes propos, il semble assez clair que tu as fait toi-même le choix de te glisser dans cette situation. Ce sont les états d’âme d’une jeune femme perdue, semble-t-il. Il n’y a rien pour l’attendrir ou l’effleurer, tout ceci est bien loin de sa propre réalité, ce sont des considérations bien risibles, des problèmes de personnes sans problèmes. « Pourquoi tu ne le vivras jamais ? Quelque chose t’en empêche ? Tu connais ton futur ? » Il n’est que logique, il n’est que cartésien. Tu es encore jeune, et l’amour va et viens, il frappe à votre porte, vous fauche, et s’en vas plus loin. Lui, même qui a été prisonnier des arènes, a pu y gouter, alors toi ? Sûrement mille fois, si tu t’y autorisais, ou ouvrais simplement les yeux. « Et ce mariage ? Irréfléchis ? » Tu es en train de déconstruire une image qu’il s’était construit de toi. De sans cœur, tu passes à l’idiot attendrie. Il pose son regard sur toi, et te détaille un instant et souffle : « Je ne connais pas plus manipulateurs qu’Albus et Gellert. » Il est franc. Il ne jette pas la pierre. Mais si ce sont véritablement tes amis, tu devrais le savoir. Tu as gagné le pouvoir, et maintenant tu te rends compte que peut-être ce n’était pas le plus important pour toi ? C’est si dommage.

Il laisse le silence revenir, lorsque tu te tais. Il juge peut-être trop sans savoir, mais il y a bien des choses qu’il ne comprend pas dans ce que tu lui dis. Tu agis avec le cœur, sans doute.

Mais lorsque tu reprends la parole, lorsque tu parles de ta famille, et de ton cœur, le loup soupire. « Pourquoi rendre les choses si compliquées, alors qu’elles sont si simples ? » Il ne comprend pas, cette propension à souffrir, il ne comprend pas le problème. « As-tu quelque chose à te faire pardonner ? » Si c’est le cas, excuse-toi. « Sinon, va le voir. N’attends pas des autres de faire ce que tu désires, ils ne sont pas toi. » Il fronce un peu les sourcils. « Vous n’avez pas parlé de ça… ? Quand tu as accepté d’être un mensonge ? « Cela l’étonne. Pour lui, c’était peut-être la première question à poser. Mais ses besoins primaires sont sans doutes différents des tiens… et pourtant, lui si c’est un besoin simple que d’avoir du sexe, il a toujours imaginé les femmes vouloir aussi de la tendresse, chose dont il n’a pas besoin. Le contact humain est primordial, qu’il soit psychique ou physique. Il le sait. Sinon on devient fou.

Il hausse les épaules, si insensible à tes problèmes, à tes larmes. Pour lui, il n’y a que des faux problèmes, qu’une femme fatiguée qui se plaint de sa propre vie. Pour une reine conquérante qui se dit marcher sur le monde, il voit une femme qui se laisse marcher dessus. Les apparences… une fois de plus. Il ne fait pas de commentaire, avant de reposer son regard sur toi. « Ce n’est pas la fin du monde, ou la fin de ta vie. Tu veux des choses, prends-les. N’attends pas qu’on vienne te les offrir, c’est stupide de réfléchir ainsi. » Des propos qu’il pourrait presque s’appliquer à lui-même, si seulement il considérait son manque de droit comme un problème. Il l’a oublié depuis fort longtemps.

♛
Ecchymoses
“There must be something in the water 'Cause every day
it's getting colder And if only I could hold you
You'd keep my head from going under”

entres ses crocs tout semble limpide, beaucoup plus simple beaucoup plus facile. avancer profiter ne pas réfléchir, agir simplement et oublier les obligations qui pèsent sur ses épaules. soupire presque amusé à chaque phrase qu'il a prononcer, comme si en un claquement de doigts tout pouvait changer. foutaise. elle ne connait pas son avenir, elle ne désir aucunement le connaitre, être la femme de gellert offre beaucoup plus d'inconvénient dans un avenir informel. oui, ils sont observés épiée à chaque mouvement que fait leur pied à chaque fois que leurs lèvres se mettent à bouger, ils sont regardés, trop de fois jugée, et s'ils savaient que derrière cette magnifique façade bien brodé se cache en fait un mensonge dont la reine commence doucement à se lasser. qui voudrait l'approcher, la charmer alors que derrière ses douces épaules se cache l'homme pouvant effrayer tout un peuple ! elle soupire.

« quel homme aurait la folie de tenter de charmer la femme de l'homme craint par le pays entier » son visage c'est tourné vers le sien, levant un sourcil interrogateur.

devoir garder le secret ne jamais le dévoiler. voilà ce qu'elle doit faire, quitte à ne jamais pouvoir éprouver un sentiment qu'elle rêve secrètement d'un jour effleurer. un mariage, une bague, une promesse offerte à gellert, offert au monde sous des yeux heureux ou détestables à souhait. voilà ce qu'elle est, la belle peinture que gellert aime avoir à son bras pour se pavaner. elle soupire. main qui passe dans sa chevelure repensant à ce oui, à cette approbation à cet acte réfléchi.

« si albus avait eu son mot à dire jamais je ne serais son épouse. il m'a détesté à la prononciation de ce oui ! » idée de grindelwald, idée proposée un soir au coin d'un feu ardent, idée qu'elle n'avait pas pu refuser voyant enfin sous ses doigts glisser lentement l'espoir d'être un instant plus qu'une simple princesse.

une main qui passe sous ses yeux faisant valser les quelques larmes prestement nés. elle se lève alors pour marcher pour tourner en rond plutôt le regard diriger dans le vide qu'elle s'est créer. les bras qui se croise sous sa poitrine les pieds qui tapent dans les pierres comme agacés. si simple entre ses lèvres, chaque mot qu'ils prononcent semble logique, limpide pour le loup qu'il est. simplicité qu'elle aimerait convoiter et qui pourtant est trop encré dans la complexité. nouveau soupire se tournant vers lui qui semble si convaincue de ce qu'il dit, l'interrogeant même, presque curieux d'en savoir plus sur cette union informelle.

« mon sang est souillé que veux-tu que je me face pardonner ?! » elle hausse les épaules, sa famille l'ayant doucement oublié quand son sang si pur a été terni par celui du pouvoir. « si nous en avions discuté.. » nouveau soupire à ce souvenir, à cette discution « l'un était bien prompt à me trouver un semblant d'affection, l'autre ne semblait aucunement convaincue par l'idée de me voir me prélasser dans les bras d'un homme qu'il n'aurait pas approuvé ! » murmure « garder le secret »

voilà ce qui importe, ne pas se faire prendre ne pas dévoiler les cartes du mensonge. certes, gellert avait surement d'autre projet et d'autres inquiétudes comme voir sa femme engrosse par le premier idiot ayant décidé de la toucher. nouveau soupire, une main qui passe dans sa chevelure blonde avant de laisser le silence s'installer, se poser entre eux à nouveau. scène tellement pathétique quand on y réfléchi, eux, la haine coulant dans leur veine, et pourtant discutant sous la lune de ses problèmes. il rompt le silence il l'incite à prendre plutôt qu'à attendre. c'est un mince sourire amusé qui se dessine sur ses lèvres pour une fois vierge de rouge à lèvre.

« la dernière fois que je me suis autorisée à prendre quelques choses c'était toi perseus » elle marque un temps d'arrêt plongent ses pupilles dans les siennes « et je ne penses pas que cela ait été le meilleur moment de ton existence vu la haine qui explose dans tes yeux quand tu me croises »

elle marque un temps d'arrêt l'observant un instant. prendre, voilà ce qu'elle avait prit ce soir là, ce soir où la vue du bonheur lui avait été insupportable où elle avait simplement voulu s'isoler et où il était arrivé. elle n'avait jamais prit le temps de comprendre ce qui c'était passé, une demande, ouvrir sa robe, et elle s'était retrouvé à le dévorer. quand tout cela avait été terminé ils s'en étaient allés chacun de leur côté sans un mot sans un regard comme s'il ne c'était jamais rien passé, et pourtant le corps de la reine se souvient encore de ses mains grimpant sur sa peau de ses baisers sur ses lèvres, de sa peau contre la sienne.

@perseus parkinson

« quel homme aurait la folie de tenter de charmer la femme de l’homme craint par le pays entier. »
« moi à priori. Mais charmer est un bien grand mot. » L’homme le plus craint du pays. Il est peut-être là aussi le problème. A trop inspirer la peur, personne n’inspire confiance, personne n’agit pour ses valeurs, ses croyances, dans un but commun. Vous allez devenir les bourreaux de ce nouveau monde, alors que vous vous disiez salvateurs. « Ça peut être l’inverse, aussi. » Toi, qui charme. Toi qui a le pouvoir. Tu es soumisse à tout, il sait, ce sont les étiquettes, mais dans cet être monde, il les voit de moins en moins, cette dynamique patriarcale et bien particulière.

Il t’écoute sans rien dire, son regard se détourne vers le ciel, les étoiles et la lune. Il penche un peu sa tête d’un côté, et le craquement de ses cervicales est audible. Il ignorait qu’Albus n’était pas à la base de ce mariage arrangé, et au fond cela ne change pas grand-chose, si ce n’est qu’il découvre un des points sensibles de ce détestable sorcier.
Il reste assis aussi, lorsque tu t’élèves et il repose son attention sur toi quelques secondes. Il glisse son bras sur le dossier en bois du banc, et pose son pied sur le banc. A ses aises, loin de la prestance des sang-purs, de l’étiquette sociale. Mais tu es dehors, dans la nuit, sous la lune, les pieds dans l’herbe, c’est presque son royaume, substrat de sa liberté à lui. Tu parles mariage et il hausse les épaules. Les mariages étaient acceptés ou pas par le patriarche, chez lui, et les hommes avaient tous leurs mots à dire. Visiblement ta famille fonctionne d’une manière bien différente. Il a simplement l’impression que tout s’est fait sous un coup de tête, sous la précipitation. Que Gellert t’a enchaîné soudainement, éveillé ton cœur, sans te laisser le temps d’y réfléchir. Et cela ne l’étonne pas. C’est une stratégie comme une autre, qui a déjà fait ses preuves.

Te prélasser dans les bras d’un homme non-approuvé. L’idée lui arrache un sourire amusé, rare sourire qui vient fendre son visage. Enième possession prisonnière. Quelque chose semble l’amuser profondément. Il est moqueur. Gellert Grindelwald possède, tout un chacun. Il prend, déchire, arrache, condamne. Et grouille lentement dans son ventre, ce souvenir, cette réalité : il lui a pris beaucoup, et il lui prend encore. Trop d’années de sa vie. Le regard du loup coule sur toi, de ton visage à ta poitrine, sur la courbe de tes hanches, ce ventre désespérément plat et tes jambes. Qui es-tu pour lui ? Un jouet ? Une possession ? Une façade ? Une amie ? Bien plus ? Cela serait si simple, si parfait. Si facile et accessible. Souillée le joyau, faire pourrir tes émotions en toi, les faire éclore encore. La reine de sang deviendrait poupée frémissante. Le roi devra surveiller sa propre maison avant d’aller conquérir d’autres terres.

« Si mes souvenirs sont bons, cela ne s’est pas exactement passé de cette manière… Je dirais que c’est plus moi qui t’ai pris… » Le sourire amusé est toujours présent sur les lèvres du loup, il parle calmement, presque lentement. Il retient un léger souffle, rire amusé, avant de relever ses yeux bleus sur toi. La lune scintille dans ses prunelles. Il t’observe. « Tu es en train d’y penser, n’est-ce pas ? » A cette nuit-là, lorsque la robe s’est fendue pour découvrir les sous-vêtements de satin, contact si délicieux sous ses doigts. Lorsque bientôt tout s’est envolé pour ta peau. « Tu pinces légèrement les lèvres, à chaque fois que tu y penses. » Son sourire s’agrandit. Le loup s’amuse de toi, de ton humanité et ta faiblesse. Il n’aime que ça, réveiller les besoins primaires, et les tiens sont bien réels. Tu es en mal d’amour, poupée de chiffon. « Ma haine ne vient pas de ce qui s’est passé cette fois-ci. » Il te fixe. « Mais de ton comportement en général. De ta manière de parler. » Il se lève, le loup. Il se lève lentement et s’avance lentement vers toi. Il te domine de sa simple stature. Toi si fine, face à lui, le molosse si épais. « De cette propension à croire que tout t’es dû, de mon obéissance à ma crainte. » Il glisse un doigt sous ton menton pour te faire lever ton faciès vers le sien. Tu lui sembles si petite, encore. Comment pourrait-il te craindre ? Ou t’obéir ? « Tu ne prends que ce que je veux bien te donner. Là est la réalité. » Et il faut que tu en ai conscience.

♛
Ecchymoses
“There must be something in the water 'Cause every day
it's getting colder And if only I could hold you
You'd keep my head from going under”

« profiter serait la meilleure définition » elle arque un mince sourire sur ses douces lèvres.

elle a le souvenir encore de cette soirée, elle cherchant désespérément blanche dans la demeure pour lui ouvrir cette foutue robe. le ton agacé, presque énervée elle était sous l'emprise de ce qu'elle avait trop regardé. albus, gellert, toute la soirée enlacés s'aimant plus qu'ils ne le devraient offrant à la reine la vision de leur amour éternel. fuir c'est ce qu'elle avait fait grimpant les escaliers trouvant la salle de bain pour se déshabiller, se battant violemment avec ses foutues boutons qu'elle n'avait pas réussi à ouvrir, criant le nom de blanche à s'en arracher la gorge. et il était apparu dans le coin de la porte, lui, alors elle avait prit la décision de lui demander, plutôt de lui ordonner de l'aider. il c'était approché avait violemment déposé une main sur sa hanche encore habillé, avait laissé ses doigts venir se poser sur les premiers boutons ne désirant pas être ouverts. puis il avait simplement arraché d'un coup de maître le tissu faisant voler au sol dans un bruit sonore les boutons qu'elle n'arrivait pas à ouvrir. elle c'était retourné avec violence prête à le baffer et pourtant sans même savoir pourquoi elle l'avait embrassé.

petit soupire « il me faudra quoi qu'il arrive son approbation » garder le secret trouver un homme qui serait bien plus fidèle à gellert qu'à elle, elle le sait.

ses pieds s'amusent dans l'herbe repensant doucement à tout cela, rien n'est réellement ce qu'on lui avait promis quand elle était encore si frêle que le monde ne lui importait pas, que le monde pouvait largement glisser sous ses doigts. puis son père était mort, de la main d'une mère croqueuse d'ambition, et quand il s'était écroulé sous les yeux de la jeune croupton elle avait comprit que le monde devait se contrôler et non se laisser se soumettre. il y avait bien eu aticus, pauvre de lui, homme ayant disparu du jour au lendemain à sa demande. soupire. aurait-elle dû le garder en vie ? peut être, la situation serait surement bien différente... peut être. il la ramène sur terre de sa voix qui résonne sous cette nuit si belle. il est amusé et il arrive à lui arracher un sourire.

« j'ai demandé de l'aide, tu me l'as offerte » sourire taquin qui passe sur ses lèvres, comme si la situation avait comme le don de l'amuser, de la distraire après cette soirée qui la largement épuisée.

il a alors les yeux qui se braquent sur elle Tu es en train d'y penser, n'est-ce pas ? Tu pinces légèrement les lèvres, à chaque fois que tu y penses. elle a rapidement la main qui grimpe à celles-ci comme pour les dissimuler, comme gêner qu'il ait remarqué que ses pensées aient encore vagabondé dans les souvenirs de cette étreinte passée. puis elle laisse son sourire s'affichait avant de rire sous la lune qui s'amuse à les observer. gamine, pauvre gamine, presque honteuse de se voir elle la femme, la reine dépouillée de ses pensées.

« je t'ai menti perseus, je ne regrette pas ce qu'il s'est passé » dernière conversation ayant dérapé, car la honte et la colère c'était doucement mêler a ses pensées. « compliqué d'oublier quand mon corps se souvient encore de chaque geste de chaque souffles » soupire dans la nuit, souvenir, seul homme ayant eu la capacité de la faire se sentir vivante durant quelques instants. le dernier homme l'ayant touché depuis bien trop longtemps... impossible d'oublier, impossible de supprimer chaque geste chaque souffle qui hurle encore dans chaque parcelle de son corps.

et il se rapproche, dangereusement. elle ne bouge pas elle reste sur place lui faisant face. son corps si proche, trop proche surement. alors son doigt glisse sous son menton venant le relever pour l'obliger à le regarder. la haine, voilà ce qu'il lui exprime, pourquoi il la déteste, elle est tout ce qu'il n'aimera jamais, ce qu'elle a créé, ce qu'elle a forgée, cette carapace de reine en devenir, de cette femme du monde prête à tout conquérir ! oui elle est détestable, oui elle le sait, surement pour cela que gellert a décidé de l'épouser, pour cette reine qu'elle est, pour cette manière dont le monde a de la détester ou de la craindre dès qu'elle a envie de parler. il la retient prêt de lui là, son corps de molosse, cette prestance qui l'enferme là dans la nuit.

« tu ne m'appartiens pas perseus, tu as assez à faire avec gellert » il est à lui, son chien, son cadeau, son jouet son toutou de cirque qu'il a sous la main pour se sentir encore plus puissant. voilà ce qu'il est. « je suis celle qu'il faut que je sois » reine, détestable, crainte, pour ne pas être mise à mal, couronne sur la tête qui doit toujours tenir droite, posture avantageuse, maquillage parfait, parole cinglante, voilà ce qu'elle doit être, la femme parfaite. et pourtant ce soir sous ses yeux de loup, sous les yeux de la bête trop de failles dévoilés, trop de faiblesses offertes en pâture dont il pourrait profiter. alors elle dépose sa main sur celle qui la tient du bout des doigts relevant un peu plus son visage vers le sien « et que veux-tu me donner perseus parkinson ? je suis bien curieuse de le savoir » elle lève un sourcil interrogateur, intéressé de savoir ce qu'il peut bien avoir envie de lui donner, là sous la lune, là loin des regards, ici, après qu'elle ait dévoilé ses faiblesses.

@perseus parkinson

Le contenu de ce poste a des contenus sensibles (manipulation, sujets sexuels)

« Profiter serait la meilleure définition. » Tu lui arraches un sourire amusé, et il te fait doucement écho : « Profiter. » De tes rares faiblesses, ou de ce que tu veux bien lui donner aussi. Profiter, peut-être est-ce le mot exact.
Son regard et son attention se perd de nouveau vers le ciel si peu étoilé. Mais la lune est présente, et le vent frais caresse sa peau. Cela lui donne un sentiment étrange de puissance, comme si les rayons lunaires venaient engourdir ses membres d’une puissance différente, ressourcer son être entier de magie, et une magie bien plus animale, brutale, définitivement dans son état le plus primaire. « Son approbation ? » Un murmure qui coule avec ses lèvres parsemées d’un poil broussailleux. Il échappe un éclat de rire rauque et bref. « Pourquoi, pour une fois, te vois-tu en position de faiblesse ? » Le loup est malheureusement loin d’être idiot, et c’est sans doute pour cela que cette condamnation, cette malédiction sont si douloureuses à vivre : parce qu’il sait ce qu’il a perdu, parce qu’il a parfaitement conscience de la réalité. Tout aurait été plus simple, s’il était stupide, idiot, ou simplement déconnecté de la réalité. La drogue l’a longtemps attiré, et il en a sans doute abusé un temps, pour oublier, oublier, et se plonger corps et âme dans une colère gargantuesque et affamée. « Tu es en position de force, Graal. » Il inspire lentement et pose ses yeux clairs sur toi. Il te fixe, sans comprendre pourquoi tu ne le vois pas. Parce que tu tiens à eux ? Foutaises, tu n’es là que pour le pouvoir. « Tu sais la vérité. » Sa langue glisse sur ses babines, puis ses crocs avant d’ajouter, un peu plus bas, la voix ronronnant presque encore dans sa gorge : « Tu pourrais révéler au monde entier, que cet homme est un menteur. » Calme il inspire le calme, et détaille ton visage un instant. « S’il veut conserver ce secret, soit il te fait plier. Soit il fait des compromis avec toi. » Il hausse un sourcil. « Pour l’instant, tout est dans son intérêt de te garder comme alliée. » Il hausse les épaules. Il ne te conseillera sans doute pas plus. Il n’est plus de ce monde, il n’a pas à y machiner pour une quelconque raison. Mais tu es libre, libre de bien de manière, alors t’entendre te plaindre que tu es enfermée et brisée, cela la sidère. Il aimerait ta putain de prison, échanger, et tu te plaindrais sans doute moins de ta misérable existante de putain du roi. « C’est un échec. » Et si il ne va pas dans ton sens, il serait en échec et mat. Serait-il capable de t’impero pour si peu ? Il l’ignore. Il a hâte de découvrir ça.

Tu parles d’aide, et il ne relève pas. Il sait ce qu’il est en train de lancer, un jeu bien dangereux. Il sent bien, au plus profond de ses tripes et dans l’air qui flotte entre vous, que cette tension est réelle. Elle danse autour de vous, elle produit des hormones qui se répondent, et en plus d’y être sensible, il en a conscience. Parce qu’il sent son sang se réchauffer, son regard s’aiguiser à ton égard.
Tu dissimules ta vague gêne derrière tes doigts, et il sourit un peu plus, terriblement amusé face à toi. Tu es loin de la façade de cette reine des glaces. Tu as sans doute trop bon cœur pour subsister dans ce manoir sans en sortir blessée, profondément blessée et peut-être même détruite. Et il est sûr et certain que Gellert et Albus en ont parfaitement conscience. « Je t’ai menti Perseus, je ne regrette pas ce qu’il s’est passé. » Il garde son regard planté dans tes yeux. « Je sais. Tu puais le déni. Ou le mensonge. Et je déteste ça. « Tu parles de souvenirs. Il hausse légèrement un sourcil. Il ignore qui est véritablement la proie. Lui ? Toi ? IL l’ignore. Mais qu’est-ce que cela changes ?

« Tu ne m’appartiens pas Perseus, tu as assez à faire avec Gellert. » Il retient à peine le grondement qui coule de ses veines. Agacé que tu lui rappelles cette détestable réalité. Mais toi et lui commenciez à éveiller l’animal en lui, alors ce n’est plus que ce qu’il reste. « Et toi ? A qui appartiens-tu ? » A toi-même ? A la nation ? A Gellert ?

Spoiler:

Le contenu de ce poste a des contenus sensibles (manipulation, sujets sexuels)

♛
Ecchymoses
“There must be something in the water 'Cause every day
it's getting colder And if only I could hold you
You'd keep my head from going under”

Pourquoi, pour une fois, te vois-tu en position de faiblesse ? le regard qui se pose sur lui, interrogation qui passe ses lèvres. que dit-il, que tente-t-il de prouvait par cette phrase qui semble sorti de nulle part. a-t-il raison ? pourquoi entre les mains du pouvoir elle faiblit, pourquoi la force semble soudainement la quitter ? pourquoi ? elle ne le sait pas, elle la reine qui sous le contrôle du roi perd tout son règne. elle fuit son regard, vérité qui éclate en elle, pauvre princesse. elle n'est que peu de chose il faut se le dire, le pouvoir entre ses mains pour en faire quoi ? elle se laisse valser entre les mains d'un homme qui se fou bien de sa condition qui lui aime vit, survie dans les bras de l'être aimer alors qu'elle pauvre chose tente de s'en priver. pourquoi ? elle ne le comprend pas, la main qui monte à ses cheveux blond pour les caresser, stressé de ne pas comprendre pourquoi elle se fait ainsi contrôler elle la reine de ses secrets. puis il attire son regard impressionne le sien un instant, brûlant d'impatience a lui dire ce qu'il pense. la vérité qui passe ses lèvres et pourtant elle a du mal à l'écouter à le laisser parler. tourbillon dans sa tête dans son être qui la bouscule l'accule de comprendre ce qu'elle est. pas une simple peinture que l'on aime à regarder, pas simplement ce drap qui cache son secret, plus que cela, beaucoup plus que cela, car oui elle pourrait le faire tomber elle pourrait le briser par des lèvres qui auraient trop parlés, oui elle pourrait tout envoyer valser pour aimer et pourtant elle ne le fait pas. pourquoi ? fidélité mal placé, surement, amitié, oui dû moins elle tente à l'espérer. elle pourrais tout avouer et se libérer, mais le pouvoir entre ses mains viendraient à en glisser à se perdre et elle serait déshonorée, et pourtant cela lui permettrait d'aimer de vivre sans qu'on la regarde, sans qu'on l'épi à chaque instant à chaque seconde où elle respire. elle ne sait plus où donner de la tête, elle l'écoute et elle comprend, oui elle comprend qu'elle pourrait avoir plus qu'elle pourrait peut-être espérer mieux, cette vie qu'elle avait oubliée ce destin qu'elle c'est trop longtemps cacher. vivre, aimer enfanter créer cette famille dont elle a rêvait. n'être plus simplement un mensonge, mais celle que l'on aime que l'on porte que l'on fait valser au grès des battements d'un cœur violenté par un amour passionné. oui elle le veut elle le désir et pourtant arrêter de mentir lui semble si impossible...

soupire, long soupire, souffle coupé a réaliser qu'elle n'est que le pion, son jouet « il ne me laissera jamais partir » silence, ses mains doucement se poser sur son ventre si plat, encore plat « albus ne peut lui offrir ce que moi je peux lui procurer.. » un enfant un hériter. voilà le problème à en aimer un autre, danger d'être féconder par un homme qui ne serait pas lui... « alors il me fera plier, pour avoir ce qu'il désir »

elle le sait jamais il ne cédera à cette demande jamais il ne la laissera avoir un enfant d'un autre, son héritié, voilà ce qu'il veut contre vent et marée. avoir graal à ses pieds pour qu'un jour il vienne à la féconder. elle est cela, une amie, peut-être mais surtout celle qui lui donnera un enfant à naître. elle soupire, le pouvoir qui glisse entre ses doigts de ne pouvoir rien demander de plus qu'une certaine liberté d'embrasser peut-être de s'imaginer aimer, rien de plus elle ne peut avoir rien de plus elle le sait... elle est l'échec, il gagnera toujours, fera tout pour la garder, même s'il doit l'enfermer pour conserver cette idée d'avoir un jour un enfant de sa bien aimée.
alors elle passe de ses doutes à un rire, un sourire à ses paroles qui la font doucement frémir. souvenirs passés, souvenirs qui la tente à la nuit tombée qu'il vienne encore à la posséder. alors elle oublit un instant ses obligations, son statue sa couronne et ses convictions. il sait, pertinemment qu'elle lui a menti, qu'elle a aimée être à lui il sait, car ici sous la lune brûle encore cette tension qui hurle. quelques choses d'incontrôlable quand elle pose ses yeux sur lui, comme une envie de braver l'interdit de se laisser posséder et d'en crever. une honte de se laisser autant tiraillé à imaginer ses mains caresser encore son corps dénudé, et pourtant elle ne peut s'en empêcher car il est le seul homme à avoir eu l'audace de l'approcher.

Et toi ? A qui appartiens-tu ? personne, tout le monde. « personne ne me détient, hormis par le nom, tu t'en doutes bien » promesse d'un oui, simple promesse de lui être fidèle même dans l'oubli.

Spoiler:

@perseus parkinson

Le contenu de ce poste a des contenus sensibles (manipulation, sujets sexuels)

« Il ne me laissera jamais partir. » Il inspire légèrement, observe tes mains se poser sur ton ventre. Tu veux devenir mère. Mère d’un enfant que tu aimes. « Qui a parler de partir ? » Ce n’est véritablement pas ce qu’il te suggère, il sait, comme toi, que Gellert fait tout ce dont il est dans son pouvoir pour obtenir ce qu’il désire. « Je sais. Et c’est justement ce qui te rend puissante. » Tu peux enfanter, contrairement à l’être aimé, l’être jaloux et cajolé sur les canapés, ces journées durant. Qu’est-ce qu’il donnerait pour pouvoir voir disparaître Albus Dumbledore, il déteste respirer le même air que le sien. « Alors il me fera plier pour avoir ce qu’il désire. » Il hausse légèrement un sourcil. C’est donc ce que tu es ? Une potiche ? Une sorcière faible ? Complexée par la réalité et qui laisse entendre à qui veut bien l’entendre, que tu es reine ? Reine de quoi au juste ? Il est presque agacé, presque déçu par ce qu’il entend, par ce qu’il voit. Cela le frustre énormément. Comment peut-il atteindre le roi, si la reine est si factice ? « Cesse de te voir comme inférieure. Tu es son égal. Tu es sa première dame. Tu es sorcière. Tu es sang-pure. Tu es sois disant son ami. » Il avale sa salive, neutre. « Il a la tête dure. Mais il est loin d’être idiot. Et je doute que tu veuilles fonder un foyer dans la terreur. » Tu l’aimes. C’est un ami. Mais tu l’aimes assez pour avoir signer, pour avoir choisi cette condition. Alors pourquoi jouer comme si tu avais perdu ? T’a-t-il menacé pour prendre cette position ? Ont-ils seulement joué avec ta naïveté ? Il déborde d’envie de poser ces questions.

Lorsque tu affirmes que tu n’appartiens à personne, il échappe un léger rire. « Alors soit le réellement, libre. Ne fais pas que le clamer pour te convaincre. Vis-le. » Il gronde presque, comme si sa voix était tonnerre qui gronde au loin, qui fait trembler le seul. Il ajoute : « Et avec lui aussi. » Soit Reine et pas ombre craintive qui tremble dans l’ombre de ce manoir. Ne soit pas qu’une façade, soit réellement ce que tu prétends être.

Spoiler:

Le contenu de ce poste a des contenus sensibles (manipulation, sujets sexuels)

♛
Ecchymoses
“There must be something in the water 'Cause every day
it's getting colder And if only I could hold you
You'd keep my head from going under”

c'est peut-être trop simple, trop compliqué peut-être d'avoue ce qu'il se trame dans sa tête. n'être que l'ombre d'elle-même depuis des mois et pourtant elle en est là à regretter d'avoir acceptée d'avoir vendu sa liberté pour les aider, les protéger de la bêtise humaine qui sous le pouvoir ne peut laisser deux hommes s'aimer à s'en déchirer.
Cesse de te voir comme inférieure. Tu es son égal. Tu es sa première dame. Tu es sorcière. Tu es sang-pure. Tu es sois disant son ami. si cela pouvait être aussi facile, juste aimer sans avoir peur que gellert vienne à l'exécuter car il aurait susurré a des oreilles mal intentionnés l'amour qu'il tente à préserver. oui elle pourrait le faire fléchir le faire faiblir en lui refusant ce qu'il désir en parlant trop en se laissant aller sous les yeux de personne trop curieuse pour ne pas en parler. et pourtant elle ne fait rien, elle se garde de tout mauvais pas, pourquoi ? les aider, les protéger pour mieux en être brisé. cela est ainsi, une vie sans lendemain sans espoir certain d'avoir ce qu'elle désir dans chaque soupire dans chaque nuit qui se profils. alors elle soupire alors elle comprend, albus et gellert lui en avait fait la promesse elle pourrait être heureuse sous certaine condition, pourtant c'est surement la peur qui l'en empêche ou seulement cette incapacité à se voir être aimée, à aimer à se laisser aller dans les bras d'un homme qui verrait bien plus que ce qu'elle est. tellement compliqué de se retenir car la peur de ne pas être à la hauteur de ne pas pouvoir offrir à un homme une vie de rêve de devoir cacher chaque sentiment car elle est déjà sienne. oui c'est un mélange complexe qui se trame sous la belle. rester la reine tout en se laissant aller tout en espérant un jour être simplement aimé, peut-être apprécié...
Alors soit le réellement, libre. Ne fais pas que le clamer pour te convaincre. Vis-le.
vivre, respirer un peu plus se laisser aller, ne pas penser, pas construite dans cette idée elle le sait, se retenir de tout, être forte ne rien laisser paraître ne pas faiblir toujours montrer le pire. oui elle soupire encore une fois le regard qui se plonge une nouvelle fois dans le sien. il a raison, tellement raison, est-ce simplement sa nature qui le fait dire cela, est-ce cet espoir fugace d'être lui aussi un jour un peu plus libre ? st-ce cet espoir fugace de voir les autres vivres ce qu'il ne peut plus espérer... elle ne le sait pas, et pourtant en elle un tourbillon d'espoir commence à naître, se laisser faire, lâcher prise, vivre, simplement vivre et se foutre un peu de tous ses secrets de ce qu'elle a caché pour peut être espérer un instant trouvé un semblant de bonheur dans ce tourbillon d'obligation.

« cela est parfois agréable de se souvenir de son nom.. » croupton, souvenir passé d'un nom où elle était tout et les autres n'étaient rien, où elle brisait les rêves et les destins où aucun autre nom n'avait le don de la cacher dans l'ombre... « merci d'avoir tourmenté mon esprit »

mince sourire qu'elle lui offre, le regard qui se tourne vers le ciel, soupire de sentir un peu elle même, espoir de retrouver ce qu'elle pensait perdu, espoir de braver ses peurs, de soulever le nom qui cache ses espoirs, ce nom, cette alliance, tout envoyer un peu valser pour se laisser danser...

Spoiler:

@perseus parkinson

» De retour | ft Perseus
» (-18) the beginning of the end - perseus
» pointillées (perseus)
» correspondance de perseus parkinson
» là, où elle se perd - Perseus