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 vanités (genesis)

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Léonide Lestrange
coalition sorcière
Léonide Lestrange
crédits : odistole (avatar) ; ice & fire (sign') ; vocivus (icon)
face claim : viggo mortensen
pseudo : tangerine dream
vanités (genesis) FsQJug0
études : (serdaigle)
particularité : (maudit) -- la mort galope à ses côtés. ils sont là, des âmes dont le trépas est récent. il monologue avec eux. un sixième sens, une hérésie qu'il cache. la folie le nargue jour après jour. gronde la menace d'une dissociation de la réalité
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Message (ϟϟ) Sujet: vanités (genesis)   vanités (genesis) EmptyDim 19 Avr - 16:29

I prayed and fasted. I read the mystics. I studied the martyrs. I began to think I was someone thirsting for God -- @GENESIS SHAFIQ // siren charms, miserehunt

Juillet impose sa chaleur. 
L’apparat est blanc.
Mascarade du bougre prétendant à la patte ivoire.

Incursion dans le monde moldu. Le corbeau ose fouler pavés de la misère. Il y va, trop souvent, aime à les observer. Ces rats, ces bestioles étranges, s’agitant, beuglant, se débattant dans une fange vorace. Moldus. Race inférieure. Dénuée de magie. Il ne leur porte pas rancoeur, juste curiosité morbide - attrait malsain. Souvent, il les apostrophe, tente dialogue, s’essaye à la compréhension de leur bassesse. 

Intrusion qui a un but. Il parcourt les venelles, s’attarde sur les effets d’une guerre qui pose ses jalons. Premiers pions. Les pas prennent fin devant une architecture inexistante dans son monde ; religion. Une église nichée entre deux bâtiments. Enterrement. Les cloches entament leur valse de sonorités. Obsèques. Les morts ne prennent pas de vacances. A chaque minute, ils sont là. A chaque instant, on les enterre, pose derniers sacrements. Le sorcier entre, pousse la lourde porte, s’oblige à abandonner baguette. Ils sont peu à habiter les bancs. Sept âmes venues offrir leurs pleurs à la dépouille d’une jeune fille. Une obscurial. Fillette plusieurs fois croisée, abordée. Il n’est jamais parvenu à la convaincre, lui expliquer, chasser la peur. Famille ayant imprimée à son crâne qu’elle n’était pas normale. Engeance d’un diable et autres inepties. Grignotée par sa propre magie. Il est venu à l’enterrement, n’a pas pu s’occuper de la dépouille. 

Noces funèbres.
Le cortège s’en va.
La maigre famille disparaît, en colonnade derrière la carcasse.

Léonide ne se lève pas, attend. 
Silhouette présente dans son dos depuis son arrivée. Il sait qu’elle est là, souvent dans ses pas. Féline qu’il a extirpé du charnier. Lentement, son buste pivote, il tourne la tête vers elle, pose un coude sur le haut du banc. “Je veux bien reconnaître une qualité aux moldus… leur don pour l’architecture. J’ai cherché, tenté de comprendre mais il n’existe aucun pourcentage de magie.” Monologue curieux. Il parle sans capturer les mirettes de celle qu’il apostrophe. “Est-ce dû à leur foi ou à la simple envie de toucher un salaire ?” Les questions s'enchaînent. “Vous vous êtes égarée ? Ou venez-vous vérifier la théorie qui mentionne que je me repais des morts ?” Enfin il claque billes dans celles de Genesis, un affront brutal. 



Dernière édition par Léonide Lestrange le Mer 3 Juin - 17:55, édité 1 fois
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Genesis Shafiq
ordre du phénix
Genesis Shafiq
crédits : alcuna licenza. (a) mgt. (g). sarasvati. (s)
face claim : shanina shaik.
pseudo : calliope.
vanités (genesis) 200726083725741139
études : les plus hardis et les plus forts, gryffondor » 1898-1905.
particularité : occlumens » 2, en apprentissage.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: vanités (genesis)   vanités (genesis) EmptyMer 22 Avr - 20:08

vanités.
i prayed and fasted. i read the mystics. i studied the martyrs. i began to think i was someone thirsting for god. --- @léonide lestrange

Elle ne sait pas dans quoi elle s’est encore embarquée, ni ce qu’elle recherche véritablement. À le suivre, une fois de plus. Dans l’ombre de ce mois de juillet. Étouffant pour ceux qui n’ont jamais mis le pied sur les terres arides du Moyen-Orient. Une part d’elle imagine qu’il a finira par lui révéler ce qu’il s’est passé cette nuit-là. Lors de la veillée qui lui a arraché son mari. Il ne l’aurait pas sauvée, elle, s’il n’avait rien à se reprocher, lui. N’est-ce pas ? À la frontière entre les deux mondes, elle hésite. Et, bascule avec lui, au risque de se perdre parmi les moldus. Elle l’observe les sommer, les interpeller. Pauvre fou. Ils les met tous en péril en agissant de la sorte. Dans les ruelles tortueuses et les avenues dégagées, elle l’imite. Silencieusement. Sans savoir quand il s’arrêtera, où il s’arrêtera. Un temple insolite, une basilique étrange. Elle n'en a pas la moindre idée. La sorcière imite les quelques femmes qu’elle aperçoit à l’entrée du bâtiment et dissimule sa chevelure ébène sous son foulard. Apparition timide. Genesis réalise bien vite qu’ils sont trop peu nombreux pour voiler sa présence. Elle se mord l’intérieur de la joue et prend place quelques rangs derrière lui, comme envoûtée par le culte, la cérémonie. S’il la confronte, la sorcière improvisera au moment voulu. Qui, malheureusement, arrive vite, trop vite. Le cortège s’éloigne en un éclair et Léonide reste immobile sur son assise, ses travers pour seule compagnie. Jusqu’à ce qu’il pivote vers elle. Il sait.
« - Je veux bien reconnaître une qualité aux moldus… leur don pour l’architecture. J’ai cherché, tenté de comprendre mais il n’existe aucun pourcentage de magie. Est-ce dû à leur foi ou à la simple envie de toucher un salaire ? Vous vous êtes égarée ? Ou venez-vous vérifier la théorie qui mentionne que je me repais des morts ? »
Son regard accroche le sien et Genesis maintient le contact, sans vaciller. L’émeraude de ses prunelles qui ne peuvent que la trahir dans une situation pareille. Peu importe. Il s’agit peut-être de l’opportunité qu’elle avait tant espéré. Des explications, des réponses.
« - Je doute qu’une dépouille, même exquise, soit à la hauteur de votre palais. Je suis d’avis que les leurs ont un goût effroyable, lui répond-elle posément. »
Allusion à ces êtres dépourvus de magie. Un trait d’humour pour éviter de répondre à ses multiples interrogations. Les lippes de la sorcière s’étirent en sourire discret, une boucle rebelle qu’elle replace derrière son oreille.
« - Le confirmez-vous ? »
Les rumeurs, elle n’en a que faire. Des accusations absurdes, des médisances injustifiées. Seule la vérité est digne d’intérêt. Celle pour laquelle elle se bat, jour après jour et, parfois, au détriment de sa faction. Pour se protéger, pour les protéger. Double-jeu. Cette fable-ci, néanmoins, a le mérite d’être particulièrement intrigante. Elle se redresse lentement, lisse les plis de sa robe, pour finalement rejoindre le Lestrange sur son banc inconfortable. Sa tête se penche légèrement dans sa direction.
« - Il faut bien que quelqu’un garde un oeil sur vous. »
Un clin d’oeil espiègle qu’elle lui adresse. Comme s’il avait besoin d’un ange gardien, ce lascar… Elle, qui devrait trembler devant lui, devant les ténèbres en personne. Mais, elle a toujours préféré jouer avec le feu, Genesis. Elle lève les yeux au ciel, vers les immenses plafonds, vers les vitraux colorés. Et, pendant une seconde, elle se sent minuscule, la sorcière. Cette immensité qui vient brutalement lui écraser les épaules. Un frisson le long de l’échine.
« - Vous n’avez rien à faire ici. »
Le ton est ferme, mais reste chantant. Des mélodies arabiques dont elle ne s’est jamais entièrement débarrassée. Elle pointe, du bout du doigt, l’attitude pernicieuse de son interlocuteur. La vérité est qu’elle ne devrait pas se trouver en ces lieux non plus. Des croyances différentes, comme un désagréable murmure qui insinue qu’elle n’a pas sa place ici. Alors, elle change de sujet de conversation. Maladroitement.  
« - Vous la connaissiez ?, lui demande-t-elle en fronçant les sourcils. »

(c) sweet poison


Dernière édition par Genesis Shafiq le Lun 11 Mai - 11:20, édité 1 fois
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Léonide Lestrange
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: vanités (genesis)   vanités (genesis) EmptyVen 1 Mai - 11:38

Interdiction d’un lieu. Profanation du secret. Il arpente, serpente, et se joue des ignares. Un sourcil s’arque, une risette marque les lippes. Il moque outrageusement la remarque. “Je suis en droit de voguer où il me plaît.” Monde moldu où se trame la guerre, où fourmille l’agitation. Il vient y grignoter la peur, y savourer la mort qui se répand à chaque foyer. Croquemitaine louvoie son monde, préfère s’engager dans celui qui prépare un bain de sang. Toujours il s’est engagé parmi les moldus, à crayonner leur architecture, à questionner leur vie. La science en curiosité des moldus. L’oeil scientifique. La curiosité malsaine habille les calots. “Les moldus sont des petites créatures à étudier. Ceux que je méprise sont les sang-de-bourbe.” Voleurs, menteurs, tricheurs. Nés-moldus ayant dérobés magie, s’étant donnés droit d’arpenter le monde magique. Eux, il leur voue haine, colère et fatras d’autres émotions noires. Chairs à scalper, magie à récupérer. Longtemps il a pensé pouvoir libérer la magie en les tuant. Effacer, rediriger la magie, que plus jamais elle n’effleure les moldus.

“Au vu de votre… condition, je ne sais approuver cette protection malingre.” Le mépris coule dans ses mots, s’invite sur le bout de la langue. Femme et protection. Un rire s’étrangle au fond de sa gorge. Il ravale, avec difficulté. Femelles toujours méprisées. Sexe faible. L’éducation brillante d’un paternel lui ayant inculqué mépris des femmes. Donzelles dont il ne sait entrevoir d’autres perspectives que coucheries et piaillements.

La connaître. Pourquoi être ici si il est ignorant de l’identité de la morte. Le buste pivote, il s’autorise d’observer le personnage cloué sur une croix. Incompréhension qui l’a toujours marqué. Curieux bonhomme noué au supplice. Léonide ne la regarde pas, plus. Il parle avec les billes dans le vide. “Avez-vous déjà croisé un obscurial ?” Devenus rares avec les années. “Le déni les dévore, la magie gangrène leur corps à défaut de pouvoir s’exprimer.” Orpheline vautrée chez les moldus, abandonnée. Probablement chair d’un adultère. Il avait suivi, curieux, attentif. S’était exprimé pour tenter de l’aider. Actions vaines. Elle est morte. Lestrange s’étonne de ne pas voir apparaître son essence, le dernier souffle. D’ordinaire, les morts viennent le voir, attendent quelques jours à ses côtés. Déception passagère.

Les mots reviennent sur son palais, dansent de leur morbide idée. “Admettez qu’un bûcher, en ces lieux, aurait quelque chose d’artistique et grandiose.” Obsession pour le feu. La destruction opérée par les flammes. Les corps léchés, devenant cendres. Le macabre toujours poétique. La touche finale, le sacre assassin. Durant quelques minutes, il se perd, s’embourbe à son imagination fertile. Rancune d’une époque qu’il n’a pas connue, d’une Salem qui hurlait sous les flammes.

Lestrange se lève, déploie sa carcasse. “Me suivez-vous dans l’espoir de pouvoir rembourser votre dette ?” Sa vie épargnée. L’époux décédé. Il l’avait sauvé, lui avait gracié la douleur d’un trépas. Pourquoi. Quelles raisons. Il l’ignore encore. Acte brave. L’ancien serdaigle n’abat pas ses cartes sans conséquence. Calcul de la dette qu’il saura mettre en place. Échiquier avec lequel il joue depuis des années. Ficelles nouées à la gorge de certains.



Dernière édition par Léonide Lestrange le Mer 3 Juin - 17:55, édité 1 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: vanités (genesis)   vanités (genesis) EmptyMer 6 Mai - 13:56

vanités.
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Des regrets. Timorés et indistincts. Mais, bel et bien présents. Car, elle ne peut se s’empêcher de se demander si le suivre jusqu’ici était une brillante idée. Peut-être aurait-elle dû prendre le temps. De se poser un instant, d’en discuter calmement avec un proche, de réfléchir aux possibles conséquences de sa traque improvisée. Genesis, qui se mordille l’intérieur de la joue alors que le sorcier la remet à sa place. En droit de vagabonder où bon lui semble. Certes. Son comportement n’en demeure pas moins particulièrement sordide. Et, étrange. Dans la mesure où il abhorre les nés-moldus. Une nuance certainement trop subtile pour qu’elle la saisisse. Pour le moment. Puisque les réponses finissent toujours pas tomber.
« - Les moldus sont des petites créatures à étudier. Ceux que je méprise sont les sang-de-bourbe. Elle acquiesce d’un signe de tête à cette doctrine écoeurante qu’elle prétend embrasser.
- Qui pourrait vous en vouloir ?, rétorque-t-elle d'emblée de son accent chantant. »
Elle pourrait lui en vouloir. Gabrielle Petit, son assistante-juridique, qu’elle fait habilement passer pour une sang-mêlée. Gabrielle Petit, son assistante-juridique, qui occupe une place privilégiée dans le coeur de la sorcière. Gabrielle Petit, son assistante-juridique, pour qui elle donnerait volontiers sa vie, si ce n’est pas déjà fait. Par prudence, elle chasse la née-moldue de son esprit. Inutile de lui faire courir le moindre risque. Bien que le Lestrange n’ait jamais mentionné une quelconque aptitude à lire dans les pensées. Et, les plaisanteries qu’elle lui assène ne provoque qu’une levée de bouclier. Pas une grimace, une contorsion ou un froncement sur les lippes du mage noir. Soit… Tant que sa baguette ne s’élève pas contre elle.
« - Au vu de votre… condition, je ne sais approuver cette protection malingre. Un sourire étire les lèvres roses de la sorcière. Elle, qui préfère s’amuser de ses dires plutôt que de s’en plaindre.
- N’ayez crainte, Monsieur Lestrange, le console-t-elle d’une voix légère. En plus d’être en mesure de lancer un sortilège de récurage tout à fait efficace, il m’arrive, parfois, de désarmer mon adversaire dès le premier essai. »
Au mépris dans ses propos, Genesis répond par le sarcasme, se divertissant de la patience de son interlocuteur, au risque de goûter brutalement à son humeur. La vérité est qu’elle ne sait pas tout à fait à qui elle a affaire aujourd’hui. À un sorcier dangereux, aux habitudes abjectes, et dont les idées révulsantes ont su séduire son défunt-époux ou à un homme perspicace, à la témérité vacillante, et dont l’aversion portée au genre féminin l’a tout de même incité à la préserver ? Elle. Sans raison apparente. Son regard accroche le sien un court instant, comme si elle espérait trouver une quelconque apologie au fin fond de son âme. Mais, Léonide lui semble, purement et simplement… Vide. Néant d’émotions qui pourrait presque lui donner la chair de poule. Carcasse sans vie. La dépouille de Silas qui lui revient en mémoire. Elle secoue la tête comme pour se débarrasser de cette effroyable image. Leur échange qui se poursuit.  
« - Avez-vous déjà croisé un obscurial ? Lui qui réplique à sa demande par une étonnante charade. Elle pourrait s’en agacer, réclamer une riposte plus limpide. Néanmoins, l’avocate a toujours aimé jouer aux devinettes, elle se laisse donc porter par la voix grave de ce malhonnête.
- Je n’en ai pas eu la chance, répond-elle en haussant légèrement des épaules. 
- Le déni les dévore, la magie gangrène leur corps à défaut de pouvoir s’exprimer. 
- Charmant, conclut-elle immédiatement. Non sans ignorer leur véritable nature, ces marmots délaissés en nombre dans les ruelles étroites, les déserts arides et les orphelinats gangrénés du Moyen-Orient. Avez-vous tenté de la sauver, elle aussi ? Le silence qu’elle laisse retomber une fraction de seconde avant de reprendre doucement. J’imagine qu’il était déjà trop tard… Un signe de tête discret vers l’autel. Rappel de la scène qui s’était déroulée sous les yeux quelques minutes plus tôt. Que comptiez-vous faire d’elle ? »
Et, elle ne peut pas s’empêcher, Genesis, de se référer à la fillette plutôt qu’à l’entité magique qui parasitait son corps. Une part d’humanité qu’elle a parfois du mal à dissimuler. Elle se demande aussi, s’il est possible que Grindelwald ait sommé son aigle de se pencher sur un sujet aussi périlleux et délicat. Obscurus. Si tel est le cas, elle devra faire part de cette information aux membres de l’Ordre du Phénix. Une énième course contre la montre qu’il ne pouvait perdre, cette fois. Mais, avant toute chose, il lui faut démêler le vrai du faux. Ce sorcier est si tordu qu’il aurait pu s’aventurer sur ce terrain glissant de son propre gré. Une créature de plus à étudier, pour reprendre ses mots.
« - Admettez qu’un bûcher, en ces lieux, aurait quelque chose d’artistique et grandiose. Le regard de la sorcière glisse des colonnades aux plafonds, des dorures aux vitraux, des gargouilles aux chandelles, des bancs aux livres de prière.
- N’étiez-vous pas en train de vous extasier devant leurs talents architecturaux il y a quelques minutes à peine ? Je suis d’avis qu’un si majestueux bâtiment ne devrait en aucun cas partir en fumée. »
Voix douce et regard qui suit le sorcier qui se lève. Stature presque troublante pour la sorcière qui est restée assise.
« - Me suivez-vous dans l’espoir de pouvoir rembourser votre dette ?
- J’ignorais avoir contracté une dette à votre égard, Monsieur Lestrange. Encore moins que votre héroïsme avait un prix. Lueur espiègle qui danse dans ses prunelles émeraudes. Et, moi qui pensais que vous m’aviez sauvé pour mes beaux yeux… Ou l’amitié que vous portiez à mon époux. La langue qui claque contre son palet. Malgré elle. Amertume et chagrin. Puisque vous mentionnez le sujet, j’imagine que vous souhaitez négocier ? »
Elle se redresse lentement et s’approche de lui. Son corps a quelques centimètres du sien. La lionne qui juge sa proie. Il pense la tenir et peut-être est-ce le cas. Toutefois, et en l’attente de juger la situation, il ne fait aucun doute que leur conversation laissera quelques égratignures ça et là.
« - Les Shafiq ont la réputation d’être durs en affaires, débute-elle, un sourire aux lèvres. N’imaginez pas vous en sortir sans contrepartie… Ou quelques réponses à mes interrogations. Elle se recule d’un pas, le toise un instant. Alors, Monsieur Lestrange, quel est votre prix ? »

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Léonide Lestrange
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: vanités (genesis)   vanités (genesis) EmptyMer 3 Juin - 18:01

Les billes ricochent, s’accrochent. Il soutient le regard, offre le néant qui habite son âme. Ils stipulent qu’un caractère se reflète dans les mirettes, que des émotions s’ouvrent en lisière de la rétine. Des yeux qui sont le passage des souvenirs, le tunnel pour les legilimens adorant fracturer les verrous et voir ce qui se trame derrière les paupières. Il regarde Léonide, il la laisse ausculter, défier, rencontrer les billes noires qui sont les siennes… mortes. 

La conservation vogue vers la raison de sa présence. Il admet la recherche et la connaissance de la jeune fille. Obscurial. Rares créatures. Singuliers personnages qu’il a longtemps traqués. Intrigué par leur volonté à refouler la magie, à refuser l’expression de ce qu’ils sont. Sorciers cadenassés par les moldus, ramenés à une médiocrité qui n’est pas la leur. “Avez-vous tenté de la sauver, elle aussi ?” Lestrange détourne le regard, observe la travée, y cherche un cercueil disparu. Le cortège s’en est allé. “Je ne l’ai pas tué si c’est la question sous-entendu dans vos propos.” Il louvoie, détourne, et retourne les questions. Jamais les réponses n’offrent clarté avec Léonide. Des énigmes, des charades. La vérité se calfeutre derrière ses syllabes. “Que comptiez-vous faire d’elle ?” La capturer, l’enfermer, la disséquer qu’il manque de répondre, pour provoquer, pour susciter effroi. Un mensonge pour se vêtir de ce qu’on attend de lui. L’augure. Il ne sait pas ce qu’il aurait fait d’elle. Des paroles qu’ils ont échangées, quelques après-midi qu’il a passés à l’observer. Rien n’était suffisant. Enfant aveuglée, condamnée. “Elle est morte. À quoi bon songer à un destin qui n’existe plus.” Ses mots sont des couperets, s’abattent sans laisser d’issue. 

Brûler l’architecture. Enfermer les moldus et voir l’église se refermer sur eux. Leur création les engloutissant. En fermant les paupières, il peut imaginer. Qui viendrait les sauver ? Qui serait là pour répondre aux prières qui ne trouvent aucun écho ? … personne. Un sourire s’offre en réponse aux paroles de Genesis. 

“Je porte mes amitiés à des personnes, pas à des entités.” L’hypocrisie de la société. Apprécier l’époux et rouler de courbettes pour l’épouse. Il n’est pas de ceux-là. À prétendre sentiments pour les pièces rapportées. Les billes dardent ceux de la brune, s’enfoncent dans l’affront. Abysses. “Je vous ai sauvé, car vous êtes partisane de la Confédération.” Vérité. En l’instant, il ne trouve aucune autre raison à son action, à son geste inconsidéré. Femme qu’il aurait pu laisser aux vautours. “Les traîtres et idiots sont si nombreux qu’il m’était impossible de laisser périr une personne qui soutient notre Ministre.” La menace est pour tous. Elle glisse, elle s’insinue, elle est poison dans ses mots. Traîtres. D’elle, Léonide n’en sait rien, ignore le fond de pensée, il préfère croire qu’elle est des leurs. Espère. 

Il pivote, abandonne la joute rétinienne. Quelques pas dans la nef, les bras dans le dos. “Votre fortune ne m’intéresse pas.” L’or est une possession déjà trop grande. Les coffres garnis de Gringotts témoignent d’une richesse dégueulante. Lentement, il revient vers elle, serpente. “Mais je crois savoir que votre famille fut longtemps composée de marchands.” Possesseurs de reliques, de curiosités. “Invitez-moi, que je puisse choisir quelle babiole vaut le prix de votre vie.” 

 



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: vanités (genesis)   vanités (genesis) EmptyJeu 30 Juil - 11:14

vanités.
i prayed and fasted. i read the mystics. i studied the martyrs. i began to think i was someone thirsting for god. --- @léonide lestrange

Entité magique que nul n’est parvenu à apprivoiser. Imprévisible et destructrice. Un entourage violent et cruel pour ces êtres incompris. Des pouvoirs magiques dont ils ne savent que faire, jusqu’à ce qu’ils succombent à leurs blessures. Comme elle. Pauvre enfant. Une fillette disparue bien trop tôt. Genesis détourne le regard, lèvres pincées. Il est curieux que le sorcier s’intéresse à ce sujet de si près. Curieux, mais pas dénué de sens dès lors que l’on considère le Lestrange. Ses déviances, son intelligence et sa noirceur. Des traits qui en ont charmé certains. Un nom en particulier qui ne cesse de le revenir en tête. Les interrogations s’enchaînent et quelques unes d’entre elles franchissent la barrière de ses lippes.
« - Je ne l’ai pas tué si c’est la question sous-entendu dans vos propos. »
Sourire discret, presque amusé. Non, ce n’est pas ce à quoi elle faisait allusion. Cet aveu, cependant, lui ferait presque réexaminer la situation. S’il ne souhaitait ni la préserver, ni lui ôter la vie, alors… Elle secoue légèrement la tête de droite à gauche. La sorcière, qui refuse de s’aventurer dans un esprit aussi tortueux que le sien. Il ne répond pas à sa question, elle le sait. Cela n’a que peu d’importance. Ce sont d’autres réponses que Genesis est venue chercher.
« - Elle est morte. À quoi bon songer à un destin qui n’existe plus, conclut-il sèchement. »
Et à quoi bon insister ? La conversation prend un nouveau tournant et c’est un étirement à la commissure de ses lèvres qu’elle lui arrache. Car, elle a du répondant, l’avocate - du mordant, même. Sans se montrer impertinente pour autant, capable de manier les mots avec adresse.
« - Je porte mes amitiés à des personnes, pas à des entités.
- Des personnes comme Silas ?, ne peut-elle s’empêcher de lui demander. Une voix qui ne laisse transparaître aucune émotion, aucun ébranlement, malgré l’importance de la question posée. Genesis a l’impression de toucher du doigt ce qu’elle convoite depuis cette terrible nuit. Des explications quant à la disparition du sorcier qu’elle a épousé.  
- Je vous ai sauvé, car vous êtes partisane de la Confédération.
- Vous auriez pu le sauver, lui aussi. Un constat, plutôt qu’un reproche. Le chaos au sein de l’assemblée, des cris et des maléfices qui ricochaient entre les murs de pierre. Était-il déjà trop tard ? Ou Léonide avait-il sciemment refusé de lui venir en aide ? Son apprenti, son disciple. Un homme égaré et un aigle qui passait le temps en susurrant des atrocités à son oreille. Elle sait que tout est en partie sa faute. Le regard émeraude accroche le sien quelques instants.
- Les traîtres et idiots sont si nombreux qu’il m’était impossible de laisser périr une personne qui soutient notre Ministre.
- Je vous remercie de votre confiance, Monsieur Lestrange, articule-t-elle avec un semblant de sincérité. »
Toutefois, les actions de grâce ne suffisent pas. Il n’en a pas fini avec elle. Une dette qu’elle n’a visiblement pas remboursé. La sorcière est pourtant prête à payer le prix, n’importe quel prix. Du moment qu’elle parvienne à se défaire de cette redevance qui n’augure rien de bon à ses yeux.
« -  Votre fortune ne m’intéresse pas. Des paroles qui la surprennent, l’intriguent. Les sourcils qui se froncent légèrement.
- Je vous écoute.
- Je crois savoir que votre famille fut longtemps composée de marchands. Invitez-moi, que je puisse choisir quelle babiole vaut le prix de votre vie. Surprise, un rire discret s’échappe de ses lèvres.
- Vous me semblez bien renseigné, articule-t-elle d’un ton amusé. Si c’est un dîner d’affaires que vous désiriez, sachez qu’il existe de plus élégantes manières de le solliciter. Sourire narquois qui se dessine sur son visage. En toute honnêteté, je doute que ma famille ait à sa disposition une fantaisie que vous ne pourriez vous-même débusquer sur le marché, admet-elle non sans arrière-pensée, mais j’imagine que nous avons là un arrangement. Mon assistante vous fera parvenir une invitation. Par hibou. Car, il est hors de question que Gabrielle corresponde avec un homme comme lui. Dangereux. À prendre ou à laisser, Monsieur Lestrange. »
Les paumes qui lissent lentement sa robe et ses talons qui claquent contre le marbre, tandis qu’elle se dirige vers les imposantes portes en bois. Un dernier regard en arrière, pour Léonide, jeté par dessus son épaule halée. La promesse silencieuse d’obtenir les réponses à ses questions. Un jour. Bientôt.
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vanités (genesis)
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