AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
Annonces
FERMETURE DU FORUM
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

Partagez
 

 sang-de-bourbe. (antarès&freyr)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: sang-de-bourbe. (antarès&freyr)   sang-de-bourbe. (antarès&freyr) EmptyDim 29 Mar - 15:10

SANG DE BOURBE
Le vent soufflait dehors, il soufflait son désir de liberté, et un sorcier était devant une fenêtre. Une fenêtre qu’il avait connu toute sa vie dans un des nombreux salons de la demeure silencieuse, la lune brillait dehors, vision apaisante, c’était presque comme ci rien ne se passait sous son éclat, c’était presque comme ci les attaques après le combat de l’arène n’avaient pas eu lieu. Pourtant Antarès caressait sa baguette, il avait se sentiment, frissons qui montaient le long de sa nuque, il savait que ça ne faisait que commencer, que ce monde sombrerait bientôt dans le chaos et dans le sang. Et pourtant il était pressé de voir le monde brûler, il était pressé de cracher des flammes sur ceux qu’il considérait comme des insectes, sur ces sang-de-bourbes qui n’avaient pour lui aucune importance. Il sentait la folie le gagner, la folie de la colère, la folie de la guerre. Y’avait ce sourire sur son visage, ce sourire satisfait, ce sourire insolent. Alors il contemplait les étoiles, celles qui lui avaient donné son nom, l’étoile rouge du Scorpion, l’étoile écarlate, qui brûlait autant que lui, qui s’embrasait comme son cœur s’embrasait. Et il se noyait dans ses pensées macabres, il se noyait dans ses idées noires et ses fantasmes tordus. Il glissait un verre d’ambre sur ses lèvres, s’abreuvant du liquide brûlant, s’enivrant un peu plus chaque jours. Il était de ceux qui pouvaient profiter du monde en guerre, de ceux qui s’amusaient de la situation, ceux qui se glissaient, grimpaient les échelons à la droite de celui qui contrôlait. Ses pas résonnaient alors qu’il allait s’asseoir dans un fauteuil ancien, entouré de son héritage, de ces objets, qui racontaient l’histoire de sa supériorité, Il embrassait cet avenir brillant qui l’attendait, le serpent ambitieux attendait le bon moment pour frapper, alors que son esprit se tournait inlassablement vers ces objets de convoi tisent, les objets qui lui permettaient de contrôler la mort, de soumettre ce spectre vicieux qu’il sentait tourner autour de lui depuis longtemps déjà. Il posait sa baguette sur un des bras de son assise, alors qu’il sortait une autre baguette de sa poche, il faisait tourner le bois de charme entre ses doigts, cette baguette qui n’était pas la sienne et qui pourtant lui appartenait. Il attendait le retour de Freyr, il attendait le retour de celui qui était sien. Ce gamin qu’il avait happé, saisit, et qui ce soir lui devait la vie. Il aurait pu faire partie des cadavres, il aurait sûrement tenté de s’enfuir ce soir-là, il aurait cherché à fuir et aurait été embrassé par un éclair émeraude. Il aurait été présenté en trophée au pied de Grindewald. Et pourtant l’insecte respirait encore, l’ennemi, le raté puait encore la vie, parce que ça lui plaisait, parce qu’il voulait que l’autre respire, parce qu’il attendait ce moment où entre ses doigts le gryffondor allait se fondre, se briser aussi facilement qu’il pourrait briser sa baguette. Ce chien de garde de fortune. Il était mauvais le Black, son âme noircie par les années, son âme noircie parce qu’il n’en avait pas le choix, c’était ce qu’il était, il transpirait la haine et la violence, avec cette gueule d’ange qui faisait tourner les têtes quand il marchait quelque part, il transpirait la haine, il était mauvais, et il le savait, et il le faisait bien ça, il en était devenu professionnel, il avait eu les meilleurs professeurs, il avait eu ses parents, son père qui attendait de lui qu’il soit le soldat parfait, qui avait fait de son cadet une arme létale, une arme silencieuse, une bombe prête à exploser. Lui qui pouvait être envoyé au front, chaire à canon, sans trop de risque parcequ’il n’était pas l’héritier, et pourtant il était fort l’enfant, il était puissant le sorcier. Et la baguette esclave en était la preuve, la preuve de sa supériorité sur ceux dont le sang ne brillait pas, ne brillait plus, sur ceux que la magie avait choisi, que le destin avait trahis. Et il y avait aussi Henry, le parrain, le patriarche des Potter, l’homme cinglé, l’homme fou, le tyran, le tyran qui avait taillé son filleul à son image, cruel, violent, maladivement angoissant. Il était de ceux-là le jeune homme, du haut de ses 24 ans il était de ceux qui façonnaient l’avenir.

Et il s’impatientait, il grimaçait, attendant sa dose, attendant cette poudre dont il ne pouvait plus se passer, attendant que son courtier débarque, il finissait son verre, puis un deuxième, pour s’en servir plus rapidement un troisième, caché du monde, caché des yeux, s’abandonnant à ses défauts, s’abandonnant à cet alcool qu’il embrassait comme une maîtresse, cet alcool qui le rendait caduque, qui faisait sortir de son esprit ses talents les plus sombres. Et il se levait le fauve, comme un lion en cage il tournait, ses doigts tapotant cette baguette qui n’était pas la sienne, dont il sentait la chaleur qui l’irradiait. Et le crac avait retentit, il était apparu dans cette pièce. Antarès s’était immobilisé, ses yeux se perdant sur la silhouette svelte et maladive. Il était beau le chien, il était beau le servent, y’avait ses yeux dans lesquels il pouvait voir une douleur dont il s’abreuvait, et sa mâchoire qui se serrait quand il croisait les yeux de son maître, ravalant sa haine, ravalant cette colère qui bouillonnait sûrement dans son cœur. Antarès savait que son serviteur le détestait, et il aimait ce sentiment, il aimait cette aura que l’autre dégageait sans pouvoir se l’expliquer. Il observait sa cible le lion, le loup dont la meute dormait paisiblement dans les chambres de la demeure. Ils étaient seuls, ils étaient là avec la lune seule comme témoin. Et il regardait les cheveux bruns qui tombaient devant les yeux de sa cible, il avait un souffle saccadé, souffle perdu, souffle qui appartenait au Black. Tout lui appartenait, tout chez l’autre, il était sien, et il le savait. Alors le Black s’approchait de l’autre immobile, ses mains glissant les cheveux derrière les oreilles du sang-de-bourbe. Et le Black silencieux fixait les yeux de son bien, alors que ses pensées crachaient leur venin, crachaient un sortilège, et qu’une balafre apparaissait sur le visage de l’autre. Sortilèges informulés, sortilèges blessant. Et si le Black ne montrait pas de faiblesse, bien que ce sort avait épuisé un peu plus de sa force, ses doigts glissaient sur l’entaille qui avait arraché une grimace à l’autre. « Tu es en retard Freyr...que cela ne se reproduise pas. » Et il arrachait la poudre des mains du né-moldu, se dirigeant vers une table basse, prenant sa dose le drogué alors que son sang brûlait, que son corps se réchauffait, que les battements de son cœur s’accéléraient, et il lâchait un rire fou le gamin, un éclat qui s’envolait, rebondissait sur les murs pour atteindre l’autre. Et il se relevait la baguette de l’autre dans la main, qu’il secouait sous son nez « Alors Smoak, qu’est-ce qui t’as retenu ? Tu as croisé des visages familiés dans ceux des cadavres de Londres ? Des  amis à toi qui ont embrassé les pavés dans leur folle envie de liberté ? » Il rigolait à nouveau le Black, un rire qui perçait, qui blessait autant que les coupures, que les coups que Astoria affligeait. Il déplaçait les pièces de son échiquier, et le pion se tenait face au roi, mais ce soir la reine n’était pas là, ce soir il n’y avait qu’eux. Le Sang-pur et l’impur. Le Maître et l’insecte. « Tu vois, c’est de ce destin que je t’ai protégé... » Il balançait le dernier numéro de la gazette, dans lequel les images des né-moldus morts après la fête de l’arène. Remercie ton geôlier, embrasse ton bourreau, parce qu’il vaut mieux une vie de servitude que pas de vie du tout, parce qu’il vaut mieux respirer que de partir. Et l’étoile du scorpion brillait ce soir, brillait alors que l’autre s’était éteinte.
(c) AMIANTE

[/color][/color]
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Invité
Invité
Anonymous
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: sang-de-bourbe. (antarès&freyr)   sang-de-bourbe. (antarès&freyr) EmptyMar 31 Mar - 3:33

Sang de bourbe
That these are the days that bind you together, forever. And these little things define you forever, forever. All this bad blood here, won't you let it dry?--- @Antarès Black

Il se demande parfois Freyr, à partir de quand ce monde s’est perdu dans la folie des grandeurs. Il a encore du mal à comprendre parfois comment fonctionne ce monde qu’il côtoie depuis des années maintenant. S’il en connait les mécanismes, ce n’est pas pour autant qu’il les comprend, qu’il les accepte ces façons de faire. S’il peut parfaitement comprendre qu’ils ne sont pas tous faits pour s’entendre, ce peuple doit bien faire dans la consanguinité pour partir aussi loin dans ses délires de race, de sang, de tout ce qui fait ce pourquoi il en est arrivé jusqu’à ne plus avoir d’autre choix que d’être au service de Black. S’il va plus loin dans l’histoire, il sait bien évidemment que les sorciers ne sont pas les premiers à se penser supérieur à d’autres, il n’y a pas que la magie, la magie n’est qu’une excuse. L’homme n’a jamais eu besoin de cette excuse pour rabaisser l’autre plus bas que terre. Ils ne sont pas si différents de ceux que la plupart détestent au point de les traquer, de les tuer. Personne n’a jamais tenté ce rapprochement, le tenter c’est ne plus exister, être de ces sorciers mis de côté parce qu’ils pensent différemment du plus grand nombre. Et pourtant des sorciers qui agissent comme eux, il y en a des tas. Ils ne sont pas si différents. Il le pense. S’il n’y avait pas cette envie presque fanatique de la pureté du sang, tout se serait passé différemment. Il sait bien que certaines familles auraient gardé leurs idées ancestrales mais la plupart auraient compris qu’il faut aller de l’avant. Les moldus l’ont compris, ils savent se débrouiller par eux-mêmes, tenter d’avancer malgré les embuches, malgré la guerre à venir, malgré les maladies. A chaque fois ils ont trouvé une façon de vivre ensemble malgré leurs différences. Il n’y a que les sorciers pour ne pas le faire, pour agir de façon presque contre nature dans un excès de violence envers leurs pairs. C’est qu’ils se sentent différents. Comme supérieurs à tous ces autres êtres humains. Et pourtant c’est ce qu’ils sont, de simples êtres humains.

Avec des pouvoirs.

Il se perd dans ses pensées lors de la transaction de cette poudre dans ce sachet, cette dose qu’Antarès ne peut pas chercher lui-même et dont il pourrait lui priver s’il en avait les moyens, si une petite voix dans son crâne ne lui soufflait pas à chaque fois qu’il ne peut pas, qu’ils sont liés, qu’il lui ap… tais-toi. Il sait qu’il n’est plus libre, qu’il ne peut aller que dans ces endroits soigneusement choisis par le brun qu’il ne peut que maudire en silence. Il y a ces traces de lutte, quelques traces d’un passé pas si lointain où il pensait encore avoir une chance. Aujourd’hui d’autres sont morts. D’autres comme lui, d’autres différents de cette masse assemblée pour les voir mourir dans l’arène. Il se dépêche pour ne rien voir, pour fermer les yeux un moment sur cette réalité qui lui donnera toujours cette envie de vomir et chaque jour c’est comme si l’envie devenait un peu plus réelle. Les rues ne sont pas sûres pour quelqu’un sans baguette et le voilà qu’il jure parce qu’il sait que tout aurait été plus simple avec sa baguette, qu’il aurait eu moins de mal à ne pas être l’arnaqué dans cette histoire. Si sa magie n’est plus la même, si tout est différent, c’est sa vitesse d’esprit qui l’a aidé, qui l’aidera sans nul doute toutes les prochaines fois ou le sang pur aura besoin de ses doses.

C’était rapide ce soir, le vent fort et les derniers événements ont facilité les choses et pourtant malgré sa vivacité, quand il transplane, il arrive à peine qu’il sait qu’il est de toute façon en retard. Il ne l’est pas pourtant mais le sera toujours. Ce n’est qu’une excuse comme toutes celles que les sorciers ont pu leur donner pour faire de leur vie un enfer. Quand Freyr pose son regard sur le Black, ses yeux alternent sur sa baguette et l’alcool. Ce n’est pas la sienne au Black et pourtant elle l’est. Défi dans les yeux, crainte voilée de ce rapprochement qu’il ne supporte pas. A chaque fois. La blessure le surprend alors qu’il n’aurait pas dû, alors qu’il aurait dû savoir que cela se passerait ainsi parce que cela se passe toujours ainsi. L’alcool et la drogue ne lui réussissent jamais et pourtant il continue ses addictions tout comme celle de la violence. Quand il parle il ne dit rien, il se dit que dans un autre monde peut-être, Black aurait pu devenir quelqu’un de bien. Pour quelques secondes au moins ça l’empêche de penser à celui dans lequel il se retrouve coincé. Coincé avec celui qu’il trouve pathétique à chaque fois qu’il est question de dose, de ces facettes de sa personnalité que le monde ignore, que certains soupçonnent sans dire mot. La force des Black. Ce nom les surpasse tous, les dépasse. Tous perdu dans cet idéal familial tant et si bien qu’il se demande si quelque chose de vrai ressort de tout ça, chez l’autre, chez chacun de ces sang purs se sentant supérieurs mais étant identiques les uns aux autres. Il n’y a rien pour les différencier. Le voilà blasé à défaut d’être en colère.

C’est bien triste cette vie.

« Alors Smoak, qu’est-ce qui t’as retenu ? Tu as croisé des visages familiers dans ceux des cadavres de Londres ? Des  amis à toi qui ont embrassé les pavés dans leur folle envie de liberté ? »

Enflure.

Attend-il seulement une réponse à travers son rire ? Il voit bien que non puisqu’il continue, lui jette la Gazette. « Que veux-tu que je te dise ? » Sa voix se veut neutre mais on peut sentir que cette blessure psychologique fonctionne un peu mieux que celle plus physique. Cette enveloppe n’a pas d’importance, le couple maudit peut l’abîmer comme ils veulent, tant que l’esprit reste vif et combattif, lui appartient, le reste n’a que peu d’importance alors la question reste toute posée. Que lui veut-il maintenant ?

(c) sweet poison
Revenir en haut Aller en bas
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: sang-de-bourbe. (antarès&freyr)   sang-de-bourbe. (antarès&freyr) EmptyMer 1 Avr - 2:37

SANG DE BOURBE
Run boy run! This world is not made for you
Run boy run! They're trying to catch you
Run boy run! Running is a victory
Run boy run! Beauty lays behind the hills


Il voyait les veines du gamin battre dans ses tempes, et le regard figé, alors que la blessure était fraîche, et pourtant Antarès savait désormais, il savait que les blessures marquaient Freyr mais semblait disparaître aussi tôt. Résigné. Avait-il au fond accepté la supériorité de celui qu’il méprisait ? De ce monstre qu’il devait servir, aimer, malgré lui ? Foutaises. Y’avait la rébellion qui brûlait dans le sang du rouge et or, c’était dans sa façon d’être, cet instinct trop puissant, comme un fauve voulant quitter sa cage, qui se déchaînait quand les regards n’étaient pas braqués sur lui. Mais Antarès s’en foutait, il savourait le vilain, il savourait sa dominance sur l’autre, dominance marquée par cette baguette qu’il tournait dans ses doigts, par ce papier jeté au visage de l’autre, qui relatait les évènements encore trop récents, marqués au fer rouge, comme cette marque sur les côtes du sang-pur, de ce sort qui l’avait frappé, et qui avait réveillé la folie d’un Berserker. C’était peut-être pas le bon moment pour Freyr, peut-être aurait-il dû s’enfuir ce soir, quand il en avait encore l’occasion. Fini. Les étreintes se resserraient, et le Black, dose dans le nez, esprit qui s’envolait, qui n’avait plus de sens, qui n’avait plus de retenue s’approchait encore plus à quelques centimètres, et il enrageait le scorpion, de voir l’autre rester de marbre. Il enrageait, alors il se mordait la langue, reniflant, pestant, crachant, avant de se reculer. Il voulait briser la poupée, comme un enfant qui avait assez joué, qui voulait quelque chose d’autre, de neuf, à son image. Mais la poupée refusait de se tordre, de hurler, de souffrir.

Et y’avait la voix qui claquait dans l’air, et la phrase qui réveillait le monstre, cette familiarité typique au servant, ce tutoiement qui s’envolait, qui attisait la flamme dans le cœur du maître. Il détestait celui qui avait parlé, il détestait qu’il osait le voir comme un égal. Et pourtant y’avait une autre vérité dans ce tutoiement, y’avais quelque chose que Antarès refusait de voir. Ils étaient si semblable, c’était frappant, à vingt milles lieux l’un de l’autre, et pourtant lié inexplicablement. Et malgré lui il admirait son servant, il admirait sa tête haute, son regard droit, ses putains d’yeux comme des océans, qui fixaient sans avoir peur, sans reculer, alors que les yeux du Black se tentaient de rouge, alors que les pupilles se dilataient, que les mains se serraient sur cette baguette qui n’était pas la sienne. Et y'avait ce rire qui revenait, ce rire fou, qui glaçait le sang courant dans les veines, qui promettait l'enfer « Ce que je veux Freyr ? Mais j'ai déjà tout ce qui m'intéresse...je t'ai toi...et ton insolence n'enlèvera pas les chaînes autour de tes poignets. » Tu accepteras ma supériorité...tu accepteras de plier le genoux devant celui à qui tu dois la vie Et la langue claquait, la vipère crachait, le feu et la glace qui se rencontraient encore une fois. Il était sien, et il le savait au fond, mais il s’entêtait à espérer, bêtement, stupidement peut-être, il espérait que le monde change, que la liberté revienne, sans savoir que le monstre l’enverrait rejoindre ceux tombés sous les coups avant que l’oiseau ne s’envole à nouveau.

Welcome to the room of people
Who have rooms of people that they loved one day
Docked away
Just because we check the guns at the door
Doesn't mean our brains will change from hand grenades
You're lovin' on the psychopath sitting next to you
You're lovin' on the murderer sitting next to you
You'll think, "How'd I get here, sitting next to you?"


Et le gamin se levait, vidant un nouveau verre, avant de s’en servir un autre. Et il en servait un de plus, un verre qu’il portait à ses lèvres, l’autre qui s’envolait de lui même vers le serviteur. « Ne me laisses pas boire seul veux-tu » Et il reste dos à l’autre, le bois de charme toujours entre ses doigts, il fixe la baguette inlassablement. Comme il serait facile de la briser, de retirer à l’autre sa magie. Comme il serait facile de le briser. Mais il avait reconnu la force de Freyr, cette flamme qui le gagnait lors de leurs combats à Poudlard, et de leur dernier combat, dans lequel la faiblesse du cœur de l’impur l’avait conduit à sa chute. Il aurait put gagner ce jour là, le combat faisait rage, il aurait put briser le sang-pur, mais il avait préféré protéger une gamine inconnue, une étrangère qui passait au mauvais endroit, au mauvais moment et qu’Antarès avait utilisé pour la victoire. Il finissait un nouveau verre, il sentait l’effet de l’alcool le submerger, alors que sa tête semblait plus lourde, et que l’effet de la poudre brûlait à chaque respiration. « Ta famille te manque Freyr ? Tes parents ? Tes frères ? Ta maison dans cette bourgade moldue ? » Et il souriait le serpent, il souriait, laissant transparaître ce qu’il savait, qu’il savait où ils étaient, où les trouver. Il voulait qu’il réagisse, il voulait le voir brûler. Il voulait retrouver cette flamme. Il voulait se brûler, il voulait prouver que Freyr pouvait être aussi mauvais que lui. Qu’un monstre se cachait dans le coeur du Lion. Il voulait se prouver qu’il n’était pas le seul à être fait de travers, qu’il n’était pas le seul à être tordu.

You let your feet run wild
Time has come as we all, oh, go down
Yeah but for the fall, ooh, my
Do you dare to look him right in the eyes? Yeah
Oh, 'cause they will run you down, down 'til the dark


(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Invité
Invité
Anonymous
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: sang-de-bourbe. (antarès&freyr)   sang-de-bourbe. (antarès&freyr) EmptySam 4 Avr - 1:04

Sang de bourbe
'Cause I have other things to fill my time. You take what is yours and I'll take mine. Now let me at the truth, which will refresh my broken mind--- @Antarès Black


C’est là toute la question pas vrai, depuis qu’il ne peut plus décider par lui-même, depuis que tout dans cette situation lui échappe, depuis qu’il a préféré protéger d’autres que sa gueule, depuis qu’il n’a pas pu fuir. Depuis qu’il s’en sort alors que d’autres ont perdu la vie, aujourd’hui. Et tous les autres jours. Il regarde Antarès, ne sait pas trop ce qu’il lui veut, pourquoi il est là dans cette maison, parmi les Black, dans cette vie qui n’a pas de sens hormis celui de le détester chaque seconde pour ne pas l’avoir laissé ce jour-là. A quoi s’attendait-il l’autre, à quoi s’attendait-il Freyr, à que cela se passe autrement ? Il le sait depuis le temps que cela ne se passera jamais de façon différente pour des gens comme lui. Il a le regard sombre de le voir dénigrer ainsi aussi facilement la vie d’autres. C’est une des choses qu’il ne supporte que difficilement quand il est là l’observer lui lancer la Gazette à sa tête, à se dire qu’ils ne sont pas tous des êtres humains. Qu’ils ne soient pas égaux, c’est pas grave, il y est habitué. Mais là c’est tout autre chose. Tenter de fuir après ce fiasco d’ouverture de l’arène n’a jamais été une possibilité pour lui. Il aurait pu, il a tenté, mais toujours aussi, il sait qu’il est rattrapé d’une façon où d’une autre. Il ne peut pas fuir Londres, il n peut que remarquer sa propre déchéance et celle de celui qui se came comme le ferait le plus vulgaire des moldus. Il ne comprend pas ce qu’il trouve à cette substance comme à toutes les autres. Il ne le comprend pas, ne les comprendra pas ces sangs purs qui ont pourtant tout et choisissent d’agir ainsi.  

Il tente de rester stoïque depuis l’arène, ce qu’il s’y est passé. Il parle destin. Une fin pour une autre, aucune des deux n’est celle qu’il aurait choisie mais puisqu’il ne peut choisir, c’est réglé. A moitié. Il n’est pas l’auteur du sort sur Antarès mais il aurait pu s’il avait eu cette envie de rendre sa vie encore plus compliquée qu’elle ne l’est. Il a conscience qu’il est en partie chanceux, mais peut-être qu’il sait déjà cette vérité là : il aurait préféré ne rien lui devoir à celui qui s’enivre de ce chaos. Lâche-là. C’est ce qu’il pense, le message qu’il voudrait lui lancer, qu’il ne peut lui dire en sachant qu’il ferait l’inverse, la briserait peut-être sur le coup de la dose, de l’esprit qui s’agite, de tout ce qu’il se passe dans la tête du sang-pur en ce moment. « Ce que je veux Freyr ? Mais j'ai déjà tout ce qui m'intéresse...je t'ai toi...et ton insolence n'enlèvera pas les chaînes autour de tes poignets. »

Il ne comprend pas cet intérêt qu’il suscite aux yeux du Black trop galvanisé par la drogue. Ils ne sont que deux ennemis éternels : il aurait pu le tuer ce soir là et toutes les autres fois. Il reste silencieux pour peser les mots d’Antarès qui semble si sûr de lui en cet instant, qui n’a jamais cessé de l’être. Ce qu’il s’est passé aujourd’hui montre qu’il y a de la révolte au pouvoir mis en place même si s’en défaire sera difficile, prendra des années. Quoiqu’il en dise, Black, il sait lui qui il est, qu’il n’appartient à personne même si toutes les vérités de ce monde lui montrent le contraire. Dans le sien, s’il ne peut pas choisir, il peut tenter de ne pas se trahir. C’est une liberté que Black ne comprendra jamais, qui le mènera à ne jamais saisir qui sont ses ennemis, comment ils fonctionnent. Jamais vraiment, comme juste en surface. Il a l’air calme alors qu’il bouillonne, c’est le boxon dans sa tête alors que son corps n’esquisse pas un geste, pas même vers le verre qui lévite vers lui. Ils parlent de cette force magique, de cette force brute, mais jamais de la force d’esprit qu’ils oublient bien facilement.

Il prend le verre sans pour autant le boire. La phrase ne semble pas être un ordre alors qu’elle l’est, qu’il sous entend qu’elle en est un mais dans l’idée, c’est qu’il n’est pas d’humeur, qu’il est plutôt d’humeur à la contradiction frontale avec son maître quitte à ce qu’il le paie. La colère muette est présente même s’il essaye de la cacher, il ne veut pas la perdre au profil de l’alcool mauvais pour lui et au vu de la consommation du sang pur, mauvais pour eux. « Ta famille te manque Freyr ? Tes parents ? Tes frères ? Ta maison dans cette bourgade moldue ? » Les paroles le font serrer le verre qu’il tient dans sa main comme s’il allait lui éviter la parole, le geste de trop qu’il pourrait avoir envers celui qui le provoque. Celui duquel il s’éloigne pour se forcer à ne pas commettre d’erreur. Il tente de se reprendre quand il lui répond pour énoncer ce qui n’est rien d’autre qu’un fait. C'est l'avis du Medicomage qu'il n'est plus mais qui ne cessera jamais de l'être. « Un jour tu vas mourir. » Pas même forcément de ses mains. Pour ce qu’il est, pour ce qu’il fait, pour la drogue, pour l’alcool, pour toutes les dérives que le Black s’autorise parce qu’il est l’un d’entre eux, se croit supérieur à tort au commun des mortels. « Evidemment qu’ils me manquent. » Il lui répond, c’est la cruelle vérité dans ce pouvoir qu’il détient sur lui. Il est bien isolé ici, à leur merci sans vouloir se l’admettre. Le déni marche un moment mais viendra bien ce jour ou la parole de trop lui sera fatal. En attendant il ne peut qu’essayer. Si lui a ses limites, il peut bien tenter de voir celles d’Antarès, celles qu’il ne devra pas franchir à nouveau.




(c) sweet poison
Revenir en haut Aller en bas
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: sang-de-bourbe. (antarès&freyr)   sang-de-bourbe. (antarès&freyr) EmptyDim 5 Avr - 21:16

SANG DE BOURBE
L’ombre guettait, elle guettait le gamin enivré, elle guettait celui qui brûlait de rage et de colère. Muet. Calme en apparence, comme un volcan sur le point d’exploser, comme un être fait de lave, de magma, qui cramait tout ce qu’il croisait, qui cramait la vie, et brûlait jusqu’à la dernière note d’espoir. Symphonie désaccordée, désabusée. Il était monstre autant qu’il était ange, et face à ce visage encore taché des traits de l’enfance, il y avait une dissonance, une asymphonie parfaite qu’il se plaisait sûrement à cultiver. Alors que l’engeance était mauvaise et la racine était pourrie, vidé de sentiments depuis bien trop longtemps, le cœur ne battant qu’en la présence de sa déesse, et le palpitant se changeant en poussière quand elle se tenait loin de lui. C’était pour ça qu’il avait cherché l’ivresse et la hauteur, qu’il s’était envolé grâce à cette poudre qui allait de paire avec son nez. Pour sentir. Pour exister. Pour aimer. Il n’avait jamais aimé charnellement en étant sobre, c’était cette poudre et cet alcool qui lui donnaient l’envie d’enlacer, de toucher. Et quand il ne pouvait satisfaire cette envie, alors c’était un monstre qui apparaissait, et il voulait saigner, brûler et briser.

Et le pantin semblait parfait, avec cette gueule aussi angélique que celle de son maître, et cette entaille qui perlait déjà sur sa joue. C’était presque beau la ressemblance, et ça donnait encore plus envie au Black de frapper, pour oublier à quel point ils étaient similaires, alors il avait craché son venin, parce qu’il savait le faire, il avait planté son dard dans la chaire le scorpion, douleur des souvenirs plus forte que la douleur physique. Pas d’antidote à ce jour, le seul antidote était la gentillesse du maître, peut-être un peu de pitié qui n’arrivait pas quand bien même on l’attendait. C’était fini pour le moment, le Antarès qu’on pouvait résonner était étouffé par les relents d’alcool et l’haleine qui brûlait. Et la phrase de l’éphèbe s’envolait, comme une menace, comme un éclair au beau milieu de la mère, un éclair ricochet ou tremblement de terre, qui partait en brasier, qui enflammait et réveillait la peur de l’immondice, cette vérité qui faisait mal, cette vérité qu’il se démenait à vouloir échapper. Et il n’avait pas écouté la phrase qui avait suivi, il l’avait entendue mais n’en avait cure. Maintenant la colère grondait plus fort que la raison, il voulait le voir souffrir pour avoir osé mentionner le trépas auquel de toute façon il n’échapperait pas, alors il s’approchait, sauvage, dangereux, la main se plaçant autour du coup de l’autre, il tendait la main pour appeler sa propre baguette, réception au vol, deux armes et une bouteille dans une main, l’autre serrant un peu plus son emprise et les deux jeunes hommes disparaissaient, dans un crac familier. Ils atterrissaient dans cette rue qui n’avait rien demandé alors que d’une pression autour du cou toujours attaché il lançait l’impur pour qu’il aille embrasser le goudron puant de cette bourgade moldu. Relèves toi Et que les souvenirs te submerges, cette enfance sûrement agréable avec cette balançoire dans le jardin verdoyant, avec ces fleurs dont l’odeur tournaient le cœur du Black. Les fleurs qui venaient sûrement de naître comme était naît le printemps. Il ouvrait la bouteille, buvant au goulot, avec assez d’alcool il camouflerait l’odeur, ou les mots, ou les maux. Il était plus vraiment là, un peu ailleurs, mais entièrement fureur. Et il observait l’autre qui était encore au sol.

« Tu reconnais hein ? C’est marrant j’te vois presque gamin sur cette balançoire, dans cette putain de bourgade qui dors trop profondément le soir. »

Y’avait personne dans les rues, y’avait peut-être juste ce chat qui passait par là, qui feulait sauvagement sur les deux qui brisaient le calme. Pourtant il ne cachait pas sa voix l’alcoolique, il ne cachait pas sa hargne le maniaque.

« Tu m’étonnes qu’ils te manquent. Ca a l’air pas mal ici...t’aurais eu de la chance t’aurais eu une maison quelque part aujourd’hui hein ? T’aurais pris soin de ton jardin, avec ta p’tite femme et ton chien. »

Eclat de rire, normalité morbide qui lui donnait envie de vomir, ou peut-être était-ce l’alcool qui remontait, non, c’est bon, le contenu de son estomac était toujours scellé. Il se redressait pourtant, crachant un peu de bile sur le par-terre. Puis il soupirait, et il se retrouvait assis sur le sol, aux côtés de celui qui lui servait de repose pied. Il le fixait dans les yeux, et tout d’un coup, les flammes semblaient éteintes, le brasier calmé, il buvait une nouvelle gorgée, marquant une pause, il planifiait l’enfantin, il réfléchissait au prochain mouvement, quel pion il pouvait encore déplacer. Alors il soupirait.

« J’te laisses le choix, j’suis quelqu’un de raisonnable après tout, lève toi et disparaît dans ces ruelles, pars, ne reviens pas dans le monde sorcier, abandonne ta baguette et la magie. Je ne te chasserais pas, je ne te chercherais pas. »

Ultimatum lancé, ponctué par une nouvelle gueule du breuvage, il tendait la bouteille à l’autre, comme pour sceller le deal, mais le malin jouait son jeu encore une fois, bien que son visage entraîné ne laissait pas transparaître la supercherie. Il attendait, impatient.

If I'm a pagan of the good times
My lover's the sunlight
To keep the Goddess on my side
She demands a sacrifice
Drain the whole sea
Get something shiny
Something meaty for the main course


(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Invité
Invité
Anonymous
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: sang-de-bourbe. (antarès&freyr)   sang-de-bourbe. (antarès&freyr) EmptyMar 7 Avr - 2:15

Sang de bourbe
Our time is running out. And our time is running out. You can't push it underground. We can't stop it screaming out. How did it come to this. You will suck the life out of me--- @Antarès Black



La mort semblait donc toucher l’intouchable ? La mort effraye chacun d’entre eux, c’est bien pour cela qu’il y a tant de recherches autour de ces reliques qui ne feront rien d’autre que de la retarder. Recherches futiles, sans grand intérêt quand pour des moments tels que celui-là, elles ne lui seraient d’aucune utilité. Pas pour du long terme, jamais, l’histoire raconte leur mort à ces trois frères, personne n’y échappe à la faucheuse quand bien même ils essayent. Est-ce déjà là sa limite à Antarès ? Il ne va pas tarder à le découvrir, il le pressent dans sa façon d’agir par rapport à ce qu’il lui lance un peu sans trop réfléchir. Il l’a dit, pensé. Il est d’humeur à vouloir que les choses tournent mal, pour que cela s’arrête une bonne fois pour toute. Peut importe la fin, ils peuvent les mettre en esclavage autant qu’ils veulent, il y en aura toujours comme lui qui préféreront rester vrais, et rester vrai c’est lui balancer ça peu importe les risques, cette colère non sourde, violente, faite pour effrayer. L’est-il, Freyr ? Est-il effrayé par Antarès, celui qui le cherche, qui le teste à son tour depuis qu’ils ont onze ans. Difficile d’en avoir peur même s’il se méfie, s’il sait qu’il va devoir faire attention à ce qu’il va se passer quand il l’emmène dans ce bruit sonore bien distinct : Il a toujours détesté le transplanage avec un autre.

La réaction aussi vive que violente du Black ne le surprend qu’à moitié. Il rétorque Freyr même quand on lui demande de se taire et rien aujourd’hui n’a été tracé pour l’aider à jouer ce rôle de celui qui doit obéir, un rôle fait pour sauver sa peau tout en la détruisant. Il n’y a pas d’entre deux, de pause possible pour lui dans ce monde. Il ne lui doit rien à Antarès. Alors s’il peut jouer ce rôle qu’on lui a imposé, il peut tout aussi bien ne pas le jouer, agir comme aujourd’hui malgré les conséquences qu’il connait, cet atterrissage dans un Londres qui lui est beaucoup plus familier, devant cette maison aux occupants absents, partis depuis bien longtemps, depuis ces mots échangés avant que cela ne tourne mal pour les nés-moldus dans le monde sorciers. S’ils n’avaient pas de nouvelle de lui pendant deux semaines, c’était mieux pour eux de changer de vie, pour leur sécurité. Même lui ne sait pas où ils se trouvent à l’instant où il est à terre. Quand il l’entend débiter ce qu’il croit connaitre de lui, Freyr se crispe. Il ne connait rien. Il sera bientôt pathétiquement ivre et s’il n’y avait pas les sorts informulés surement qu’il aurait tenté de le maîtriser : ce n’est certes pas Antarès le plus robuste des deux.

Mais dans ce monde c’est ce combat toujours déloyal qui se mène depuis le départ, de ces sorciers bien nés qui ne s’en rendent souvent même pas compte quand d’autres ignorent tout de leur passé, se disent que dans un autre monde peut-être, ils auraient été à leur place. Il l’écoute à moitié, Antarès ne l’intéresse pas, ne le fascine pas. Cet Antarès là est pathétique comme tous ceux qui ne font que détruire alors que tant de choses restent à faire. Cette grande part du monde sorcier toujours ancrée dans ce passé destructeur, il ne la comprendra jamais. « J’te laisse le choix, j’suis quelqu’un de raisonnable après tout, lève toi et disparaît dans ces ruelles, pars, ne reviens pas dans le monde sorcier, abandonne ta baguette et la magie. Je ne te chasserais pas, je ne te chercherais pas. »

Il aurait pu rire de cette proposition à laquelle il ne croit pas une seule seconde s’il était totalement inconscient. Il n’est pas stupide, ne l’a jamais été. Il cherche dans le regard du brun une réponse qu’il ne trouve pas. Jamais il ne lui donnera la réponse qu’il veut, jamais juste ça, cette proposition de disparaître dans un Londres dans lequel il n’a presque pas de trace, dans lequel où il n’a pas d’avenir. Et si ce n’est pas Black qui le cherchera, qu’en sera-t-il des autres, de ceux qui les traquent ceux qui se sont enfuis ? « Quand as-tu cru que j’allais accepter ? » C’est peut-être la réponse qu’il attend, qu’il lui sert sur un plateau. « Des né-moldus, tu en trouves tant que tu veux mais t’as toujours été en travers de mon chemin. » Pourquoi cette proposition mensongère alors qu’il aurait pu juste le laisser partir dès le départ ? Il n’a plus cette lucidité du départ et pourtant Freyr se doute qu’il sait ce qu’il fait depuis le début. Il regarde la bouteille avant de le regarder lui. « Je ne t’avais jamais trouvé stupide. » Si c’est Black être un sang-pur, finalement malgré tout n’est-il pas mieux né-moldu ?

(c) sweet poison
Revenir en haut Aller en bas
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: sang-de-bourbe. (antarès&freyr)   sang-de-bourbe. (antarès&freyr) EmptyJeu 9 Avr - 20:12

SANG DE BOURBE
Ce monde était trop cruel, il était trop violent, pour deux jeunes comme ces deux-là. Ils auraient put avoir une vie normale, quelques périodes de paix, ils auraient put peut-être voir un monde différent, qui sait dans cette vie alternative, si tous étaient égaux, ils aurait put être amis. Mais cette vie là n’avait rien de calme ou de pacifique, et l’égalité n’était qu’une chimère que Freyr se plaisait sûrement à dessiner dans ses rêves et ses envies mêlant rébellion et liberté. Sauf que c’était une hydre devant lui, une hydre vorace, cruelle, dangereuse, qui étendait son ombre sur le né-moldu. Il était dangereux l’enfant des Black, il avait été forgé pour devenir une arme, sans se soucier des innocents, de ceux qui risquaient de payer pour sa folie. La seule chose qui l’intéressait aujourd’hui, c’était de briser sa poupée, de briser son esclave, resserrer les entraves pour qu’il ne puisse plus lui échapper. Jamais. Il voulait simplement qu’ils soient liés, pour toujours, il avait cette folle idée qu’avec Freyr à ses côtés, il serait intouchable, parce que Freyr était puissant, assez pour terrasser le monstre s’il le voulait vraiment, s’il lui en donnait la chance et les moyens. Pourtant il était là, assis près de lui, les baguettes dans la main qu’il serrait sans doutes bien trop fort. Il avait l’air blasé le Black, ça y est, il ne s’amusait plus de la situation, il s’ennuyait presque de la folie de l’autre. C’était plus simple d’abandonner, de baisser les bras, d’accepter son sort. C’était cette flamme qui l’inquiétait, cette flamme qui ne quittait jamais l’autre. Où trouvait-il l’énergie pour se battre à ce point contre son destin ? Pourquoi ne pas simplement accepter qu’il n’avait pas d’autres choix que de se plier aux demandes du roi ? D’accepter les caprices de la reine ? Il levait les yeux au ciel, quand sa proposition fut balayée par cette même flamme.

« Quand as-tu cru que j’allais accepter ?Des né-moldus, tu en trouves tant que tu veux mais t’as toujours été en travers de mon chemin. » 

Il soupirait, nouvelle gorgée, il aurait dû prendre sa poudre avec lui, il frapperait Freyr plus tard pour cet oubli. Il grognait, se tournant alors brutalement vers Freyr, les deux encore au milieu de la rue, dans cette atmosphère sinistre qui grondait au dessus de l’Angleterre. La Langue-de-Plomb était habituée au sinistre, à cette sensation, les frissons sur la peau. Laisse le parler...on verra demain

« Je ne t’avais jamais trouvé stupide. »

Et le voilà qui riait à nouveau, à gorge déployée, stupide, non le Black n’était pas stupide, il était loin d’être stupide, les gens de son cran n’avaient pas le luxe de l’être. Il n’avait pas réfléchi à toutes les possibilité certes, mais en avait étudié certaines. Alors il riait, parce que au fond, Freyr non plus n’était pas stupide, ils n’étaient pas stupides et pourtant ils se retrouvaient là. Pour quoi faire exactement ? Nouvelle gorgée. Il ne savait plus vraiment, la tête qui tournait qui s’envolait qui espérait ne plus jamais atterrir. Et sa main agrippait le menton de l’autre homme, promiscuité angoissante, aux effluves d’alcool tournant les yeux tournant la tête. Le lien était électrique, brûlant, pourtant c’était dans les yeux du né-moldu que se fixaient les siens.

« Tu m’intrigues Freyr Smoak...avec ce nom qui n’en est pas vraiment un, avec tes relents de violences que tu galères à contrôler. »

La main toujours sur le menton, il s’approchait un peu, il s’approchait dangereusement, il testait, il provoquait, voir ce que le ciel gardait cacher, il voulait savoir ce qu’il y avait sous ces yeux qui semblaient calme, il voulait voir la tempête, la rage, le volcan. Parce qu’il savait que Freyr brûlait intérieurement, il voulait le voir brûler vraiment. Brûler avec lui, qu’il ne soit plus seul dans l’océan de flamme de son âme noircie. Il n’y avait plus que quelques centimètres entre leurs deux visages. Avec leurs cheveux qui encadraient leur air de jouvenceaux. Un miroir. Un reflet. Deux âmes similaires dans un combat séculaire, le lion et le serpent qui se fixaient, qui attendaient pour rugir et broyer.

« Je ne suis pas stupide. Tu n’es pas stupide non plus. Mais je n’arrive pas à te cerner, je n’arrive pas à savoir ce qui te rends si attirant pour moi. Je veux que tu m’appartiennes Freyr, que tu sois un allié, une tempête à mes côtés... »

Appartenir. Obéir. Il se reculait violemment, Et la baguette se tendait d’elle même sur l’autre. Crucio

« Tu n’as pas le droit de me ressembler, tu n’as pas le droit de te tenir face à moi comme si nous étions les mêmes. »

Brûle né-moldu, hurle, et lève toi, lève toi, sombre dans le désespoir et la douleur, c’était tout ce qu’il te restait, la douleur, le vide de cette famille qui n’était plus dans cette maison que tu avais connu. Et il se retournait le sorcier, il balançait la bouteille presque vide sur le mur, en hurlant toute sa rage. Et il attrapait l’autre par la nuque, le poussant presque vers la porte de cette maison en apparence vide. Un couple de né-moldus s’y étaient installés, cherchant à se cacher parmi les fourmis, insectes chez les insectes. Alohomora Et la porte s’ouvrait d’elle même, le diable avait frappé à la porte, il était sur le seuil, et il poussait le nez moldu à l’intérieur, doigts sur les lèvres, et même s’il titubait, ils s’avançaient ensemble dans cette demeure pathétique. Et les voilà devant lui, les deux se saisissant de leurs baguettes. Le sorcier tendait la sienne, rapide, meurtrier, il désarmait les pauvres âmes. Avec ce visage déformé par la haine, déformé par la rage et par l’ivresse.

« Regardes les Freyr ! »

Il rigolait le monstre. Il rigolait simplement alors que face à eux, l’homme suppliait. Les jérémiades habituelles, laisser la femme partir, laisser la femme survivre. Arrachant un sourire au Black. Inutile. Pathétique.

Crucio Il mettait fin aux paroles, ces paroles qui lui donnaient envie de vomir, il levait les yeux au ciel. S’accroupissait rapidement, son visage à la hauteur de celui du né-moldu qui tremblait encore suite au sort de douleur. Il avait dans son regard, l’air de celui ayant accepté son sort. Alors le sorcier se relevait.

« Voilà ce qui t’attendais sans moi Freyr. »

Il s’approchait d’un placard, la vitre laissait voir quelques bouteilles d’alcool, il se servait volontiers, bouche au goulot, il en crachait la moitié, alcool de premier prix dont le goût était amère.

« Comment vous pouvez boire ça ? Vous auriez dû rester dans l’arène, peut-être que vous auriez eu les moyens de boire quelque chose de mieux. »

Il riait encore, alors qu’il faisait valser les deux baguettes dans ses mains, il avait dans son regard cet éclair de folie, cet éclair de violence. Alors il s’approchait de Freyr, à hauteur de son oreille, murmurant près de lui.

« Tu te reconnais dans leur regard ? Non...toi tu es plus fort qu’eux...tu ne te serais pas fait avoir aussi facilement...leur stupidité les a conduit à la folle idée de se croire en sécurité ici, entourés de moldus. Mais les moldus ne sortent pas la nuit. Alors Freyr...et si tu leur apprenais à quel point ils se sont trompés ? »

Impero S’il ne les frapperait pas de lui même, Antarès frapperait par sa main. Le lion tremblait, il combattait, il était fort, mais fatigué, alors il s’insinuait dans sa tête et murmurait à son oreille.

« Fais saigner l’homme pour moi Freyr. »

La folie qui consumait, qui brûlait, qui arrachait petit à petit. Une âme trop noire pour un visage encore trop enfantin.

(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Invité
Invité
Anonymous
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: sang-de-bourbe. (antarès&freyr)   sang-de-bourbe. (antarès&freyr) EmptyVen 10 Avr - 4:58

Sang de bourbe
With time the child draws in. This whipping boy done wrong. Deprived of all his thoughts. The young man struggles on and on he's known. A vow unto his own, That never from this day. His will they'll take away.--- @Antarès Black



Ces mots, il n’aurait jamais dû ne serait-ce que les penser. Les dire, c’est peut-être bien là la limite au-delà du sujet tabou de la mort. La mort ne l’a jamais été pour lui, d’une façon ou d’une autre, il sait qu’elle viendra, plus tôt que prévu peut-être, qui peut le dire, prédire quand ce jour viendra, l’éviter ? Certainement pas lui. Il se méfie d’Antarès, de ces yeux étrangement beaux, étrangement froids, dans lesquels il n’a jamais pu lire autre chose que de la haine et de cette rage présente aujourd’hui, mélangé à cette curiosité interdite, curiosité face à celui qui se refuse à se soumettre.

C’est ce terrible choix. Il en vient à préférer la mort plutôt que des années de servitude ou ces dernières lui auraient retiré toute cette envie d’être encore un tant soi peu lui-même pour devenir celui que l’autre veut qu’il soit, cette part d’ombre qui veut leur mort, qui veut la sienne dans cet univers bien tordu qu’est celui des sorciers, qu’est celui de certains sang pur qu’il ne comprendra jamais. Il le sait, même en essayant depuis tant d’années, cette idéologie qu’ils ont le dépasse. Ce qu’il ignore volontairement, c’est que jusqu’à présent, Antarès lui a laissé le choix. Ce qu’il ne sait pas encore, c’est que bientôt, il n’en aura plus du tout. C’est cette réalité qui est plus sombre encore que le fait d’en être réduit à la servitude. C’est ce qui l’effraye dans cette magie qu’ils utilisent sans souvent réfléchir aux conséquences, juste parce qu’ils en ont le droit, se le donnent d’agir de cette façon qui les rend si inhumains. Il comprend sans mal cette envie des bûchers, cette peur qui a mené les moldus à vouloir les brûler, même les plus innocents, même ceux qui n’étaient pas sorcier mais qui en avaient l’air par leurs bizarreries.

Antarès n’est pas stupide, pas bizarre. Il a cette inhumanité qui le caractérise à la fois sobre et quand il ne l’est pas, cette façon d’être qui lui donne envie d’en être éloigné le plus possible mais le voilà qui fait bien souvent l’inverse, qui le provoque pour lui prouver qu’il existe lui aussi, pour lui montrer à tort qu’il lui faudra bien plus que sa folie et sa rage pour gagner cette partie perdue d’avance. Il ne perd rien à essayer. Il n’en est pas si certain de ça mais alors que quelques semaines plus tôt il aurait surement pesé le pour et le contre, cette situation le fatigue plus qu’autre chose. Il aurait dû partir, profiter de la proposition pour s’enfuir même s’il ne le croit toujours pas quand il se repasse les mots du brun dans sa tête quand son visage se retrouve entre sa paume, qu’au lieu d’en être éloigné le plus possible : ils sont proches comme ils ne l’ont jamais été. Et ça l’angoisse. « Tu m’intrigues Freyr Smoak...avec ce nom qui n’en est pas vraiment un, avec tes relents de violences que tu galères à contrôler. » Il ne voit pas où il veut en venir. Cela lui faciliterait la vie de tous les jours s’il pouvait lire en lui comme à livre ouvert, s’il n’avait pas besoin de toujours réfléchir à ce que peuvent cacher de simples paroles telles que celles-ci, tel que le discours qu’Antarès fait sur eux, sur cette ressemblance qu’il n’a jamais cherché. Ne le comprend-il donc pas ?

Il ne cherche pas à se dégager, ne voudrait pas aggraver son cas même s’ils doivent former un drôle de tableau, lui et ce sang-pur dont il ne souhaite que le trépas. Et pourtant le voilà qu’il l’écoute, en présageant le pire qui ne tarde pas à venir avec la douleur qui s’empare de tout son être, une douleur telle qu’il n’a jamais ressentie. C’est son corps qui s’agite comme un pantin désarticulé, son âme qui s’effrite. Et cette colère qui surgit quand tout cesse mais qu’il est bien trop lent, comme fatigué au-delà de cette fatigue humaine, pour bouger. Il a mal. Le gémissement de douleur n’est plus sourd même s’il s’est toujours pensé mentalement fort. Freyr ne lui pardonnera pas mais Antarès ne demande pas son pardon, c’est son allégeance à lui, à sa fiancé qu’il veut. Qu’il n’aura pas, pas même en surface. Pourtant pour son bien, Freyr sait qu’il devrait courber l’échine. Le voilà qui est peut-être stupide de se montrer si borné.

Ils ne se ressemblent pas.

Antagonistes. Différents. Contraires.

Tous ces mots pour les désigner, il se refuse même à penser que leurs façons d’agir pourraient être similaires si Freyr était né du bon côté, pas de ce côté du monde dans lequel ils se trouvent. Son sursaut sur le sol, il ne sait pas s’il vient de la douleur qu’il ressent encore, qui lui souffle qu’elle ne le quittera jamais plus à présent ou à la fureur du Black qu’il ne peut saisir, folie déraisonnée de celui  qui n’a jamais voulu l’être même en l’ayant clamé. Raisonnable, Black est loin de l’être quand il l’entraîne à sa suite dans cette maison qui n’a pas tant changé sauf d’occupants, cette maison qu’il pensait vide. A terre, ses yeux  fixent le sol pour s’empêcher de voir, pour tenter de contrôler les frissons de dégoût de son corps, de ce mal être croissant alors qu’il veut que tout s’arrête, préfère que cette colère et haine soit dirigée vers lui plutôt que sur d’innocents qui se croyaient en sécurités.

Par sa faute, ils ne l’ont jamais été.

« Voilà ce qui t’attendais sans moi Freyr. » Tête posée sur les genoux, regard hagard dans les yeux de celui qui ne veut pas voir, qui tente de récupérer les miettes de son esprit abimé, ébréché. Il entend les cris de l’homme sans les entendre, ce qu’il entend c’est que c’est de sa faute. « Arrête. » Supplication inaudible face à ce sort déjà lancé, à cette folie décuplée ce soir, cette possessivité qui lui fait peur. « Alors Freyr...et si tu leur apprenais à quel point ils se sont trompés ? » Les pensées ne sont plus les siennes, cette colère sourde se fait violence contre ceux qui ne la méritent pas. Les larmes sont invisibles mais présentes dans son âme que l’autre veut briser pour lui ressembler un peu plus alors qu’il n’en a pas ce droit. Il n’a pas précisé Antarès si bien que sa baguette se retrouve au sol si tôt le sort lancé qu’elle ne pensait jamais venir de ce bois si particulier. La voilà qui se sent trahie, aux pieds de celui qui est la cause de tous leurs maux.

Il ne se sent pas bien : cette douleur mélangé à la culpabilité, cette impression de ne plus s’appartenir qu’il ressent pour la première fois depuis qu’il lui doit cette vie dont il ne veut plus. « J’avais compris après… » Il n’empêche pas sa voix de trembler. Il ne parvient pas à prononcer ce mot, comme un sort impardonnable bien plus que par ce nom qu’on leur a donné, de ces sorts qu’il n’aurait jamais pensé lancer. Pas sur eux. Son regard n’est plus revêche, le fantôme de cette nuit restera gravé dans son esprit même s’il se surprend encore l’audace de rajouter. « Plus jamais ça. » Ca quoi, ça rien, juste ce sort, qu’il vient de lancer. « Je ne suis pas si fort. » Affaiblit de bien des manières ce soir, le voilà qu’il chancelle pour se rattraper de justesse au meuble à côté d’Antarès qu’il n’entend déjà plus depuis un moment.



(c) sweet poison
Revenir en haut Aller en bas
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: sang-de-bourbe. (antarès&freyr)   sang-de-bourbe. (antarès&freyr) EmptyVen 10 Avr - 14:21

SANG DE BOURBE
“What is hell? I maintain that it is the suffering of being unable to love.”

C’était dégueulasse, ça puait le regret, ça puait l’ombre qui étreignait deux gamins qui avaient rien demandé. Et y’avait dans leurs yeux, que de la douleur, que du désespoir. Y’avait plus d’espoir, parce que Antarès l’avait écrasé dans l’œuf, et il observait alors que l’autre souffrait avec lui, plus que lui, autant que lui ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Au contraire, il riait, il riait encore et toujours, ce putain de rire qui donnait envie de lui foutre des baffes, d’écraser sa gueule d’ange et son air supérieur. Pourtant il avait l’air si fragile dans sa grandeur, si meurtri dans ses rires. Il se nourrissait de la peine, il se nourrissait de la douleur dans les yeux de cette famille qui s’était retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment. Alors il attendait les cris, alors que l’autre craquer sous ses doigts et sa magie, que sa baguette claquait dans l’air pour faire hurler de douleur l’âme en peine d’un inconnu, d’un inconnu qui voulait pourtant tout dire, qui signifiait sûrement le monde entier pour Freyr. Ça puait le regret, ça puait l’ombre quand il tombait à genoux, que sa force semblait l’avoir quitté et que sa baguette tombait sur le sol, dans un bruit si doux, violée, trahie, détruite par son maître qui tressaillait alors que l’étreinte du Black sur son âme s’envolait. Les deux gamins étaient maintenant deux créatures de l’enfer, et l’âme de l’autre se noircissait au contact de celle du Scorpion, contagieux dans sa haine, contagieux dans sa rage. Ils n’avaient rien en commun et pourtant avaient un univers dans leur coeur qui tournait à la même vitesse. C’était violent, c’était beau, et Antarès baissait les yeux, alors que l’autre venait près d’un meuble à ses côtés, titubant. Il était supérieur le Black, qui parvenait tant bien que mal à rester droit quand l’autre avait les yeux baissé, cet air de faiblesse, de fatigue sur le visage, il était supérieur à cette place que les dieux lui avaient donné. Les dieux ou les hommes, ça n’avait pas d’importance, ils étaient de ces hommes qui se prenaient pour des dieux, qui dansaient sur un réplicat grotesque du mont olympe, dardant leur sang comme un ichor dorée, des Icares aux ailes dorées qui ne semblaient pas encore prêtes à brûler. Alors Antarès s’envolait plus haut encore, plus haut que les autres, jetant un regard supérieur à cette image, ce tableau triste, cette nature morte.


Il était sien le né-moldu, entièrement, terriblement, atrocement sien. Son sang-de-bourbe, et Antarès n’aurait de cesse de le prouver, de le montrer, de l’arborer fièrement comme une médaille autour du cou. Il porterait la détresse de l’autre comme un trophée. Il en avait besoin, c’est tout, il avait besoin de le briser, de l’avoir entre ses doigts, sable qui coule, qui se noie dans le sang-versé par la main de l’autre. C’était comme ça, il n’avait plus le choix l’autre. Ou peut-être qu’il l’avait encore, qu’il rugissait quelque part le lion, mais que le Scorpion n’entendait plus, il était ailleurs, avec la tête qui s’engourdissait sous l’effet de l’alcool ingurgité. Il titubait légèrement vers le couple, s’approchant d’eux avec cet air mauvais sur le visage. Se saisissant de leurs baguettes tombées un peu plus loin, et il revenait, dansant légèrement, le pas sautillant, comme un gamin dans un bal. Il s’appuyait aux côtés de Freyr, le dominant de quelques centimètres, l’autre affalé par la peine, crachant ses côtés. il passait la main dans les cheveux de l’autre, le forçant à affronter une nouvelle fois son regard, à partager les flammes qui brûlaient dans les yeux de sa némésis. Les dents grinçaient, les mâchoires serrées, visage trop carré, il tentait de garder son calme, de calmer la colère et la haine, qui se remplaçait peu à peu par un sentiment bizarre, ce pincement au cœur, une part de lui qui se disait qu’il allait trop loin alors que l’autre avait encore un peu de colère à évacuer, avait des châtiments à expier, devait se flageller pour oublier.

« Plus jamais ça.  Je ne suis pas si fort. » Non, il n’était pas assez fort, il n’était plus assez fort le lion, c’était trop sombre, trop violent, trop dur à supporter. C’était un fardeau, le fardeau de la colère qui grondait, le fardeau que Black tentait d’oublier en buvant, en se foutant de la poudre dans le nez, mais y’en avait jamais assez, et y’avait toujours cette haine, envers son frère et sa domination constante, envers son père et son incompétence, envers Grindewald l’usurpateur, envers les moldus qui avaient attaqué les leurs, envers les sang-de-bourbe qui ne valaient rien. Ça faisait trop, et il explosait, il suait la colère, il la pleurait la hurlait sans jamais pouvoir entièrement l’évacuer. Alors elle chuchotait dans sa tête, elle résonnait jusqu’à lui filer une migraine.

« Non tu n’es pas assez fort. Regarde les, ils ne sont pas assez forts non plus »

Et d’un geste brutal il balançait le gamin aux côtés du couple. Il récupérait la baguette abandonnée, orpheline sur le sol, et ses bras dansaient doucement alors qu’il tanguait sur une mélodie que lui seul entendait, cette symphonie dégueulasse et désaccordée qui pourtant sonnait juste dans son coeur, parce qu’il était désaccordé lui aussi. Il glissait la baguette sous le menton de la dame, souriant face à elle qui fermait les yeux, serrant les poings, impuissante, et le mari qui se levait violemment. Crucio C’était naturel, automatisme d’un fou. Il crachait le sort sur l’homme qui retombait avant d’avoir eu le temps de l’atteindre. Il lui crachait au visage, sans vergogne, sans honte, sans pitié, et il retournait vers la belle qui était détruite.

« Vous allez retourner à l’arène pas vrai ? Parce que de toute façon je finirai par vous retrouver, vous  ne pouvez pas aller bien loin après tout » Caressant de sa baguette la marque sur le poignet de la dame, cette marque qu’elle partageait avec Freyr, bétail aux ordres d’un monde sorcier. Mais il n’allait pas les tuer, pas aujourd’hui, il était las ce soir, il en avait assez, et n’avait plus à boire. Il se retournait vers l’autre.

« Suis moi. »

D’un geste le sorcier quittait le salon, sa baguette dans sa main, frottant contre le mur, un Incendio léger, qui laissait les langues de flammes s’étendre sur le papier peint au goût douteux. Brûlant l’enfance, brûlant le passé, les vestiges d’un garçon qui n’était plus désormais, et prenant le bras de l’autre, il transplanait dans ce nouveaux manoir qui lui appartenait. Il baissait les yeux sur la silhouette à ses côtés. Son visage était plus doux désormais dans cet endroit familier. Le brasier s’était calmé, ou plutôt, il grondait silencieusement, toujours présent, prêt à surgir au moindre signe d’insolence. Il s’approchait de l’autre, prenant son visage entre ses mains, collant son front plein de sueur au sien

« Tu as compris Freyr. Tu es mien. Tu m’appartiens. C’est la seule chose qui devrait t’importer, la seule chose qui devrait compter. Je t’ai sauvé, plusieurs fois déjà, parce que si je n’étais pas là, ce serait toi qui retournerait dans cette arène ce soir, ce serait toi »

C’était dégueulasse, ça puait le regret, ça puait l’ombre qui étreignait deux gamins qui avaient rien demandé. Mais c’était trop tard surtout, la douleur avait gagné, la haine avait triomphé, la colère avait chanté sa gloire.
(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Invité
Invité
Anonymous
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: sang-de-bourbe. (antarès&freyr)   sang-de-bourbe. (antarès&freyr) EmptyLun 13 Avr - 3:44

Sang de bourbe
Là sous ta poitrine je cogne pour t'abîmer. Quand tu me devines j'essaie de résister. Tu apprends, tu apprendras, je sens ton cœur. Tu comprends, tu comprendras comment t'y faire. Je suis celle qu'on ne voit pas. Je suis celle qu'on entend pas. Je suis cachée au bord des larmes. Je suis la reine des drames. Pomme, anxiété.--- @Antarès Black


Il ne cesse de lui répéter ces mots, ces phrases qu’il lance comme une mélodie qui n’est pas douce, l’une de celles des plus oppressantes comme pour vous empêcher de penser à autre chose qu’elles. Il essaye pourtant Freyr mais c’est difficile plus il est forcé d’être à ses côtés, forcé d’obéir pour vivre. Ça l’épuise, jour après jour, encore plus ce soir. Il aimerait pouvoir se dire qu’il peut tout envoyer promener sans craindre les conséquences, parler comme il l’a fait à chaque fois qu’il en a l’occasion mais Antarès lui montre là qu’il ne peut pas, qu’il lui est impossible d’être tout simplement. Et c’est allé encore plus loin ce soir quand il est entré dans sa tête quand ces mots différents mais plus brutaux encore que les autres l’ont mené à agir comme il ne l’aurait jamais fait sauf en pointant sa baguette sur l’ancien Serpentard. Il se redresse, cette faiblesse chez lui ce soir aussi ce n’est pas lui, ce n’est pas lui d’obéir, de baisser la tête, de baisser les bras à se dire qu’il abandonne. Il y a une lassitude quand il se retrouve au sol tel un pantin, il n’entend pas ces mêmes mots que ne se lasse pas de dire Antarès, comme lui se lasse de les entendre. N’a-t-il pas dit qu’il a compris ? Qu’il veut que cela s’arrête du moins pour ce soir, qu’il laisse ces malheureux tranquilles comme lui qui recule quand il est trop proche d’eux, comme si cet instant allait tourner en boucle et se répéter jusqu’à ce qu’il cède, qu’il abandonne pour de bon, qu’il rende les armes invisibles de sa propre volonté, celle qu’on lui retire depuis ces dernières semaines.

Il le laisse perdu dans sa supériorité qui le fera tomber. Il pourrait rester Freyr, ne pas le suivre mais il craint pour ceux qui sont à ses côtés, tout autant abîmés que lui. Il aura du mal, il sait, à retirer les images de sa tête, c’est une emprunte qui ne partira pas même s’il essaye. La culpabilité le ronge, lui donne des envies de vomir, de rester sans bouger et d’attendre l’éternité jusqu’à ce que cela soit son tour de quitter ce monde beaucoup trop féroce, de quitter celui qui ne ressentira jamais ce mot si simple qu’est les remords. Il sait Freyr qu’à la fin de sa vie, Antarès sera fier de ce qu’il a accomplit, de cette vie tant désirée et qui pourtant ne tient qu’à un fil qui n’est pas encore bien fixé. C’est le problème du pouvoir, de ceux qui le cherchent : la chute n’est jamais bien loin. C’est l’épée de Damoclès sur la tête de certains d’entre eux qui voient trop grands. Il récupère Freyr quand Antarès continue cette petite vendetta contre lui, contre ces né-moldus, quand il agit de façon bien téméraire aujourd’hui. Il devine les pensées sans avoir à faire l’effort : il n’y a que lui et peut-être Astroria qui importent. Le Black devrait faire attention quand on y pense, il n’est pas plus simple à déchiffrer qu’un Black imbu de lui-même, qui ne réfléchi pas, qui aurait eu ce soir comme l’impatience de Gryffondors de première année qui ne savent pas se contrôler.

L’arène. L’endroit maudit, ce lieu qui glace l’esprit et le cœur à penser qu’il pourrait un jour faire partie de ceux tuant d’autres pour survivre. Il traîne la patte de façon volontaire, aimerait rester malgré le feu, malgré l’arène. Quelque part encore malgré la peur, la lassitude et la fatigue, il reste ce Medicomage qui veut aider, réparer les blessures qu’il a commises bien malgré lui. La maison lui importe peu puisqu’ils ne sont pas là, mais eux, ces deux nés-moldus, n’ont rien mérité de ce sort, de ce qu’il s’est passé ce soir, de la folie de l’homme qui ne le laissera jamais partir sauf en cendres dans ce manoir qu'ils regagnent.

Il est glacé même s’il n’a pas froid. Il sait pourquoi. Il se sent dépossédé de lui-même à chaque fois qu’Antarès est présent. Il se déteste d’être ainsi tout autant qu’il le déteste lui et son envie qu’il n’ait plus de pensées sauf les siennes, d’envies qui ne tournent pas autour de celui dont il veut se dégager de l'emprise qu’il a sur lui. La tempête s’est calmée et la sienne mettra du temps avant de surgir à nouveau mais le regard un peu brisé, un peu fatigué ne se dérobe pas pour autant. L’arène est l’un de ces lieux morbides qui n’aurait jamais du voir le jour et pourtant, lui sait qu’une part de lui préférait y être et mettre fin à tout de cette façon si lâche sans se défendre pour ce qu’il s’est passé ce soir. L’incompréhension se reflète dans ses yeux bruns quand il se dérobe finalement de l’emprise d’Antarès. Pourquoi s’obstiner à le garder en vie ? « L’arène serait un fin bien trop facile pour moi. » Il ne se rend pas compte qu’il le murmure à voix haute, mais qu’elle importance dans le fond, ce n’est jamais lui que Black écoutera.




(c) sweet poison
Revenir en haut Aller en bas
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: sang-de-bourbe. (antarès&freyr)   sang-de-bourbe. (antarès&freyr) EmptyMer 15 Avr - 14:20

]
Sang de bourbe
All the good boys go to hell, cause even god himself has ennemies
and when the water starts to rise,
and heaven’s out of sight,
he’ll want the devil on his team.
don’t say i didn’t warn ya--- @Freyr Smoak




Mélodie envoûtante, la douceur de la colère qu’il avait embrassé, le doux parfum de haine dans sa sueur et ses cheveux indisciplinés. Il n’avait rien de royal alors qu’il balançait sa cape au sol, se libérant du poids trop lourd, il avait chaud, c’était l’alcool et le feu dans la cheminée alors qu’il jetait un œil au balai coloré dans flammes dans l’âtre neuf. Il a abandonné son héritage ce soir, et ce nom qui voulait tout dire, cette famille détruite, la gangrène qui grandissait sans issue de secours possible, piégé par la colère, le venin, l’ambition trop grande. Et y’avait ce né-moldu, qui ne valait rien, qui n’avait pas vraiment d’importance, et qui pourtant ce soir, était aux commandes, c’était pour lui, aussi tordu que cela paraisse, il avait fait ça pour lui, ses yeux dardaient l’autre qui semblait perdu, et il percevait la fragilité dans la carcasse qui semblait vidée d’énergie. Et pourtant il tenait toujours tête, et cette force qui donnait le tournis, cette aura qui renversait celle de l’autre, il ne comprenait pas pourquoi, pourquoi c’était lui qui causait la haine à se réveiller, c’était lui la raison de l’éruption, de la violence qui s’était échappé d’une fissure. C’était lui, pour lui que le prince, le bon soldat, avait jeté la couronne aux flammes, avait embrasé le flambeau, et ça brûlait, ça chauffait, c’était désagréable. Ça voulait sortir, comme un besoin, un appel, un hurlement qu’il n’arrivait plus à maintenir silencieux, le silence. Il profitait de ces quelques instants, se concentrant sur le bruit du feu, sur le crépitement léger, sur la respiration saccadée de l’autre, sa propre respiration lourde, a l’odeur typique de ce whisky qu’il s’était enfilé sans réfléchir. Et puis il tanguait, alors qu’il s’éloignait de l’autre, alors qu’il s’éloignait de celui qui à ce moment là voulait tout dire, était la réponse, a une âme qui grondait depuis si longtemps. Il était le dieu aux deux visages, ces deux opposés, l’amant transis quand elle posait sur lui ses yeux ardents, et le monstre enragé quand il posait ses yeux océans sur lui. Violence et amour qui avaient trouvé leur façon de cohabiter. Parce qu’il ne savait pas comment faire pour les accorder, pour que la symphonie ne soit plus aussi chaotique, pour que les accords s’enchaînent, un peu plus, qu’ils fonctionnent et que les rouages de la machine soit huilés. Parce que tout était en train de péter, il le sentait, il savait qu’il marchait sur un fil dangereux qu’il avait laissé son esprit s’égarer. Et puis y’avait l’aîné qui sombrait aussi, qui entraînait les autres dans sa chute.

Alors il fixait l’autre personne, il fixait cette ombre et ce miroir, cette lumière qui vacillait mais qui embrasait toujours la pièce, le lion qui voulait rugir mais qui avait perdu sa voix, le lion qui voulait griffer mais dont les griffes avaient été arrachées. Vulnérable et pourtant toujours debout. C’était poétique, c’était violent. Une autre mélodie bâclée, semblait résonnait dans le crâne de l’autre homme, du moins ce qu’il en restait pour ce soir.


« L’arène serait un fin bien trop facile pour moi. »

Antarès lâchait un soupire. Une fin trop facile, peut-être, peut-être que l’autre était destiné a plus. C’était cette vision que le sang-pur avait, si l’autre n’était pas aussi têtu, s’il acceptait sa position, ils seraient intouchables. Antarès marchait un peu, tournant le dos à l’autre, et faisant tourner les baguettes dans sa main. Il se retournait rapidement, lançant la baguette à l’autre, pour qu’elle attérisse à ses pieds. Sa propre baguette était dans sa main, poing serré, bras tendu, les yeux redevenaient fou et le visage sérieux. L’arme enclenchée, par les coups du père, les yeux fermés de la mère, et la folie du frère. Ses yeux crachaient des flammes.

« Vas y, fais toi plaisir. Ramasse ta baguette. »
Il commençait à marcher dans la pièce, félin, autour de l’autre, les yeux rivés sur lui, cherchant le moindre mouvement, le moindre changement dans la respiration qui emplissait la pièce. Il voulait se battre, il voulait ce soir, il voulait ne pas résister, laisser la soirée suivre son court sans réfléchir.

« Allons vas y, tu sais que tu pourrais me battre pas vrai ? Un duel, comme à Poudlard. »

Comme quand ils étaient gamin et que rien n’avait vraiment d’importance. Il n’y avait que des heures de colles à la clé, mais ça valait le coup quand les deux étoiles s’entrechoquaient, quand leurs baguettes se répondaient presque naturellement, c’était une danse qu’ils avaient forgé ensemble sans vraiment s’en rendre compte, sans vraiment accepter, cette obsession était née, il marchait par obsessions le gamin trop gâté, il voulait quelque chose, il l’obtenait. Il avait besoin de brûler, qu’ils brûlent ensemble, l’un emportant l’autre. Maintenant tout avait changé, y’avais plus de colère, y’avait la liberté en prix, y’avait l’obéissance pour l’autre, le briser encore une fois.

« Ne me dis pas que tu n’as pas envie de partir ? Ou alors, as tu aimé les entendre crier ? As-tu apprécié le son que ça faisait ? »

Il tombait, il tanguait, et l’autre ne le voyait pas pourtant l’alcool faisait toujours effet mais il parvenait a rester droit, a garder le torent, a garder les larmes qui s’accumulaient derrière les yeux, qu’il ravalait immédiatement. Sois fort, ne brise pas, ne fêle pas, une statue grecque trop précieuse, une armure autour du coeur que seule Astoria pouvait retirer. Pas lui, pas ce moins que rien, cet insecte dégueulasse qui voulait piétiner le roi. Le scorpion attendait, qu’il frappe, qu’il hurle. Un combat pour tout oublier.





(c) sweet poison
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Invité
Invité
Anonymous
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: sang-de-bourbe. (antarès&freyr)   sang-de-bourbe. (antarès&freyr) EmptySam 18 Avr - 23:33

Sang de bourbe
Ce monde m'étrangle, m'écrase et me brûle. Me détruit, m'empêche de vivre dans ma bulle. Alors, j'voudrais partir. Loin de tout, juste m'enfuir. Laisse-moi courir loin. Laissons ce monde à bannir. Si Dieu dit que l'suicide est un péché alors. Qu'il dise comment je parte, sans lui faire de tort--- @Antarès Black



Ça le fatigue tout ça, ces histoires de sang, ces histoires de pouvoir qui les tuera tous : il n’en doute pas. C’est le revers de la médaille, à trop vouloir, on en paye le prix. Le monde sorcier lui échappe un peu, ça semblait si simple avant, au début quand il le découvrait de ses yeux d’enfant. Jour après jour à présent : ce monde lui parait à chaque fois un peu plus gris. Ce qu’il s’est passé ce soir ne l’aide pas, Antarès ne cesse de dire qu’il ne fait que le sauver. Il a une drôle de vision de ce que c’est que de sauver quelqu’un. Il ne croit rien de ce qu’il dit, se demande encore qui est capable de lui faire confiance à celui-là. Avant, peut-être, aurait-il cherché à savoir comment il en est arrivé à là. Il sait qu’ils ne sont pas tous ainsi, qu’ils ne sont pas tous Potter et Black, qu’il y en a d’autres un peu plus nuancés, d’autres beaucoup plus tournés vers la liberté. L’égalité. Ce soir pourtant il lui semble que son esprit ne peut pas penser autrement qu’en noir et blanc. Ce monde est teinté beaucoup plus de noir. C’est ironique ce nom de couleur qui n’en est pas une. C’est la noirceur de l’âme d’une famille qui aurait pu devenir bien plus, autre chose que la destruction pour des envies aussi futiles que l’arrogance qui les enveloppe, chacun d’entre eux.

L’alcool ne lui va pas, la vie non plus à Antarès. Il ne sait pas  ce qu’il cherche à le garder, à vouloir et non espérer que Freyr soit à ses côtés. Même un lavage de cerveau ne parviendrait pas à lui faire oublier qui il est, d’où il vient : ce passé incertain mais qui reste le sien. Qui il est. Black fera comme bon lui semble mais lui aussi, pour se prouver qu’il existe encore un peu. Il ne va pas lâcher, pas tout de suite alors qu’il pourrait bien en finir. Il connait la médecine sorcière, celle moldue les points faibles de ces corps fragiles, même de ceux qui se pensent invincibles. Il n’a pas besoin de l’arène pour en finir si il veut. Il y pense de façon plutôt limpide ce soir à la mort quand il cesse de poser son regard sur Antarès, quand il cesse de vouloir comprendre ce qu’il fait encore ici.

Il y a ce son bien particulier qui lui fait chercher du regard celui qui qui n’en a pas eu assez ce soir. L’hésitation se lit dans ce mouvement qu’il ne réalise pas vers sa baguette qui ne semble plus tellement être la sienne après ce sort lancé. « Allons vas y, tu sais que tu pourrais me battre pas vrai ? Un duel, comme à Poudlard. » La nostalgie est douloureuse, croit-il que la vie n’est qu’un jeu ? Il y gagnerait quoi ? Les remords ne s’éteindront pas avec son envie de le vaincre. Ils resteront, quelque part dans cet esprit qui touche le fond, qui cherche du sens où il n’y en a pas. Il ne peut pas quitter Londres : ce combat ne rime à rien. Il a besoin de temps avant d’apprivoiser à nouveau sa magie. S’il se déplace c’est pour les éviter : lui. Elle. Il se trouve pourtant dans ce monde dans lequel il ne peut éviter aucun des deux. Il se retrouve coincé à ne pouvoir faire autre chose que l’observer lui tourner autour, guetter chacun de ces gestes qui ne viennent pas. Il reste comme un peu absent, un peu invisible comme il aimerait l’être parfois, comme il aurait détesté l’être autrefois, détesté vouloir le devenir comme aujourd’hui. Il ne sait pas quoi dire, préfère attendre, garder le regard un peu différent sur celui qui l’intrigue malgré lui. « C’est bête de se dire qu’après tout ça je ne t’obéis pas. » S’il n’a que rarement cru en ce qu’Antarès pouvait lui dire, ces promesses de liberté ont toujours été vides de sens ici comme là-bas. Il n’a jamais été question de liberté, ce choix de fuir n’aurait pas été le sien. Il est las mais borné aussi le Gryffondor qui se penche finalement pour prendre sa baguette pour mieux la lui tendre sans prendre vraiment conscience de ce que ce geste pourrait avoir comme conséquences. Il partira d’une façon ou d’une autre, de cette façon là bien plus sombre qu’il choisira peut-être bien plus tard.

(c) sweet poison
Revenir en haut Aller en bas
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: sang-de-bourbe. (antarès&freyr)   sang-de-bourbe. (antarès&freyr) EmptyMar 21 Avr - 18:48

Sang de bourbe
Moi je ne quitte jamais mon masque, il me donne un peu plus de poids. Je préfère les phrases que cache-cache, et les grands jeux de type chat. Voici un peu mon regard foudre, sans te happer dans mon trop-moi. Et les essais de mes appels-loups sans te faire peur avec mes lois--- @Freyr Smoak


On lui avait pas demandé son avis, on lui avait pas laissé le choix Tu seras prince depuis gamin, buvant cette promesse avec le lait de la mère invisible et la poigne du père trop présent. Il avait but cette promesse, appris ces quelques mots, des mots banals, des mots vides devenus credo, qui se répétait et qui tournaient et s’envolaient dans la mémoire brouillée et les souvenirs forgés. Il n’avait pas dit qu’il acceptait, il n’avait signé aucun contrat, son sang l’avait fait pour lui, lui donnant le droit de s’y attendre, de demander et recevoir. Il était roi, il était couronné le monstre, d’une couronne brûlante, en flammes, elle faisait mal, s’enfonçait dans le crâne et marquait la peau, marquait l’âme, sans faire couler ce sang trop précieux, le gardant, trésor sacré, béni des dieux, béni des fous. Il avait voyagé sur ce monde avec cette simple idée, que le liquide carmin était un cadeau qu’il fallait protéger, qu’il lui offrait puissance et pouvoir, et qu’il fallait l’entretenir. Tu seras prince on lui avait dit, après tout, que peut-on promettre à un Black, si ce n’est la royauté, si ce n’est l’apaisement de cette ambition qui se glissait avec chacune des lettres du nom, le poids d’une famille, de regards posés sur son dos, sur ses épaules, faire attention qu’elles soient bien droites, comme la tête et le regard, qu’il ne soit pas brisé, diminué, fracassé. Et il se tenait droit encore maintenant, malgré l’alcool qui tournait la tête et brouillait la vision. Il se tenait droit baguette à la main, dangereux dans ses gestes, dans son regard, dans sa respiration qu’il contrôlait à la perfection, arme enclenchée, dans le rôle parfait que le paternel avait tracé sur papier, métronome idéal, rythme agaçant et précision parfaite. Il était là petit soldat, petit robot, petit pantin, dont d’autres maltraitaient les ficelles, tirant trop fort, trop sec, les abîmant de leur poigne le pantin tombait, il cédait, s’enfonçant dans l’ombre, perdu dans son propre esprit, perdu dans lui-même et un peu flou pour les autres. Et devant lui, devant lui se tenait l’objet de ses désirs, obsession qui était devenu malsaine au fil des années, années qu’il voulait revivre, revivre et n’y rien changer, être le même gamin hautain a qui tout été dû, a qui tout pouvait appartenir en tendant les doigts, ce temps où ils se battaient dès que l’opportunité se présentait, dès qu’ils le pouvaient, les forces se déchaînant pour un regard de travers, une meilleure note sur un parchemin, parfois simplement parce qu’il faisait beau, que les arbres dansaient lentement avec le vent et que l’ennui était trop grand. Il avait gagné parfois, perdu souvent, gagné souvent et perdu parfois, Un cycle continue qui refusait de s’arrêter, et qui ce soir se répétait, une envie de revoir les deux gamins qu’ils étaient, qu’ils avaient tous deux abandonnés pour des hommes nouveaux, un malade et un médecin, une langue-de-plomb et un trop romantique. Feu et Glace. Pareils, mais différents.

Et ils n’avaient plus en commun que ce visage de gamin, dont les traits n’étaient pas tout à fait finis, ils avaient cet air de la jeunesse, cette volonté d’exister, de ne pas être simplement ce qu’on attendait d’eux, peut-être ce qu’ils auraient dû être pour que la vie soit plus facile. C’était beau les idéaux, c’était beau les combats où la justice était en jeu, mais si les rôles étaient inversés, l’issue ne serait pas différentes, y’aurais juste le sourire vicelard qui échangerait de visage, l’air hautain et le cœur sous cadenas. Ce serait lui qui aurait le regard froid et le cœur déchiré, ce serait lui qui aurait l’âme noircie. Parce que c’était comme ça qu’il aurait été élevé si son sang avait été du même carmin, si son  nom ne s’était pas perdu, si les siens étaient finalement comme son maître du soir, son maître pour l’instant. C’était simple, il n’y avait pas beaucoup de questions a poser, Antarès n’était pas Antarès, il était Black, il n’était pas un être à part entière, mais un fragment de quelque chose de plus grand, de plus sombre, de trop lourd par moments, de trop lourd pour calmer la folie qui naissait pour étouffer le vacarme des voix qui exigeaient du sang, du feu, de la colère.

« C’est bête de se dire qu’après tout ça je ne t’obéis pas. »

Et la phrase arrête le temps, et le Black arrête de respirer, et le cœur s’embrase et s’enflamme à nouveau, il reste immobile, il n’était plus vraiment là. La bête revenait, elle grimpait, elle se frayait son chemin en arrachant les boyaux, en broyant les poumons et en transperçant le cœur de ses griffes aiguisées. Et l’autre s’approche encore, encore un peu, il s’approche trop près de la bête trop près du monstre et rend les armes, il rend les armes et l’autre reste encore immobile, alors que ses doigts agrippent le poignet de l’autre, serrant, serrant trop fort jusqu’à ce que la marque apparaisse, il ne respire toujours plus.

« Pourquoi est-ce que tout est toujours compliqué avec toi... »

Le mystère était épais, un nuage qui empêchait de respirer, il ne comprenait pas son jouet, il ne comprenait pas son ennemi, son allié, il ne savait même plus. Et il lachait le poignet, il lachait le poignet et lachait les baguettes, son poing allant en fusée, embrasser la joue de l’autre, un coup rapide, pour quelqu’un qui n’avait jamais utilisé ses poings, pourtant il se retrouvait à califourchon sur l’autre qui était tombé au sol, et un autre coup partait, un autre coup volait et brisait tout. Et le Black hurlait, un cri puissant au visage de l’autre. Les poings se serrant, agrippant le vêtement de l’autre, alors qu’il appuyait sa haine sur le thorax, il se relevait d’un coup, renversant une table qui se trouvait là, jetant la bouteille la plus proche au feu dont les flammes grandissaient. Et y’avait quelque chose d’étrange dans sa colère, quelque chose de bestial, de dangereux, plus vraiment humain quand il retournait le canapé et renversait le placard le plus proche.

« Tu sais pas ce que c'est, tu sais pas ce que c'est que d'être moi ? »

Y'avait pas d'appel à la pitié, il n'avait pas honte, mais c'était vrai, et l'autre avec son air qui veut faire bien lui donnait le tournis. L'autre qui était toujours plus grand, toujours plus fort, toujours plus libre, même entravé, même prisonnier, il était libre plus qu'Antarès ne l'avait jamais été.

(c) sweet poison
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Invité
Invité
Anonymous
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: sang-de-bourbe. (antarès&freyr)   sang-de-bourbe. (antarès&freyr) EmptySam 25 Avr - 19:10

Sang de bourbe
Je me chargerai aussi, que tu n'aies plus de choix. T'étalerai ainsi tout un tas de lois. Que tu repasseras sans te commander. Car il n'y a que toi qui sais bien les plier.--- @Antarès Black


Il ne s’aide pas à ne pas lui obéir. Il empire la situation même s’il pense la calmer plus qu’autre chose. Dans sa tête c’est compliqué, il se rend tout en ne voulant pas le faire. Depuis toujours et Antarès devrait le savoir, Freyr est quelqu’un qui déteste se trahir et se trahir, il le fait bien tous les jours depuis qu’il est sous les ordres du brun. Il n’est pas fait pour être en cage, pas fait pour surplomber les autres si les choses en avait été autrement. Lui ce qu’il voulait c’était simplement d’avoir une vie même toute simple ça lui aurait convenu. Il désespère un peu dans cette situation qui lui semble être un labyrinthe de codes, de façons de faire qu’il a du mal à comprendre, qui sont pourtant simples mais tellement au contraire du sens de ce mot liberté qui lui ressemble tant que son esprit se refuse à l’assimiler.

Il le sait que sa réponse est probablement la pire qu’il aurait pu choisir, sait qu’il ne se ménage pas, qu’il ne le cherche peut-être même pas. Autant l’enrager encore pour en finir le plus vite possible avec cette vie qui n’est plus la sienne. Cela aussi Antarès n’essayera jamais de comprendre. Ce dernier semble pour le moment songeur mais la fureur n’est pas bien loin, il peut le sentir Freyr, trop d’énergie négative dans ce corps qui semble usé, comme fatigué dette vie qu’il mène sans pour autant l’être. Il essaye de comprendre et ne recule pas malgré la fureur qui semble enfin animer les pupilles de son vis-à-vis. Il y a comme de la brume autour d’eux, cette brume qui l’empêche de voir qui est Antarès, qui pour lui, ne déteste pas être Black. Aurait-il été un autre sous un autre nom, il ne le pense pas. Il aurait été le même qui lui serre ce poignet comme s’il pouvait le lui briser d’un craquement sec. « Pourquoi est-ce que tout est toujours compliqué avec toi... » La douleur est présente mais il a déjà eu tellement mal ce soir que cette douleur le laisse échapper aucun son. Voilà pourquoi il ne lui obéi pas, qu’il ne le fera probablement jamais en privé.

L’attaque moldue le surprend comme elle lui coupe le souffle. C’est cette violence qui lui montre que le Black pourrait bien un jour aller trop loin, le laisser partir. Il ne lui répond pas, Antarès ne lui en laisse pas le temps. Et de toute façon, il est persuadé qu’Antarès sait. Il le regarde un peu, médusé, pas vraiment effrayé, cette réelle rage chez l’autre, il ne l’a pas si souvent vue. Il l’a toujours su au fond, qu’ils étaient tous tarés. Antarès l’est juste un peu plus comme tant d’autres en fait, il n’aurait pas de mal à les citer. « Tu sais pas ce que c'est, tu sais pas ce que c'est que d'être moi ? » Il n’attend pas de réponse pas vrai ? Il ne sait pas Freyr, il recule un peu comme pour mettre de la distance entre ce monde et lui, ce monde qui finira par lui faire perdre la tête. Au bout du compte s’il reste : il deviendra aussi fou qu’eux. Il se relève parce qu’il n’est pas de ceux qui restent à terre bien longtemps. « Je ne sais pas si tu n’es qu’un grand frustré ou complètement fou. Mais tu sais que ça va rien arranger, ça ? »  Ca, ce qu’il se passe aujourd’hui, ce qu’il se passera plus tard à chaque fois que les choses ne tourneront pas comme il veut à la fois parce que Freyr est trop fier, ou parce qu’à l’extérieur, rien ne semble se passer comme Antarès le prévoit. Il veut s’éloigner un temps, n’a pas besoin d’une quatrième attaque ce soir. S’il tient encore debout, il sait que ce n’est dû qu’à son mental comme cette force qu’il a de lui répondre alors qu’il pensait simplement se retirer sauf que là encore, il en est réduit à attendre qu’il le congédie.






(c) sweet poison
Revenir en haut Aller en bas
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: sang-de-bourbe. (antarès&freyr)   sang-de-bourbe. (antarès&freyr) EmptyMer 6 Mai - 16:40

Sang de bourbe
Je ne sais pas parler d'amour, me glace quand t'es aux alentours. Fais même de nombreux faits pour que nos plongeons ne soient qu'des plats. Rapidement coulent, les eaux troubles dès que tes yeux troublent mes pas. Je ne peux bluffer mes blessures, quand tu t'approches, ben c'est l'émoi. Je ne peux bluffer mes fêlures, quand tu t'approches je n'suis plus là--- @Antarès Black


Cette soirée était passée trop vite, les événements se bousculant au fil des gorgées avalées sur un ventre vide. Et il tendait la main, tendait le poing et la doigts vers le sol, la douleur sourde des phalanges qui avaient été trouvé leurs foyer sur le visage d' l'animal. Insecte Il était épuisé Black, il était fatigué que tout glisse entre ses doigts sans savoir ce qui se passerait demain, quand le jour se lèverait et déposerait doucement ses nouveaux rayons sur la demeure triste du jeune. Il y avait un nouveau silence, le temps qui s'était arrêté quelques instants reprenait son cour, et il était toujours debout, entouré de débris de sa colère et de cendres sur son cœur. Le souffle était saccadé, épuisé de cette colère qui grondait, qui bouffait tout sans s'arrêter. L'autre se redressait, quittait le sol, faisait face au dragon une nouvelle fois. Comme s'il refusait encore d'apprendre où était sa place. Vermine Antarès crachait au sol, le regard assassin posé sur le visage de l'autre. C'était un monde désormais qui les séparait, la fracture était plus grande, plus grave que les premiers jours. Pourtant il n'abandonnait pas ses idées le maître, d'en faire son arme, son double, son ombre. C'était des farandoles, des explosions, un rêve, un but a atteindre, et s'il fallait briser la carapace, briser les os un a un, il le ferait, il le briserait pour le reconstruire.

« Je ne sais pas si tu n’es qu’un grand frustré ou complètement fou. Mais tu sais que ça va rien arranger, ça ? » Antarès marquait une pause, soupirant, avant de lâcher un rire léger. était-il fou ? Lui même se posait souvent la question, quand la bête grondait dans son coeur, que des voix légères qui n'étaient pas les siennes lui murmuraient de faire brûler le monde entier, qui soupirait de détruire les rues pavées, de se laisser aller parce qu'il ne servait a rien de cadenasser la rage comme il le faisait. Alors il riait, parce que c'était idiot, que c'était trop vrai peut-être. Mais surtout parce que ce soir il s'en foutait, il s'approchait de l'autre qui avait reculé légèrement. Sa baguette dans sa main se levait doucement, visant le visage de l'autre. " Si seulement c'était aussi simple. Si j'étais fou ça expliquerait tout pas vrai ? Et toi...tu te range dans quelle catégorie ? Suicidaire ou Vivant ?" Rappel cuisant qu'il n'avait plus le choix l'autre, pris dans la toile tissée de broderies et d'argenté. Rappel de ce sang qui dominait désormais, qui voulait tout dire, Antarès passait un doigt sur le visage de Freyr, récoltant un peu de ce sang sur son pouce qu'il menait doucement à son propre visage, regardant perler le liquide rouge, doucement sans faire de bruit, en surface il ne semblait pas différent, pourtant c'était là la plus grande des différence entre eux. Un sang qui ne valait rien, l'autre qui représentait tout un système inébranlable. Une tarre et un Prince, un insecte et un Aigle.

La langue de Plomb souriait doucement, presque joueur, comme si la colère se taisait quelques instant, laissant le gamin mener la danse et le jeu. Sa baguette se posait doucement sur le visage de Freyr "Episkey" Le nez reprenait sa place habituelle, la peau coupée se refermait doucement, laissant quelques traces. "Je n'ai jamais été très bon en sortilège médicaux. C'est ton domaine après tout. Ou c'était. Il murmurait presque, pour que seul Freyr ne l'entende. Lui rappellant cette vie qui n'était plus la sienne. "Freyr...je ne souhaite pas avoir a te blesser, je n'en tire aucun réconfort crois moi" Le serpent glissait doucement, jouant, tendre, différent, le masque cachant les émotions de nouveau posé sur le visage, il posait sa main sur l'épaule de l'autre, lui prenait doucement la main pour y poser la baguette qu'il avait fait venir doucement. "Je ne veux pas être ton ennemi, il n'y a aucune raison que nous le soyons tu ne crois pas ?" Il se reculait, laissant sa baguette à l'autre. Allant doucement s'accouder à la cheminée.
Sans même regarder ce que faisait l'autre. "Tu peux partir. Tu m'as prouvé ce soir que je pouvais te faire confiance Et il se retournait a nouveau, son ombre projetée par les flammes recouvrait la pièce, souriant toujours, malsain sous son plus beau jour. "Ou tu peux rester, il me reste du whisky quelque part. On peut tout oublier. Juste un soir." Tout oublier. Oublier qu'il avait fait une erreur l'esclave, qu'il avait fauté Freyr, qu'il devait sûrement noyer sa culpabilité dans quelques gorgées ambrées, le coupable d'avoir causé la colère du maître, coupable aux yeux du monde puisque le monde s'en foutait. Qu'il était coupable si Antarès le désirait, punissable si Antarès le désirait, il vivait parceque Antarès le désirait.



(c) sweet poison
[/quote]
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Invité
Invité
Anonymous
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: sang-de-bourbe. (antarès&freyr)   sang-de-bourbe. (antarès&freyr) EmptyMer 20 Mai - 13:07

Sang de bourbe
I might be crazy. But don't be scared. No one really gets into my head. There's a whole world in there. No one cares way too many things to share--- @Antarès Black



Pourquoi est-ce si compliqué ? La réponse est plutôt simple, à force de leur interdire d’être ce qu’ils sont, ça les rend plus imprévisibles comme un peu suicidaires à les provoquer. Il sait bien qu’ils ne sont pas tous ainsi, que la plupart du temps il est même à carreaux pour ne pas subir d’autres conséquences que celles qu’il peut endurer, que celles de ce soir. Ce n’est pas tous les soirs ainsi, il se rassure en se disant ça même si ce n’est qu’à moitié vrai, il sait bien évidemment qu’à chaque fois que quelque chose ne se déroulera pas comme Black le prévoit, il trouvera une raison pour le rejeter sur sa tête. Ca a toujours été ainsi avec les sangs purs ayant pris le parti de les dénigrer pour ce qu’ils sont alors qu’ils ne leur ont rien fait pour la plupart. Il y a eu les Zabini. La belle affaire. Ne se sont-ils jamais demandés pourquoi quelques moldus ou né moldus, il ne sait plus très bien, en sont arrivés à cette extrémité ? Cette chasse de ceux pourvus de magie est loin d’être terminée, qu’un point dans l’histoire des sorciers et sorcières. Chacun  se met des œillères quand ça l’arrange au fond, eux ne pensent que ‘coupables’ quand un né-moldu ou un moldu est présent, personne ne se pose la question du pourquoi ils en sont arrivés là. C’est cette base qu’ils oublient, de ce passé qui aide à mieux comprendre le présent.

Il arrive à penser malgré la douleur des coups reçus, ça l’a toujours aidé, c’est comme une bulle l’aidant à surmonter ce qui va arriver par la suite, les jours qui viennent, il n’en sait trop rien. Ce qu’il sait c’est qu’Antarès se croit tout permis, est un grand impulsif dès qu’un trop plein de frustrations atteint cette limite qui le fait agir de façon bien idiote s’il pouvait donner son avis. Il l’a déjà fait, ne l’a pas traité d’imbécile mais c’est quasi tout comme, sait qu’il va agir à nouveau comme le crétin qu’il est avec cette violence à peine contrôlée qui sera sa perte, ça il en est presque certain. D’une façon où d’une autre, ce n’est jamais bon, ce qu’Antarès est, devient par la force des choses, par cette vie qu’il n’a qu’à moitié choisie, cette vie que Freyr ne comprendra jamais qu’à moitié parce qu’elle n’est pas la sienne. Il ne cherche pas tant à le comprendre en réalité, plus à le provoquer. C’est pas si malin mais c’est la seule carte qu’il a en main s’il veut s’en sortir d’une façon où d’une autre, comme s’il préférait cette autre sortie plus définitive qu’autre chose mais qui est une fin en soit à ce calvaire qui n’est pourtant pas prêt de se terminer. Chacun de ses mots, il ne les regrette pas quand il est face à lui, quand il sait pertinemment qu’il aurait dû se taire mais même esclave, n’est pas encore venu le temps ou Antarès réussira à le changer, il n’a jamais réussi même après toutes ces années. « Si seulement c'était aussi simple. Si j'étais fou ça expliquerait tout pas vrai ? Et toi...tu te range dans quelle catégorie ? Suicidaire ou Vivant ? » Il n’a pas à lui répondre. Antarès sait. Un peu des deux, surement un peu plus du premier tout en se disant qu’il n’a pas grand-chose à perdre alors que c’est faux. Mais n’est-il pas plus simple de se mentir quand on agit de la sorte ?

Il en oubliait la douleur pourtant présente et ça le rendait plus dingue encore. N’était-il pas tout aussi fou à vouloir toujours le contraire de ce qui était prévu pour lui ? Le geste du brun lui rappelle cette  différence entre eux qui fait tout mais qui pourtant n’est rien dans sa tête. Quand il les voit chacun d’entre eux, ce n’est pas qu’au sang si pur qu’ils se résument. Ils y perdent à réduire cette société à ce fait tout comme lui finira par se perdre à penser le contraire dans ces temps qui resteront immuables pendant un long moment encore si bien qu’il se demande parfois si un changement est vraiment possible dans cette société telle qu’elle est, ou toute révolte est si vite réprimée comme dans l’arène. Quand il le soigne, Antarès choisi bien ses mots comme toujours, le laissant amer, la mine sombre d’un passé qui n’est plus, d’un futur entouré d’un brouillard épais qui ne semble pas vouloir le lâcher. « Freyr...je ne souhaite pas avoir à te blesser, je n'en tire aucun réconfort crois moi. » ‘Et pourtant tu le fais à chaque fois.’ Il ne le lui dit pas, Black sait. Il ne comprend pas Freyr à quel jeu Antarès joue. Allié ? Il n’est pas certain qu’Antarès connaisse ce que ce terme signifie et le Gryffondor se méfie, reste prudent, choisi de ne rien dire. Cela veut-il dire qu’il approuve ? Il n’en sait rien. Il préfère cette situation là que d’être son allié dans ces conditions. Cela ne serait qu’une trêve jusqu’à sa prochaine faute qui arrivera bien rapidement comme toujours même si la faute n’en est pas une même si elle n’est qu’une façon de faire comme il peut parce qu’il n’aura pas eu d’autre choix, qu’il ne peut pas renier totalement qui il est même pour sa survie. Il ne dit rien quant à l’affirmation du serpent, préfère partir pour éviter la spirale infernale tout en espérant ne jamais avoir à penser qu’il pourrait bien un jour lui faire confiance.




(c) sweet poison
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: sang-de-bourbe. (antarès&freyr)   sang-de-bourbe. (antarès&freyr) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
sang-de-bourbe. (antarès&freyr)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» avec le sang du cœur. (ft. artemisia & minerva)
» How well you used to know how to shine. Freyr
» (freyr) Look at me, boy, what is fate to say
» (m/pris) thomas brodie-sangster — freyr smoak
» tapis de sang recouvre l'ennuie | A. & I. Goyle

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
for the greater good :: miroir du rised :: Rps archivés-
Sauter vers: