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 il faut du courage pour affronter ses ennemis mais il en faut encore plus pour affronter ses amis. (dumbledores)

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Abelforth Dumbledore
culte de morgane
Abelforth Dumbledore
crédits : @doom days/av + profil
face claim : Michiel Huisman.
pseudo : January Blues, Cass
il faut du courage pour affronter ses ennemis mais il en faut encore plus pour affronter ses amis. (dumbledores) UZsdptx5_o
études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
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Message (ϟϟ) Sujet: il faut du courage pour affronter ses ennemis mais il en faut encore plus pour affronter ses amis. (dumbledores)   il faut du courage pour affronter ses ennemis mais il en faut encore plus pour affronter ses amis. (dumbledores) EmptyMer 1 Avr - 17:13



« Ploie le genoux devant ton maître. »

Les mots de Grindelwald dégoutaient Abel au plus haut point. La vision de cet homme le répugnait, il ne pouvait s’imaginer son frère à son bras. S’il se retrouvait assis, seul, au sommet de l’arène, c’était bien parce qu’il y était obligé. L’arrivée de l’ancien Ministre de la Magie ne le choqua pas autant que la majorité des sorciers présents ; fallait-il s’attendre à voir une limite à la cruauté de cette homme que la société avait laissé monter au pouvoir ? Qu’Albus avait laissé monter au pouvoir, d’une certaine manière. Leur complicité, plus jeunes, avait souvent inquiété Abelforth. Si certains différents les avaient toujours opposés, Albus et lui, il restait son frère. La loyauté était une valeur bien connue du second Dumbledore. Albus avait vu l’homme qu’il devenait, la personne qu’il était. Il avait eu l’occasion de l’arrêter. Ne l’avait jamais saisie. Abel ne lui en voulait pas beaucoup pour ça ; il avait déjà mille et unes autres raisons.

Soudain, un grésillement amena le silence dans l’arène. Même le dragon semblait avoir compris que ce n’était pas vraiment le moment de faire des siennes. La résistance. Abel se raidit. Son air désintéressé l’abandonna aussitôt, et il chercha du regard son frère et Minerva, en vain. Il savait qu’ils étaient ici, quelque part. Si on ne pouvait pas reconnaître la voix de la personne qui prononçait ces quelques mots, Abelforth comprit immédiatement que ces deux-là étaient derrière toute cette machinerie. Ces quelques mots, qui eurent l’effet d’une bombe. Le chaos s’empara de l’arène.

~~

Abel se hâtait dans les rues de Londres, le soleil s’évanouissant déjà derrière le béton de la ville, laissant les pas d’Abelforth raisonner dans la pénombre. Il n’avait même pas pris le temps de quitter sa robe de sorcier, partiellement déchirée par les évènements qui avaient eu lieu à peine quelques heures plus tôt à l’arène. Les moldus autour de lui se retournaient dans des sourires moqueurs, mais il n’y prêtait pas la moindre attention. Il s’en était sorti vivant, et voulait s’assurer qu’il en était de même pour son frère et Minerva, qu’il n’avait pas aperçus dans le brouillard de corps et de cris qui s’était emparé de l’arène. Essoufflé, il reprit rapidement son souffle devant la porte de son frère, et sans même prendre la peine de toquer, il enfonça la porte. Se retrouvant nez à nez avec son frère, qui gardait des traces de la bataille du début d’après-midi sur le faciès. Soulagé de voir son frère en vie, Abelforth lâcha un léger soupir qui lui permit d’enfin décontracter tout son corps. Il s’avança dans l’appartement et ferma la porte derrière lui. Alors, ses yeux se figèrent sur l’insigne accrochée à l’habit d’Albus. Il planta ses yeux dans ceux de son frère, et un sourire presque moqueur fendit son visage. Dans un geste impuissant, secouant la tête, il se retourna et entreprit de se diriger vers un fauteuil.

« Ministre, hein… » Il avait entendu parler de ça. Il imaginait bien que son frère finirait par endosser ce lourd rôle d’agent double pour le compte de l’Ordre, mais il n’était pas certain des motivations d’Albus. La résistance ? Ou bien, encore une fois, ses intérêts personnels pour Gellert prenaient le dessus ? Il aurait préféré que, pour une fois, il se tienne le plus loin possible du dictateur. Il se retourna soudain. « Où est Minerva ? » Il culpabilisa de ne pas y avoir pensé plus tôt, et l’inquiétude s’empara de son esprit. Ils étaient d’habitude inséparables. Bien que cette idée éveillait une pointe de jalousie chez Abel, il s’était habitué, au fil des années, à voir Albus et Minerva complices. Bien plus complices que lui ne l’avait jamais été avec elle. Ou même avec lui. « C’était vous, n’est-ce pas ? »
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: il faut du courage pour affronter ses ennemis mais il en faut encore plus pour affronter ses amis. (dumbledores)   il faut du courage pour affronter ses ennemis mais il en faut encore plus pour affronter ses amis. (dumbledores) EmptyVen 3 Avr - 0:53



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@Abelforth Dumbledore & Albus Dumbledore


Dix-neuf heures. L’astre mourant sombre au crépuscule, embrasant la capitale de pourpre et d’or. Calfeutré près de la cheminée, Albus caresse Fumsec le regard éteint dans son grand appartement vide. Quand bien même l’Ordre du phénix connaît sa première victoire à la libération des duellistes de l'arène, ses iris ambres traduisent toute l'amertume qui l’habite depuis le départ de Minerva. La solitude est un piètre prix à payer pour l'aîné des Dumbledore. Il partage sa vie avec la sorcière depuis l'âge de treize ans. La noirceur qu’elle croit lire dans l’âme du lion est un leurre. Le myocarde criblé de regrets, l’ascension de Grindelwald le ramène au souvenir d’Ariana. Des années plus tard, il ne se pardonne toujours pas la nuit qui lui a ôté la vie. Elle ne reviendra pas, répète-t-il, dévasté. Une erreur de jeunesse qui lui aura coûté son propre sang. On réalise sa chance que lorsqu’elle disparaît. Pour la toute première fois, Albus souhaite honorer sa part de responsabilité et réécrire l’histoire par une rébellion froide, tapi dans l’ombre. Affublé d’une cape charbonneuse, l’espion s’enlise dans le mensonge. La supercherie lui brise l'âme, et la peur nait en lui. Cette terreur-ci est sans pareille. Le gallois s’adonne à un jeu plus douloureux encore qu’il ne l’imaginait. En rejoignant le ministère aux côtés du meurtrier de sa sœur, il déplace dangereusement les pions sur l’échiquier, mais ne reste pas moins décidé à poursuivre sa lutte effrénée contre celui qu’il a un jour juré de ne pas abattre.

Sa main se détache du plumage de l’oiseau tandis qu’un fracas retentit dans l’entrée. Albus sort de ses pensées et brandit sa baguette, il n’a pas perdu ses réflexes de briseur de sort. Il abaisse le tremble à l’instant même où la silhouette d’Abelforth apparaît dans l’encadrure de la porte, reconnaissant toujours son cadet entre mille. S’il s’y est pris de la pire des façons, il l’a après tout élevé. Ministre, hein… Albus lui lance un regard las. Il n’a plus l’envie d’affronter son frère depuis maintenant sept ans. Pourtant, il ne peut pas s’en empêcher. “C’est directeur.” rétorque-t-il par habitude plus que par fierté. Les Dumbledore ont connu bien des conflits, ceci dit Abel sait parfaitement que son aîné est repentant. Il aura fallu la mort de leur jeune pupille pour lui faire réaliser ses fautes. Où est Minerva ? C’était vous, n’est-ce pas ? Les questionnements fusent et le corps se raidit. Un frisson lui parcourt l’échine en voyant soudainement les blessures qui parsèment son épiderme. “Tu es blessé, Abel...” Il agite lentement le bois entre ses phalanges, refermant ses éraflures comme lorsqu’ils étaient enfants, se maudissant pour ne pas l’avoir prévenu. Le voilà qu’il se confond en excuses par son regard. “On a bien orchestré l’attaque, mais je ne pensais pas que tu y serais.” Il plante la rétine dans l'azur hypnotisant de ses yeux. “Minerva n’est plus là.” Soupir lourd de signification. Les affaires de l'animagus tapissent encore son logement, mais sa peau dorée et sa présence féline ne l’illuminent plus. “Elle refuse de me parler depuis que j’ai infiltré le ministère.

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Abelforth Dumbledore
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: il faut du courage pour affronter ses ennemis mais il en faut encore plus pour affronter ses amis. (dumbledores)   il faut du courage pour affronter ses ennemis mais il en faut encore plus pour affronter ses amis. (dumbledores) EmptyVen 3 Avr - 22:11

Fumsec était présent, relique éternelle. Abelforth se souvenait de l’époque où il arborait le bras de leur père, majestueux. Perceval était un homme admirable, modèle intemporel aux yeux de son fils cadet. Garçon, Abel avait toujours été proche de ses parents, de sa famille de manière générale. La loyauté héritée, là où Albus avait tiré le courage, la soif d’aventures. Une personnalité comme scindée en deux, Perceval transparaissait à travers ses deux fils. Les deux faces d’une pièce, antonymes mais complémentaires, inséparables. Il y avait ce lien, impérissable, qui les unissait, malgré toute la distance qu’ils pouvaient instaurer, tous les coups qu’ils pouvaient se rendre, toutes les batailles qu’ils pouvaient se livrer. C’était là, ancré, racines de tout individu. Le phénix comme symbole de tout ce qui les unissait, ce passé enterré qui renaissait, inlassablement, pour leur rappeler qui ils étaient, d’où ils venaient. Abel avait un regard tendre pour l’animal qui, bien évidemment, reconnaissait son invité. Plus jeune, Abel avait passé de nombreuses heures à jouer avec l’oiseau, ou bien tout simplement à l’observer, lorsque celui-ci ne voulait pas de lui. Il s’était souvent dit que ce n’était pas très marrant, et même assez déprimant, finalement, un oiseau. Aujourd’hui, il n’aimerait le voir disparaître pour rien au monde.

« C’est directeur. » Son attention se reporta sur son aîné. Querelle incessante, devenue presque amusante, presque un réflexe. Dans un haussement de sourcil, Abel soupira. S’il préférait ainsi. « On a bien orchestré l’attaque, mais je ne pensais pas que tu y serais. » « Comme si j’avais vraiment le choix. » Grindelwald avait convié toute la population magique sorcière à le rejoindre pour l’ouverture de l’arène. Quel honneur. Evidement, il n’était pas dans les occupations favorites d’Abelforth d’assister à des bains de sang entre êtres humains. Mais il s’y était rendu, ne souhaitant pas attirer l’attention sur lui. Encore une fois. Pour soulager sa conscience, il pensait à Lucia. Se disait que c’était pour elle, s’il suivait cette mentalité. S’il se fondait plus ou moins à la masse, l’engagement auprès des Enfants de Morgane encore bien faible. Il s’improvisait héro, se convainquant que sa discrétion, son effacement, la sauveraient. Lâche. Fuyant la vérité. Maquillant sa poltronnerie de fausses prouesses, complexe inavoué. « Minerva n’est plus là. Elle refuse de me parler depuis que j’ai intégré le Ministère. » Abel fronça les sourcils. Si Albus n’empruntait pas un ton grave, il n’y avait sûrement aucune raison de s’inquiéter. Mais c’était plus fort que lui. Abelforth passait son temps à s’inquiéter pour les gens qu’il aimait, à leur montrer, à leur dire. Son impuissance dans cette situation était assez accablante. « J’imagine qu’elle a raison. Les femmes ont toujours raison. » Il releva la tête dans un sourire malicieux. Autre moyen de fuir la vérité : une touche d’humour. Même Abel était loin d’être l’innocent qui ne s’était jamais fait remonter les bretelles par une femme. De colombe à harpie ; la femme était très certainement la seule espèce vivante qu’Abel savait capable d’une telle métamorphose. Enfin. Finalement assis dans le fauteuil qu’il convoitait, un long soupir fendit le silence.

« Des gens sont morts. » Albus le savait, évidement. Se sentait-il responsable ? Abel ne pouvait mettre de mots sur les sentiments qui le parcouraient. Du dégout. Pour son frère ? Il n’en était pas sûr. Du dégout, pour tout ce malheur qui l’entourait. Comment le monde avait-il pu en arriver là ? Des tueries qui s’enchainaient, soif de sang infatigable de ces monarques sans titres, sans règnes. Comment avait-on pu en arriver là ? La violence, était-ce finalement la solution ? Abelforth voulait se convaincre que non. « Ne me dis pas que tu t’es lancé là-dedans sans plan, sans une idée, sans quelque chose. » Là-dedans. La rébellion, le Ministère, la gueule du loup. Rentrer au Ministère, c’était toucher du bout des phalanges la souveraineté. Et le souverain. « T’as le pouvoir de l’arrêter aujourd’hui, Albus. » L’inquiétude mise de côté, c’était d’un ton très solennel qu’Abelforth avait prononcé ces questions mots, ses iris plongées dans celles d’Albus. Tue-le.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: il faut du courage pour affronter ses ennemis mais il en faut encore plus pour affronter ses amis. (dumbledores)   il faut du courage pour affronter ses ennemis mais il en faut encore plus pour affronter ses amis. (dumbledores) EmptyMar 7 Avr - 0:52



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Calfeutré près de l'âtre, le mage pose ses agates sur son frère cadet. Albus se souvient avoir envié silencieusement Abelforth et Ariana. Leur connivence. L’affection qu’ils partageaient, et qu’il ne connaissait pas. Il ne comprenait pas la simplicité de leur lien, dénué de toute magie. Leur appréciation des jeux moldus que leur enseignait leur mere. Comment la magie pouvait-elle être une source de honte ? Une gêne. Lui rêvait de grandeur tandis qu’ils se complaisaient dans l’ombre. Le temps s’est étiolé et leur aîné restait invariablement imperméable a la peur d’Ariana et de sa propre identité sorcière. Ce même refoulement qui avait envoyé Perceval à Azkaban, leur arrachant ce père qu’Albus avait tant aimé. Incapable d'empathie pendant qu’Abel couvrait leur jeune soeur, le fossé fraternel des Dumbledore s’est creusé au gré des non-dits accumulés. Il fallut que la sorcière disparaisse pour qu’Albus réalise son erreur. Non, le mépris qu’il ressentait pour les origines de Kendra n’avait pas lieu d'être. Les moldus n’étaient pas les réels ennemis. La rancoeur et la peur de ce qui est autre sont les véritables coupables de leur tragédie familiale.

Comme si j’avais vraiment le choix.
Les mots d’Abel résonnent en son crâne. Réalité virulente qui lui explose soudainement au visage. Les mots d’Hamlet reviennent. O shame, where is thy blush? Peut-on atteindre le bien commun en tentant le pire ? Malgré leurs querelles passées, s’il était arrivé quelque chose à l’ancien blaireau, il ne se le serait jamais pardonné. “Je suis désolé.” souffle-t-il. Les mots du gallois quittent sa bouche avec sincérité. Une confession tue depuis bien trop longtemps. Il lève la baguette et s’attarde un instant sur ses blessures, les pansant une à une. Si seulement Minerva et lui l’avaient prévenu. J’imagine qu’elle a raison. Les femmes ont toujours raison. Il entend la remarque d’Abel au sujet de l’animagus et soupire. Albus comprend l’amusement du propriétaire de bar, lui-même n’aurait pas manqué une occasion d’irriter son frère, mais en cet instant il ne peut se résoudre à rire de la plaisanterie. “Minerva est ma meilleure amie.” Son pilier. Ils ne s’étaient pas quitté depuis la disparition d’Ephraim, et voilà qu’ils ne se parlent plus. Albus est dévasté par son départ. “Si vous pensez tous les deux que j’orchestre un génocide pour le meurtrier d’Ariana, vous vous êtes bien trouvés.” crache-t-il. Fumsec vient se poser sur son bras et il le tend au brun. Ne me dis pas que tu t’es lancé là-dedans sans plan, sans une idée, sans quelque chose. Le briseur de sorts lève le menton et darde ses iris dans le regard de son cadet. “J’ai créé l’Ordre pour déjouer son régime, mais je ne peux pas m’en prendre à lui, pas directement.” avoue-t-il enfin. Il fait référence à leur pacte de sang dont Abelforth ignore encore tout. “Je voulais t’en parler après l’attentat, Abel.” Il prend une profonde inspiration. “J’ai besoin de ton aide. Il nous faudra le tuer, ensemble.” À ces mots, sa température monte, trahie par la sueur qui lui perle le front, chauffé par le carmin ensorcelé.

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Dernière édition par Albus Dumbledore le Mer 8 Avr - 0:20, édité 1 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: il faut du courage pour affronter ses ennemis mais il en faut encore plus pour affronter ses amis. (dumbledores)   il faut du courage pour affronter ses ennemis mais il en faut encore plus pour affronter ses amis. (dumbledores) EmptyMar 7 Avr - 17:47

« Je suis désolé. » Trois mots, arrachés à la volée, qui, bien heureusement, faisaient encore du bien au cœur d’Abel, soulageaient son esprit. Précautionneusement, Albus pansa les blessures d’Abelforth, d’un mouvement de baguette. A vrai dire, le cadet n’avait pas vraiment pris le temps de se concentrer sur ses blessures, et s’il appréciait l’initiative de son grand frère, il ne fit point part de ce sentiment. Par fierté, certainement. Une once de colère, également. L’ongle grinçant sous la dent, il était nerveux, et les mouvements incontrôlables de ses pointes de pieds tendaient tout son corps. Si le voile d’inquiétude était tombé, l’appréhension sur les évènements à venir l’angoissait. Il se demandait si son frère avait conscience de l’ampleur de ce qu’il était en train d’entreprendre, de l’ampleur des conséquences qu’aurait ce caillou jeté au milieu de la fourmilière. C’était l’aube d’une nouvelle guerre qui se préparait, où conflits d’égo et reproches passées n’avaient plus leur place. Abel décida de ne pas insister. Devait-il lui faire confiance, le suivre dans sa frénésie rebelle ?

Albus avait le sourire difficile, et Abel fronça les sourcils en observant son air grave. « Minerva est ma meilleure amie. Si vous pensez tous les deux que j’orchestre un génocide pour le meurtrier d’Ariana, vous vous êtes bien trouvés. » Abel ne pouvait pas mieux dire. Taisant consciemment cette pensée, il ne répliqua pas. S’il avait développé des sentiments bien plus qu’amicaux pour la belle amazone depuis des années déjà, jamais il ne les avait avoués à son frère, le voyant au fil du temps se rapprocher de l’animagus. Conscient du lien fort qui unissait son aîné et Minerva, souvent il y avait songé avec jalousie, mais avait fini par accepter cette attache entre eux. Et puis, ce n’était pas vraiment du tableau de conquêtes d’Albus dont il devait se méfier. Au fond, il ne saurait dire quel côté de la boucle il avait le plus envié. Son frère, si proche de celle qu’il avait toujours regardé, toujours admiré, l’amour adolescent jamais endeuillé. Ou son amour, si proche de ses racines, qu’il avait lui-même entaillées.  « J’ai créé l’Ordre pour déjouer son régime, mais je ne peux pas m’en prendre à lui, pas directement. » Que voulait-il dire ? Toutes les méninges d’Abel se concentraient désormais sur son aîné. Qu’est-ce que cela signifiait ? Ne s’en sentait-il donc pas capable ? Un léger rictus accentua les rides naissantes sur son front, son regard soutenu manifestant son incompréhension. « Je voulais t’en parler après l’attentat Abel. J’ai besoin de ton aide. Il nous faudra le tuer, ensemble. » Les synapses enflammées, le rythme cardiaque d’Abel s’accélérait. La fièvre apparente d’Albus le trahissait ; une idée, aussi folle soit-elle. Abelforth ne pouvait y croire. Ne voulait y croire. Il nous faudra le tuer. Ce n’était pas une question de volonté, ni d’ardeur de la tâche. C’était une question de capacité. Abel était un homme intelligent, à l’esprit vif. Voilà donc ce qu’il faisait, plus jeune, dans les pattes de Grindelwald. Regard accusateur. Albus était un idiot. « Dis-moi que c’est faux. » L’autorité transparente dans la voix d’Abel n’était pas commune. Colère dans ses intonations. L’œil de faucon pouvait presque transpercer ses iris. « Un pacte de sang ? J’étais loin d’imaginer qu’il t’avait manipulé à ce point, Albus. » Il soutint son regard encore quelques secondes, puis dans un soupir, plongea sa tête entre ses mains. Il avait appris à ne plus rien trouver étonnant de la part de son frère, mais ne s’attendait pas à cette nouvelle. Il fallait rebondir, vite. Si Albus lui annonçait cela, c’était dans un but précis. « Pourquoi intégrer le Ministère, alors ? Pourquoi t’exposer autant au danger si ta vie est liée à la sienne ? » Un certain désespoir qui transpirait dans ses paroles teintées d’égoïsme ; l’idée de perdre le dernier être cher qui partageait son patronyme lui semblait insurmontable. Et pourtant il savait, au fond de lui, qu’ils n’avaient plus le choix. Qu’il fallait agir. « Avec la baguette de Sureau, il est invincible. » La conclusion sonna comme un acte de mort, sans un soupçon d'espoir.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: il faut du courage pour affronter ses ennemis mais il en faut encore plus pour affronter ses amis. (dumbledores)   il faut du courage pour affronter ses ennemis mais il en faut encore plus pour affronter ses amis. (dumbledores) EmptyMer 8 Avr - 0:18



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@Abelforth Dumbledore & Albus Dumbledore



Le gallois scrute le volatile qui prend place entre eux, pensif, puis il secoue ses boucles brunes. "J’étais amoureux de lui, Abel. Aveuglément." répond-t-il avec sincérité qui crève le coeur, avouant enfin son tort. Pour la toute première fois peut-être, Albus dit les choses telles qu'elles sont. Il n'a plus envie de porter de masque auprès de son jeune frère. Puis, Abel était là. Son aîné a toujours refusé de cacher sa sexualité des Dumbledore. Ariana et lui étaient aux premières loges de son idylle. "As-tu jamais aimé ?" demande-t-il simplement. Par respect, le legilimens n'a encore jamais infiltré les pensées de son cadet. Si Albus a vu des sorcières pendues à son bras, il demeure encore incertain qu'Abelforth ait déjà connu l'amour avec un grand A. Une relation passionnée. Profonde. Viscérale. Celle qui vous envoûte et vous change, pour le meilleur et parfois pour le pire. “Il porte encore le médaillon de notre pacte autour du cou. J'aimerais le lui arracher pour le détruire.” Les mots se déversent de la bouche de son frère et viennent se loger au creux de son oreille non sans peine. Il n’est pas inconnu à la colère de l’ancien Poufsouffle. Elle est fondée. Mais il ne peut pourtant pas réécrire le passé. Pourquoi intégrer le Ministère, alors ? Pourquoi t’exposer autant au danger si ta vie est liée à la sienne ? Albus prend une profonde inspiration. “J’ai rejoint son parti pour connaître sa stratégie. Ses plans pour les mondes sorcier et moldu.” Une pause. “Cela nous permet de savoir comment se positionner, avec l’Ordre.” D’un coup de baguette il somme une serviette et s’éponge le front un instant. “Il s’agit d’une puissante relique, le conte des Trois frères disait vrai.” affirme-t-il la voix grave. C’est ce même conte qui les avait rapprochés avant la naissance de leur soeur, lorsqu’ils étaient enfants. Ils aimaient l’entendre des lèvres de Kendra encore et encore. Obsession enfantine qui a depuis tourné au drame. “Nous pourrions demander à Gideon de nous aider à créer une baguette à puissance égale.” La mention de monsieur Ollivander n’est pas anodine. “Et tu es le meilleur duelliste que je connaisse, Abel.” l’évocation des talents du dernier Dumbledore a longtemps été une source de conflits entre eux. Il sait cependant qu’il s’agit d’une réalité. “Je ne peux pas le battre pour le moment, mais peut-être pourrais-je te préparer à l'affronter ? Je l’ai fréquenté pendant des années, je sais comment s'en protéger. Comment l'attaquer.” Fumsec approche de son bras qu’il tend sans y penser, visiblement plus préoccupé par la demande qu'il formule à son propre frère. “Une guerre est sur le point d’éclater avec les moldus. Les arènes, les nés-moldus… Tout ceci n’est que le début.” Il se mordille nerveusement la lèvre inférieure. Une armée d’inféris, voilà ce qui les attend si Grindelwald met la main sur la pierre de résurrection. Plus que jamais Albus a besoin d'Abelforth.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: il faut du courage pour affronter ses ennemis mais il en faut encore plus pour affronter ses amis. (dumbledores)   il faut du courage pour affronter ses ennemis mais il en faut encore plus pour affronter ses amis. (dumbledores) EmptyVen 10 Avr - 17:26

Abelforth était conscient qu’il était dur dans ses mots, et s’en voulut un peu. C’était plus fort que lui, et ça l’avait toujours été ; peu importe la colère et l’incompréhension qui les séparaient, Abelforth ne pouvait laisser son frère seul, surtout lorsqu’il avait besoin de lui. Même s’il n’était pas là, physiquement, même si Albus ne le savait pas, ne le voyait pas. Même s’il ne se montrait pas, restait dans l’ombre, ce qu’il avait toujours fait, jusqu’à présent. Aujourd’hui, c’était différent. Albus était frontal, grave, et lui demandait son aide, lui demandait de sortir de sa pénombre. Quelle situation inconfortable que d’avoir une telle responsabilité sur les épaules ; Abelforth n’était pas certain de s’en sentir capable. « J’étais amoureux de lui, Abel. Désespérément. As-tu déjà aimé ? » Comme une sentence, coupable, un aveu. Là avait été sa seule erreur, son seul crime. Aimer. Abel regarda son frère dans ses yeux avec émotion ; bien sûr qu’il avait déjà aimé. S’il savait. Son cœur s’était brisé lorsqu’il avait vu Minerva, la bague au doigt, dans les bras d’un autre. Des années après, la belle l’avait réparé d’un baiser, s’adonnant à cette passion qui les dévorait depuis si longtemps. C’était il y a une semaine à peine. Abel préféra ignorer la question de son frère, pensant qu’il ne s’agissait certainement pas du meilleur moment pour lui en parler.

« J’ai rejoint son parti pour connaître sa stratégie. Ses plans pour les mondes sorcier et moldu. Cela nous permet de savoir comment se positionner, avec l’Ordre. » Abel comprit qu’en réalité, Albus n’avait pas vraiment eu le choix. Même s’il aurait préféré voir une autre personne que son frère endosser cette lourde tâche, Abel savait que personne d’autre qu’Albus ne pouvait le faire. Il avait été témoin de cette relation destructrice entre son aîné et Grindelwald, et s’imaginait bien que ce dernier était certainement encore sensible à l’idylle qu’ils avaient vécue. Seul Albus pouvait s’approcher de lui de la sorte et découvrir tous ses secrets, jamais il n’accorderait sa confiance à une autre personne. Contraint d’admettre la vérité, Abelforth baissa la tête face à son frère. Pourquoi les gens qu’il aimait se retrouvaient systématiquement dans les rôles des héros ? Il évoqua l’idée de créer une baguette plus puissante encore que celle de Sureau. Abel fronça les sourcils, n’y croyant pas une seconde. Quelle fantaisie allait-il imaginer ? Comment pourraient-ils réussir là où tant d’autres avaient échoué ? Si Abelforth était d’un naturel assez pessimiste, il savait que son scepticisme face à ce plan était complètement objectif. « Et tu es le meilleur duelliste que je connaisse, Abel. » La conclusion était tombée. Au fond, Abel apprécia que son frère reconnaisse enfin son potentiel. Longtemps, il l’avait jalousé pour son talent de duelliste, relevant constamment ses exigences d’entrainement. Jamais il ne l’avait égalé, il le savait, et Albus masquait cette vérité de modestie.

Albus proposa de l’entrainer, de lui enseigner où frapper contre Grindelwald. Il était très certainement celui qui le connaissait le mieux, Abel n’avait pas de doute là-dessus. En revanche, il en avait beaucoup plus sur le potentiel de réussite de ce plan. « Quand je parlais d’un plan, Albus, je voulais mentionner quelque chose de plus… concret. » Soupira-t-il. Il se releva, fit quelques pas dans la pièce, se grattant nerveusement la nuque. L’inquiétude le rongeait. Devait-il se lancer dans cette folie, et faire confiance à son frère ? « Une guerre est sur le point d’éclater avec les moldus. Les arènes, les nés-moldus… Tout ceci n’est que le début. » Qu’insinuait-il ? Froncement de sourcils. Son frère ne faisait généralement pas dans le mystère. « Qu’est-ce que tu entends par là ? » Demanda-t-il instantanément. Le début. Grindelwald préparait-il des actions plus sombres et terribles encore que celles qu’il avait déjà mises en place, et que son frère venait de citer ?

Alors, Abel hésita. Tenté d’accepter.
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il faut du courage pour affronter ses ennemis mais il en faut encore plus pour affronter ses amis. (dumbledores)
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