How well you used to know how to shine. Freyr

anecdotes, chronologie ou histoire au choix
I. (Petite enfance) Il ne se souvient pas tant de son enfance. Adopté. Différent. Il l'est des deux mondes auquel il appartient. L'époque n'apprécie pas la différence mais il est chanceux. Petit il s'estime chanceux d'avoir cette famille sans laquelle il ne sait pas ce qu'il serait devenu. Pas riche, pas pauvre, la classe moyenne dans laquelle il fait bon vivre dans le monde moldu. (Magie) Si différent semble être le mot pour le décrire, la magie fut un univers incompréhensible de l'invisible quand elle lui apparut lors de jeux d'enfants les premières fois. C'était étrange, il semblait bizarre mais l'étrangeté de plus le concernant n'ayant jamais fait de dégâts, aucun des membres de sa famille ne se posa de question ni le rejeta en étant mômes. Jusqu'au bout ils auront été compréhensifs, aimants même dans ces moments des plus étranges de cette lettre qui au fond ne surpris personne. C'était étrange oui mais pas forcément incompatible avec ce qu'il se passait lors de ressentis d'émotions fortes chez Freyr. II. (Origines) A la maison, il n'a jamais posé trop de questions sur ses origines. Il n'était qu'un gamin abandonné à la naissance. Il n'a pas eu de raison de vouloir savoir, de vouloir comprendre ce qu'il lui arrivait. Sa magie ou ce qu'il se passait quand il était en colère ou tellement heureux qu'il ne pouvait bien maîtriser cet invisible l'entourant, il n'a cherché à comprendre d'où elle venait que lors de l'arrivée de cette lettre parlant d'une étrange école de magie qui l'invitait ainsi à quitter tous les siens, ce monde sans surprises mais étonnement paisible, dans lequel il se sentait bien. Qu'il regrette parfois aujourd'hui quand il y repense. La magie c'était bon au début, puis d'un coup tout est devenu beaucoup trop compliqué, difficile à contrôler. III. (Poudlard) Gryffondor. C'était difficile cette décision parce qu'il n'a pas aidé le Choixpeau. A l'époque, c'était tout nouveau  cette vie pour lui, c'est un grand curieux qui a laissé faire celui qui fouinait dans sa tête en recherche de réponse. Curieuse façon de faire, curieuses maisons pour celui qui dévora en moins d'une semaine beaucoup de livres sur la magie, sur ce monde encore inconnu pour lui. Heureusement Freyr est quelqu'un qui apprend vite, qui sait se débrouiller. Il ravale ses premières larmes quand il commence à comprendre qu'il est différent sans l'avoir choisi, sans même savoir s'il est réellement ce mot qu'il déteste entendre de la part de ceux qui se sentiront toujours supérieurs à lui. Des réponses, il n'en trouve pourtant pas sur ses origines. C'est la source de toutes ses frustrations. S'il ne déteste pas les né-moldus, il finira par détester en être un. Il a beaucoup de mal avec cette société sorcières aux codes bien établis, qui ne lui donne pas beaucoup de chance dès le départ. (Black) Si malgré les inégalités cela se passe plutôt bien, il y a des figures dans ce monde sorcier avec qui il est fait pour ne jamais s'entendre. Dès les premières années au château, les deux enfants se détestent pour ce qu'ils représentent. Les bagarres sont nombreuses, souvent violentes. Nombreuses sont les retenues qu'il ne cherche pas à éviter. Ressentiment à l'égard d'Antarès qui a toute une société sorcière à ses côtés pour mieux le blesser. Un jour, ils iront trop loin. Cela finira mal pour l'un des deux et à l'heure actuelle, personne ne sait qui pourrait l'emporter. Aucun ne soupçonne que le Black lui sauvera la mise à sa façon des années plus tard. IV. (Vie) La société sorcière est compliquée. S'il n'avait pas été sorcier, Freyr aurait suivit ce même chemin du côté moldu. Medicomage. Il commence tout juste quand l'air se rarifie à Londres parce que ce monde prend un nouveau tournant. Grindelwald. S'il n'était déjà pas grand chose pour ce monde, le voilà réduit à cette marque sur son poignet qu'il voudrait effacer à jamais. V. (Regrets) Partir quand il en avait l'occasion, voir le monde, tenter de savoir pour de bon qui il est. Il en a eu l'occasion cent fois, cent fois, il a rebroussé chemin. Des vies en jeu, Freyr ne peut pas dire non, les laisser en plan parce qu'ils ne sont pas tous les mêmes, parce qu'ils ne sont pas tous Black. Fin d'une vie, début d'une nouvelle qui le force à la servitude. Il n'est que l'ombre de lui même mais n'arrête pourtant pas de se battre à sa façon. De cette façon qui lui est propre sans mettre en danger ceux qui lui sont proches, en tentant de se maintenir en vie tant qu'il peut même si souvent l'envie n'est plus vraiment là. Fantôme d'une vie qui aurait pu être la sienne.