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 rebellion cannot exist without a strange form of love. (Dumbledores & Flamel)

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Message (ϟϟ) Sujet: rebellion cannot exist without a strange form of love. (Dumbledores & Flamel)   rebellion cannot exist without a strange form of love. (Dumbledores & Flamel) EmptyVen 3 Avr - 18:33

Gideon, Albus, Abelforth, Nicolas, Mars 1914

What is a rebel? A man who says no, but whose refusal does not imply a renunciation. He is also a man who says yes, from the moment he makes his first gesture of rebellion. (Albert Camus)


Quelque chose de ténébreux dans l’air, ce jour-là. L’atmosphère tamisée de la vieille boutique en devient sombre, et la poussière qui d’ordinaire ne fait qu’ajouter au charme et au mystère semble presque asphyxiante. Peut-être qu’après tant d’années à côtoyer le maître des lieux, la magie ambiante s’est mise à refléter ses émotions. Ou peut-être, dit la voix de la raison, est-ce toi qui projette l’orage intérieur entre les quatre murs.

Gideon est penché sur l’épais registre, le crissement de la plume sur le parchemin bien trop faible pour couvrir le vacarme de ses pensées. Cela n’a jamais été aussi difficile pour lui de se concentrer, un simple compte des dernières ventes n’ayant jamais représenté le moindre problème auparavant. Il passe une main dans ses cheveux déjà traditionnellement décoiffés, mais qui aujourd’hui ne sont pas sans rappeler un Zouwu en mauvaise forme.

Un soupir lui échappe, se rendant compte soudainement qu’il sait mettre un mot sur ce qu’il ressent et que ce n’est pas celui qu’il pensait être. Il est en colère. Ce n’est pas le deuil, la tristesse qui le ronge, mais bien une ire étonnamment violente. Contre quoi ? Il n’en est pas certain, contre beaucoup de choses, sûrement. Contre la confédération, contre l’intolérance et la haine. Contre lui-même, peut être encore plus : son impuissance, à rester là, sans rien faire, à griffonner des chiffres dans son registre comme si de rien n’était. Contre elle, aussi. Son impulsivité, sa folie. Son bon cœur, son courage.

La porte d’entrée de la boutique s’ouvre alors qu’il referme le registre d’un bruit sec. Monsieur Ollivander se lève, égal à lui-même, prêt à revêtir son rôle de toujours mais pour une fois, c’est à contrecœur qu’il l’enfile.

« Bonjour, je viens au sujet de la baguette de mon fils, nous aimerions qu’elle soit disponible plus tôt que prévu… »

Le professionnalisme prend la main mais Gideon n’est pas certain que son exceptionnelle mémoire ne pourra en garder l’intégralité. Il faut dire que le ton suffisant de la cliente n’est pas sans apporter son lot de crispation. Ses réponses semblent être assez satisfaisantes, apparemment, puisque la femme repart dans le même coup de vent qui l’a fait apparaître. L’artisan reste un moment à fixer la porte, un intense sentiment de détachement prenant le pas sur le reste. Jamais une journée ne lui a paru aussi longue.

Il a besoin d'action, et après un rapide coup d'oeil à sa montre, il réalise que ses souhaits ne devraient pas tarder à être exaucés. C'est la pensée qui l'a retenu de ne pas faire l'idiot, la seule chose qui se tient entre son esprit rationnel et son envie de se jeter dans la gueule du loup. La promesse d'un espoir groupé, d'un combat multiple qui aurait bien plus de chances de lui rendre ce qu'il a perdu.

C’est un hibou qui lui apporta la lueur d’espoir, l’avant-veille, avec une signature qu’il n’eut pas de mal à déchiffrer. Ses « apprentis », ceux qui ne le furent jamais réellement puisqu’il y avait bien peu de choses, au final, qu’il eut à leur apprendre. A perfectionner, sans doute, mais même Gideon n’eut que très rarement l’occasion de rencontrer des jeunes sorciers de leur trempe. Un respect mutuel qui ne prit pas bien longtemps avant de devenir une amitié solide avec l'un d'entre eux, essuyant les revers de la vie côte à côte au fil des ans. Les événements récents n’avaient rien fait pour qu’ils trouvent le temps de se voir, mais Gideon n’était en rien surpris d’entendre parler de lui alors qu’il était au plus bas. Le gallois avait après tout la surprenante manie d’apparaître au moment exact où il était attendu. L'autre, en revanche avait noué avec lui un autre type de lien, un apprenti au sens bien plus concret du terme. Deux jeunes hommes que le destin n’épargnera pas, peu importe comment l'histoire se terminera.

Gideon relève la tête alors qu'une haute silhouette se dessine derrière la porte de verre teinté de la boutique. Il sait que cette arrivée est synonyme de grands changements, pour lui, sa famille et, il l’espère pour le monde magique. Il ouvre lui-même la porte et prononce le nom de son visiteur.

« Albus. »

Il s’écarte pour le laisser passer puis retourne l’affichette de la devanture, un panneau « closed » dorénavant visible. Indiquant d’une main l’arrière-boutique faiblement éclairé d’une lumière orangée, il prend la suite du jeune homme

« Entre, je t’attendais. »


CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR DOOM DAYS


Dernière édition par Gideon Ollivander le Lun 6 Avr - 13:45, édité 1 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: rebellion cannot exist without a strange form of love. (Dumbledores & Flamel)   rebellion cannot exist without a strange form of love. (Dumbledores & Flamel) EmptySam 4 Avr - 3:52



wands into the earth, james newton howard




Abelforth, Albus, Gideon, Nicolas



Ses hiboux étaient clairs. Dix-neuf heures à la boutique Ollivander, A. Ainsi, la révolution sorcière est en marche. Les dalles de la ville se dérobent sous ses pas tandis qu’il se déplace tout près de Nicolas Flamel. Ses traits sont encore lisses, s’émerveille-t-il tacitement. En dépit de son admiration pour le sublime, il y quelque chose d’éteint en Albus. Son regard ne pétille plus autant qu’autrefois. Il se veut plus perçant, plus sombre. Si on s’y attarde, on y devine la douleur qui l’accable depuis plus de sept ans, ainsi qu’un sentiment nouveau qui le surprend. La peur. Malgré cela, le gallois échange une oeillade avec le centenaire dont il partage la couche. Un sourire lointain s’esquisse sur son visage. La présence du français à ses côtés le rassure. L’inspire. Il a besoin de son soutien, de l’espoir qui déborde de ses prunelles. De son affection, également, car avant d'être espion il est avant tout un homme. C’est l’amour qui tient encore Albus en vie. Celui qu’il éprouve pour son frère, pour ses proches, pour sa patrie. Puis celui qui naît doucement en lui pour l’alchimiste dont il effleure discrètement l’échine. “Je ne te serais jamais assez reconnaissant d’être venu, Nicolas.” murmure-t-il chèrement avant de réajuster sa cape. Il aimerait parler sa langue, mais son français laisse à désirer. Au loin, il aperçoit la silhouette familière d’Abelforth. Il est venu. Son cadet les rejoint et l'émotion lui enserre la gorge. Il demeure un instant silencieux avant de l’étreindre. Reconnaissant. Pour la première fois cette année cependant, Albus reste sans mot face à son frère. Il observe les deux hommes faire connaissance sans intervenir. Si l’Icare a rêvé bien d’autres circonstances pour cet instant, l’heure n’est pas au regret. Il veut reconsteller l’Angleterre sorcière auprès d’eux. Renverser Grindelwald. Libérer les nés-moldus. Peut-être même retrouver un semblant de cohésion familiale, s’il parvient à avouer ses sentiments pour Nicolas Flamel. Abel les devine-t-il seulement ?

Le temps s’étiole et il pousse la porte de l’illustre atelier, dévoilant le visage de monsieur Ollivander. “Gideon.” souffle-t-il respectueusement avant de le prendre à son tour dans ses bras. “Je partage ta peine.” Il sait combien son ami aimait Edith. Sa véritable assistante. Albus et Abel ont grandi en parcourant leur établissement, s’intéressant à l’artisanerie ancestrale de Gideon et aux sortilèges toujours plus explosifs qu’il pouvaient en tirer pour leurs duels. Il recule après plusieurs secondes. “Abel est venu, et je te présente Nicolas, fondateur de l’Ordre avec Minerva et moi.” La simplicité avec laquelle il mentionne ces noms traduit la relation forte qui les lie tous. Si on connaît l'aîné des Dumbledore pour son ambition, auprès des sorciers les plus respectés du monde magique, il demeure humble. Il les considère avant tout comme des hommes et des femmes, ses égaux. Faits comme tout autre de chair et de sang, d’allégresse et de chagrin.

Ils s’installent et échangent tous. Plus tard, Albus annonce enfin au fabriquant de baguettes: “Nous sommes ici pour te demander une faveur.

(c) oxymort



@abelforth dumbledore @nicolas flamel @"gideon ollivander"


Dernière édition par Albus Dumbledore le Lun 6 Juil - 18:30, édité 1 fois
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Nicolas Flamel
ordre du phénix
Nicolas Flamel
crédits : Avatar (@Invite/Bazzart) - Image Profil / Signature (@doom days + deathless + bandit rouge + Astoria <3) + Albus <3
face claim : Mads Mikkelsen
pseudo : Alys'
rebellion cannot exist without a strange form of love. (Dumbledores & Flamel) Mif8
études : Beauxbâtons, Ordre de Lonicera (1337-1344)
particularité : Alchimiste renommé aux talents indéniables, il adjoint une corde à son arc en gardant son esprit imperméable à toute intrusion. Curieux de nature, son penchant intrusif a également été convoité avec succès, lui permettant de former les membres de l'ordre.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: rebellion cannot exist without a strange form of love. (Dumbledores & Flamel)   rebellion cannot exist without a strange form of love. (Dumbledores & Flamel) EmptyDim 5 Avr - 10:43



Rebellion cannot exist without a strange form of love.


@Abelforth Dumbledore, @Albus Dumbledore, @Gideon Ollivander & Nicolas Flamel

◊ ◊ ◊

Héritière d'une longue lignée commerçante, mondialement renommée pour son savoir-faire exceptionnel, la boutique Ollivanders faisait partie de ces échoppes, dont il ne fallait omettre la visite pour rien au monde, étayant par sa simple présence le chemin de Traverse, enivrant les foules, les poussant à parcourir ses allées, tant sa position stratégique était, littéralement, incontournable dans la vie sorcière. En effet, l'obtention de sa première baguette était pour beaucoup un souvenir éminent, impérissable, privilégié même, narrant l'éclosion d'une alliance souvent éternelle entre l'homme et l'aiguille. Attaché à sa vieille amie depuis près de six siècles, Flamel n'avait jamais émis la moindre envie de s'en affranchir, ni de l'échanger contre une autre, quand bien même les propriétés magiques obtenues, par ce biais, ne seraient qu'accrue, parfaite victime de l'évolution. Bois de vigne en poche, l'homme épousseta son costume trois-pièces, remettant en place une cape aux légers reflets carmin, dérogeant ainsi, l'espace d'une sortie, à son sacro-saint dress-code, classique, fuyard des couleurs trop criardes. Celui-ci était pourtant savamment mis en évidence par le port d'un gilet et d'un pantalon noir, impeccable. Appréciant d'être à son avantage, même dans la pire des situations, c'était une question de principe, Nicolas patientait, tranquillement, le long de la muraille, jouxtant le chaudron baveur, attendant l'arrivée, plus qu'imminente d'Albus.
 
Dix-neuf heures résonnait à peine aux carillons que la silhouette de son amant se découpa au travers des briques, lui libérant le passage sous la déformation du sortilège, avant de se refermer, tout aussi vite, et de les plonger dans le tumulte de l'artère commerciale. Immobile, il laissa ses prunelles darder sa stature, sans la moindre gêne, l'ombre d'un sourire, clairement appréciateur, visé sur le minois. Conscient de la plèbe en présence, l'ambassadeur enfila le costume lui étant tout dédicacé, enjoignant la foulée de son cadet, au vol, accompagnant ses pas le long de ces pavés humides. Entre eux ne résidait nul besoin de paroles, l'alchimiste savait pertinemment bien la raison de cette missive, impérieuse, intimant la requête d'être à l'heure, pour convier un homme, au talent indéniable, à endosser le lourd manteau de l'inventeur de génie. Esprit vagabond, intellect curieux aux aguets, il détaillait, çà et là, les magasins coulant sous sa vue, honorant d'un regard appuyé l'étonnante cargaison de Fleury & Botts, avant d'esquiver dédaigneusement, mais avec doigté, l'étalage de Quidditch, refusant d'entrer dans un débat houleux sur son désamour de ce sport, si prisé en Angleterre. Interrompu dans son introspection par le frôlement de son corps, son attention se focalisa immédiatement à ses côtés, sur sa carrure concurrente, avant d'ouïr ses paroles. Imperceptiblement, sa mâchoire se contracta, tandis que l'immortel assimilait les non-dits évident, serpentant dans ce souffle, à l'allure si tendre qui lui étreignait, une nouvelle fois, le myocarde.
 
Il savait exactement pourquoi il formulait cette circonvolution, pourquoi il abattait cette sentence, ayant encore en mémoire les éclats vocaux ayant été les leurs, cette contradiction vivace, intense, insolite et virulente, les ayant farouchement opposés. Une discordance ayant prit naissance au creux d'un acte incompris, avant de croitre aux bons gouts d'une interprétation, contestable, du Français, à l'encontre de son nouveau poste au sein du gouvernement de Grindelwald. Animé par cette envie de justice qu'il avait toujours admiré chez lui, Albus s'était, in stricto sensu, investis d'une mission : Celui d'endosser le lourd manteau de l'agent double, comme tant d'autres, à l'instar de la jeune potter, Lyrae, d'Alphard, ou de lui-même. Mais au lieu de se faufiler dans les tourments de ce despotisme dictatorial, de se glisser simplement dans les viscères du ministère pour en ôter les informations capitales, il avait choisit de le faire, au nez à et la barbe, de Gellert, lui-même, usant d'un poste des plus exposé. Serait-ce une pointe de jalousie, qu'il devait identifier derrière ces éclats ? Oui et non. Le terme, crainte serait plus à propos. La crainte de le voir se bruler les ailes, de chuter tels Icare en s'approchant trop près du soleil, en essayant d'embobiner un homme ayant surement bien trop compté à ses yeux... Emporté par une ire étrange, pour un homme de sa trempe, mais tout aussi éloquente, son envolée critique s'était coupé en plein vol, fracassée au sol par une défense imparable, imprenable, celle de la mise à nu de ces sentiments, de ces explications, de son plan, de son ressenti, de ses doutes, de sa peur. Soufflé par tant de confiance, par tant d'abandon, il avait été prit de court, laissant retombé cette fermeté passagère dans les abysses. Ne trouvant pas grâce à ces yeux, n'arrivant point à mettre le doigts sur un phrasé suffisant, Nicolas s'était contenté de démontrer sa présence, son soutient, l'enserrant contre lui, laissant sa verve en débrayement, tant ce sentiment, si humain, était pourtant le seul, qui pourrait un jour l'empêcher atteindre son objectif et d'écrire son dessein.
 
Tel un kaléidoscope mal réglé, cassé, les images zébraient les méandres de sa caboche, reproduisant, page après page, la scène, dans un effort inutile, vu que tous s'était expliqué, emboité, avec une précision chirurgicale. La pointe de sa langue apparut finalement à la commissures de ces lippes, les humectant au passage, alors que haut dans le ciel, le tonnerre roulait sur les nuages, donnant l'impression qu'une horde d'équidés, déchainés, était à leur trousse. «Tu n'as pas à me remercier pour cela.» Un souffle. Un murmure échouant sur la lexicologie, à laquelle il trouvait bien des défauts à ce jour, dénotant la cruelle absence de mot pour s'expliquer, de termes pointu, ayant la possibilité de révéler le véritable sens à donner à tout cela. Tentant de parer à cette carence vocale, son visage avait pivoté dans sa direction, laissant poindre dans l'océan de ces prunelles, le reste de son explication, pratiquement sur que son vis-à-vis et sa sagacité pénétrante, n'en manquerait pas une miette. Assuré de la clairvoyance de l'ainé des Dumbledore, son attention débrailla, s'élevant vers le ciel britannique, les honorant, une fois n'était pas coutume, de son ondée quotidienne, en déversant sur le sommet de leur crâne une avalanche glacée et désagréable. Duo esseulé en monde sorcier, sa baguette finit par pointer vers l'Olympe, laissant apparaitre au gré de l'enchantement, un parapluie translucide, les protégeant de l'orage, dont les trémolos se répercutait en échos dans la rue, le rendant, si c'était possible, plus menaçant encore. Quelques pas leur suffirent pour voir apparaitre la silhouette d'un autre homme, le troisième protagoniste de cette épopée, le frère d'Albus, Abelforth.
 
Visiblement ému par la présence de son homologue, le briseur de sort se lança dans une accolade fraternelle, lui attribuant le rôle, involontaire, du spectateur, de l'intrus, de l'invité surprise, bref de l'imprévu. Finissant par saisir l'absence des présentations d'usage, l'homme du monde, le diplomate policé, reprit du service, s'avançant vers Abelforth, tout en relevant sa paume dans sa direction, tandis que ces lippes s'étaient retroussés dans un sourire, avenant. «Nicolas Flamel. Enchanté de vous rencontrer, Abelforth.» Bienséance, étiquette, décorum, tous se sentaient au travers de ce geste, alors qu'il restait passablement perplexe face à lui. Certes, il était pourvu d'une responsabilité importante dans le jeu d'échecs mis en place par Dumbledore, il était décisif, si ce n'était primordial, mais ce terrible mais restait en filigrane dans son esprit, dans une incertitude volage, engendré par l'inconnue. Sa présence semblait légitime, de toute façon, après tout, à lui aussi, le nouveau maitre anglais lui avait ôté une sœur, un être aimé et à tout les coups, la vengeance devait se distiller sous son être, hérissant son âme, avec la même brutalité que son frère. Était-ce pour autant une raison de les mettre ainsi en présence ? De mettre l'ordre dans une position fâcheuse, le cul entre deux chaises? Peut-être pas. Qu'importait son avis, après tout, les faits était là et las de ces propres réflexions, il détacha ses pupilles du propriétaire, pour pivoter vers son frère, dont la haute stature se découpait, à présent, dans l'encadrement de l'établissement. Un clignement de cil plus tard et la porte pivotait sur ses gonds, laissant entrevoir le propriétaire des lieux, un homme d'une petite quarantaine d'année, tout au plus. Dernier à pénétrer à l'intérieur, l'éternel s'était placé sur le côté, laissant les effusions amicales se dérouler sans lui. Non pas qu'il n'était pas friand des ces accolades chaleureuse, il se voyait simplement mal à l'idée d'enlacer de la sorte un parfait inconnus, ne sachant rien de lui, le découvrant pour la première fois.
 
Qui plus est, l'orfèvre venait de perdre son épouse, faisant de leur étrange quatuor une bande d'écorchés vifs, où les femmes avaient toutes payer le prix fort, à leur place... Reléguant cette dérangeante élucubration aux tréfonds de son essence, Flamel réitéra les présentations, s'avançant à son hauteur, quand son prénom s'extirpa des lippes de son amant. «Ravis de vous rencontrer, en personne, Monsieur Ollivander.» Refusant d'énoncer la rengaine ritournelle, signalant à quel point sa renommée le précéderait, Nicolas supputa, en se projetant sur lui, que si le compliment faisait toujours plaisir, il pouvait également se montrer particulièrement laissant, répétitif et totalement hors propos, surtout au vu des sombres circonstances, les ayant amenés à se côtoyer. Se contraignant au silence sur ce point, il s'abstient également d'adjoindre à son phrasé les mots dont il avait été généreusement abreuvé lors de la perte de Pernelle, sachant par avance, tout comme les deux Dumbledore, que cela n'ôtait absolument rien à la perte ressentie, ni à la colère venant ronger leur être. Cette verve mielleuse l'avait laissé de marbre, inexistant, il ne réitérait pas l'expérience, ayant appris de cette douloureuse expérience. Éperdu dans ces pensées, un sursaut de circonspection sembla illuminer ces pupilles, à l'annonce de la fondation de l'ordre, devant deux hommes n'en faisant pas encore partie, ou pas du tout...
 
Le secret s'éventrait et la confiance mise par Albus, en eux, l'obligeait à prendre position en sa faveur, pourtant la méfiance, inhérente à sa longue vie semée d'embuche, lui intimait toujours la suspicion et le scepticisme, avant tous. Pour l'ordre, pour ces participants, pour tous ceux liés par serment inviolable. Un maléfice mortel duquel il avait étrangement été épargné. Douterait-il de son efficience, en présence de  l'absorption régulière de l'élixir de longue vie? Peut-être...Esprit aux aguets, homme curieux par excellence, passionné éclectique ne perdant jamais une occasion, Nicolas lorgnait, tel un enfant admiratif, un sapin de Noël éclatant. Les baguettes se succédaient par centaines, sous ses prunelles, s'empilant sur des étagères à perte de vue, tandis que dans l'arrière-boutique, devenue bien étroite en présence de leurs quatre gabarits, s'enchevêtraient des dizaines et des dizaines de bois et de cœurs différents, dans une inconnue titillant allègrement ses synapses. Ollivander. Gideon Ollivander était un véritable artiste, un artisan talentueux, à la hauteur de la tache attendue. Une tâche qu'Albus semblait prédisposé à mettre sur le tapis, de suite, cédant à son empressement fiévreux, ne laissant que peu de place aux ronds de jambe souvent désuet, allant droit au but, avec une efficacité prouvée. Amateur de nouveauté et d'apprentissage malgré ces six siècles d'existence, il semblait prompt à faire un parallèle entre eux, voyant en lui, un autre artisan dont les capacités allaient être rudoyés, au point d'arriver à outrepasser  les limites, soi-disant acquises, de la réalité, pour le bien commun. Deux hommes devant reléguer aux oubliettes une légende, réalisant une œuvre surpassant ou égalant les reliques de la mort. Rien que cela. Alea Jacta Est. Habile négociateur, tacticien à l'esprit d'équipe, il se plaisait pourtant au poste d'observateur taiseux. Ombre invisible, épiant les gestes, analysant les réactions, les expressions, tout en les emmagasinant pour les traiter plus tards, il s'était positionné à l'entrée de son arrière-boutique, s'adossant d'une épaule à l'étagère, bras galamment croisé contre son torse, son attention était totale.

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Abelforth Dumbledore
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Abelforth Dumbledore
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études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: rebellion cannot exist without a strange form of love. (Dumbledores & Flamel)   rebellion cannot exist without a strange form of love. (Dumbledores & Flamel) EmptyDim 5 Avr - 21:02


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Le monde ne sera pas détruit pas ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. - Albert Einstein

Regard fermé, le visage sans expression. Abelforth quittait son domicile, dévalant les escaliers, s’armant d’un parapluie d’une main, de sa baguette de l’autre. Son rythme cardiaque s’accéléra alors qu’il atteignait le seuil de la porte d’entrée. Était-il certain de ce qu’il allait faire ? Une fois le porche franchi, il n’aurait plus le choix. Hésitation lorsque sa main toucha la poignée. Derrière ces pupilles vides, froides, pouvait se déceler un soupçon de peur. Non, il n’avait déjà plus le choix. Il devait le faire. Devait être à la hauteur de la demande d’Albus. Pour Ariana. Le mensonge prononcé à Lucia encore en tête ; « j’ai une course à faire ». Semi-mensonge, en réalité. Il avait bien une course à faire. Il aurait simplement aimé qu’elle soit d’une toute autre nature.

Le Chaudron Baveur en approche, Abelforth vivait dans une rue juxtaposée à l’allée sorcière. Quelques secondes plus tard, il foulait les pavés du célèbre Chemin de Traverse. C’était un jour pluvieux, rares étaient les courageux qui s’osaient à quelques dépenses dans les boutiques qui peuplaient le passage. Abel avait rendez-vous avec son frère devant la boutique du fabriquant de baguettes. Une certaine nostalgie l’envahit à la pensée de ce commerce, qui avait accueilli ses débuts dans le monde professionnel. Gideon Ollivander était un homme dont Abel avait apprécié la compagnie et l’expertise, le gonflant de savoirs sur les différences particulières entre bois, entre méthodes de fabrication, éléments à insérer au creux de l’arme, à l’origine de ce lien si singulier avec le sorcier choisi. Abel avait quitté cet emploi enrichi, grandi. Gideon était certainement devenu comme un ami, un professeur. Abel avait beaucoup d’admiration pour l’expert.

Une silhouette se détachait aux côtés de son frère. Un homme plus grand, qu’Abel devina également plus âgé en s’approchant – s’il savait. Son frère le prit dans ses bras, étreinte fraternelle, leur dernière entrevue les ayant comme rapprochés. Abel comprenait toute la confiance, presque la détresse, que son aîné avait placé entre ses mains. Albus avait fait des erreurs, nombreuses erreurs. Abel n’avait cessé d’accabler son frère de tous les malheurs qui leur étaient arrivés, qui lui arrivaient. Aujourd’hui était venu le temps d’ouvrir les yeux sur la réalité, et d’assumer. Si Abel avait condamné son frère pour son égoïsme et son manque de loyauté familiale étant plus jeune, il se rendait compte que lui n’avait rien fait pour le retenir, pour l’éloigner de cet homme aujourd’hui à la tête d’un empire. Rongé par l’animosité, la jalousie. Il espérait qu’enfin, ils pourraient avancer ensemble, dans le même camp. Et visiblement avec ce Nicolas Flamel. « De même. Albus m’a plusieurs fois parlé de vous. » Répondit-il en serrant la main de l’homme. C’était sans dire la réputation du monsieur, dont Abel avait bien évidemment écouté les légendes. Mais il préférait en rester à une présentation sobre, son frère l’ayant déjà informé du rôle que jouait Nicolas dans cette guerre.

Les salutations avec Gideon furent plus douloureuses. Abel compatissait évidement à la peine de l’artisan, mais ne s’autorisa pas un commentaire, estimant que l’encouragement de son frère était suffisant. Peu doué pour rassurer ou réconforter, il se contenta d’une salutation d’un signe de tête, et d’un regard chaleureux. Ollivander les invita à s’installer dans l’arrière-boutique, où les quatre hommes se retrouvèrent bien à l’étroit. Pour une fois, ce fut Abelforth qui prit les devants, se disant qu’il était assez légitime pour se le permettre. Après tout, cette baguette lui était destinée. Au fond, l’idée d’avoir entre ses mains une telle puissance faisait renaître une certaine excitation en lui, duelliste confirmé et avide de magie. Cependant, les raisons qui les amenaient tous dans cette sombre pièce ternissait ce sentiment. « Grindelwald a la baguette de Sureau. Si on ne trouve pas un moyen d’égaler sa puissance, il est intouchable. » Son ton était étrangement solennel, presque grave. Souvenir de ce jour, trois années auparavant. Un affront l’opposa à Grindelwald, et coûta la vie à sa jeune sœur Ariana. Leur sœur. L’histoire semblait se répéter. Qui allait périr, cette fois ? Chassant cette pensée, il se tourna vers Ollivander. « Gideon, tu es le meilleur fabriquant de baguette du pays. Existe-t-il un moyen d’égaler, voire de dépasser, cette baguette ? » La question sonna comme une fantaisie. S’improvisant leader un instant, Abelforth se sentit soudain assez désorienté, et chercha le regard de son frère, comme pour se rassurer. Tout devenait si imminent, si concret.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: rebellion cannot exist without a strange form of love. (Dumbledores & Flamel)   rebellion cannot exist without a strange form of love. (Dumbledores & Flamel) EmptyLun 6 Avr - 17:40

Gideon, Albus, Abelforth, Nicolas, Mars 1914

What is a rebel? A man who says no, but whose refusal does not imply a renunciation. He is also a man who says yes, from the moment he makes his first gesture of rebellion. (Albert Camus)


Contrairement à ses attentes, ce ne sont pas deux hommes qui passent la porte de son domaine, mais trois. Le premier, Gideon n'avait pas eu l'occasion de le voir depuis quelques temps - presque une autre vie. C'est un homme différent qui rend l'accolade du gallois, ce jour-là.

« Je partage ta peine ».

Les mots, presque murmurés, n’apportent pas le confort qu’ils étaient censés amener. Gideon n’a aucun doute qu’Albus est sincère – pas le moindre – mais ces paroles apportent avec elles des émotions qui ne sont à leur place ni dans cette discussion, ni dans la tête et le cœur de l’artisan qui ne sait pas encore quoi en faire. Il croise le regard du deuxième homme quand l’étreinte est brisée et hoche la tête en sa direction. Le cadet, bien que moins expressif que son aîné, possédait une profondeur qui était extrêmement rare à observer, et très chère à ses yeux.

« Abelforth. », se contente-il avec l’esquisse d’un sourire. Il sait qu’il n’a pas besoin d’en dire plus et qu’Abel, homme de peu de mots, comprendra l’essentiel du sentiment d’amitié qu’ils partagent, et de l’appréciation du respect silencieux qu’il lui témoigne.

« Je te présente Nicolas, fondateur de l’Ordre avec Minerva et moi. »

A ces mots, les yeux clairs du fabricant de baguettes se posent sur le troisième homme, le seul inconnu, et s’écarquillent légèrement. Pendant un instant déséquilibré, Gideon est projeté dans un souvenir à demi-enfoui, un passé qui semble appartenir à un autre. Lui, son frère, ses parents, et un conte parmi tant d’autres, mais la sorte qui ne se laisse pas facilement oublier. Un immortel, croisé un nombre indéfinissable de fois par leurs ancêtres au fil des siècles. Un français légendaire, dont la baguette - d’une longévité exceptionnelle - aurait un lien unique avec son sorcier.

«Ravi de vous rencontrer, en personne, Monsieur Ollivander.»

« Nicolas Flamel ».  Gideon répète presque bêtement le patronyme, ses mots presque une question, mais l’artisan parvient à retrouver le fil de la situation. « Oui, on m'a fait part de votre présence à Londres. C’est un plaisir, également. J'ai bien peur cependant d'ignorer votre rôle dans les événements à venir. »

Gideon lance un regard appuyé à Albus qui n'a vraisemblablement pas pensé important de le prévenir ni de la venue d'un tel personnage, ni de son statut dans l'organisation naissante. Il tend néanmoins une main vers son interlocuteur, la fermeté de sa poigne rappelant la formalité encore présente entre les potentiels alliés. Monsieur Ollivander n’accorde pas, après tout, facilement sa confiance, et encore moins à des sorciers possédant des siècles de secrets et dont l’existence même témoignait d’un mariage avec une magie qui ne présageait rien de bon. Mais Gideon faisait confiance à Albus et, il fallait le dire, il était bien heureux que des hommes se dressent contre la nouvelle tyrannie en place, peu importe qui. Albus semblait d’ailleurs l’adresser d’un simple prénom, prouvant sans doute une amitié plus grande que ce qu’il imaginait. Alors, pour le moment, homme, mythe, menace ou véritable rebelle, il était prêt à le considérer comme un allié, mais il s’en faudrait beaucoup avant que Gideon ne baisse sa garde à ses côtés.

Tandis que ses trois « invités » s’installent tant bien que mal dans l’étroite arrière-boutique – et Gideon n’éprouve pour cet inconfort aucun gène, Ollivanders n’ayant après tout jamais été un lieu de rassemblement et même plutôt le contraire - il perd un instant à contempler l’intensité et l’importance du moment présent. L’Ordre du Phénix, c’était le nom qu’Albus Dumbledore et Minerva McGonagall avaient choisi pour ce qui promettait d’être la meilleure chance pour le monde sorcier. Un nom adéquat – Gideon sentait plus que quiconque le manque de vie qui planait dans l’air infecté par la mort et la souffrance. Une pensée accompagnée d’un coup de poignard – elle devrait être là, à ses côtés. Elle aurait été la première à les rejoindre.

Gideon range la nouvelle blessure béante à côté des autres, au fond de son être, où les maigres sutures ont bien de la peine à tenir. C’est le moment pour lui d’agir, d’ensevelir la douleur par l’action, et c’est avec une attention totale qu’il écoute les paroles d’Albus.

« Nous sommes ici pour te demander une faveur. »

Albus semble aussi fiévreux d’agir que lui, vraisemblablement, et il va droit au but. Gideon s'apprête à rétorquer quand Abelforth prend la parole,  prenant la suite de son frère.

« Grindelwald a la baguette de Sureau. Si on ne trouve pas un moyen d’égaler sa puissance, il est intouchable. »

Il y avait bien longtemps que Gideon ne les avait pas vus tous deux aussi proches, ou du moins sur la même longueur d’ondes. Et il soulève là un point qui hante les nuits de l’inventeur depuis bien des semaines. La baguette de Sureau – la relique de la mort, aussi réelle que la souffrance qu’elle inflige aux mains de ce bourreau, aussi puissante que les légendes qui ont elles aussi baigné son enfance. Il ne peut s’empêcher de pincer les lèvres lorsque celles d’Abelforth prononcent le nom de leur nouveau « ministre ». Il sait ce qui va lui être demandé avant même qu’il ne l’entende.

« Gideon, tu es le meilleur fabriquant de baguettes du pays. Existe-t-il un moyen d’égaler, voire de dépasser, cette baguette ? »

Monsieur Ollivander pose son regard sur l’étalage en face de lui, sur les innombrables baguettes endormies dans l’attente du sorcier qui sera leur âme sœur. Il a devant ses yeux un héritage millénaire, porté par ses ancêtres. Certaines d’entre elles qu’il a vues faire par les mains de son père, de son grand père. Certaines qu’il a créées lui-même, seul, et d’autres qui sont le fruit d’une union dont il est aujourd’hui le seul survivant. C’est son art, toute sa vie, et avec, bien évidemment, la chair de sa chair, tout ce qu’il lui reste. Le meilleur fabriquant de baguette du pays. Ce n’est pas une vanité que de savoir que c’est la réalité.

« Ce n’est pas impossible. La création d’une baguette et sa puissance dépendent de trois choses :  les éléments qui la composent et leur harmonie, le lien qui l’unit avec son sorcier, et le potentiel et la maitrise magique de ce dernier. Je ne peux agir que sur le premier point. »

Les rouages se remettent à tourner et l’esprit vif retrouve son terrain de jeu avec une intensité presque fiévreuse, alors qu’ils avaient été endigués par le deuil, l’apathie et l’insomnie.  Des idées commencent à germer mais il sait qu’il ne pourra rien seul, et que ses compagnons hauts en couleur auront tous leur rôle à jouer dans cette première étape de leur combat.

« Albus, Abelforth, je sais à quel point c’est important pour vous de stopper Grindelwald, toi Albus surtout après ton rôle dans son obtention de la baguette de sureau. S’armer pour le contrer est essentiel et vous aurez tous mes talents à votre service, mais tu penses réellement l’affronter en face à face ? »

Fabriquer des baguettes magiques est un art, c’est la devise de la famille Ollivander. Mais parfois, il se souvient que chaque arme de crime, chaque source de souffrance dans le monde magique a pris racine en ces lieux. Gideon s’improvisera marchand d’armes sans ciller, pour cette cause, mais il n’est pas prêt à sacrifier d’autres membres de sa famille.



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: rebellion cannot exist without a strange form of love. (Dumbledores & Flamel)   rebellion cannot exist without a strange form of love. (Dumbledores & Flamel) EmptyVen 10 Avr - 21:46


wands into the earth


@Abelforth Dumbledore, @Albus Dumbledore
@Gideon Ollivander & @Nicolas Flamel

◊ ◊ ◊

Les œillades échangées entre les colosses annoncent la rébellion en marche. Des étreintes fusent, mettant les poudres à ce rassemblement historique. Le moment émeut Albus Dumbledore. L'orfèvre et l’alchimiste se rencontrent pour la première fois, tout comme Abelforth qui, il le sait, marquera lui aussi l’Histoire. Si on le lui a maintes fois reproché, le gallois voit grand. Tandis que Perceval souriait face à la curiosité et l’ambition naissante de son premier bambin, ses brillants débuts en sortilèges ont donné le ton du reste de sa carrière. Déterminé, il accomplit ce que d’autres ont échoué, et c’est dans cette même optique qu’il se présente auprès de monsieur Ollivander en personne avec le français et son cadet. De même. Albus m’a plusieurs fois parlé de vous. Les mots d’Abelforth se logent dans son oreille et lui arrachent un sourire. S’il savait. “J'espère que vous serez amenés à vous connaître davantage.” souffle-t-il en s’adressant simultanément à Nicolas et Abel. Il rêvait cet instant depuis bien longtemps. Nicolas Flamel, intervient Gideon. Oui, on m'a fait part de votre présence à Londres. C’est un plaisir, également. J'ai bien peur cependant d'ignorer votre rôle dans les événements à venir. Affichant un calme olympien, il laisse son amant répondre à l’interrogation l'air bienveillant.

Les agates mordorées d’Albus s’attardent à nouveau sur son jeune frère. Le visage s’illumine à l'inflexion de sa voix. Le voilà qui prend l’initiative, menant la conversation avec le fabricant de baguettes. Son aîné l’observe silencieusement, délecté des paroles du taciturne. Plus que jamais, Albus est fier de son cadet. On peut lire dans son regard toute l’affection qu’il éprouve pour Abel, qui partage sa vie depuis aussi loin qu’il se souvienne. S’ils ont connu bien des déboires, ils demeurent unis, se tournant vers l’anglais d’une même voix, contrastant avec ceux qu’ils avaient été par le passé. Ce n’est pas impossible. Albus, Abelforth, je sais à quel point c’est important pour vous de stopper Grindelwald, toi Albus surtout après ton rôle dans son obtention de la baguette de sureau. A ces mots, un frisson parcourt l’échine de Dumbledore. Ses yeux se ternissent et ses lèvres se figèrent en une moue pincée. Il sent la lucarne de Flamel posée sur eux, et sa complexion se fait pale. Il n'espérait pas en dévoiler tant. S’armer pour le contrer est essentiel et vous aurez tous mes talents à votre service, mais tu penses réellement l’affronter en face à face ? La question de Gideon s’adresse à Albus et le place dans un embarras criant. Il pousse un soupir avant de délier ses lippes face au sorcier. “Grindelwald et moi étions...” une pause. Il n’ose pas encore annoncer à l’homme qui l'a vu grandir sa sexualité. “Proches, et ce durant plus de cinq années.” Ollivander en personne les a vus ensemble plus d’une centaine de fois au Chemin de traverse. “Je le connais assez pour le vaincre, ceci dit je n’en suis pas capable. Nous avons fait un pacte de sang et la meilleure de tes baguettes ne pourra l'annuler.” avoue-t-il, enfin. “C’est Abelforth qui l'affrontera en duel. Je vais l’y préparer.” Il baisse le menton un instant, évitant la vision de Nicolas, gêné par ses aveux. “Quant à la nature de cette baguette, Gideon, que comptes-tu faire ?

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: rebellion cannot exist without a strange form of love. (Dumbledores & Flamel)   rebellion cannot exist without a strange form of love. (Dumbledores & Flamel) EmptySam 11 Avr - 18:10



Rebellion cannot exist without a strange form of love.


@Abelforth Dumbledore, @Albus Dumbledore, @Gideon Ollivander & Nicolas Flamel

◊ ◊ ◊


Anthropologiquement unis par le biais d'une communauté restreinte, basée sur des impératifs filiaux, la famille représentait l'ensemble de la population pour laquelle résidait une obligation morale de solidarité, d'unité, d'attention, quand bien même l'ignorance était devenue, au fil des ans, un mode d’emplois, le seul leitmotiv. Nombreuses étaient les fratries éclatées, désintéressées des siens, à cause d'un élément perturbateur, mais toutes seraient unanimes, à un moment, ou l'autre, cette généalogie considérée comme étouffante était tout ce qui nous restait, pour ne pas sombrer. Contraint de survivre, de par sa volonté endiablée à défier la faucheuse grâce à l'alchimie, à l'entièreté de sa dynastie, Flamel ne comptait plus les obsèques auxquelles ils s'étaient rendus, le cœur lourds, la résignation en fardeau. Dépouillé de toute compagnie à la longévité magiquement allongée, la lointaine descendance de Tomas, avait été un point d'ancrage, une dernière bouée, un sauvetage avant que les engrenages de son esprit ne redémarrent, s'alignant sous les auspices si connus et salvateurs de l'invention. Conscient de cette plénitude solennelle qui pouvait résider dans l'accolade fraternelle échangée entre Albus et Abelforth, Nicolas préféra rester silencieux, immobile, en retrait, l'esprit tournant à plein régime, sur une analyse cryptique. Déchiffrant entre les lignes de ces palimpsestes, rompus à trouver les informations plus qu'à les obtenir de vive voix en conversant avec l'ainé des Dumbledore, il avait finit par assimiler, du moins en surface, l'animosité et la contrariété ayant pu régner entre eux.
 
Un malaise, des non-dits tenaces, qu'ils avaient visiblement réussi à mettre au rebut, de quoi laisser espérer aux soumis de cette aire, le voile du changement, l'aube de la révolte. Rompu à l'exercice diplomatique, prompt à doser les mots avec doigté et expertise, depuis un passage à la cour française, à l'époque victorienne, le centenaire s'était lancée dans le jeu des présentations d'usages, écopant pour tout recueil d'une réplique énigmatique, presque désireux de savoir en quel terme son frère avait énoncé son nom. Rangeant le soupçon déplacé de cette analyse, il se contenta d'une énième risette avenante, tandis que son amant formulait ses aspirations, en souhaitant les voir se connaitre davantage. Si Abelforth était amené à devenir le maitre de la plus puissante des baguettes, pour déjouer Gellert Grindelwald, la chose serait en effet aisé, presque tacite. Il attendait de voir, de juger, de se déduire son avis, même si l'homme en lui-même lui donnait un air sympathique. Interrompu dans la salve allant traverser ses lèvres et constituée du terme, assurément, par l'ouverture de la porte de la boutique Ollivander, où ils étaient tous trois réunis, la pause s'imposa derechef. Mutin, fermant la marche, l'immortel pénétra enfin dans l'échoppe à la renommée retentissante, au moment où les nouvelles effusions compatissantes tranchaient l'air.
 
Respectueux de l'épreuve traversée par l'artisan, Nicolas c'était une nouvelle fois positionné en marche, peu enclin, malgré tout ce qu'on pourrait dire sur sa lignée et son succès, à garder le feu des projecteurs, en tout temps. Mis en avant par la verve assurée de l'homme partageant sa vie, sa main venue serrer celle d'un Gideon Ollivander, perplexe, surpris, éberlué, pratiquement décontenance par sa simple présence. Il était vrai qu'il y avait une différence entre savoir qu'un homme traversait le temps, trompait la mort, vivait centaine d'années après centaine d'années, bref d'un mythe avec la réalité tout simple de le voir en chair et os, du haut d'une cinquantaine informelle dans son établissement. Loin de sourire, ou de ricaner, il retient de justesse un petit 'je suis réel' qui lui tenait parfois à cœur et sembla plus prompt à lever le voile avec humour, détaillant dans ces traits affirmés ceux d'un autre homme, un guerrier connu il y a longtemps, aux départs ennemis dont les chemins et la reconnaissance d'une sorcellerie partagée avaient rapproché, jusqu'à la pérennité commune. « Exact. Votre ancêtre, Geraint, a eu la même réaction que vous, à l'époque. D'ailleurs, vous lui ressemblez énormément. » Réplique sincère, presque naturelle pour un homme ayant pratiquement atteint les six siècles de vie, mais sans doute déstabilisante et décontenançant, de but en blanc, sur ce point, il avait parfois du mal à saisir les nuances.
 
Il était évidemment ignorant des spéculations qui roulait sur son compte dans la descendance des fabricants de baguette et qui expliquait, à elle seule, le soupçon d'embarras, incrédule, ayant attrapé leur futur inventeur aux tripes. Rapidement remis au jus, le quarantenaire embraya, le questionnant sur son rôle. Pour ce qui était de la baguette et de ce qui les liait, l'affaire était éloignée, loin de ses talents naturels ou de ces prédilections transmuttatoires, mais il était curieux, avide de connaissance et son but ici n'était qu'un soutient moral. Une ombre servant à retranscrire les moindres détails de ces conversations à un ordre encore un peu courroucé, face aux envies d'espionnage, risquées, d'Albus, notamment Minerva et Freyja, dont l'avis sur la question était tranché, même si elles s'y étaient rangées. Humectant ses lèvres, sa voix agréable fendilla l'air. «Je ferais le lien avec les autres membres de l'ordre. Je retransmettrais les avancées de cette quête et son déroulement à qui de droit. Les derniers choix en date ne laissant que peu de marche de manœuvre. Ne vous en fait pas, je ne vous dérangerais pas.» Réaliste et peu révélatrice, tel était la dualité de cette description, mu par un côté méfiant et à la fois inopportun. Au final, c'était la volonté d'Albus que de l'accompagner ici, il aurait pu de lui-même expliquer aux autres, sans doute espérait-il, au fond de lui, que si c'était Nicolas qui l'énonçait, la persuasion serait plus efficace.
 
Puis, autant être honnête, toute nouveauté enchantait son intellect insatisfait de nature, en quémandant toujours plus, sur tout et rien, hors l'art des baguettes était sombre, et peu soulevé, tout était donc comme de la nouveauté à ses yeux et c'était un vent de fraicheurs inespéré. Posé dans un coin de l'arrière-boutique, l'homme de science, avait finit par faire taire ces impulsions cognitives, réussissant à délaisser de ces prunelles des amats incroyables de baguettes jonchant la muraille, pour se concentrer sur leur échange. Ombre taiseux, il écoutait, sagement, les Dumbledore expliquer leur plan d'attaque, tandis que Gideon semblait prendre connaissance de la demande l'accablant, bien avant qu'il ne la mette en mot, sa sagacité étant ainsi prouvée. C'était un homme intelligent, prompt à de multiples prouesses, il réussirait certainement à constituer une baguette d'opposition, fiable, il en était presque certain. Après autant de temps, parcouru en recherche avide, il pouvait reconnaitre cette volonté imbrisable, la ténacité, l'éclair, le petit on ne savait quoi qui faisait toujours la différence et la reconnaitre. Eh décidément, ce monsieur était des plus étonnants et ces premières répliques sur la baguette le convaincus, faisant relever la commissure de ses lippes dans un sourire sauvage, dans le bon sens du terme. 'Ce n'est pas impossible.' Voilà qui leur enlevait une épine du pied, mais il gardait un regard avide, l'écoutant religieusement, un élève sur les bancs de l'école n'aurait pas fait mieux.
 
Malheureusement pour lui, la suite lui plus nettement moins, Gideon venant à soulever le point, encore inconnu à ce jour, que c'était Albus, lui-même, l'homme qui réclamait à cors et à cri des solutions pour ces même reliques, qui lui avaient donné, savamment et en toute connaissance de cause, la baguette de sureau, la relique de la mort, en somme l'arme ultime pour gérer une menace. La menace. Eux. Damn. Ses prunelles se fermèrent une seconde, retenant un soupire bien senti, avant de darder d'un regard profond, intense, le dos de son amant, le brulant au passage de milles interrogations. Son cadet semblait d'ailleurs, d'un seul coup plus fébrile, plus tendu. Sentait-il son pupilles questionneuses se poser sur lui? Surement, mais de par sa position, sans doute celles-ci échapperaient-elles aux yeux d'aigles de ses deux autres vis-à-vis, tout deux concentrés sur la suite des discussions, s'étant échappée sur le challengeur de ce talentueux duelliste, qu'était le nouveau ministre de la magie. C'était là qu'entrait en scène Abelforth, seulement, Albus lui avait vendu ces dire en plaçant sur un piédestal le talent martial de son frère. Il n'avait évidemment jamais, oh grand jamais, signalé que s'était parce qu'il en était tout simplement incapable, interdit, par un pacte de sang. Par la barbe de Merlin, mais il était devenu complètement fou, ou quoi, de se lier avec un tel sorcier par une vieille magie. C'était pratiquement impensable, aussi amis avaient-ils put être. Non, pour cela, pour cette abandon, cette promesse éternelle, il en fallait bien plus, c'était de l'amour....
 
La gifle lui revenue en pleine figure, avec une virulence inédite, tandis que les paroles, qu'il avait simplement prit pour un ressentiment honteux de s'être fait ainsi manipulé, serpentait sous son crâne, se repassant en boucle, creusant la plaie, syllabe après syllabe. "Grindelwald et moi, on était... Proches, et ce durant plus de cinq années". Proche. Proche! Il tentait simplement de ne pas atteindre la sensibilité d'Ollivander, en camouflant un penchant sexuel peut-être pas encore admis, devant cet homme qu'ils semblaient tous deux connaitre depuis bien longtemps, mais ce proche c'était ensemble, en couple. Merlin, pourquoi ne lui avait-il pas dit?! Qu'il aille un passif, ils en avaient tous et il serait bien le dernier à pouvoir l'en blâmer, mais ça, ça, c'était important. C'était même primordial, au vu de son ambition de loger à ses côtés, en l'amadouant, soi-disant. Rien que la pensée lui faisant maintenant crisser des dents. Alors que toute la fatalité de cette annonce le submergeait d'un seul coup et aussi maitre de lui puisse t-il être, il sentit sa mâchoire se contracter sous le coup d'une colère, impulsive, plus proche de la vexation pure et simple que de l'ire réelle. Albus avait voulu jouer franc jeu, allant jusqu'à lui avouer la peur de cette histoire, mais il ne trouvait pas indispensable de lui parler de sa relation intime avec Grindelwald, en prime. Il commençait à avoir du mal à comprendre. L'agitation gagnait ses veines, faisant tambouriner un peu plus fort son myocarde, tandis que ses prunelles océans se faisaient acier, s'assombrissant sans qu'il ne daigne ni amener le moindre contrôle. Nicolas ne s'était pas attendu à une telle foisonnance de découverte et cela ne lui seyait guère, il n'était clairement pas venu pour cela et il aurait du au minimum, par décence, par respect, ou si leur relation comptait un temps soit peu, du le lui dire, lui-même, dès le début. Mais la question n'était pas là. ce n'était ni le lieu, ni le moment. Tentant de se reprendre, se modulant, il s'entendit partir sur un discoure analytique, sa voix usant d'un timbre polaire, il ne pouvait guère faire mieux...
 
«Ni la meilleure des baguettes, ni le plus expérimenté des sortilèges. L'accord volontaire réclamé par les deux sorciers pour créer ce pacte, l'en prémunis. J'en ai déjà vu un, il y a très longtemps. C'est de la vieille magie et de part se statut elle est terriblement puissante. Peut-être pas inéducable, mais je n'ai jamais connu personne s'en dédouaner. » Son esprit voulait rester sur ce mode d'analyse froide, stratégique, mais c'était peine perdue, ces paroles tournaient en boucle et son amant au regard fuyant, menton baissé, en sachant pertinemment bien avoir fait une erreur, ne l'aidait guère à garder un semblant de maitrise, dont il se drapait avec aisance, dans d'autres cas. Décrochant son regard d'Albus, au prix d'un effort conséquent, épaule toujours adossé au mur malgré une posture moins lâche, l'alchimiste pivota ses agates vers le créateur de baguette. «Croyez-vous que les éléments, connus, seront efficaces? Que l'évolution des techniques et le regain de la qualité des cœurs suffiront à produire une baguette digne de ce nom?» La baguette de sureau était vieille, ancienne, à ce stade, il n'était pas le mieux placé pour en juger, comptant parmi les reliques d'un autre temps, tout comme son amie de toujours, mais serait-ce vraiment suffisant ou faudrait-il de l'originalité? Flamel semblait prompt à penser à cela, le sous-entendant implicitement, mais il ne préférait pas s'avancer, laissant le maitre en la matière, enchainer.
 

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: rebellion cannot exist without a strange form of love. (Dumbledores & Flamel)   rebellion cannot exist without a strange form of love. (Dumbledores & Flamel) EmptyDim 12 Avr - 15:17


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Le monde ne sera pas détruit pas ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. - Albert Einstein

« Ce n’est pas impossible. » Le verdit tomba, et un certain soulagement apporta un peu de détente au corps d’Abelforth. Ecoutant attentivement les quelques explications d’Ollivander, Abel était nerveux. Désormais, il ne pouvait plus se défiler. Ce n’est pas impossible. Alors, c’était qu’ils devaient le faire. Une nouvelle détermination illuminait le regard d’Abel, une motivation inconnue, qui animait l’homme comme il ne l’avait pas été depuis longtemps. Alors, Gideon demanda s’il se sentait prêt à l’affronter. A Albus. Si sa fierté en prenait un petit coup, Abel s’attendait à ce qu’encore une fois, on imagine qu’Albus serait le héros de la situation, le protagoniste des exploits. Peu surpris, il laissa son frère répondre. Après tout, il avait bien des choses à expliquer aux deux autres hommes, et Abel ne comptait absolument pas en prendre la responsabilité.

« Proches. » Abel put lire la surprise sur le visage de Gideon et Nicolas, à mesure qu’Albus continuait ses révélations. S’il venait à peine de rencontrer Nicolas, il se doutait que si Albus partageait des moments avec lui, c’était parce qu’il s’agissait d’un homme raisonné et équilibré. De ce fait, il comprenait la frustration et l’incompréhension qui pouvaient se lire sur le visage de l’alchimiste, même s’il se doutait que des sentiments extérieurs alimentaient davantage encore cette colère visible derrière ce masque glacial. La bêtise de son frère était indiscutable, et ce dernier avait raison de baisser le menton ; si Abel n’avait pas manqué de lui faire des reproches salées lorsqu’il lui avait avoué cette histoire de pacte de sang, le second Dumbledore savait que l’heure n’était plus à le blâmer. Alors que Nicolas rebondissait sur les paroles d’Albus, Abel comprit la gravité de la situation. D’aucune manière Albus ne pourrait intervenir dans cette altercation. D’une certaine manière, cela lui faisait peur. Même s’il ne voulait se l’avouer, Abelforth avait toujours aimé ce certain confort que lui apportait la présence d’Albus et son éternelle bravoure. Comme si, au fond, il ne risquait rien. Que quelqu’un agirait toujours avant lui. Un sentiment de culpabilité face à cette philosophie l’irrita ; aujourd’hui, c’était à lui, et lui seul, de se retrousser les manches.

Flamel réitéra la question d’Albus en s’adressant au fabriquant de baguettes. Abel, silencieux depuis les révélations d’Albus, porta toute son attention sur Ollivander. Avait-il une idée ? Abel ne doutait pas du talent de son ancien patron, cependant, il avait du mal à imaginer qu’une telle chose soit possible. Angoissé, il attendait le discours du quarantenaire nerveusement.

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