Serbie, 1907. Une neige épaisse recouvre Belgrade de son manteau blanc, spectacle nivéen que le jeune Albus Dumbledore contemple à la fenêtre d’une chambre d'hôtel. Des chants grégoriens émanent de l’église orthodoxe voisine, monument bariolé de l’architecture slave qui ravit d’autant plus l’oeil du britannique. A peine revenu d’Egypte, il a été envoyé en Europe de l’Est par par Alaric Black. La carne encore brunie par l’astre du Moyen-Orient, le briseur de sorts examine le hibou parvenu jusqu'à lui. Il se souvient encore de ce qu’indiquait sa propre lettre. My dear love, I am longing for your arms. Longing for your voice, for the soft sound of your laugh, and your tenderness. I will be in Serbia in three days, see the attached address. Join me. Yours always, A.D. Il pousse un soupir délicat en lisant la réponse. моя любов, my love, it has been a while and I miss you too. I am glad to share that I have officially been named Obliviator at the Ministry. We are getting closer to our goal, моя феникс. I will be with you in Serbia, do wait for me. Yours truly, G.G. Il dérive son regard vers l’horloge qui surplombe l'âtre crépitant. Sourire en coin, Dumbledore attend l’éphèbe, avec l’excitation d’un marin qui s'apprête à retrouver son aimé. Un présent l’attend depuis maintenant plusieurs heures. Une bagatelle trouvée dans une auberge, dont Albus s’est saisi pour son amant et leurs projets. Il referme sa robe de chambre grise, dissimulant ses côtes et approche la cage de son fidèle compagnon avant de l’en libérer. Le plumage vermillon de Fumsec se déploie brusquement. Le volatile légendaire rejoint l'étagère qui lui sert de perchoir, à quelques mètres de son maître. Il lui adresse un sourire serein.
Un son d’explosion vient le sortir de ses pensées. Se mordant les lèvres, la commissure de ses dernières s’élargit à la lueur qui illumine la pièce. La poudre de cheminette a fait son effet. Enfin, Orphée se retourne et fait face à Eurydice. Les iris azurées de Gellert Grindelwald se posent sur son Apollon et l’ordre des choses semble revenir autour d’Albus. Son compas est de retour près du voyageur. “Fancy seeing you here, stranger.” souffle Dumbledore d’une verve narquoise. Vibrant vigoureusement pour son vis-à-vis, son regard se fait espiègle et pétille face au bulgare. Faisant quelques pas en sa direction, Albus accueille le sorcier d’un baiser langoureux, qui marque tendrement les retrouvailles des deux hommes. Ses dextres apposés aux bras épais de l’Oubliator, il murmure de sa voix grave : “I have missed every second spent without you, and I couldn’t be prouder of your achievement this week. My Obliviator, many congratulations.” Dans un geste empli d’affection, il prend ses mains entre ses paumes et y les presse contre ses lippes avant de laisser échapper un rictus de sa bouche: “Now, Grindelwald. Do I have a surprise for you.” Desserrant leur étreinte, il siffle et appelle le phénix qui les rejoint avec un bout de papier, qu’il lui arrache du bec, pour le lui tendre. Ce qui n’est qu’en apparence une vulgaire publicité s’annonce pour eux comme un trésor : Mykew Gregorovitch, maker and collector of fine wands. Current dignified master of the Elder wand. Come purchase yours today.
L’hiver était a son plus dur, et une neige glacée fouettait la cape du sorcier, il était habitué aux températures basses, lui rappelant sa Bulgarie natale, et s’il n’était pas du genre nostalgique, il lui arrivait de se perdre dans les souvenirs des pays couverts par un voile épais de neige. Pressé, le nouvel Oubliator du département des mystère avançait a coups de grandes enjambées dans les rues vides de Godric’s Hollow, entre ses doigts repliés se tenait la lettre d’Albus, qu’il avait soigneusement repliée et gardé précieusement, comme toutes les lettres du gallois, cachées dans sa chambre dans la maison des Bagshot, Il pénétrait la demeure, sans même chercher a savoir si Hélios ou Bathilda étaient présents, se dirigeant directement vers la cheminée, cela faisait plusieurs semaines qu’il n’avait pas vu le Dumbledore, et l’absence de son amant devenait difficile a vivre, étouffé par des sentiments qu’il ne comprenait pas vraiment, ne répondant qu’au besoin presque vital de se retrouver aux côtés de son Hermès trop occupés dans ses multiples voyages. Il lachait une poudre noire dans la cheminée, prononçant distinctement l’adresse donnée par le phénix. L’aigle disparaissait alors dans un embrasement de flammes émeraudes, se retrouvant rapidement dans un nouveau décor. A peine apparu que son regard se posait sur l’objet de convoitise, il respirait a nouveau alors que l’autre se précisait dans son champ de vision, sortant immédiatement de l’âtre, n’ayant cure des traces de cendres sur son costume, les quelques traces de suie sur son visage, il récupérait l’oiseau en plein vol, glissant une main dans ses boucles noires, gardant l’autre contre lui quelques secondes encore, partageant ce baiser de retrouvailles comme une nouvelle promesse, il aurait aimé rester comme ça, immobile dans les bras d’Albus, mais c’est l’autre qui venait rompre le moment, lâchant un grognement mécontent il fixait le sourire joueur du lion. « I have missed every second spent without you, and I couldn’t be prouder of your achievement this week. My Obliviator, many congratulations. » Les mots se répétaient quand l’étreinte fut terminée, laissant un sourire satisfait sur son visage, il profitait des quelques centimètres entre eux pour admirer son Apollon, la peau légèrement hâlée par le soleil du Moyen-Orient, il semblait a Gellert que plus le temps passait, plus Albus lui semblait beau, se rapprochant jours après jours du statut de déité, quitte a laisser derrière lui le simple mortel au coeur brisé. « It is only the beginning Dumbledore...only the beginning. » Sa voix était presque un murmure, invoquant les rêves et ambitions des deux torturés. “Now, Grindelwald. Do I have a surprise for you.” Piqué dans sa curiosité, le bulgare gardait un air interrogateur sur le visage,Alors que l’oiseau rejoignait le bras de son maître, Albus retirait un objet du bec du volatile flamboyant. l’occlumens s’approchait de son amant, gratifiant le phénix d’une caresse légère sur la tête, posant ses yeux sur le morceau de parchemin que le Gallois tenait entre ses doigts joueurs. Mykew Gregorovitch, maker and collector of fine wands. Current dignified master of the Elder wand. Come and purchase yours today. Les deux billes couleur océan s’agrandissaient de stupeur. Il se saisissait du journal, relisant plusieurs fois le titre pour en saisir le sens, cette sensation au bout de la langue, le goût enivrant du pouvoir. « You’ve found it… » les mots s’échappaient, a peine murmure, de peur de briser le moment, de peur de se réveiller d’un rêve. Il retournait ses iris éclairs sur les amandes de son amour. « моя любов, you found it » Un rire éclatant s’échappait de ses lèvres alors qu’il attrapait Albus par la taille, le prenant contre lui, levant la tête pour attraper ses lèvres, ses doigts griffant presque le dos de son amant, il le relachait pourtant, emporté par la fièvre de la découverte. « That fucking bastard...Gregorovitch...all this time. » Il se rappelait du sorcier, il lui avait acheté sa première baguette. Il tournait le bois devenu familier entre ses doigts, rêvant alors de le remplacer. « We must find him Albus. If we can make it ours, we can do anything, we can finaly do it albus. For the greater good. » Écraser les moldus, asseoir la supériorité des sorciers sur ceux qui se baladaient dans le monde comme des nourrissons sans défense. Il se retournait alors vers le Dumbledore. « I love you Albus, i love you more than anything. » Les mots étaient sortis, pour la première fois s’échappant des lippes du bulgare, les mots pleins de sens, pleins de promesses. Ces mots qu’il ne connaissait pas, mais qui semblaient alors naturels, comme s’il avait trop attendu pour les dires. « I love you » Et il l’aimerait pour toujours, il le savait, de ce genre d’animaux qui ne pouvaient aimer qu’une fois, son cœur lui appartenait, chien fidèle.
Grindelwald s’extirpe des flammes dans une explosion théâtrale. Aussitôt, les prunelles de son jeune amant scintillent. Le sorcier régit son existence depuis plus de cinq années, idylle ravageuse dont il ne se passe plus. Le britannique célébré leurs retrouvailles d’un baiser tendre et langoureux. Contact électrique de leurs chaires qui lui intime un frisson de plaisir. Ainsi, ils ne forment à nouveau plus qu’un tout. Une entité. Si Albus est une force solaire, Gellert est l’astre lunaire. Co-dépendants dès les premiers instants, l’un ne peut exister sans l’autre. Ils se complètent. It is only the beginning Dumbledore… Only the beginning. Répondant instinctivement à l’étreinte, il glisse à son tour ses phalanges dans les cheveux du bulgare. S'égarant dans une énième embrassade, le regard s’attarde dans le sien avant de s’en éloigner pour recueillir un parchemin qu’il effleure des doigts avant de lui tendre. Le grognement du bulgare lui arrache un rire taquin. You’ve found it… Lecture fructueuse, les lippes de d’Albus Dumbledore prennent la forme d’un croissant de lune que l’Oubliator connaît bien ; expression naturelle sur son visage auprès de lui. моя любов, you found it. Éclat de rire partagé entre les deux colosses. Les iris du lion se perdent dans la contemplation du moment, l’imprimant à même sa rétine. Désireux de s’en souvenir pour les années à venir. Il se laisse prendre par la taille, manipulé par les bras du titan comme une marionnette. Les projets fusent et s’échappent de la bouche de Grindelwald. That fucking bastard...Gregorovitch… All this time. We must find him Albus. If we can make it ours, we can do anything, we can finally do it Albus. For the greater good. Un sourire en coin, le phénix baisse le regard et observe calmement le bois qui tournoie dans la paume du slave. “Yes. We shall find him and we will take the wand from him. You can have it if you wish. As you know, I am more interested in finding the resurrection stone.” Il caresse ses labres avant d’y apposer ses lèvres dans une union simple et naturelle. Puis, soudain : I love you Albus, i love you more than anything.
I love you
Les mots se heurtent à l'ouïe du légilimens et le foudroient en plein coeur. Malgré les années et leur relation, jamais encore Gellert Grindelwald n’avait osé prononcé ces mots en sa présence. Jamais jusqu'à présent. Les joues du gallois s’empourprent tandis que le temps semble se figer. Interloqué, il agrippe le mage noir par les hanches. “So do I.” La réponse s’accompagne d’une oeillade complice. “There is one question I have been meaning to ask for a few months… I am not sure where to start.” Il lui souffle avec une sincérité particulière : “I feel alive when we are together.” Une pause, il laisse échapper un nouveau rire, nerveux cette fois-ci. “If you were a woman this would be way easier.” Myocarde affolé en son sein. Il se prépare à poser la question la plus importante de leur vingtaine, fatalité encore inconnue : “I want to live the rest of my life with you, Gellert Grindelwald. Until death do us apart.” Posant un genou au sol, il sort le tremble de sa poche et l’agite, faisant naître une lame criblée de pierres précieuses, ramenée pour lui d’Egypte, qu'il lui tend après s’être percé la paume avec. “As we start a new wizarding order together, be mine, Gellert. Let us promise never to turn against one another and I shall be by your side always. Let my blood be your blood. Will you sceal this pact with me?” La peur de se voir dire non lui enserre la gorge. Il reste alors silencieux, attendant la réponse de celui qui sera son futur époux avec une certaine appréhension.
These sudden joys have sudden endings. They burn up in victory like fire and gunpowder. When they meet, as in a kiss, they explode. Too much honey is delicious, but it makes you sick to your stomach. Therefore, love each other in moderation. That is the key to long-lasting love. Too fast is as bad as too slow.
Il était submergé par des émotions trop fortes, par des sentiments trop brûlants. Pourtant, il ne pouvait plus s’en passer, il ne pouvait plus penser a autre chose qu’à celui qui lui faisait face. Cet homme pour qui les étoiles semblaient briller. Il commandait la course du soleil et du temps, de ses moues moqueuses il insultait les dieux en claquant ses talons sur les grilles dorées de l’Olympe. Il faisait naître des tourbillons, des avalanches, des tsunami qui recouvraient l’âme perdue du Bulgare. L’aigle reprenait son envol seulement quand le phénix daignait se poser a ses côtés, dardant sur lui ces quelques œillades amoureuses dont ils avaient le secret. Ils n’était plus des hommes, ils n’étaient plus des monstres quand ils étaient ensemble, quand le monde entier ne les voyait pas, caché par le ventre maternel d’une lune pleine, dardant par les fenêtres de leur abris de fortune quelques rayons argentés. “Yes. We shall find him and we will take the wand from him. You can have it if you wish. As you know, I am more interested in finding the resurrection stone.” Gellert ne relevait pas, il s’imaginait déjà maître de la Baguette aux côtés du Gallois, il s’imaginait déjà triomphant, la victoire entre ses mains, la couronne d’Angleterre sur sa tête, et sous leurs pieds écrasant des myriades d’impurs enchaînés. Cette douce vengeance qu’il avait souhaité depuis ses premiers jours, enfin il voyait la lueur douce de la rédemption. Elle l’appelait, seul moyen d’effacer ses péchés, que de détruire ceux qui s’opposaient à leur vision du monde sorcier. Car pour le Gallois, pour le plus grand bien, Gellert déplacerai des montagnes, amoncelant des tas de cadavres en offrande a son dieu vivant.
Here comes the man. Oh,a footstep as light as his will never endure the rocky road of life. Lovers are so light they can walk on a spiderweb floating on a summer breeze, and yet not fall. That’s how flimsy and unreal pleasure is.
Il observe les joues se rosir tendrement sous l’effet de son annonce, de ces quelques mots envoyés qui pèsent bien lourd sur des épaules encore jeunes. Les mots comme une promesse comme un aveu, comme un poids qui s’échappait du cœur en un kaléidoscope de sentiments. Tous plus complexes et dangereux les uns que les autres, mais si enivrant qu’ils y plongeaient ensemble pour finir dans les limbes. Long purgatoire d’un amour qui s’effriterait sous le jour, qui quand le soleil grillait leur peau de ses rayons, disparaîtrait une nouvelle fois sous les oreillers et les draps en soie de leur couche funèbre. Tragédie d’un amour trop beau pour le monde, d’un amour trop pur pour être accepté, pour être vécu au grand jour, doux désir que le bulgare gardait dans ses rêves les plus profonds. Cette vie aux côtés du gallois était un mirage aux yeux du monde, et pourtant elle était cent fois plus réelle que les vies qu’il avait déjà connu. Il se laissait sourire alors que l’autre se saisissait de ses hanches, l’attirant a lui de plus belle. Il voulait alors se perdre dans l’étreinte, perdant toute notion de contenance ou de virilité, lui qui en dehors de ses murs avait le visage fermé et le cœur gelé, il ne tenait pas très longtemps quand les bras et les souffles du gallois venaient s’emparer de lui, piégé dans la toile de leurs souvenirs partagés. Souvenirs qui débordaient, Gellert ne prenant plus la peine de cacher ses pensées quand l’autre était là. Il était mauvais Occlumens, le savaient tous les deux, l’avaient appris à la dure. Et pourtant, ils étaient toujours là, Albus avait accepté le monstre entre ses doigts, s’apprêtait a faire l’erreur fatale, alors que gellert silencieux le laissait parler, pas bien sûr d’où il voulait en venir. Souriant a la mention que les choses seraient autrement si l’un deux était né de l’autre sexe. Il l’écoutait, touché par la sincérité des quelques lettres qui s’échappaient timidement des labres tremblant de son aimé. “I want to live the rest of my life with you, Gellert Grindelwald. Until death do us apart.” Gellert haussait un sourcil interrogateur à l’annonce de la formule si particulière, de son côté solennel, il regardait Albus poser un pied à terre. « What are you... » L’autre ne laissait pas finir, et la voix de Gellert se perdait dans sa propre gorge, les mots ne s’échappant pas, il se rendait peu a peu compte de ce qui était en train d’arriver. “As we start a new wizarding order together, be mine, Gellert. Let us promise never to turn against one another and I shall be by your side always. Let my blood be your blood. Will you sceal this pact with me?” Un souffle léger s’échappait alors des lippes qui se scindaient en un sourire qu’il parvenait difficilement a maîtriser. Les mots étaient savamment choisis, comme un appel une douce musique dans des oreilles encore trop jeune pour réaliser a quel point untill death do us apart est une valeur indécise dans leur monde, sur laquelle il ne valait mieux pas peser l’amour. Mais ils vivaient dans l’instant, le futur n’était fait que de leurs ambitions les plus folles, celles qui les liaient peut-être autant que les coeurs qui battaient l’un pour l’autre. Quelques secondes de silence plus tard, sortant de sa torpeur, ses yeux se posaient dans les amandes de l’autre, se laissant aller a la dérive, et c’était là, dans les yeux qu’il avait sa réponse, la sincérité de leurs sentiments, de celui qui n’était pas parti, qui ne partirait plus jamais. Le possessif se saisissait alors de la lame, piquant a son tour la paume de sa main pour dévoiler le carmin. Son genoux rejoignant le sol, face à l’autre, les yeux dans les yeux. « I would love nothing more than to achieve our plans with you by my side Albus. Together, we will succeed. » Ses yeux glissaient alors sur le sang qui coulait de leurs mains, lâchant le poignard, il se saisissait de sa baguette, prêt a sceller leur future, leurs âmes, leur monde. Il posait sa paume sur celle de l’autre, glissant ses doigts entre les siens, dans un souffle léger. Scellant le début de leur promesse, prêt a finir le rituel, ses lèvres brûlant d’embrasser son partenaire. « I swear on this blood that i will never hurt you, i will love you for as long as i can love. I will be your husband » La voix était légère, elle s’envolait, il n’était pas du genre bavard, pas avec le gallois, ils n’avaient pas besoin de s’embêter de palabres trop longues, il leur suffisait de se regarder pour se comprendre. Et ce soir, ce lien serait éternel dans l’esprit des enfants. Le destin se moquant déjà, le futur les huant. Mais le présent était aveugle, le présent voyait deux cœurs amoureux, deux jeunes adultes contre un monde trop ancien. Et les baguettes, le tremble et le chêne dansaient en cœur, et il sentait le sang chauffer dans ses veines, une sensation étourdissante et agréable, comme si tout avait enfin son sens, comme si les mystères du monde lui avaient été dévoilés. Sous leurs yeux accrochés l’un à l’autre comme deux chevaliers des cœurs brisés, deux médaillons se cristallisaient des gouttes tombées. Tremblant, Gellert en récupérait un. Glissant silencieusement la chaîne autour du coup d’Albus, la chaîne était passée, comme une alliance sur le doigt, un lien que rien ni personne ne pourrait briser. Il glissait sa main blessée sur le visage de son amant, laissant tomber un baiser aux mille mots sur ses lèvres avant de se reculer doucement. « My husband... »
What are you… Dans un geste de courage insoupçonné pour un homme, Dumbledore ploie le genou face à son aimé. Liaison interdite qu’il décide de porter en fief, envers et contre tous. Enfiévré par le retour de l’autre moitié de son âme, son corps tout entier s’embrase sous le sourire rare qui illumine le visage de Grindelwald. Un candélabre s’enflamme dans l’iris ambrée d’Albus, qui perçoit, à tort, l’autre comme un saint. Archange déchu convié à retrouver les portes du paradis, ouvertes par un idiot. Jusqu'à ce que la mort les sépare, promesse dont il ignore la teneur véritable et les conséquences. En cet instant, l’aigle et le phénix ne connaissent pas encore la tragédie qui les attend. Ils ne savent rien du styx qu’ils traverseront ensemble, ni la peine qui les ravagera. Non. Dans l'intimité de la chambre serbe, leur union est une évidence. Un phare, glorieux, qui scintille dans la nuit de leur vingtaine. I would love nothing more than to achieve our plans with you by my side Albus. La voix du bulgare retentit en son crâne comme une mélodie. Surpris, il observe celui qu’il appellera son amant pour la dernière fois prendre part au rituel. “You said yes...” soulève-t-il incrédule, les lèvres tremblantes d’émotion. Il pose sa paume ensanglantée contre la sienne et le chêne et le tremble s’agitent à l’unisson, battant au gré de la passion qui les soulève. Un amour, si pur, que Cupidon en personne ne peut l’avoir initié. Produit du malin qui s’acharne sur les époux rougeoyants. I swear on this blood that i will never hurt you, i will love you for as long as i can love. I will be your husband. Scellant un pacte de sang qu’ils pensent infini, le coeur du briseur de sort se fait léger. Emporté dans les filets du diable de l’autre, leurs carmins valsent sous leurs bois. Ils se fondent l’un à l’autre dans une fusion indestructible. Dans un murmure, il approche ses lèvres de lui et prononce ses voeux à son tour : “I swear on this blood that I will cherish and protect you, until the day I die.” Sincère, il ne dissimule pas son accent gallois de la coloration londonienne adoptée à son entrée au ministère. Sa voix est profonde, et brisée par l’ivresse de ce moment dont ils se souviendraient toujours. Il achève, enfin, dans un bulgare approximatif appris pour lui : “Ще те защитя от всяко зло, за твоето по-голямо добро*.” Albus courbe l’échine et laisse Gellert enchaîner le médaillon autour de son cou. Il retourne le geste et caresse sa main avant de refermer sa cicatrice éternelle dans un geste bienveillant. Le premier de leur union. “Vulnera Sanentur.”
That keeps me From dancing With the one I love
Le baiser échangé se fait étourdissant. Écartant le poignard et leurs baguettes d’eux, Albus Dumbledore admire ses opales, hypnotisé. My husband... Le mot lui arrache un rictus qu’il ne peut contenir. Il glisse ses phalanges sur sa nuque et approche son bassin du sien avant de le pousser doucement au sol. Retenant ses bras masculins contre le tapis, il aventure sa bouche sur la carne de celui dont il est à présent l’époux. Ses labres rejoignent son entrejambe, consumant leurs noces dans une lubricité complice. Ils partagent le corps de l’autre dans une eucharistie charnelle qui tend chaque muscle du britannique.
I'm living In an age That calls Darkness light
Frénésie libidineuse dont Dumbledore se délecte. La chair perlée de sueur, ils s’abandonnent à un érotisme brûlant et ne font plus qu’un. Les myocardes vibrant à un membre rythme atteignent enfin l’extase, exaltation des deux sublimes. Allongé contre Grindelwald, il ferme les yeux et reprend son souffle. Jouant amoureusement avec le médaillon à son cou, il reste un long moment silencieux avant de plaisanter : “Shall I call you Gellert Dumbledore from now on?” Ses lippes s’étirent, taquines. “When I was just a boy, I thought I would never see this day. I thought I was too gay to be loved by anyone.” Il embrasse la peau du sorcier tendrement. “Until I met you.” Une pause. “I wish I could have introduced you to my father. I would have told him is that becoming your husband is my life’s greatest joy.” L'aveu meurt entre ses lèvres.
And screams My name At night
*I will protect you against all evil, for your greater good.
“You said yes...” Le sourire sur les lèvres en guise de réponse. Oui comme une évidence, oui comme un appel amoureux, une bouteille a la mer que l’autre récupérait. Et le monde s’était arrêté de tourner, le temps s’était arrêté sur cet instant, cette promesse ce voeu qu’il avait lancé sans même y réfléchir, mots naturels que la bouche n’avait pourtant jamais prononcé, ne prononcerait plus jamais. Ces mots secrets reservés aux oreilles de celui qui devenait son passé son présent et son futur. Compagnons jusqu’au ce que la mort les sépare. Peu importe lequel des deux causerait la perte de l’autre, ils s’étaient jetés à l’aveugle. Ils ne prévoyaient pas le futurs, ils avaient trop de rêves, trop d’ambition et cette sensation que tout allait bientôt se décider. Que rien ne pourrait les détruire, que rien ne pourrait les séparer. Enfants naïfs. “I swear on this blood that I will cherish and protect you, until the day I die.” Les voeux qui reviennent qui soulagent, qui libèrent le coeur du fardeau du monde, un sourire sur un visage figé dans l’acier, et les yeux amoureux, les éclairs passions qui frappaient alors que l’autre avec son accent particulier jurait dans la langue maternelle. Preuve de ce lien qui les unissait d’un amour sincère, profond. Un amour qu’il n’aurait jamais pensé connaître. Pas lui, pas le monstre, le solitaire. Et l’amour l’avait trouvé, avec ce corps d’apollon qui alors semblait plus beau que jamais. Dans leur petite chambre dans ce pays étranger, foyer de leur amour, et le baiser qui passionne qui transforme. Les folies passagères qui disparaissent, les seules pensées vont pour l’aimé. Le sang qui chauffe qui brûle presque d’amour et de désir.
husband Le mot qui se répète, qui semble beau, qui semble simple, sans accroc, comme s’il avait toujours existé. Comme s’il l’avait toujours appelé ainsi. Simplicité étonnante. Il fermait un peu les yeux, profitant de l’étreinte amoureuse avant de laisser le Dumbledore le guider au sol. Couvrant de baiser le corps de l'aimé, alors que l’autre lui offrait des soupirs envolés. Il se laissait alors aller sous les doigts amoureux, brûlant de caresses et de baisers. Passionné et endiablé par le désir. Alors ils étaient perdus, les deux anges dans une danse sacrilège. Ils étaient perdus mais amoureux, tombant ensemble dans des flammes intenses. Et les soupirs se faisaient plus profond, la douleur qui n’était que gêne puis plus rien, simple plaisir offert ensemble, les doigts qui cherchent la peau, les ongles qui griffent tant ils veulent posséder. Les souffles saccadés et les myocardes emballés. C’était les regards surtout qui marquaient la mémoire, les iris amoureux, ils se découvraient a nouveau, il s’aimaient comme pour la première fois, ils étaient un finalement. Et c’était comme si c’était normal, destiné, écrit dans les étoiles. Les étoiles qui se rapprochaient tant les baisers s’enflammaient, et dans un râle peut-être trop bruyant, l’homme se laissait aller dans les bras de l’autre au plaisir extrème, souffle coupé, petite mort arrachée. Ils étaient ensemble et partaient ensemble, il laissait échapper un rire satisfait. Il plantait alors ses mains derrière sa tête, tâtonnant pour récupérer sa baguette qu’il claquait dans l’air, a son habitude récupérant une cigarette qu’il allumait en crachant dans un sourire un premier volute de fumer. Il levait les yeux vers l’autre quand il prenait la parole, lui arrachant un rire léger.
“We both know you are Mrs Albus Grindelwald love.” Langue tirée a l’amoureux d’un regard joueur. Pique envoyée avec plaisir dans ce jeu des amants.
Gellert laissait finalement l’autre continuait, un sourire léger sur les lèvres entre lesquelles il posait sa cigarette avant de laisser une de ses mains caresser la carne du Dumbledore. Et quand la tirade était terminée, c’était un sourire sincère qui était affiché sur le visage de Gellert. ”You are too gay for me, i mean Minerva might have told me about the circle of the unicorn.” Il lachait un rire léger pour en arracher un en retour a l’autre. “I would have loved to meet him моя любов, i’m sure he was a wonderful man, because he brought a wonderful son to the world. And i would tell him how much i love his son.” Il accentuait l’étreinte. crachant un volute de fumée en un soupire. “I wish the world could know...i want them to know you’re mine.” Possessif et jaloux. Jaloux de se dire qu’ils ne pourront pas s’aimer au grand jour, qu’un amour si pur devra être gardé secret pour pouvoir vivre.
The moon Told me it's matter of time A thousand days and the sun won't shine
Serbie, 1907. La consommation des noces se fait avec une tendresse toute masculine. Revenant à lui, Albus joue avec la peau du bulgare qui est sien. À lui. À jamais, songe-t-il. Possessivité maladive, son regard est empli d’affection pour le bulgare. Un amour dont lui-même s’ignorait digne. Albus Perceval Brian Wulfric Dumbledore. Attiré par le mauvais sexe dès Poudlard. Trop excentrique. Trop intimidant. Trop libéral pour les garçons de son âge. En cette nuit, pourtant, il en a la certitude, il mérite lui aussi sa part de bonheur. Aux côtés de Gellert, il a trouvé sa moitié. Le centre de son monde. Leur rencontre entre les morts à jamais gravée dans son coeur. Moment charnière de leur vie commune. C’est la providence qui l’a mené jusqu’à lui. Un esprit frappeur, qui les attire l’un vers l’autre, tels deux aimants destructeurs. “Do you believe in soulmates, Gellert? Sometimes I wonder whether your soul and mine come from the same star.” Son accent gallois retentit dans la chambre. Astronomie qui le fascine en silence. Il agite le tremble et la pièce se transforme soudainement en un trou noir, puis les murs se font en un ciel astral lumineux et envoûtant. “Perhaps Pollux or Sirius?” Dit-il en pointant les étoiles de l’index. Dumbledore a bien des passions, mais la première se tient juste devant lui. Dévot à son autre, il unit ses lèvres aux siennes et rapproche sa carne nue du mage noir. " I have seen you in a past life. You were the most astonishing sun and I was the moon, reflecting your light. " Un rictus amusé serpente entre ses lèvres. "Or perhaps you were an eagle and I, a phoenix. We were both flying above the earth, burning bright." Il se redresse et s'assoit soudainement sur lui, ses cuisses contre ses hanches, l’observant amoureusement de sa haute stature. Il l’écoute et se prend au jeu, balayant sa chevelure charbonneuse d’un revers de la main, récupérant sa baguette au passage et la dardant sur lui tel un fleuret. "Well, well, well. I am mrs Grindelwald, then? Mr Dumbledore, now that’s enticing." Un éclat de rire sincère retentit dans sa gorge. Ses ambres se dardent dans les siennes avec une intensité voulue. C’est comme si Albus voyait à travers lui. Son aura. La beauté de son âme. Tout son être est attiré par l’homme qu’il vient d’épouser, et auquel il a juré allégeance sans même y réfléchir. Parce qu’il y croit dur comme fer, à leur passion, à leur désir l’un pour l’autre. À ce qu’ils construisent ensemble pour le monde magique. Un avenir meilleur. Une mère partie qui protège les sorciers et les place en première loges du théâtre de leur fourberie. Pour le plus grand bien, toujours. Ses phalanges pianotent sur son torse, un instant. "I will bring the whole world to your feet. Muggles, I want to see them beg you for forgiveness. I want to see them scream for our absolution, they’d no longer hurt anyone." Les prunelles crachent un feu encore brûlant. L’attaque contre Ariana reste encore imprimée en son crâne.
For you love I will go far I wanna be wherever you are
La vérité quitte ses lippes et il rougit soudainement. Albus ne rougit jamais. Gellert a cet effet sur lui. Ce pouvoir que nul autre ne possède, et qui retourne le grand Albus Dumbledore dans sa couche. "I love being with you. I love this. I wish more boys knew that this is possible. That we are possible." Conscience politique qui naît sous leur coupe. L’âme révolutionnaire du lion rugit en cet instant dans une utopie presque insolente pour l’époque. "I wish I had met your mother, too. Perhaps I could have carried her the way I carry Bathilda. She would have called for your name in such laughter." Légèreté d’une conversation qu’il sait difficile. "I wish you would tell me about her more often. Celebrate her, you know? I know she would have been happy for you today. You are her son and she did cherish you." Le courage de l’ancien Gryffondor délie sa langue, puis il marque une pause avant de poursuivre: "Will we ever make what we have known to anyone else? I mean..." Il manipule doucement le médaillon qui pend à son cou. Il l’embrasse. "I want it all, I am yours for the taking." Ils mentionnent alors Perceval, et Albus demeure interdit un long moment, l’oreille tendue vers son aimé, encore ignorant du sort qui les attend. "Can you imagine us old? We’d both be wrinkled and I’d still make you squeak with pleasure. You’d make me blush speaking about how you became the master of death. You, Bulgaria and Great Britain’s greatest wizard and, me, still doing magic tricks for kicks." Humilité rutilante, Albus sait qu’ils sont pourtant égaux en tout point, ou presque. Ses babines se fendent en un croissant de lune, pourtant son intonation se fait sérieuse : "Tell me, husband, where to next?" Les chants grégoriens retentissent au loin.
Our love is a river long The best right in a million wrongs
La nuit semblait nouvelle, le monde entier a vrai dire. Brillant sous un feu nouveau, les étoiles avaient semble t’il sorties leurs plus beaux atours, pour graver cette nuit dans les souvenirs et le carmin. Il n’en fallait pas plus, pas plus que ce corps près du sien, pas plus que le goût que laissait leurs ébats sur les lèvres et dans l’air pour savoir qu’il était le bon, le seul a vrai dire. Toujours le seul qui avait réussi à faire vibrer le myocarde et il se rappelait du jour où il était passé d’un tremblement léger a des battements dangereux. Épicentre d’une douceur partagée, de quelques éclats de voix, parfois, souvent peut-être. Surtout nid pour un amour secret, cet amour qui n’appartenait qu’à eux et quelques autres. Cet amour qui suffisait pour le Bulgare, car beaucoup plus que ce qu’il n’avait jamais ressenti, car il était le seul qu’il n'ait jamais connu, Gellert qui ne s’était jamais intéressé aux femmes, ni aux hommes d’ailleurs, naïf au point de ne connaître les plaisirs masculins que comme légende urbaine, de celles qui ne l’avaient jamais importées parce que semblant si étrangère pour celui élevé au poings d’un moldu a l’esprit étroit, ramenant putains après putains pour les prendre sous les yeux effrayés du gamin. Il n’en avait jamais parlé, n’avait jamais mit les mots dessus, jamais connu quoi que ce soit de ce genre. Non c’était Albus qui lui avait appris les jeux du coeur, les aléas tendres de l’amour, les crises de nerfs, les petites choses du quotidien qui rendent le tout merveilleux, Albus lui avait appris a accepter les cris du palpitant, a les assumer autant qu’il le pouvait, il lui avait appris à aimer. Et il lui avait appris a se donner entièrement. Et pour cette seule raison, Gellert savait qu’il n’aimerait jamais personne d’autre que le Gallois. Cette nuit n’en était que la confirmation, le voeu sacré partagé, et il crachait un volute de flamme, se mordant les lèvres en détaillant une nouvelle fois le corps nu de son adonis.
Ses yeux se plantaient dans les iris joueurs du gallois, s’y perdant quelque peu qu’il n’entendait pas les premiers mots, se concentrant sur les lèvres qu’il voulait déjà souiller de nouveau. “Do you believe in soulmates, Gellert? Sometimes I wonder whether your soul and mine come from the same star.” Non, Gellert n’y croyait pas, comme il ne croyait pas en l’amour avant d’avoir connu Albus, il souriait alors ”I don’t know, but if they exist then i have found mine” Ses yeux se perdaient alors sur la voie lactée invoquée par l’amant, encore une fois ébloui par les talents de sorcier de celui qui était maintenant son mari. . "Or perhaps you were an eagle and I, a phoenix. We were both flying above the earth, burning bright." Le Bulgare laissait s’échapper un sourire satisfait, se perdant a imaginer la scène, il serrait sa baguette entre ses doigts, le droit brut habitué à la prise ferme du sorcier tremblait légèrement. ”Spero Patronum” Et d’un filet argenté, un phénix s’échappait. Traversant la voie lactée de ses ailes flamboyantes. ”It changed when you took me for the first time, that's when i knew” Le phénix argenté disparaissait alors d’un mouvement sec alors que l’autre venait se tenir sur lui, arrachant au Bulgare un sourire lubrique, alors que sa main libre glissait sur les reins d’Albus. Il sentait déjà ses instincts s’éveiller, alors que son corps réagissait de nouveau a la proximité des peaux.
"I wish I had met your mother, too. Perhaps I could have carried her the way I carry Bathilda. She would have called for your name in such laughter. I wish you would tell me about her more often. Celebrate her, you know? I know she would have been happy for you today. You are her son and she did cherish you." Le Bulgare soupirait légèrement, quittant le gallois des yeux en tirant sur sa cigarette, la jetant dans la cheminée avant de cracher les dernières fumées. Cette conversation ne lui plaisait pas, des souvenirs qu’il voulait oublier, qui revenaient pourtant toujours plus forts. La culpabilité aussi, qui restait présente malgré les années. ”I don’t like to talk about her. The truth is, sometimes i don’t remember her voice, sometimes her face is blurry.” Il glissait alors ses mains sur les cuisses du Gallois, décidé a ne pas en parler plus, pas maintenant, ce soir était un soir heureux, et ce genre de souvenirs n’y avaient pas leur places. "Can you imagine us old? We’d both be wrinkled and I’d still make you squeak with pleasure. You’d make me blush speaking about how you became the master of death. You, Bulgaria and Great Britain’s greatest wizard and, me, still doing magic tricks for kicks." Il arrachait alors un rire au bulgare. Ce dernier glissait alors une oeillade joueuse sur l’autre, glissant sa main autour de la virilité de son mari, il s’amusait doucement à réveiller le désir. ”You know you are a match to me. That’s why i married you.” Sourire joueur alors que le Bulgare se redressait souriant a ce que l’autre disait, il glissait alors une main au bas du dos d’Albus, alors que l’autre venait se réfugier dans sa nuque dans un nouveau baiser embrasé. Il y glissait son amour comme un doux poison. Il glissait alors ses lèvres près de l’oreille d’Albus.
Spoiler:
“Who knows what the future holds my love ? One day i’ll be the ministry of magic and the master of death with you by my side. One day i’ll find all the deathly hallows. But for now, for tonight, i want to love you again Albus Perceval Wilfric Bryan Grindelwald. I want to love you with all my heart and all my soul. And tomorrow, tomorrow we’ll start changing the world, for you, for me, for Ari...for the greater good.” Il glissait alors ses dents sur les lobes de son amant, le soulevant légèrement pour se laisser aller à explorer son intimité dans un soupir satisfait. Il attirait l’autre sur lui, menant cette fois la danse. ”We will rule Europe my love. A new order, and the muggles will be at our feets. A new order for all wizards, and in time, the whole world will follow our example.” Il arrachait alors des gémissements à l’autre, se laissant aller à des coups de reins plus rapide, laissant sa langue glisser contre le cou de l’amant. ”And we will always be together, no matter what, no matter where. Because all of this, is yours for the taking” Et les mots ne suffisaient plus, d’ailleurs, il n’arrivait plus à les formuler tant le désir était brûlant, et il se laissait aller à aimer son mari, à aimer cet homme qui lui avait tout offert, tout appris.
And I remember when I met him, it was so clear that he was the only one for me. We both knew it, right away. And as the years went on, things got more difficult – we were faced with more challenges. I begged him to stay. Try to remember what we had at the beginning.
He was charismatic, magnetic, electric and everybody knew it. When he walked in every man’s head turned, everyone stood up to talk to him. He was like this hybrid, this mix of a man who couldn’t contain himself. I always got the sense that he became torn between being a good person and missing out on all of the opportunities that life could offer a man as magnificent as him. And in that way, I understood him and I loved him.
