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 des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva)

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Nile Shafiq
culte de morgane
Nile Shafiq
crédits : [ avatar @ moonclaf ]
face claim : [ mena massoud. ]
pseudo : [ spf. ]
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études : [ gryffondor 1898. ]
particularité : [ magie sans baguette. ]
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Message (ϟϟ) Sujet: des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva)   des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva) EmptyMar 30 Juin - 0:40

Des ennemis en notre sein
@minerva mcgonagall



La baguette s'agite dans l'air, l'incantation quitte ses lèvres. Les sortilèges s’enchaînent, tous plus inutiles les uns que les autres. Incroyable ce qu'un sorcier un peu paresseux peut accomplir d'un simple mouvement de poignet. Nile soupçonne que la créations de tels tricherie ont dû demander plus d'effort que les simples actes qu'ils étaient censé faciliter. Le côté flamboyant des sorciers : il n'est pas donné à tout le monde de pouvoir contrôler les forces du chaos. La magie est un don. Un don qui cultive l'arrogance. Les battre à leur propre jeu et leur faire avaler un soupçon d'humilité : la prémice de ce plan scandaleux, susurré à l’oreille de ceux qui ne reculeront devant rien pour bouleverser le status quo. Puisqu'ils ne savent pas s'en servir correctement … Et pour une poignée d'entre eux, ça s'arrêtera là. Mais pas pour Nile, qui était loin d'être une référence en matière de modestie. Non, pour l'omanais, et que personne ne s'y trompe : il s'agissait bien de vengeance.
Premier mouvement sur l’échiquier. Un avertissement. L'émergence d'une nouvelle force, jusque là assoupie.
L’ascension de Morgane, qui apporte la justice. Et personne n'échappera à son regard furieux.
Pas la coalition.
Et certainement pas le Phoenix.

Les retombées de leurs actes, déjà.
Comme un brouillard jeté sur le monde magique, les sorciers qui espèrent chaque jour se réveiller de ce mauvais rêve dans lequel on les a piégés. Comme des poulets auxquelles ont aurait coupé la tête. Nile ne peut s'empêcher de s'en amuser, sachant que la seule personne méritant d'être épargnée à ses yeux l'avait été, et ce malgré l'hostilité que son geste avait engendré. Et tous les autres ? La culpabilité ne saurait l'atteindre. Coupable ou complice, son esprit enragé ne parvient plus à faire la différence, son cœur réfute tout raisonnement. Il semble avoir disparu de la circulation, Nile le fougueux, après les noces d'Or. Évanoui dans la nature, dans la forêt bordant le manoir Lovegood, pour être plus précis, où il tente de gérer les dissidences au sein de l'organisation. Ses passages à Gringotts se font de plus en plus rares et concises : entendre Tariq spéculer sur ''ces foutus rejetons de Morgane'' lui donnerait trop envie de se dévoiler, et il n'est pas certain de survivre à tant d'insolence. Pas quand on se bouscule aux comptoirs des gobelins pour vider les coffres, ou les stocker d'argent, ou encore pour réclamer les talents d'un briseur de sorts pour contrer cette ''malédiction''. Des poulets sans têtes, en effet.

Quant à lui, s'il a conservé ses pouvoirs, il ne peut s'empêcher d'en abuser en d'inutiles démonstrations solitaires. Il enchaîne les ''tests'' qui se révèlent toujours identiques, la fiole d'antidote qu'on lui avait confiée s'en assurant tel un ange gardien. Pourquoi développe-t-il cette lubie ? Lui-même ne saurait mettre la main dessus. Peut-être est-ce sa façon à lui de ne pas prendre sa magie pour acquise, maintenant qu'il sait qu'on pourrait aisément la lui retirer. Sans audience à narguer, tout ceci lui semble cependant bien vain.

Peut-être a-t-il pensé trop vite, en entendant la vibration de sa porte sous des coups de poings furieux. Ça ne peut pas être bon, estime l'omanais en levant les yeux de sa montre à gousset magique qui se met à doucement vibrer entre ses doigts. Son nom qui résonne de l'autre côté, et le frisson d'amertume qui le tend sur ses deux jambes tambourinantes jusqu'à l'entrée.

« Si tu casses ma porte, tu la repaiera de tes propres gallions. » Hurle-t-il à son tour d'un humour mesquin, en saisissant la poignée, et en accueillant Minerva dans sa demeure.

Il s'attendait à la recroiser tôt ou tard. Et il n'avait pas espéré la tromper.
Ils s'étaient croisés à la réception, jusqu'à ce qu'il disparaisse. Il sait son amie perspicace.
Le retour du bâton.
Et pourtant, il ne cédera pas de terrain.
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Minerva McGonagall
ordre du phénix
Minerva McGonagall
crédits : avatar (étangs noirs) ; signature (albus de mon coeur avec icons bltmr + doom days) ; gif profil (prudence choupette)
face claim : zoe kravitz
pseudo : guimauve
des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva) 200718054623516049
études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva)   des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva) EmptyMar 30 Juin - 17:34

Le métro londonien avait été une formidable invention inauguré le 10 janvier 1869. Le Tube comme les londoniens l’appelaient permettait de parcourir des distances sous terre assez grandes ce qui permettait de se déplacer dans Londres avec plus d’aisance qu’en voiture. Minerva McGonagall n’en était pas à son premier voyage en métro à vrai dire mais ses souvenirs remontaient à une décennie en arrière. Se perdant dans le monde moldu qu’elle considérait ne pas avoir trop changé depuis le décès d’Ephraïm Webster, elle avait décidé de ne pas attirer l’attention pour ce qu’elle avait à faire en cette fin de soirée. La réunion de l’Ordre étant terminée, Minerva avait pris un billet de train pour prendre le train de nuit pour se rendre jusqu’en Ecosse. Réduite à ne plus pouvoir prendre les transports sorciers quotidiens qui étaient bien pratiques, elle le reconnaissait, la métisse essayait donc de se repérer sur la grande carte de Londres. Elle n’était pas bête et parfaitement capable mais essayait d’ignorer les regards sur elle. Elle avait pourtant bien choisi de s’accoutrer à la moldue, se forçant à porter une robe mais elle savait que ce qui dénotait ce n’était pas ses vêtements mais bel et bien sa couleur de peau. Ignorant superbement les gens autour d’elle, et surtout le regard insistant de quelques messieurs, Minerva alla acheter un ticket moldu en demander poliment à l’accueil bien qu’elle ne sache pas s’il s’agissait de la bonne formulation ni comment l’insérer dans la machine à poinçonner avant que quelqu’un exaspéré le lui montre, avant de finalement s’engager dans une des rames du métro.
Sa main gantée pour l’occasion vient se poser sur la barre de métro, ne souhaitant pas s’asseoir. Droite, le menton fier, la métisse observe les gens dans le métro. Personne ne parle et il y a principalement des hommes. Son regard croise l’un d’entre eux à qui elle ne sourit pas. Elle repose son regard sur la liste et la station à laquelle elle doit descendre, si elle a bien calculé. Sinon, elle marchera ou demandera son chemin. Le regard de l’homme ne la quitte pas et elle l’ignore avant de finalement sortir à la bonne station. Accompagnée des gens qui sortent, elle sent que l’homme arrive à sa hauteur.
propos racistes:
Choquée, Minerva s’arrête alors et l’homme passe à côté d’elle sans rien de plus. Elle reste clouée sur place, la boule au ventre pendant de longues minutes. A-t-elle bien entendu ? Sentant qu’elle prenait l’insulte trop à cœur pour une raison qu’elle ne connaissait trop bien, à savoir le bébé qui grandissait en elle, Minerva pensa un instant à son propre père, moldu. Comment avait-il fait pour subir ça tout le temps ? Elle aurait bien eu besoin de ses conseils en cet instant. Se maitrisant pour ne pas fondre en larmes, Minerva préféra muer cette peine subite en colère et d’un pas énergique et décidée se dirigea droit sur l’appartement de Nile Shafiq.
Sortant sa baguette magique, elle alla pour toquer magiquement du bout de sa baguette quand elle se rappela.
Ah oui.
Cela eut le don de l’énerver encore plus. Sensible, elle vient cogner très fortement et énergiquement contre la porte d’entrée de l’appartement.
Maîtrise toi Minerva. Ou c’est ton poing dans son visage de djinn que tu vas lui mettre.
Est-ce que ce serait une mauvaise chose ? A cause de lui, elle était victime de racisme dans la rue parce qu’elle ne pouvait pas transplaner et utiliser le réseau de cheminette était trop traçable. Non, vraiment, il allait l’entendre cet imbécile qui se disait être son ami.
« Si tu casses ma porte, tu la repaiera de tes propres gallions. »
L’humour acerbe ne l’amuse pas. Pas cette fois-ci et en voyant apparaitre son visage, Minerva McGonagall l’observe avec une froideur sans nom.
« Tu peux directement aller te servir dans mon coffre, toi seul y a accès maintenant je crois ? »
Ça claque dans les airs comme une gifle. Minerva rentre parce qu’elle ne veut pas faire d’esclandre dans le couloir et s’assure que dans les pièces où elle peut accéder, il n’y a personne d’autre. Silencieuse, elle revient un instant droit vers lui et le fusille du regard.
« A quoi tu pensais Nile ? » lâche-t-elle subitement. « En transplanant comme ça avec ta sœur aux yeux de tous ? En nous abandonnant tous comme le lâche que tu es devenu ? »
Elle ne mâche pas ses mots. Elle n’a même plus envie de faire l’effort si ce n’est de le mettre face à la vérité, ce qu’elle a toujours fait. Ca suffit les mensonges. Ca suffit les fourberies. Ca suffit de se payer sa tête. Elle n’est même pas blessée qu’il soit un enfant de Morgane. Elle ne pense pas grand-chose de cette organisation si ce n’est qu’ils sont des idiots terminés qui vont se retrouver dans une chasse aux sorcières qui leur fera du mal. Parce qu’elle connait Gellert et elle sait de quoi il est capable. Elle sait aussi que l’arène sera probablement remis sur les Enfants de Morgane.
A vrai dire, Minerva laisse transparaitre une déception sans nom sur son visage à l’égard du jeune homme. De la tristesse aussi. De la tristesse de savoir que le fier Gryffondor qu’elle a connu à Poudlard avec qui elle riait et parfois faisait des blagues est devenue si lâche de ne prendre qu’une seule personne, celle qui compte le plus au monde pour lui, elle en convient et le comprend, mais de laisser tous ceux qu’il appelle amis derrière-lui.
Nile Shafiq est un lâche.
Nile Shafiq a perdu toute sa confiance et c’était ça qui lui faisait le plus mal.
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Nile Shafiq
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva)   des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva) EmptyMar 30 Juin - 19:03

Des ennemis en notre sein
@minerva mcgonagall



Il accueille la répartie d'un rire sombre, d'un rire mauvais.
Si l'arrivée en fanfare ne lui avait pas déjà mise la puce à l'oreille, la vitesse avec laquelle Minerva ouvre les hostilités lui laisse figurer de ses intentions. Elle n'est pas venue pour discuter. Elle n'est pas venue pour le résonner. Elle n'est pas venue pour essayer de le comprendre. Non. Elle est venue cracher son venin. Étancher sa colère. Elle est venue chercher le coupable tout trouvé, et le blâmer pour tout ses malheurs. Ca leur pendait au nez, à tous, mais ils sont sûrement incapable de le voir, perché tout en haut de leur piédestal. Le Phoenix, se remettre en question ? Jamais.
Tant mieux, tranche le briseur de sort en l'observant pénétrer chez lui sans y avoir été invitée, avant de fermer la porte à sa suite. Parce qu'il n'a pas envie de discuter non plus, et Morgane seule sait que quiconque, même pas Genesis, ne saurait le résonner. Tant mieux. Se répète-t-il en serrant les poings. Parce que du venin, il en avait lui-même en réserve et que sa haine à lui, semble insatiable.
Tant mieux ! car il méprise l'oiseau, et qu'il crève de l'abattre en plein ciel depuis longtemps.

Les premières balles, c'est elle qui les tire alors qu'il la suit jusque dans son spacieux salon. Sa main agrippe la bordure en bois au dessus de sa cheminée, sur laquelle repose le portrait de son grand-père, pendant que l'autre se cimente à sa hanche. Interpellé par le boucan, le niffleur saute de la poche de veste de son maître pour aller se réfugier sous un meuble. Droit au but, la dragonnière n'exprime aucune réserve, l'accuse du doigt, et Nile se gardera bien de démentir ses suspicions. A quoi bon ? Il ne sert à rien de la prendre pour une idiote, et le temps de la rébellion discrète est révolu. Qu'elle sache donc où son ami de toujours se situe. Qu'elle le dénonce donc, si le cœur lui en dit : que l'oiseau apprenne son nom. Le siens et tant d'autres :
Shafiq.
Dumbledore.
Longbottom.
Lovegood.
Wardwell.

Et bien plus encore.

« Attends, la lâcheté n'est-elle pas le principal critère pour rejoindre l'Ordre ? Mince alors, et moi qui pensait avoir réussi mon initiation. » C'est quand même l’hôpital qui se fout de la charité, et peut-être que l'insulte brûlerait plus vive si elle provenait de quelqu'un qu'il respectait sur la matière. Or, si elle avait longtemps conservé une place privilégiée à ses yeux pour remplir ce rôle, Minerva avait perdu, depuis quelques temps déjà, le droit de lui faire la moindre leçon.

Le sarcasme réplique tout aussi cinglant. Ses réserves sur l'Ordre envolées, dissoutes, remplacée par une animosité vibrante, toxique. Tension dans l'air, tension dans les mots. Le regard qu'il pose sur la personne qu'il considérait comme un sœur est torturé, mais voilé de ressentiment.

« Qu'as-tu pensé de la beuglante ? Je l'ai trouvé bien mièvre personnellement. Si on m'avait laissé l'écrire, j'y aurais ajouté plus de piment, mais la majorité souhaitait rester courtois. Nous ne sommes pas des rustres, après tout. » Si il avait eu gain de cause, il ne se serait pas contenté de leur retirer leur magie non plus. « J'étais navré de devoir partir si précipitamment. Oh, que j'aurais aimé voir la tête de tout ce beau monde. » Ricanement sinistre. « Il y a bien quelques personnes que j'aurais aimé prévenir mais … Regard lourd de sous-entendus. Eh bien, il est de plus en plus difficile de savoir à qui on peut faire confiance, je suis sûr que tu en conviendra. » La langue plus acerbe que jamais, Nile ne cache plus ses griefs, oh non. C'est fini tout ça, terminé.

Qu'elle le toise donc de son regard désapprobateur et déçu.
Et qu'elle sache que le sentiment est bien plus que partagé.
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Minerva McGonagall
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva)   des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva) EmptyMar 30 Juin - 19:30

« Attends, la lâcheté n'est-elle pas le principal critère pour rejoindre l'Ordre ? Mince alors, et moi qui pensait avoir réussi mon initiation. »
Minerva hausse un sourcil.
Evidemment, Nile Shafiq ne sait rien.
Il ne sait rien de ce qu’elle a traversé.
Il ne sait pas à quel point elle aimerait juste mettre Gellert aux arrêts.
Il ne sait pas qu’elle s’est retrouvée dans une salle qui puait la pisse, le sang et le vomis.
Il ne sait pas ce qu’elle a vécu ni ce qu’elle fait.
A quel point cette guerre là ne se préparer pas comme il pense qu’elle doit se préparer ni quel rôle à l’Ordre. Il ne sait pas que le plus grand courage parfois, c’est de patienter et que la plus grande stupidité c’est de foncer tête baissée. Sang pour sang. Œil pour œil. Il faut être plus intelligent que cela et à sa phrase, elle ne se sent pas atteinte parce qu’elle sait qu’il ne sait pas et qu’il a une vision complètement erronée.
Mais sa réflexion a le mérite de la faire se calmer subitement. Il n’y a plus que l’œil de l’observation, l’œil d’aigle qu’elle a de temps en temps. A la position du corps, sa mâchoire serrée, elle comprend qu’il ne voudra pas entendre. Elle comprend alors qu’elle va devoir jouer une autre carte. Elle comprend aussi qu’il se passe autre chose, quelque chose dont elle n’a aucune connaissance et dans la façon dont il la regarde, Minerva se sent blessée. Jamais elle n’aurait pensé qu’il la regarderait comme ça. Jamais elle n’aurait pensé non plus qu’elle déboulerait un jour chez lui.
Elle sait en revanche que le mal vient d’ailleurs. Ce n’est pas réellement les Enfants de Morgane qui la gêne. Ce n’est pas réellement cet empoisonnement. Elle, elle s’y fait très bien à vivre sans pouvoir. Elle est Minerva McGonagall. Elle a vécu pire. Elle a survécu à un deuil, un psychopathe venu chez elle, un interrogatoire où on l’avait torturée, à un empoisonnement. Elle était la fille de Robert McGonagall, moldu. Elle était la fille d’Isobel McGonagall, sorcière. Elle était le fruit de l’amour de deux mondes. Elle pouvait vivre sans magie. Elle s’en fichait de ça.
Non, ce qui la gênait c’était qu’elle s’inquiétait pour le geste de Nile, ça et sa soudaine radicalisation. Bien sûr qu’elle avait toujours senti qu’il était réticent sur l’ordre. Bien sûr qu’elle le savait. Mais là ? Là, il venait ouvertement de mettre une cible sur le dos des Shafiq en agissant de la sorte.
Et pire encore ?
Comment allait-elle faire pour protéger son bébé, le père de son enfant, sans magie ?
Parce que cette fouttue malédiction était toujours là et Minerva comptait sur Nile. Sa parole ne valait donc elle rien ? Il préférait se murer dans une violence, une animosité à son égard, à l’égard de l’Ordre et la jouer aussi stupidement ? Où était passé le Nile qu’elle connaissait ? L’avait-elle seulement jamais connu ? Elle se posait sérieusement la question.
« Qu'as-tu pensé de la beuglante ? Je l'ai trouvé bien mièvre personnellement. Si on m'avait laissé l'écrire, j'y aurais ajouté plus de piment, mais la majorité souhaitait rester courtois. Nous ne sommes pas des rustres, après tout. »
Elle le regarde longuement Minerva, un air incompréhensif sur son visage.
« J'étais navré de devoir partir si précipitamment. Oh, que j'aurais aimé voir la tête de tout ce beau monde. Il y a bien quelques personnes que j'aurais aimé prévenir mais … Eh bien, il est de plus en plus difficile de savoir à qui on peut faire confiance, je suis sûr que tu en conviendra. »
Elle ne comprend rien à ce qu’il dit mais elle est plus choquée par son manque d’empathie subite que par l’accusation en elle-même.
« Nile. » Elle lève les mains en guise de non agression. Verbalement, elle devient plutôt subitement fatiguée. Fatiguée par la grossesse ? Fatiguée de se battre contre les gens qu’elle aime et encore cette sensation d’oublier quelque chose. « Je suis désolée d’être rentrée comme ça. »
Les excuses sortent toutes seules. Minerva sait reconnaitre ses torts et subitement, elle se rend compte que l’agresser verbalement n’est pas une solution. Ce n’est pas elle. Elle ne peut pas être constructive en étant sous le coup de l’émotion mais elle comprend pourquoi elle est comme ça.
« Pourquoi ne me fais-tu pas confiance ? Qu’est-ce que j’ai fait ? » Ou pas fait, en l’occurrence. « Je ne vais pas te raisonner : tu n’en as définitivement rien à faire mais j’aimerais comprendre ce qui se passe car je ne suis pas ton ennemie ici. »
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva)   des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva) EmptyJeu 2 Juil - 15:22

Des ennemis en notre sein
@minerva mcgonagall



Quelques semaines auparavant, ils conversaient lors d'une soirée organisée à la villa. Minerva lui confiait ses doutes, ses craintes, et Nile lui promettait de se tenir à ses côtés.
La guerre ne les avait alors pas encore séparés.
Quelques jours plus tôt, elle lui souriait encore et il n'avait pas sû tenir son regard. Elle a raison, peut-être que c'est un lâche. Pour avoir dessiné la ligne dans le sable non sans lui en jeter une bonne poignée dans l’œil. Que les membres de l'Ordre aient goûtés au poison ne lui fait ni chaud ni froid, et s'il lui peinait de réduire l'amazone à ce simple titre, il aurait réellement aimé qu'elle ne lui donne pas de raisons de la mettre dans le même panier.

« Le mal est fait. » grommelle-t-il à l'excuse qui lui semble bien facile. Il ne l'accepte pas explicitement, mais il accepte que les choses soient telles qu'elles sont et qu'ils ont dépassé ce stade.

Le stade des excuses.
Le stade des remords.
Le stade des doutes.
Il ne leur reste plus que la force de leur convictions et l'assurance de se trouver du bon côté de l'Histoire. Et s'il y a bien une chose que Nile peut se targuer d'être, c'est bien borné. Alors non, il n'en a pas grand-chose à faire de sa propagande pour le compte de son organisation, bien qu'elle l'ait habitué à plus de panache. Tout comme il se fiche bien de ses excuses. Mais puisqu'elle s'interroge, il se fera un plaisir de lui ouvrir les yeux sur ce qu'il se passe autour d'eux.

« Je vais te dire ce qui se passe. ''Accio FM'' hein ? Il ne peut s'empêcher de pouffer de dédain. Affreusement silencieuse depuis l'attaque de l'arène. Toi qui fais parti de l'Ordre, ça ne te met pas hors de toi ? Probablement pas pense-t-il, elle est sans doute plus préoccupée par la robe qu'elle choisira de porter pour son prochain tête-à-tête avec son ministre. J'ai entendu ce qui est arrivé à Mrs Scamander, quel sort affreux cette enflure vous a réservé. ''Un héro de la nation'' d'après les gros titres, tu le sais sûrement, tu bosses pour ce putain de journal après tout. J'imagine que tu apprécies de le voir en première page. Convoqué d'un claquement de doigt, la Gazette du Sorcier apparaît sur sa table basse suite à un sortilège d'attraction informulé. J'ai entendu dire qu'il avait perdu ses pouvoirs. Ne nous remercie pas. Sa main sur son visage cache une œillade provocatrice, tandis qu'il laisse échapper un soupir. L'adrénaline rebelle coule dans ses vaines, mais il reprend d'un ton plus calme : Beaucoup de gens ont morflés durant ces interrogatoires, et je mettrais ma main à couper que les trois-quart d'entre eux n'ont rien à voir avec votre radio. Où était donc le brave Phoenix quand des innocents ont payé pour son tour de force ? Et elle ose le traiter, lui, de lâche. Je sais où il était moi : dans ces même salles d'interrogatoires, mais de l'autre côté des barreaux, à condamner ceux qu'ils prétendent vouloir aider. Les puissants se cachent pendant que les faibles se battent pour leur vie, pour leur liberté. La mascarade à assez duré Minerva, les opprimés ne seront plus de simples pions entre les mains de la coalition et de l'Ordre. Puisqu'ils veulent jouer au jeu du ministère, ils en subiront les mêmes représailles. » Le discours du révolutionnaire, vibrant de force et d'assurance, cache les motivations et les peurs cachées de l'omanais, beaucoup plus personnelles. Parce que sa famille entière soutient l'oiseau, et qu'il est persuadé qu'il n'ouvrira pas le bec si quelque chose venait à leur arriver. En ce sens, il est une menace. « Voilà, ce qui se passe. »

Il est loin de se douter qu'il converse avec la tête du serpent. Une partie de lui essaye encore d'atteindre son amie, de lui faire entendre l'outrage de ceux qu'il représente, et à qui ils ont tourné leur dos. Mais il sait que c'est vain, car Minerva McGonagall fait parti du problème.

« Tu dis ne pas être mon ennemie, mais je n'en suis plus si sûr. » Des mots aussi durs à prononcer qu'à entendre. « Pendant longtemps, je t'ai pris comme une victime de l'incompétence de ton groupe. Je m'inquiétais pour toi au même titre que je m’inquiétais pour ma sœur. »
Quel idiot elle avait fait de lui.  


Dernière édition par Nile Shafiq le Ven 3 Juil - 11:14, édité 1 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva)   des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva) EmptyJeu 2 Juil - 16:51

Les claques mentales dans la tête s’enchainent. Minerva observe longuement Nile alors qu’il parle. Il ne veut pas d’excuses. Il ne la regarde même plus comme une amie. Elle le voit bien et ça lui fait affreusement mal. Essayant de gérer le flux de peine que cela lui provoque, Minerva regarde un instant ailleurs alors qu’il parle, sa tirade bien lancée.
« Je vais te dire ce qui se passe. ''Accio FM'' hein ? Affreusement silencieuse depuis l'attaque de l'arène. Toi qui fais parti de l'Ordre, ça ne te met pas hors de toi ? »
Oh si bien sûr. Elle aurait aimé faire plus. Mais ce que Nile ne savait pas c’était que l’Ordre était jeune, six mois tout au plus. Ils s’étaient créés en réaction au changement de pouvoir. Ils avaient besoin de temps pour s’organiser, placer les pions… et Minerva McGonagall partait du principe, tout comme Nicolas et Albus d’ailleurs, que pour gagner une guerre, il ne fallait pas attaquer trop rapidement. Malheureusement, il y aurait des victimes. Dans tous les cas, il y aurait des victimes. Et elle-même en était une dans cet échiquier géant.
« J'ai entendu ce qui est arrivé à Mrs Scamander, quel sort affreux cette enflure vous a réservé. ''Un héro de la nation'' d'après les gros titres, tu le sais sûrement, tu bosses pour ce putain de journal après tout. J'imagine que tu apprécies de le voir en première page. »
Oh oui qu’elle avait entendu. Elle était en vacances quand s’était arrivé. En réalité, elle avait lu la une et était partie vomir aux toilettes pour rendre son petit déjeuner. Et rien que d’évoquer Henry Potter commence à lui déclencher une crise d’angoisse sans fin. Elle ne sait toujours pas s’il a toujours ses pouvoirs… Si la dette tient toujours. Parce que si elle ne tient pas elle ne pourra pas se défendre en lui lançant des couteaux avec des accios. Elle sait qu’il lui tombera dessus tôt ou tard. Ce n’est qu’une question de temps. Elle ne regarde pas la Gazette, ça lui donne encore envie de vomir et elle grimace. Elle aurait pensé que son tour de force pendant l’interrogatoire lui aurait fait avoir un retour de baton sévère. Elle s’était lourdement trompée mais elle ne se sentait pas physiquement d’affronter cet homme. Pas maintenant qu’elle savait qu’elle avait la vie dans les entrailles.
« J'ai entendu dire qu'il avait perdu ses pouvoirs. Ne nous remercie pas. »
« Quoi ? » dit-elle alors en posant un regard surpris et déstabilisé sur Nile.
Henry sans pouvoirs, comme elle.
Henry devenant une cible.
Henry, Henry, Henry.
Mais c’est la suite qui l’interpelle aussi quand Nile, provocateur au possible devant elle qui reste juste atérée par son attitude si insolente, reprend la parole :
« Beaucoup de gens ont morflés durant ces interrogatoires, et je mettrais ma main à couper que les trois-quart d'entre eux n'ont rien à voir avec votre radio. Où était donc le brave Phoenix quand des innocents ont payé pour son tour de force ? Et elle ose le traiter, lui, de lâche. Je sais où il était moi : dans ces même salles d'interrogatoires, mais de l'autre côté des barreaux. Dans les plus hautes sphères du ministère, à condamner ceux qu'ils prétendent vouloir aider. Les puissants se cachent pendant que les faibles se battent pour leur vie, pour leur liberté. La mascarade a assez duré Minerva, les opprimés ne seront plus de simples pions entre les mains de la coalition et de l'Ordre. Puisqu'ils veulent jouer au jeu du ministère, ils en subiront les mêmes représailles. »
Minerva se mord violemment la lèvre. Plusieurs sentiments contradictoires la prennent. Elle reconnait que Nile est animé par un feu qu’elle apprécie, étonnamment. Elle reconnait qu’il est subitement impressionnant et que son discours est puissant. Mais elle est choquée, atérée par sa radicalisation. Il ne se rend pas compte de la portée du geste et son discours est incohérent avec l’image que renvoie les Enfants de Morgane actuellement.
Ils étaient des terroristes aux yeux de tous.
Ils venaient d’empoisonner femmes, enfants, innocents.
Autre problème pour Minerva : elle pourrait répondre qu’il se trompe sur bien des points sur l’Ordre mais elle était pieds et poings liés. Il n’était pas occlumens. Il ne pouvait pas garder ce qu’elle disait. Elle ne pouvait pas se dévoiler maintenant. Elle n’était elle-même pas sécurisée.
Elle inspire et expire longuement avant de se passer une main sur le visage. Elle ne peut rien dire et ça la frustre. Mais elle préfère finalement qu’il pense avoir gagné la joute verbale, qu’il pense qu’elle n’a pas d’arguments. La joute serait de toute façon stérile : Nile est bloqué dans son idée que l’Ordre du Phénix fait partie du problème et qu’il est le méchant lié à la collation. Il ne cherche pas à discuter, elle l’a bien compris et elle ne veut pas se battre contre du vent.
Athéna reste silencieuse mais calme, ralentissant les battements de son cœur. Si elle ne peut pas se défendre, elle commence à y voir plus clair sur les motivations des Enfants de Morgane maintenant et elle comprend qu’elle peut inconsciemment faire parler un peu plus Nile sur le groupe.
« Tu dis ne pas être mon ennemie, mais je n'en suis plus si sûr. Pendant longtemps, je t'ai pris comme une victime de l'incompétence de ton groupe. Je m'inquiétais pour toi au même titre que je m’inquiétais pour ma sœur. »
Cette fois, elle le regarde dans les yeux et hausse un sourcil. L’incompétence de son groupe ? Qui avait fait sortir Persephone Wardwell de sa prison ? Qui avait su réinsuffler de l’espoir à des nés moldus enfermés comme des cages comme des animaux ? Qui, encore, avait essuyé bien des choses ? Quant à Genesis, elle était adulte et responsable et savait dans quoi elle s’engageait tout comme tous les membres, y compris elle-même.
L’Ordre était une organisation qui agissait dans l’ombre pour une très bonne raison. Elle n’avait pas les mêmes objectifs de toute évidence que les Enfants de Morganes. L’Ordre était pour l’équilibre des deux mondes. Minerva essayait de faire pencher des balances vers certaines façons de pensée mais cela prenait du temps avec Albus à sa tête et elle n’était pas seule à décider. Toutes ces informations, Nile ne les savait et elle ne pouvait les lui communiquer.
« Nile, finit-elle par répondre. Tu me parles de l’Ordre en pensant qu’ils travaillent main dans la main avec la coalition en n’agissant pas, en acceptant les interrogatoires, où, au passage, tu ne sais même pas la moitié de ce qui s’y est passé et qui a été vraiment touché par ces derniers au sein de l’Ordre, tu me dis que tu veux agir pour les oprimés mais regardez-vous. Regardez ce que vous avez fait. » Elle le désigne de la main. « Vous avez empoisonné toute une ville, des milliers personnes, des innocents, les opprimés eux-même. » Elle le regarde dans les yeux. « Des enfants, et… » La bombe lui saute des mains alors qu’elle dirige sa main sur son propre ventre. « des femmes enceintes. »
Elle soupèse sa réaction quelques secondes, se demandant s’il allait vraiment être aussi borné et lui sortir que c’était bien fait pour elle.
« Vous êtes des terroristes aux yeux de tous. Vous avez empoisonné toute une population. Réalises-tu à quel point c’est grave ? Vous n’êtes même pas en cohérence avec ceux que vous cherchez à défendre. » Elle secoue la tête. « Et je te préviens, ce qui s’est passé avec l’arène va vous retomber dessus. Accio FM aussi. »
Elle le préssent. Les Enfants de Morgane seront une priorité pour Gellert à présent. Minerva expire et soupire.
« Et en transplanant comme tu l’as fait, tu as mis une cible sur toi et ta sœur. Tu cherches à la protéger mais tu l’exposes. Tu es complètement contradictoire avec ce que tu dis et ce que tu fais. Vous étiez au mariage, vous disparaissez au moment où la Beuglante est lancée, que penses-tu qu’il va se passer ? » La métisse le regarde d’un regard suppliant. « Je vous considère comme ma famille, Nile et cette situation là me déchire le cœur présentement. » C’était terriblement vrai. Elle avait mal au cœur que les choses prennent cette tournure. Elle avait l’impression de perdre un frère. Son frère de malice.
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Nile Shafiq
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva)   des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva) EmptyJeu 2 Juil - 19:23

Des ennemis en notre sein
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Car ce n'était pas censé se passer comme ça, au départ. Viser les puissants, les sangs-purs, souiller l'union de deux puissantes maisons, et ainsi faire tomber le gratin sorcier de son piédestal. Tel était le dessein d'Erroll. Mais ce n'était pas suffisant, aux yeux d'un petit groupe dissident. Le message n'était pas assez fort. Il fallait aussi toucher les complices, les opportunistes, ceux qui se contentaient de tourner le regard, d'enterrer leur tête dans le sable. Faire comprendre qu'il n'y avait plus nul part où se cacher, et que Morgane viendrait demander des comptes. Ce combat les concerne tous, personne ne pourra attendre sagement que les choses se passent, oh non. Choisir un camp, le leur, ou s'avouer complice.

« J'en sais assez. » Tonne-t-il.

Il a vu Genesis à l’œuvre. Il a entendu les histoires de Perséphone, les récits des nés-moldus traqués après l'attaque de l'arène, et récupérés par eux, tout terroristes qu'ils sont. Il a vu le sceau sur le bras de Theodora et de tant d'autres. Il n'a pas besoin d'en savoir plus pour agir. Et honte sur le Phoenix si, comme Minerva le suggère, certains de ses membres ont morflés et qu'il n'a rien fait. Sans le vouloir, sans le savoir, elle le conforme dans sa crainte que sa famille place ses espoirs dans une organisation qui ne fera rien pour les protéger.

Ce qu'il ne savait pas en revanche, c'est que Minerva s'était pointée à sa porte avec plus que des noms d'oiseaux. Le regard de l'omanais suit les mains de la métisse, qui caressent les formes encore invisibles de ce qui serait, en d'autres circonstances, une excellente nouvelle. Et si sa confiance s'ébranle un instant, il accueille bientôt la nouvelle d'un soupir surpris. Ainsi, Abelforth a empoisonné la mère de son enfant. Wow. Ça pour une surprise.

« Ton bébé ne craint rien. Répond-il d'une voix neutre après quelques instants de silence, en se retournant pour se dérober au regard de la mère en devenir, qu'il sent peser sur sa nuque. Trop choqué pour véritablement réagir à l'annonce. Les enfants non plus, d'ailleurs. Le poison ne cible rien d'autre que les capacités magiques. » Du moins, c'est ce qu'on lui avait assuré.

La gravité qu'elle déplore le ferait bien ricaner. Encore une fois, elle lui donne des leçons qu'une membre de l'Ordre est mal placé pour lui donner. Où était donc cette inquiétude pour les innocents lorsqu'ils ont attaqué l'arène ? Le Phoenix veut être acclamé en héro, mais leur action radicale mais ultimement pacifiste leur vaut l'étiquette de terroriste ? C'est le monde à l'envers.

« Non, tranche-t-il enfin. Ce que nous avons fait Minerva, nous avons retiré le pouvoirs aux oppresseurs. Nous avons affaibli le ministère, nous avons fait passer un message. Et tout ça, nous l'avons fait sans blesser qui que ce soit. » C'est bien plus que l'Ordre a jamais fait. La fierté dans la voix. Oui, il est sûr Nile, il a foi en leur groupe, en leurs actions, malgré les retombées. « Qu'on nous considère comme des terroristes en dit plus long sur vous que sur nous. » Pourtant, l'opinion publique est importante dans ce genre de combat. Peut-être qu'un jour, Nile le réalisera. « Et ne vas pas croire que nous sommes qu'un petit groupe de rebelles jouant aux alchimistes. Non, nous sommes légion, et tu serais étonnée des noms que je pourrais te citer. Nous aidons les nés-moldus, les hybrides et quiconque en a besoin depuis que tout ce cirque à commencé, en silence. Ce message, c'est bien celui des opprimés. C'est on ne peut plus cohérent. »

Mouvement de tête motivé par un long soupir, l'héritier Shafiq jette son regard sur le portrait de son grand-père disparu. Depuis le mariage, il se trouve incapable de déchiffrer l'expression peinte de Salim. Pourtant, les deux relatifs froncent les sourcils à l'unisson quand l'invité poursuit.

« Ne me parle pas de ma sœur ! » prévient-il d'une voix dangereuse en se retournant vers elle. « Tu me pense donc si stupide ? Je ne vous fais pas confiance pour la garder en sécurité, alors je m'en chargerais à ma façon. » Léger tremblement dans la voix, il n'en mentionnera rien, mais une lettre fatale repose sur son office. Il sent l'étau se resserrer sur lui, l'omanais, et il ne compte rien faire pour s'en extirper cette fois. « Je sais que tout le monde pense que je sais pas ce que je fais la plupart du temps, mais je ne la mettrais pas consciemment en danger. » Son regard se baisse sur le bracelet doré qui lui permet de communiquer avec son double, ses lèvres forment une promesse que lui seul comprendra. « Il n'arrivera rien à Genesis. Je m'en assurerais. »

Après tout, elle est tout ce qui compte à ses yeux.


Dernière édition par Nile Shafiq le Ven 3 Juil - 11:19, édité 1 fois
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Minerva McGonagall
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva)   des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva) EmptyJeu 2 Juil - 23:49

Le pire c’est qu’elle aurait compris s’il avait s’agit seulement des sang-purs proches de Gellert Grindelwald. Si Gellert Grindelwald avait été touché lui-même aussi, évidemment. Ça les aurait bien arrangés si cela avait été le cas. Sauf que cela n’était pas arrivé pour une raison qu’elle ignorait. A la place, elle et Albus étaient touchés ainsi que beaucoup d’autres. Londres tout entier était touché. Des enfants étaient touchés, des enfants ayant des pouvoirs magiques mais aussi possiblement ceux à naître dont le sien. Cela la frappe comme une évidence. Abelforth a tenté de la rassurer et elle a failli le croire. Mais il ne sait pas. Il ne sait pas les effets sur le futur. Elle se fichait bien sûr, que son bébé soit cracmol : elle l’en aimerait tout autant. Mais ce qui la terrorisait c’était que s’il développait des pouvoirs magiques, le schéma de la jeune Ariana Dumbledore ne se répète. Elle est angoissée, Minerva, angoissée à l’idée que ce poison n’ait pu détraquer des choses.
Est-ce qu’elle en veut à Nile de ne pas l’avoir prévenue ? Oui, bien sûr mais elle comprend qu’il ne pouvait sauver qu’une seule personne et elle n’était pas de son sang. Elle ne l’avait jamais été et la triste constation commençait à s’imposer alors que Nile Shafiq tonnait :
« J’en ai assez. »
Minerva ne le quitte pas du regard, se forçant à rester calme tandis qu’elle lance sa bombe au visage de Nile.
Elle veut qu’il comprenne.
Elle veut qu’il se souvienne de qui elle est.
Elle veut qu’il se rappelle qu’elle est avant tout une femme, un être humain. Une personne normale et pas la personne qu’il pensait qu’elle était par le prisme d’une vision partielle de la vérité qu’il commence très sérieusement à déformer.
La métisse vit le choc sur son visage et elle ne sut pas si c’était parce qu’il se rendait compte de ce qu’il se passait pour elle, du stress, de l’inquiétude que tout ceci déclenchait pour elle ou s’il y avait autre chose. Subitement, elle voit qu’il n’arrive plus à soutenir son regard.
« Ton bébé ne craint rien. Les enfants non plus, d'ailleurs. Le poison ne cible rien d'autre que les capacités magiques. »
Et c’est là qu’il se trompe. Lui, l’homme pense savoir. Il ne sait pas. Il a beau être celui qui a mis le poison, il n’en sait rien. Aucun recul sur ce qu’ils ont fait, sur les possibles conséquences. Et le pire ? C’est qu’il avait été tellement lâche qu’il n’avait pas vu cette petite fille de sept ans empoisonnée alors qu’elle était sorcière.
« Vous avez déjà testé auparavant ce poison pour savoir ? » demanda très calmement Minerva. Elle voulait lui mettre le nez dans ce qu’il refusait de voir. « Certains enfants à ce mariage avaient déjà leurs pouvoirs magiques ainsi que d’autres enfants dans tout Londres et ailleurs, Nile. Étaient-ils eux aussi des sympathisants au régime actuels ? »
Est-ce peine perdue ? Est-ce peine perdue d’essayer de le faire entendre raison ? Probablement parce que plus il parle, plus Minerva se rend compte à que Nile s’est enfoncé dans un chemin d’où il ne reviendra pas.
« Non. Ce que nous avons fait Minerva, nous avons retiré le pouvoir aux oppresseurs. Nous avons affaibli le ministère, nous avons fait passer un message. Et tout ça, nous l'avons fait sans blesser qui que ce soit. Qu'on nous considère comme des terroristes en dit plus long sur vous que sur nous. »
Elle a un petit sourire triste.
« Oh, moi je ne le pense pas personnellement. Gellert Grindelwald, lui, le pense. Tout le public le pense. » commenta-t-elle. Et si Gellert le pensait probablement, c’était suffisant. Suffisant pour que les Enfants de Morganes soient la prochaine cible… Que Nile soit la prochaine cible. Et la ferveur avec laquelle il parlait, convaincue, borné, têtu, obstiné, ne laissait place à aucun doute : Nile Shafiq ne reviendrait pas de ce chemin-là. Il était maintenant trop tard pour lui.
« Et ne vas pas croire que nous sommes qu'un petit groupe de rebelles jouant aux alchimistes. Non, nous sommes légion, et tu serais étonnée des noms que je pourrais te citer. Nous aidons les nés-moldus, les hybrides et quiconque en a besoin depuis que tout ce cirque à commencé, en silence. Ce message, c'est bien celui des opprimés. C'est on ne peut plus cohérent. »
Non, ça ne l’était toujours pas. Parce qu’il y avait des nés-moldus qui avaient été empoisonnés, parce qu’il y avait des hybrides qui avaient été empoisonnés. Les enfants de Morgane n’avaient fait qu’empirer leur cas. Vers qui les sorciers libres allaient recracher leur frustration ? Même sans pouvoir, ils avaient le pouvoir parce que le plus grand mage noir de leur siècle était aux commandes.
Le regard de Minerva suit vers le portrait de Salim. Minerva lui adresse un signe de tête des plus respectueux et fier comme elle l’a toujours fait avant de revenir à Nile qui semble s’énerver.
« Ne me parle pas de ma sœur ! Tu me pense donc si stupide ? Suffisamment pour transplaner devant tout le monde alors qu’une attaque sanitaire d’ampleur massive venait de se produire. Oui, Nile, ton mouvement d’échiquier a été stupide. pensa-t-elle en le fixant. Je ne vous fais pas confiance pour la garder en sécurité, alors je m'en chargerais à ma façon. »
Haussement de sourcil de Minerva. Lui, le mâle doit protéger la femme. Quelle belle ironie. Genesis acceptait-elle cela ? Nile se fourvoyait complètement sur l’étau qui se resserrait autour de lui, aveuglé par la fierté de son action. Minerva soupire. La faiblesse de Nile était de se croire plus mâlin que les autres, ce qu’il était en temps normal. Mais pas cette fois-ci. On parlait de Gellert Grindelwald par la barbe de Merlin, un bulgare qui avait réussi à prendre l’Angleterre dans un coup d’État ! Pas du sorcier du coin que Nile aurait arnaqué ! « Je sais que tout le monde pense que je sais pas ce que je fais la plupart du temps, mais je ne la mettrais pas consciemment en danger. Il n'arrivera rien à Genesis. Je m'en assurerais. »
Minerva soupire encore.
« Non, tu ne la mets pas consciemment en danger. Je n’en doute pas, Nile. Mais ne sous-estime pas Gellert Grindelwald. »
Elle se lève alors, l’observe toujours.
« Quant à Genesis, j’imagine qu’elle est ravie de savoir que tu es l’homme de la famille qui la protège. Son esprit féministe doit particulièrement apprécier, elle qui se bat tous les jours pour que son avis compte. » Ironie qui claque comme une gifle.
Le regard de Minerva s’attarde sur Salim puis Nile.
« J’espère que les Enfants de Morganes sauront te protéger, Nile. Parce que même si tu es persuadé que je suis ton ennemi et que je collabore avec le régime actuel en laissant faire, je ne veux pas te perdre. » Elle s’empêche de montrer qu’elle a envie de pleurer. « Je sais que tu n’accepteras pas, Nile, mais sache que si tu as besoin d’un refuge, les McGonagall t’accueilleront. Peu importe ce que tu penses de moi et à quel point tu m’en veux. Tu es toujours mon frère de malice et celui avec qui je voudrais briser la malédiction de ma famille. »
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva)   des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva) EmptyVen 3 Juil - 3:39

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@minerva mcgonagall



Non, ils n'ont pas testés. Ou peut-être qu'ils l'ont fait.
Non, Nile n'en sait fichtre rien.
Est-ce qu'il a une tête à concocter un foutu poison ? Le bougre ne saurait reconnaître une potion Tue-Loup si il en avait une sous le nez. Ce n'était ni son rôle de le fabriquer, ni de le vérifier. Sa mission était de le verser, et c'est ce qu'il avait fait.
Pour autant, il ne se laissera pas démonter.

« J'ai confiance en mes confrères. » Rétorque-t-il en balayant la main. Erroll ne leur aurait pas donné quelque chose qui puisse blesser. Là était tout le but de leur entreprise : de faire du bruit, mais de rester pacifique. Minerva allait devoir lui faire confiance sur ce coup, bien qu'il devine à son regard que ce n'était pas un option. Tant pis.

Et la nonchalence du roulement de paupières quand elle tente de tirer sur la corde sensible. ''Think of the children !'' déplore-t-elle, comme si le problème venait de là. Elle a raison cependant, bon nombres de personnes empoisonnées n'ont rien demandé, et parmi eux, des enfants qui souffraient pour pour un crime qu'ils n'avaient pas commis. Pourtant, l'outrage lui semble bien ironique.

« Combien d'enfants se sont retrouvés orphelins à cause de cette guerre qu'on permet de continuer, et tu t'offusque parce qu'une poignée de gosses ne pourront plus se servir de Lumos ? Please ... »

L'éternel irrévérence du briseur de sort prend des tournures bien sombres, quand l'amertume dicte ses pensées. Qu'on ne lui casse pas les pieds avec des enfants pour lesquels personne ne s'est soucié jusqu'à ce qu'il soit temps de les faire passer pour les méchants. Et elle veut lui faire croire qu'elle ne les dénigre pas ? Qu'elle ne les considère pas comme des terroristes ? Minerva McGonagall continue de montrer l'étendue de son hypocrisie.

« Grindelwald peut bien penser ce qu'il veut. Et toi aussi, d'ailleurs. Nous n'avons pas fait ça pour rentrer dans ses bonnes grâces, figure-toi. »

Quant au reste du public eh bien, il reste frustrant de constater à quel point le monde peut se montrer décevant.

« Oh, épargne-moi donc ce discours, riposte-t-il sans hésitation à la tentative déplacée de Minerva de faire de cette situation quelque chose qu'elle n'est pas. Genesis a fait plus pour moi que j'aimerais l'admettre. Sa voix craque légèrement. Je ne fais que lui rendre la pareille. » Sa sœur, son double, son autre moitié. Elle ne paiera plus le prix de ses erreurs. Il sait ce qu'il a fait, il reconnaît l'erreur de l'avoir emmené avec elle. Elle serait mieux lotie en ayant consommé les mets du mariage. Pourtant, il saura quoi faire quand le moment viendra de faire face à Maât.

Mais elle ne le croit pas, Minerva. Elle le regarde comme s'il était le pire des imbéciles. Soit, tranche-t-il avec amertume, en refoulant la pince au creux de l'estomac lorsqu'elle affirme ne pas vouloir le perdre.
Son frère de malice.
Umph.

Un instant, il sent son monde chavirer.
Un instant, il se plaît à imaginer la discussion qu'ils auraient dû avoir.
Autour d'une tasse de thé, la mélodie d'un Oud. Elle lui aurait annoncé sa grossesse, et il aurait pû s'en réjouir. Il lui aurait proposé des noms, elle n'en aurait retenu aucun. Il aurait commencé à penser à un cadeau, avant de réaliser que le meilleur présent qu'il pourrait lui faire serait de mettre fin à la malédiction de sa famille.
La malédiction.
Il ne peut pas lui tourner le dos maintenant.
Elle reste Minerva, et il ne revient jamais sur ses promesses.
Pour elle.
Pour Abelforth.
Pour leur enfant à naître.

Il rebascule dans la réalité, et il sent le poids du monde s'abattre sur ses épaules. Il tourne la tête vers son bureau, dans lequel repose la missive de Parkinson qu'il a reçu dans la journée, le conviant au ministère dans les plus brefs délais. Ils vont manquer de temps. Ils viendront bientôt le chercher. Mais ça, il ne peut, ni ne veut, pas le lui dire. Trop fier. Trop borné. Et puis, c'est la seule façon d'aider Genesis.
Alors il joue sa dernière carte.
Crève-cœur.

« Pourquoi ne demande-tu pas à notre cher ministre de t'aider, lors de votre prochain tête-à-tête ? »

Pardonne-moi Minerva.
J'ai failli à ma promesse.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva)   des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva) EmptyVen 3 Juil - 11:43

« J'ai confiance en mes confrères. »
Minerva est désolée pour Nile. Il manquait évidemment d’arguments et elle savait qu’elle avait touché un point sensible. La logique des Morgane était étrange mais elle se doutait que Nile, quand bien même avait-il des talents d’orateurs certains quand il le souhaitait, n’était pas la personne, malheureusement, qu’il lui fallait pour la convaincre que les enfants de Morgane n’étaient pas une menace. Si elle commençait à comprendre les motivations derrière d’une certaine manière, motivation qu’elle trouvait louables et qui avaient une certaine résonnance en elle, elle ne comprenait pas l’aspect complètement radical des actions de cette faction. Comment pouvait-on en arriver là ? Comment Nile pouvait se regarder en sachant ce qu’il a fait, ce qu’il lui a fait ? Comment ?
« Combien d'enfants se sont retrouvés orphelins à cause de cette guerre qu'on permet de continuer, et tu t'offusque parce qu'une poignée de gosses ne pourront plus se servir de Lumos ? Please ... »
Il marque un point.
Mais combien d’enfants seront abandonnés par des parents qui sont dépassés et refusent que leur enfant soit un moldu ?
Elle se demande s’il croit vraiment à ce qu’il vient de lui dire. Elle se demande s’il ne se rend pas compte de sa mauvaise foi. Elle ne peut rien en faire de cela. Tant qu’il sera dans cette optique, la discussion entre eux sera impossible, et si Minerva essaie d’avoir une discussion constructive, elle ne pourra pas faire la discussion pour deux.
« Oh, épargne-moi donc ce discours. Genesis a fait plus pour moi que j'aimerais l'admettre. Je ne fais que lui rendre la pareille. »
Craquement dans la voix que Minerva entend. Elle fronce les sourcils. Il y a quelque chose d’autre, quelque chose de plus qu’il ne dit pas. Que s’est-il passé entre Genesis et lui ? Elle n’a pas connaissance que Genesis est une victime de plus d’Henry Potter. Elle ne sait pas non plus ce qui s’est passé avec Nile. Mais elle aimerait lui dire qu’elle peut l’aider.
Elle le lui a déjà dit.
Mais Nile Shafiq n’écoutera pas.
Et alors tombe la phrase qui a l’effet d’un coup de poing dans le ventre :
« Pourquoi ne demande-tu pas à notre cher ministre de t'aider, lors de votre prochain tête-à-tête ? »
Souffle coupé. Minerva vient s’agripper à la table prés de laquelle elle a été assise quelques instants auparavant. Elle comprend alors qu’il est là le cœur du problème entre eux. Évidemment, que Nile a dû en entendre parler, Gellert Grindelwald avait voulu l’impressionner et surtout la remercier après ce qu’elle avait fait pour Albus. De cela non plus Nile n’était pas au courant, ni du double jeu d’Albus, ni du sien à elle. D’un point de vue extérieur, elle reconnaissait que cela aurait pu laisser penser autre chose. Sauf qu’il s’agissait, encore une fois, de Gellert Grindewald et après ce qui s’était passé aux interrogatoires, Minerva McGonagall avait eu plutôt intérêt à ne pas refuser l’invitation quand bien même n’en avait-elle pas eu envie de se retrouver dans la même pièce que lui. Tenir un rôle quand on est espion est compliqué et elle l’admet : elle aurait pu tenter quelque chose contre lui. Mais ensuite quoi ? Sous prétexte qu’elle arrive à le battre avec sa baguette de sureau (ce qui ferait d’elle la nouvelle propriétaire de la baguette de Sureau ! Une femme enfin !), elle aurait fait quoi ensuite ? Perseus et Kieran aurait été alerté et elle aurait ensuite tué son ami d’enfance et son tout récent ami ? Et ensuite ? Ensuite, elle se fait arrêter, envoyer en prison ou se retrouve à vivre avec un acte pareil ?
Les loyautés de Minerva étaient éparpillées, graines qui pousseront en temps voulu. Elle était bonne à cela. Faire prendre conscience d’où doivent être les véritables allégeances et elle avait compris, contrairement à Nile que l’enjeu était bien plus complexe que de simplement battre Gellert Grindelwald. Car même si Gellert tombait, la guerre moldue sera toujours un motif pour ses partisans. Il y aura encore des gens pour reprendre sa place. Gaunt. Lestrange. Black. Potter. Croupton. Tant d’autres. Ce n’était pas que Gellert le problème : c’était l’idéologie qui en découlait dans ce contexte de guerre mondiale.
Mais elle comprenait que de son point de vue, il ne pouvait plus lui faire confiance et elle ne pouvait pas le détromper car ce serait se révéler encore une fois.
Mais ce qui la touche le plus c’est qu’après plus de vingt ans d’amitié, il pense cela d’elle, qu’une entrevue en tête à tête avec Gellert Grindelwald puisse réduire à néant une amitié vieille d’autant d’années. C’était donc à cela que tenait leur amitié ? Elle avait cru que dans les rires de deux enfants espiègles, qui se cachaient prêt des dragons petits et faisaient des petites blagues, une rumeur serait bien peu pour souffler tant d’années de joie et de bonheur.
La déception la gagne mais pire que cela aussi : Minerva est blessée parce que Nile lui a promis qu’il serait là pour elle pour cette malédiction. Le cœur se déchire et Minerva regarde ailleurs. Sa lèvre inférieure se met à trembler et Minerva inspire fort.
« Eh bien, si notre amitié tient à si peu de choses pour toi, Nile… » La voix est cassée et elle se décale. Silence. Elle efface les larmes qui coulent. « J’ai deux dernières requêtes si notre amitié a un jour compté pour toi s’il-te-plait. » La métisse vient expirer un bon coup et s’arrête de pleurer, se forçant. Sa main se passe sur son ventre comme si elle cherchait tant à caresser l’être qui grandissait en son sein que de plisser correctement sa robe. Quand son regard croise celui de Nile, elle semble subitement plus renfermée sur elle-même. « J’aimerais au moins que tu me dises si tu as trouvé quelque chose sur cette malédiction, son fonctionnement. Je me débrouillerai toute seule après cela. Je te le demande au nom de l’enfant à naître qui n’a rien demandé à notre conflit. » Sa voix se brise et Minerva vient poser une main sur sa poitrine au niveau de son cœur. Ca fait un mal de chien. « La deuxième, c’est que tu t’effaces la mémoire sur cette conversation. Tu peux garder le fait que je sache pour les Enfants de Morgane et que nous nous sommes disputés pour cela… Je ne te trahirais pas… Et cela protègera aussi ta soeur de bien des manières. » Parce que quoiqu’il arrivait, Minerva savait qu’elle serait toujours là et qu’elle le couvrait.
Parce que Nile, lui, resterait toujours sa famille.
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Nile Shafiq
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva)   des ennemis en notre sein ☆☆ (minerva) EmptyDim 5 Juil - 14:07

Des ennemis en notre sein
@minerva mcgonagall



La bombe fait son effet.
Elle éclate dans l'appartement, précède un silence de plomb. Et quand la poussière retombe, Nile réprime un sentiment de honte. La dernière carte dans sa manche, jouée à la déloyale. Coup de poing sous la ceinture, balayette dans les genoux. Moins pour blâmer la pécheresse que pour s'évader des obligations qui lui incombent. Devant l'impossibilité de tenir ses promesses, il se résout à s'enfoncer sur ce chemin épineux. Et si il n'avait pas déjà franchi le point de non-retour, nul doute que quelque chose s'est brisé entre le djinn et la dragonnière. Et pour ça, ils devront partager le blâme.

Un idiot qu'elle a fait de lui, oh oui.
L'information qui remonte et le cerveau qui court-circuite devant les faits. Sa grande amie, capable d'apprécier un repas en compagnie du tyran tandis que tant d'autres risquent leur vie en tentant d'échapper à son courroux. Une mascarade, des jeux malsains qu'il n'a plus la patience de cautionner. Devoir souffrir de voir sa sœur ajouter sa propre pierre à cet édifice si loin de leurs valeurs était difficilement supportable, il ne pourrait accepter qu'une seule issue d'un tête-à-tête avec Gellert Grindelwald. Malgré elle, Minerva l'a déçu.
En refusant de se dresser contre lui, elle s'est rendue complice.
Minerva McGonagall, qui ne s'écrase devant rien, ni personne.
Pas elle, pas ça.

Quoi qu'on en dise, la complexité de la guerre ne lui échappe pas.
Les desseins de l'Ordre, il ne prétendrait pas pouvoir les deviner. Mais ils ne peuvent plus se permettre d'attendre que l'oiseau se décide à battre des ailes, ou il n'y aura plus personne à sauver.
Même jeux, même sentence.
Devant Morgane, ils devront tous répondre de leurs actes.

Il se force à soutenir son regard. Il n'a aucun mal à le rendre implacable, bien qu'il ne peut réprimer un pincement au cœur à la vue des larmes qui s'écoulent de ses paupières. Et quand elle mentionne la malédiction, il ne peut s'empêcher de soupirer. Affaissant ses épaules lourdes, il bouge enfin, agite sa baguette en direction de son office, ordonne l'apparition d'un petit carnet à la couverture en cuir qu'il fait léviter jusqu'à la table basse. A l'intérieur, plusieurs notes griffonnées lors de ses recherches intensives. Des pistes, des noms de familles et d'ouvrages en plusieurs langues qui seraient susceptible de l'aider. Il l’espère.

« Je suis tombé sur une sorte d'auto-biographie d'une sorcière américaine dont la famille souffrait d'une malédiction du même type. Du carnet dépassait des pages arrachées et annotées. Addolorata ne manquerait pas de lui tirer les oreilles, pour sûr. D'après elle, toutes les femmes de leur clan étaient destinées à perdre la vie en couche, en donnant naissance à leur seul héritier mâle. Chaque grossesse étant alors une véritable partie de roulette russe. Le but de la malédiction étant, d'après-elle, de dissuader les femmes de tomber enceinte et ainsi d'entraîner la fin de leur lignée. Il soupire, parle d'un ton grognon. Apparemment, la malédiction rampait depuis si longtemps qu'ils élevaient leurs filles dans l'idée qu'il n'y avait rien de plus honorable que de mourir en enfantant un héritier. L'ultime insulte à la personne qui les avait maudit. Il grimace. Et effectivement, la sorcière n'a pas échappé à son sort. Mais c'est là que ça devient intéressant. Il décroise ses bras. Sa sœur cadette a repris le récit après sa mort … Elle a enfanté trois garçons Minerva. Un petit sourire tend la commissure de ses lèvres, qu'il réprime immédiatement. D'après elle, aucune malédiction ne peut fonctionner sans le consentement secret de la victime. »

Il termine en haussant les épaules. Ce n'est pas aussi simple que lancer le bon sort, ou d'ingurgiter la bonne potion, mais c'est une piste, et il est bien placé pour savoir que la magie fonctionne parfois de façons très étranges. Quoi qu'il en soit, c'est aussi loin qu'il pourrait aller pour un petit moment, il craint. Il espère sincèrement que ça fasse l'affaire. Ses obligations partiellement remplies, et incertain qu'il en découvre un jour le dévouement, il écoute avec amertume Minerva énoncer sa requête finale, et ne peut s'empêcher de remarquer ses onces de remords fondre comme de la neige au soleil. Il secoue la tête, une grimace ayant pris possession de ses traits. Il doit oublier, mais bien sûr, elle a le droit de se souvenir. Parce que c'est tellement plus avantageux pour elle que pour lui. S'il s'écoutait, il userait du sortilège sur elle, mais il préfère autant qu'elle sache. Ne prenant pas la peine de masquer son dédain, il fait deux pas vers sa cheminée, plonge sa main dans un bol de poudre de cheminette qu'il jette sur le bois. Les flammes vertes illuminent son expression grave.

« Bien Minerva, prononce-t-il, et les mots sont lourds. Je crois que nous n'avons plus rien à nous dire. Tranche-t-il en pointant néanmoins le bois de vigne sur sa propre tempe. Tu peux repartir par la cheminée. » Il la condamnerait après son départ.

Et tandis qu'elle s'enfonce dans le brasier, Nile presse un peu plus sa baguette contre sa peau.
Oubliettes.
Et il lui donne raison finalement, en refusant son souhait.
Dernière fourberie, juste pour bonne mesure.
Cette conversation, toujours claire dans son esprit lorsqu'il abaisse sa baguette. Colère plus vive, souillure par le choc et les scrupules envolées. Par la bonne nouvelle qu'elle est venue lui annoncer.
Toutes mentions de l'enfant, effacées.


T H E . E N D

:cryu:
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