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 The muses are ghosts, and sometimes they come uninvited ~ rite

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Message (ϟϟ) Sujet: The muses are ghosts, and sometimes they come uninvited ~ rite   The muses are ghosts, and sometimes they come uninvited ~ rite EmptyJeu 23 Avr - 21:39



rite de passage

The muses are ghosts, and sometimes they come uninvited

 
Sybil  ϟ  Magnus

Toute sensation semblait l’avoir quitté à jamais. L’engourdissement qu’elle avait ressenti dans ses jambes quelques minutes auparavant s’était évanoui. Ou était-ce quelques heures ? Quelques années ? Elle ne saurait le dire. Son esprit était embrumé, comme si elle tentait vainement de s’accrocher à des idées qui glissaient plus loin. Où était-elle ? Comment en était-elle arrivée là ? Mais était-ce les bonnes questions à se poser ? Tout lui semblait pourtant si paisible. Comme si tout cela faisait sens, chaque pièce était à leur place. Sauf elle. Quelque chose clochait mais elle ne saurait dire quoi. L’endroit où elle se trouvait était désert. Ce n’était pas un lieu qui lui était familier, mais en même temps elle ne ressentait aucune inquiétude. La nuit était tombée depuis peu. L’humidité de la nuit commençait à se faire sentir. Quelques sons résonnaient plus loin entre les arbres qui l’entouraient. Sybil tourna la tête pour mieux apercevoir l’autre horizon. Encore une fois un sentiment de légèreté la saisie. C’était si agréable, mais en même temps dérangeant. Quelque chose clochait. Ses yeux s’étaient complétement habitués à la pénombre. Elle se trouvait au milieu d’un sentier étroit qui cheminait à travers un bois épais. A quelques mètres d’elle gisait au sol une forme sombre. Était-ce un animal ? Non…il s’agissait d’autre chose. Cette forme lui semblait si familière, presque douce et réconfortante. Sa curiosité prit le dessus. Elle s’approcha doucement, avec cette légèreté qui la surprit de nouveau. Elle ne ressentait plus la fatigue dans ses muscles, la dureté du sol ou encore le frôlement de sa robe sur ses jambes. Était-ce un songe ? Cela semblait si irréel. Sans un bruit elle glissa jusqu’au corps sans vie. Inerte. Du sang d’une belle couleur écarlate entourait telle une étole de soie le corps meurtri. De multiples blessures étaient apparentes au niveau de la poitrine et de l’abdomen. Comme si une main peu sure s’était hasardée à abimer ce corps jusqu’à ce qu’il glisse sans vie au sol. Sybil lança un regard mélancolique au cadavre. Elle savait désormais. Elle ne pouvait plus se mentir. Elle se pencha au-dessus de la dépouille, un voile de tristesse dans les yeux. La femme aux longs cheveux blonds qui gisait au sol avait souffert dans ses derniers instants de vie. On lui avait retiré cette vie brutalement. Elle qui avait dû courber l’échine maintes et maintes fois et qui enfin était libre. Elle qui brûlait de vivre de nouvelles aventures, de voir ses enfants grandir, de voir le monde une dernière fois…non la vie lui avait injustement arraché. Des bribes de souvenirs lui revinrent à l’esprit. Elle avait transplané à quelques mètres d’ici. Elle avait un rendez-vous. Mais avec qui ? De nouveau ses pensées lui échappèrent. Elle n’avait fait que quelques pas, avant que deux bras s’emparassent d’elle violement. Elle se souvenait s’être débattue. Sa baguette. Avait-elle…non on la lui avait arrachée. Elle n’avait pu se protéger. Le premier coup l’avait surpris. Pourquoi elle ? Sa liberté tout juste retrouvée lui glissait encore entre les doigts. Ses pensées s’embrouillaient de nouveau. Depuis combien de temps était-elle suspendue au-dessus de son propre corps sans vie ? Ce corps était si réconfortant. Elle ne pouvait le laisser derrière elle. Son visage semblait apaisé, comme si la vie qui l’avait quitté lui laissait ce dernier cadeau.

Des bruissements et des rires joyeux se firent entendre. Etait-ce ses agresseurs qui revenaient pour mutiler encore une fois son corps déjà esquinté ? Ou souhaitaient-ils se réjouir une dernière fois de sa mort ? Etait-ce des curieux qui s’amuseraient de la voir ainsi si désarmée. Elle devait protéger sa dépouille. Elle ne les laisserait pas l’emmener loin d’elle. Elle n’aurait pas dû mourir ainsi. Elle souhaitait vivre. Vivre ses prochaines années comme n’avait jamais vécu les précédentes. Vivre et se redécouvrir. Mais on lui avait arraché de force cette dernière chance qui s’offrait à elle. On lui avait volait son dernier espoir de rédemption. Elle retrouvera ce sentiment de rage, qu’elle avait pu déjà éprouver maintes fois ces dernières années. Elle les chasserait jusqu’au dernier. Elle souillerait leur vie jusqu’à ce que toute envie de vivre s’échappe d’eux. Les bruits se rapprochèrent. Un groupe sortit des fourrées juste au-dessus de son corps sans vie. Sybil se redressa brutalement dans un geste de protection.

N’approchez pas misérables vermines ! N’approchez pas ou vous subirez mon courroux.




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Dernière édition par Sybil McLaggen le Ven 8 Mai - 16:44, édité 4 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: The muses are ghosts, and sometimes they come uninvited ~ rite   The muses are ghosts, and sometimes they come uninvited ~ rite EmptyLun 27 Avr - 21:54

    Il était mort. Mort et enterré. Triste destin pour celui qui désirait voir son fils grandir et lui faire quelques petits enfants. Retrouverait-il sa tendre femme dans l’autre-monde ou serait-il condamné à d’éternelles souffrances pour ses péchés ? Autant vous dire qu’il ne désirait pas vraiment passer le reste de son éternité à souffrir sans avoir au moins la chance ou l’opportunité de revoir sa belle et tendre. Une partie de lui était morte avec elle, tant d’années auparavant que ce qui l’avait maintenu en vie était surtout le désir de voir leur enfant grandir et devenir le jeune homme qu’ils avaient déceler en lui et dont ils étaient tous deux tombés amoureux.

    Et pourtant, pourtant quelque chose n’allait pas. Non seulement il ne pouvait se résoudre à ne pas pouvoir continuer de voir sa famille grandir et s’épanouir, mais il avait peur aussi de décevoir celle qui avait été sa meilleure amie et sa compagne pour si peu de temps. Plus que tout, il pouvait voir ce qui était censé être devenu la place de son dernier repos. Voir son propre tombeau était une terrible désillusion. Baissant la tête, Magnus s’aperçut qu’il pouvait se mouvoir, observer son environnement, et réalisa qu’il était translucide. En plus de pouvoir se mouvoir alors qu’il était censé être mort et enterré. N’avait-il pourtant pas fait la paix avec ses regrets ?

    La réalisation qu’il s’était transformé, même temporairement, en esprit translucide réveilla en lui ce petit garçon farceur qu’il avait été durant ses jeunes années. Il réalisa qu’il était de retour pour jouer un mauvais tour à certains des garnements qui s’étaient parfois amusés à saccager son jardin. Puéril certes, mais tellement satisfaisant. Mais que pourrait-il faire d’autres en attendant le moment où son esprit trouverait le repos et l’acceptation ? Poudlard était déjà surpeuplé de fantômes provenant de différentes époques, tous liés aux évènements entourant le château. Mais non, il lui fallait apporter un peu de chaos et d’humour à ceux de ces enfants qui seraient capable de le voir. Leur faire peur dans le noir, les faire rire parfois par ses caprices et ses petites spécifications d’ancien enchanteur. Peut-être se présenterait-il comme le fantôme de Merlin.

    « Pas assez vieux et pas assez de barbe Magnus » marmonna-t-il dans sa barbe. Quelques gamins l’entendirent-il ? Toujours est-il que quelques ricanements retentirent non loin de lui. Il s’approcha de la source de ce son. D’ailleurs, il se demandait déjà comment lui, un être sans substance physique, pouvait entendre des sons ou même en produire. La réponse, fort simple, se résumait pourtant à un seul mot. Magie. Quant vos idées ont du génie n’est-ce pas ? « Qui vas là ? » demanda soudain Magnus, avant d’entendre ces rires s’éloigner de lui, de son cimetière, de sa pierre tombale. Avec toute la hâte éthérée qu’il pouvait mettre à bien, Magnus choisit donc de poursuivre ces lutins, les invectivant de toutes ses forces. Jurons et insultes fusaient ainsi depuis de longues minutes quant ils ralentirent.

    C’est quelques secondes, ou plusieurs heures, il n’aurait su le dire, qu’une voix comme semblant sortie d’outre-tombe retenti pour menacer ces idiots. La curiosité, qui avait tué le chat depuis la nuit des temps, s’empara du spectre qui s’approcha lentement de sa source. L’ancien homme devenu entité spectrale avait toutefois ralenti pour approcher de la voix, féminine, qu’il avait entendu. Il ne voulait pas risquer de se faire exorciser avant l’heure. « Heu… bonjour… Comment ça va ? » finit-il par demander, se sentant très benêt d’un coup.

    Oui, c’était officiel, les premières heures de Magnus Ravenwood en tant que spectre n’étaient pas des plus glorieuses.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: The muses are ghosts, and sometimes they come uninvited ~ rite   The muses are ghosts, and sometimes they come uninvited ~ rite EmptyMar 28 Avr - 22:53



rite de passage

The muses are ghosts, and sometimes they come uninvited

 
Sybil  ϟ  Magnus




Surprise par le timbre de sa propre voix, la défunte ne sut que faire pendant quelques secondes. Etait-ce censé être sa nouvelle empreinte dans ce monde ? Elle qui avait pu se targuer pendant des années d’avoir une voix douce et un rire cristallin, elle ne se reconnaissait en rien dans cette voix sourde. Etait-elle devenue aussi laide que la voix qui sortait de sa bouche ? Cette simple pensée lui retourna l’estomac, qui n’en était plus vraiment un. Son regard se posa de nouveau sur le corps inerte qui gisait sous ses pieds. Son visage si angélique était tordu dans une grimace macabre. Toute beauté semblait l’avoir quitté quand la dernière étincelle de vie s’était évaporée. Etait-ce donc tout ce qui resterait d’elle ? Un corps meurtri et enlaidi par la mort ? N’avait-elle donc rien d’autre à laisser derrière elle ? Elle pensait avoir enfin expié tous ses pêchés mais la mort semblait l’avoir rattrapé et puni une dernière fois. Elle détourna les yeux vivement, se rappelant qu’elle avait de la visite. Le groupe de jeunes lui faisait face. Qui avait été le plus surpris par ses mots, personne ne le saurait jamais. Sybil vit leurs faciès souriant devenir blancs en quelques instants. Etait-elle si hideuse que cela ? Cette question ne cessait de la tarauder, mais elle la chassa de nouveau de son esprit. Peut être n’avaient-ils jamais fait une telle rencontre à une heure aussi tardive. Leurs regards ne cessaient de passer du cadavre ensanglanté à son double translucide. Elle savoura pendant quelques instants cette sensation de supériorité. Une des gamines eut un hoquet d’effroi et se mit à pleurnicher. Moldus. Sans aucun doute. Misérable vermine qui souillait son environnement. Dans un mouvement plus brutal et vif qu’elle ne l’aurait cru elle se jeta au-devant du groupe, ultime protection pour sa carcasse gisante. Tous eurent le même mouvement, s’accrochant les uns aux autres. Comme si l’un d’entre eux pouvait protéger les autres de sa fureur.

Vermines ! Abjects enfants qui venaient souiller cette terre sacrée. Infâmes moldus hors de ma vue ! Je vous arracherai vos entrailles si vous approchez !

Ses hurlements, plus glaçant qu’elle n’aurait pu l’imaginer eurent l’effet escompté. Les gamins prirent leurs jambes à leurs cous. Elle n’y était pas allée de main morte, mais elle se sentait enfin apaisée. Soulagement. La perspective d’avoir enfin du repos la rendit presque joyeuse. Etait-ce donc cela de mourir ? Aspirer à une paix éternelle. Ne pas entendre ses oreilles bourdonner de niaiseries et imbécillités.

Heu… bonjour… Comment ça va ?


Elle aurait dû sursauter mais elle ne ressentit pas ce besoin. On venait la déranger. De nouveau. Dans un geste presque gracieux la jeune femme se tourna vers son nouveau visiteur. Quelle fut sa surprise de découvrir un de ses compères. C’était-il perdu ? C’était si…étrange. Elle le contempla avec beaucoup de curiosité. Il avait été jadis un homme de grande taille, mince, plutôt bel homme à l’œil vif voire rieur. Avec rapidité et toujours cette légèreté qui la faisait glisser d’un endroit à un autre elle lui tourna autour deux fois. L’examen fut minutieux mais il lui semblait essentiel.

La mort ne vous a pas enlevé vos bonnes manières, c’est plaisant. Monsieur… ? A vrai dire je me sens un peu… morte.

Oui c’était le cas de le dire. Elle tenta un sourire, mais se doutait que cela ressortirait plus comme une grimace sur son visage. Maudite soit elle.  




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Message (ϟϟ) Sujet: Re: The muses are ghosts, and sometimes they come uninvited ~ rite   The muses are ghosts, and sometimes they come uninvited ~ rite EmptyMar 19 Mai - 16:36

    La mort ne lui allait pas. Vraiment mais alors vraiment pas. D’abord il y’avait cette présence éthérée qui ne lui allait pas. Puis il y’avait ce sentiment d’échec à l’idée qu’il ne serait jamais en mesure de voir son fils grandir, se marier, faire des enfants. Bref, tout ce qu’un père de famille pouvait souhaiter pour sa progéniture. Peut-être était-ce pour ces raisons qu’il était devenu un fantôme. Pour continuer à veiller sur sa famille, guider les siens tel un berger guidant son troupeau vers de plus verts pâturages. Mais, connaissant son fils, ce dernier n’avait pas tant besoin d’un guide que d’une personne pour le soutenir dans ses choix.

    Malheureusement, il n’avait pas la barbe de Merlin qui lui aurait permis de s’amuser auprès de quelques enfants crédules. Apporter un peu d’humour et de joie de vivre à ce monde était pourtant une tâche importante en ces temps troublés par l’avancée d’idées toutes plus nauséabondes les unes que les autres. Pas assez de barbe, pas assez âgé et pas assez de connaissances sur les légendes Arthurienne. Les limites à cette idée s’imposèrent très rapidement à notre nouveau-né parmi les ectoplasmes et autres esprits. Ne lui restait plus qu’à trouver une occupation, un passe-temps pour les quelques siècles, millénaires à venir.

    Quitte à continuer à se morfondre dans un ennui plus profond que les abysses, Magnus choisit d’explorer les lieux alentours, suivant les rires résonnant non loin de sa sépulture. Il avait bien envie de se lancer dans une longue diatribe sur les jeunes ne respectant plus rien, expliquant à qui mieux mieux que, décidemment, c’était quand même mieux avant mais il n’en avait pas réellement l’énergie. A peine mort et il se sentait déjà épuisé. Il lui fallait pourtant tenter de rattraper ces gosses pour qu’il puisse leur faire une belle frayeur, cela lui remonterait certainement le moral. Vindicatif et immature ? Magnus était prêt à assumer cet état de fait. Enfin, jusqu’à sa rencontre avec une de ses semblables à forme humaine et spectrale, féminine de surcroit, qui semblait vivre le pire jour de sa nouvelle existence.

    La dame l’observant, Magnus se permit de réaliser sa propre inspection afin de s’assurer qu’il ne faisait pas face à une créature infernale. Même s’il ne risquait pas grand-chose, certaines rumeurs semblaient indiquer que les exorcismes étaient des épisodes douloureux dans la purification des fantômes. Une rumeur qu’il ne tenait pas à vérifier.

    « Ravenwood, Magnus Ravenwood » se présenta-t-il « et vous-même ? » lui demanda Magnus dans le même temps. « Je dois avouer que la mort est un élément récent de mon existence également… pourquoi ne pas tenter d’en apprendre plus ? » répondit ensuite le spectre. Ses bras s’étaient croisés dans son dos, tandis qu’il observait et conversait avec la dame en question.
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