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 (-18) Demolition Lovers / GRINDELDORE

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Gellert Grindelwald
coalition sorcière
Gellert Grindelwald
crédits : voluspa + alex
face claim : cillian murphy
pseudo : Kraeken
(-18) Demolition Lovers / GRINDELDORE OV1OHUO
études : Quelques années a Durmstrang, d'autres dans des voyages sans but
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Message (ϟϟ) Sujet: (-18) Demolition Lovers / GRINDELDORE   (-18) Demolition Lovers / GRINDELDORE EmptyMer 13 Mai - 20:41


   
memories
t w : viol

Il était perdu dans un monde bien a lui, loin dans les méandres du royaume de Morphée, sans craindre que le monde lui en voulait, sans craindre les cauchemars qui marqueraient de leur emprise néfaste les quelques heures de repos qu’il parvenait a saisir quand la lune se levait. Il savait qu’il dormirait paisiblement, peut-être même suffisamment longtemps pour cacher les cernes naissantes sur son visage encore jeune. Il savait que tout irait bien car même dans son sommeil il sentait la chaleur d’Albus a ses côtés, il sentait le regard lune de l’autre sur son visage endormi. Et il était là où il devait être, sans aucun doute, se réfugiant chez le sorcier britannique, ce sorcier qui avait tant de projets pour le bulgare. Les jours passaient, le rapprochant de son entretien au ministère, Albus lui avait trouvé un poste de langue-de-plomb, et il avait réussi les premiers entraînements haut la main, d’une facilité déconcertante pour celui qui avait feint avoir obtenu un diplôme dans une école lointaine, cachant la vérité sur son passé et son dossier déjà bien lourd d’erreur commises. Mais pour l’instant, il se perdait dans d’autres idées, dans ses rêves de grandeurs avec le Dumbledore a ses côtés, il s’imaginait lion, géant, dieu, volcan. Il s’imaginait contrôler les marées et dompter les océans. Il pouvait tout faire dans ce royaume qui lui appartenait, il pouvait tendre la main et danser en pleine rue, cueillir des fleurs d’un romantisme qui d’habitude lui soulevait le cœur. Il n’était jamais lui même dans ses rêves, il était toujours mieux, toujours plus. Son ombre disparaissait, son passé n’avait pas d’importance, rien ne pouvait le toucher.

Pourtant un rayon chaud de soleil venait caresser son visage, le sortant peu a peu de ses rêves secrets. Soleil mesquin qui rappelait le monstre a la réalité, qui rappelait l’horreur aux pupilles dilatés de souvenirs éreintés. Sans souvenir du rêve, sans pouvoir l’apprécier quelques secondes encore. Soleil jaloux qu’il soit heureux quand la lune venait le caresser. Il ouvrait doucement les yeux, laissant le voile du sommeil s’échapper tendrement. Prenant quelques secondes avant de se rendre compte que l’autre était déjà réveillé a ses côtés, il tournait doucement la tête, glissant son regard dans celui de son amant, pouvant presque déceler les idées du Dumbledore, voilà plusieurs mois déjà que l’occlumens poussait Gellert a partager son art, apprendre de l’aimé les secrets de l’esprit, pouvoir fermer ses pensées au monde l’entourant, pourtant Gellert avait toujours refusé de céder, cherchant lui même un professeur qu’il pourrait convaincre a coup de quelques impero discrètement distribués. Son passé trop douloureux, trop secret pour être si facilement partagé, pourtant l’autre devenait insistant, et Gellert savait qu’il ne pourrait pas toujours refuser, quand bien même il le voulait, parce qu’il ne voulait pas que l’autre le voit pour ce qu’il était vraiment, qu’il se rende compte a quel point son esprit était tordu et pourri. Il ne voulait pas que l’autre prenne peur, s’enfuit face au monstre caché derrière les yeux éclairs et les caresses a l’envolée. Il ne voulait pas qu’il soit témoin de la haine et du mal qui rongeait ses os et rampait sous ses ongles, ce mal qu’il ne comprenait pas vraiment, qu’il avait fini par accepter, avec son air blasé et ses sourires mauvais, qu’il avait embrassé comme cette magie noire dans laquelle il excellait. Il ne voulait pas tâcher l’âme pure de celui qui le comprenait si bien, qui partageait doucement sa haine des impurs et ce besoin de trouver les reliques, cette obsession malsaine qui les liait autant qu’elle les déchirait.Alors il le fixait, un sourire léger sur les lèvres, il se laissait aller a étirer ses bras au dessus de sa tête, oubliant ces pensées néfastes, ne laissant rien paraître des dilemme de ses songes « Tu es bien matinal Dumbledore » se mordant doucement les lèvres en inspectant le visage de l’autre, se disant qu’il donnerait tout pour profiter encore indéfiniment de ces réveils a ses côtés, cœur de pierre face au cœur brûlant. Cœur de pierre qu’il avait laissé entre les mains de l’homme aux cheveux de jais, ses yeux d’ambre et de noisette transperçant si facilement tout son être. Il se redressait doucement en position assise, glissant sa main sur l’épaule de l’autre, glissant le long de son bras dans cette intimité particulière qui les liait, pianotant doucement sur la peau opaline laissant derrière le tracé de ses doigts une pluie de frissons naissants, il se penchait doucement, posant un chaste baiser sur les lèvres de son aimé avant de se reculer, un sourire mesquin et joueur sur les lèvres.

« Alors Albus, quels sont tes plans pour la journée ? Peut-être que tu peux annuler tes projets ? Une journée de répit bien mérité ? » Il laissait paraître ses crocs lubriques, alors qu’il attrapait a ses côtés une cigarette qu’il portait a ses lèvres, l’allumant avant de cracher doucement un volute de fumée blanche, laissant ses épaules tomber dans un soupire satisfait. Laissant le soin a l’autre de lever les yeux au ciel comme a son habitude quand une cigarette venait voler les lèvres qui lui appartenaient. Il se saisissait de sa baguette, faisant venir a eux une carafe de jus de citrouille et deux verres posés plus loin. S’en servant un il en tendait un autre a l’adonis a ses côtés. Glissant ses lèvres sur le rebord glacé du verre, s’abreuvant en petite gorgées.
 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) Demolition Lovers / GRINDELDORE   (-18) Demolition Lovers / GRINDELDORE EmptyJeu 14 Mai - 9:21


   
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1905. Godric’s hollow, Royaume-Unis. Du haut de ses vingt-trois ans, Albus se perd dans la contemplation du corps de l’Adonis, si paisiblement endormi à ses côtés. Le dévorant du regard, il jette des oeillades amoureuses sur la carrure de ses épaules, la structure si particulière de son visage, le creux de ses pommettes, le rebondi de ses lippes d’homme. Satisfait du calme olympien qui règne sur ses traits juvéniles, le briseur de sort qui se fait Hypnos se délecte de pouvoir admirer son âme soeur à son plus vulnérable. Le temps s’étiole, et Gellert Grindelwald ouvre à son tour les yeux sur le monde, accueilli par le timbre envoûtant de sa moitié. Tu es bien matinal Dumbledore.Bonjour sombre étranger.” Après deux ans de relation, Albus réveille toujours le sorcier de la même façon, ne se souciant ni d’Ariana ni d’Abelforth, qui dorment encore dans les chambres voisines. Peut-être que tu peux annuler tes projets ? Une journée de répit bien mérité ? Annuler ses projets. A ces mots, les labres galloises se fendent en un sourire amer, ternissant légèrement l’expression sur son minois tandis qu’il lève les yeux au ciel. La dernière épreuve du bulgare approche pour rejoindre le ministère en tant que briseur de sorts approche et les amants lézardent encore dans leur couche commune.

J’avais autre chose en tête.” souffle-t-il. Albus saisit la cigarette que son vis-à-vis vient d’allumer et la pose sur le cendrier non loin d’eux. Il chevauche ensuite ses hanches, dardant l’or de ses yeux dans l’acier du sien sien dans une position de domination - sa préférée. Malgré les apparences pourtant, son faciès se fait taquin et non agressif. Les prunelles de Dumbledore débordent d’une admiration bouleversante pour lui. Obsession interdite qu’il nourrit depuis leur rencontre. “Laisse-moi t’aider, Grindelwald.” Il depose un baiser sur son cou. “Je me languis de pénétrer tes pensées.” Pomme empoisonnée qu’il croque à pleines dents. Désir à première vue fondé sur la curiosité malsaine, c’est l’envie de le hisser au sommet qu’il ne peut contenir.

Il est son jeune dieu et, il en a la certitude.
Intégrer le ministère, c’est là la première étape qui les conduira tous deux à devenir maîtres de la mort.
Pères du nouvel ordre de la sorcellerie.

Projets qui s’accumulent pour eux qui ne sont encore qu'à l’aube de leurs vies. Il saisit son visage entre ses paumes, déposant un second baiser sur ses lèvres fines. Vile tentateur. “Laisse-moi jouer avec ton crâne.” Boîte de Pandore prête à imploser entre ses coups encéphales dont il ignore encore tout. “Je ne te ferai aucun mal.” Il sourit, joueur, mais il le pense. “À moins que tu me caches quelque chose de contraignant, auquel cas je me mettrais peut-être moi aussi à la magie noire.” Balivernes, Gellert sait qu’il a cette dernière en horreur. “As-tu seulement peur de te voir terrassé par l’esprit du grand Albus Dumbledore ?
 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) Demolition Lovers / GRINDELDORE   (-18) Demolition Lovers / GRINDELDORE EmptyVen 15 Mai - 14:38


   
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Grindelwald avait rarement trouvé un endroit où il se sentait entier, où rien ne semblait pouvoir l’atteindre. Cet endroit que d’autres appelaient foyer il l’avait trouvé entre les reins du Dumbledore, son foyer étaient ses baisers volés, ce secret qu’ils cachaient tous deux aux yeux d’un monde qui n’était pas encore prêt. Et il n’était pas de ceux qui se languissaient de dévoiler ce secret, bien au contraire, il souhaitait simplement en profiter, autant qu’il le pouvait, en profiter jusqu’au jour où comme a son habitude il finirait par tout détruire, créature dangereuse née du chaos qui n’avait aucun doute qu’il y retournerait, que l’ombre reviendrait, alors il profitait du soleil passager, l’accalmie avant la tempête, la douceur avant que la lave de son volcan ne vienne embraser les souvenirs tendres partagés. Il était son tout, et ça suffisait pour l’instant, écrivant des rêves et des ambitions sur une partition imparfaite, une mélodie trop douce pour des idées trop grandes. Des idées qu’ils partageaient, cette ambition de gravir la montagne jusqu’au sommet, avec l’autre a ses côtés, s’endormant paisiblement dans cette routine instaurée, sans craindre le lendemain, ce lendemain qui était encore trop loin pour s’en soucier vraiment. Il regardait son univers et ce sourire taquin au bord des lèvres qu’il voulait souiller une fois de plus avec un zèle démesuré. Il gardait entre ses crocs un soupire de plaisir envolé quand l’autre se posait sur lui, lâchant un sourire mauvais quand la cigarette quittait ses lippes, mais vite oubliée, remplacé par les frissons du baiser dans le cou, laissant sa peau en éruption, chaleur dangereuse qui résonnait dans tout son être alors que ses mains venaient se poser sur les hanches de l’autre, désir non caché de le faire sien, le marquer et le souiller encore une fois, encore une fois et a jamais.

Pourtant les mots de l’autre l’effrayaient, cette idée de le voir fouiller ses pensées, terreur cachée, cauchemars d’un être qui avait tant de délires a cacher. “Je me languis de pénétrer tes pensées.” . Careful what you wish for qu’il pensait silencieux, avec ce visage que rien ne pouvait pénétrer, un regard sombre remplaçait le regard libidineux qui était né quelques secondes plus tôt, cette obsession qu’avait l’autre le dépassait, pourquoi vouloir tout risquer, le jeu n’en valait pas la chandelle. Il fermait doucement ses paupières, laissant ses mains grimper le long du dos de son amant, traçant doucement le dessin de ses vertèbres et de sa colonne avant de redescendre dans la chute de ses reins. “Je ne te ferai aucun mal.” ça puait la vérité, il le savait, qu’Albus ne voulait que le protéger, faire de lui ce géant dont ils avaient besoin pour leurs rêves naïfs, il se redressait calmement, glissant ses lèvres sur le torse de son appolon, peut-être que quelques baisers lui feraient oublier ses désirs sombres. “À moins que tu me caches quelque chose de contraignant, auquel cas je me mettrais peut-être moi aussi à la magie noire.” Il relevait la tête, un air curieux sur le visage, se doutant bien qu’il ne s’agissait là que d’un jeu, l’autre était trop bon pour goûter aux plaisir des ombres, s’y perdre et s’y noyer pour avoir un pouvoir immense entre les doigts joueurs. “As-tu seulement peur de te voir terrassé par l’esprit du grand Albus Dumbledore ? Et cette fois c’était un rire gamin qui s’échappait des lippes du bulgare. Le grand Albus Dumbledore contre le grand Gellert Grindewald, un duel qu’il ne voulait jamais voir, pourtant, un écho dans ses pensées se disait que ce serait là sa fin, sa dernière histoire, entre les mains de celui qui pourrait le briser, le jeter aux oubliettes en un claquement de doigt, briser cœur et os, laissant dans une marre de sang leur amour s’enflammer. Pensées néfastes qu’il balayait d’un revers de main, avant de retourner a ses baisers sur le cou de son amant.

« Tu sais très bien que je n’ai peur de rien Dumbledore » Il laissait la phrase en suspens, avec un sourire taquin, ses doigts cherchant les cheveux ébènes de son phénix, jouant avec les quelques mèches rebelles sans vraiment faire attention. « Pourquoi tiens-tu tant que ça a savoir tout de moi ? Je t’ai dis ce que tu devais savoir. » Les quelques vérités et les semi-mensonges de son passé. C’était suffisant, suffisant pour ne pas trop l’effrayer, pour ne pas risquer de le perdre alors qu’il venait a peine de le trouver. Il arrêtait ses caresses et ses baisers, soupirant malheureux, ses iris éclairs cherchant a se perdre dans les amandes jumelles, il restait silencieux quelque seconde, sa moue joueuse disparaissant pour un visage plus sérieux, peut-être même trop sérieux. Il glissait une de ses mains le long du galbe de la joue de l’autre, dessinant le tracé particulier de cette mâchoire qu’il avait appris par cœur. Qu’il pouvait probablement redessiner les yeux bandés. Il laissait quelques secondes le geste en suspens, profitant de ces moments qu’il gravait peu a peu dans sa mémoire bafouée. « Tu partirais si tu savais Albus. Et je ne peux pas risquer de te perdre toi. Pas toi » car le monde avait cette fâcheuse tendance a lui voler ce qu’il avait de plus précieux, a lui retirer ce qu’il lui offrait sans aucun regret, le laissant seul, nu et détruit, toujours un peu plus, toujours sur le point de céder, laissant l’ombre étreindre ses pensées comme seul remède a ses douleurs ancrées. La solitude tatouée sur l’âme souillée, ne sachant pas comment partager, ni comment aimer, ne sachant pas avant que l’autre ne lui apprenne, ne lui dise les mots et les verbes, les gestes et les caresses. « C’est toi qui prendrais peur si tu te perdais dans mes pensées... » Voilà, une once de vérité, pour comprendre ce qui se tramait dans les tempêtes amoureuses, les sombres abysses dans lesquelles il se perdait quand l’autre n’était pas a ses côtés pour lui montrer le chemin vers la surface, un phare brillant pour le guider.
 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) Demolition Lovers / GRINDELDORE   (-18) Demolition Lovers / GRINDELDORE EmptySam 16 Mai - 18:16


   
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Du haut de leurs vingt-trois ans, les deux colosses amourachés s’observent. Oeillade oblique de la part d’Albus Dumbledore. Les dextres apposés à la carne du bulgare, le sorcier referme son emprise sur le corps de l’Apollon avec une ardeur toute masculine. Leur rencontre a apporté une félicité insoupçonnée. Persuadé de vivre une existence solitaire, il a accueilli l’autre comme une évidence bouleversante. Naturelle. Gellert est la partie autre de sa personne. Deux coeurs battant au même rythme. Deux âmes jumelles et pourtant si différentes. Il le complète, il le sait. Assis sur ses cuisses, il approche ses lèvres de son oreille avant de susurrer tendrement: “S’il y a bien une tête dans laquelle je veux me perdre, Grindelwald, c’est la tienne.” Le souffle chaud quitte sa bouche et effleure sa peau blême. Immobile, il se délecte du parfum de son amant. Phéromones envoûtantes qu’il reconnaîtrait entre mille. “Tu sais que tu en as besoin, l’examen final du ministère approche.” Un rire gras s’échappe son labre. “Je ferai de toi le maître de la mort.” Projets murmurés l’un à l’autre. L’ambition du lion s’infiltre jusque dans ses draps, écrasante. Ils se savent tout deux duellistes hors pair, leurs baguettes représentant l’extension même de leurs bras. Si Albus représente la lumière, l’obscurité qui émane de Gellert est un bien que le gallois ne rêve que de manier. De façonner sous son joug et faire de lui un prodige du monde magique. Il pose un instant ses prunelles sur les siennes. “Est-ce les sortilèges lancés à Durmstrang que tu me caches ? Je veux voir à quoi ressemblait ton école et admirer ton petit uniforme slave.” Il serpente sur son torse et l’embrasse puis son regard s’assombrit.

Tu partirais si tu savais Albus. Et je ne peux pas risquer de te perdre toi. Pas toi. A ces mots, Dumbledore desserre légèrement son étreinte, jouant nerveusement avec ses cheveux. “Je t’aime, Gellert Grindelwald. Je n’irai nulle part.” Ses doigts se baladent sur son visage. “Livre-toi à moi. Je te promets d’être doux pour ta première fois.” Sourire en coin. La virginité encéphale de son amant lui arrache un rire joueur. C’est après tout lui qui a délivré Gellert de son abstinence, et il aime le lui rappeler affectueusement. C’est toi qui prendrais peur si tu te perdais dans mes pensées… Le tenant toujours de ses reins, il empoigne sa baguette et la brandit sur son bien aimé en guise de protestation, faisant le choix de l’attaque déloyale pour briser la glace. Ignard et naif, Albus Dumbledore entre par effraction dans le crâne du mage noir. “Legilimens !
 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) Demolition Lovers / GRINDELDORE   (-18) Demolition Lovers / GRINDELDORE EmptyDim 17 Mai - 16:42


   
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Soleil sur la peau, le coeur qui battait profond. L’autre sur les hanches, le monde qui glissait sous les pieds du bulgare, le voilà perdu et enchaîné, dans ce monde que l’autre contrôlait, il l’achevait a coup de caresse et de baisers, ce peau contre peau électrifiant. Gellert perdait la tête il perdait le nord. Il se laissait alors aller, quitte a perdre pied. Se perdant dans l’odeur qui émanait de cette peau qu’il connaissait au centimètres près. Parcequ’il avait laissé ses lèvres couvrir l’épiderme fragile, il avait glissé ses dents et croqué dans la chaire, laissant sa marque sur le corps de l’éphébe. Apollon avait choisi sa proie, perdue entre ses draps, sous le jugement d’un bourreau brutal. Et le bourreau n’était plus grand-chose, le coeur pas assez fort pour soulever la faux, il tombait dans les regards endiablés, il tombé dans ce son particulier des notes aphrodisiaques qui venaient se frapper aux temps, les lobes caressés par la tempête de son souffle, frissons naissant au creux de la nuque, au creux des reins. Et le myocarde s’emballait enfin, brûlant de réclamer son dû, prendre sa dot, son tout. Balade nuptiale dans le secret de quatre murs, il paradait, montrant ses couleurs, tendant ses muscles assassins, ses lèvres cherchant contact, embrasant a leur tour, se perdant lui aussi dans des baisers secrets. Et il y avait la pression du corps contre corps, comme deux gladiateurs, qui se jaugeaient avant la lutte, se fracassant d’une tendresse alarmante. Les mouvements des hanches en métronomes de cette passion brûlante causée par la proximité dangereuse. A deux doigts de sombrer dans leurs travers secrets. L’un et l’autre étaient temple,terrain sacrés. Promesse silencieuse de s’aimer, de s’aimer tant qu’ils le pourraient, tant que les tambours battaient encore. Pourtant les mots retentissaient encore, étrangers a cette fusion. Gellert lachait un soupir agacé, alors qu’il voulait faire taire les lippes voisines de ses baisers. « Personne ne se perds dans ma tête Dumbledore. » décisif dans ses propos, râle sauvage qui parvenait a s’échapper de l’homme qui s’approchait plus de l’animal alors qu’il fondait sur les côtes pour les embrasser. Laissant sa langue glissé le long des abdos naissants pour retrouver la jugulaire que les dents venaient griffer légèrement pour s’approcher des oreilles. « Doutes-tu vraiment que je réussisse l’examen ? Toi et moi nous savons qu’il n’y aura pas meilleur oubliator que moi dans ce service. » Sourire narquois sur le visage, conscient et fier de ses compétences particulières. Et pourtants les prochains mots qui réveillaient une passion brûlante . Maître de la mort avec l’accent gallois qui rendait ça presque trop vrai, au bout des doigts. Il sentait le pouvoir entre ses bras. Ce besoin, cette certitude que l’autre était la clé de ses ambitions, de son monde et de ses rêves. Les lippes se retroussant sur des crocs brillants, grimace dérangeante de ténèbres. Le monstre qui se profilait sous les yeux, le serpent sous la peau, en mue constante. Tantôt démon tantôt mortel. Est-ce les sortilèges lancés à Durmstrang que tu me caches ? Je veux voir à quoi ressemblait ton école et admirer ton petit uniforme slave. Et gellert laissait ses yeux monter au ciel, des souvenirs bien particuliers qu’il ne tenait pas a partager. Pas plus qu’il ne l’avait déjà fait. Il se rappelait que trop bien la noirceur des couloirs de durmstrang, du froid et de la terreur qui régnait entre les pierres glacées. “Je t’aime, Gellert Grindelwald. Je n’irai nulle part.Livre-toi à moi. Je te promets d’être doux pour ta première fois.” Les doigts amoureux pianotant sur la mâchoire tracée, les éclairs frappant l’autre, se perdant dans la profondeur de celui qui semblait épier les âmes de ses iris perçants. Ce regard qui avait tout commencé. Ce regard qu’ils s’étaient échangés lors de leur rencontre. Comme une évidence. Les mots qui frappaient contre le crâne endolori, les je t’aime qui le laissaient silencieux, qui le laissaient rêveur. Il ne répondait pas, pas certains de ces mots. Pourtant il aimait comme un fou, il aimait profondément. Il aimait comme il n’avait jamais aimé, et son cœur était courbaturé de l’effort constant pour le garder. Et alors qu’il se perdait dans son cou, l’attaque traître du phénix, qui fondait sur sa proie, les yeux ne réagissant que trop tard a la vue de la baguette. Et il sentait l’esprit du sorcier s’insérer dans es nerfs et sa cervelle. Mis à nus, vulnérable, le monstre grondait, violent. Voulant cacher les pensées sans savoir comment s’y prendre. Le décor qui changeait, décor ancien, dans les murs de l’école.


Janvier 1899, Durmstrang, Bureau du directeur, Quelque part en Bulgarie.

Le gamin levait les iris éclairs, les mains serrant sa baguette, sa valise a ses côtés. Face a lui, l’homme d’un âge avancé le regardait d’un air sévère. Silencieux mais menaçant, de son aura puissante que les élèves de Durmstrang avaient appris a respecter. Le gamin n’en était pas a son coup d’essai, et jusqu’à présent, il avait toujours réussi a sauver la peau du gamin. Mais cette fois il était allé trop loin. « You know there is nothing i can do for you now » Le roulement des r typique des bulgares, les notes rauques de la langue maternelle agressive. Les mots frappaient plus que des coups. « You’re expelled from durmstrang institute. You may keep your wand but you shall not be a student anymore. » Son regard stricte frappant le visage encore adolescent, du haut de ses seize ans il gardait pourtant le regard droit, la tête haute. Aucun regret dans le regard, le souvenir des visages lacérés par le sort jeté. Il avait été brutal, a son habitude. Son temps ici était écoulé. Et c’était effrayant, de voir qu’à cet âge là, il n’avait déjà plus d’espoir, il n’y avait qu’une rancoeur omniprésente, des rêves sous les yeux d’un signe qu’il avait gravé dans les murs environnant. « You’ve never been of any help to me old man » Les talons qui claquaient alors que les portes de l’institut se refermait.


L’air qui venait a manquer, les poings serrés, chaque muscles tendus, a tenter de repousser l’attaque. Il tentait de bloquer le flux constant des images qui se perdaient les unes après les autres. Les image du gamin qui avait refusé de rentrer chez lui, les souvenirs voguant vers le visage paternel, comme emporté par le courant des pensées. Puis quelques incohérences des sons étrangers. Protégés peut-être parce que lui même avait voulu mettre ces souvenirs de côtés. Le bras du père qui frappait d’un coup sec, d’un sursaut il saisissait le bras d’Albus d’un geste violent et brutal.   « Albus Спри се  » *ça suffit.
 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) Demolition Lovers / GRINDELDORE   (-18) Demolition Lovers / GRINDELDORE EmptyMar 19 Mai - 12:19


   
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Les deux coeurs juvéniles tambourinent l’un contre l’autre. Fièvre matinale qui arrache un sourire oblique à l'aîné des Dumbledore. Les baisers interdits partagés dans l'intimité de leur couche se multiplient et accélèrent la cadence des caresses du gallois sur l’épiderme de son amant. Personne ne se perd dans ma tête, Dumbledore. La phrase est reçue comme un défi pour le lion assis sur les côtes de sa proie. Il appuie ses cuisses sur les siennes et bondit de plus belle sur les lippes du mage noir, introduisant sa langue dans sa bouche pour lui imposer le silence. Sous son joug dominateur, Gellert Grindelwald se fait marionnette. Echange de rôles qu’il aime parfois imposer à celui qui domine chacune de ses pensées depuis leur première rencontre. Inquisiteur, amplificateur du bulgare et de sa grandeur, il lui a apporté une tendresse infinie, traduite par toutes les attentions proscrites sans retenue par son âme soeur. A présent il veut faire de lui un colosse du monde magique. Dieu salvateur parmi les animaux. Ambition insolente qui vient se mêler à une relation de co-dépendance encore trop pure pour s’annoncer dévastatrice. Doutes-tu vraiment que je réussisse l’examen ? Toi et moi nous savons qu’il n’y aura pas meilleur oubliator que moi dans ce service. Les dextres d’Albus parcourent amoureusement le torse blême du sorcier. “моя любов*, toi Oubliator, le ministère n’a qu'à bien se tenir.” souffle-t-il avec une douceur glaçante.

Persistant, Albus Dumbledore poursuit sa quête et agite le tremble au-dessus de son crâne. Permission éludée, le voilà qui pénètre dans la voûte encephale de Grindelwald sans invitation. “Legilimens !” L'intrusion des souvenirs est sans appel. Surpris par l’attaque, l’esprit vibre sous sa coupe et se soumet sans trop de peine pour le britannique. Il parcourt le passé de son aimé dans un voyeurisme inavoué. Imperméable à la détresse de la victime adulée, il effeuille savamment les moments de son intimité. Rapidement, Albus se fait spectateur silencieux de l’adolescence du slave. Janvier 1899, bureau du directeur de Durmstrang, quelque part en Bulgarie. Observant la scène avec attention, les pupilles de l’intrus se dilatent. S’il a entendu parler de l’expulsion de Gellert de la bouche de Bathilda, il reste un instant interdit. Ses iris curieuses parcourent la pièce, admirant la bâtisse à l’architecture décadente, propre aux intérieurs rutilants de l’Europe de l’Est. Le jeune Gellert Grindelwald se fond dans les dorures et tapisseries qui l’entourent. Empli d’une rancoeur que Dumbledore connaît bien, le regard du jeune homme est dardé dans celui de son supérieur. Touché par l’échange, Albus aperçoit brusquement les lacérations des visages de ses jeunes camarades et étouffe un cri. Sous le choc de la vision, il s’accroche à un autre souvenir, plus profondément ancré en sa tête. Un visage étrangement familier sort de l’invisible. Patriarche encore inconnu de l’amant qui approche furieusement de lui. Une fureur impressionnante pour Dumbledore qui n’a jamais connu de violence familiale. Le flux d’images se fait plus intense avec la résistance soudaine de l’Occlumens.

Albus Спри се** ! Couplée à la main qui se pose sur son bras, la protestation lui fait relâcher son emprise. Laissant Grindelwald maître de sa pensée, le légilimens se voit guider vers un temps chéri des deux hommes. Octobre 1903. Leur tout premier échange charnel dans les confins de la chambre de Gellert, chez sa tante. Un sourire compatissant s’esquisse sur le visage encore rebondi d’Albus. Il se souvient lui-même clairement de l’instant ou ses bras se sont posés sur le corps brûlant mais chétif du bulgare. “Tu as peur.” Tendresse déconcertante pour Grindelwald qui a percé à jour le cruel manque d’amour dont il a souffert. “Tu n'as pourtant aucune crainte à avoir de moi. Fais-moi confiance, Gellert Grindelwald. Je suis incapable de te faire le moindre mal.” Promesse murmurée au creux de son oreille avant de s’aventurer affectueusement jusqu’à son entre-jambe. Ils s'en souviendront longtemps. Les phalanges du mage placées sur la chevelure ébènes de l'ephèbe, il lui offre un cadeau qu’il ne réserve encore qu'à lui. Celui d’Aphrodite, d’Eros et d’Hades réunis. Poison de passion et d’adoration qui se répand dans leurs myocardes inconscients.

*моя любов, signifie mon amour en bulgare.
**Спри се, signifie ça suffit.
 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) Demolition Lovers / GRINDELDORE   (-18) Demolition Lovers / GRINDELDORE EmptyMar 19 Mai - 17:15


   
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j’y pensais seul la nuit sous les traits d’un jeune homme inquiet, quand la lune dort le soleil luit mais mois je ne vois qu’lui.

Le bulgare comme un aboiement, comme les crocs d’un chien enragé prêt d’une viande a arracher. S’échappant de sa gorge en cri de résistance. Les souvenirs trop nombreux, trop durs a maîtriser, le flux qui s’emballait tantôt rapide, tantôt incompréhensible, puissant, violent, paralysant. Et la main qui ne lâchait pas le bras de l’autre, alors que le bras qui le soutenait laissait l’homme planter ses griffes dans le matelas ancien. S’accrochant au pan fragile de la réalité, a la corde légère qu’il ne devait pas franchir pour ne pas atteindre la folie. Il n’avait qu’une envie, qu’Albus rompe la connexion. Il ne voulait pas avoir a subir ça, il sentait la présence de l’autre dans toutes ses respirations, tous ses battements de cœurs. Les yeux accrochés l’un dans l’autre, impuissant, contact trop important pour être déjoué, le legilimens maîtrisait son art et maîtrisait sa proie immobilisée. Et c’était lui qui s’imposait dans l’esprit le contour de ce visage qui les ramenaient ensemble dans la bâtisse voisine. Bagshot était absent, sa tante et Hélios avec eux. Le visage encore jeune des premiers mois a Godric’s Hollow, dans la chambre, il voyais Albus contre lui, ressentant la présence encore aujourd’hui, gestes fantôme sur ce corps encore fragile, que personne n’avait encore touché comme Albus le touchait, personne n’avait glissé ses doigts sur l’épiderme nerveux d’un jeune homme encore ignorant. Il se rappelait les battements agressifs du myocarde, puisqu’il battait de la même façon a cet instant. Souvenirs de ses yeux pendus aux lèvres du Dumbledore, tentant de saisir les mots par delà l’ivresse des caresses. Et la main salvatrice, une vague de frisson qui parcourait le corps de Gellert, le souvenir trop réaliste, trop violent. Il avait fondu sur les lèvres de son amant, laissant s’échapper par myriades entre coupées de bulgare des envolées lyriques et gémissements lunaires. Premières caresse, premiers soupirs amoureux. Gellert entre les mains d’albus, poupée de chiffon qui avait rapidement perdu toute volonté de combattre, vêtements vite arrachés pour laisser la peau et les cicatrices a nu, les quelques marques de cigarettes paternelles écrasées près du cœur, souvenirs intenses d’un passé gardé secret, ce soir là il n’y avait plus pensé. Il avait laissé fuir le passé et ses fantômes, se laissant de baisers en caresses, de morsures en griffures, aller au rythme des reins de son amant contre les siens, se laissant être entièrement  vulnérable. Ses soupirs comme seule contrainte. Et quand la vague du plaisir semblait sur le point de s’envoler, le souvenir qui se brouillait, Gellert qui inspirait a nouveau, respiration coupée, sang bouillant laissé par le souvenir visuel, sentant la présence d’Albus face a lui, les mots qui marquaient. Qui résonnaient depuis que le gallois les avait laissé s’échapper a cette rencontre intime.  Fais-moi confiance, Gellert Grindelwald. Je suis incapable de te faire le moindre mal bruit parasite, toujours présent rengaine entêtante, murmure assourdissant et permanent, pantin entre les doigts de l’autre. Fais-moi confiance comme une promesse silencieuse, un pacte éternel, qu’il pouvait se livrer comme ce soir là où les étoiles avaient été les témoins jalouses de leur première fois. Les souvenirs vagabonds qui dansaient encore pourtant, dans ce tourbillon sur lequel il peinait a garder le contrôle, voyageant jusqu’au cimetière, sur la tombe du Peverell. L’image de ce souvenir, le regard éclair qui se posait sur les silhouettes des Dumbledore. Le jeune homme qui s’était approché et les quelques mots échangés, les regards tempête et les regards glacés de ceux qui ne s’étaient pas doutés a ce moment là que leur destin serait si intimement lié. Il entendait les paroles du phénix dans son esprit “Ignotus Peverell, un des trois maîtres de la mort. Clairement, il n’a pas fait long feu.” le sourire qui quittait ses lèvres se tordait encore aujourd’hui, léger, suffisant pour briser la glace d’un cœur abandonné. « Gellert Grindewald» Le nom qui sonnait plus doux dans la bouche de l’autre, poignard quand il les prononçait lui même. Grindelwald. Nom de la mère qu’il avait fièrement endossé, rappel permanent de son erreur, le cimetière se distordait, les tombes disparaissant peu a peu pour laisser apparaître un sol glacé et sombre. La chaumière a peine éclairée par une bûche brûlant dans l’âtre. Quelques bougies qui fondaient, les effluves d’alcool et de fumée des cigarettes consommées par millier. L’atmosphère était lourde, comme si la demeure n’avait jamais connu de soleil, n’avait jamais connu de bonheur. Silence imposant, rompu par quelques cuillères dans les bols fragiles et abîmés. Gellert tremblait, il connaissait ce souvenir, reconnaissait la scène, il tremblait et ravalait les larmes qui s’accumulaient dans sa gorge, étouffantes. L’orage avait grondait, et le gamin du souvenir sous la terreur de la voix du père s’était pétrifie, mouvement trop brutal qui renversait le bol, éclats de verre dispersés sur le sol.  « глупак! »* Jurant, bruit brutal et violent, assourdissant. Gellert ressentait la peur tendre chacun de ses muscles, ses serres ligotant plus encore le poignet de l’être aimé. Il tentait dans un effort surhumain de repousser le Legilimens, mais Albus était piégé, il avait voulu voir la violence, voir les secrets derrière les yeux meurtriers. Il allait voir le premiers corps sur la conscience de Gellert, et le bulgare en était terrifié. Le gamin aussi, alors que le père fondait en un coup, poing fermé, sur les lèvres enfantines qui cédaient violemment, du haut de ses 10 ans, il avait redressé le menton, se tenant droit, près a ce que la foudre s’abatte. « стани »** sous l’ordre il s’était redressé, fixant l’ennemi avec une colère palpable. Effrayante dans les yeux encore innocents. Et la violence éclaboussait, que l’autre partage ce souvenir, qu’il soit gravé sur ses rétines, rappel constant de la naissance violente du monstre qu’il embrassait. Les ongles s’ancraient dans la chair du Dumbledore, tremblements agressifs qu’il ne contrôlait pas, les émotions débordantes, l’impression que l’ombre paternelle est réellement a ses côtés. « J’aurai du te tuer quand tu es sorti du ventre de ta traînée de mère » Les mots qui frappaient, blessant sûrement plus que les coups, les cicatrices plus profondes qui se marquaient dans les pensées, dans la cervelle d'un gamin apeuré. La main du paternel saisissait le cou du fils, serrant de plus en plus, l’air qui venait a manquer, qui s’échappait, le gamin qui n’arrivait plus a respirer, le myocarde qui s’emballait, une puissance dégagée. Gamin instable dont la magie avait fini par éclater. Et dans le silence, le corps étendu de sa mère, échardes boisées tachées de rouge dans le corps blessé, corps détruit. Le gamin au sang sur la main. Matricide dans ses souvenirs, le plus affreux des crimes. vérité qui surgissait d'un passé nébuleux. Secret toujours chèrement gardé qui était venu de lui même, établissant une vérité troublante. Gellert était un monstre. Comme la magie avait tué la mère, le bulgare parvint a fermer son esprit, repoussant violemment l’autre de ses hanches. Fuyant le regard, honte écrite en grandes lettres sur son visage. Il savait, que l’autre ne le verrait plus comme avant, que le lien était détruit, parce que personne ne pouvait vouloir d’un monstre, d’un pêcheur comme lui, d’un meurtrier, sang-glacé par un passé turbulent duquel il était ressorti changé, transformé. Il saisissait la carafe de jus de citrouille, l’envoyant dans un cri brutal voler dans le mur et s’écraser en éclat, mêmes éclats que le bol, même sol qui devenait glacé et étranger.
 
* imbécile
** debout
en italique les souvenirs
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) Demolition Lovers / GRINDELDORE   (-18) Demolition Lovers / GRINDELDORE EmptyMer 20 Mai - 1:12


   
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t w : viol de l'esprit et violence

Contre toute attente, l’intrusion d’Albus prend des allures de désastre. Drame montant, les images encéphales défilent sous sa rétine à une vitesse alarmante. Les labres d’Albus s’étirent en un sourire tandis qu’il se remémore la nervosité touchante du bulgare sous ses caresses. Tendresse encore inconnue proscrite amoureusement par l’apprenti briseur de sorts. Non, Grindelwald n’a pas connu l’amour avant lui. Nul besoin de légilimancie pour le comprendre. Douceur d’une rencontre inespérée entre les deux apollons. S’en suit leur rencontre, au coeur du cimetière où résident les dépouilles des frères Peverell et des Dumbledore. Gellert Grindewald. La jeunesse du sorcier et son accent si délicieusement perceptible met le britannique en émoi. S’asseyant près de lui, c’est ici qu’il s’est senti revivre après la disparition de Perceval et Kendra. Ici qu’il sait qu’ils retourneront, lorsque leur heure sonnera. Approchant ses phalanges des siennes, le Légilimens murmure à l’oreille de sa marionnette : “Si venons à échouer, c’est ici que nous nous retrouverons.” Promesse oscillant entre rêve et réalité qu’ils n’oublieront pas.

Les cils noirs papillonnent et la vision partagée se brouille soudainement, prenant une allure obscure qui laisse Albus interdit, un instant. Gellert a tout juste dix ans. La torpeur qui envahit l’enfant enserre le myocarde du spectateur. Le souffle se coupe au même moment pour les deux amants, le rythme cardiaque s’apposant à l’autre dans une union assassine. Sous ses yeux ébahis,
le secret tombe.
Epée de Damoclès qui lui fend l'âme.

La mère de l’enfant n’est plus, avalée elle aussi par la haine moldue qui a emporté Perceval Dumbledore. Si Albus compatit avec la peine et la colère de son aimé, il n’était pas prêt à voir l’atrocité des actes du père, ni aux conséquences sauvages sur le garçon assassin. Les yeux brusquement embués de larmes, Albus Dumbledore comprend la rage profonde qui anime Gellert Grindelwald. Personne ne se perd dans ma tête, Dumbledore. C’est toi qui prendrais peur si tu te perdais dans mes pensées. Les mots se prophétisent sournoisement. Il avait donc raison. Alliée aux ongles du sorcier qui s’enfoncent dans sa chair, la réalisation lui intime un sursaut. Il s’extirpe de la tête endolorie du mage juvénile et Albus rouvre ses iris ambrées sur le monde, se précipitant sur son vis-à-vis, dont les hurlements l’atteignent plus qu’il ne peut l’avouer. Ses bras aimants couvrent Gellert dans une étreinte précipitée. Regard suppliant, implorant un pardon inavouable. “Gellert, je suis là, près de toi. C’est fini.” Maintenant le contact de leur épiderme, les larmes d’Albus se déposent contre la joue froide du bulgare. “J’ignorais que tu n’est p… pas Oc... Occlumens. Pardonne-moi... Pardon, pardon, pardon.” Sa voix est brisée par le choc, qui demeure minime comparé à celui de Grindelwald. Il venait de voir au coeur même de son âme, ouvrant une boîte de Pandore dont il ignorait tout. Reprenant lentement leurs respirations, Dumbledore tient le corps de Gellert lové contre lui sur leurs draps couverts de sueur. Plusieurs minutes s'égrènent jusqu'à ce qu’il ose briser le silence à nouveau : “Ce qui est arrivé à ta mère… Ce n’est pas ta faute.” Les mots de Dumbledore sont pesés un à un, apportant à l’esprit de son amant un repos attendu depuis plus de dix ans. “Tu ne méritais pas de subir tout ce que tu as vécu...” Il presse ses lèvres contre les siennes avant d’avaler les larmes qui perlent aussi ses joues du bout de sa langue. “Tu t'es aussi trompé à mon sujet, je n'irai nulle part.
 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) Demolition Lovers / GRINDELDORE   (-18) Demolition Lovers / GRINDELDORE EmptyMer 20 Mai - 14:37


   
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TW viol d'esprit. sexe.
Peut-être aurait-il dû, peut-être l’aurait-il fait s’il savait que la promesse de leur amour n’était que mirage sur un monde de cauchemars. “J’ignorais que tu n’est p… pas Oc... Occlumens. Pardonne-moi... Pardon, pardon, pardon.” La lacune au grand jour, n’ayant jamais cherché a s’y entraîner, pour la seule raison que cela signifiait laisser quelqu’un dans son jardin secret. Et peut-être Dumbledore comprenait pourquoi le mage ne maîtrisait pas cet art, lui aussi brillant legilimens, se saisissant de la magie avec facilité déconcertante depuis toujours. Jamais effrayé par la magie noire, après tout, sa magie avait été sombre depuis cette explosion matricide. Il sentait l’autre se lover pourtant sur son être. Étreinte d’adieu ? Ou folie assumée. Et timidement, il serrait en retour, laissant la présence imbiber tout son être et envoûter ses sens. Comme le soir de leurs premiers émois, oubliant ce qui était arrivé, oubliant le passé dans les mains expertes du gallois. Laissant le souffle léger de l’autre sur son épiderme calmer les aléas de son palpitant. Une main encore hésitante, encore tremblante allait se perdre dans les boucles ébènes du jeune apollon a ses côtés. Les déités dans un aveux de faiblesse, l’autre qui tenait en ses mains le savoir nécessaire pour le détruire, et pourtant, il semblait être le seul a pouvoir le sauver, a le garder hors des vices qui débordaient. Il se perdait alors, profitant du silence et de l’étreinte pour reprendre ses esprits, pour remettre un peu d’ordre dans le vacarme créé par l’autre, dans le chaos réveillé par l’attaque réalisée. Le silence qui finissait par être brisé par le gallois,  “Ce qui est arrivé à ta mère… Ce n’est pas ta faute. Cette phrase, cette phrase qu’il s’était répété tant de fois, a mesure que les coups du père s’intensifiaient, lui le jugeant coupable, la sentence tombait en tache sur la peau porcelaine. Alors il restait immobile, il avait fini par arrêter d’y croire, pourtant avec la voix du phénix, elle semblait presque réelle, comme s’il pouvait l’envisager. Et le voile tombait, en quelques larmes silencieuses qui dévalaient le dénivelé de ses joues encore jeunes, marquant de sillons brûlant le derme sensible. Les lèvres de l’autre venaient alors les cueillir, comme la rosée perlant encore des pétales d’une fleur, lèvres contre lèvres, un simple baiser dans lequel le bulgare cherchait a se lover, la douceur surprenante, étonnante pour celui qui pensait n’être qu’une créature repoussante.  “Tu t'es aussi trompé à mon sujet, je n'irai nulle part.” Les mots comme une caresse, comme un pansement pour stopper l'hémorragie, pour calmer la blessure et la douleur fantôme encore existante. Et pourtant ces mots qui attrapaient au cœur, qui attrapait dans l’âme, qui brûlaient de vérité, d’honnêteté bouleversante, il se laissait a quelques secondes de silence, il n’était pas encore prêt pour les mots, il n’était pas encore prêt a en parler, voulait mettre ça derrière lui, tenter d’oublier encore quelques instants. Alors il laissait sa main descendre le long de la colonne du Gallois, quittant les cheveux pour se recueillir sur le creux des reins, les yeux fermés, pêcheur cherchant pénitence, absolution dans un baiser que les lèvres allaient chercher. S’y perdant quelques temps, laissant danser sa langue pour gravir les enclos de l’autre, choper la sienne dans un ballet passionné, dans cette valse a quatre temps dont ils étaient devenus maîtres. Il gardait les yeux fermés, encore un peu, profitant du moment, des saveurs de l’autre sur sa bouche, doucement il l’accompagnait sur ce lit, l’allongeant sur les oreillers tachés de leurs émois et de leurs guerres. Imposant son corps sur le sien, bourreau agrippé a sa proie. Le murmure s’échappait alors, comme un râle d’agonie, comme une vérité marquée par les souffrances d’une éternité. « Je suis désolé que tu ai vu ça Albus » Désolé que les images soient maintenant gravées dans l’esprit du sauvage qui les avaient arrachées. Il glissait alors ses lèvres dans le cou, suivant sa courbe particulière pour se perdre sur la pomme d’adam, laissant un chemin de baisers sur le corps de l’amant. Il ne voulait plus penser, plus penser a rien, simplement s’abandonner quand ses doigts s’en allaient effleurer l’objet du désir, tendrement pianotant sur la longueur du sorcier. Alors que sa langue traçait des contours de lettres d’amours sur les abdos saillants. Encore quelques secondes, quelques soupirs, que le soleil se rendorme, que la journée recommence et que les esprits se calment.

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