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 (grindeldore) say my name

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Message (ϟϟ) Sujet: (grindeldore) say my name   (grindeldore) say my name EmptyMer 10 Juin - 9:06





when no one

is around you

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L'âtre s’embrase et illumine la chambre baignée dans l’obscurité. D’habitude ponctués de messe basses et de rires partagés, les quartiers de Gellert Grindelwald sont plongés dans un silence opaque. Plongé dans un sommeil profond, Albus Dumbledore se fait Perséphone. Descente infernale depuis trois jours. Son absence, épaisse comme une dalle, place le bulgare dans des ténèbres insoupçonnées. Un univers s’est effondré au aux pieds de Njeri Rosier. Le leur. Promesses étouffées dans la traîtrise, le poignard a percé la carne de son acheteur. Contrairement à Nicolas, l'événement le rappelle à sa propre mortalité. Tout briseur de sorts qu’il est, Dumbledore est sujet au même dessein qu’un autre à sa place.

Dans le théâtre de sa perte, Albus ouvre les yeux sur le monde. Les paupières papillonnantes, il demeure interdit. Les prunelles égarées dans l’éther, il se remémore les événements. Le temps s’étiole et les souvenirs lui reviennent, l’emportant dans une noyade encéphale. Il n’a pas oublié le duel douloureux auquel le gallois a mis fin la mort dans l'âme. Lever la baguette contre celle qu’il considère comme sa propre mère a été un crève-coeur. Sans compter la perspective de le perdre, lui. A cette pensée, un frisson lui parcourt l’échine. Gellert était son époux jusqu'à ce que la providence l'arrache à lui. Le ministre l’a écarté, devancé par une femme. Parjure pour celui qui n'est jamais assez féminin pour ses passions. S’il l’a libéré de bien des façons, Hadès enchaîne le monde magique à ses pieds, et positionne le protocole avant lui. Avant eux. Pourtant, Albus le sait, il est lui-même l’architecte de leur tragédie. Les rêves du mage noir ont un jour été les siens. Endeuillé encore en ce jour, il n’oublie ni la peine, ni la rancoeur qu’il éprouvait pour les nés-moldus. Ce même dégoût qu’il perçoit en Grindelwald, et qu’il comprend sans plus le partager. Plus qu’un autre, il l’aime encore. Il l’excuse, presque. Co-dépendant dès les premiers instants, imaginer un monde sans sa sombre moitié lui est impossible. Le héros endolori ne peut décemment pas vivre son maître.

Le coeur dans l'âme, les agates dérivent vers une silhouette. Sous la chaleur des flammes, Albus réalise qu’ils sont réunis. Il est là, tout près de lui, allongé. L’ange déchu veille sur le malin. Criblé de regrets, il se mure dans un silence de plomb. Observant les traits endormis de son aimé, le légilimens détecte son inquiétude, et fantasme sur l’utopie de l’instant. Ici, il n’y a qu’eux. Un mensonge qui se referme sur son myocarde comme un piège à loups. L'émotion, brutale et sans appel, lui enserre la gorge et l'empêche d'émettre le moindre son. Le corps est endolori, pourtant c’est l’esprit qui saigne. Conscience qui hante le phénix plus qu’il n’aime l’avouer. Stratège égoïste, le bien du monde fait face à l’affection qu’il éprouve pour le bulgare. Lui dont il partageait des songes qui, il le sait, touchent bientôt à leur fin. La mâchoire serrée, prenant une longue inspiration, ses dextres s'élèvent et se pose sur le visage de l'aimé. Que penserait l’Ordre si on le voyait ici, à présent ? Blessé dans la couche de l’ennemi ignorant. Les pensées embrumées, il cherche ses mots, babillant. “My love, y-you are here.” Souffle à peine audible s'échappe de son labre. La fatigue l’écrase et l'empêche de s’exprimer en la langue natale de son ame soeur. Car c’est ce qu’il est, l’autre partie de ce tout qu’ils représentent tous deux. Feu et le chaudron. “What happened?” Murmure-t-il en caressant son visage de ses phalanges. Il veut faire jaillir la tromperie de sa bouche. Ne s’entendant pas s’exprimer, il remarque que son audition l’a quitté. Évanouie sous le tilleul de la sorcière. “G-Gellert, I-I cannot hear a thing.” Hurlement interne.
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Gellert Grindelwald
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Gellert Grindelwald
crédits : voluspa + alex
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études : Quelques années a Durmstrang, d'autres dans des voyages sans but
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (grindeldore) say my name   (grindeldore) say my name EmptyMer 10 Juin - 20:42





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Gellert était assis dans la chambre, a peine éclairée de quelques bougies aux flammes vacillantes et des flammes dans la cheminée, même si le mois d’août avait été chaud, la nuit, le manoir était toujours froid.

Il avait un verre a la main, cigarette aux lèvres, les yeux plantés sur le corps allongé. Il était silencieux, immobile, le gardien qui veillait, qui restait éveillé, sans pouvoir fermer les yeux. Parce qu’il ne voulait pas rater le moment où il allait ouvrir les yeux, trois jours, trois journées et trois nuits, passées a observer le gallois, a tenter chaque jour un nouveau sort pour le ramener.

Le Bulgare se levait, finissant son verre avant de le poser sur une table en bois, écrasant sa cigarette dans un cendrier en crachant un dernier nuage de fumée. Il s’approchait doucement du Gallois, glissant ses doigts sur son visage, il avait l’air tellement vulnérable, loin du géant qu’il avait toujours connu, qu’il avait toujours admiré, il était sans défense, et Gellert s’était juré de le protéger, de le ramener. Il posait un baiser sur le front d’Albus, se glissant a ses côtés dans le lit, allongé sur le côté, le visage fixant celui de son compagnon, il restait là pendant de longues minutes, immobile, jusqu’à ce que finalement les paupières se firent de plus en plus lourdes. Morphée réclamant son dû, aux côtés de l’autre, la chaleur émanant de son corps relâchant les nerfs du ministre, il se laissait aller au sommeil dans un soupir. Quelques heures si possible, quelques minutes tout au plus.

Le sommeil était sans rêve
Comme à son habitude. Une seule envie. Ouvrir les yeux sur le visage d’Albus éveillé.

Un mouvement le sortait du sommeil, tremblement à ses côtés, Gellert ouvrait les yeux, doucement, “My love, y-you are here.” Le bulgare se redressait alors en sursaut, les mains allant cueillir le visage d’Albus, un sourire sur les lèvres. Il était revenu, dans ses yeux une flamme brillante, le phénix était revenu. “What happened?” Pourtant la réalité revenait bien rapidement, trop rapidement, ”You’re fine my love, you’re safe now.” Les lèvres du Bulgare répondant au Gallois, sans vraiment comprendre l’air perdu dans son regard. Il tentait de capter son regard, murmurant son nom. “G-Gellert, I-I cannot hear a thing.” Le coeur du Bulgare s’arrêtait un instant, saisissant la baguette laissée a ses côtés. ”Chut, chut my love, it’s ok.” Le bulgare attrapait alors le corps du gallois dans ses bras, glissant sa tête au creux de son coup dans une étreinte protectrice. Le sureau pointé sur l’oreille intacte, le sort qui avait fait ça était puissant, sombre. Pourtant après quelques formules murmurées, un léger souffle s’échappait de la baguette. ”You’re ok, it’s gonna take some time for you to adjust, but you are fine my love i promess.” Il prenait le visage d’Albus entre ses mains, effaçant les quelques larmes sur ses joues avant de cueillir ses lèvres d’un baiser amoureux. Il voulait l’embrasser encore et encore, savourer de l’avoir, entre ses doigts, entre ses lèvres. Il posait finalement son front sur celui du gallois avant de rompre le baiser.

”Minerva brought you here. You went to the Zabini’s Mansion, with Njeri, to remove some rats. But they were too many, Minerva saved both of you. She brought Njeri to St Mungo’s and brought you to me.” Il aidait Albus a s’asseoir l’appuyant au dos du lit, son bras derrière son dos, en posant la tête d’Albus sur son épaule, se servant d’un oreiller pour être assez grand, habitude prise au fil des années. ”I thought i had lost you”
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (grindeldore) say my name   (grindeldore) say my name EmptyMar 16 Juin - 23:35





when no one

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Albus éveillé. Aussitôt, son corps se heurte au sien dans une étreinte inespérée. Baiser échangé, les amants se retrouvent. Se redécouvrent. Confus, l’esquisse d’un sourire se forme sur son visage, ou quelque chose s’en approchant. Il presse une main sur l’épaule du ministre et le sureau se loge au creux de son oreille. You’re ok, it’s gonna take some time for you to adjust, but you are fine my love I promise. Lentement, l’audition lui revient. Oeillade reconnaissante lancée en la direction de celui qu’il considère comme son époux. Une présence salvatrice à ses côtés. “I remember.” Le murmure fuse. ”I remember everything.” Le coeur palpite soudainement, submergé par le poids du souvenir. “Where is Njeri, now? How is she?” L’inquiétude lui enserre la gorge. Il veut la savoir saine et sauve, encore en vie. Si elle se souvient encore de ce qui s'est passé, ou si son sortilège a fait son effet. Une tempête silencieuse se déchaîne contre ses parois encéphales. Incapable d’ajouter le moindre mot, il agrippe nerveusement sa manche, le ramenant contre lui. Il ne compte plus les mois de mensonge, effondrés sous lui lors d’un duel qu’il pensait un moment mortel. Les synapses en son crâne s’activent. Allongé près du bulgare, le gallois a une illumination. Les mots d’Abel lui reviennent alors qu'il est alité. Tu penses connaître Albus, mais c'est faux. Tu ne connais que ce que tu veux faire de lui. Le cœur dans l'âme, il est fatigué de cette vérité. L’esprit encore embrumé, c’est peut-être sa seule chance d’entretenir une conversation sincère avec celui qu’il considère comme sa moitié. Cherchant ses mots, Albus débute un échange, attendu depuis des années. Espérant trouver ne serait-ce qu’un écho de réciprocité, il s’enquiert enfin : “Gellert, what have we done?” Son regard ambré est vide. Effacé. La vérité déborde pourtant de ses lèvres hésitantes. “I thought I lost her, I thought she was gone.” dit-il. “We were attacked by traitors to your regime. All this violence… I have read their minds and felt their pain. I felt like a monster. I was full of rage and they were hurt, so hurt. Is that worth it, my love?” Il s’assombrit brutalement. “I do wonder if blood in return for blood really is the answer.” Il marque une pause. “Would you stop this madness, if I asked you to?” La question s’échappe de sa bouche tremblante. “I felt your embrace in my sleep, but I couldn’t wake up. I couldn’t…” Avoue-t-il finalement. “I had the strangest dream. I dreamt the apocalypse. The inferis turned against us and the pure bloods took over the ministry. It was all too late.” Divine comédie dont il se fait acteur. Ainsi, Hamlet s'adresse à son Ophélia. Dans l'intimité de leur couche, il rêve de lui livrer tous ses secrets. Des amitiés nouées avec les nés-moldus, à la création de l’Ordre du phénix, et à cet autre monde qu'ils érigent avec Minerva. Ce monde compatissant et fondamentalement bon, à mille lieux de la soumission brutale de l’Angleterre sorcière. Un fantasme étouffé par la douleur qui le ramène au présent. “What if we were wrong? You are everything to me. My husband. My family. I couldn't stand losing you.” L'aveu se poursuit avec difficulté. Le front perlé de sueur, ses phalanges cherchent les siennes. La chaleur de son corps près du sien. “I want us to talk. I need you by my side. Please, stay with me tonight.” L’ambition lui écorche la langue. Tout manipulateur qu’il est, il jubile à l'idée d’entendre sa réponse. Une rhétorique crainte mais désirée au plus profond de lui-même. Il est temps pour eux de mettre cartes sur table.
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Gellert Grindelwald
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (grindeldore) say my name   (grindeldore) say my name EmptyDim 21 Juin - 17:47





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is around you

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“Where is Njeri, now? How is she?” L’inquiétude qui se lit sur les pupilles du gallois en alerte, qu’il aimerait balayer d’un geste rapide, il calque son souffle sur celui de l’autre, les mains cherchant à calmer les soubresauts et l’épiderme encore à vif. ”She’s fine, she doesn’t remember what happened but she’ll recover. She’s strong, and so are you” Et pourtant Gellert brûlait de colère, ses deux bras droits attaqués par des vermines, en défendant cet endroit par lequel tout avait commencé. Pourtant pour l’instant, Gellert ne voulait pas ressentir la colère, non il voulait simplement profiter, profiter d’avoir retrouvé le Gallois, de pouvoir le serrer vivant et éveillé dans ses bras, de peur qu’il ne s’échappe à nouveau, qu’il ne l’abandonne encore une fois. Lui même se remets petit à petit, l’alcool ingéré qui rends les gestes un peu brouillons, qui rends le coeur un peu trop tanguant, comme en plein océan. Il observe, protecteur et amoureux, cet autre être qu’il défendrait corps et âmes, pour lequel il s’était déjà damné et le referait sans hésiter. L’enfer dont le moldu de paternel parlait si souvent serait une peine acceptable, si l’autre restait à ses côtés. Il profite du silence, profite du contact, profite du regard noisette de l’autre qui rencontrait de nouveau les éclairs, pourtant comme pour la première fois, et il y percevait le brouillard, bien que ne relevant pas, il pouvait voir, sans même user de légilimencie, que les pensées de l’autre étaient chaotiques. Et finalement il parlait, il ouvrait les valves, et le Bulgare se tenait calmement à ses côtés. Se redressant doucement pour glisser l’autre sur son torse, proximité recherchée, pour s’assurer qu’il était vraiment de retour. “Gellert, what have we done?” Le bulgare baisse son regard sur le visage de l’autre, ne comprenant pas vraiment ce qu’il voulait dire. “I thought I lost her, I thought she was gone. We were attacked by traitors to your regime. All this violence… I have read their minds and felt their pain. I felt like a monster. I was full of rage and they were hurt, so hurt. Is that worth it, my love?” le ministre reste silencieux, il ne dit rien, ne sais pas trop quoi penser, il ferme son esprit et son visage doucement, saisissant une cigarette qu’il porte à ses lèvres en l’allumant brutalement. Of course it’s worth it, parce que c’est ce dont ils ont toujours rêvé, et qu’enfin ils touchent le graal du bout des doigts, peu importe ce qu’ils perdaient en chemin, tant qu’ils ne se perdaient pas eux. “Would you stop this madness, if I asked you to?” Et le Bulgare crache un volute de fumée, les nerfs tendus à cette demande, il essaie de garder son calme, mettant ça sur le dos de la douleur, de la folie ou de la fièvre. Pourtant il doute, il doute depuis quelques temps maintenant, quand bien même il ne dit rien, il a bien remarqué les changements, il a remarqué la distance, même s’il ne souhaite rien de plus que l’ignorer, elle lui éclate soudain au visage. ”You’re not making any sense Albus…” la voix qui s’échappe comme pour tenter de couper court à cette conversation, il avait besoin de repos, peut-être en avaient-ils besoin tous les deux. “I had the strangest dream. I dreamt the apocalypse. The inferis turned against us and the pure bloods took over the ministry. It was all too late. What if we were wrong? You are everything to me. My husband. My family. I couldn't stand losing you.” La langue claque sur le palais alors que ses doigts viennent cueillir ceux de son conjoint, il baisse les yeux, alors qu’il crache encore un nouveau nuage de fumée. Il glisse le dos de sa main sur le front du plus jeune, tendrement, avant de se redresser doucement, s’appuyant au dos du lit. ”It’s the fever talking my love. Do not fear, together, nobody could bring us down. We made it this far, everything is finally how it’s supposed to be.” Les mains viennent jalousement caresser le visage aimé ”What these traitors did to you, i will make sure they meet the end they deserve.” Promesse sur l’oreiller, qu’il comptait bien tenir, il les détruirait tous, dès qu’Albus pourrait être seul. ”This is not Madness, what we’re building, it’s the future, and if they don’t wan’t to be a part of it, then it’s on them. We are creating a better world, for all wizards Albus, as we promised we would do that night, you remember ?” Les doigts viennent saisir le médaillon qu’il retire de son cou pour la première fois, pour le glisse entre les doigts de l’autre ”Remember what we said ? What you said, you told me that you will bring the whole world to my feet. that the muggles would beg for forgiveness. So that they’d no longer hurt anyone. So that no witch will suffer what Ariana suffered” Les mots qui se veulent rassurant, alors que de ses mains il referme la prise de l’autre sur ce pacte du sang. Ce lien qui les unissait. ”They deserve to be punish Albus, we deserve to get our revenge. You and me, we’re the most powerful wizards of this time, we will succeed, you need some rest, it will all be so clear in the morning my love…” Il écrase sa cigarette, avant de glisser de nouveau ses mains sur le visage de l’autre, les yeux entre ce médaillon qu’il tient dans ses mains, ce médaillon qu’il avait arraché quelques semaines plus tôt ”It will always be for you, after all these years, it’s for you Albus, for you and for the greater good.” Et les lèvres vont chercher les siennes, comme apposant un sceau sur cette promesse, comme pour tenter de réveiller la ferveur, que le lion se pare de ses habits de combat, que le phénix et l’aigle s’envolent de nouveau.  
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (grindeldore) say my name   (grindeldore) say my name EmptyMer 24 Juin - 23:55





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Oeillade échangée entre l’aigle et le phénix. Le crépitement des flammes dans l'âtre retentit dans la pièce. Le brasier réchauffe leur chair, et la voix grave du bulgare se heurte à la surdité de l’infirme. L’oreille pansée par le sureau, un silence s’installe. Albus observe calmement l’homme que son coeur a choisi. Un choix délibéré que la tête peine encore à accepter. C’est pourtant une évidence lorsqu’il se trouve près de lui. Le désir charnel. L’admiration. Tout en lui lui intime l’amour, pur et sans retenue. Ou presque. Si l’affection qu’il éprouve pour lui est infinie, elle s’est étiolée sous la coupe de la peur. Quand bien même ils parlaient autrefois de libérer le monde magique, il le voit a présent enchaîné au ministère. Amoindri, blessé, revers ensanglanté de la médaille coulée dans leurs rêves adolescents. Une erreur qu’il peine à corriger. Se redressant aux côtés de César, il se fait Brutus la mort dans l'âme. Sa respiration saccadée s’adoucit sous les paumes du sorcier. Une question s’échappe de ses lippes hésitantes. La première d’une multitude d’autres. Comment va Njeri ? She’s fine, she doesn’t remember what happened but she’ll recover. She’s strong, and so are you. Les prunelles cuivrées plongent dans les siennes, navrées pour la femme qui est pour lui l’égale d’une mère. Couplée à la nouvelle, la bienveillance de Gellert lui arrache un soupir. La destruction vindicative de leur lien le désarme plus qu’il ne peut l’avouer.

Il cherche ses mots et s’exprime enfin près de lui. Sincèrement. Mettant ses mots sur le compte de la fièvre, à peine descendue. You’re not making any sense Albus… Il coupe court au discours et son regard soutient le sien un instant. What these traitors did to you, I will make sure they meet the end they deserve, dit-il en lui caressant le visage. Le geste est d’une douceur surprenante. “This is what you want.” Souffle-t-il doucement. “Revenge?” La lumière face à l’ombre. Un combat perdu d’avance, réalisé déjà trop tard. Remember what we said ? What you said. Il saisit le médaillon à son cou. Promesse qu’il peine à observer sans être criblé de remords. Tandis qu’il se souvient l’avoir désiré plus que tout au monde, devenant le plus heureux des hommes en le portant, leur pacte de sang est le fruit empoisonné de leur union. “How could I forget the happiest day of my existence?” dit-il doucement, avec une honnêteté déconcertante. Il glisse ses phalanges fébriles sur la chair nue de Grindelwald dans un geste chargé de tendresse. “Of course I remember, my love.” Ses voeux lui reviennent comme une sérénade. I swear on this blood that i will never hurt you, i will love you for as long as i can love. I will be your husband. Il le laisse poursuivre. They’d no longer hurt anyone. So that no witch will suffer what Ariana suffered. La mention de sa soeur provoque un rictus amer. “Don’t you think hate was the real culprit of her death? To my father’s passing...” Il baisse les yeux, évitant les siens. “Could there be another way, Gellert?” Il prononce son prénom comme nul autre britannique ne sait le faire. Trahissant le lien indéfectible d’époux qui le tient à lui. L’autre écrase sa cigarette et leurs lèvres se retrouvent enfin. Scellées comme lorsqu’ils étaient encore des garçons.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (grindeldore) say my name   (grindeldore) say my name EmptyDim 5 Juil - 17:52





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C’était l’orage, la tempête qui faisait trembler des fondations autre fois solides. Il le voyait en regardant Albus, quelque chose avait changé, cette soirée, cette blessure, son visage épuisé, quelque chose était différent chez le gallois. Comme s’il le voyait filer entre ses doigts, Gellert tentait tant bien que mal de récupérer les morceaux, de quelques mots murmurés, des rappels de ce combat, cette guerre qu’ils menaient. Ensemble parce qu’il n’était pas possible de gagner autrement. La proximité des corps pour essayer d’empêcher le phénix de s’échapper, l’aigle le garderait entre ses serres. Possessivité dangereuse, une dépendance qui était devenue vitale, le sang partagé, le besoin de toujours être auprès de l’autre, ils avaient été séparés si longtemps, et pourtant Gellert n’avait jamais cédé, il avait toujours aimé Albus, parce que c’était naturel, il ne voulait pas le combattre, ne voulait pas ignorer le cri du coeur qui avait résonné toutes ces années, chant du phénix qu’il n’entendait que dans ses pensées, assez fort pour le rendre fou. Il leur était impossible d’ignorer le lien, peu importe la distance, mais alors qu’il posait le médaillon entre les doigts de l’autre, se sentant à son plus vulnérable, il se promettait de faire n’importe quoi pour ne plus jamais être séparé d’Albus, comme ils se l’étaient promis, à jamais, les garçons qu’ils étaient à l’époque avaient changé de bien des façons mais Gellert refusait d’imaginer l’idée que leur amour soit amoindri, non il aimait Albus plus que jamais, comme il n’avait jamais aimé personne, parce que nul être sur terre n’avait à ses yeux la valeur du Gallois. Ce sorcier, cet homme qui était de bien des manières son égal, deux amants qui s’étaient promis de se protéger jusqu’à leur dernier souffle. Il se souvenait de chacun des mots, chacun des gestes, de ce patronus qu’il avait lancé, le phénix s’échappant de la baguette. Albus avait pris une place particulière dans son âme, il le chérissait comme il n’avait jamais chéri quoi que ce soit. Et parfois même le pouvoir acquis semblait

“Don’t you think hate was the real culprit of her death? To my father’s passing...Could there be another way, Gellert?” Il savait le sujet épineux, cette fatidique journée, les souvenirs qui revenaient par vague quand bien même il avait tenté plusieurs fois de les enfouir, hésitant même à user de la magie pour les retirer de son esprit. Il baissait les yeux vers son époux, posant sur ses lèvres un baiser tendre. ”We are not driven by hate my love, we’re doing what need to be done.” Les mains viennent encadrer le visage de l’autre. ”Those people, the rebels, they are the ennemies, they are the ones who spread hates and unrest. But we will find them i promise.” Il approchait l’autre de son corps en une étreinte qui se voulait à la fois protectrice et vulnérable. Les lèvres près de l’orreille de l’autre, il glissait son nez au creux de son cou. Inspirant légèrement l’odeur de son époux avant de murmurer à nouveau. ”I’m here for you, always, trust me…” Les doigts venaient caresser le torse du Gallois alors que le Bulgare se reculait légèrement pour observer le phénix. ”Now you should rest, we’ll be fine.” Il accompagnait le corps de son époux sur les oreillers, un baiser se posant sur les lèvres alors qu’il glissait ses doigts dans les cheveux du Dumbledore. ”I love you, Albus Perceval Wilfric Bryan Dumbledore…” .

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