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 let's love like there's no goodbyes

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Abelforth Dumbledore
culte de morgane
Abelforth Dumbledore
crédits : @doom days/av + profil
face claim : Michiel Huisman.
pseudo : January Blues, Cass
let's love like there's no goodbyes UZsdptx5_o
études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
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Message (ϟϟ) Sujet: let's love like there's no goodbyes   let's love like there's no goodbyes EmptyMar 2 Juin - 18:51

you rule my heart
Il est impossible de rester sans amour aucun, même s'il n'y a plus que les mots, ça se vit toujours. La pire chose c'est de ne pas aimer, je crois que ça n'existe pas.
@Minerva McGonagall

Minerva avait passé l’interrogatoire avec Henry Potter.
Minerva avait subi l’interrogatoire d’Henry Potter.
Minerva avait dormi la nuit passée chez Nicolas, en sécurité, afin de se remettre de ses émotions.
Abel soupira légèrement à la lecture de cette dernière nouvelle, froissant cependant les bouts de la lettre envoyée par le Flamel de ses doigts crispés. Plusieurs émotions le traversèrent. Inquiétude, peur, soulagement. Colère. Culpabilité. Comme une musique en boucle dans sa tête. Elle ne cessait jamais. Ses tempes comme véritable sac à gargouilles qui renfermaient tous ses états d’âme, de plus en plus indomptables ; le contrôle qu’il perdait petit à petit. Et plus les jours passaient, plus il sentait que ses émotions prenaient le dessus sur lui. Toutes ces émotions qu’il avait cachées, enterrées, pendant tant d’années. Elles avaient aujourd’hui décidé de sortir de l’ombre. De sortir des tréfonds de sa mémoire pour enflammer son cœur.

Il repensa à Minerva, les yeux posés sur ce qu’il restait de la lettre. Le parchemin n’avait rien d’apocryphe ; Abel avait une totale confiance en Nicolas, qu’il connaissait pourtant depuis peu. Minerva allait se battre, il le savait. Elle était une femme forte, et malgré leur récente dispute, celle-ci n’entachait en rien l’admiration qu’il lui portait, et sa foi en elle. En sa volonté, en sa détermination.
Potter avait beau blesser très gravement, mutiler… mais pas tuer ! Jamais ! Il ne le pouvait pas, de toute façon. Certainement n’en serait-il pas capable, face à cette femme qui représentait tout ce qui lui échappait, tout ce qui s’opposait à lui. Minerva était plus forte que tout ça. Et loin de toute cette amertume qu’il avait ressentie face à elle quelques jours plus tôt, loin de la déception, loin des blessures et des mots durs, il avait confiance en elle.
D’un coup, penser qu’elle pouvait encore être en colère pour ses mensonges, ses mots, ses idéaux, lui brisa le cœur.
Il était écrit dans la lettre qu’elle lui rendrait visite bientôt.
Il était temps de recoller les morceaux.

Une idée. Aussi folle soit-elle. Quitte à recoller les morceaux, il voulait le faire jusqu’au bout. Montrer à Mina sa culpabilité. Fini les mensonges. Il voulait lui promettre, les yeux dans les yeux, que seule la vérité gagnerait désormais. Après tout ce qu’ils avaient traversé, tout ce qu’ils étaient en train de traverser, Abel voulait que l’amour triomphe. Dans sa hâte, le pied qui se heurte contre un meuble – « Sa mère la moldue ! » Le cri de douleur peu virile passé, il tituba jusqu’à la chambre pour prendre une valise sans fond – les femmes avaient besoin de beaucoup, beaucoup, de choses, et il ne voulait pas risquer d’en oublier une.
Abel fouillait partout, à la recherche de n’importe quel objet qui pourrait lui être utile. A sa surprise, il retrouva nombreuses babioles d’un ancien temps, reliques du père prévoyant qu’était Perceval, armant son fils cadet de divers outils ou gadgets moldus qui n’étaient ni vraiment fonctionnels, ni vraiment dangereux – « C’est dangereux de sortir tout seul, tient, prend ceci ! » que répétait le défunt Dumbledore sans cesse. Souvenir qui arracha un léger sourire nostalgique au tavernier, avant de reprendre sa tâche avec motivation.


A peine quelques heures plus tard, on toquait à sa porte. Mina. Il se rua sur la poignée, et, enfin, se retrouva face à l’amazone. Elle paraissait fatiguée. Il constata ses cernes, ses cheveux ébouriffées, son teint terne. Attristé, il lui attrapa la main dans un sourire, et la tira légèrement pour qu’elle vienne se coller dans le creux de son torse. C’était bon de la retrouver. « Tu m’as manqué. » Il ne voulait pas faire comme si rien ne c’était passé ; mais il voulait ses retrouvailles légères, réconfortantes, presque heureuses. Mina avait traversé l’Enfer ; peut-être cet appartement représentait encore un petit fief de lumière. Il l’espérait du moins.
L’invitant à rentrer dans l’appartement, sans lui lâcher la main, il ne pouvait détourner son regard du frêle corps de sa bien-aimée. Il avait déjà observé chaque détail, chaque courbe, chaque irrégularité qui n’avait rien d’un défaut, durant ces derniers mois, et pourtant, il ne se lassait jamais de tout redécouvrir à chaque fois.
Elle était désorientée. Pourtant, tout était clair dans l’esprit d’Abel. Il en oubliait tout ce qui se passait en bas de cet immeuble, tous les interrogatoires qui avaient fait bien des victimes, avaient brisé bien des familles. Il n’y avait plus que Minerva qui comptait.

Elle ouvrit la bouche, souhaitant dire quelque chose. Abel sentit. Ce n’était ni une bonne nouvelle, ni quelque chose de rassurant. Il savait qu’il y aurait des révélations, des aveux, des annonces qui lui briseraient le cœur certainement. Il le savait. Mais ce n’était pas pour maintenant. Il leva un doigt, l’air théâtral. « Plus tard, veux-tu ? J’ai une surprise pour toi. » Déclara-t-il avec un regard plus malicieux. Il espérait qu’elle aussi ait mis sa rancœur de côté ; c’était ce qu’on faisait lorsqu’on s’aimait, non ?

Deux secondes dans la chambre et il était de retour dans le salon avec la fameuse valise. Léger sourire au coin des lèvres et les amandes mi-joueuse, mi-craintives. Allait-elle aimer l’idée ? « J’ai… pensé qu’on avait besoin d’air. J’ai pris quelques affaires et vêtements que tu avais laissés chez moi… Enfin, beaucoup de vêtements – comment fais-tu pour en avoir autant, sérieusement ? » Il n’osait plus trop la regarder dans les yeux. « Les Caraïbes, ça te tente ? J’ai passé un coup de fil pour un hôtel, tout ce qu’il y a de plus moldu, je n’ai pas vraiment de contacts là-bas. Je peux toujours annuler si ça ne te tente pas. » Hésitant. Elle était fatiguée, ça se voyait. Peut-être préférait-elle rester ici, ou même rentrer chez elle. Coup de poker. Et il espérait tirer la quinte royale.
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Minerva McGonagall
ordre du phénix
Minerva McGonagall
crédits : avatar (étangs noirs) ; signature (albus de mon coeur avec icons bltmr + doom days) ; gif profil (prudence choupette)
face claim : zoe kravitz
pseudo : guimauve
let's love like there's no goodbyes 200718054623516049
études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: let's love like there's no goodbyes   let's love like there's no goodbyes EmptyMer 3 Juin - 10:03

Elle n’y arrive plus.
Elle n’arrive plus à réfléchir correctement. Cela commence à devenir incohérent. Ca se confond dans sa tête et ses yeux sont fermés tous seuls quand elle avait décidé enfin de prendre place dans le fauteuil prêt d’Artemisia. Les méninges travaillaient encore malgré tout, tentaient de trouver des solutions aux problèmes qui se faisaient nombreux. Trop à gérer pour sa tête qui commençait à la faire devenir folle. Pourtant, elle s’était promise de ne pas s’endormir, de veiller le plus longtemps possible mais surtout, d’aller directement voir Abelforth maintenant qu’elle était certaine que sa marraine était en sécurité et qu’elles avaient discuté.
Minerva McGonagall s’était endormie, épuisée, dans le fauteuil prêt du feu. C’était le hurlement d’Artemisia qui l’avait réveillé, l’un des nombreux qu’elle avait poussé dans cette sale d’interrogatoire. Elle avait hurlé elle aussi mais au lieu de trouver Artemisia ensanglantée, c’était une Isobel réconfortante qui avait vu venir la crise. Tentant de calmer sa fille qui pleurait à gros bouillons comme l’enfant qu’elle avait été, la McGonagall resta de longues secondes à contempler son enfant, lui chuchotant des paroles réconfortantes. Son odeur la rassura rapidement et Minerva s’essuya les larmes avant de souffler qu’elle devait y aller. Quand les deux femmes échangèrent un regard, elles se comprirent sans aucune parole et la main d’Isobel vient attraper la nuque de sa fille avant de déposer un baiser sur son front.
Va le retrouver et embrasse-le. fut l’ordre.
Elle savait qu’elle n’en avait même pas besoin. Elle se jetterait à son coup, lui dirait qu’elle l’aime, s’enquirait de savoir s’il va bien, lui dira qu’elle est désolée de tout, de ses propos, de son manque de foi en lui, qu’elle veut l’écouter, qu’elle veut qu’il lui parle de ses opinions, qu’elle est prête à l’écouter, qu’elle veut tout savoir, tout entendre, qu’il lui a manqué, terriblement, qu’elle a été idiote de partir, que sans lui son monde est apocalypse, qu’elle le veut là, maintenant, tout de suite, qu’elle veut partir loin avec lui, qu’elle veut l’épouser, qu’elle veut des enfants avec lui, qu’il n’est pas comme les autres, ne sera jamais comme les autres, n’a pas d’égal.
Qu’il est l’homme de sa vie.
Elle savait qu’elle n’en avait pas besoin, parce que déjà ses pas se dirigeaient jusqu’à l’appartement d’Abelforth Dumbledore, le cœur battant avec cette hideuse peur au creux du ventre. La peur qu’il ne l’aime plus, celle aussi qu’il lui soit arrivé quelque chose. Il arrivait toujours quelque chose aux gens qu’elle aimait. La peur de trouver un appartement vide. La peur de trouver un appartement détruit.
Ça se mélange encore dans sa tête. Le sommeil n’a pas été assez réparateur. Les cauchemars eux, ont été tourmenteurs.
Pourtant, elle y arrive bien à cet appartement et elle vient y toquer avec sa baguette, le cœur battant, les cheveux défaits, les vêtements prêtés par Isobel serrés sur son corps de femme qui en a trop vu depuis les vingt-quatre dernières heures.
Sois là, je t’en prie.
Sinon, elle parcourait la terre entière. Sinon, elle retournerait tout Londres pour le retrouver. Nuit et jour, sans jamais se reposer. Pour le retrouver, elle fouillerait la terre entière. Elle a l’impression qu’il met l’éternité à ouvrir mais quand son visage apparait, elle lui saute presque dessus, rentrant dans l’appartement, se laissant au passage tirer par lui contre lui.
« Tu vas bien ? Il ne t’est rien arrivé ? » souffle-t-elle alors, ses mains se refermant sur ses joues, arrivant à peine à croire qu’il était là, bien là, vivant. Elle avait trop côtoyé la mort ces dernières heures et la vie lui semblait irréelle. Pourtant, il irradiait de cette force tranquille. Pourtant, alors qu’elle cherchait à le toucher, un peu chaotiquement pour s’assurer qu’il n’était blessé nulle part, que personne n’avait osé le toucher, il était bien là, irradiant de chaleur.
« Tu m’as manqué. »
Le cœur qui flanche. Sa voix. Par la barbe de Merlin. Sa voix chaude et rassurante lui avait tant manqué. Elle rit nerveusement, comme à bout de nerf et vient poser ses lèvres sur les siennes pour lui voler un baiser.
« Toi aussi, toi aussi… » souffle-t-elle, encore riant nerveusement et réalisant alors.
Abelforth va bien.
Minerva s’appaise alors, ou plutôt, son corps se rappelle à elle et s’autorise alors à se détendre. Elle était en sécurité ici et lui aussi. C’était tout ce qui comptait… ou Presque. Il fallait qu’elle lui dise pour Albus. Il le fallait et il fallait aussi qu’elle parle de l’interrogatoire, de tout ce qui s’était passé ces dernières vingt-quatre heures. Pas de répits, il ne pouvait pas y en avoir et elle ne pouvait pas rester silencieuse devant la gravité de la situation. Albus était son frère.
Sa bouche s’ouvre alors qu’il l’entraîne dans l’appartement. Est-ce qu’il a entendu les rumeurs ? Est-ce qu’il croit… ? Minerva veut lui parler, désorientée de donner des mauvaises nouvelles à tout le monde, l’impression d’être l’oiseau de mauvaise augure, la messagère de la Mort elle-même. Mais Abelforth ne la laisse pas parler et elle s’étonne de le voir si théâtral et malicieux.
« Plus tard, veux-tu ? J’ai une surprise pour toi. »
Minerva reste interdite. Une surprise ? Elle en avait eu son lot de surprises aujourd’hui, elle n’était pas certaine de vouloir avoir une surprise de plus. D’un regard désemparé, elle reste pantoise alors qu’il s’éclipse pour revenir quelques minutes plus tard… Avec une valise ?
« J’ai… pensé qu’on avait besoin d’air. J’ai pris quelques affaires et vêtements que tu avais laissés chez moi… Enfin, beaucoup de vêtements – comment fais-tu pour en avoir autant, sérieusement ? »
Elle n’était pas certaine d’avoir entendu. L’observant, la bouche légèrement ouverte, le sifflet coupé (pour une fois), elle crut qu’il s’agissait d’un rêve quand il continua :
« Les Caraïbes, ça te tente ? J’ai passé un coup de fil pour un hôtel, tout ce qu’il y a de plus moldu, je n’ai pas vraiment de contacts là-bas. Je peux toujours annuler si ça ne te tente pas. »
Choc.
Minerva l’observe sans comprendre au début avant que l’information dans son cerveau fatigué avec trois trains de retard ne comprenne.
Il. Voulait. L’emmener. En. Vacances.
Par la barbe de Merlin.
Pourquoi était-elle partie ?
Elle ne sut pas réellement si ce fut l’accumulation des deux journées sans fin, son état émotionnel sensible et épuisé, ou simplement la joie d’avoir une bonne nouvelle depuis si longtemps, mais Minerva McGonagall explosa en sanglot.
Des sanglots de joie.
Riant et pleurant à gros bouillons, elle articula finalement :
« Par la barbe de Merlin, bien sûr que je veux partir très loin d’ici ! Avec toi ! Je te suivrais n’importe où Abelforth ! »
C’est complètement fou. Elle le sait. Elle ne peut pas partir comme ça. Elle avait des responsabilités, l’Ordre avait plus que jamais besoin d’elle, elle ne voulait pas abandonner Nicolas alors qu’Albus était hors jeu, elle devait gérer son association, organiser la première réunion de l’Ordre pour rassurer les membres, compter les blesser, les dégâts, ce qui avait été dit ou non, s’assurer que toute sa famille allait bien, retourner au journal, l’association… C’est complètement fou mais elle savait que si elle ne le faisait pas, elle irait directement à Sainte Mangouste pour se faire interner.
« Oui, je veux… j’étouffe ici. » Londres, l’Angleterre. Elle n’en pouvait plus.
S’approchant alors de lui, elle vient passer ses bras autour de son cou et souffle :
« Laisse-moi juste cinq minutes. J’écris trois hiboux et je te suis où tu voudras. »
Complètement fou, oui, mais elle devait au moins contacter Nicolas, Edelgard et Isobel. Elle se précipite d’une main tremblante sur les parchemins qui n’avaient pas bougé de place, la plume, rédige ses lettres rapidement, en ensorcelle une pour créer une Beuglante, l’écriture raturant parfois, l’esprit fatigué, à bout de tout, accrocher à la patte du hibou et elle laissait tout tomber.
« Je te suis, Abelforth. » dit-elle avant de venir l’embrasser encore une fois.
Par la barbe de Merlin, qu’est-ce que je t’aime.


@Abelforth Dumbledore
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Abelforth Dumbledore
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Abelforth Dumbledore
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études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: let's love like there's no goodbyes   let's love like there's no goodbyes EmptyVen 5 Juin - 19:52

you rule my heart
Il est impossible de rester sans amour aucun, même s'il n'y a plus que les mots, ça se vit toujours. La pire chose c'est de ne pas aimer, je crois que ça n'existe pas.
@Minerva McGonagall


Il la serrait dans ses bras, enfin.
L'émotion envahissait l'esprit d'Abelforth. Toi aussi. Les mots réconfortants de Minerva lui donnaient du baume au coeur et il aurait aimé que le temps s'arrête. Combien de fois s'était-il fait cette réflexion en présence de la belle ? Des dizaines, des centaines de fois peut-être. Une éternité, voire deux ou trois, à ses côtés, avait tout d'un paradis. Comment ne pas souhaiter cela ?
Les yeux dans les yeux. Reflet d'une âme dans les pupilles de l'autre. On pourrait penser que le destin finissait toujours par les réunir. Mais Abelforth savait. Il n'était ni question de destin ou quelconque entité supérieure qui pourrait les surpasser, les contrôler. Croyances erronées. C'était eux, leur volonté, leur amour si fort, si puissant, qui les réunissaient toujours, et qui continueraient de le faire encore longtemps. S'il y avait bien une chose en laquelle Abel croyait dur comme fer, c'était sa relation avec Minerva. Ou du moins, l'immense loyauté et dévotion qu'il lui portait. Rien ni personne ne pourrait jamais détruire, changer, brûler cela.

Sa voix lui avait manqué. Depuis combien de temps ne s'étaient-ils pas vu ? Réflexion vite balayée.
Trop de temps (quelques jours).
Ne pas la laisser parler était son plan. Il fallait maintenant affronter la réalité. Allait-elle se jeter dans l'inconnu avec lui ? Même s'ils avaient connu pire, en termes d'aventures et de péripéties. Un silence assez long, beaucoup trop longs aux yeux d'Abel, et soudain, Minerva s'effondra en sanglots. En sanglots. S'attendant à tout, sauf à cette réaction, Abel ne sut pas tout de suite comment réagir et frotta nerveusement sa barbe. Avant de comprendre, quelques instants plus tard, qu'il s'agissait en réalité de sanglots de joie. Un large sourire illumina le visage du Dumbledore et alors qu'il lâchait la valise et la prit dans ses bras, il la couvrait de baisers sur tout le corps. Elle acceptait. Il savait ce que cela représentait pour elle. Se détacher de tant de responsabilités, de tant de craintes, d'angoisses, d'envies d'être là s'il se passe quelque chose. Mais il en avait envoie, et terriblement besoin. Et visiblement, étant donné les perles salées qui venaient s'étouffer dans sa nuque, elle aussi. Il n'imaginait pas à quel point les derniers jours avaient pu être durs pour la métisse pour engendrer cette réaction. Abel préféra ne pas y penser. Les choses qui fâchent viendraient après.

« Je te suis, Abelforth. » Il l'avait attendue quelques instants - trois hiboux et je te suis. Une quinzaine de minutes écoulées et pourtant, ce sourire qui ne quittait pas le visage du barbu. Il lui tardait de découvrir de nouveaux horizons avec Minerva.
Sans plus attendre, il lui indiqua un chapeau de paille posé sur la table basse du salon. Un portoloin. « Je me suis dit qu'un transplanage pouvait être un peu éprouvant. » En réalité, il ne savait pas réellement dans quel état il allait la retrouver, alors il avait préféré éviter tout risque. Et il avait eu raison. Il la prit par la main, et d'un regard, l'invita à toucher le Portoloin en même temps que lui.
En un instant, le décor changea du tout au tout. Le vieil appartement d'Abelforth laissa place à l'impression port de San Juan, le bruit ambiant londonien s'écrasa sous les sifflets des marins et les moteurs des bateaux, et l'ambiance pesante de la guerre se transforma en un singulier air de vacances. Enfilant le chapeau sur sa tête, dans une révérence, Abelforth se tourna vers Minerva. « Bienvenue à San Juan, Puerto Rico, ma chère. » Il lui tendit son bras pour qu'elle s'y accroche. Dans une démarche coloniale, il s'engagea sur le terre-plein qui longeait le port. Journée ensoleillée, une chance en cette saison des pluies. La température était agréable, moins écrasante que la chaleur estivale anglaise, le vent sifflait entre les palmiers et les accents chantants des locaux lui amusaient déjà les tympans. Des vacances parfaites en perspective. « Je ne suis jamais parti aussi loin. Il faut dire que je n'ai pas souvent voyagé. Je suis heureux de vivre cette expérience avec toi. » Déclara-t-il en regardant Minerva. Sous le soleil caribéen, elle semblait plus magnifique encore que d'habitude. Malgré la fatigue. Malgré les mauvaises nouvelles. Malgré la colère, malgré les déceptions, les mensonges et les souvenirs.
Porto Rico lui ouvrait les yeux.
Il savait ce qui était important, désormais.
Marche côte à côte, coudes et avant-bras entrelacés, et deux âmes s'aimant en toute sérénité. « Tu aimerais te marier ? » Un couple ornant de sublimes alliances qu'ils croisent. C'est vrai que c'était un bel endroit pour se marier, vivre une vie, s'aimer. « Je veux dire, un jour, nous ne sommes pas pressés. Je ne t'avais jamais posé la question. Simple curiosité. » Un clin d’œil amusé, le ton était léger, joueur. Longtemps qu'ils ne s'étaient pas taquinés avec simplicité, comme deux adolescents qui se découvraient. Lui ne savait que trop penser du mariage. Une sorte de concrétisation, certes, mais n’y en avait-il pas mille autres plus originales pour prouver son amour ? Une commodité aux yeux de la société : voulait-il seulement rentrer dans un moule ? Il savait bien qu’en tout cas, là n’était pas l’ambition de Minerva. Curieux cependant d’entendre la réponse de Minerva, il la regardait du coin de l’œil, les iris malicieuses. « Tu veux qu’on aille manger un bout ? » Question posée sans réelle notion de l’heure qu’il était. Le temps passait toujours trop vite aux côtés de Minerva.
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Minerva McGonagall
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Minerva McGonagall
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pseudo : guimauve
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études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: let's love like there's no goodbyes   let's love like there's no goodbyes EmptyDim 7 Juin - 0:27

Elle s’était toujours dis qu’elle n’aimerait jamais un autre homme après Ephraïm Webster. Il se trouve qu’elle n’avait aimé aucun homme après lui. Jusqu’à Abelforth. C’était peut-être là depuis toujours dans le fond. C’était peut-être écris par Merlin et Morgane depuis des siècles avant même leur naissance. Mais c’était réel. Tout aussi réel que ce qu’elle avait vécu ces vingt-quatre dernières heures. Elle était dans ses bras, elle était avec lui. Ses bras chauds, d’homme, réconfortants. Son odeur musquée, reconnaissable d’entre tous, si rassurante. L’odeur de son shampoing, d’ailleurs. C’était celle qui composait son amortensia. Elle n’y avait pas repensé depuis la dernière fois qu’elle a senti pendant le cours de potions l’odeur particulièrement agréable de la potion qu’ils devaient reproduire. Elle n’avait pas fait le lien avec lui, jamais. Ne s’était jamais étonnée de ne pas retrouver cette odeur chez Ephraïm mais maintenant… Maintenant c’était avec un sourire qu’elle pensait à lui automatiquement. C’était écris quelque part. Ca avait toujours été là, parfois caché, souvent nié. Mais toujours là, son amour pour lui.

Maintenant, être dans ses bras, sentir son odeur, sentir ses baisers sur sa peau, c’était comme être complète.

Elle avait traversé l’Enfer et il l’amenait maintenant au Paradis. Juste lui et elle, rien que lui et elle. Un week-end. Un long week-end. Un week-end avec l’homme qu’elle aimait pour se retrouver, pour s’aimer. Juste cela. C’est tout ce qu’elle voulait et honnêtement, elle n’avait plus la force de le repousser, de protester. Cela ne faisait plus sens d’ailleurs qu’elle le fasse, elle savait qu’elle le suivrait les yeux fermés jusqu’au bout du monde. Elle savait qu’alors qu’il lachait les valises et la prenait dans ses bras de nouveau, la couvrait de baiser qu’elle ne voudrait plus jamais quitter leur cocon.

Quinze minutes plus tard, elle glissait sa main dans la sienne. Les larmes avaient séché et elle avait un air plus détendu sur le visage Minerva, bien que profondément fatiguée par tout ce qui s’était passé et du peu d’heures de sommeil qu’elle avait eu jusqu’alors. Un rire s’échappa quand il lui montra le chapeau de paille. C’était adéquat avec le temps qu’il ferait surement dans les Caraïbes. D’ailleurs, dans quelle île les emmenait-il ? Elle pensa un instant à son propre père dont les origines se trouvaient à Haïti. Mais peu importe où Abelforth avait décidé d’aller, elle irait. Tout plutôt qu’ici, Londres. L’impression de fuir quelque chose, mais cette fuite était bienheureuse. Serrant la main d’Abelforth, elle vient alors toucher le chapeau de paille.

Ce qui la frappa d’abord ? Ce furent les odeurs. Les odeurs différentes si caractétistiques des Caraïbes. Noix de coco, odeurs de viandes grillées. Puis, ce furent les bruits qui l’interpelèrent. Rien à voir avec le boucan habituel de Londres, ici c’était des interpellations, des rires, de la légèreté. Ensuite, se fut la chaleur et alors que Minerva regardait autour d’elle, curieuse et un instant, déboussolée, ne réalisant pas totalement ce qu’elle faisait là, elle se rendit compte que les vêtements que lui avait prété sa mère étaient décidément trop chauds. Elle en vient à déboutonner l’un des boutons du chemiser et vit du coin de l’œil Abelforth poser le chapeau de paille sur sa tête.

« Bienvenue à San Juan, Puerto Rico, ma chère. »
« Par la barbe de Merlin, tu es fou ! » dit-elle en riant gaiement avant de prendre son bras. Se hissant sur la pointe des pieds, elle vient déposer un baiser léger sur ses lèvres et le regarda le visage transformé de bonheur. Heureuse.

Se laissant conduire, la métisse s’amusa alors de l’ambiance, s’émerveilla des décors exotiques, eut envie d’aller se baigner mais sa rappela qu’elle n’avait probablement rien pour se faire. Se dit qu’elle l’emmènerait bien y faire un tour quand même, à l’abris des regards, sans vêtements aussi. L’impression d’être dans un autre monde, dans une autre vie. L’impression de ne plus être Minerva McGonagall, fondatrice de l’Ordre du Phénix, héritière de sa famille. Elle était juste une touriste parmi les autres, une anonyme, une femme amoureuse qui était accrochée au bras de son amant et cette constation la fit sourire. Ca lui plaisait de n’être personne.

« Je ne suis jamais parti aussi loin. Il faut dire que je n'ai pas souvent voyagé. Je suis heureux de vivre cette expérience avec toi. »
« Moi aussi, Abelforth. Merci. Merci beaucoup. » souffle-t-elle avant de s’arrêter et de l’embrasser longuement.

Son teint blafard, contrastant avec le sien, fut particulièrement adorable pour Minerva. Il était beau avec son chapeau de paille sur la tête et elle se dit qu’elle voulut prendre une photo de lui avec à un moment de lui, pour garder un souvenir, mettre la photo dans son sac et la ressortir parfois, se rappeler ce moment de joie quand il n’y aura plus de lumière autour d’elle.

Ils marchent, arrivent dans les rues pavées de San Juan. Les bâtiments au style coloniaux sont magnifiques, Minerva ne sait plus où donner de la tête. Elle a envie de tout voir, toucher à tout, tout sentir, tout goûter aussi. Main dans la main, elle le suit, parfois, le dirige aussi.

Et puis, dans le bonheur qui perdure :

« Tu aimerais te marier ? »
Son cœur rate un battement. Minerva tourne la tête vers Abelforth et sent l’émotion la gagner.

Est-ce une demande ?

« Je veux dire, un jour, nous ne sommes pas pressés. Je ne t'avais jamais posé la question. Simple curiosité. »

Elle ne s’était pas rendue compte qu’elle avait le souffle coupé, mais elle se détendit un peu. Pourtant, le palpitant battait toujours vite et elle posa un regard amoureux sur lui.

« Si cela ne tenait qu’à moi et que je n’avais pas peur de cette malédiction… Je t’emmènerais dans une église et je demanderais à un prêtre de nous marier. » répond-t-elle en tout sincérité, yeux dans les yeux et s’étant arrêtée. Un rire léger et aux éclats la prit cependant quand elle réfléchit à ce qu’elle venait de dire, avant d’ajouter : « Même s’il ne pourrait techniquement pas le faire car nous ne sommes pas baptisés tous les deux. »

Oh oui.
Elle savait qu’elle pourrait le faire. Un coup de tête. Une envie folle et pourtant, elle savait ce qu’elle voulait. Lui en l’occurrence.

« Oui, je t’épouserai sur le champ, Abelforth Dumbledore. »

Le regard déterminé croise le sien. Lueur de défi dans le regard, mais ses traits se détendent et laissent passer aussi de la douceur.

« Je pense cependant que si nous revenions mariés du même du monde moldu, ton frère ne serait pas très content. Et je sais que nous n’avons pas besoin de cela pour nous aimer et même si je crois au mariage, je ne pense pas que cela soit une finalité en soit. Ce n’est qu’une simple formalité pour moi. Une officialisation. Mais je veux un jour t’épouser, Abelforth. Devenir ta femme, officiellement. »

Déclaration solennelle et pourtant remplie d’amour. Amour qu’elle exprimait dans son regard. Se marier ici, ne jamais repartir, oublier l’Angleterre et sa guerre, vivre heureux et de rien. Elle se dit qu’elle pourrait. Elle pourrait avant que la culpabilité ne la rattrape. Mais se marier dans le monde moldu n’avait pas d’existence légale chez les sorciers. Peut-être que… ? Non, ce serait fou, définitivement fou.

Elle se mord la lèvre. Peut-être que lui n’avait pas envie de se marier ? Elle comprendrait parfaitement et elle sait que ce n’était pas quelque chose de presser, encore moins de déterminant pour leur futur. Ils s’aimeraient même sans avoir la bague au doigt. Mais tout de même, elle savait que dans leur société, tout le monde ne partagerait pas son avis et qu’elle ferait même scandale. Vivre en concubinage sans être mariée avec un homme était déjà un aberration.

« Tu veux qu’on aille manger un bout ? »

Et c’est là qu’elle sentit qu’elle mourrait de faim. Elle n’avait rien pu avaler chez les Scamander et elle s’exclame avec enthousiasme :

« Oui ! Trouvons un endroit où manger. »

Ils se mirent en quête d’un restaurant et Minerva finit par choisir un qui était assez discret dans une des rues adjacentes à la rue principale. Il donnait sur le port mais restait intimiste et romantique. Cela faisait une éternité qu’elle n’avait pas mangé dans un restaurant moldu (depuis Ephraïm à vrai dire) et elle espérait qu’Abelforth ne serait pas trop perdu.

« Tu es allé beaucoup dans le monde moldu ? » demanda-elle alors qu’elle est assise en face de lui sur la terrasse et qu’on leur a laissé la carte. Elle se doutait qu’à cause du passé de la famille Dumbledore, tout ce qui touchait de prêt ou de loin aux moldus était sujet sensible. Mais si elle en croyait ce qu’il lui avait annoncé, il avait dû mettre plusieurs fois les pieds dans le monde moldu en aidant les hybrides et nés-moldus.

La vision qu’il lui offre la fait sourire pleinement et Minerva vient alors fouiller dans son sac et sortir un appareil photo.

« Je peux ? Je garderais la photo sur moi. J’aimerais… J’aimerais immortaliser ce moment s’il te plait. »

Timidité et mordillement de la lèvre. Elle ne veut rien lui imposer.
@Abelforth Dumbledore
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Abelforth Dumbledore
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Abelforth Dumbledore
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: let's love like there's no goodbyes   let's love like there's no goodbyes EmptyMar 16 Juin - 16:46

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Il est impossible de rester sans amour aucun, même s'il n'y a plus que les mots, ça se vit toujours. La pire chose c'est de ne pas aimer, je crois que ça n'existe pas.
@Minerva McGonagall


Il n'y avait rien de plus magique que de voir son visage illuminé par un large sourire. Tous les maux de cette Terre disparaissaient lorsque Minerva souriait. Il ne pouvait qu'en être ainsi.

Abelforth observa avec malice la réaction de sa belle à sa mystérieuse question. Étonnée, visiblement émue, Abel ne masqua pas son air joueur. Rares étaient les moments où ils pouvaient laisser aller leur complicité, sans aucune crainte. Car là résidait bien toute la force de leur amour, malheureusement bridé par la guerre, la peur, les responsabilités. Des moments simples comme celui-ci (quoi qu'il y avait quelque chose d'assez grandiose dans ce qu'ils étaient en train de faire) manquaient à Abelforth. Il rêvait d'une autre vie, en sachant très bien qu'il ne pouvait se dérober de celle-ci. Une destinée tracée. Mais il ne manquait pas d'ajouter des détails de son propre chef. Et Minerva en faisait partie. « Si cela ne tenait qu’à moi et que je n’avais pas peur de cette malédiction… Je t’emmènerais dans une église et je demanderais à un prêtre de nous marier. » Il haussa un sourcil, surpris mais touché de la réaction de Minerva. Passant son bras derrière son dos en guise de marque d'affection, étant depuis toujours bien plus doué avec les actes qu'avec les mots, un air béat était scotché sur son visage. Minerva avait le don pour le faire passer par toutes les émotions, là où il l'attendait le moins. « Oui, je t’épouserai sur le champ, Abelforth Dumbledore. » Son coeur rata un battement et il la regarda avec une fierté débordante. Il voulut l'embrasser (l'épouser, même, peut-être), mais elle reprenait déjà. « Je pense cependant que si nous revenions mariés du même du monde moldu, ton frère ne serait pas très content. Et je sais que nous n’avons pas besoin de cela pour nous aimer et même si je crois au mariage, je ne pense pas que cela soit une finalité en soit. Ce n’est qu’une simple formalité pour moi. Une officialisation. Mais je veux un jour t’épouser, Abelforth. Devenir ta femme, officiellement. » Devenir ta femme. Les paroles résonnèrent dans son esprit, comme l'écho d'un espoir inachevé, jamais avoué, d'un désir qui l'avait toujours animé. Elle voulait devenir sa femme. Jusqu'à ce que mort les sépare. Il n'y avait pas de plus bel aveu. « Oh, tant pis pour Albus. Tu seras ma femme. » Et alors que l'idée avait germé d'une plaisanterie, c'était quelque chose de bien plus concret qui s'ancra alors dans un coin de la tête d'Abel. La bague au doigt. L'idée aussi excitante qu'effrayante. Mais ils n'étaient pas pressés. De belles années heureuses les attendaient.
Du moins, il espérait.

Minerva choisit le restaurant. Typique, des spécialités locales. Ils n'étaient pas venus pour manger un fish & chips, après tout. Minerva assise en face de lui, il ne pouvait décrocher son regard de l'amazone en repensant à cette douce conversation qu'ils venaient d'avoir. Ce week-end s'annonçait merveilleux, et il ne voulait pas en oublier le moindre instant. « Tu es allé beaucoup dans le monde moldu ? » La question était purement innocente, même s'ils savaient tous les deux que cela éveillait de douloureux souvenirs chez Abel. Mais il n'avait aucun mal à en parler avec Minerva. S'il y avait bien une personne en qui il avait entièrement confiance, il s'agissait bien d'elle. Le monde moldu... il regarda alors autour de lui. C'était magnifique. Non, le monde moldu n'avait rien à envier au monde sorcier. Et pourtant, Abel ne s'y était que rarement aventuré. « Non, très peu de fois, en réalité. Plus jeune, je ne côtoyais quasiment que des sorciers à Godric's Hollow, et ça n'a pas changé depuis. » Une pause. Il observait le port qu'on apercevait de la ruelle, la vaste étendue d'eau qui le surplombait. Une certaine nostalgie. « Mais le monde moldu a quelque chose de beaucoup plus intriguant que le monde sorcier. Plus vaste, j'ai l'impression. L'inconnu, sûrement. J'aimerais le découvrir avec toi. » Quand tout ça sera terminé, il le pensa, mais ne le dit pas. Les rêves d'aventures qui germaient dans son esprit depuis quelque part. L'impression d'avoir des années à rattraper.

Elle lui demandait une photo, il sourit face à sa timidité. La garder sur elle ? Il sentait l'émotion l'envahir. « Si tu veux... Je ne suis pas sûr d'être très photogénique. » Déclara-t-il un peu gêné, alors qu'il la laissait prendre sa photo. La papier animé sortit de l'appareil quelques instants plus tard, et Abel laissa le loisir à Minerva de le garder. Un serveur s'approcha. « Hola - certainement le seul mot espagnol qu'il connaissait. » Ils commandèrent deux plats, Abel choisit une spécialité de la région, histoire de vivre l'expérience jusqu'au bout. Il avait toujours aimé la cuisine venue d'ailleurs, et particulièrement lorsqu'elle était bien relevée par de nombreuses épices. L'explosion en bouche fut instantanée. Presque trop, et alors qu'il voyait Minerva se moquer de lui lorsqu'il s'empressa de calmer son palais avec un verre d'eau et un bout de pain, il ne put s'empêcher un éclat de rire un peu gêné.
Le repas se passait à merveille. Les éclats de rire se mêlaient aux commentaires sur les mets goûtés et aux réflexions allant de la plus anodine à la plus philosophique. Abel posait des tas de questions à Minerva. Comme l'impression de la redécouvrir. De se redécouvrir, ensemble. Quel est ton livre préféré, préfères-tu la mer ou la montagne, quand t'es-tu sentie libre pour la première fois, aimerais-tu un animal, (ta mère a-t-elle vraiment cinquante ans ?? Juste pour être sûr...). Des curiosités qui, pourtant, le fascinaient. Il voulait tout savoir de ses profondeurs. Le dessert achevé, la main de l'être aimé qu'il prit dans la sienne. Regard plongeant, dans lequel il transmettait tout l'amour qu'il avait pour elle. « Je t'aime, Mina. Je ne veux plus jamais te savoir loin de moi. » La sincérité qui émanait du moment était mystique, et c'était la première fois depuis qu'il l'avait serrée dans ses bras qu'il évoquait le monde autour. L'extérieur. Comme s'ils s'étaient enfermés dans une bulle de paix.
Mais la guerre les menaçait toujours. Et dans leur idylle, Abel ne perdait pas cela de vue.

Il n'avait pas été aisé de se procurer de la monnaie portoricaine en échange de gallions. Mais ce gobelin grognon avait fini par accepter, le matin-même, alors qu'il était rapidement passé à Gringotts en urgence avant l'arrivée de Minerva. Et pour quoi faire ?? L'image du visage déformé de la créature en tête, et de sa voix grinçante. Abel détestait les gobelins. « Allons-y. » Où ça ? C'était une surprise. Abel comptait bien emmener Minerva dans des endroits paradisiaques dont elle n'osait même pas rêver - mais pour l'instant, détour par l'hôtel. Et à la manière moldue, bien évidemment !
Un taxi. Quelle étrange chose. Il en avait pris un, une fois, à Londres, et avait eu bien du mal à converser avec le chauffeur. Etaient-ils tous aigris de la sorte ? Visiblement, à Porto Rico, ce n'était pas le cas. « Vous, les Européens, vous avez tout à apprendre de la vie. » L’accent chantant empêchait la compréhension de certains mots, mais son anglais n’était pas si mauvais. Abel ne savait même pas qu’il était plus ou moins coutume d’apprendre les langues étrangères. Lui se contentait d’un anglais approximatif, teinté de touches galloises qu’il ne perdait pas. On disait qu’il fallait lire des livres pour apprendre la langue – il était foutu d’avance. « Allemand, anglais, espagnol… Français peut-être ? De riches gens comme vous ne viennent jamais d’ailleurs. Vous avez l’air sympathiques, laissez-moi vous dire ce que je sais. » Et alors qu’ils traversaient la ville en direction de leur couchette, l’homme leur raconta tous les mythes et secrets de cette ville. Des catacombes abandonnées et hantées jusqu’aux exploits militaires vantés, San Juan avait tout d’une ville de légendes, d’une beauté fascinante et terriblement meurtrière. Port stratégique depuis la nuit des temps pour défendre les Caraïbes, nombreux soldats étaient tombés ici et là, assommés par le courroux des dieux menaçant l’humanité.
Du moins, c’était ce que le diseur de bonnes aventures racontait.
Escapade terminée, ils étaient arrivés à bon port. Un hôtel modeste mais chaleureux, Abel n’avait peut-être pas tapé dans les meilleurs références, mais il avait déjà été particulièrement difficile d’apprendre à manier un téléphone. On les conduisit à leur chambre pour la nuit. Un grand lit à baldaquin positionné en face d’une commode surplombée par une grande fenêtre qui donnait une superbe vue sur la ville. Au loin, on voyait la mer. « Tu aimerais qu’on aille au bord de l’eau ? Cela faisait bien trop longtemps que je n’avais pas vu l’océan. » Souvenirs de quelques vacances marquantes avec ses parents. Bien trop lointains pour être distincts. « Ce n’est pas un palace, mais j’espère que ça te plait quand même. » Il n’osa pas ajouter que le taux de change avait été très élevé. Par Merlin, les sorciers étaient certes en crise économique, mais il n’aimerait pas avoir à vivre dans le monde moldu actuellement ! Un instant, il resta nigaud face à elle et lui adressa un sourire avant de s’approcher et de prendre Minerva dans ses bras. Ses doigts longeant son échine, il lui déposa un tendre baiser sur ses lèvres. « Si seulement on pouvait rester là indéfiniment. » Et il le pensait vraiment. Abel avait l’impression de connaître un sentiment qu’il n’avait pas connu depuis bien longtemps.
L’apaisement.

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Minerva McGonagall
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études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: let's love like there's no goodbyes   let's love like there's no goodbyes EmptyMer 17 Juin - 13:57

Abelforth rimait avec amour.
Abelforth rimait avec passion.
Abelforth rimait avec éternité.
C’était devenu une évidence. Ça l’avait toujours été dans le fond même quand ils ne se parlaient plus, même quand elle avait la bague d’un autre au doigt. Elle se demande parfois ce qu’il en serait si elle l’avait revue alors qu’elle était mariée avec Ephraïm. Elle se demande si pour lui, elle n’aurait pas accepté un divorce quand bien même avait-elle aimé Ephraïm de tout son cœur. Minerva McGonagall se rendit compte qu’elle ne pouvait plus le fuir sans lui, elle était malheureuse, sans lui, elle vivait l’Enfer et les vingt quatre heures les plus difficiles de sa vie.
Elle aimait, Abelforth Dumbledore de tout son cœur, de toute son âme et de tout son corps.
Et elle serait prête à porter son nom, là, maintenant, tout de suite s’il n’y avait pas cette malédiction à laquelle elle croyait dur comme fer.
« Oh, tant pis pour Albus. Tu seras ma femme. »
Elle éclate de rire, joyeuse et débordant d’amour. Oh oui, elle sera sa femme et il sera son mari. Un jour. Mais ils n’avaient pas besoin de cela pour s’aimer. L’engagement pouvait prendre bien des formes, Minerva le savait. Elle n’aurait jamais pensé se remarier un jour, aimer peut-être, mais se remarier ? Avec lui, pourtant, tout semblait possible, malgré la guerre, malgré les malheurs, malgré l’horreur et leurs différentes convictions.
« Et toi tu seras mon mari. »
Dans la richesse et la pauvreté.
Dans la santé et la maladie.
Jusqu’à ce que la mort les sépare.
Elle se fit alors la promesse : elle briserait cette malédiction. Par tous les moyens possibles. Elle briserait toutes les malédictions du monde pour être avec lui quand bien même savait-elle qu’elle était tout aussi heureuse. Mais l’épée de Damoclès lui fait trop peur. Elle a trop vu et elle a trop subi le deuil. Elle ne supporterait pas de le perdre, pas lui. Pas maintenant qu’elle s’autorisait à être heureuse.
Alors, en attendant, elle décide de l’aimer sur l’instant, lui, elle, Puerto Rico. Reprendre le cour de la vie qu’il savait si bien insuffler en elle. Reprendre le cour de leur amour loin de tout, égoïstement peut-être mais ne l’avaient-ils pas mérité ?
Assise en face de lui dans ce restaurant typique, Minerva McGonagall voulut photographier ce visage rayonnant qu’elle avait en face d’elle, ce visage rempli d’amour et de légèreté.
« Non, très peu de fois, en réalité. Plus jeune, je ne côtoyais quasiment que des sorciers à Godric's Hollow, et ça n'a pas changé depuis. Mais le monde moldu a quelque chose de beaucoup plus intriguant que le monde sorcier. Plus vaste, j'ai l'impression. L'inconnu, sûrement. J'aimerais le découvrir avec toi. »
Elle se doutait bien qu’il avait eu peu d’interactions avec le monde moldu. Le drame survenu chez les Dumbledore et Ariana n’y était probablement pas étranger. Elle est cependant heureuse et admirative de voir qu’Abelforth a fait tout un chemin pour plus de tolérances. Elle sait évidement qu’elle n’est pas d’accord avec tout, certainement pas ce qu’il envisage pour le futur des deux mondes, mais elle aime qu’il ait cette façon de penser, unique… A lui. Qu’il se trouve, qu’il se cherche, qu’il se passionne aussi. Abelforth Dumbledore n’avait jamais rien eu à envier à son frère, de cela Minerva McGonagall en avait toujours eu conscience.
« On le découvrira. » souffle-t-elle avec un sourire tendre aux lèvres, prenant sa main sur la table.
Petite promesse qu’elle tiendra par tous les moyens aussi. Tout comme celle de garder une photo de lui sur elle parce que c’était bien ce que faisaient les gens qui s’aimaient ? Ils gardaient une photo dans leur bourse. En général, c’était plutôt l’homme qui faisait cela mais enfin, elle était Minerva McGonagall. Elle échangeait bien de rôle bien volontiers, brouillant les stéréotypes.
Le flash sort et la photo s’en suit. Elle l’observe avec un sourire aux lèvres et la montre à Abelforth : « Quel beau jeune homme ! » Malice au bord des lèvres et elle vient glisser la photo qui ne bouge pas dans son sac entre deux livres pour ne pas qu’elle s’âbime.
Elle essaie de parler espagnol et n’est pas sûre de tout bien comprendre quand on lui parle mais Minerva jette son dévolu aussi sur une spécialité locale à base de poisson. Elle n’est pas déçue mais quand elle voit la tête d’Abelforth elle éclate de rire. Il est tout rouge à vouloir faire le monsieur qui aime les épices.

(- Quel est ton livre préféré ?
- C’est difficile… mmmh…
- Préfères-tu la mer ou la montagne ?
- La mer définitivement. Je vis près des côtes écossaises ! Les plus belles d’Europe ! Sans aucune modestie.
- Quand t'es-tu sentie libre pour la première fois ?
- Lors de ma première transformation réussie en animagus.
- Aimerais-tu un animal ?
- J’ai oublié de te dire, j’ai adopté un chaton. Il s’appelle Fauve. Il est adorable.
- Ta mère a-t-elle vraiment cinquante ans ?? Juste pour être sûr...
- On ne demande pas l’âge d’une dame. (mais oui, elle a bien cinquante ans cette année.)


« Je t'aime, Mina. Je ne veux plus jamais te savoir loin de moi. »
Son cœur fond. Elle rougit, Minerva, elle qui, d’habitude ne rougit pas. Les étoiles dans les yeux, elle se penche par-dessus la table et vient capturer ses lèvres dans un baiser doux.
« Je t’aime aussi, Abelforth. »
Et elle ne le lacherait plus jamais.

Allons-y
Elle le suit, main dans la main, les yeux presque fermés. Elle le suivrait au bout du monde s’il le fallait. Fuir tout ce qui les attendait en Angleterre avec lui était une idée, elle l’admettait-elle aisément. Ce serait la solution de facilité. Rentrant dans le taxi, Minerva regarda partout autour d’elle. Elle n’était jamais rentrée dans une voiture auparavant. Elle ne lâche toujours pas la main d’Abelforth alors qu’elle entend le chauffeur parler :
« Vous, les Européens, vous avez tout à apprendre de la vie. »
Minerva fait de gros yeux à la nuque du chauffeur et pose son regard sur Abelforth. Sérieusement ? C’était raciste.
« Allemand, anglais, espagnol… Français peut-être ? De riches gens comme vous ne viennent jamais d’ailleurs. Vous avez l’air sympathiques, laissez-moi vous dire ce que je sais. »
Elle lève les yeux au ciel mais écoute quand même d’une oreille. Parfois, une question lui traverse l’esprit et elle la pose, doit parfois passer pour une folle aux yeux du local moldu. Son regard se perd par la fenêtre et note des choses et d’autres. San Juan était magnifique et Minerva se surprit à penser qu’elle pourrait y vivre, avec lui, même si les falaises magnifiques de l’Ecosse lui manquerait. Mais ici, c’était un autre monde et elle se disait qu’écrire un bout de leur vie ensemble ici pourrait se faire.
Elle fut malgré tout bien contente de sortir de la voiture parce qu’elle commençait à avoir le mal du transport. Probablement dû à la fatigue qu’elle avait accumulé ces dernières heures. Minerva se sentait encore pleine d’énergie probablement à cause du fait qu’elle avait mangé et qu’elle n’était plus à Londres.
L’hotel était coquet et Minerva sourit en voyant qu’Abelforth avait vraiment pensé à tout. La surprise n’en était que plus grande et plus belle. Elle explora la chambre avec un sourire aux lèvres. Le lit l’appela un peu mais quand son regard se posa sur la fenêtre et la superbe vue, elle sentit qu’elle fondait encore d’amour. Ce week-end était parfait. Abelforth était l’homme parfait. Elle ne pouvait pas rêver mieux.
« Tu aimerais qu’on aille au bord de l’eau ? Cela faisait bien trop longtemps que je n’avais pas vu l’océan. »
Minerva tourne la tête vers Abelforth et lui sourit de toutes ses dents :
« Je comptais te le proposer. »
Elle savait aussi qu’elle voulait se baigner et pas avec les maillots de bains qui cachaient le corps. Mais de cela elle le garda pour elle, bien décidée à malicieusement, le pendre au piège.
« Ce n’est pas un palace, mais j’espère que ça te plait quand même. »
« Abelforth… commença-t-elle, l’émotion dans la voix. C’est parfait. Tout est parfait. »
Sincérité et cœur qui s’emballe. Dieu qu’elle l’aimait. Se laissant aller dans ses bras, elle sourit de se faire embrasser.
« Si seulement on pouvait rester là indéfiniment. »
Sa main vient caresser sa joue et elle le regarde longuement, se mord la lèvre.
« Cela pourrait se passer comme cela… »
Ils pourraient. Ils pourraient réellement. Mais elle savait qu’on leur en voudrait de tout quitter, tout abandonner. Elle s’en voudrait aussi. Ses lèvres croisent encore les siennes et elle l’embrasse plus longuement. Le creux du désir dans son ventre augmente. Minerva s’arrête cependant. Elle veut d’abord voir l’océan.
« Allons tremper les pieds… » souffle-t-elle contre ses lèvres avant de l’entrainer hors de la chambre.
L’hotel avait pour particularité d’avoir un petit accès à la plage. Minerva suivit le chemin, tirant toujours Abelforth . Le soleil commençant à se coucher, ils arrivèrent pour ce dernier. Vue magnifique et paradisiaque, Minerva s’émerveilla quelques instants avant de venir retirer ses chaussures déjà pleines de sable et venir mettre les pieds dans l’eau, entrainant Abelforth avec elle. L’émotion du moment était indescriptible. Minerva aurait souhaité que jamais cela ne cesse. Ils se retrouvèrent bientôt à l’abris des regards et Minerva adressa un sourire malicieux à Abelforth.
« Je veux me baigner. » dit-elle avant de venir défaire son propre chemisier et le jeter sur le sable plus loin.
Finissant rapidement sans vêtements, la sorcière se tourna alors vers le Dumbledore, essayant de ne pas rire de sa tête.
« Tu me rejoins ! » Pas une question et déjà elle sauta dans l’eau qui était à température très agréable malgré le fait qu’il fasse déjà nuit.
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Abelforth Dumbledore
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: let's love like there's no goodbyes   let's love like there's no goodbyes EmptyDim 28 Juin - 13:12

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Il est impossible de rester sans amour aucun, même s'il n'y a plus que les mots, ça se vit toujours. La pire chose c'est de ne pas aimer, je crois que ça n'existe pas.
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« Cela pourrait se passer comme cela… » La voix suave de Minerva l’envoutait alors que le regard de la métisse se perdait dans ses prunelles à lui. Il n’y avait rien de plus excitant que de l’entendre murmurer à son oreille, et déjà, Abelforth sentait la température monter. Mais, alors que les mains baladeuses d’Abel s’aventuraient sur les courbes félines de l’Ecossaise, elle l’emmenait en dehors de leur chambre d’hôtel, quittant l’accueil pour s’élancer sur l’accès rapide menant à la plage. Amusé et ébloui par l’allure divine de Minerva sous les couleurs chatoyantes du soleil couchant, Abelforth s’émerveilla de ce décor de carte postale. Longtemps qu’il rêvait d’un pareil moment. Ils étaient seuls au monde sur cette petite jetée, le sable fin chatouillant le bout des orteils et l’air marin balayant les cheveux vagabonds d’Abel. Seuls au monde. Si seulement c’était vrai. Chassant toute pensée négative de sa tête, le Dumbledore s’arrêta quelques instants pour admirer la vue, l’océan, Mina. Il ne lui fallait rien de plus pour le combler entièrement ; et au-delà de réaliser à quel point il aimait ce bout de femme, il s’étonna de se découvrir une certaine fascination pour l’étendue marine qui fendait l’horizon sous ses yeux. Presque l’impression de retourner en enfance.

Ou presque.
« Je veux me baigner. » Déclara Minerva en adressant un sourire malicieux à Abelforth. Le regard qu’elle lui adressait en disait long : Abel savait interpréter ce genre de sous-entendu – quel homme pouvait dire le contraire ? Alors, le chemisier immaculé de l’animagus se retrouva au sol, et le reste de sa tenue connut le même sort en quelques secondes. Les yeux écarquillés, Abel ne pensa même pas tout de suite à regarder autour d’eux si quelqu’un pouvait les voir. Il restait planté là, à observer le corps nu de sa dulcinée, connaissant pourtant déjà sa silhouette par cœur. Et malgré cela, il la trouvait toujours aussi resplendissante. Et malgré cela, elle parvenait toujours à le surprendre. Reprenant ses esprits, constatant que Minerva ricanait de son embarras, il secoua la tête de chaque côté de la plage pour vérifier la solitude qui les entourait. Personne. Il n’y avait qu’eux. Sans vêtement, sans artifice. Rien que la sincérité de leur amour et l’authenticité de ce moment unique. « Tu me rejoins ! » Elle sautait déjà dans l’eau sans se poser plus de question. Il aimait ce côté intrépide chez elle, charme sauvage qui le faisait chavirer. Y avait-il seulement une autre femme qui oserait ainsi se dénuder dans un lieu public, faire un bain de minuit ? Un léger rire souleva son torse à cette pensée. Non, évidement que non. Minerva était unique au monde.

Sans plus attendre, il imita sa muse et se retrouva rapidement à ses côtés dans l’eau, s’étonnant d’ailleurs de la température plus qu’agréable de celle-ci. Passant sa tête sous la barrière naturelle avec l’atmosphère, il en ressortit rafraichi et les cheveux tirés en arrière. S’approchant de Minerva, dans une caresse sur son épiderme dorsal du bout des phalanges, il passa ses bras autour de son buste, avant-bras reposés sur les trapèzes de la belle, les mains massant légèrement les clavicules saillantes. Sa tête venait se poser tout contre la sienne, alors que dans un soupire enivrant, il lui embrassait doucement le creux du cou. Redressant le regard, face au soleil dont l’éclat était avalé un peu plus chaque minute par les eaux platoniques, ils restèrent quelques instants ainsi, immobiles, amoureux, reconnaissants. « Je ne peux pas rêver meilleur paradis qu’à tes côtés. » Murmura-t-il à l’oreille de cette femme qui avait promis de l’épouser. Alors, les lippes se trouvèrent naturellement, chemin comme tout tracé par le destin entre les deux visages réunis, silhouettes qui ne formèrent plus qu’une dans une étreinte charnelle, plaisirs et fantaisies germant dans le creux des reins et des soupirs, synapses en ébullition face à l’accumulation d’un désir implacable. Il n’y avait rien de plus beau que l’amour à deux, deux âmes en perdition qui s’étaient trouvés sous les présages bienveillants des rayons orangés, la peau et l’avenir dorés. Abel sentait dans ces tendresses, dans ces baisers, dans ces voluptés luxuriantes, qu’il avait le monde entre ses bras, un coulis de chance et de félicité incarné dans les rondeurs et renfoncements de l’être aimé. Nuit étoilée partagée entre deux amants, d’un bout à l’autre de la plage et du lit, draps et oreillers chassés pour satisfaire les instincts et les amours, dans une dernière plainte aphrodisiaque, Morphée leur tendit les bras pour une noce paisible comme Abel n’en avait pas connu depuis des éternités.


Le réveil fut doux et la vision du visage apaisé de Minerva suffisait à démarrer cette journée de la meilleure manière qui soit. De nature matinale, Abel s’était réveillé aux aurores et avait profité du sommeil profond de Minerva pour s’extirper du lit et s’occuper du petit-déjeuner. Bien qu’en réalité, il n’avait qu’à demander au réceptionniste de leur monter à la chambre – mais c’était déjà là une attention importante et diablement efficace. Quelques instants plus tard, on toquait à la porte et Abel s’occupa de récupérer deux plateaux garnis de viennoiseries en tout genre, de quelques planches de charcuterie accompagnées d’œufs cuits au plat et de morceaux de beurre, ainsi que de multiples sucreries alléchantes. En somme, toute une panoplie de gourmandises pour se ravir les papilles. Plusieurs verres de jus exotiques et deux tasses de café surplombaient le tout en bout de plateaux. Abel en avait déjà l’eau à la bouche, réalisant que la nuit lui avait ouvert l’appétit. Réalisant que Minerva était toujours plongée dans un sommeil profond, il hésita à la réveiller étant donné l’état de fatigue dans lequel il l’avait retrouvée la vieille. Cependant, il savait que comme lui, elle ne voudrait certainement pas manquer une seconde de ce superbe week-end dont ils entamaient malheureusement les dernières vingt-quatre heures. Ils avaient encore une tonne de choses à découvrir ici et Abel comptait bien percer tous les mystères historiques de cette cité avant de quitter le continent. Roulant jusqu’au corps chaud de la belle, se lovant derrière son dos dans un emboitement parfait comme taillé pour lui, il passa sa main droite sur la tempe de Minerva alors que son autre se calait sous sa tête. Angle parfait pour admirer les moindres détails du visage de l’amazone. Il la regardait comme on regarder les merveilles de la nature : avec envie et fascination. Voyant que les paupières de Minerva commencer à frémir, il lui embrassa le bas de la nuque, contact qui arracha un frisson à la belle. « La belle au bois dormant a senti le bacon ? » Plaisanta-t-il en laissant Minerva émerger et découvrir le buffet devant eux. « Tu as bien dormi ? J’ai demandé deux cafés, mais ils ont rajouté des sachets de thé si tu préfères. » Dans un sourire tendre, il attrapa une mèche sauvage qui barrait le visage de Minerva et la coinça derrière l’oreille de celle-ci. S’extirpant du lit, simplement vêtu d’un pantalon en lin ample, il vint s’assoir à la petite table de bois qui prolongeait le lit à la literie ivoire. Un bout de pain beurré déjà entre les dents, il adressa un regard interrogateur à Minerva, l’invitant d’une main à le rejoindre. « J’espère que tu as faim, parce qu’il y a de quoi nourrir toute l’Angleterre. » Nouvel éclat de rire. Il s’y habituerait presque. « Que veux-tu faire aujourd’hui ? Une balade dans la vieille ville peut être une bonne idée. » Proposa-t-il en finissant sa bouchée. Il imaginait déjà le style colonial des maisons et des églises, les rues de pavés et les fortifications militaires.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: let's love like there's no goodbyes   let's love like there's no goodbyes EmptyDim 28 Juin - 13:12

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: let's love like there's no goodbyes   let's love like there's no goodbyes EmptyMar 30 Juin - 12:39

Murmure frissonnant dans le creux de l’oreille. « Je ne peux pas rêver meilleur paradis qu’à tes côtés. » Sa main sur sa peau, roulant sur les muscles. Son souffle contre sa gorge. Son corps nu contre le sien. Elle ferme les yeux, se laissant aller dans la sensation de bien-être, le désir au creux du ventre. Elle a failli le perdre aujourd’hui. Elle aurait pu ne pas se trouver ici, avec lui. Elle aurait pu être morte, découverte et s’étend battue en emportant le plus de monde avec elle. Elle aurait pu ne plus sentir son corps, ses bras qui se referment sur elle, son souffle, sa chaleur, son odeur, ses paroles rassurantes et aimantes. Elle aurait pu et cette réalité la frappa aussi soudainement qu’elle se rendit compte qu’elle serait prête à donner sa vie pour lui. Aussi soudainement qu’elle pensa à quel point elle l’aimait.
Dans les eaux tropicales, elle lui montrera qu’elle l’aime, se perdant dans l’étreinte charnelle de deux amants qui s’aiment. Deux amants qui se réconcilient aussi, prenant la mesure de ce qui aurait pu arriver si elle n’avait pas fait certains choix.
Dans le lit aux draps blancs, elle lui montrera qu’elle l’aime encore, confirmant son étreinte charnelle et ne souhaitant pas le lâcher à aucun instant. Abelforth était la vie à bien des égards et avait toujours su comment le lui rappeler, cette fois-là chez elle alors qu’ils échangeaient leur premier baiser, cette autre fois chez lui alors qu’ils s’aimaient de cette manière pour la première fois, maintenant alors qu’elle revenait tout droit des enfers.
Elle soupirera son nom comme on soupire un secret, cajolera son corps comme la huitième merveille du monde, l’accompagnera dans l’Eden de leurs moments avec douceur et volupté.

Il finira par s’endormir avant elle, paisible, et dans l’obscurité, la lune pour seul témoin, elle l’observera dormir. Rattrapée par ses petits démons, elle viendra lui caresser le poignet, remontera sur le bras et l’épaule qui la serrer contre lui, refusant de le lâcher. Elle ne dormira pas tout de suite, ayant peur de cauchemarder et n’ayant pas dormi la veille sauf avec l’Elixir.
Alors, pour s’apaiser, alors qu’il dort, elle lui racontera tout dans un murmure. A quel point elle a eu peur. A quel point elle a eu mal. A quel point elle a souffert. A quel point elle a pleuré, aussi, elle femme forte qui en a aussi besoin. A quel point, elle est humaine. A quel point, elle l’aime aussi. A quel point, malgré leurs chemines différents, elle l’aimera toujours même s’il devait déclencher une guerre dont elle n’était pas d’accord (si elle savait). A quel point, elle était sérieuse quand elle lui disait qu’elle voulait qu’il soit son homme. A quel point, elle irait loin pour briser la malédiction et rendre cela possible.
Elle finira par s’endormir, la fatigue gagnant et ses heures éveillées trop accumulées et dans ses bras, elle dormira bien.

Le soleil vient doucement chauffer sa peau alors qu’elle n’entend rien. Le sommeil est réparateur et bienfaisant mais Minerva sait alors qu’elle sent dans son sommeil le lit s’affaisser qu’il va falloir émerger. Elle qui est aussi matinale sent pourtant son corps en manque de sommeil, épuisé. Ses rêves étaient doux et elle soupçonne que la fatigue fut si grande qu’elle ne rêva même pas et dans ses bras, le monde pouvait bien s’écrouler, plus rien ne pouvait l’atteindre après tout. L’odeur du bacon lui chatouille le nez et en sentant son corps contre le sien, elle bouge un peu, pour s’y coller un peu plus, comme un chat qui prend trop de place et recherche de l’affection. Elle sent son souffle sur sa nuque et ses lèvres se poser sur celle-ci. Elle frissonne de plaisir et de douceur.
« La belle au bois dormant a senti le bacon ? »
Un sourire endormi dans son sommeil, ses yeux se rouvre et mettent longtemps à s’acclimater à la lumière. Elle vient se tourner pour le regard et, endormie, vient déposer un baiser sur ses lèvres.
Elle ne veut plus se réveiller dans un lit vide sans lui en sachant qu’il se font la tête.
« Tu as bien dormi ? J’ai demandé deux cafés, mais ils ont rajouté des sachets de thé si tu préfères. »
« Mmmh comme un chaton dans tes bras. » souffle-t-elle avant de sentir avec regret son corps se détacher du sien.
Minerva se redresse alors, venant garder le drap sur son corps dénudé. Elle baille en se cachant la bouche avant de poser son regard sur l’homme. Torse nu. Pantalon blanc. Quelle agréable vision du matin mais c’est déjà beaucoup trop habillé pour elle.
« J’espère que tu as faim, parce qu’il y a de quoi nourrir toute l’Angleterre. »
Il rit et elle rit à son tour avant de se mordre la lèvre.
« Que veux-tu faire aujourd’hui ? Une balade dans la vieille ville peut être une bonne idée. »
Minerva toujours enroulée dans le drap blanc vient s’approcher de lui d’un pas félin, un sourire mutin aux lèvres. Elle vient s’asseoir sur ses genoux, ses pieds décollant du sol et passe un bras autour de ses épaules avant de venir déposer un baiser sur ses lèvres.
« Bonjour Abelforth. » commencer parce qui est normal et tendre. Un bonjour remplit de tendresse.
Son regard se fait doux et elle vient chiper un morceau de bacon de son assiette à lui avant de le manger et répondre :
« Je meurs de faim. »
Sourire mutin aux lèvres. Elle se lève alors et vient tirer sa main pour le faire lever avant de laisser glisser le drap de son corps, le lui dévoilant, la brûlure sur ses côtes encore visible ou encore la rune à l’intérieur de son bras. Minerva sourit et le fait tourner de manière ce qu’il soit dos au lit avant de l’y pousser en riant.
« Tu sais… » commença-t-elle, amusée, avant de grimper sur lui. « J’ai fait un voyage au Royaume du Dahomey avec ma mère et mes cousines il y a deux ans maintenant. » Elle vient embrasser son cou doucement. « Et franchement, tu ferais un bon parti là-bas… Mes cousines t’a-do-re-raient. » Elle rit contre son cou. La place des hommes était assez particulière dans cette région du royaume où les amazones se trouvaient. En général, ils en avaient peur même. Compréhensibles quand on sait que le patriarcat dépeint les amazones comme des catrastrices… pas réellement faux non plus ceci dit même Minerva avait appris que c’était plus subtile que cela.
« Mignon… serviable… qui ramène le petit déjeuner au lit le matin… » Elle parsème sa peau de baisers tendres en riant. Son regard se redresse finalement sur ses yeux et elle souffle entre ses lèvres : « Tout pour plaire. » Les lèvres se croisent. Les corps se retrouvent encore dans cette matinée douce et chaude. Les soupires encore. Minerva ne le lâchera pas, désireuse d’être encore avec lui de cette manière, tendre, douce, prévenante aussi et dans le dernier acte, le regard complice et amoureux qui croise le sien.
Vive comme l’éclair, elle vient, vêtue de sa chemise à lui, s’asseoir à la table où le petit déjeuner était servie et lui souhaite bon appétit avant de commencer à manger avec envie et besoin aussi.
« Mmh une visite de la ville aurait été bien, pour répondre à ta question. » Elle vient terminer son jus d’orange en le regardant. Il avait raison : il y en avait pour tout un régiment ici. « Sinon, j’aurais bien aimé faire un tour dans la forêt qui borde la ville. » Elle aurait bien aimé se transformer en chatte et tenter de voir ce que cet environnement donne sous cette forme. « Tu en penses quoi ? »
Elle se glisse dans la salle de bain pour se débarbouiller et se changer, enfilant un veston à lui sous une chemise à elle, en pantalon beige. Elle vient ensuite fouiller dans son sac pour prendre un chapeau panama avant de tourner sur elle-même avec un sourire aux lèvres.
« Prête pour l’aventure ! » Elle rit et s’approche d’Abelforth pour l’embrasser.

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Dernière édition par Minerva McGonagall le Mar 30 Juin - 12:41, édité 1 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: let's love like there's no goodbyes   let's love like there's no goodbyes EmptyMar 30 Juin - 12:39

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: let's love like there's no goodbyes   let's love like there's no goodbyes EmptyJeu 2 Juil - 12:34

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La nuit intime qu'ils avaient passé emplissait Abelforth d'un sentiment de plénitude rarement rencontré. La compagnie de Minerva avait un effet insoupçonnable pour lui. Visage égayé, plaisanteries à chaque fin de phrase. Il y avait quelque chose à Puerto Rico qu'il n'y avait nul part ailleurs. Une vie ici, l'idée était franchement tentante. Minerva arracha le tavernier à sa réflexion égoïste alors que le regard de l'amazone se posait déjà sur les deux plateaux garnis de gourmandises. Le baiser était tendre et Abel le lui rendit sans ménagement. Il l'observa s'installer en face de lui, le corps nappé d'un drap blanc, mais les formes félines toujours visibles sous le tissu translucide. A la lumière des rayons matinaux, il la trouvait sublime.

Un sourire lui étira les commissures lorsqu'elle évoqua ses cousins d'un autre continent. Il y serait apprécié, selon ses dires. « Ah oui ? » Demanda-t-il, curieux et flatté, en prenant une nouvelle bouchée de pain. L'explication le fit presque rougir, peu à l'aise avec les compliments. Un caractère humble sous cette carcasse débordante de virilité ; là n'était pas qualité courante chez les hommes d'aujourd'hui. « Tout pour plaire. » « Je me donne du mal, il faut dire. » Plaisanta-t-il, un sourire toujours scotché sur son visage. Moment de douceur avant de décider ce qu'ils allaient faire de cette nouvelle journée. Minerva approuvait la visite de la vieille ville, et proposait un tour dans la forêt. « Bonne idée. » Déclara Abel. Quelques minutes plus tard, Minerva ressortait de la salle de bain, apprêtée et tout à fait charmante. Elle se munit d'un chapeau comme touche finale, et un éclat de rire secoua la poitrine d'Abel en la regardant tourner sur elle-même. « On t'a déjà dit que tu as vraiment une tête à chapeaux ? » Demanda-t-il faussement innocent - il savait très bien que dans cet accessoire résidait sa marque de fabrique, ce qui ne passait généralement pas inaperçu. L'instant d'après, à son tour, il rejoignait la salle de bain, vêtu simplement d'un pantalon marine et d'une chemise blanche. Il enfila une veste et proposa son bras à sa bien-aimée. « L'aventure nous attend. »

La vieille ville était magnifique. Il faisait un peu plus chaud que la veille, et bien vite, la veste d'Abel se retrouva pendue à son bras. Les fortifications de pierre et architectures alambiquées évoquaient une époque ancestrale qui avait animé ces rues de pavé, et Abel, naturellement curieux en matière d'Histoire, ne pouvait s'empêcher quelques réflexions et commentaires à propos de tout cela. « C'est remarquable. Dommage que cela n'ait servi qu'à faire la guerre. » Déclara-t-il en bas d'un fort, près du port, pensant bien tristement à la période qu'étaient en train de connaître les moldus, de l'autre côté du Pacifique. Visiblement, la guerre faisait rage de chaque côté du secret magique, depuis quelques temps. Maisons et volets colorés s'imposaient à leur vue au fil de leur balade, quand, enfin, ils se retrouvèrent à nouveau face à la mer. Dans un regard amusé vers Minerva, Abel repensa à la soirée de la veille, puis après une contemplation rapide de l'étendue marine, attrapa la main de l'animagus et commença à se diriger vers la fameuse forêt.

Ils marchèrent un moment, mais y arrivèrent enfin. Le bois s'étalait certainement sur des kilomètres, et Abel ne comprit pas très bien s'il s'agissait d'une forêt sauvage ou d'une sorte de réserve naturelle au sein de la ville. Dans tous les cas, ils s'y élançaient déjà en observant les arbres qui les surplombaient de leur hauteur impressionnante. Si Abel n'était pas un connaisseur, ses yeux peu aguerris suffisaient à conclure que la biodiversité de cette île était bien différente de celle qu'ils connaissaient, plus loin, sur leur île. Il n'avait jamais été très bon en botanique. La forêt n'était pas très dense, les rayons du soleil n'y étaient pas totalement filtrés mais une certaine fraicheur y résidait, ce qui était plutôt agréable. On entendait les oiseaux et autres bestioles qui gambadaient d'une cachette à l'autre. Alors qu'Abel avançait, il aperçut un petit singe perché dans un arbre, qui le regardait la tête légèrement penchée. « Mina ! Regarde ça. » S'exclama-t-il en se retournant... mais Minerva n'était plus là. Froncement de sourcils, une certaine inquiétude lui serra tout d'abord le cœur. Puis, lorsqu'il entendit quelques branches se briser et des feuilles craquer non loin de lui, sans parvenir à trouver l'origine de ces quelques bruits, il comprit.
« Mia-miaou ? » Se risqua-t-il en se retenant de pouffer de rire. Minerva n'était pas du genre à apprécier qu'on se moque d'elle. Et surtout pas de sa chatte.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: let's love like there's no goodbyes   let's love like there's no goodbyes EmptyLun 6 Juil - 13:31

L’innocence d’Abelforth était une bouffée d’air frais qui la charmait toujours autant. Aussi, lorsqu’elle évoque ses cousines et cousins du Bénin, Minerva McGonagall s’abstint de mentionner le fait qu’il ne serait probablement pas libre et regardé entre un homme fertile à vénérer dont la semence serait utile pour la reproduction de guerrières compétentes, et, l’utilité pour la procréation elle-même. Si Minerva n’était pas d’accord avec toutes les traditions du royaume du Dahomey, la jeune femme devait admettre qu’il était parfois drôle de plaisanter là-dessus. Elle se promit un jour de lui raconter son incroyable épopée là-bas où elle avait appris à tirer à l’arc, manier une lance et était devenue une sorte de prêtresse guerrière adoptée par la cheffe de tribu. Isobel, elle, était considérée comme la générale de leur clan d’après les femmes du Dahomey. Cela nécessiterait probablement des heures d’explications et minerva voulait profiter du moment avec lui pour l’instant. Le voir rougir la fit sourire tendrement, consciente qu’Abelforth Dumbledore n’avait jamais tant exposé aux compliments contrairement à son frère. Mais des deux, c’était probablement celui qui les méritait le plus quand bien même Minerva reconnaissait qu’Albus était un grand homme. Ce dernier avait ses défauts et l’un de ses défauts était son manque d’humilité parfois, chose qu’elle lui apprenait. Découvrir cet aspect du caractère d’Abelforth avait toujours quelque chose de profondément attendrissant et elle se dit qu’elle avait de la chance d’aimer un homme pareil. L’homme parfait. Son homme.
« On t'a déjà dit que tu as vraiment une tête à chapeaux ? »
« Évidemment, pourquoi crois-tu que je porte tout le temps des chapeaux ! » lui répondit-elle avec un clin d’œil mais touchée qu’il la trouve belle d’une certaine manière.
L’attendant sagement, elle posa son regard sur lui quand il sortit. Par la barbe de Merlin, s’ils n’étaient pas pressé de partir à l’aventure à Puerto Rico, elle ne le ferait pas sortir de cette chambre !
Récupérant son bras, la féline lui adressa un sourire tendre et mutin avant qu’ils ne sortent, deux explorateurs dans cette ville inconnue.

Elle aurait aimé pouvoir tout photographier mais ne pouvait pas, la pélicule ayant des limites. La photo d’Abelforth, cependant, restera toujours avec elle pour se rappeler de ce moment et de l’amour qui les lie. Les fortifications étaient exceptionnelles tandis que l’aspect des batiments encore coloniaux était incroyable. Minerva se sentit gonflée de joie et revigorée, consciente qu’il s’agissait là des derniers instants passés dans cette pause qu’ils s’accordaient. Elle hésita plusieurs fois, elle l’admet. Elle hésita plusieurs fois à lui dire qu’ils ne rentreraient pas et finiraient leurs vieux os ici. Elle ne voulait pas affronter ce qu’elle avait à affronter à savoir le traumatisme des interrogatoires, la remise en place correcte de l’Ordre et d’autres choses. Elle voulait juste qu’on la laisse tranquille maintenant. Elle voulait juste une vie simple et au bras d’Abelforth, elle se dit que c’était possible. Ecoutant et lisant les informations historiques, la métisse se retient de sortir un carnet et un parchemin mais décida de faire marcher sa mémoire. Parfois, elle se surprit à regarder Abelforth, concentré et intéressé. Elle le trouvait incroyablement beau en ces instants et se mordit la lèvre avant de continuer ce qu’ils voulaient voir.
« C'est remarquable. Dommage que cela n'ait servi qu'à faire la guerre. »
« Oui, ça et le colonialisme… » souffla-t-elle en regardant l’étendue marine.
Elle pensa à son père et surtout sa famille moldue. Elle savait qu’il y avait un grand passif sur ce point et qu’elle descendait d’ancêtres esclaves, ses grands-parents l’ayant sûrement été. Elle se demande alors si cela aurait été magique d’aller à Haïti avec son père et sa mère s’il avait été encore de ce monde. Minerva n’eut cependant pas le temps de penser à autre chose qu’elle se laissa entrainer par Abelforth dans la forêt tropicale. L’immensité des arbres et de la végétation la laissa ébahie. Utilisant un sortilège pour créer une boussole de manière à ne pas se perdre, Minerva sentit une excitation toute particulière la prendre.

Immédiatement, elle se changea en chatte.

L’éclat de rire d’Abelforth la saisit et elle leva la tête vers lui.
« Mia-miaou ? »
La chatte le regarde de haut en bas et finit par lui adresser un miaulement hautain avant de se détourner. Non mais franchement ! Elle était une chasseuse pas un chat de salon ! La chatte avait en effet vu le singe mais ce n’était pas réellement cela qui l’intéressait. C’était le perroquet perché là haut. La chatte passa alors en mode chasseuse, ses sens à l’affut. Elle reconnaissait qu’ici, elle était autant une proie d’une chasseuse. Tout était plus grand et elle pouvait sentir des serpents plus loin. Elle ferait attention d’éloigner Abelforth de ces derniers.
Grimpant à l’arbre, la chatte se fit aussi silencieuse que possible. Les yeux grands ouverts, alerte, elle arrive sur la bonne branche. Le perroquet qui l’a senti se fige. Elle se risque à un pas… Puis lui saute dessus alors qu’il va pour s’envoler. Les deux corps tombent mais Minerva retombe sur ses deux pattes et est amortie par une grande étendue de mousse. Le perroquet se débat toujours mais Minerva parvient à lui arracher quelques plumes avant de le laisser partir, ne souhaitant pas le tuer. L’oiseau s’envole en piallant. La chatte se retransforme en humaine et vient retirer les plumes de sa bouche.
« De quoi mettre sur mes chapeaux ! » s’exclama-t-elle en montrant sa trouvaille à Abelforth, heureuse et fière d’elle.
Elle passe finalement devant lui avec un air fier et hautain, restes de sa transformation qui a duré un peu.
« Je ne suis pas une chatte de salon, monsieur ! On ne me fait pas mia-miaou à moi. » mi plaisantant, mi sérieuse.
Ils finissent par continuer à marcher un peu avant de finalement revenir sur leurs pas. Minerva garde sa main dans celle d’Abelforth avant de lui demander :
« De combien de temps disposons-nous avant que le portoloin ne se réactive ? »
Ils arrivent à l’entrée de la ville.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: let's love like there's no goodbyes   let's love like there's no goodbyes EmptyDim 19 Juil - 23:02

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Abelforth explosa de rire, à nouveau, lorsqu'il vit Minerva le darder d'un regard hautain et faussement offusqué. Même sous sa forme féline, il pouvait deviner l’indignation sous ces moustaches frétillantes d'excitation. Il lui était assez peu commun, et presque étrange, d'observer Minerva sous cette forme ; parfois, il passait des minutes entière à assimiler le fait qu'il voulait construire sa vie avec une chatte. Drôle d'idée, qui finissait toujours par lui arracher un sourire mi-amusé, mi-embarrassé. Heureusement que toutes les personnes dont il était proche la connaissait - ce serait assez perturbant à expliquer.

Observant les foulées athlétiques du petit félin, Abel tentait de le suivre ; en vain, il dut se contenter d'une piètre vision qui lui arracha une partie du spectacle. Quelques instants plus tard, Minerva se trouvait à ses côtés, retrouvant la superbe de ses courbes féminines, humaines - bien que ses traits bestiaux soient tout aussi charmants. Mais heureux de retrouver la voix et les amandes de sa belle, Abelforth lui adressa un large sourire en la voyant dresser sa conquête. La plume aux couleurs chatoyantes vint se loger entre deux phalanges et Abelforth la félicita d'un mouvement de tête théâtral. La moquerie toujours fraiche, il accueillit le râle de la métisse avec un éclat de rire étouffé - il valait mieux ne pas aggraver son cas. Dans une ambiance légère, ils continuèrent leur joyeuse marche, pour bientôt rejoindre la lisière de la forêt. Regardant sa montre, Abelforth pinça les lèvres. « De bien trop peu de temps, je le crains. » Déclara-t-il en plongeant son regard dans celui de l'amazone, déposant par la même occasion un tendre baiser sur ses lèvres au gout encore légèrement terreux. Il s'avança dans la première rue en face d'eux, regardant autour de lui pour repérer le bon chemin. « Le Portoloin est au pied de l'hôtel, il s'activera dans une heure. » Ajouta-t-il à contrecœur, déçu à l'idée de terminer ce magnifique week-end aux côtés de sa bien-aimée.
Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin.

Sur le chemin du retour, ils s'arrêtèrent quelques instants sur le point de vue d'un fort, où la vision qu'offrait l'océan était à couper le souffle. L'étendue marine s'étendait jusqu'à perte de vue, fendant l'horizon dans un contrate envoutant. Dans son contemplation, Abel se rendit compte à quel point il aimait la mer. Il se promit de partir en vacances plus souvent, puis, prenant la main de Minerva dans la sienne, il dirigea leurs pas vers l'hôtel. Bientôt, le bâtiment familier se dressa devant eux. Une petite niche à oiseaux en bois déposée à côté d'un banc de la même matière et qui se fondait à merveille dans le décor fleuri avait été ensorcelée par ses soins. Après être remonté rapidement chercher les valises et redu les clés à la réception, il s'en approcha, ne quittant pas la main de Minerva. Dans un souffle, il l'invita à toucher l'objet à son tour. L'instant d'après, ils se trouvaient déjà dans l'appartement londonien d'Abelforth, des souvenirs pleins la tête, une odeur exotique leur titillant les narines, et une plume aux couleurs de l'arc-en-ciel égayant l'air grisonnant de la pièce. « Retour à la réalité. » Soupira-t-il en s'approchant de l'animagus. « C'était merveilleux. Merci. » Dit-il simplement, sincèrement. Une certaine douceur l'envahissait alors qu'il prenait le petit corps de Minerva dans ses bras. Il lui adressa un sourire. Au fond de lui, il espérait que ces quelques heures au Paradis laverait toutes les erreurs passées, les déceptions et les blessures jamais refermées. Naïvement, il espérait que non, ils ne revenaient pas à la réalité. L'illusion ne lui échappait pas, mais il se permettait encore quelques instants dans un déni cuisant. « La journée a été longue, tu souhaites peut-être te reposer ? » Il n'oubliait pas l'état dans lequel il l'avait retrouvé, près de quarante-huit heures plus tôt, et s'inquiétait pour la santé de la belle.
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Minerva McGonagall
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Minerva McGonagall
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études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: let's love like there's no goodbyes   let's love like there's no goodbyes EmptyMar 28 Juil - 18:06

Son rire est la plus belle mélodie du monde. Elle se promet dans sa tête mais aussi dans son cœur d’essayer de s’en souvenir dans les moments les plus sombres moments ceux-là qui ne sont jamais loin en réalité, ici n’étant qu’une parenthèse.
« De bien trop peu de temps, je le crains. Le Portoloin est au pied de l'hôtel, il s'activera dans une heure. » Et cette parenthèse commençait doucement mais sûrement à prendre fin. Elle acquiesce sans trop rien dire, décidant de profiter pleinement de l’heure qu’il leur reste.

L’amusement qu’elle ressentit devant le petit nid à oiseau qui leur servait de portoloin disparut aussitôt alors que l’appartement apparaissait devant ses yeux. Subitement c’est comme si elle étouffait. La distance avec la situation de deux jours plus tôt avait joué son rôle mais revenir ici c’était se reconfronter aux réalités et aux mauvaises nouvelles qu’elle avait à apporter.
Minerva déglutit difficilement et évitant le regard d’Abelforth, elle vient ouvrir la valise d’un coup de baguette magique pour que les affaires se rangent toutes seules.
Comment allait-elle pouvoir lui dire … ?
Coupée court dans ses pensées, Minerva redresse la tête quand il lui parle.
« Retour à la réalité. C'était merveilleux. Merci. »
Elle sourit faiblement et se laissa aller dans ses bras. Sa tête vient se poser sur son épaule et elle ferme les yeux. Humer son odeur si particulière l’appaise un peu. Minerva prend de grande bouffée d’air et le serre. Elle le sait : il va falloir qu’elle parle. Qu’elle raconte. Tout. Elle veut le faire, avec lui au moins, tout en sachant que cela n’allait rien arranger à sa colère, celle-là même dont elle avait été témoin quelques jours plus tôt. Mais elle ne lui doit au moins cela. Pour elle aussi. Surtout pour elle-même.
« Merci à toi, mo ghaol. » Ses lèvres viennent déposer un léger baiser sur les siennes avant que Minerva ne se détache. Elle inspire et expire, essaie de se concentrer sur Abelforth et pas sur la pièce ni l’angoisse qui la saisit alors.
« La journée a été longue, tu souhaites peut-être te reposer ? »
« Non, Abelforth. commença-t-elle. En réalité, oui, elle devait se reposer parce que même si elle avait passé une bonne nuit, elle était encore épuisée. Mais elle ne pouvait pas repousser plus longtemps ce qu’elle avait à dire. « Il faut que je te parle. Il est arrivé… des choses graves aux interrogatoires. »
Le regard de Minerva se fait fuyant. Contrairement avec Nicolas, elle ne peut pas tout déballer d’un seul coup. La situation avec Nicolas avait été urgente, Minerva n’avait pas eu le choix que de rentrer le plus rapidement possible dans le vif du sujet. Ici, avec Abelforth, c’était différent.
« Viens. » souffle-t-elle en lui prenant la main pour le diriger vers la cuisine.
Elle le laisse s’asseoir et dépose sa baguette sur la table. Alors que d’habitude, elle aurait fait ceci à la baguette, Minerva vient remonter les manches de son chemisier pour commencer à remplir la théière d’eau tournant le dos à Abelforth. Sa poitrine se soulève fortement trahissant l’angoisse qu’elle arrive de moins en moins à maitriser.
« J’ai été interrogée par Henry Potter avec ma marraine, Artemisia. »
La gorge se serre et la voix se fait craquante à la fin. Elle vient d’une main tremblante allumer la gazinière et, ne continuant toujours pas, elle s’active sur le feu y laissant la théière.
« Il a… »
La voix se brise et elle se mord la langue avant de venir attraper les tasses qu’elle met sur la table.
Ce n’est que quand elle arrive enfin à reposer son regard sur Abelforth qu’il peut y lire la détresse et les larmes.
« Il m’a obligé à regarder Artemisia se faire torturer pendant qu’il posait les questions, Abelforth… » Les larmes coulent et Minerva essaie de les effacer sans succès. « Il lui a… jeté un Impero et lui a demandé de s’enfoncer une dague dans la main… » A ses mots, elle pose son regard embué de larmes sur ses propres mains. Est-ce qu’elle avait indirectement du sang sur les mains aussi ? « Il a cautérisé la plaie avec la lame chauffée à blanc et au whisky… et il a… » Le corps de Minerva se courbe. Elle n’entend pas la théière qui siffle pourtant déjà mais c’est le corps d’Abelforth qu’elle rejoint, incapable de rester plus longtemps sans son contact. « brûlé sa peau avec son cigare… et quand j’ai trouvé la force de retourner son propre jeu contre lui en nommant les Potter, il a commencé à l’étrangler avec sa ceinture… » Elle s’accroche à lui. « Je n’ai rien pu faire… Je n’ai rien pu faire pour empêcher ça… Je ne pouvais que répondre aux questions pour que ça aille plus vite mais… »
La crise de larmes se fait violente et Minerva verse tout. Les images reviennent une à une comme des flashs dans sa tête et quand c’est le visage d’Albus qui prend la place d’Artemisia, elle vient souffler fort pour se calmer ou tenter. Elle n’a pas terminé son histoire. Loin de là.
« On est sorties finalement… J’ai réussi à donner Artemisia à Maman mais on m’a appelé dans une autre cellule pour récupérer Newton… Njeri… Njeri avait réussi à découvrir qu’Albus était de l’Ordre… » Ses doigts viennent serrer sa chemise et elle reste dans ses bras. « J’ai fais sortir Newton d’ici et averti Nicolas… Et je suis partie chercher Albus s’il avait besoin d’aide ou… Je suis arrivée chez les Zabini grâce à son patronus. Il a réussi à l’oublietter mais son oreille… » Voix qui se brise encore. Elle revoit le sang sur ses mains, réentend sa propre voix l’appeler pour qu’il reste conscient… « Il était en train de se vider de son sang, un maléfice avait atteint son oreille… J’ai fais la seule chose que j’avais à faire pour qu’on ne tombe pas… Je l’ai amené chez Gellert… Fumsec lui a sauvé la vie… Il est hors de danger mais faible… » Minerva n’ose pas le regarder. Elle n’ose plus. Elle sait évidemment. Elle ne veut ni lire la colère, ni la déception à son égard. « J’ai réussi à expliquer à gellert qu’il s’était fait attaqué par des rebelles… Il m’a cru… Et j’ai dû gérer l’Ordre, Nicolas qui était sans nouvelles… Je suis allée voir ma marraine avant de venir jusqu’à toi… » Pause. « Je suis désolée Abelforth… j’ai fait au mieux… J’ai essayé… » Essayer de tous les sauver.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: let's love like there's no goodbyes   let's love like there's no goodbyes EmptyMar 11 Aoû - 18:56

you rule my heart
Il est impossible de rester sans amour aucun, même s'il n'y a plus que les mots, ça se vit toujours. La pire chose c'est de ne pas aimer, je crois que ça n'existe pas.
@Minerva McGonagall

Pas le temps de souffler. Pas le temps de quoi que ce soit ; un pas en Angleterre, et c'était la guerre qui les rattrapait. La guerre et toutes ses souffrances, la guerre et toutes ses misères. La guerre sans pitié, sans amour. Dans toute la réalité de son horreur. Pas d'échappatoire, pas de porte de sortie ; quel naïf avait-il fait d'y croire, juste un instant. La chute était dure, trop dure.

Minerva parlait mais Abel peinait à l'écouter ; ça tambourinait trop fort, là-haut, trop dur, à gauche. Myocarde enflammé à l'évocation du bourreau ; la colère sourde se réveillait. Et ce n'était pas joli à voir. Faire taire ses émotions relevait d'une maîtrise qu'Abelforth n'avait jamais pu se vanter de posséder. Potter. Il le tuerait de ses propres mains. Promesse silencieuse qui germait dans ses pupilles ; oui, il aurait la peau de ce monstre. Pourtant, un égoïste soulagement lui pinça le cœur. Minerva n'avait pas été blessée. Pas physiquement, du moins. Au fond, peut-être n'était-ce pas vraiment sa bataille.

Poings serrés, Abelforth était resté immobile tout le long des premières déclarations. Regard embrumé, orageux, fixé sur la console de bois en face d'eux, alors que ses mains, contrastant avec la tension de ses muscles, serraient le corps tremblant de Minerva avec douceur. Comment étaient-ils passé du Paradis aux Enfers ? Les perles salées de Minerva ne cessaient de couler au même titre de ces affreuses révélations, et le Dumbledore ne tenta même pas de les stopper. Déluge de tristesse qui lui brisa le cœur, mais il était nécessaire. Balade sur le Styx qu'elle narrait ; Abelforth avait été loin de l'imaginer coincée dans un tel périple avant qu'elle le retrouve.

Mais l'amazone ne s'arrêta pas là. Et c'était les vagues, le torrent, l'ouragan qu'elle décrivait maintenant. Albus, Njeri - vieille garce ! Abelforth s'écarta légèrement du corps de sa bien-aimée, estomaqué. Comment... Comment avait-elle osé ? Il ouvrit la bouche, mâchoire déboitée, la referma - les mots ne sortaient pas. Cordes vocales atrophiées, raison ankylosée. Myocarde enragé. Ils allaient le payer.

Et puis, Gellert. Énième surprise à l'entente du nom héroïque. Il avait sauvé son frère. Ironie du sort. Les rôles inversés, l'arroseur arrosé. Malgré une fierté dévorante, il lui sembla que, pour la première fois, c'était une once de reconnaissance qui lui serrait l'intérieur, à l'évocation du tyran. Et il se détesta immédiatement pour ça. Alors, son regard tomba enfin dans celui de Minerva, une fois la tirade de l'épouvante terminée. Que pouvait-il dire ? Elle semblait dans une détresse qui l’assommait. Et lui dans une colère qui l'apeurait. Que pouvait-il faire ? Elle avait été exemplaire. Et lui fatalement absent. La culpabilité l'envahit alors que d'un coup, une émotion sans pareil le traversa de part en part. Décharge électrique venant de la tour de contrôle ; l'impulsion dévasta tout sur son passage. Rancune et pulsions comprises. Il avait failli les perdre, tous les deux, et n'aurait rien pu faire à part les pleurer.
Minerva, je... Suis désolé ? Ça, oui, il l'était. Désolé de ne pas avoir été là. Désolé de ne jamais être là quand tu as besoin de moi. Désolé d'être toujours le second, le dernier, le boulet. Désolé. Désolé. Tu es la personne la plus incroyable que je connaisse. Souffla-t-il alors, collant son front contre celui de la belle alors que déjà, une larme perlait sur le coin de son œil. Comment pouvait-il se montrer si faible et inutile, face à cette Artemis ? Tu leur as sauvé la vie, Minerva. Est-ce que tu te rends compte que sans toi, ta Marraine et Albus seraient peut-être morts ? Parce qu'il fallait le dire, parce que c'était la vérité. Tu as fait ce que tu devais faire, n'endosse pas les actes de ces ordures. Non, pas toi, Mina.
Abel était terrifié. Par ce qu'il venait d'entendre, par ce qu'il avait déjà entendu bien avant. Ils s'acharnaient, les parasites. Ils ne se contenteraient pas de détruire l'Angleterre sorcière. Mais les sorciers aussi. Et ça le rendait malade, tant d'injustice. La culpabilité de Minerva. L'oreille d'Albus. La chaire creusée à vif d'Artemisia. Tant d'horreurs auxquelles ils auraient pu échapper. S'il avait été là. Respiration lente, il se calma et reprit quelques instants plus tard.
Où est Albus en ce moment ? Et ta marraine, a-t-elle besoin d'un médicomage ? Je me doute que Gellert a fait venir le meilleur du pays, si ce n'est du monde entier, pour Albus... Puis il darda son regard dans le sien. Te savoir si proche de tels dangers me rend malade, tu sais. Et pourtant, il savait qu'il n'avait pas le choix. Une guerre ne se gagnait pas sans sacrifice.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: let's love like there's no goodbyes   let's love like there's no goodbyes EmptyMar 11 Aoû - 21:46

Le déluge dans sa tête se transmet comme une épidémie dans celle d’Abelforth. Pourtant, Minerva McGonagall n’a pas le temps d’anticiper celle de son amant parce qu’elle est trop engluée dans la sienne. Elle a l’impression qu’elle ne s’en sort pas, jamais. Elle a l’impression de se noyer avec les images qui reviennent, les odeurs mêmes. Le sang toujours comme une rengaine, toujours différent cependant. Celui d’inconnus passés avant elle dans la salle d’interrogatoire. Celui d’Artemisia lame plantée dans la main. Celui d’Albus dont l’oreille saignait abondamment. Jamais le sien cependant comme si elle était une miraculée et c’était bien cela qui la terrorrisait. Cette impression d’avoir participé malgré elle parce qu’est-ce qui était le pire ? Participer et être le bourreau ou être passif et être le témoin ? L’un ou l’autre elle se considérait comme coupable en cet instant et non comme une victime persuadée qu’elle aurait pu faire bien plus, ne serait-ce que pour sa marraine. Il existe pourtant une consolation certaine dans ses bras et un soulagement de pouvoir enfin poser des mots, d’enfin pouvoir se livrer. Deux jours de silences dans le Paradis de leur voyage où elle n’a pas ressenti le besoin, trop éloignée de ces préoccupations. Mais revenir ici, en Angleterre, c’était tout se reprendre dans la tête. Poser des mots sur ce qu’elle vit est le premier pas mais l’acceptation d’être une victime encore un pas trop grand qu’elle n’est pas prête à franchir, pas encore.
Jusqu’à ce qu’Abelforth n’ouvre la bouche pour parler, les mots justes toujours comme à son habitude.
« Minerva, je... » L’absence de mot aussi est juste. Il n’y a aucun mot pour exprimer un tel soutien, aucun mot pour exprimer toute cette détresse. Le vocabulaire lui manquait à lui mais c’était encore pire chez elle qui avait toujours mots justes et pesés.
« Tu es la personne la plus incroyable que je connaisse. »
C’est faux et tu as raison ! a-t-elle envie de lui hurler, cri qui se meurt avant même d’avoir commencé, remplacé par des larmes et un non de la tête.
Minerva ne se considère pas comme incroyable. Elle considère trop sévèrement peut-être envers elle-même qu’elle aurait pu mieux faire. Elle aurait pu éviter des choses. Elle aurait pu voir en amont comment faire pour qu’une telle situation, celle de l’Ordre en péril, d’Artemisia en porte-à-faux ne se produise pas, parce que c’était son rôle au sein de l’Ordre. C’était elle la stratège, elle qui avait dix coups d’avance, toujours. Elle qui protégeait ses membres. Pourtant cette situation lui rappelle qu’elle n’est pas toute divine mais juste humaine, qu’elle ne peut pas tout prévoir et tout imaginer, qu’elle a le droit aussi à l’erreur et d’être blessée. Elle a envie de lui dire qu’elle n’est pas incroyable mais qu’elle a juste tenté de rattraper, sur ses épaules de femme, de rattraper les autres, mains tendues toujours, mais qu’elle doit porter le fardeau des horreurs qu’elle a vue, les horreurs de la guerre et d’un régime despotique, qu’elle se déteste complètement de n’avoir rien pu faire pour Artemisia.
Le souffle saccadé se perd contre son souffle à lui alors qu’elle le sent, front contre front. Contact rassurant et qui la calme un peu.
« Tu leur as sauvé la vie, Minerva. » Mais à quel prix ? Celui de devenir tout aussi monstrueuse que ceux qui leur ont fait ça en regardant ? « Est-ce que tu te rends compte que sans toi, ta Marraine et Albus seraient peut-être morts ? »
« Je ne suis pas une héroïne, Abelforth… » souffle-t-elle dans un sanglot qui se calme cependant. Et c’était vrai. Elle n’avait fait que ce qui était juste et censé pour les préserver tous, Abelforth compris.
« Tu as fait ce que tu devais faire, n'endosse pas les actes de ces ordures. »
Il avait raison mais c’était pour l’instant trop dur à de faire la part des choses dans son esprit épuisé. Minerva acquiesce simplement, ne souhaitant pas se perdre dans un débat qu’elle ne saurait pas mener tout de suite.
Mais tandis qu’elle osait alors le regarder, elle se fige. Ce qui la frappe, c’est la frayeur sur son visage, le choc et elle se vient se mordre la lèvre, tente d’effacer ses propres larmes. Aussitôt, l’envie de le préserver reprend le dessus. Dans un réflexe tendre pour le calmer lui aussi, elle vient lui caresser le bras.
« Où est Albus en ce moment ? Et ta marraine, a-t-elle besoin d'un médicomage ? Je me doute que Gellert a fait venir le meilleur du pays, si ce n'est du monde entier, pour Albus... »
Pour Albus, elle n’avait aucune idée de ce qu’avait fait Gellert et cela l’effraya subitement. Au vu de l’état de ce dernier quand elle l’avait laissé, Minerva savait que tout irait bien. Les larmes de phénix sont magiques et si sa convalescence prendrait du temps, elle ne doutait pas qu’il s’en sortirait. Albus était bien des choses mais il était fort, un combattant.
« J’ai laissé Albus à Gellert en voyant que sa plaie avait cicatrisée et qu’il ne saignait plus… Je n’en sais pas plus… Je suis désolée, j’aurais dû rester plus… » Elle aurait terminé ivre à force de boire de la vodka, mélangé à l’adrénaline qui ne descendait pas. Difficile de rester l’esprit fermer dans ce cas-là en compagnie d’un Gellert en pleine capacité de son don de legilimancie. « Artemisia est suivie par toutes les femmes de la famille, c’est bien suffisant, mais j’ai peur qu’elle mette du temps avant de s’en remettre… » Rire nerveux et au bord de la démence probablement, Minerva tire Abelforth jusqu’à la chambre. Le thé attendra, elle n’a plus la force. « Si elle s’en remet. » Et elle ne parlait même pas d’elle-même, passant sous silence son propre traumatisme.
« Te savoir si proche de tels dangers me rend malade, tu sais. »
Dans son regard, elle voit peut-être un peu de malaise et immédiatement, elle vient passer ses bras autour de son cou. Il y a des choses qu’elle veut désamorcer avant même qu’il ne les pense ou si c’est déjà fait, elle veut qu’il les oublie.
« Abelforth, tu n’as pas à t’en vouloir pour ne pas avoir été présent… » Elle vient caresser son visage et le regarde dans les yeux. « J’ai choisi de me battre. J’ai choisi d’être l’un des fondateurs de l’Ordre du Phénix, de la résistance. Je savais à quoi m’en tenir. » Elle lui adresse un petit sourire, faible devant son visage épuisé. « De plus, tente de m’éloigner de tous les dangers et tu me verras débarquer sur le champ de bataille que tu le veuilles ou non. » Un baiser papillon sur ses lèvres et elle se détache.
« J’ai une requête à te demander, mo ghoal. »
Elle vient se saisir de son sac à main sans fond et en sort la fiole d’Elixir du Mort vivant ainsi que son contre-poison. D’un mouvement de baguette magique, un verre d’eau vole jusqu’à elle.
« Je n’arriverai pas à dormir sans ça. Je sais que ce n’est pas une solution sur le long terme mais j’ai juste besoin de dormir sans rêve, sans cauchemar… » Elle baisse un peu le regard se sentant subitement honteuse d’avoir recours à une potion aussi puissante et dangereuse. « J’ai attendu que mon corps me lâche la nuit dernière pour dormir par peur de me réveiller en hurlant… je ne veux pas te réveiller, ni que tu subisses ça… » Ca, son traumatisme, ses cauchemars. Elle le sait pourtant qu’il sera une épaule sur laquelle se reposer. « S’il te plait, peux-tu me verser trois gouttes dans le verre d’eau ? Je ne veux pas faire cela toute seule. »
Elle lui tend la fiole en tremblant avant de souffler doucement : « Et puis-je rester dans tes bras le temps que je m’endorme ? Ce ne sera l’affaire que de quelques secondes le temps que cela fasse effet. »
Elle inspire et expire, épuisée, le regard encore embué.
Et puis.
Un.
Deux.
Trois gouttes.
Et c’est dans ses bras qu’elle finira par trouver le repos si bien mérité.

Rp terminé
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: let's love like there's no goodbyes   let's love like there's no goodbyes Empty

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