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Message (ϟϟ) Sujet: -18 (grindeldore) hurt   -18 (grindeldore) hurt EmptyVen 8 Mai - 14:36



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@gellert grindelwald @albus dumbledore

◊ ◊ ◊

Fin février 1914. La nuit baigne l’Angleterre sorcière de sa noirceur astrale, miroitant les griffes d’un coup d’état qui se referme sur elle. Un événement étrangement familier pour l'aîné des Dumbledore, qui reconnaît les rêves d’une jeunesse qu’il pensait maintenant oubliés. Spectateur silencieux du théâtre qui se joue à Londres, le spectre sinistre du passé vient hanter ses songes. Epouvante dont il se serait passé, lui, abandonné par celui qu’il considérait comme l’amour de sa vie à la disparition de sa soeur. Douleur tacite qu’il traîne depuis plus de six années. Une existence teintée de rancoeur, loin de Grindelwald, qui se voit ébranlée par des mots couchés sur deux feuilles. La première indique “Réception du ministère en l’honneur de monsieur le ministre Gellert Grindelwald. Manoir Rosier, 20 heures.” Et la deuxième : “Joins-toi a nous, Albus. Il t’attend. Tendrement, Leora.Il t’attend. La calligraphie de la sorcière s’imprime en son crâne, et sonne comme une sirène folle. Chimère devenue réalité qui lui perce le coeur et lui fend l'âme. Il relit un instant le premier parchemin et un sourire amer parcourt son visage. Monsieur le ministre. Voilà l’homme devenu roi. Sous sa chandelle, Albus réalise stupéfait que le ressentiment n’a pas éteint l’affection qui lie au bulgare. Il secoue ses boucles brunes et élude l’invitation. L'élite du monde magique se passera des retrouvailles larmoyantes de deux amants du même sexe. Secret qu’aujourd’hui encore ils ne peuvent se permettre de dévoiler sans risquer un scandal.

Trois heures du matin. Errant entre des lampadaires, une silhouette masculine se dresse et se fraie un chemin jusqu'à l'appartement le plus prisé de la capitale, demeure de la tête du pays. L’air impassible sur le visage d’Albus Dumbledore jure avec sa tempête intérieure. Désireux d’entendre les explications de celui qu’il a un jour aimé et dont il partage encore le sang, l’attente se fait cruelle, insupportable. Arrivé devant la bâtisse, le briseur de sorts bat des paupières et cherche la lumière, le myocarde vibrant furieusement contre sa poitrine. Personne. Il décèle après quelques minutes une présence familière. Gellert. Son rythme cardiaque s'affole et menace de cesser, puis la douleur si subtilement perceptible dans ses agates se tait. “Comment dois-je t’appeler maintenant ?” Orphée souffle avant de se retourner. “Ton départ mérite une explication, moya lyubov*.” annonce-t-il, son accent s’apposant aux quelques mots qu’il a appris pour lui au cours de leur jeunesse. Seuls, le parfum ensorcelant du mage vient chatouiller ses narines et désir lui empourpre les joues. Dumbledore reste interdit, réalisant non sans peine que son derme l’attire déjà irrémédiablement. Celui qui hantait ses pensées jusque dans ses songes se tient à seulement quelques mètres de lui et en cet instant. Pourtant, il existe cette distance entre eux. Celle qui s’est installée depuis la disparition tragique d’Ariana, imposée par la colère justifiée d’Aberforth. Où est-il à présent ? Peu importe. Tout en Gellert lui inspire la passion, forte et intime. Mais le ne peut l’avouer. Pas encore.

*moya lyubov signifie mon amour en bulgare.

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Dernière édition par Albus Dumbledore le Mer 13 Mai - 20:20, édité 3 fois
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Gellert Grindelwald
coalition sorcière
Gellert Grindelwald
crédits : voluspa + alex
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: -18 (grindeldore) hurt   -18 (grindeldore) hurt EmptyVen 8 Mai - 16:41


Douceur nocturne, faible brise sur un visage satisfait, visage fermé aux yeux bleutés d’océan et d’univers échoués. Sur sa tête pesait doucement la couronne fictive symbole de sa grandeur, symbole de son succès. La fête s’emballait et le champagne coulait sous les cris admiratifs de ceux qui le suivaient depuis déjà quelques longs mois, longs mois de préparation pour ce soir, pour qu’il se retrouve ici a serrer des mains sans intérêt et se laisser couvrir de courbettes et de félicitations qui s’envolaient pour ne jamais atterrir. Il avait réussi, il avait gagné, doux soir de célébration d’un coup d’état réussit, le despote serrait sa coupe contre ses lèvres, ses yeux parcourant le manoir des Rosier, immobile pendant presque toute la soirée il avait cherché ce visage familier, il avait cherché les yeux miroirs qui semblaient encore disparus, encore cachés. Il avait soupiré avant de balayer la pensée de sa cervelle, profitant du moment autant qu’il le pouvait, savourant le goût de la victoire, et se perdant a imaginer les mois et les années a venir, alors que son emprise sur le monde sorcier devenait plus grande, plus importante chaque jours. Et les dignes membres de sa confédération a ses côtés, ravis de voir leur champion placé sur le trône, ravis que le gladiateur ai remporté le graal. Pourtant il y avait quand même ce manque qui grandissait depuis plusieurs années, depuis l’éclat et la fuite, depuis que le destin l’avait séparé de l’autre, celui qui partageait son sang, la même question qui ne cessait de revenir, qui tambourinait violemment sur ses tempes. Où es-tu? pensées secrètes, qui donnaient a cette victoire un goût de pas assez, une couronne sans personne avec qui la partager, il avait atteint ses rêves, avait achevé ses ambitions premières, laissant des nouvelles plus grandes prendre le pas sur son esprit dérangé. Il soupirait légèrement, s’excusant auprès de l’hôtesse et des quelques oreilles a portée, la fête avait assez duré, et lui qui n’était pas friand de ces banalités mondaines s’échappait de la foule rapidement, saluant au passage certains, en ignorant d’autres qui n’avaient pour lui aucun intérêt et balayant les avances de quelques sorcières éméchées. Se rendant par la même occasion compte qu’il était désormais le célibataire le plus prisé de Grande-Bretagne, arrachant un sourire amusé a celui qui refusait les avances instinctivement, seconde nature.

La cigarette sur les lèvres, bouffée de fumée difforme qui s’envolait, il marchait tranquillement dans les rues de ce pays qui était désormais le sien, de cette ville qui lui appartenait, se perdant a imaginer l’arène qu’il avait dessiné en projet morbide pour amuser les fous et calmer les idiots. Menace planante sur les impurs qui parcouraient encore les rues de Londres. Ils ne fuiraient pas longtemps. Il les attraperait pour les mettre a leur place, c’était là une évidence. Et il s’approchait de son appartement, s’arrêtant quelques secondes alors qu’une ombre du passé se dessinait sur le porche, et c’était comme un battement de coeur qui loupait, une pause dans le brouillard des pensées, t c’était aussi des tsunamis qui revenaient, qui coupaient le souffle de leur violence, pourtant il restait immobile, le visage fermé, même si dans sa tête c’était un feu d’artifice, un festival, un concert de sentiments cachés. Il reprenait sa marche, reprenant son souffle et cet air suffisant sur son visage que l’autre ne connaissait que trop bien. Et les souvenirs dépoussiérés revenaient en furie vagabonde, étoiles filantes dans la cervelle embrasant la mémoire et éclairant la nuit triste et fade. Il s’arrêtait alors a quelques pas d’Albus, ses yeux examinant sa peau légèrement bronzée, ses cheveux qui tombaient en carré, couvrant quelque peu son visage, et ses yeux bleux qui perçaient de nouveau le cœur de Gellert. Comme s’il n’était jamais parti, comme s’ils n’avaient pas disparus l’un et l’autre. Et si le palpitant s’emballait et si le désir poussait Gellert a agir, il restait silencieux, visage fermé, perturbé par les iris de l’autre dans lesquels brûlaient une douleur profonde. Et ça le déstabilisait, parce qu’il était quelque part responsable de cette douleur, il l’avait toujours su, dès le moment où il avait croisé le regard d’Albus par dessus le corps sans vie d’Ariana. Mais c’était l’adonis qui tranchait le silence d’un ton glacial “Comment dois-je t’appeler maintenant ? Ton départ mérite une explication, moya lyubov*. Gellert gardait son regard sur celui qui lui tournait maintenant le dos. Les derniers mot dans sa langue maternelle qui retirait les poignards enfoncé dans son myocarde gelé qui recommençait a battre, en lui faisant mal, comme un muscle atrophié d’avoir été endormi trop longtemps. Il gardait les yeux sur ce dos, ce corps, ce cou. Ils avaient un univers a rattraper, sans même savoir pourquoi. Alors sa baguette vers la porte qui s’ouvrait d’elle même il entrait en premier, lachant sa cape sur un elfe de maison qu’il écartait d’un coup de pied, grimaçant il se retournait vers Albus. « Entre s’il te plaît » La voix était sèche, le timbre craquant. Il s’avançait vers la cheminée, accroupi devant elle pour faire naître des flammes, il se retournait enfin vers son autre, son tout, son monde et son soleil éteint. « Appelles moi comme tu veux Albus. » Il allumait une cigarette, jetant sa veste et son gilet trop officiels sur un fauteuil, déboutonnant manches et quelques boutons près du coup en lâchant la cravate qui l’étranglait. « C’était il y a bien longtemps moya lyubov...Est-il vraiment utile de revenir sur le passé ? » Inconscient, insouciant. Surtout pas du style a assumer ses erreurs, si erreur il y avait. Son visage restait égal a lui même, ce même air suffisant, même si son cœur saignait de ne pouvoir simplement embrasser, toucher, sentir, agripper. Quitte a oublier le passé, faire comme si cette fatale journée rien n’était arrivée, qu’ils avaient dormi pendant six ans et que aujourd’hui, au réveil, le monde était a leur pied. Amour interdit, mais ce soir le monde ne regardait pas, ce soir la lune avait détourné son regard et les étoiles ne brillaient pas assez fort pour qu’on puisse les voir.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: -18 (grindeldore) hurt   -18 (grindeldore) hurt EmptySam 9 Mai - 3:25



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Entre s’il te plaît. L’accent du slave vient se glisser dans son oreille, ébranlant son être et lui intimant un frisson. La sonorité particulière de sa voix lui a manqué, et fait vibrer son coeur telle une symphonie. Le ton se veut sec et pourtant l’ordre se veut clément. Marchant près de lui, sa cape noire flottant derrière lui, les orbes de Dumbledore s’accroche aux iris argentées de Grindelwald. Elles luisent dans l’obscurité telles deux opales. Il s’exécute le visage impassible, et réalise la présence du sorcier à l’odeur de tabac froid qui lui est propre. Il est bien là, tout près de lui. Si la douleur du manque et du deuil ne tarit pas, ce lien invisible qui les rapproche depuis leur rencontre semble lui aussi toujours présent. La familiarité des mots qui se déversent de la bouche du bulgare le heurte en pleine poitrine. Appelle-moi comme tu veux Albus. Oeillade sombre en sa direction. C’est presque comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Un froncement de sourcil vient fendre la froideur de son expression et trahir son attirance irrémédiable pour le bulgare. Encore vibrante, malgré la peine. Comment pourrait-il en être autrement ? Le myocarde ne répond qu'à son nom depuis leur rencontre à Godric’s Hollow. Un soupir s’échappe des lippes du gallois et vient gonfler son torse. Le phénix défie l’aigle des yeux au moment ou il retire sa cravate, le déshabillant du regard. Il n’a pas besoin de parcourir ses pensées pour les connaître. Tout roi qu’il est, en cet instant Albus Dumbledore voit en lui comme dans un livre ouvert. La fierté de son vis-à-vis est à mille lieux de ce qu’il est venu chercher cette nuit. C’était il y a bien longtemps moya lyubov… Est-il vraiment utile de revenir sur le passé ? Il ferme les paupières et joint ses phalanges crispées à sa bouche, visiblement agacé par la suffisance de Grindelwald. Blessé. “Nous n’avons pas les mêmes capacités d’abstraction.” crache-t-il. “La mort d’Ariana demeure pour le moins contrariante.” sa voix se brise en un éclat accusateur presque colérique. La disparition de sa jeune sœur au cours de leur duel a marqué son esprit au fer rouge. Souffrance qui ne s'est pas dissipée au cours des années. “Je n’ai pas non plus compris ton départ précipité.” affirme-t-il enfin, perçant l'abcès inespéré d’une inflexion lourde de signification.  

Pourquoi m'avoir appelé maintenant ? Que veux-tu ?” Albus cesse son discours brutalement, interdit. L’émotion lui enserre la gorge. Poupée de chiffon aux mains du mage noir. Il se mord la lèvre inférieure par nervosité, conscient de l'envoûtement encore effectif de son ancien amant sur lui. Dumbledore se masse les tempes et garde le silence durant quelques secondes avant de finalement reprendre une conversation attendue depuis plus de six années : “Je t’ai tout donné, Gellert... Jusqu'à mon propre sang.” explique-t-il, modulant sa voix pour ne pas s’étrangler. Déchirure lancinante de l’âme. Son intonation se colore soudainement de l’affection qu’ils ressentent encore tous deux l’un pour l’autre : “Pendant plus de cinq années, sans condition... Je t'ai aimé.” Une pause. Il baisse soudainement les armes. “Dis-moi que j'ai tort de t'aimer encore.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: -18 (grindeldore) hurt   -18 (grindeldore) hurt EmptySam 9 Mai - 14:56


Blessure au coeur, blessure encore présente, encore béante et plaie saignante. Le doux temps n’avait pas fait son œuvre, et celui qui avait dit que le temps guérissait tous les maux n’avaient jamais connu la douleur qui grandissait dans le cœur des deux amants oubliés. Le temps sournois qui n’avait pas jugé utile d’éroder leur lien, Gellert le sentait toujours présent, comme un harpon dans le cœur qui le tirait vers Albus qui semblait partir toujours  plus loin. Il restait immobile, alors qu’il regardait l’autre fermer les yeux et retenir l’agacement et la colère qui semblait grandir derrière ses paupières. “Nous n’avons pas les mêmes capacités d’abstraction.La mort d’Ariana demeure pour le moins contrariante.” Le ton se voulait ferme, et la voix était sèche, mais elle se cassait au fil des lettres, au diable les notes amusantes et les sonorités affriolantes. C’était direct et glacé, tranchant comme une lame qui s’écrasait dangereusement près du cœur qui battait violemment, du cœur qui ne demandait qu’une chose, saisir le bien, saisir ce qui lui était dû, saisir sur les lèvres un baiser qui effacerait les peines et qui endormirait les maux et les relents amers du passé tourment. “Je n’ai pas non plus compris ton départ précipité.” La réalité tombait violente, de ces années passées en exil l’un de l’autre, un voyageur désertique loin de son oasis, une abeille qui ne trouvait plus le chemin de la ruche, vagabond d’un esprit abandonné. Le passé revenait en bribe dans la tête du bulgare, les risques, et la décision immédiate de quitter les lieux, d’abandonner albus au deuil et à la colère d’un frère. Et pourtant, il savait qu’il n’avait pas eu le choix, persuadé du bien fondé de ses actions, comme a son habitude. “Pourquoi m'avoir appelé maintenant ? Que veux-tu ?” Gellert tournait alors le dos a l’autre, fixant la cheminée pour ne pas avoir a affronter les yeux transperçant de celui qui partageait son être tout entier. Pourtant la question demeurait dans sa tête, pouvait-il réparer le cœur brisé ? Pouvait-il réparé ce qu’il restait d’eux ? Doute lancinant dans la tête et frappant les tempes comme marteau frappant l’enclume. “Je t’ai tout donné, Gellert... Jusqu'à mon propre sang. Pendant plus de cinq années, sans condition... Je t'ai aimé.” L’utilisation du passé fit frissonner Gellert, alors que son coeur semblait exploser, que l’air semblait manquer, comme si juste cette phrase cassante avait fait disparaître l’oxygène du monde, sa main aggripait le rebord de l’âtre alors que l’autre reprenait. “Dis-moi que j'ai tort de t'aimer encore.”

Il ne répondait pas tout de suite, marquait une pause, cherchant un peu d’air, cherchant les mots qui s’envolaient hors de portée. Puis il se retournait alors, ses yeux tonnerre fixant celui qui lui faisait maintenant face. « Je suis désolé pour Ariana » Si la voix semblait antipathique, l’affirmation était vraie, il avait toujours regretté ce moment, ce combat contre le frère sans vraiment s’y arrêter. « Je ne pouvais pas rester Albus. Ils m’auraient jeté a Azkaban, ou Abelforth aurait exigé du sang contre du sang. » Il était clair, il était précis dans les mots choisis, Albus connaissait son passé, il connaissait son enfance et sa scolarité pleine de vagues, il savait au fond qu’il n’avait pas eu le choix, qu’il n’avait pas eu d’autre opportunité, que rester aurait été suicidaire pour lui et son avenir, et qu’Albus lui aurait été arraché d’une manière ou d’une autre. Il s’approchait alors de l’autre, un peu plus proche, les deux forces de la nature observant sans attaquer, deux fauves qui se jaugeaient au fur et a mesure que les secondes passées. Et la lune se demandait sûrement si ce soir était la fin d’une histoire, ou le début d’un nouvel âge. « Je te veux. Toi a mes côtés Albus. Comme c’était prévu » La réponse était encore une fois cinglante, il balançait les syntaxes inutiles qu’il utilisait pour plaire aux oreilles facile a abuser, Albus n’était pas de ceux là, alors il économisait les mots, tentant de laisser son myocarde pathétique s’exprimer en quelques lâchés simples et brutaux.  Quelques notes tranchantes qui sortaient d’une âme brisé et d’un cœur rapiécé. Il s’approchait encore un peu, glissant alors sa main, doucement, sur la joue de son vis a vis, fermant légèrement les yeux alors que les lippes entrouvertes laissaient s’envoler un soupire angélique, comme s’il pouvait enfin respirer d’être a nouveau ici, avec lui, juste près de lui, comme s’il était de nouveau entier juste par ce contact, son sang bouillant dans ses veines, ce sang qu’ils partageaient, ce sang qu’ils adoraient et détestaient en même temps. « Je ne sais pas si tu as tort ou raison de m’aimer. Mais ce n’est pas bien ça ? » Il posait son front sur celui de l’autre, son souffle caressant doucement sa peau. « Dis moi que ça ne te paraît pas naturel ? » Son pouce passait doucement sur les lèvres de l’autre, mais ne cédant pas aux caprices de son corps il se reculait alors, et le manque semblait revenir aussi vite qu’il avait disparu. Ce besoin d’être proche était intense, peut-être trop, et peut-être qu’un jour le monde brûlerait de les voir s’aimer. Si aimer était le mot. Mot qu’il ne prononçait pas facilement, qu’il gardait caché dans sa mémoire et les souvenirs des quelques fois où il s’était envolé. « Tu dois me pardonner Albus. Reviens moi. Prends la place qui t’es due » Qui est tienne autant que tu es miens Il restait silencieux, laissant cette phrase en suspens dans les airs, laissant le crépitement des flammes cacher la peur qui grandissait de voir l’autre le repousser. Ne sachant pas si cette blessure pourrait un jour se refermer.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: -18 (grindeldore) hurt   -18 (grindeldore) hurt EmptyDim 10 Mai - 23:51



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Je suis désolé pour Ariana.
Je suis.
Désolé.


Le myocarde cesse toute vibration un bref instant, Albus Dumbledore savourant un moment rêvé chaque jour depuis la disparition de sa jeune soeur. Les mots de Gellert Grindelwald retentissent en son crâne, sérénade rare qui sonne presque fausse. Jusqu'à présent, le phénix n’avait encore jamais entendu la moindre excuse quitter les lèvres du volatile frère. Près de l'âtre, la consolation inespérée vient panser une blessure qu’il traîne en silence depuis six longues années. Chagrin envahissant enfin apaisé. S’il ne répond pas, intérieurement le briseur de sorts baisse les armes. Aux pieds du bulgare, la saignée prend fin. Deuil qu’il porte depuis la disparition de Perceval et qui n’a pas tari depuis le départ de sa cadette. Existence teintée d’une noirceur dont il peine encore à se défaire. Les décorations acquises au cours de sa carrière n’ont pas su chasser la mort de sa vie. Je ne pouvais pas rester Albus. Ils m’auraient jeté à Azkaban, ou Abelforth aurait exigé du sang contre du sang. Dumbledore avait besoin d’entendre l’accent du slave égratigner son coeur de ces excuses. Le calme reprend son du, baignant le gallois d’une sérénité surprenante et précieuse. Une renaissance pour l’Icare qui atteint les cieux dans son dernier vol. Ou peut-être est-ce le premier d’une longue lignée.

Je te veux. Toi à mes côtés Albus. Comme c’était prévu. L’inflexion de sa voix envoûte le legilimens. Il ne doute pas un instant de la véracité insoupçonnée de l’aveu, partageant le même désir depuis que leurs regards se sont croisés pour la première fois, à Godric’s Hollow, la tombe d’Ignotus Preverell se dérobant sous eux. Je ne sais pas si tu as tort ou raison de m’aimer. Mais ce n’est pas bien ça ? Albus Dumbledore entre-ouvre légèrement les lèvres, pendu aux propos de son vis-à-vis qu’il boit à s’en étouffer. Grindelwald approche de son visage, créant une proximité entre eux qui n’avait pas existé depuis trop longtemps, lui laissant le loisir d’admirer ses traits d’Adonis. Contemplation interdite qui ne manque pas de laisser l'éphèbe songeur. Dis moi que ça ne te paraît pas naturel ? Tout l'être d’Albus s’embrase à son écoute. Au contact de leur carne, ses cils noirs se refermant un instant sous le souffle chaud et réconfortant de son aimé.

Aimé.
C’est bien lui.
Cupidon a planté sa flèche assassine en lui et le voilà meurtri à jamais, le coeur pris dans les filets du mage noir.

Tu dois me pardonner Albus. Reviens moi. Prends la place qui t’es due. La phrase reste en suspens tandis que la convoitise grandit en lui. Il fait un pas en sa direction avant de saisir sa nuque d’une main ferme, plantant ses iris mordorées dans l’azur de ses yeux avant de bondir soudainement sur ses lèvres en guise de réponse.

Le phénix dévore l’aigle à son tour.
Baiser langoureux et perfide.
Divin, puisqu'il est après tout son dieu.

Il est si faible.
Il n'attendait que lui.

"Je te pardonne."

L’air finit par manquer et il recule. Lentement, il s'agenouille face à lui, l'invitant à le rejoindre au sol. Il pose sa paume contre la sienne, la cicatrice de leur union se touchant à nouveau. Enfin.

"Ne me quitte plus, Grindelwald."

Plus jamais.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: -18 (grindeldore) hurt   -18 (grindeldore) hurt EmptyLun 11 Mai - 21:03


C’était presque naturel, les deux homme face a face, cette proximité au bout des doigts emplis de fourmis alors que le contact tant rêvé, depuis toute ses années séparés, était enfin réel. Et leur lien semblait s’embraser de nouveau, jusqu’à même faire oublier a Gellert sa nouvelle position et les dangers de cette relation dans un monde comme le leur, a ce moment là, ensemble loin du regard du monde, plus rien n’avait d’importance. Il pouvait respirer a nouveau, il l’avait retrouvé, et plus jamais il ne le laisserait s’échapper. Geôlier d’une relation presque malsaine, ce besoin, cette dépendance de deux êtres dont les cœurs battaient en osmose. Rythme parfait d’une mélodie imprévue, qui leur était tombé dessus au premier regard, quand les éclairs azurs avaient rencontré l’ambre douce de l’autre, qu’ils s’étaient accrochés comme deux parasites, ne pouvant vivre entièrement sans que l’autre soit là, ne pouvant être sans l’odeur de l’autre près de lui. Il voulait que ce moment dure toute une vie, que le temps s’arrête et que les secondes assassinent se suspendent dans une magie ancestrale. C’était cette chaleur si familière qui avait manqué au cœur de pierre, et s’il l’avait presque oubliée, elle revenait plus forte que jamais, cette sensation des deux corps attachés. Il s’en voudrait presque d’être parti, s’en voudrait presque de cet égo idiot qui avait causé leur perte. Il s’en voudrait s’il était capable de remords, s’il était capable de regrets, lui qui oubliait rapidement le passé au profit des ambitions morbides qui fourmillaient dans ses pensées. Pourtant il ne mentait pas, il n’en avait pas besoin, pas avec lui, pas besoin d’enjoliver les phrases ou de cacher des semi-vérité dans des mensonges éhontés, pas besoin de revêtir ce masque qui lui avait apporté la couronne. Il était simplement lui. simplement eux.

I love you, but i can’t find the words
I missed you, but i’m too proud to say it

Supplice qu’il n’aurait jamais lancé, besoin que l’autre pardonne le passé, que le futur soit brillant, que les anges aient pitié de leur amour interdit. Que le monde tout entier se remette a tourner dans le bon sens, course des astres et course effrénée de deux cœurs attachés. Et c’était instinctif, quand l’autre fondait sur ses lippes, quand la main sur la nuque lançait des décharges dans la colonne, tendant muscles et nerfs, le myocarde qui perdait le rythme, qui s’emballait enfin libéré de son étau de pierre. Et il fermait les yeux, ses mains agrippant les hanches de son phénix pour l’attirer plus vers lui, et les secondes avaient entendu ses prières, elles s’étaient arrêtées, les minutes observaient jalouse alors que les amants se retrouvaient, que le feu se ravivait d’une étincelle devenant brasier, et le monde pouvait brûler, ils ne s’en rendraient pas compte.

you are perfection, my only direction, it’s fire on fire

Et l’air venait a manquer, alors que le contact était finalement interrompu et qu’il inspirait une bouffée d’oxygène, un poids s’échappant de ses épaules alors que son souffle s’envolait dans la pièce, ils étaient de nouveau unis, de nouveau entier, les vœux avaient été renouvelés, en quelques instants comme si le passé s’était effacé, et les murs secrets étaient leurs témoins, il dardait ses iris sur le visage de l’autre, sur les lèvres qui venaient de l’envoyer vers un autre monde plus calme, plus doux. Et s’était un sourire qui naissait sur son visage, pas de ces cicatrices forcées ou des airs satisfaits et narquois qu’il pavanait dans les ruelles du Londres Sorcier. Un sourire véritable, qui ne naissait que sous le regard de son univers. Il avait si longtemps voulu simplement retourner aux premiers jours de leur idylle, ce temps ancien où ils étaient innocents et naïfs, où leurs rêves n’étaient que des rêves, et leurs ambitions que des idées en construction. Ce temps où ils murmuraient au coin du feu, échafaudaient des plans oubliés for the greater good. Il avait attendu ce moment des années, aujourd’hui près du feu une nouvelle fois ils s’étaient retrouvé, et les rêves devenaient réalités, les ambitions a portée de doigts, les plans lancés for the greater good Alors il laissait l’autre l’entraîner sur le sol, les genoux sur le tapis, les mains se joignant sur cette cicatrice encore visible du lien qu’ils avaient tracé des années passées, ce lien, ce mariage sans témoins, ce mariage secret unissant leur sang, unissant leurs êtres en une entité immortelle.

"Ne me quitte plus, Grindelwald."

Les mots s’envolaient pour que l’aigle les attrape en plein vol dans ses serres aiguisées, les gardant près du cœur, il soufflait entre ses lippes mi-ouvertes. Ses yeux se posant sur les mains unis, sur eux comme deux gamins qui avaient oublié que le temps avait passé. Et ses doigts se glissaient entre ceux de son bras droit, son meilleur-ami, son frère et tellement plus.

« Jamais, Dumbledore »

Les noms de famille revenant en fantômes du passé, de ce jeux qu’ils avaient de s’appeler de manière officielle dans l’intimité des draps et des coussins marqués de la trace de leurs corps abandonnés.

« Tout est enfin parfait. Comme nous l’avions prévu. » Et il se déplaçait légèrement, se plaçant aux côtés de l’autre sans lâcher la main agrippée, de peur qu’il ne s’enfuit a nouveau, qu’il n’aille trop loin cette fois et qu’ils ne puissent plus se rejoindre, et son autre bras enlaçait les épaules d’Albus, le laissant nicher sa tête sur son épaule alors que ses yeux se perdaient dans la danse des flammes. « Maintenant plus rien ne peux nous arrêter. » Il posait un baiser sur les cheveux de jais, humant leur odeur si particulière qu’il avait cherché pendant des siècles. Âmes sœurs réunis sous le regard jaloux des déités en colère.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: -18 (grindeldore) hurt   -18 (grindeldore) hurt EmptyMer 13 Mai - 20:06




you can have my absence of faith
i want to feel you from the inside
you got me closer to god


@gellert grindelwald @albus dumbledore



Comme nous l’avions prévu. Les prunelles d’Albus Dumbledore s’illuminent sous la verve du bulgare. Extase partagée face au prince des sang mêlés. C’est vrai, il se souvient encore avoir rêvé ce moment, calfeutrés tous les deux dans sa chambre, à Grodric’s Hollow. A cet instant, six années de silence prennent fin, marquant le premier jour du reste de leurs vies. Ensemble, pour le plus grand bien. Complicitée retrouvée qu’il peine encore à croire. Agenouillé près de son amant, le souffle chaud du gallois parcoure ses lippes avant d’y déposer un baiser. Contact électrisant de leurs bouches qui fait vibrer tout son être. “Je suis si fier de toi.” Amphytrion façonné savamment sous ses paumes. César et son Brutus. Celui qui lui a montré la voie du ministère et de la baguette de sureau s’émerveille devant son dieu. Stupéfait devant le faciès de son Apollon, il passe des dextres sur les lignes de son visage avant de jouer amoureusement avec ses cheveux, mourant pour lui d’un désir brûlant, tu il y a bien trop longtemps par le chagrin qui le quitte soudainement. Une peine enfin vaincue par un pardon inespéré mais salvateur. “Tu vieillis, Grindelwald.” murmure-t-il en admirant toujours la pureté de sa carne, rieur. Les rides naissantes sur son front sont une victoire contre le temps assassin, qui a déjà fauché trop de proches d’Albus. Il baisse les yeux et observe un instant le bois tenu entre les mains du ministre. Son regard pétille soudainement, mimant le crépitement du feu qui les éclaire dans l'âtre. Pour l’avoir vue des milliers de fois, il reconnaîtrait la baguette de Gellert Grindelwald d’entre mille. L’objet a bel et bien changé d’aspect. “C’est donc vrai.” Laissant échapper un rire, il se mord la lèvre inférieure, ébahi face à l’objet de leur convoitise avant de plonger à nouveau les yeux dans les siens, s'efforçant de ne pas s'attarder à une examination qui pourrait durer des heures. “Qu’as-tu fait a ce pauvre Gregorovitch pour qu’il te la lègue ?” Les mots se mêlent au minois taquin du briseur de sort. “Comment est-elle, sous tes dextes ?” Sourire en coin. “J'exige aussi que tu me confies ce que tu prépares pour le Royaume-Unis.” Questions sottes, emplies d’une naïveté qui desservira celui qui ne se doute encore de rien.

Près de lui, Albus sent son myocarde battre à nouveau. Il déboutonne le haut de sa chemise et dévoile le médaillon qui contient leurs deux sangs. Interdit, Albus observe l’objet avec tendresse. Après toutes ces années, il demeure sien.
Plus qu’un frère.
Son époux.

Albus agrippe sa propre baguette et voilà le ministre soudain mis à nu, dévêtu pour son plus grand plaisir. Sa voix de baryton résonne dans la pièce tandis qu’il pousse un gémissement avant de plaquer Gellert contre le sol, faisant voler le tremble et le sureau non loin de leurs deux silhouettes réunies. Il bondit sur son cou comme un animal assoiffé d’une affection dont on l’a privé trop longtemps.

Leurs corps masculins se redécouvrent dans une union prohibée.
Ainsi le lion dévore l’aigle au clair de lune.
Tragédie des astres enfin alignés.

(c) oxymort

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Gellert Grindelwald
coalition sorcière
Gellert Grindelwald
crédits : voluspa + alex
face claim : cillian murphy
pseudo : Kraeken
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études : Quelques années a Durmstrang, d'autres dans des voyages sans but
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: -18 (grindeldore) hurt   -18 (grindeldore) hurt EmptyVen 15 Mai - 15:00


Myocarde qui balançait, pompant sans arrêt le sang partagé, qui retrouvait sa vigueur, son entièreté, il avait tout aujourd’hui, entre ces doigts le pouvoir, entre ses lèvres son aimé. Le monde entier qui lui enviait sa place de choix, et même les étoiles étaient jalouses de son ascension. Mais ce soir, il n’en avait que faire, elles pouvaient jalouser et la lune même pouvait les maudires, les amants interdits se retrouvaient, l’un dans les bras de l’autre, les mains jointe sur ce lien qui les unissait. Désir brûlant qui chauffait ses joues, les teintant timidement d’un rouge agréable, il s’imaginait déjà gravir les montagnes, poser ses valises auprès de l’autre. Les yeux perdus dans les flammes, il était bien là, tout semblait naturel, tout semblait normal, une perfection recherchée au long de toutes ces années qu’il avait enfin réussi a achever, un tableau parfait aux couleurs virevoltantes, taché de sang et de sueur, et des cris de ses adversaires aux je t’aimes du phénix envolé en plein ciel.

 “Je suis si fier de toi.” Ces quelques mots qui lui faisaient l’effet de feux d’artifices, arrachant a ses lèvres un sourire véritable, le laissant sans voix quelques instant, juste profitant, se les répétant en tête dans la voix du gallois, les gravant dans sa mémoire pour ne jamais oublier cet instant où leurs esprits s’étaient retrouvés, les âmes sœurs réunies et les dieux tremblaient, car ils étaient devenu chimère, deux têtes quatre bras et quatre jambes, deux coeurs unis, battant au même rythme, myocardes amoureux ne pouvant fonctionner entièrement sans les coups de l’autre. Entité dangereuse et nouvelle qui ferait trembler le Londres sorcier, Londres tout court et enfin le monde entier. “Tu vieillis, Grindelwald.” Il haussait un sourcil joueur face au ton rieur de l’autre, « Je te retournes le compliment Dumbledore, bien que les rides te vont bien. » Et il y avait du vrai là dedans, ces six ans passés a l’opposé l’un de l’autre, Albus avait un air différent, comme s’il avait changé en son fort intérieur, il semblait plus mature, plus fort. Dangereux pour être honnête, mais il était avec lui, pas contre lui, alors il était rassuré, car il n’aurait jamais souhaité l’avoir comme ennemi, le seul sorcier qu’il pourrait craindre se battrait a ses côtés dans les luttes a venir. L’autre réalisait soudain, alors que le sureau tournait doucement entre les doigts du bulgare, ravivant les flammes de l’âtre. “Qu’as-tu fait a ce pauvre Gregorovitch pour qu’il te la lègue ? Comment est-elle, sous tes dextes ? J'exige aussi que tu me confies ce que tu prépares pour le Royaume-Unis.” Les questions qui pleuvaient alors, presques suspectes sans savoir pourquoi, mais il n’y avait pas de place pour les soupçons dans leur amour, car ils étaient loyaux, fidèles, Gellert n’en avait aucun doute, il n’en avait jamais eu, comme il n’avait jamais douté qu’Albus reviendrait a ses côtés, qu’il serait avec lui pour régner, amant fidèle dans l’ombre des lumières, a ses côtés en conseiller avisé. « Il respire encore si tu veux tout savoir...du moins il respirait quand je l'ai quitté. Il n’a pas fallu grand-chose, il n’était pas digne d’elle Albus. Mais maintenant...elle a trouvé un sorcier a sa hauteur » Il observait lui même la baguette légère, qui semblait aujourd’hui être une extension de son être, comme s’ils s’entendaient, se liaient a la perfection, faits pour se comprendre, pour accomplir l’inimaginable ensemble. « Quand au Royaume-Uni, tu sauras tout en temps voulu, après tout, j’aurai besoin de toi en tant que bras droit, car c’est là ta place Albus » il ordonnait le nouveau roi, glissant ses sujets entre ses doigts. Et comme réponse, des vêtements arrachés par une coup de baguette fendant l’air, lui arrachant un rire brutal, il se retrouvait au sol l’autre au dessus de lui, cette position qui faisait remonter trop de souvenirs agréables, un gémissement s’échappant de l’enclos de ses dents qu’il serraient alors que l’autre fondait sur son coup dans des attaques libidineuse. Et c’était naturel, c’était normal. Alors ses propres mains rejoignaient la danse, arrachant les vêtements de l’autre sans somation aucune, posant ses griffes sur ses hanches, marquant sa proie comme a son habitude, il attrapait la tête de l’amant, quelques secondes restant imobile, comme profitant du moment, avant que les lèvres ne s’entrechoquent dans un ballet brutal, dans une danse sensuelle dont ils avaient le secret, un coup de hanche et il se retrouvait dominant, un sourire pervers au bord des lèvres, glissant sa langue de vipère sur le torse tremblant, cherchant son chemin rue des dames, rue des hommes, pour emporter l’autre vers des cieux inconnus.

Ils étaient deux
Ils étaient un.
Jusqu’à ce que la mort les sépare.
Et toujours...Pour le plus grand bien.

fin
 
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