Correspondances de Genesis Shafiq

horus

volière de genesis shafiq

Il est tôt, très tôt. Ou très tard. Vous ne savez pas trop. Vous qui êtes enfin parvenu à tomber dans les bras de Morphée. À mi-chemin entre l'éveil et le sommeil paradoxal. Vous entendez frapper à votre fenêtre et vous vous retournez dans votre lit, votre traversin bien blotti contre vos oreilles. Peut-être n'est-ce qu'un rêve ? Mais, ce tintamarre refuse de prendre fin. Vos paupières battent un bref instant et lentement, vous quittez la quiétude de vos draps. Un étrange oiseau vous attend impatiemment derrière les carreaux que vous finissez par ouvrir.

La missive qui reposait dans son immense bec jaune trouve sa place entre vos doigts fatigués. Un dernier regard vers le volatile que vous identifiez, avec plus ou moins de difficulté, comme étant le toucan de Genesis Shafiq - présent de son frère, Nile Shafiq, qui avait jugé bon d'enchérir sa vie de quelques couleurs chatoyantes. Vous faites signe à Horus de repartir et défaites prudemment le poinçon scellant la lettre que vous attendiez tant.

• cachet noir pour les correspondances judiciaires
• estampille rouge pour les courriers privés

Frissons d'allégresse ou d'effroi. L'oiseau est toujours là, tente de reprendre le message que vous ne mériterez, à ses yeux, qu'après l'avoir nourri de quelques dattes ou d'une poignée d'amandes douces. Un quartier de pommes ou des figues de Barbarie feront aussi l'affaire. Une chance que votre elfe de maison ait fait un saut par l'épicerie la semaine dernière.

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<base__bg> <div class="base__sbox sbox2"><div class="title1"></div><div class="title2">envoyé par hibou</div>

<blockquote>Contenu de la lettre à ajouter ici.</blockquote>

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envoyé par hiboux

Courrier daté du 28 juillet 1914
Ô Cléopatre,

Je t'envoie cette lettre parce que cela fait trop longtemps que nous ne nous sommes pas vues ni parlées avec nos emplois du temps respectifs. Tu me manques affreusement, ma Genesis et j'ai hâte que nous prévoyons une date pour une soirée entre filles. Cela me manque et j'ai terriblement besoin de te voir, de te parler, de te raconter toutes mes péripéties et mes malheurs (et quelques rares bonheurs, t'ai-je dis que j'ai adopté un chaton ?), ~~de me plaindre des hommes~~, aussi que tu me fasses de nouvelles tresses (ou une nouvelle couleur).

Dis-moi quand tu es libres et je ferais en sorte de me libérer à mon tour.

Tendrement,

Ta Minerva

envoyé par Lysander

Chère Genesis,

invitation bien reçue.
J'ai hâte de participer à votre fête qui sera, bien entendu, mémorable. Il ne peut en être autrement des Shafiq. Puis-je vous aider d'une quelconque façon ? Dois-je ramener un dragon ou deux pour les feux d'artifices que vous préparez ? Je plaisante. (quoique, si vous cherchez des feux d'artifices, on peut s'arranger.)
Compte-sur moi pour en être.

Je t'embrasse affectueusement,
Lysander.

envoyé par corbeau - 29 juillet 1914

Genesis,

Le Directeur du Mariinsky s'est rappelé à mon bon souvenir. Son ballet est à Londres pour plusieurs représentations de La Bayadère. Il n'a pas oublié ma proposition d'investissement si celui-ci te plaît, et mon invitation tient toujours. Je serai honoré que tu m'y accompagnes.

Je sais que cette lettre te paraîtra cavalière, notamment après notre dernier échange.
Je l'ose néanmoins.

J'aimerais t'entretenir de choses importantes. Il serait déloyal de ma part de préciser que notre ami commun, Monsieur Litt, m'est revenu concernant une affaire privée. J'assume pourtant cette fourberie.

Je t'en prie, accepte de me rencontrer.
Là-bas ou ailleurs, ton endroit et ton heure seront miens.

À toi,

Harfang.

Une entrée pour la représentation, qui a lieu le soir-même, accompagne la lettre.

envoyé par @théa malfoy à @genesis shafiq

Correspondances de Genesis Shafiq MkIF4GKQ_o

accompagné d'un mot : au plaisir de te revoir, en espérant qu'un jour, nous soyons invités au vôtre.