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 hunger (dumbledores and nicolas)

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Minerva McGonagall
ordre du phénix
Minerva McGonagall
crédits : avatar (étangs noirs) ; signature (albus de mon coeur avec icons bltmr + doom days) ; gif profil (prudence choupette)
face claim : zoe kravitz
pseudo : guimauve
hunger (dumbledores and nicolas) 200718054623516049
études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: hunger (dumbledores and nicolas)   hunger (dumbledores and nicolas) EmptyLun 13 Avr - 18:51

La métisse vient mettre son chapeau de sorcière en place en callant ses longues tresses regroupées en un chignon serrés à l’intérieur. Son regard de chatte tombe alors sur celui qui partage à présent sa vie. Elle le voit terminer de se préparer avec un œil pétillant de malice, s’amusant mais aussi appréciant le fait de l’observer faire quelque chose. Son rythme cardiaque s’accélère alors. Elle est contente, Minerva. En cette chaude soirée d’été, ils étaient censés dîner chez Nicolas avec Albus. Si Minerva savait parfaitement que la relation entre celui avec qui elle vivait et celui avec qui elle ne vivait plus était particulièrement compliquée, elle était malgré tout contente de savoir que leur relation s’arrangeait. Quant à Nicolas Flamel en tant que tel, c’était toujours un plaisir de le voir… D’autant plus qu’elle était curieuse de le voir en tandem avec Albus, ce dernier méritant bien un peu de repos dans sa vie devenue mensonge. L’amazone s’approche avec sa robe rouge bordeaux et son chapeau assortie d’une plume de son concubin et vient déposer un baiser léger sur ses lèvres.

« On devrait y aller. On risque d’être en retard. »

Et Minerva McGonagall détestait être en retard, toujours ponctuelle et réglée comme une horloge. Mettant son sac sur son épaule à moitié dénudée par sa robe d’été, elle vient glisser sa main dans celle d’Abelforth. Ils allaient faire officiellement l’annonce qu’ils étaient ensemble aujourd’hui à Albus. Oh évidemment, Minerva en avait déjà évoqué le sujet avec lui mais elle voulait lui faire comprendre que c’était sérieux. Après tout, cela faisait plusieurs mois qu’elle vivait sous le même toit qu’Abelforth, sa maison toujours en construction et pas vraiment pressée de partir quand bien même avaient-il parfois peu d’intimité.

Ils sortent de l’appartement de l’ancien Poufsouffle et quelques minutes plus tard se retrouvent en bas de la rue où les lumières de l’appartement de Nicolas Flamel brillent. Elle se doute que cette fois-ci, le célèbre alchimiste ne l’a pas oublié, ni ne se laissera berner par sa forme animale. Adressant un sourire honnête et chaleureux à Abelforth, Minerva le guide jusqu’à la porte d’entrée de l’appartement. Du bout de sa baguette et ne lachant pas la main d’Abelforth de l’autre, elle vient toquer avec cette dernière.

Le visage de Nicolas Flamel ne met pas longtemps à apparaitre cette fois-ci. Un grand sourire se dessine sur les lèvres de Minerva qui s’approche sans pression du six fois centenaire et vient lui faire la bise à la française.

« Bonjour, Nicolas. Tu es très élégant. » Comme tous les Flamel. ne peux-t-elle s’empêcher de penser avec amusement.

Elle se décale et laisse Abelforth interagir avec Nicolas tandis qu’elle met la main dans son sac sans fond, (ou plutôt son bras), pour chercher quelque chose. Elle finit par refermer sa main sur une bouteille de whisky. Elle a laissé Abelforth la choisir pour l’occasion.

« On a pensé ramener à boire. » dit-elle en tendant la bouteille à Nicolas. « Mais apparemment cela ne sera pas avec du poisson ce soir. » Elle fait un clin d’œil à Nicolas avant de se délester de son sac. « C’est Albus qui cuisine ? Quel exploit. »

Oui, tout le monde allait y avoir pour son compte ce soir.
Minerva McGonagall était de bonne humeur.

@Albus Dumbledore, @Abelforth Dumbledore et @Nicolas Flamel
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Abelforth Dumbledore
culte de morgane
Abelforth Dumbledore
crédits : @doom days/av + profil
face claim : Michiel Huisman.
pseudo : January Blues, Cass
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études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hunger (dumbledores and nicolas)   hunger (dumbledores and nicolas) EmptyMar 14 Avr - 14:36



Premier et dernier coup d’œil dans le miroir ; Abelforth n’était pas de nature très coquette. Un coiffé-décoiffé lui servait constamment de coupe de cheveux, et ne s’intéressant que peu à la mode, il s’habillait de manière très simple. Aujourd’hui était une journée particulièrement ensoleillée, et il opta pour une chemise souple et claire, ainsi qu’un pantalon en jean. Minerva, comme à son habitude, était élégante et majestueuse. Cela faisait quelques semaines qu’ils partageaient leur quotidien, et si Abelforth lui cachait encore les dessous du plan de son frère ainsi que son allégeance pour le culte de Morgane, il n’en restait pas moins très heureux de pouvoir, chaque jour, la serrer dans ses bras. Elle ne lui avait pas reparlé de son agression par le patriarche Potter, et Abel respectait son silence, même s’il se doutait que cet évènement continuait de la chambouler. En tout cas, elle était particulièrement joviale aujourd’hui, et son sourire était contagieux. Abelforth aimait voir cette malice briller dans son regard, et après avoir déposé un léger baiser sur les lèvres de la brune, il se laissa allègrement emporter dans le couloir par cette dernière.

Au fond, derrière cet enchantement qu’elle provoquait chez lui, il était un peu anxieux.
Cela faisait un peu plus de deux semaines que la réunion chez Ollivander avait secoué son fort intérieur, et presque un mois que son frère lui avait explicitement demandé de l’aider à tuer Grindelwald, étant incapable de pouvoir l’affronter lui-même en duel. Abel sentait que son implication dans ce combat allait prendre une ampleur qu’il n’avait pas vraiment prévu, et si quelques semaines auparavant, ces responsabilités auraient pu l’effrayer, aujourd’hui, il était convaincu de vouloir se battre. Tous les jours témoins de la souffrance et de l’injustice qui dévorait ce monde, l’agression de Minerva avait été comme la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase, remplissant son cœur d’une colère motivante, d’une rage contre ce régime qui l’animait, le faisait marcher dans le bon sens.
Mais le fait était que Minerva n’était pas au courant des projets rebelles des quatre hommes.
S’il la savait très investie dans cette lutte, fondatrice de l’Ordre avec son cher frère, il aurait aimé pouvoir la tenir éloignée de ce danger – et il n’osait pas imaginer la colère de l’amazone à l’entente de ces mots. Cependant, elle ne pouvait pas rester dans l’ignorance encore longtemps, Abelforth le savait et redoutait un peu sa réaction. S’il y avait une réaction qu’il redoutait moins en revanche, c’était celle de son frère en apprenant qu’il s’agissait d’une affaire sérieuse entre Minerva et lui. Un peu moins.

Le rendez-vous avait été fixé chez Nicolas Flamel. Un homme qui paraissait parfaitement bien éduqué, et qui inspirait confiance à Abel. Il fallait dire que le centenaire avait l’avantage de l’expérience. Minerva fut la première à passer le seuil du vaste appartement. Il adressa un sourire à Nicolas, serrant chaleureusement la main de l’alchimiste. « Bonjour, Nicolas, merci de nous inviter chez vous. » Le vouvoiement lui sembla soudain très inadapté. Ce n’était que la deuxième fois qu’il rencontrait le Flamel, cependant, il sentait qu’un lien les reliait, comme une certaine harmonie qui les soudait tous les quatre. « Je pense que nous pouvons nous tutoyer, si cela ne te dérange pas. » Un sourire, et Mina lui tendit la bouteille de whisky qu’Abel avait lui-même choisi. C’était une de ses bouteilles préférées qui, il en était persuadé, ferait l’unanimité. L’attention se concentra sur Albus, qui cuisinait. L’aîné Dumbledore semblait bien connaître la maison.

« Tu fais un chili ? » Comme un gosse, un grand sourire illumina le visage d’Abel. C’était son plat préféré, à condition qu’il soit bien épicé, Albus le savait. Abel aimait les plats particulièrement relevés, ce qui n’était pas au gout de tout le monde. Il se tourna vers Minerva. « J’espère que tu ne crains pas le piment. » Dit-il d’un air malicieux. Connaissant la fierté de l’ancienne Gryffondor, il se doutait bien que ce n’était pas un plat piquant qui allait lui faire peur.
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Nicolas Flamel
ordre du phénix
Nicolas Flamel
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particularité : Alchimiste renommé aux talents indéniables, il adjoint une corde à son arc en gardant son esprit imperméable à toute intrusion. Curieux de nature, son penchant intrusif a également été convoité avec succès, lui permettant de former les membres de l'ordre.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hunger (dumbledores and nicolas)   hunger (dumbledores and nicolas) EmptyMer 15 Avr - 13:53



Hunger


@Abelforth Dumbledore, @Albus Dumbledore, @Minerva McGonagall & Nicolas Flamel.

◊ ◊ ◊

Enfanté dans le sud des États-Unis, au début du siècle, ce mets Texan, aux saveurs si astucieusement relevées, ne cessait de défrayer la chronique en paternité douteuse, faisant littéralement se confronter deux géniteurs, bien distincts. Le premier n'était autre que l'édification mémorielle d'un passé trouble, les vestiges d'un asservissement patriotique, un souvenir de guerre, servant à garder en mémoire ceux dont la vie avait été lâchement écourtée en prison, où potentiellement, ce ragout viandeux leur servait d'unique aliment. Mais à côté de cela, résidait, une autre genèse, aux relents beaucoup plus pratico-pratique, issus des Amérindiens, expliquant que l'adjonction massive de ces condiments, enflammant, n'avait pour seul dessein que la conservation de la viande, lui permettant ainsi, d'être suffisamment pérenne pour résister à la survenue de longs voyages. Deux explications valables, presque historique, qui laissaient pourtant de marbre les amateurs du style, transis par l'unique envie de mettre en émois leurs papilles, avant de dériver vers ce plaisir endiablé. Si Nicolas concédait apprécier tout particulièrement les plats aux gouts rehaussés, habitude oblige, il n'était pas complètement certain de la perspicacité de ce choix, pour le dîner de ce soir, trouvant le risque de froisser de leurs invités un peu trop probable.
 
Un doute savamment balayé par Albus, qui daigna enfin lui expliquer que le Chili Con Carne, était tout simplement le plat préféré de son frère. Éclairé par cette compréhension, l'immortel se contenta de lui servir un sourire, presque hilare, de le voir ainsi mettre la main à la pâte, pour l'arrivée de son cadet et de Minerva, sans doute un peu trop conscient de l'enjeu, double, devant se jouer, ce soir. Ravalant la réplique taquine, du mieux que possible, réfrénant ce côté plus joueur, voir gausseur, il se fit littéralement éjecter de sa propre cuisine, mis dehors sous le prétexte, bancal, de troubler sa concentration. En voilà une nouveauté! Obligé de se rabattre sur le dressage de la table, le bois de vigne s'extirpa de sa poche, enchainant silencieusement les mouvements, pour créer, au fil des enchantements, psalmodiés, l'ambiance détendue de la soirée. Une douce chaleur filtrait d'ailleurs par la fenêtre entrebâillée, emmenant, çà et là, au gré de la bise, quelques effluves rafraichissantes. Grand cru de 1850, Français, prêt à s'aérer pour prendre la température, Flamel tâche durement achevée, se risqua à une nouvelle tentative, déplaçant sa haute stature jusqu’à la cuisine, où son amant, s'affairait encore et toujours, à l'adjonction d'une myriade d'épice, en quête de combler le palais fraternel.
 
Souriant, bien loin de la prestance guindée dont il se parait au ministère, il était simplement ravi de sa présence, de le savoir avec lui, ici. Ne souhaitant relever les points sombres, l'alchimiste s'était approché, amenant sa carcasse derrière la sienne, la frôlant au passage, provocateur, tout en apposant une paume sur sa hanche, avant de faire résonner sa verve, enjôleuse, à côté de son tympan. «Puis-je, au moins, gouter?» À défaut de manier les ustensiles de sa propre main, la mission de goûteur s'avérait taillée pour lui, pratiquement assuré qu'il ne pourrait se passer d'un autre avis. Accolé à ces côtés, pupilles ancrés aux siennes, derrière ce léger rideau ébène, lui titillant la joue, l'orfèvre eut tout le loisir d'admirer sa réaction. De se délecter de la survenue de cette pointe malicieuse, appréciant en être l'instigateur, lorgnant cette flamme vacillante qui éclatait dans un océan coloré, au combien mutin. Gagné. Cuillerée à peine relevée, la mixture rougeâtre trouva immédiatement son palais, l'anesthésiant sous la ferveur de la flamme, lui faisant pincer les lèvres dans l'attente d'un refroidissement quelconque, alors qu'Albus, le trouva à sa manière, en scellant leurs lèvres dans un baiser enflammé, au premier sens du terme. Trois coups apposé à sa porte, la convainquit de se détourner de son cadet, étouffant un grommellement expressif, sous ce rappel cuisant. Époussetant du bout de son pouce les stigmates d'une sauce, un peu trop étalée, il le repassa entre ses dents, avant de s'esquiver vers l'entrée.

Habit positionné avec décence, le maitre des lieux ouvrit la porte, laissant ainsi ses prunelles, agates, embrasser les silhouettes, complices, d'Abelforth et de Minerva. Commissures des lippes étirées dans une moue sincère, l'homme mondain, rompu aux hautes réunions sorcières, s'apprêtait déjà à reculer, prompt à légitimer leurs entrées, mais c'était sans compter sur la rapidité, toute féline, de la somptueuse McGonagall, qui des plus à l'aise en sa demeure, entamait déjà les salutations en usant de la bise. Une simplicité frappante, mettant aux goût du jours leur relation basée sur le temps, le respect et une  multitudes de rencontres. Une absence de manière qui défit un nœuds, dont il ignorait jusque-là la présence. Une tension ridiculement survenue en craignant une altération de son comportement, à son égard, peut-être engendré par les aléas de ces découvertes, vu que les sourires mutins échangés entre elle et Freyja Lindqvist en disait parfois trop long. Heureusement, tout cela était vain, inexistant. Ragaillardis par cette pensée salutaire, sa paume s'était relevée, frôlant, l'espace d'un instant, sa carne, en prolongeant l'accolade, tandis qu'un éclat appréciateur surgissait dans ces ombres bleutés, au compliment vissant dans le mille. «Je ne peux que te retourner le compliment, Minerva. Ce rouge te va à ravir.» La vérité à l'état pur. Difficile, en effet, de ne pas prendre note de ce mariage parfais. Femme assurée, femme de poigne, elle n'en restait pas moins d'une élégance raffinée, le prouvant envers et contre tout ce soir, par ce choix perspicace. Cependant, inutile de s'évertuer à chercher le botruc dans le buisson, aucune arrière pensée, potentiellement déplacée, n'était à mettre à nu, quand bien même cette comparaison visuelle, lui était toujours déroutante.
 
Véritable habituée des lieux, l'amazone pénétra à l'intérieur, en terrain conquis, le laissant faire face au frère d'Albus. C'était seulement la deuxième fois que les deux hommes se rencontraient, mais l'impression défiante, promulgué par l'inconnue, vestige d'une méfiance séculaire, s'était dissipée, envolée, lui laissant soupeser un caractère tout aussi éclairé que son ainé. Homme plus taiseux, peut-être, Nicolas ne le trouvait pas moins perspicace. Le débordement de vélocité surgit en son sein, lors des explications  poussives chez Ollivander, ne lui avait pas échappé, faisant croitre en lui, sans doute, une compréhension toute personnelle, les liants avec plus d'efficience que le périple dangereux dans lesquels ils se projetaient tous les quatre. Politesse et bienséance ordonné, sa paume se releva, franche, pour enserrer la sienne, honorant sa réplique, tandis qu'il soulevait le côté peu raccord de l'utilisation du vouvoiement. Marque de fabrique, habitude vivace, respect, ce tic de langage était presque une seconde nature pour l'alchimiste, bien trop accoutumé à ces ronds de jambes désuet, y étant formaté de par sa condition de génie. Une prouesse délestable, surtout si il le souhaitait. S'en affranchir, libèrerait la conversation, en abattant ce mur invisible et inutile, le confortant dans l'idée qu'une rencontre pouvait faire changer bien des choses. «Tout le plaisir est pour moi.» Pour nous. Aurait été le terme le plus judicieux à apposer, mais il n'était pas encore prêt à s'emballer en aveux, aussi rapidement, encore un peu hésitant, lui-même, du haut de ses six siècles. Délaissant sa poigne, son bras se glissa dans son dos, le guidant en avant, pour le faire enter.
 
«Évidemment. Entre donc, Abelforth.» Trahissant l'habitude de ce genre de mondanité, il n'eut pas le temps de leur proposer de s'installer, à table, qu'une bouteille de whisky, très bon cru selon son coup d'œil, échut entre ses paumes. Visiblement de très bonne humeur, Minerva ne manqua pas le coche, en remettant sur le tapis leur rencontre féline, ou légèrement gagatisant l'alchimiste s'était presque proposé à la nourrir, la gavant de poissons. Regard un instant papillonnant, il sembla hésiter à rire, plus amusé par la taquinerie que vexé, de son oublis passager. «Ce n'était pas nécessaire, voyons. Vous n'auriez pas du... Merci, en tout cas... Hum 1860, c'est une excellente année. Un choix judicieux... J'espère, pour ma part, que vous aimez le vin rouge? Français, évidemment. Parce que j'en ai déniché deux, qui devraient vous plaire. » La dernière note tomba avec un sourire de ravissement. Amener à ce diner une petite touche de sa mère-patrie l'enorgueillit. «Il m'a, littéralement, chassé de la cuisine, alors advienne que pourra, je ne suis pas responsable de ce que vous allez manger....» Sa verve s'était faite suffisamment forte que pour être ouïe par Albus, elle était toutefois exemptée du moindre sarcasme, se laissant emporter par la gaité, en usant d'un timbre humoristique. Après tout, Flamel n'avait rien trouvé à redire sur son chili, rien du tout, même. Met épicé abordé par le cadet, l'étranger put voir son visage s'illuminer, en sentant les délicieuses effluves, faisant marquer un point silencieux à Albus. Les enjoignant à avancer plus loin, il venu déposer la bouteille sur la table.

(c) oxymort

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hunger (dumbledores and nicolas)   hunger (dumbledores and nicolas) EmptyDim 19 Avr - 20:41


a family dinner


flamel, dumblebros, mcgonagall

◊ ◊ ◊

Coup d’oeil à l’horloge. Les mains d’Albus trempent dans la carne, tenant sa baguette entre les dents, plusieurs ingrédients flottant dans les airs. Il y a des années qu’il n’a pas cuisiné, pas depuis le départ de sa jeune soeur. Une passion sous-estimée, découverte dans le malheur des Dumbledore. S’il aime particulièrement préparer des mets citronnés, il prend ce jour le parti de son cadet en concoctant son plat favori : Un chili épicé. Met moldu qu’il s’amusait plus jeune à ensorceler pour faire siffler les oreilles de son jeune frère, et qui ne manquait pas de faire rire le poufsouffle. Un rire qui s’est fait plus rare avec les années, et qu’Albus espère raviver ce soir. Une dernière lecture du calepin qu’il traîne depuis plus d’une décennie et la préparation du repas est achevée. Puis-je, au moins, goûter ? Le regard de Dumbledore pétille à l’écoute de la voix enjôleuse de l’alchimiste. Logé dans sa cuisine, il se laisse manipuler par les mains baladeuse de son amant, essuyant grossièrement ses paluches sur un torchon avant de se retourner. Tout près de son visage, il s'exécute, partageant une cuillère de la mixture avec lui, profitant de la chaleur qui monte aux joues du français pour apposer ses labres sur les siennes. Union interdite dont le cadet du couple se délecte. “Est-ce à ton goût ?” sursure-t-il, joueur. Exultation qui se devine au fond des ambres du sorcier britannique. C’est donc ça, le bonheur. Être à ses côtés. Ses phalanges caressent les babines de l’homme de science et se retirent à l’écoute de la porte. Abelforth et Minerva. Nicolas s’extirpe de ses bras pour les accueillir tandis qu’Albus nettoie le tremble qui lui sert de baguette magique.

C’est Albus qui cuisine ? Quel exploit. Plaçant la serviette sur son épaule, il sort de la cuisine et leur adresse un sourire franc, observant calmement leurs invités prendre place en la demeure de Flamel. Leur demeure, peut-être. Lui-même ignore encore quel est le mot d’usage pour cet appartement qu’il visite presque aussi fréquemment que le ministère. “J’apprends les manières françaises.” dit-il en étreignant la sorcière avant d'abaisser le chapeau sur sa tête. “Les invitations à dîner son de bon ton en famille.” clin d’oeil à son jeune frère qu’il prend dans ses bras à son tour. Tu fais un chili ? Il est pour toi, Abel.” Un rictus s'échappe de ses lèvres. Il s’adonne à la plaisanterie tant qu’il le peut, sachant parfaitement que leur bonhomie ne durera pas avec les nouvelles que Nicolas, puis Abel ont prévu d’annoncer. “J’attendais ton feu vert pour y jeter un sort.” Il jette ses prunelles sur les bouteilles d’alcool et affiche un air satisfait. “Au moins nous n'aurons pas soif.” Agitant le bois, les plats rejoignent la table à laquelle ils s’installent, parfumant la pièce.

(c) oxymort



@Nicolas Flamel @Abelforth Dumbledore @Minerva McGonagall


Dernière édition par Albus Dumbledore le Mar 5 Mai - 8:47, édité 2 fois
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Minerva McGonagall
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hunger (dumbledores and nicolas)   hunger (dumbledores and nicolas) EmptyDim 19 Avr - 23:21

Minerva McGonagall ne se doutait absolument pas de ce qui se passait entre les trois hommes. Trop heureuse de revoir Nicolas et Albus dans un cadre complètement différents de celui des réunions de l’Ordre du Phénix (le croyait-elle tout du moins), elle avait envie de profiter de cette soirée avec eux et celui qui partageait à présent sa vie. Quoi de mieux qu’un dîner pour annoncer la nouvelle que sa relation avec Abelforth était devenue plus que sérieuse au cours de ces quelques semaines. Albus le prendre probablement moins mal que la dernière fois, tout du moins, l’espérait-elle. Pour lui. Elle était encore particulièrement blessée de ses mots la dernière fois. Mais Minerva était aussi curieuse de savoir où en étaient Nicolas et Albus. Bien qu’elle le sentait arriver gros comme un hypogriffe et qu’elle avait commencé à faire des paris avec Freyja, elle était curieuse de voir comment Albus allait s’en sortir pour annoncer à son frère que lui et Nicolas étaient… dans une relation tandis qu’Albus la moitié du reste du temps était en relation avec Gellert. Cela s’annonçait déjà passionnant.

« Je ne peux que te retourner le compliment, Minerva. Ce rouge te va à ravir. »
« Merci, Nicolas. » dit-elle, un sourire sincère aux lèvres.

Elle se dit qu’elle sera de tout évidence assortie au vin et à la couleur du chili. Elle laisse Nicolas et Abelforth se présenter et constate qu’ils avaient l’air de s’être déjà rencontré ? Elle a un léger froncement de sourcil qui disparait cependant en voyant la tête d’Albus débarquer.

« J’apprends les manières françaises. »
« Eh bien, tu as du travail, Nicolas. » dit-elle en riant un peu, taquine auprès de son meilleur ami mais d’une affection rare à son égard. Elle le tient un peu plus longtemps dans ses bras et s’offusque qu’il lui enfonce son chapeau sur la tête. « Roh, arrête où je vais devoir me transformer pour uniformiser mes cheveux et mon poil. » dit-elle faussement vexée avant d’enfin déposer le chapeau.
« Il m'a, littéralement, chassé de la cuisine, alors advienne que pourra, je ne suis pas responsable de ce que vous allez manger.... »
« J’espère que tu ne crains pas le piment. »
« Je ne crains pas le feu alors le piment… » dit-elle un sourire taquin aux lèvres et la voix remplie d’humour. A vrai dire, Minerva aimait bien les découvertes culinaires et elle n’avait jamais goûté de chili. Ce serait l’occasion de savoir si elle aimait ou pas. Mais comme l’avait très bien dit Nicolas : il n’était pas responsable de ce qui sortait de sa cuisine.

Minerva avance un peu dans l’espace et entend Nicolas pour l’alcool. La brune remarque que la table est finement dressée avec une harmonie particulière à l’œil qu’elle apprécie particulièrement. Elle se doute bien que c’est l’œuvre de Nicolas étant donné que son cher meilleur ami ne cuisine jamais pour elle mais pour son frère par contre… Heureusement qu’Abelforth est plus prévenant sur ce point. Toujours était-il qu’elle trouvait le tout parfaitement agencée et les verres à vin avec un effet brisés étaient élégants.

« Ce n'était pas nécessaire, voyons. Vous n'auriez pas du... Merci, en tout cas... Hum 1860, c'est une excellente année. Un choix judicieux... J'espère, pour ma part, que vous aimez le vin rouge? Français, évidemment. Parce que j'en ai déniché deux, qui devraient vous plaire. »
« Cela fait longtemps que je n’ai pas bu de vin rouge français. Je suis sûre que ce sera très bon, Nicolas. »
« C’est parfait. Au moins nous n'aurons pas soif. »

Elle adresse gentiment un clin d’œil à Albus. A vrai dire, la dernière fois qu’elle en avait bu c’était avec lui. Quand bien même se voyaient-ils souvent, leur proximité lui manquait, elle ne mentira pas là-dessus. Elle s’approche de lui d’ailleurs et vient se mettre sur la pointe des pieds pour déposer un baiser adorable sur sa joue avant de venir prendre place autour de la table.

Attendant que tout le monde soit installé, elle se retrouva en face de Nicolas et à côté d’Abelforth. Adressant un sourire tendre à ce dernier, elle vient prendra sa main sur la table avant de se tourner vers les deux autres hommes de la pièce.

« Bon, je pense qu’on va annoncer ça tout de suite comme ça s’est fait ? » Elle pose un regard interrogateur sur Abelforth. « Je te laisse le leur dire ? J’ai déjà plus ou moins prévenu Albus la dernière fois et ça ne va pas être une grande surprise mais… ? » Elle vient caresser doucement sa main pour l’inciter et évite le regard d’Albus. Elle ne le dit pas, mais la réaction qu’il a eu la dernière fois l’a profondément blessée et si elle a essuyé les pots cassés, Minerva considérait que c’était maintenant à Abelforth d’annoncer la nouvelle à son frère de vive voix.
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Abelforth Dumbledore
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Abelforth Dumbledore
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hunger (dumbledores and nicolas)   hunger (dumbledores and nicolas) EmptyLun 20 Avr - 14:24



« Il est pour toi, Abel. » La complicité retrouvée avec son aîné lui faisait chaud au cœur. Cela faisait plusieurs mois qu’ils avaient brisé la glace ; si le décès d’Ariana semblait avoir creusé la tombe d’Abel, doucement, des mains s’étaient tendues unes à unes pour l’aider à se relever, et il pouvait compter celle de son frère parmi elle. Abel ne rendait bien compte que pendant bien des années, il n’avait cessé de nourrir des rancœurs et d’émettre des reproches à son frère pour fuir ses propres responsabilités, fuir la réalité derrière ce filet d’accusations qui avait filtré la raison mais pas la peine. Mais l’heure n’était plus aux regrets, et Abel appréciait ces nouvelles étreintes et clins d’œil complices, comme au bon vieux temps, quand ils n’étaient encore que des enfants. Un sourire pour donner son aval à Albus, et ses yeux se tournèrent, invariablement, sur Minerva. Une attraction immense le liait à la jeune femme et il ne pouvait mettre de mots sur ce mélange d’admiration, de fierté, de passion et de tendresse qu’il ressentait pour la métisse. L’observant déposer une marque d’affection sur la joue d’Albus après avoir commenté la proposition de Nicolas (il tardait d’ailleurs à Abelforth de goûter ce vin français, amateur de boissons de qualité), il s’installa près d’elle à table. Lorsque tout le monde fut installé, il sentit la main de Minerva venir se glisser dans la sienne. Ce contact avec les phalanges de l’amazone lui procura un réconfort total, et, requinqué de confiance, il sentit toute nervosité le quitter. C’était l’effet qu’elle lui faisait ; même s’il savait que cela n’allait durer qu’un instant. Croisant le regard de son frère, ils semblèrent se comprendre sans se parler. Il allait falloir annoncer les nouvelles à la McGonagall, même si l’idée de ternir sa bonne humeur ne l’enchantait pas du tout : il aimait tant la voir souriante et enjouée, sa présence radieuse était comme une bouffée d’air frais, rayon de lumière au milieu de ces ténèbres actuels.

« Bon, je pense qu’on va annoncer ça tout de suite comme ça s’est fait ? » Elle prenait les devants, comme bien souvent. Abel n’était pas surpris. « Je te laisse le leur dire ? J’ai déjà plus ou moins prévenu Albus la dernière fois et ça ne va pas être une grande surprise mais… ? » Elle le regardait et Abel pouvait sentir comme une certaine crispation malgré les caresses qu’il sentait sur le bout de ses doigts. Sans réellement savoir de quoi il s’agissait, il garda la question dans le coin de sa tête et se concentra sur le sourire qu’elle affichait. Non, ce n’était effectivement pas une grande surprise. Mina n’avait pas posé ses bagages chez Abel pour rien, et c’était bien une relation sincère et passionnelle qu’ils avaient entamée, des sentiments solides qu’Abel ressentait pour elle, depuis bien longtemps déjà. « Comme vous pouvez vous en doutez, Minerva et moi sommes ensemble, depuis quelques semaines. » Au moins, les choses étaient dites, le doute ôté. Il appréhendait un peu la réaction de son frère, posant son regard sur lui. Son cadet et sa meilleure amie réunis. Que pensait-il ? Abel avait toujours eu des difficultés à lire à travers les lignes, surtout concernant Albus, à débusquer les méandres de son esprit. Sûrement à cause des facultés d’occlumens et de légilimens d’Albus, ainsi que sa certaine maîtrise de lui-même et capacité à maîtriser ses émotions. Peut-être, aussi, à cause de cette distance qui s’était creusée entre eux avec les années et les désillusions, lorsqu’ils n’avaient été plus que des étrangers l’un pour l’autre. Cette époque était un souvenir amer et Abelforth préférait laisser de côté toute émotion négative, au moins pour une soirée.

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Nicolas Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hunger (dumbledores and nicolas)   hunger (dumbledores and nicolas) EmptyMar 21 Avr - 9:21



Hunger


@Abelforth Dumbledore, @Albus Dumbledore, @Minerva McGonagall & Nicolas Flamel.

◊ ◊ ◊

«Mâtiné à tes lippes, il n'en est que plus exquis.» Assumant entièrement la carte du démodé, du vieux jeu, ou encore de l'obsolète, la tentative de conter fleurette était pourtant évidente. Mis au placard, relégués aux oubliettes, depuis la moitié du quinzième siècle, l'expression référait pourtant belle et bien à ce que le monde moderne qualifiait de marivaudage. En effet, ce préliminaire verbal cherchant à rompre la glace était traditionnellement empreint d'une consonance duelle, passant d'un simple jeu de dupe, servant à se glisser sur un piédestal, en ne dévoilant ainsi que les bons côtés de sa personnalité, à un moyen délibéré de susciter chez autrui une émotion positive, généralement attractive, autrement dit de la concupiscence. Ponctuée d'une touche lascive, évidente, le syntagme échoua aux abords de son ouïe, avec aisance, emmenant avec elle un soupons d'accent français, auquel l'ambassadeur aurait pu renoncer, si tel avait été son bon vouloir, tant sa maitrise de l'Anglais n'avait rien à envier aux gentilés, mais ce n'était pas le cas. Lucide sur la sensibilité de son cadet à ces roulements de langues, maternelle, Nicolas prenait parfois les partis d'en user à outrance, faisant ainsi comprendre à Albus, le plaisir non feint que générait sa présence, à ses côtés. Ravalant toutes les autres formes de digressions possibles, Flamel finit par raccrocher sa concentration, définitivement défaillante, à sa porte d'entrée, ou trois coups, secs, venaient d'y être apposé, signalant l'arrivée de leurs invités.
 
Quelques pas suffirent au maitre des lieux pour rejoindre le seuil de son appartement et permettre ainsi au duo -au minimum amicale et plus si affinités- de s'engouffrer dans sa demeure, non sans s'heurter, auparavant, aux civilités d'usages. Familier des convenances, ne sachant pas encore sur quelles gammes jouer, malgré la volonté, tangible, de faire de cette soirée un moment agréable, il n'eut pas le loisir de tergiverser longtemps, les rênes ayant été, judicieusement, accaparée par l'animagus, qui opta pour la simplicité même. Conscient, à présent, de pouvoir aborder le dîner avec une touche de camaraderie, ses lippes s'étaient étirées dans un sourire ravi, délestant tout doute de son estomac. Enjoué à ces retrouvailles légèrement montées sous le signe des aveux, les compliments venue naturellement, embarquant tout le monde dans une conversation à bâtons rompus, totalement relâchée. Un point de vue qu'Abelforth, lui-même intima, en proposant le tutoiement. Mode d'expression accepté par aïeul, convives en son foyer, l'immortel put clore la porte derrière eux, tandis qu'au loin, il pouvait percevoir les premières répliques de son amant, dont la silhouette élancée se découpait dans son champs de vision, le délogeant -enfin- d'une cuisine, de laquelle il avait prit possession depuis, au moins, trois heures, tout en lui interdisant, courtoisement, d'y mettre ne serait-ce qu'un oreille pendant sa besogne. Mètre quatre vingt trois redressé, stature entièrement relâchée, l'alchimiste emmailloté de la sorte n'en était pas moins  impressionnant pour autant, ainsi juché en avant, main accaparés par un précieux cadeau. Ne pouvant s'astreindre au mutisme, vis-à-vis de la lexicologie de l'ainé des Dumbledore, qui se targuait d'apprendre les manières françaises, la gravité de sa verve résonna dans l'habitacle, rebondissement adroitement sur les propos de l'ancienne rouge et or :
 
«Je m'y emploie.» Agates emplies de malice, ses mirettes virevoltèrent vers l'amazone, l'épinglant dans un signe de soutient, servant de second tacle, humoristique, à l'égard de son meilleur amis. Il avait quand même vaguement l'impression que c'était exactement ce genre de réplique, couplée à celle de son concubin sur les retrouvailles familiales, qui avait fait en sorte que les deux complices dénichaient au creux de leurs relations, pourtant exemplaire en publique, des signaux contradictoire à la simple accointance. Force était de constater qu'elles avaient raison auquel cas le terme famille aurait pu et même du détonner en ces termes. Inutile de le nier, le Français avait connaissance des liens qui les unissait les uns aux autres et dans ce joli entremêlé de passif poudlardien à consonance parfois malheureuse, il restait l'intrus, la quatrième roue du carrosse, auquel l'attachement était techniquement un peu trop récent que pour n'être empreinte d'aucun sens affectif. Une réflexion qui finit par serpenter sous crâne jusqu'à butter à son âme dans une révélation, légèrement inédite. Couple de peu de mot, laissant souvent les gestes trahir leurs pensées plus que de se mettre devant le fait accomplis, il semblait prendre conscience de tout l'enjeu, de toute la volonté et la détermination qui se cachait, entre autre, derrière cette invitation à dîner. Incapable de faire autrement, son myocarde emballa sa course, lui faisant sauter deux trois battements, soudain prit, intérieurement, par l'émotion lié à cette réciprocité d'attirance. En conséquence directe à se ressentis, encore un peu étrange, les fêlures induites à son être, soixante ans plus tôt, semblait enfin vouloir cicatriser, dérider à cette possibilité folle d'aimer, réellement, à nouveau. Esprit en totale dispersion, agate arrimé à son amant, sans le voir, le mouvement de son corps en avant le ramena à ces boursoufles, en enclenchant ces réflexions et ces bonnes manières, le poussant à mandater à ses convives de prendre place autour de la table, tandis qu'ils continuaient à s'extasier sur le chili con carné, ayant magiquement prit place à côté.
 
Attablé, l'homme de science finit par se relever, prétextant l'impossibilité de débuter un si succulent repas, sans la moindre once désaltérante. Habitué à agir sans magie, prompt à côtoyer sur du long terme les moldu, n'oubliant pourtant point son statut de sorcier, Nicolas avait délaissé la vigne, agrippant la bouteille, par-dessous un essuie éclatant. Serveur d'une autre vie, aimant à sa façon mettre les petits plats dans les grands, en corroborant ainsi l'intention de l'ancien briseur de sort, il versa une lichette pourpre au fond des quatre verres, en n'en gaspillant pas une goutte, alors que pupilles en émois, fasciés policé impassible, il captait entre deux récipients cristallins, les deux paumes se rejoignant dans une douce étreinte. Oh Oh. Taiseux sans autre information, visiblement amusé par l'utilité triple de cette soirée, il s'enhardit à la tache, main contre son abdomen, empêchant ainsi les tissus de son costume de venir s'imbiber d'un rouge discordant, tandis que de la malice s'exultait de ces prunelles, à leur encontre et que la commissure de ces lippes se redressait lentement dans un sourire distrait. Ainsi donc, il y avait Merrow sous lac entre les deux colocataires. Tient tient. Mine impassible, labeur dument effectué, l'orfèvre reprenait position en face de Minerva, dont les douces inflexions vocales brisaient le silence, amenant leur situation sur le tapis, avec une dualité qu'il avait du mal à saisir. Pourquoi se sentaient-ils condamnés à officialiser, en quelque sorte, leurs relations, si son voisin de gauche en était déjà informé? Quelque chose semblait clocher, boiter, dans le regard de la jeune femme, mais il ne saurait dire exactement ce qu'il en était et il ne lui ferait pas l'affront de venir quérir la nouvelle lui-même, ce serait impolis. Appréhendaient-ils sa réaction, à lui? L'idée était peu probable et surtout insensé, il n'était pas distingué dans les rangs l'ordre, ni nulle part ailleurs, pour être un moralisateur invétéré, ni un juge impartial, au contraire sa psyché était plutôt ouverte et il était vraiment ravis pour eux...
 
Alors d'où venait cette extravaguant impression? Pour Albus, sans aucun doute. Aurait-il eu du mal à digérer le rapprochement de son frère avec la femme ayant partagé sa vie pendant plus de six ans? Probable. Dos collé contre le dossier, jambe sagement juchée sous sa chaise, Flamel tenta un coup d'œil à son compagnon, essayant de jauger sa réaction, quêtant en son sein à la recherche de la moindre stigmate d'emportement, ou de vélocité, sans en dénicher une. Aiguillonner pourtant par l'évitement significatif de la belle amazone, il ne put s'empêcher de venir à sa rencontre, de justifier sa présence, son assistance, laissant ainsi sa jambe s'accoler à la sienne, effleurant sa cuisse, tout en laissant ses prunelles détailler les traits de son visage. Préférant éviter tout risque de voir cette soirée retomber tel un soufflé après le four, l'espion Français sauta sur l'occasion de leur bonheur et leurs complicité évidente, pour désigner la direction à prendre, son visage se fendant d'une moue taquine, alors que son dextre, expert, alpaguait le réceptacle cristallin posé devant lui, avant de le redresser doucement, mimant la volonté de porter un toast. «C'est une excellente nouvelle. Toute mes félicitations. On va finir par croire que cohabiter ensemble, ça rapproche. Non? » Question inutile, badine, servant simplement de prétexte à en remettre une couche, à dévisser l'inquiétude tapis dans l'ombre de leurs prunelles, pour leur soutirer un sourire, un vrai, celui venant du cœur. Élancé dans sa verve, peu regardant pour cette fois sur la poésie de la prose, il enchaina, en usant de la simplicité même. «Je propose qu'on porte un toast : À vous. À nous. À cette soirée.»
 
Un claquement de verrerie suivit, tandis que les coupes s'entrechoquait sous l'accolade simulée. Son minois reprit rapidement son expression sérieuse, laissant au bon soin de ces mirettes, ou vacillait une douce étincelle malicieuse, de démontrer toute la chaleur de ces idées, lui qui venait pourtant de tenter sa chance, de lancer la perche, à ce nous au double interprétation, tantôt synonyme de leur côté de la table, tantôt de leur quatuor.  Qui plus est, l'éminent alchimiste savait exactement les intentions d'Albus en quémandant se diner, il prévoyait sa volonté, donc même si le six fois centenaires n'était pas vraiment un amateur des gestes tactiles en public, plus pudique, réservant cela à cette sphère personnelle, à une certaine note d'intimité, il se refusait à le laisser esseulé, après une annonce lui ayant peut-être couper l'herbe sous le pieds, de quoi engendrer une note de malaise, qui étreignant en ce moment même l'entièreté de son organisme. Certes, Abelforth avait conscience de ses penchants pour la gente masculine, tout comme Minerva, il n'allait donc pas heurter leur sensibilité sur ce point mais lui, lui, l'homme au fasciés d'une cinquantaine en ayant pratiquement dix fois plus, tout les doute était permis et la situation pouvait être plus ténue. S'il n'avait à peu près rien à prouver à qui que ce soit sur bien des domaines, exempté de comparaison, il n'en restait pas moins que d'être projeter en pleine lumière était un rien angoissant. Merlin, il détestait cela, cette impression de régresser jusqu'à l'adolescence, en ayant tout bonnement outrepassé l'âge depuis bien trop longtemps. Fermant les yeux, un instant, il laissa s'évanouir ses pensées avant d'humer les senteurs du vin, attendant l'émulsion de ces sens. Narine conquise, robe admirée, ses lippes épousèrent le verre pour tremper celles-ci dans un bordeaux millésimé. Palais en émois, subissant les explosions de saveur, le propulsant dans ces souvenirs, ou les champs emplis de vignobles se perdait à l'horizon, il mit un temps à revenir sur place, chassant la chaleur ardues du soleil et les bourrasques maritime, pour concéder peut-être à un petit défaut de cette année : La lourdeur. Bien qu'au vu du choix épicé de son amant, cela permettra au moins d'étouffer le piment.
 
Enhardis de son propre choix, il reposa le verre avec attention, tandis que ses réflexions glissait vers les autres, les observant scrupuleusement, cherchant sur leur frimousse la moindre trace de mécontentement, alors que l'éminence du service à venir, secouait ses synapses, où était donc passé ses bonnes manières! Rechignant toujours à mettre à profit sa vieille amie, délaissant un instant ce trio dans leurs échanges, sa chaise crissa sur le sol, lui permettant de se remettre debout, pour faire, une fois n'était plus coutume, le service. Le plat ayant eu le bon gout de se positionner de l'autre côté de la table, l'ambassadeur du contourner l'anglais, non sans apposer sa paume sur son épaule, l'y laissant trainer plus longtemps que nécessaire, sans y apposer la moindre touche rassurante où réconfortant, juste pour le plaisir, le temps d'une pause, d'une glissade, d'une caresse peut-être... De toute évidence, le trop-plein de félicité de l'autre côté de la table semblait le contaminer, malgré tout son contrôle. Délaissant la stature à présent reconnaissable entre mille de son amant, ôtant ses phalanges du tissu recouvrant son derme, il agrippa le plat, commençant la distribution, en honorant les priorités, c'était à dire les dames, avant de clôturer la marche, bon dernier, en s'octroyant sa propre assiette. Mets servis, il était plus que temps de se jeter à l'eau...pour manger. «Bon appétit».


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hunger (dumbledores and nicolas)   hunger (dumbledores and nicolas) EmptyMar 28 Avr - 22:01


a family dinner


flamel, dumblebros, mcgonagall

◊ ◊ ◊

Mâtiné à tes lippes, il n'en est que plus exquis. Sourire malicieux qui se forme sur son visage. L’anglais archaïque dont fait usage Nicolas Flamel ne manque pas de divertir son amant qui lui arrache un nouveau baiser au moment où on frappe à la porte. Colosse intemporel dont Albus raffole en silence. S’il est trop intimidé, voire peut-être trop fier pour le lui avouer, l’enfant qu’il était rêvait des exploits de l’alchimiste. Du haut de leurs huit et dix ans, Abelforth et lui espéraient un jour pouvoir le rencontrer pour converser sur la transmutation des métaux en or. Un souvenir encore ancré dans l’esprit du briseur de sorts quand bien même il arrache un baiser à celui qui était autrefois une idole. Moment irréel dont il se délecte avant que le français n’aille ouvrir à leurs invités.

Eh bien, tu as du travail, Nicolas. Le timbre de la sorcière résonne à son oreille comme une symphonie. “Tu m’as manquée.” souffle-t-il en sa direction avant qu’elle ne dépose un baiser sur sa joue pâle. Le départ de l’animagus a laissé sa trace. Minerva est pour lui une soeur. Il lui offre une étreinte chaleureuse avant de s’asseoir non loin d’elle, juste à côté de Nicolas à qui il offre une oeillade discrète mais assurée. Je m'y emploie. Albus se mord la lippe inférieure, se retenant de répondre pour l’heure, hésitant à annoncer leur nouvelle. Les verres s’entrechoquent tandis qu’il s’adresse à son cadet : “J'espère que tu prends soin d’elle, je songe à me trouver un autre chat.” dit-il sur le ton de la plaisanterie. Il y a si longtemps qu’Albus et Abelforth Dumbledore n’avaient pas plaisanté ensemble et partagé un repas. Un exploit pour deux frères dont la relation semblait vouée à l’échec. Réconciliation attendue depuis plus de six ans qui ne manque pas de réjouir l'aîné. Bon, je pense qu’on va annoncer ça tout de suite comme ça s’est fait ? Les mots de Minerva le tirent de ses pensées, le ramenant à leur récente dispute. Dumbledore baisse un instant les yeux en écoutant la voix d’Abel, honteux d’avoir réagi trop rapidement auprès de l’écossaise. Comme vous pouvez vous en doutez, Minerva et moi sommes ensemble, depuis quelques semaines. Il lève le menton en direction de son petit-frère. C'est une excellente nouvelle. Toute mes félicitations. On va finir par croire que cohabiter ensemble, ça rapproche. Non ? La commissure de ses lèvres s’étire et il sort de ses tempêtes pour saluer le couple. Je propose qu'on porte un toast : À vous. À nous. À cette soirée. La réaction de Flamel lui réchauffe le cœur, à mille lieues de celle qu’aurait eu un autre à sa place. Pensée étrange qui le traverse. Il lève son verre et délie enfin ses babines. “Je suis heureux pour vous deux, toutes mes félicitations.” Ses agates viennent se planter dans celles de McGonagall. “Je m’excuse aussi pour avoir mal réagi lors de ta première annonce, c’était un malentendu. Merlin sait que je veux votre bonheur.” Silence. Ses mots auront au moins le mérite d'être sincères. Il porte le verre de vin à ses lèvres et sent la jambe de l’homme se coller à son flanc. Il pose le verre à pieds et saisit délicatement la main de Nicolas Flamel, lui jetant un dernier regard. “Nous avons nous aussi une annonce à faire.” dit-il avant d'éclaircir sa voix, visiblement gêné. Il a pourtant promis à son amant de le faire et se contente de prononcer les quelques mots les plus difficiles face à son propre frère : “Nicolas et moi nous fréquentons... également."

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@Nicolas Flamel @Abelforth Dumbledore @Minerva McGonagall


Dernière édition par Albus Dumbledore le Mar 5 Mai - 8:48, édité 1 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hunger (dumbledores and nicolas)   hunger (dumbledores and nicolas) EmptyMar 28 Avr - 23:39

« Tu m’as manquée. »
Dans un battement de cil, elle lui répond, touchée et sincère. Ces mots aussi lui ont manqué. Elle croit cependant comprendre plus qu’il ne veut bien dire, le connaissant trop bien. Probablement la compagnie de Nicolas et Abelforth fait qu’il ne s’étend pas. En tout cas, elle se promet de lui parler seule à seul plus tard dans les jours à venir.

Assis et fin prêts à manger, Minerva se rend compte qu’elle a faim malgré tout. Elle n’a presque rien mangé ce jour-là ayant dû faire un saut au journal et manger à la va-vite. Le repas même épicé et cuisiné par Albus lui fait envie et le vin encore plus. Main dans celle de l’élu de son cœur, elle entend alors la phrase d’Albus :

« J'espère que tu prends soin d’elle, je songe à me trouver un autre chat. »

Froncement de sourcil qui se veut faussement outrer mais qui l’est peut-être réellement.

« Partie et déjà remplacée ? Tu me brises le cœur. »

Ton qui se veut théâtral et exagéré mais elle adresse un clin d’œil à Albus. Ça lui donne une idée ceci dit sa petite pique. Elle redevient cependant rapidement sérieuse quand il s’agit d’annoncer qu’elle et Abelforth étaient officiellement ensemble et qu’il s’agissait là quelque chose de sérieux. Son cœur s’emballait alors que l’homme à ses côtés dont elle sentait main chaude sur la sienne, prononça les mots. Dans ses songes les plus fous, cela avait été inespéré de se dire qu’elle referait sa vie. Pourtant, c’était bel et bien le cas et elle était sur son petit nuage avec Abelforth, ne voyant pas les signes, aveuglée par l’amour qu’elle lui portait. Si elle redoutait encore la réaction d’Albus, Nicolas prit les devant en les félicitant :

« C'est une excellente nouvelle. Toute mes félicitations. On va finir par croire que cohabiter ensemble, ça rapproche. Non ? »

Un sourire tendre se dessine sur les lèvres de Minerva mais une pensée se glisse dans sa tête. Un prénom plus précisément. L’idée d’annoncer cela au cours d’un dîner avec Nicolas n’était pas non plus un hasard. La photographie était toujours imprimée dans sa mémoire comme un rappel qu’elle ne peut pas non plus faire les choses incorrectement avec lui. Question de mémoire d’un d’être aimé. Même si elle n’est pas elle, elle se doute que ce n’est pas aussi simple pour l’homme qu’elle a aperçu lorsqu’il observait cette photographie.

« Je propose qu'on porte un toast : À vous. À nous. À cette soirée. »

Son sourire se fait plus grand et chaleureux, Minerva prend son verre et le lève, ne cachant ni sa joie, ni son éclat de bonheur, rayonnant presque si cela était possible pour elle.

« Merci, Nicolas. » souffle-t-elle, un regard chaleureux à son égard.

Le regard de Minerva dérive sur Albus sur lequel elle n’a pas posé les yeux depuis qu’elle a laissé la parole à Abelforth.

« Je suis heureux pour vous deux, toutes mes félicitations. » Leurs regards se croisent et se fixent l’un sur l’autre. « Je m’excuse aussi pour avoir mal réagi lors de ta première annonce, c’était un malentendu. Merlin sait que je veux votre bonheur. »

Sa poitrine se soulève légèrement plus en entendant les mots. Je m’excuse. Et elle se rend compte qu’elle lui a déjà pardonné. A lui, toujours. Même si parfois, il était un idiot fini comme la dernière fois. Elle était fatiguée d’être en opposition à lui sans être contre lui et ses mots, elle les considérait comme importants, sincères.

« Merci. » souffle-t-elle à son encontre, ne cachant pas cet amour fraternel qu’elle ressent pour lui.

Les verres tintent et Minerva vient boire un peu. Finalement, les plats sont servis et elle dit Bon appétit en français à tout le monde avec un accent bien écossais à couper au couteau. Elle a fait quelques progrès pour essayer de parler un peu. Sa fourchette se plante dans le plat et elle souffle légèrement dessus pour commencer à manger mais s’arrête en voyant deux mains à l’extrémité de la table se joindre.

Rêvait-elle ou c’était vraiment en train d’arriver ?

« Nous avons nous aussi une annonce à faire. »

Oh mon dieu, c’était en train d’arriver.

Minerva reposa sa fourchette et sans qu’elle ne s’en rende compte, vient poser sa main sur la cuisse d’Abelforth attendant qu’enfin Albus fasse son annonce. Elle ne fit peu cas de la gêne dans sa voix mais elle se dit que le courage qu’il devait prendre en cet instant était immense.

« Nicolas et moi nous fréquentons... également. »

Sa main exerce une pression sur la cuisse d’Abelforth. Contrôle ultime quand elle doit s’empêcher de ne pas se lever et crier de joie. Contrôle encore plus ultime quand elle doit s’empêcher de crier de joie et qu’elle a gagné dix gallions après un pari avec Freyja.

Bonté divine.

C’était la meilleure nouvelle de la soirée.

« Félicitations à vous deux ! » Sa voix s’envole dans les airs et prend un air fluet. Minerva les regarde tous les deux et a un sourire sincère et heureux sur les lèvres. Se rendant compte alors de la pression qu’elle exerce sur la cuisse d’Abelforth, elle l’arrête mais garde la main là où elle est. « A vous aussi et à cette merveilleuse nouvelle ! » Elle lève son verra et vient boire une longue gorgée, son regard s’arrêtant un peu sur son partenaire de vie pour voir sa réaction. Elle décide de planter sa fourchette et de commencer à manger pour de bon.

« Ó mo Dhia !* C’est délicieux Albus ! » s’exclame-t-elle après avoir avalé, agréablement surprise et pas dérangée par les épices.

Spoiler:
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hunger (dumbledores and nicolas)   hunger (dumbledores and nicolas) EmptyMer 29 Avr - 14:21



Abel se sentait un peu soulagé. Un peu. Il savait que cette annonce n’était que la première de la soirée.

Minerva semblait heureuse, sa main toujours dans la sienne, et il lui adressa un tendre regard après avoir annoncé leur relation. Il était important que son frère sache, officiellement, qu’ils étaient ensemble, et Nicolas, en plus d’être un bon ami de l’animagus, était également légitime d’être tenu au courant du fait de son rôle dans l’Ordre. Abel était heureux de pouvoir leur annoncer cette nouvelle, et il aurait préféré que cette joyeuse atmosphère soit valable pour tout le repas. Cependant, il savait que tout pouvait se briser d’une minute à l’autre.

Il écouta, tour à tour, Nicolas et Albus les féliciter, et leur adressa un sourire de remerciement, accompagné d’un petit signe de tête. Non sans relever les excuses d’Albus pour Minerva. Dans un froncement de sourcils, il adressa un regard interrogateur à la métisse, mais celle-ci semblait touchée par l’aveu du premier Dumbledore. Se reconcentrant sur les paroles d’Albus, il garda dans un coin de sa tête ces quelques mots.

Visiblement, ils n’étaient pas les seuls à annoncer une bonne nouvelle. Minerva frétillait d’excitation alors qu’Albus faisait durer le suspense. Elle manqua d’ailleurs de lui broyer le quadriceps avec ses ongles, mais Abel serra les dents dans son coin, ne voulant gâcher le sourire de sa belle. « Nicolas et moi nous fréquentons… également. » Il sentit que Minerva se contenait pour ne pas exploser de joie et cette réaction presque enfantine lui arracha un petit éclat de rire. Par Merlin, comme il aimait la voir aussi joyeuse. Elle leva son verre, écho des paroles de Flamel quelques instants plus tôt, et sans plus attendre, Abelforth l’imita. « A nous tous ! Je suis très heureux pour vous. » Ajouta-t-il en regardant les deux amants d’un air bienveillant. Nicolas avait une aura qui lui inspirait confiance… contrairement à certaines précédentes aventures de son frère. Et si Albus n’avait pas spécialement besoin de l’aval de son cadet pour s’engager dans une relation, cette fois-ci, il l’avait entièrement.

Le chili était délicieux. Le plat était relevé comme Abelforth l’aimait, et il soupçonnait son frère d’avoir rajouter quelconques nouvelles épices qui apportaient davantage de volume encore à la recette. Ses divers voyages aux Indes y étaient certainement pour quelque chose dans cette maîtrise culinaire des plats exotiques. Lui aussi aimerait voyager. N’en avait jamais vraiment pris le temps. Ou le courage. « Je confirme, c’est très bon ! »

Le repas se passait bien. Pour l’instant. Parfois, Abel captait le regard soucieux d’Albus, et interrogateur de Nicolas. Les trois hommes ne semblaient pas savoir à quel moment il était judicieux d’annoncer les choses à Minerva. Attendre le dessert ? Ou rentrer directement dans le vif du sujet ? Alors qu’ils avaient presque tous fini leurs assiettes et que les éclats de rire de leurs conversations s’étaient essoufflés, Abel décida de prendre la parole, sans réellement savoir si c’était à lui de le faire. Il ne voulait pas gâcher le moment, ce moment familial, ce genre de moment qui lui manquait tant ; mais il le fallait. Mina avait le droit de savoir.

« Minerva… Nous avons quelque chose à te dire. » Commença-t-il en se tournant vers la belle. Il se mordilla nerveusement la lèvre – satanée habitude, cherchant du regard Albus et Nicolas. Help. « Il y a quelques semaines de cela, Albus m’a parlé d’un… plan. Qui nous concerne tous. » Lui y compris. Ce n’était pas qu’une question politique, ce n’était pas qu’une question d’Ordre. C’était une question de confiance, et de famille. De confiance trahie, pourtant, en l’ayant mise à l’écart pendant tout ce temps. « L’objectif étant de tuer Grindelwald. » Il la regarda dans les yeux. Elle ne devait pas comprendre. Evidement, l’intention de toute cette rébellion qu’ils montaient tous ensemble depuis quelques mois déjà était de défaire le despote. Mais cette fois-ci, c’était différent. Ils allaient tous se mettre en danger pour y parvenir, bien plus que n’importe qui d’autre. Et Abel le premier. Il chercha l’aide de Nicolas ou Albus, se disant que peut-être, l’annonce serait moins brutale si ce n’était pas lui qui allait jusqu’au bout. Nicolas était plus doué qu’Abel pour parler, et il espérait que l’homme parviendrait à trouver les mots pour apaiser la panthère.


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Nicolas Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hunger (dumbledores and nicolas)   hunger (dumbledores and nicolas) EmptyLun 11 Mai - 13:10


   
Hunger
Vecteur inconscient par excellence, le langage corporel était un monde à lui seul, à tel point qu'il se muait en un exécuteur émotionnel important, si ce n'était même le plus efficient mis au point par mère nature. Talent déclamatoire mis à part, l'auditoire était souvent un destinataire peu accessible, prompt à s'éparpiller à foison sous l'assaut de ses verves endiablées, n'en consignant in fine qu'un infime pourcentage, y distinguant à une large majorité, pratiquement quarante pourcents, l'effet général produit, mettant ainsi le doigt sur l'importance capitale du non verbal dans la communication humaine et dans la transmission de l'information. Nombre de ces points étaient bien sur octroyés par la voix, dont les douces inflexions se modulaient avec aisances, jouant tantôt le rôle de la corde sensible, mettant à profit un timbre déclinable à l'infini, tantôt en usant de son débit, où l'emportement provoquait soit la mise ne valeur de la nervosité du chairman, soit la tempête qui sévissait sous ses veines, dans une fureur à peine contenue. Mais outre ces modulations vocales, c'était le visage qui était bien évidemment l'épicentre de l'attention, projetant à la face du monde la réalité de nos sentiments, détournant les éloquentes syntaxes par des micro-expressions contradictoires et involontaires. Autant dire que manipuler avec adresse l'art du non verbal était presque primordial pour ne pas se fourvoyer, requérant une ascendance absolue sur son minois, où ces pupilles, qui en de nombreuses cultures administraient la traîtrise à ces interrogations taiseuses, se déclarant sous des auspices chaleureuses, intrusives, furieuses, où intenses.
 
La palette était large, faisant de ces œillades le reflet de l'âme, une danse émotionnelle aux saveurs d'intimité naissance, poussant certains sorciers à l'éviter par crainte de s'égarer, alors que c'était une arme redoutablement efficace quand on savait la manier. Une acrobatie surement possédée par ces convives, au vu de leur aptitude à manier l'occlumencie mais aujourd'hui, au cours de ce dîner où leur conscience leur accordait le bénéfice du doute, leur permettant de décompresser, de relâcher les tensions et de fléchir leurs gardes, les croisements de lucarnes ayant lieu entre Abelforth Dumbledore & Minerva McGonagall étaient équivoques, faisant vibrer leur aura sous le joug de leurs affinités mutuelles. Ravi pour eux, Nicolas avait été enclin à prendre les devants, coupant court à toutes les digressions possibles et inimaginables risquant d'émerger de la part son compagnon, duquel, visiblement, elle se méfiait pour un prétexte occulte. Agate en proie à l'agitation, il avait toisé son amant, essayant de dénicher sous la carapace de son impassibilité la raison de cette défiance, avant de déserter ses introspections visuelles, forts attrayantes, pour les félicitations d'usage, alpaguant son verre de ses phalanges pour trinquer en leur honneur, recueillant ainsi les congratulations de la sorcière. Débit largement initié sous le sceau de l'acceptation ouverte, son cadet enjoignit enfin ses éloges en s'ôtant de ces triturations mentales, accolant à ses annotations un soupçon de pardon, tout en se disculpant d'une interprétation aberrante, ayant dû se produire plus tôt dans la semaine, si ce n'était dans le mois. Un coup d'œil furtif en direction du cadet des Dumbledore le rassura sur une lacune, visiblement commune. Que soit..
 
Peu enclin à rester sur ce non-dit à absoudre, l'ambassadeur avait repris ses bonnes habitudes, prenant son rôle d'hôte à cœur, au point de venir leur faire le service, distribuant une généreuse rasade aux saveurs flamboyante dans les soucoupes, non sans avoir auparavant laissé ses dextres flâner sur la carrure voisine, légèrement grisé par sa présence. Place regagné, invités servis dans la bonne humeur et toast clôturé, ses paumes allaient crocheter les couverts pour venir goûter au mets si minutieusement préparé par Albus, quand la poigne du Gallois venu intercepter la sienne, incarcérant son geste qui se suspendit dans les limbes, s'immergeant dans une expectative un rien affriolante. Il laissa ses agates bifurquer vers ces traits épurés, avant d'intercéder en sa faveur dans un bref dodelinement de tête, l'incitant à inaugurer la seconde prédiction de la soirée. Dès que le brun eut entrouvert les lippes, usant d'un phrasé légèrement oscillant et empreint d'une nervosité sans égale, Flamel sentit la commissure de ses lippes s'étirer dans un sourire amoureux, accentuant les battements de son palpitant sous la tension. Inconsciemment, il augmenta l'étreinte exercée sur ses phalanges, tandis que sa psyché  le contraignait à temporiser ses respiration. Paradoxalement à cela, ses pupilles se précipitait sur sa vis-à-vis, dans un désir incontrôlé, émanant, d'abord, d'un adolescent énamouré, puis d'un homme loin d'être embrigadé dans le rôle de l'alchimiste de génie, à quérir sa bénédiction, d'obtenir de sa part, de par leur ressemblance physique évidente, pour son esprit désobligeant et les ricanements d'un destin sadique, la paix avec son passé. Le trépignement de ravissement qu'il sentit croître en son sein eut tôt fait de dénouer les restes d'une culpabilité maritale, jamais réellement entérinée, pourfendant son minois d'une ligne chaleureuse, irradiant sa peau d'un nouvel éclat.
 
Mirettes plongée dans les siennes, son éloquence légendaire semblait se carapater vers d'autre horizon, le laissant seul avec ses multiples phrases et ses locutions inutiles, presque puérils. Néanmoins, la tendresse bienveillante dont la flamme égrainait ces iris était un dialecte à lui seul, elle comprendrait assurément, parce qu'il n'avait jamais oublié sa réaction, ni ses pupilles embuées qui avait fait se contorsionner son estomac. Un léger pivotement vers le bas de l'encéphale consacra la formule, au moment où l'animagus intervertissait les rôles en levant son verre, bien vite imité par le frère d'Albus. Il lui promettait bien qu'il n'avait absolument rien de comparable à l'ombre de Gellert Grindelwald et que peut importait la finalité de cette histoire, le Français n'abuserait pas de son cadet, ni ne le manierait contre son grès, mais l'engagement était absurde, Abel' en avait parfaitement conscience, la risette suffit donc à clore les doute, mentalement soulevé de son propre chef. «Merci, votre approbation compte pour nous.» Quand bien même, étaient-ils majeurs -lui depuis presque six siècles- et qu'ils auraient aisément pu s'en passer, là n'était pas la question. Premier point de cette soirée rondement mené, il autorisa son pouce à flâner sur son derme, l’électrisant au passage en crayonnant des arabesques sans signification aucune sur sa peau, tandis que son autre main s'emparait, une fois encore, de son réceptacle cristallin. Liquide millésime en bouche, l'immortel récupéra la possession de sa paluche, pour venir enserrer ses couvertes, promptes à déguster ce chili, surfant sur la vague de félicitée enclenchée et dont l'avant-goût, plutôt taquin, jaillissait sous sa caboche en éveillant une idée qu'il repoussa dans le coin de sa tête. Ce n'était pas le moment. Les épices remplirent merveilleusement leur rôle de rehausseur, prenant son palais en otage, dans une délicieuse danse gustative, faisant exploser les saveurs.
 
Plongé dans l'imaginaire souhaité par le cuistot, les aromates indiens faisait gambader sa psyché, imaginant sans mal une jonction étrange entre les relents d'un passif mexicain et les fumaison onctueusement goûtue du Moyen-Orient. Ce fut le moment que choisit Minerva pour se risquer à un 'bon appétit', dans un français approximatif, qui le fit rire, sans le moindre jugement, le renvoyant à ses propres galères, au moment où il avait du, lui-aussi, s'atteler aux apprentissages linguistiques successifs, essayant vaguement d'occire un reliant de patois coriace, qui surgissait sans cesse en mutant son timbre, enchevêtrant des mots obsolètes ou inexistants, avec des formations lexicale d'un temps jadis. En somme, le bordel. «Pas mal pour une première fois.» La gausserie s'éleva immédiatement, la moue rieuse, tout en rebondissant sur les compliments du duo, non sans y adjoindre sa touche personnelle, en se rappelant parfaitement bien ce qu'il avait dit lors de leurs arrivées en ses murs, en ne prenant aucune responsabilité sur leurs repas du jour. «Tu seras dorénavant autorisé, à te servir de ma cuisine, quand tu le souhaites.» Baigné d'un entourage complaisant, la griserie de la soirée perdura le temps de se sustenter, laissant les répliques fuser d'elle-même, rebondissant de question en question, ou d'espièglerie en découverte dans une atmosphère bienveillante. C'était une véritable bulle hors du temps, un moment de paix où ils gagnaient le droit au répit, malheureusement la réception de ce soir, outre ses apports festifs, avait aussi un dessein précis : Celui de stopper l'imposture, de clore l'escobarderie qui perduraient entre les trois hommes, pour venir éclairer la lanterne de l'Écossaise, qui avait le droit de savoir, autant de par ses liens étroits avec au moins deux d'entre eux, que par sa position stratégique à la tête de l'ordre de phénix.
 
Ne sachant à quel moment faire tomber le couperet et briser la quiétude, il capta de nombreux mouvements, autant interrogatifs que questionneurs, de ses deux collaborateurs, avant qu'Abelforth ne s'élance. Serviette épongeant ces lippes d'un surplus saucé, Nicolas n'eut aucun mal à voir un instant d'inquiétude et de détresse traverser ses prunelles, formulant une demande d'aide silencieuse, pour exorciser leur entorse moral. Étant sans doute le plus qualifié pour prendre dû recul sur ses événements, de par ces siècles de longévité et les détresse ayant déjà échoué à pénates, il crut bon de capturer l'auditoire et de dévisser les lippes. Assuré sur ces convictions, prêt à faire étalage d'une prestance bien accommodante dans son métier d'espion à l'ambassade, l'alchimiste progressa de quelques centimètres sur le rebord de sa chaîne, avançant ainsi sa carcasse dans l'espace, raccrochant sur le même mouvement la concentration des autres, en dénotant son intentions de prendre le crachoir. Pupille résolument paisible, le faciès policé, sans toutefois exagérer la note, ses agates venu s'arrimer à celle de la brune, qui devait encore se demander à quel sauce elle allait être dévorée, ou quelle mouche les avaient piqués, au choix... «Outre les disciples à sa botte, le principal atout de Grindelwald, dans la rixe à venir, est qu'il est en possession de la baguette de sureau.» Il était inutile de lui faire l'affront d'expliquer les propriétés magiques extraordinaires de ladite baguette, le compte des trois frères et la quête des reliques agissaient pour lui. Elle le savait. Égale à lui-même, passant dans un mode beaucoup plus protocolaire, comme quand s'il essayait de diffuser un message important à l'ambassade, l'homme n'avait pas cillé, refusant de lorgner dans la direction de son amant, au moment où ses lippes avaient fait claquer le patronyme du ministre, écartant du même geste toutes les tergiversations aux rappels volcaniques, pour continuer à choisir ses mots.
 
«Grâce au concours de Gideon, nous en sommes venus à l'éventualité d'en recréer une nouvelle, qui serait capable de la surpasser, où à défaut de l'égaler.» Maintenir un suspens insoutenable n'était pas une volonté de l'immortel, dont la ponctuation assidue n'était là que pour lui permettre d'humecter ses lèvres et de distiller sa verve. «J'ignore si tu connais la mythologie nordique, mais dans celle-ci, il existe l'omniprésence d'un arbre de vie, dénommé Yggdrasil. Si les légendes sont ce qu'elles sont, toutes ne sont pas fondées sur du vent et l'arbre-monde est réel.» La pause était stratégique, il attendait, essayant de voir si Minerva suivait son développement. Un dernier coup d’œil à ses vis-à-vis et son timbre résonna plus bas, tandis que son dos s'accolait à nouveau contre le dossier de sa chaise de manière presque nonchalante. «Si on le retrouve et si on obtient son bois, Ollivander pourra peut-être élaborer une nouvelle baguette, une arme pour le contrer. C'est une chance qu'on se doit de saisir, Minerva. Je sais que les effusions de sang ne sont pas notre priorité et qu'on aimerait tous s'en prémunir, mais la réalité est là. Ce jeu de dupe, ces manigances et ces coups d'échecs ne dureront qu'un temps, il faudra être prêt quand le moment sera révolu.» Sa mine s'assombrit d'un coup, donnant à ses prunelles un coup de vieux inédit, le rendant presque lasse, l'étreignant d'une sagesse relative ou le temps lui ayant déjà été escompté tournait à plein régime, sur sa silhouette indémodable. Nicolas papillonna un instant, s'autorisait enfin à détourner son attention de l'amazone, à qui il venait d'annoncer les faits aussi posément que possible, en argumentant point par point, avant de croiser les regards des Dumbledore. Devait-il réellement ajouter le duel en devenir? Il semblerait...Très bien. «Mais peut-être pourrions-nous éviter ces éclats, si Gellert est simplement défait. Il y a de bon duellistes parmi nous.» Cette fois son phrasé s'était volontairement fait plus doux, presque compatissant, n'ayant aucun mal à imaginer le ressentis qui serrait sien quand ses réflexions se mettront en branle, à moins qu'elle ne soit pas au courant du pacte de sang d'Albus? Si tel était le cas, il refusait tout bonnement de l’amener sur le tapis lui-même, sa voix s'était déjà faite dangereusement glacial lors de leur première discussion sur ce point, qui plus la crispation de sa mâchoire était devenu évidente à la simple réminiscence de se souvenir, mieux fallait en faire abstraction.
 

   
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hunger (dumbledores and nicolas)   hunger (dumbledores and nicolas) EmptyVen 15 Mai - 22:41


a family dinner


flamel, dumblebros, mcgonagall

◊ ◊ ◊


Partie et déjà remplacée ? Tu me brises le cœur. Les prunelles mordorées de Dumbledore toisent l’animagus avec une malice marquée. Minerva est sa meilleure amie et son départ de l'appartement qu’ils partageaient depuis maintenant cinq aura a laissé un vide qu’il ne sait combler qu’avec les caresses de son amant. Un événement qu’il respecte pour elle et Abelforth avant tout, son frère enfin retrouvé après plusieurs années de silence et de froid. “Tu es irremplacable, chaton. C’est bien là mon désarroi.” Il lui lance un clin d’oeil joueur, puis l’annonce officielle de la relation de l’écossaise et de son cadet se fait. Un sourire illumine le visage d’Albus. Et dire qu’elle aurait pu l’épouser lui, l’idée étire davantage la commissure de ses lippes. Ayant lui-même ramassé son coeur morcelé, le voilà heureux de la savoir bien accompagnée, plus que personne Minerva McGonagall mérite le bonheur. Abel aussi, d’ailleurs. Jusqu’à récemment, son ainé ignorait qu’il était capable d’aimer une autre qu’Ariana. “Minerva finira donc par porter le nom de Dumbledore ?” s’enquiert le gallois avant de laisser échapper un rictus de sa bouche. Le temps s’étiole et c’est au tour du directeur de faire son annonce. Visiblement nerveux, il dévoile enfin le secret de son lien avec l’alchimiste. Tâchant de dissimuler la tempête qui lui bat le coeur, ses iris dérivent un instant sur son frère et la métisse. Félicitations à vous deux ! L'enthousiasme de son amie et co-fondatrice de l’Ordre le touche. Puis, son benjamin s’exprime à son tour, portant un toast inespéré en leur honneur : A nous tous ! Je suis très heureux pour vous.

Je suis très heureux.
Pour vous.


Les mots de l’ancien Poufsouffle viennent se loger dans le creux de son oreille. Moment figé dans le temps. Franc soulagement de la part d’Albus qui plonge soudainement son regard dans celui de Nicolas Flamel. Il rêvait de cet instant bien avant qu’ils s’accordent sur l’annonce de leur union. Si la plèbe sorcière voit encore d’un mauvais oeil l’homosexualité, Dumbledore s’offre corps et âme au français et ne supporterait pas d’avoir à le cacher, qui plus est à ses proches. Leur famille. Tout comme Mina et Abel, ils ne pourraient pas s'épouser. Un fait qu’il élude soigneusement. Merci, votre approbation compte pour nous. Les paroles de son amant le laissent un instant interdit ; traits qui soulignent sa stupéfaction. Albus Dumbledore n'est pas habitué à tant de respect entre l'homme qui partage sa couche et son sang. Joie inespérée. Leurs phalanges se croisent et le sorcier approche son visage du sien avant d’y déposer un baiser chaste. Geste empli d’un amour honnête qu’il ne veut contenir. Tu seras dorénavant autorisé, à te servir de ma cuisine, quand tu le souhaites. Nicolas est le soleil et Albus la lune, illuminé par sa verve et la bienveillance de sa plaisanterie. “Nous pourrions organiser ces repas plus souvent.” souffle-t-il en sa direction avant de se tourner vers Abelforth. “Tout ceci m’a manqué, Abel.” Une pause. “Je souhaite que Nicolas fasse partie intégrante de notre famille.” Moment surréaliste. Tout le monde n'a pas la chance d’intégrer l’égal de Merlin à sa fratrie.

Le repas poursuit son cours et en vient un sujet plus épineux. L’objet des duels entre Abel et son frère. Minerva… Nous avons quelque chose à te dire. Nicolas expose le plan mis en place avec l’aide d’Endymion Ollivander et Albus garde le silence, attendant les foudres de Minerva.

(c) oxymort



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hunger (dumbledores and nicolas)   hunger (dumbledores and nicolas) EmptySam 16 Mai - 0:05

Petit sourire quand Abelforth demande à trinquer et approuve. Œillade tendre à Nicolas quand il parle. Petit applaudissement rempli de chaleur et de joie de voir le baiser entre les deux illustres hommes s’échanger. Minerva n’aurait pas pu rêver meilleur parti pour son meilleur ami. Nicolas Flamel était tout ce qui pouvait arriver de mieux à Albus Dumbledore, de cela elle en était persuadée.
« Minerva finira donc par porter le nom de Dumbledore ? »
« Doucement, je ne m’appelle pas Albus Dumbledore. » claque-t-elle, petite tacle pas très gentille mais cherchée par l’ancien briseur de sorts, faisant référence à un élément qu’il connait bien et dont elle ne sait pas encore qu’il jouera un rôle central pour la fin du dîner.
Elle rit, discute avec joie, ne se souciant à aucun instant de ce qui se trame dans son dos. Et ce sera sûrement cela le pire : se dire qu’ils sont tous les trois de mèches et qu’aucun n’aura eu le cran de faire l’annonce avant l’idée du repas. Elle entend la volonté d’Albus de faire des repas similaires plus souvent, s’émeut un peu de voir les frères se rapprocher, elle, qui s’est si souvent retrouvée entre eux et qui ne sait pas encore qu’elle se retrouvera encore entre eux deux. Elle sourit à Nicolas avec chaleur et bienveillance non sans lui demander de lui décrire le vin avec plus de précision. Le dessert arrive. Elle a le ventre plein mais le goûte avec entrain.

La soirée n’aurait pas pu être plus parfaite.

Jusqu’à ce que.

« Minerva… Nous avons quelque chose à te dire. » Elle a suspendu son geste pour continuer à goûter le dessert et ses sourcils se froncent. Elle ne voit pas le changement d’ambiance, trop embuée dans sa gaieté et son innocence à elle.
« Oui ? » dit-elle.
Pourquoi autant de sérieux d’un seul coup ?
Son regard se pose sur le visage de l’élu de son cœur, remarque qu’il se mord la lèvre. Sa main vient instinctivement trouver la sienne, cherchant à lui donner un peu de réconfort sans savoir que c’est elle qui allait en réalité en avoir besoin.
« Il y a quelques semaines de cela, Albus m’a parlé d’un… plan. Qui nous concerne tous. »
Le regard de Minerva se pose alors sur son meilleur ami à sa diagonale. C’est là qu’elle devrait se méfier et qu’elle se méfie. La dernière fois que quelqu’un lui a annoncé le plan d’Albus c’était à la Gazette quand elle avait su qu’il devenait le bourreau de tout un régime. Associer Albus à nous… qui nous ?
« L’objectif étant de tuer Grindelwald. »
Son regard retombe sur Abelforth qui la regarde dans les yeux. Silence. Rien ne vient dans l’esprit de Minerva.
« Je te demande pardon ? finit-elle par dire, confuse. Je ne comprends pas. Comment ça « nous » ? Quel plan ? »
Sa main n’a pas quitté la sienne et elle suit son regard pour observer les deux autres hommes, toujours confuse.
En voyant Albus éviter son regard, Nicolas, plus sérieux que jamais, elle pressent. Elle pressent alors ce que Nicolas allait lui dire en ouvrant la bouche. Elle pressent mais refute, pas tant qu’il n’aura pas parlé. Ce qu’il commence à faire, de toute sa prestance de diplomate six fois centenaires comme si cela allait l’apaiser, elle, la chatte à qui ont mentait de manière éhontée.
« Outre les disciples à sa botte, le principal atout de Grindelwald, dans la rixe à venir, est qu'il est en possession de la baguette de sureau. »
Elle se rendit alors compte que Nicolas était peut-être le seul qui pouvait lui parler dans cette situation sans qu’elle n’explose de colère. Son calme déteint naturellement sur elle et elle n’ignore pas que sa prestance y joue pour beaucoup. Soudainement, elle n’est plus Minerva, la meilleure amie, copine et amie qui dîner en compagnie de son meilleur ami, son amant et son ami, elle est à présent Minerva, fondatrice de l’Ordre du Phénix. Et elle doit se comporter comme telle. C’est ce qu’il lui rappelle alors qu’elle semble tomber de dix étages.
La baguette de sureau, évidemment. Minerva était au courant comme elle était au courant de bien des choses dans la vie du Ministre, autrefois amant d’Albus et aussi malgré les apparences quelqu’un qu’elle respectait. La baguette de sureau, elle sait d’où elle vient et qui le lui a donné. Elle sait à quel point elle est puissante.
Tandis que les rouages de son cerveau se mettent en place, Minerva reste toute concentrée sur Nicolas, n’étant plus souriante, juste concentrée.
« Grâce au concours d’Eudymion, nous en sommes venus à l'éventualité d'en recréer une nouvelle, qui serait capable de la surpasser, où à défaut de l'égaler. »
Cette fois-ci, elle s’enfonce dans sa chaise et observe d’un air surprise Nicolas. A-t-elle bien entendu ? Recréer une baguette aussi puissante, si ce n’est plus puissante encore que la baguette de sureau ? Recréer. Elle a envie d’éclater de rire tellement cela pouvait ressembler à une blague de très mauvais goût. Et dire qu’ils avaient dit au reste de l’Ordre qu’ils ne souhaitaient pas recréer les reliques mais les chercher. C’était l’hôpital qui se foutait de la charité.
« J'ignore si tu connais la mythologie nordique, mais dans celle-ci, il existe l'omniprésence d'un arbre de vie, dénommé Yggdrasil. Si les légendes sont ce qu'elles sont, toutes ne sont pas fondées sur du vent et l'arbre-monde est réel. »
Non, elle ne connaissait pas tant la mythologie nordique. En revanche, elle savait qui la connaissait plutôt bien, voir même très bien et tandis que le prénom de Freyja s’imposait à son esprit, Minerva McGonagall se rendit compte à quel point tout ceci était un guet-apens. Instinctivement, ses yeux vinrent se poser quelques secondes sur Albus.
Était-ce du vent ses excuses ? Pour mieux l’adoucir en prévision de ce moment ?
Était-ce du vent, des paroles peu sincères ?
Son regard se repose sur Nicolas. Elle en concluait donc qu’ils comptaient partir en quête de cet arbre dont on ne savait même pas s’il existait vraiment, prendre son bois et tenter de créer une baguette dont on ne saurait même pas si elle fonctionnerait comme ils l’espéraient.
Si Minerva McGonagall n’avait pas été élevée par Isobel McGonagall, elle aurait sûrement interrompu Nicolas Flamel pour leur dire à tous les trois à quel point ce plan était merdique. Elle se retient cependant, même si cela lui brûle les lèvres. Elle se rend compte qu’il n’a pas terminé de parler et reste, droite à la fixer droit dans les yeux.
« Mais peut-être pourrions-nous éviter ces éclats, si Gellert est simplement défait. Il y a de bon duellistes parmi nous. »
Bien sûr qu’il y avait de bons duellistes parmi eux c’était indéniable. Albus pour commencer…

Bogue.
Yeux qui clignent tandis qu’elle commence à comprendre.

Un souvenir. Albus qui revient souriant comme un fou, lui disant qu’il s’était unie à Gellert alors qu’elle-même pleurait la mort de son cher et tendre quelques minutes plus tôt.
Unis comment, Albus ?
On a fait un pacte de sang !

Un pacte de sang.

Respiration contrôlée.
Respiration et calme qui se met immédiatement en marche pour ne pas envoyer valser la table, gifler Abelforth, envoyer son verre de vin au visage d’Albus, remercier poliment Nicolas de ce dîner et claquer la porte pour ne plus jamais revenir que ce soit ici ou dans les bureaux de l’Ordre du Phénix.

Sa poitrine se soulève et elle les regarde tour à tour. Nicolas pour qui soudainement, elle a pitié, lui, qui se retrouve au milieu de tout cela et à qui on laisse la lourde charge d’annoncer la nouvelle, qui organiser un dîner, l’accueille chez lui et se retrouve dans cette position à cause des deux Dumbledore. Albus, pour qui soudainement, elle ressentait une déception sans nom, lui, si lâche qui n’ose ni la regarder dans les yeux, ni prendre la parole pour assumer ses responsabilités, les affres du Gryffondor ayant disparus devant tant de lâcheté. Et enfin, Abelforth, pour qui elle ressentait de la colère, colère parce qu’il n’avait rien à faire dans ce combat auquel il n’avait pas décidé de participer puis ce qu’il ne faisait pas partie de l’Ordre du Phénix, colère qui allait devoir être le « bon duelliste » en question avec une baguette possiblement défaillante à affronter l’assassin de sa petite sœur.

Tour à tour, elle pose un regard d’une froideur sans nom et à chaque fois qu’elle les regarde elle se demande si elle ne ferait pas mieux de se lever, récupérer son chapeau et son sac et s’en aller.

Peut-être ai-ce la politesse qu’elle connait qui la fait rester mais sa main qui était toujours posée sur celle d’Abelforth se retire alors pour revenir à sa place, sur sa cuisse à elle. Elle inspire un long moment avant de fermer les yeux pour remettre tout dans l’ordre.

« Donc laissez-moi résumer. s’entendit-elle dire d’une voix pâteuse. « Vous voulez mener une quête en Islande pour trouver un arbre dont on suppose l’existence mais qui n’est pas attestée, avec Freyja, vu que j’ai bien compris qu’elle vous a plutôt bien aiguillée et doit être au courant, trouver cet arbre donc, récupérer son bois, en faire une baguette avec Ollivander, la donner à Abelforth qui se chargera d’aller provoquer en duel Gellert qui lui, possède la baguette de sureau parce que ton acte d’amour, Albus fait que tu ne peux pas t’en prendre à lui. »

Elle le regarde encore tour à tour avant de finalement poser son regarde sur son verre dont il reste encore du liquide. Elle s’en saisit, le mène à sa bouche, semble hésiter un instant bien que l’histoire ne dise pas si elle souhaite gacher le vin pour le jeter au visage d’Albus ou se saouler une bonne fois pour toute pour oublier l’illogisme de ce plan. Décide finalement de le boire d’une traite sans aucun égard aux bonnes manières et le repose un peu fortement.

« Depuis combien de temps préparez-vous ce plan ? »

La question fuse d’un calme étonnant. Elle ne veut pas s’énerver, pas maintenant ou elle va dire des choses qu’elle regrette à chacun d’entre eux. Elle se sait maintenant porter la casquette de la fondatrice de l’Ordre. Elle ne peut pas se permettre de faire un scandale et n’oserait pas dans la demeure de Nicolas Flamel.

« Tu t’es porté volontaire ? » commença-t-elle en posant son regard sur Abelforth.

Puis se tournant vers Albus qui reste silencieuse et lâche, elle le fusille du regard mais ses mots cette fois-ci sont une promesse :

« S’il lui arrive quelque chose, tu peux tirer une croix sur notre amitié. »

Elle aurait tant de choses à lui dire. Elle aurait tant de colère à lui distiller, lui, qui a déjà sacrifié une sœur et qui compte sacrifier un frère pour arrêter l’homme qui est responsable du malheur de tous les Dumbledore. Elle se demande alors si au final, Gellert n’est qu’une conséquence directe des erreurs d’Albus, ce qui ne le rendrait pas si terrifiant au final. Peut-être que dans le fond c’est réellement le cas si on y réfléchissait bien.

« Nicolas, elle tourne enfin la tête vers lui. Merci pour ces explications. Je vais m’excuser au nom des frères Dumbledore et surtout, de ton cher et tendre, qui, de toute évidence trouve plus intéressant de regard le fond de son assiette que d’être un tant soit peu courageux et de parler à ta place pour assumer son plan devant moi. Elle reprend son souffle. Je suis désolée que tu te retrouves dans cette situation. »

Sur ces dernières paroles, elle se lève et elle vient poser délicatement la serviette qu’elle a pliée à côté de son assiette.

« Merci pour ce dîner. Ce fut fort agréable jusqu’à maintenant. Mais vous m’excuserez, je n’ai certainement pas envie de rester plus longtemps. Sauf s’il y a autre chose que je dois savoir ? Tant que nous y sommes, je pense qu’il est le moment de continuer à être un peu franc. Je ne suis plus à cela prêt après tout. »

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Abelforth Dumbledore
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hunger (dumbledores and nicolas)   hunger (dumbledores and nicolas) EmptyMar 19 Mai - 21:51



Abelforth observa d'abord la joie, puis la concentration, l'incompréhension et, finalement, la colère, sur le visage de Minerva. La profonde colère qu'elle tenta de masquer, en vain ; Abelforth la voyait, très distinctement, coulant dans le creux de sa mâchoire serrée et entre ses sourcils froncés. Il la voyait non pas parce qu'il connaissait la métisse par cœur, non, même si c'était bien le cas. Il la voyait parce qu'elle ne la cachait pas, et parce qu'elle était sincère. Voir la déception sur le visage de Mina lui brisait le cœur. Il aurait dû lui dire avant, bordel.

Quel genre d'homme était-il ?
A comploter dans le dos de sa bien-aimée, de la femme qu'il avait toujours aimé d'un amour à sens presque-unique, et qu'enfin il pouvait prétendre pouvoir serrer dans ses bras ?
A mentir, trahir, décevoir, la seule femme qui faisait briller ses iris ?
Il avait honte, terriblement honte, alors que Nicolas, dans une élégance et une éloquence maîtrisée, annonçait les détails du plan. Il était de la partie, certes, mais à mesure que les mots défilaient, la réalité était de plus en plus frappante : ce n'était pas à lui d'annoncer tout ça. Un constat qui ne fit qu'accentuer la honte qu'il ressentait.

Enfin, le courroux de la belle tomba. En une tirade cinglante, elle commença par surligner le ridicule de leur plan. C'était vrai que ça paraissait un peu utopique. Abel passa outre. En d'autres circonstances, il aurait presque ri. Presque. « Depuis combien de temps préparez-vous ce plan ? » Voix douce, celle qu'il lui connaissait. Le calme avant la tempête ? Ce n'était plus à Nicolas de répondre. Il avait déjà endossé trop de responsabilités pour les deux idiots de frères. « Un peu moins d'un mois. » Jouer franc-jeu. Y avait-il quelque chose de plus intelligent à faire ? Abel ne voulait plus mentir. « Tu t’es porté volontaire ? » « Non. » Un peu trop franc-jeu. Peut-être avait-il répondu un peu trop vite. Son objectif n'était pas de semer la discorde entre Albus et Minerva, alors que lui-même retrouvait à peine un semblant de complicité avec son aîné. Mais son honnêteté avait pris le dessus avec cette réponse spontanée ; Albus lui avait proposé, lui avait demandé de s'engager dans cette lutte avec lui. Souvenir de cette rencontre dans l'appartement du tout nouveau directeur. Visite d'accompagnant de son lot de révélations. Un pacte de sang, et ce plan qu'Albus avait réfléchi, et dont il espérait Abelforth jouer un rôle central. Abel résigné, bien qu'animé par cette flamme rebelle qu'Albus avait su réveiller.
Il n'était pas juste de remettre toute la faute sur Albus. Pourtant, dans ses paroles, c'était ce que Minerva semblait faire, à la plus grande surprise d'Abel. Peut-être que son heure viendrait plus tard. Certainement. « Enfin, je veux dire que j'avais le choix. » Regard maladroit porté à sa belle, il ne savait pas vraiment comment se comporter.

« S’il lui arrive quelque chose, tu peux tirer une croix sur notre amitié. » Phrase adressée à Albus, cette fois-ci, gonflant légèrement l'ego d'Abel. Il n'attendait pas cette réaction de Minerva qui, malgré la situation, lui provoquait une forte émotion. L'aveu d'un amour sincère, d'un besoin de sa présence, de l'attachement qu'elle lui portait. Au delà de se sentir flatté, il était profondément touché d'avoir comme la confirmation que ses sentiments étaient réciproques, et dans toute leur splendeur. Minerva retira sa main de celle du Dumbledore. Il voulut la raccrocher. Trop tard. Elle se levait déjà, dans tout le respect qu'elle imposait. Même énervée, il ne pouvait s'empêcher de l'admirer. Qui n'en ferait pas de même ?

Sa colère était justifiée. Abel croisa le regard d'Albus rapidement - pourquoi ne parlait-il pas ? Il se leva à son tour, fit un pas vers l'animagus, mais comprit bien vite qu'il avait tout intérêt à ne pas s'approcher davantage. « Mina, je pense pouvoir parler au nom de nous trois pour te dire que nous sommes désolés... C'est pourquoi nous souhaitions t'en parler ce soir. Nous aurions dû t'en parler avant. » Sa voix s’essouffla. Il aurait voulu trouver des mots plus convaincants, mais elle avait raison sur tous les points. Difficile de se justifier. « Je ne te demande pas d'approuver, ni même de nous pardonner... Mais au moins de considérer l'idée. » Avaient-ils réellement d'autres solutions ?

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: hunger (dumbledores and nicolas)   hunger (dumbledores and nicolas) EmptySam 13 Juin - 12:37


   
Hunger
Décriées par de nombreuses cultures comme étant une tare à bannir où une pulsion à occire, les affres coléreuses ne trouvaient nulle absolution en théologie, s'aheurtant soit aux pêchers capitaux de la tradition chrétienne, soit aux dénis mentaux des coutumes bouddhistes, en se retrouvant accolé du titre, peu flatteur, de poison de l'esprit. Impacté par un négativisme soigneusement ancré dans la pensée collective, ce courroux devenait aisément le coupable idéal, le responsable, par excellence, des pires altérations humaines, allant du simple dégâts matériels, au génocide massif. Outre cette digression criminelle exagérée, la colère était également naturelle, en étant provoquée par la sensation, désagréable, d'être la victime verbale, ou physique, d'une agression, d'être contraint d'accepter un désagrément sans avoir mot à dire, ou encore de devoir essuyer un asservissement sans pouvoir y réagir. Des situations qui amenaient le martyr à réclamer son dus, à clamer vengeance pour cette restriction de ces libertés, lui permettant ainsi d'exorciser sa frustration, d'être ainsi acculé, dos aux murs, sans avoir eu le temps de dire Quidditch. Habituellement, seuls quelques froncements de sourcils et crispations de mâchoires, saupoudré d'une verve vindicative suffisaient à envoyer la réplique, annonçant la couleur aux détracteurs. Une démarche aux finalités souvent stériles, dont Nicolas aimerait se prémunir, ce soir, conscient pourtant de n'avoir en main aucunes informations apaisantes à lui fournir.

Ils étaient tous trois auteurs de félonnerie à son égard, en ayant choisi le mensonge et la calomnie, en lieu et place de la délicate vérité. Enfoncé dans l'escobarderie depuis les serments silencieux s'étant scellés sous les auspices de la boutique Ollivander, le mal devait être éviscéré, extirpé de leurs âmes pour les en acquitter, ne pouvant se permettre de faire perdurer la duplicité plus longtemps, le vrai dessin de ce repas aux multiples utilités se crayonnait dans l'ambiance, mutant l'allégresse des retrouvailles en une expectative craintive, suscitant derrière les embardées gausseuses et les mets raffinées, l'anxiété de leurs destinées. Dessert attablée, ce fut le cadet des Dumbeldore qui s'élança dans l'exercice ardu des confessions, amenant les confidences dans une généralité brouillonne, sa lexicographie se carapatant face à l'élue de son cœur, forçant ses prunelles à la perdition, quêtant en leur direction après une main tendue, une aide. Lucide sur le désarroi d'Abelforth, compréhensif vis-à-vis de ces œillades, aux significations implacables, le Français se résolut à voler à son secours, mettant à profit l'habitude séculaire des annonces déplaisante, le charisme auto-imposé par l'ambassade et le respect communément induit à son patronyme, pour prendre la relève, en annonçant la débâcle. Visage empreint d'un sérieux inédit, sature redressée dans l'espace, l'immortel avançait les notes, laissant claquer son phrasé avec une quiétude pesante, essayant d'enrober Minerva d'une aura paisible, fort utile.

Il n'était point stupide, loin de là, il pressentait parfaitement les changements ayant lieu en son sein, l'orage pointant le bout de son nez, alors qu'il scrutait son minois, dénotant la transgression, en observant la mutation ayant lieu, faisant passer son sourire charmeur, capable de faire chavirer les cœurs, en une ligne stricte, de mauvais augures, tandis qu'au gré des aveux, succinct et concis, mis en formule par son aisance déclamatoire, la lionne se tassait sur la chaise, ses pupilles agrippant résolument les siennes, dans un amalgame sentimental, qu'il avait bien du mal à reléguer au néant. Abcès crevé, vérité clamée aux grands jours, le trio était à la merci de l'Écossaise, attendant son jugement, son couperet, dans une inversion déplaisante, tant il n'avait jamais emmené large sous les assauts maritaux courroucés de Pernelle, la métisse gagnait presque toujours, rendant sa quiétude nonchalante insuffisante, il ne contiendrait pas l'ire de la McGonagall. Verre siroté à la hâte, la fondatrice de l'ordre fendilla les premières altercations, résumant ce monologue condensé d'une manière beaucoup moins complaisante, soulignant d'une intonation perspicace ses lacunes, son hardiesse et son emballement bancal. Sa mâchoire oscilla, un instant, à l'évocation du pacte de sang, peu ravis de ce bis répétita de ces noces sorcières sous le joug d'une puissante magie, tandis que les questionnements surgir de ses lippes, s'écrasant à leur encontre, montant en tempo en débutant par son compagnon, dont la franchise s'étiola en toute splendeur, dénotant son incompétence, à lui aussi, d'éteindre le brasier, consciencieusement allumé par leurs cachotteries.

La confrontation sous-jacente avec le ministre de la magie fit soudainement surgir les menaces des labres de l'amazone, la poussant à trancher dans le vif à l'égard de son amant, annonçant par la même occasion son attachement indéniable à Abelforth, quand bien même celui-ci avait tout intérêt à se faire tout petit dans ces circonstances. Troisième larrons de l'histoire, Nicolas attendit le prochain choc, devinant les velléités de la brune, appréhendant également la réprimande allant s'échoir à son encontre, comportant surement une notion de sagesse, que presque si siècle passé sur terre aurait dû lui inculquer, pour compenser le côté incroyablement fougueux et irréel de ces cadets, en vain, Minerva s'excusa pour eux. Légèrement perplexe, sa caboche oscilla sur le côté, assimilant à moitié sa chance, nulle n'avait pourtant pointé de baguette sur sa tête, nulle menace n'avait été promulgué pour rempoter son adhésion. Il était parfaitement consentant, mais surtout curieux. Avide de découvertes, passionné éclectique, voir Ollivander à l'œuvre pour essayer de déifier son art, en transgressant les règles naturelles était une aubaine. Combien de sorciers, combien d'alchimistes, à l'époque, l'avaient tourné en dérision, ne le croyant point capable d'atteindre  ce rêve chimérique de genèse, avant d'être contraint de ravaler leur bile haineuse, en ployant sous le poids de la réalité ainsi assénée, vingt ans plus tard.

Coude apposé sur la table, dextre accrochés entre eux, son menton vient choir en les surplombant, percutant le regard, dignement endiablé, de la journaliste, prompt à ne pas laisser ces condisciples couler seuls dans les limbes, ni se dédouaner de l'irréalisme flottant dans l'air. «Personne n'a pointé sa baguette sur ma tête pour m'enjoindre à accepter l'idée, que je comprends, tu considères comme une aberration, risquée. Néanmoins, des risques nous devrons en prendre, Minerva, et même si cela semble fou, c'est possible.» Peut-être pas en deux jours, mais en quelques mois, voir en année. Certes, l'homme préférerait ne pas faire perdurer la rixe et la soumission des êtres qualifiés d'inférieur à outrance, mais rien ne s'était fait en un jour. Humectant ces lippes, il enchaîna. «Nombreux sont ceux à m'avoir ri au nez et pris pour un aliéné, en sachant mon dessein, à tort. Ollivander est un artisan de génie, l'évolution a fait ses preuves, crois-moi, tout comme les connaissances intellectuelles à notre disposition, alors il y a une chance que ça marche et on ne doit pas la laisser passer, quand bien même ne serait-ce qu'un second ou un troisième choix.» Engendré la violence n'était pas le propre de l'ordre, le sang versé essayait d'être réduit à son strict minimum, mais dans cet échiquier géant, mis en place avec ce tacticien de génie - il fallait bien lui reconnaître ces qualités- avoir plusieurs coups d'avance nécessitaient quelques transgressions. Le jeu en valait la chandelle, hors seule le temps, là, lui ouvrirait les pupilles, lui permettant de digérer l'information. Civil, concevant son désir de déguerpir de sa demeure au plus vite, après ce dernier affront, Flamel apposa sa serviette sur la table, avant de redresser son mètre quatre-vingt-trois dans le but de la raccompagner vers la sortie, quoiqu'il se passe, ce n'était ni à lui, ni à Albus de la retenir. Silhouette en marche, Nicolas raccompagna la jeune femme jusqu'à sa porte, les mots ne traversaient peut-être pas la barrière de ses lippes, mais il était désolée qu'elle aille du l'apprendre de cette manière, l'idée de ce dîner était censé adoucir les mœurs, malheureusement la gifle n'avait été que plus violence à son égard. Écrivaine sortie dans la rue, ses agates tombèrent sur leur trio, pour s'immobiliser sur le plus jeune d'entre eux. «Rattrapez-là, Abelforth, ou en tout cas, essayez...». Parole d'avertis....


-THE END-

   
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