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 (atlaphée) look at the stars, look how they shine for you

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Orphée Trelawney
culte de morgane
Orphée Trelawney
crédits : schizophrenic (avatar), astra (code signature), miserunt (icon signature), may0osh (gif signature + profil), Rihanna & eminem (song signature)
face claim : alicia vikander
pseudo : serendipity. (ju)
(atlaphée) look at the stars, look how they shine for you Tumblr_inline_ow6h10o5ts1qlt39u_250
études : Poudlard, promotion 1896, sous les couleurs bleu et bronze de la maison de Rowena Serdaigle.
particularité : don de voyance, que tu refoule depuis longtemps. tu ne supportes guère tes visions et tu as du mal à assumer ton troisième oeil.
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Message (ϟϟ) Sujet: (atlaphée) look at the stars, look how they shine for you   (atlaphée) look at the stars, look how they shine for you EmptyDim 26 Avr - 13:54

look at the stars, look how they shine for you
diagon alley, july 1914 w/ @atlas flamel

« i swam across, i jumped across for you. oh what a thing to do, cause you were all yellow. i drew a line, i drew a line for you. oh what a thing to do and it was all yellow »
Cela faisait plusieurs mois que tu n'avais foulé ce sol, ni humé ces odeurs. Et alors que tu parcoure l'allée d'un pas calme, tu constates avec nostalgie que rien n'a vraiment changé : les sorciers flânent toujours avec insouciance le long des diverses boutiques, les camelots hurlent encore les bienfaits de leurs produits et les commerçants se saluent comme à leur habitude avec chaleur. La vie continue. Alors que tu passe devant L'insolite, désespérément fermé, tu accélères le pas, indifférente à cette sensation qui enserre ta poitrine. Te refusant à regarder en face ce que tu as abandonné. Ta boutique, ton havre de paix et d'histoire. De plus, tu ne dois pas attirer les soupçons. Ton passage ici doit être rapide et discret, ne pas laisser de trace. Et surtout pas d'espoir. À vrai dire, tu avais énormément hésité avant de quitter ton refuge et de revenir ici. Là où tu travaillais, là où tu avais rencontré Pluton. Ici, tu avais laissé souvenirs et famille. Une part de ta vie restait en ce lieu. C'est là qu'à 19 ans, tu avais ouvert ton commerce, faisant taire ceux qui doutaient de toi. C'est là que tu avais rencontré puis séduis celui qui allait devenir ton époux. C'est là que tu avis volontairement saccagé ta boutique, pour effacer toute once d'espoir. Couvrir tes traces.

Plusieurs mois s'étaient écoulés depuis, durant lesquels tu avais trouvé refuge dans un petit cottage des îles Shetland, prêté par un ami moldu. Entre terre et mer, perdu au milieu de nulle part, l'endroit idéal pour cette retraite que tu t'étais imposée. L'endroit idéal pour te concentrer sur l'être qui grandissait dans tes entrailles, sans te préoccuper qu'on puisse te retrouver. Pourtant, tu avais décidé de quitter ton repaire, écoutant pour une fois ton coeur plutôt que ta raison. Tu devais savoir ce qu'il advenait de Pluton, ça en devenait visceral. Tu avais préparé ton plan dans les moindres détails, comme à ton habitude. De façon méthodique et organisée. L'idée t'était venue en discutant avec une voisine moldue, qui en t'apportant des plants de son jardin t'avait raconté son enfance en Afrique du Sud. L'évocation de cette lointaine contrée t'avait irrémédiablement fait penser à ce cher Atlas. L'idée t'as immédiatement traversé la tête, devenant rapidement une obsession. L'espoir d'avoir des nouvelles de ton aimé s'immisçant dans ton esprit comme une chanson qu'on ne peut sortir de sa tête. C'est pour cela que tu refusais de donner ne serait-ce qu'une once d'espoir à ceux que tu avais quitté. Car tu constatais avec amertume, qu'une fois la graine de l'espoir plantée, tu étais prête à braver tes principes, et à prendre tous les risques. Et tu ne pouvais permettre que cela arrive à Pluton, Moon ou même Atlas.

C'est ainsi qu'en prenant l'apparence de la moldue, tu parcourais l'allée en direction de la boutique d'Atlas. Tu avais tout réfléchis : ton discours, tes vêtements et même les expressions de ton visage. Tu ne devais pas être Orphée déguisée, tu devais être Inaya Rensburg, cette sorcière sud-africaine qu'Atlas avait rencontré lors de son passage dans ce merveilleux pays. Personne ne pouvait te reconnaître ainsi, pas même Pluton s'il te voyait. À cette pensée, ton coeur s'emballe, et tu prie Merlin de ne croiser ton aimé. Tentant de ne te laisser aller à la peur de croiser son regard, tu pénètres dans la boutique d'Atlas. Qu'il t'a manqué. Tu avais toujours aimé le frère de Pluton, par son passé que tu admires mais aussi parce que vous vous êtes toujours compris. « Atlas, c'est bien vous ? » La meilleure défense, c'est l'attaque. Brouiller les pistes, agir en premier pour planter la graine du mensonge.  « Pardon, je suis assez abrupte. Tu ne te rappelles sûrement pas de moi ... Inaya ? Nous nous sommes rencontrés à Pretoria, il y a ... trop d'années pour compter ! Je suis de passage en Angleterre, j'ai entendu que tu tenais cette boutique et je me suis dit que j'allais passer te voir, ça fait si longtemps. » Donner assez d'éléments pour être crédible, sans trop en dire pour ne pas faire douter. Tout un art. « Comment vas-tu depuis le temps ? C'est un sacré endroit que tu as là. »

(c) DΛNDELION
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https://forthegreatergood.forumactif.com/t864-orphee-celui-qui-l
Atlas Flamel
ordre du phénix
Atlas Flamel
crédits : Jenesaispas pour l'avatar ; henry (aesthetic familial en signa) ; prudence (image dans le profil)
face claim : henry cavill
pseudo : nutcracker
(atlaphée) look at the stars, look how they shine for you 200718090900190332
études : A commencé ses classes à Beauxbâtons et terminé avec les ASPICS de Poudlard (Serdaigle, 1897-1899)
particularité : Animagus panthère noire (marque au-dessus de la patte arrière gauche)
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (atlaphée) look at the stars, look how they shine for you   (atlaphée) look at the stars, look how they shine for you EmptyLun 27 Avr - 19:54


@Orphée Trelawney

C’est une journée particulièrement calme. Installé dans l’arrière-boutique, Atlas a à peine vu le temps passer. Routine merveilleuse. Couper des ingrédients, en peser d’autres, utiliser la magie comme les couturières utilisent un fil, donnant forme et contenu à leur création. Il remercie sans cesse Pluton de lui avoir ouvert les portes de la boutique. Lorsqu’il se sent productif comme ce jour, le plus jeune frère se rassure. Il l’aide. Pluton est un peu moins lourd de ses obligations grâce à lui. Il rate une incantation et doit reprendre à zéro sa préparation. Sur sa main, une brûlure superficielle. Il a oublié le sort pour les enlever. Mémoire qui lui fait défaut depuis …

Passant sa main dans le bac d’eau froide, il a besoin de quelques instants pour se souvenir de ces oublis. Belle ironie. Sa mémoire flanche depuis qu’il est veuf. Des décennies après, les moldus écriront que les veufs sont plus souvent victimes d’accidents domestiques. Perte de contact avec la réalité, prises de risque. Il se révèle prévisible même lorsqu’il innove. Sans la magie, ses mains seraient marquées de mille petites entailles et cicatrices. En se brûlant avec sa bouilloire, dans les faux-mouvements avec les ciseaux de jardinage lorsqu’il s’occupe des plantes que lui a laissé son épouse, quand il se rase et qu’un sillon vermillon dévale une joue meurtrie. Il n’a pas vraiment mal. L’eau froide suffira sans doute à lui épargner la plupart des désagréments. S’il croise Pluton demain, il lui demandera de l’aide. Relation qui lui semble parfois marcher à sens unique. Atlas demandant, Pluton sacrifiant. Pas de renvoi de balle possible. Pluton ne veut pas qu’on l’aide.

Pluton veut rester seul à la boutique certains soirs. Et parce qu’il y voit une bien mauvaise idée, Atlas s’efforce de rater les créneaux du matin et d’offrir de s’occuper de la boutique le soir.

Son frère voit quelqu’un, mais il n’a pas vu ce qu’il estime être un sourire sincère sur son visage. Tyrannie fraternelle, il s’immisce dans sa vie. C’est de bonne guerre. Combien de fois son frère s’est-il inquiété du mode de vie délétère qu’il mène lui-même. Atlas apprend à être un meilleur menteur qu’il ne l’était lorsqu’il s’est engagé dans l’armée. Pas question d’utiliser un sort d’Oubliettes. Ce que Pluton ignore ne le blessera pas. Les cernes, qu’il essaie d’atténuer en reposant ses yeux lorsqu’il le peut. Le léger tremblement des mains chaque fois qu’il cherche à être à jeun d’éthanol. L’habitude s’est trop ancrée. S’il demande de l’aide pour cela, il lui faudra en demander pour tout le reste. Aucune envie.

La clochette de la porte d’entrée fait du bruit. Séchant ses mains dans le torchon de couleur sombre qui trônait par là, Atlas jette un œil dans le miroir pour voir s’il est présentable. Pas de traces de fumée sur son visage. Chemise clair, veston et pantalon sombres. il lui semble être chiffonné et ce n'est pas dû qu'au fait qu'il ait retroussé ses manches de chemise. Bah. Les cernes, sans doute.

Il ne se souvient pas de cette femme. Atlas lui sourit poliment quelques secondes, s’accordant le temps de trouver une contenance. Un commentaire aimable à dire. Les souvenirs sont précis. Bien sûr qu’il se souvient de Prétoria. A-t-il pour autant le souvenir de chacune de ses rencontres ? A sa grande honte, non. Sa mémoire lui fait défaut. Il en conçoit une certaine gêne. Ce serait terriblement impoli de le lui dire alors qu’elle semble heureuse de le voir. Quelque chose dans son regard ne ment pas. Ses yeux lui sont familiers. La manière qu’elle a de les plisser selon certaines intonations.

De mémoire, Inaya avait les yeux verts. Mais que vaut sa mémoire ? Il se compose un sourire, et la différence ne peut tromper que son cercle proche. « Quelle bonne surprise ! Excuse-moi, j’avais la tête ailleurs. Assieds-toi, je t’en prie. » propose-t-il en lui indiquant le siège de l’autre côté du comptoir. Il vient d’ailleurs repousser le siège derrière-elle, en gentilhomme. Il ne se souvient pas qu’elle soit mariée et n’ose un baisemain. « J’ai connu des jours meilleurs mais je dirais que les choses s’arrangent. » Demi mensonge. Mais il ne veut pas qu’elle s’attarde sur ce qu’elle aurait pu lire dans les journaux. Encore qu’il faudrait une bonne mémoire, cela fait plus d’un an maintenant que …

Que …

Diversion. « J’ai bien peur de ne pas mériter ces compliments. La boutique est une idée de mon frère, qui a eu une bien bonne idée en l’ouvrant. C’en est une meilleure encore de m’avoir tendu la main quand j’ai changé de carrière. » plaisante-t-il. « Je t’avais parlé de lui, Pluton ? Oh, je crois que tu as une sœur qui était fiancée ? Mais ma mémoire me joue peut-être des tours ... »



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Orphée Trelawney
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (atlaphée) look at the stars, look how they shine for you   (atlaphée) look at the stars, look how they shine for you EmptyVen 1 Mai - 22:45

look at the stars, look how they shine for you
diagon alley, july 1914 w/ @atlas flamel

« i swam across, i jumped across for you. oh what a thing to do, cause you were all yellow. i drew a line, i drew a line for you. oh what a thing to do and it was all yellow »
De par ta nature discrète, tu avais pris l'habitude de beaucoup observer. Assez timide, tu avais tendance à rester dans ton coin, à regarder avant de parler. Tu n'es pas effacée ni introvertie, mais tu préfères observer avant d'agir. Et tu n'es pas de ceux qui se mettent en avant dans un groupe. Par contre, gare à celui qui se met en travers de ta route. Quoi qu'il en soit, ces années passées à observer avant de parler t'avais permises de comprendre comment fonctionnaient les gens. Pour brouiller les pistes, et que ton mensonge soit crédible, il ne faut pas avoir la moindre hésitation. Paraître sûr de soi, ne pas flancher. Et surtout, jouer sur cette peur de blesser qu'ont naturellement la plupart des êtres humains. Celle qui fait que quand quelqu'un va demander "tu te rappelles de moi ?" il va avoir tendance à répondre oui pour ne pas que la personne pense qu'il l'a effectivement oublié. C'est exactement sur ce tableau que tu jouais aujourd'hui en incarnant cette Inaya. Tu aurais aussi bien pu être Alexandra, John ou Isabella. Juste comptait la certitude que tu mettais dans ta voix. Ne pas laisser une once de doutes.

C'était risqué, tu le savais. Et au moment où tu avais ingurgité la potion, le temps t'était compté. Le compte à rebours était lancé, et tu n'avais que peu de temps pour obtenir assez d'informations sur Pluton. C'était risqué, surement trop. Mais alors que tu sentais pointer la vie au creux de ton ventre, tu avais besoin de savoir comment il allait. C'était viscéral. Il faisait partie de toi. On parle souvent d'âmes soeurs, et tu n'es pas vraiment d'accord avec ça. Pluton n'est pas ton âme soeur, il fait partie de toi. Une partie de son âme vit en toi. Tu l'avais su le jour de votre rencontre, bien avant que lui n'accepte tes avances. Comme si ton troisième oeil avait su ce qu'il allait devenir pour toi, tu avais deviné que c'était lui et pas un autre. Et rien ni personne n'avait pu t'arrêter. Tout comme rien ne pouvait t'empêcher d'aller rencontrer Atlas aujourd'hui. Malgré les risques. Tu étais concentrée, sûre de toi. Et quand il t'invita à t'assoir, tu sus que le poisson avait mordu à l'hameçon.

Cela ne te faisait guère plaisir de piéger ainsi Atlas. Le Flamel était devenu un membre à part entière de ta famille. Vos nombreux points commun vous avaient rapidement rapproché. Il était capable de te comprendre plus que beaucoup d'autres, et c'était très précieux. Néanmoins, lui même ne pouvait t'arrêter. Tu avais besoin de savoir comment allait Pluton. Après ce que tu lui avais infligé. Tu devais avoir la confirmation que tu avais fait le bon choix, que partir ne fut pas vain. Quand tu entends le nom de Pluton, tu sens ton coeur s'emballer, et tu luttes pour ne pas dévoiler ton trouble. Le temps t'est compté et tu ne peux pas te permettre de flancher. Si le polynectar se dissipe et que Orphée apparaît face à Atlas, les conséquences en seront terribles.  « En tout cas, c'est un bel endroit. Bravo ! Et ... Ta mémoire est bonne ! Jenna s'est mariée depuis, et elle attend son premier enfant. » Un compliment, pour gagner la confiance. Brosser dans le sens du poil comme on dit. Tout est une question d'ego et de confiance en soi. « Elle fonctionne mieux que la mienne en tout cas, Pluton ... Le prénom me dit quelque chose mais je ne me rappelle plus vraiment de ce que tu m'avais raconté. Vous travaillez donc ensemble ? Ça doit être agréable, j'aimerais partager ce genre de moments avec Jenna. » Tenter d'en savoir plus sans avoir l'air intrusive, là est le défi.  « Vous gérez cet endroit avec vos épouses respectives ? Comme une grande affaire familiale ? »

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (atlaphée) look at the stars, look how they shine for you   (atlaphée) look at the stars, look how they shine for you EmptySam 9 Mai - 11:28

@Orphée Trelawney

Il existe donc des gens qui se souviennent de lui et pas de Pluton ? Pincée au cœur du plus jeune frère Flamel. C’est si peu arrivé. Dans le monde sorcier, hormis Beauxbâtons, où son frère a fait forte impression. Héritier parfait. A l’origine d’une boutique florissante, entrepreneur, homme dont le mariage avait été en belle place dans la gazette du sorcier. Atlas et Margot n’avaient eu qu’un encart gêné de cet écart, dans un journal moldu et la gazette, presque une note de bas de page qui les a fait tant rire. Cela leur était égal, ils s’aimaient trop, le bonheur sur le visage d’une partie de leurs proches était bien suffisant, ils étaient ivres du manque l’un de l’autre. Pluton a si présent qu’Atlas s’étonne, sincèrement, presque avec candeur, qu’il faille répéter à Inaya – Inaya quoi ? Même lorsqu’il était au Cap, à Prétoria, à Dehli, il parlait encore de son frère, avec lequel il échangeait tant de courrier, de son frère qui était le fils parfait et lui le fils qui donne du souci. Privilège d’aînesse du premier, erreurs de jeunesse du second. Manière de présenter cette dynamique pour être excusé, il en avait tant besoin, ne voulait pas décevoir et prenait de telles précautions dès les premiers contacts. A l’armée, inutile. Sitôt qu’il a compris qu’on ne s’intéresserait pas réellement à lui, ou qu’il faudrait alors lancer les sorts pour faire oublier l’existence de la magie, il a appris à ne plus se dévoiler. Volée, la camaraderie des soldats qui se retrouvent vingt ans plus tard et s’émerveillent, se flattent que tu n’as pas changé malgré jambe de bois et gueule cassée. Volée ou achetée bon prix, jolie solde pour son âge. Somme coquette pour son silence dans la grande muette.

« Vraiment, tu ne te souviens pas de Pluton ? C’est mon frère parfait. Sans ironie. Je l’adore et je lui dois beaucoup maintenant qu’il m’a … Remis sur pieds ici. » Inutile de s’attarder sur le fait que s’ils ne risquaient plus de se rencontrer aux quatre coins du monde – Inaya comment ? – c’était bien sa propre incompétence qui l’empêcherait. Incompétence, oui, c’est le mot. On ne parle pas encore de handicap, et c’est menteur d’y penser comme d’une simple blessure. « Cela fait plusieurs années qu’il a ouvert la boutique. Il est brillant, nous avons des commandes des quatre coins du monde. Le hasard a si bien fait les choses, ça devenait trop lourd à gérer seul. Pour l’instant, nous dirons que c’est Flamel et Flamel. Ou Flamel frères. Plus d’épouse pour Pluton, ou pour moi non plus. Curieux, le hasard qui vous frappe de la même manière en peu de mois pour la même perte … » Et ses pensées s’égarent. Alors, quoi ? Malédiction familiale ? Les femmes Flamel seraient-elles si fragiles ? Pas de points communs entre Margot et Orphée, si ce n’était leur douceur et un mariage d’amour. A ce compte, cela ne veut rien dire. Il aurait du arriver quelque chose à leur mère, épouse Flamel née Millefeuille. Inaya – Inaya comment, par Merlin n’est pas la bonne personne auprès de laquelle confier sa tristesse, et sa colère.

Il se tente léger, taquin. « Je ne serais pas étonné de le voir arborer une nouvelle bague de fiançailles dans quelques temps. Je sais qu’on lui tourne autour mais je ne suis pas encore habitué à la potentielle belle-sœur. J’imagine que ça changera avec le temps ? Tu t’es bien habituée au mari de Janet, toi ? Même si vous ne travaillez pas ensemble. »
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (atlaphée) look at the stars, look how they shine for you   (atlaphée) look at the stars, look how they shine for you EmptySam 16 Mai - 13:30

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« i swam across, i jumped across for you. oh what a thing to do, cause you were all yellow. i drew a line, i drew a line for you. oh what a thing to do and it was all yellow »
Le temps te manque, il te faut aller vite pour récupérer les informations dont tu as besoin. Les minutes défilent, les secondes s’écoulent en étiolant petit à petit ta sérénité. Course contre la montre, le temps est le seul pan de ton plan que tu ne peux totalement maîtriser. Tu dois aller vite, récolter les bonnes informations. Tu n’aimes pas te servir ainsi de ce bon vieux Atlas, ton beau-frère est devenu avec le temps un véritable ami, tu as su l’aimer au delà du fait qu’il soit le frère de Pluton. Et à bien des égards, Atlas a su te comprendre mieux que personne ne l’a jamais fait. Tant pis, dans un autre avenir, tu trouveras le moyen de te faire pardonner, rien ne compte plus à présent que Pluton. Tu dois savoir s’il va bien, s’il survit. Car toi tu ne vis pas, tu survis plus qu’autre chose. Pour lui, pour cette vie qui se fait sa place au creux de toi. Survivre malgré tout, envers et contre tous.

Le parfait Pluton. À tes yeux parfait, il l’est. Mais tu connais l’ironie - légère - qui émane de ce choix d’adjectif. À la manière de celle que tu entretiens avec ta sœur Cassandra, tu sais que ce n’est guère aisé entre Atlas et Pluton. Difficile de vivre dans l’ombre d’un être, que tu aimes de toute ton âme, mais qui peine à laisser de la place à ta lumière. L’amour, la jalousie, la convoitise, la peur. Autant de sentiments ambivalents qui viennent enrichir ces relations si complexes. Après tout, la relation parfaite n’existe pas. Même ce couple idyllique que tu formes avec Pluton n’est pas exempt de nuages. L’un d’entre eux s’appelle d’ailleurs Iris Lestrange. Et la promesse de mort que la succube a amené avec elle te pèse comme un boulet au bout d’une chaîne. T’enfermant dans une prison faite de doutes, de peurs et de pleurs. Refusant cette cage, tu t’es envolée. Pour lui. Pour vous. Pour toi. La liberté a toujours été l’une de tes valeurs phares. Est-ce dû à tes ancêtres voyageurs ? Peut-être bien. Mais tu ne supportes pas les chaînes, encore moins les cages. À l’image de tes aïeux travellers, qui se jouaient des routes et des frontières, tu te riais des conventions et des règles de bienséances. C’est ainsi que tu avais séduit le beau Pluton. C’est ainsi que tu avais refusé la promesse de mort qui planait sur ton couple. Telle est ta voie, telle est ta loi.

Tu l’écoutes avec attention, tentant de ne rien montrer. De rester Inaya, et non Orphée. De ta maîtrise, dépend ta réussite. Tu dois gérer ton temps, et tes mots. L’exercice n’est guère aisé, tu es sur la corde raide. Usant et abusant de tout ce que les hommes t’ont appris. Plus d’épouse pour Pluton. Ça fait mal, et tu as toutes les peines du monde à ne pas porter la main à ta poitrine. Là où ton cœur, privé de ce battement guide peine à trouver son rythme. Tu tentes de répondre au tac au tac. Pour ne rien dévoiler.  « Le destin se joue parfois bien de vous, j'espère au moins que les frères Flamel vivent correctement cette situation. À vous deux, vous pouvez vous soutenir. » Et Merlin sait que Pluton doit avoir besoin des siens en ce moment. Tu espères que Moon et Atlas sont là pour lui, mais tu sais que ton mari peut compter sur son frère et sa sœur. La suite de sa diatribe te met plus dans l'embarras. La simple évocation d’une autre bague au doigt de Pluton te donne envie de vomir. C’était le risque, tu le savais. Mais le voir ainsi évoqué face à toi rend l’image bien trop réelle. Après une pause un peu trop longue, tu reprends. « Il n’est guère aisé d’accepter ceux qui entourent nos proches, parfois par jalousie, bien souvent car on a peur de les voir sombrer. Chaque nouvelle histoire est un risque de voir un nouveau cœur brisé. Mais bien souvent, le jeu en vaut la chandelle. Ma sœur est heureuse, donc je suis heureuse. » En réalité, tu aurais plus envie de prendre Atlas dans tes bras qu’autre chose. « L’important est que vous puissiez vous soutenir les un les autres, la famille sert aussi à cela. Et j’imagine que Pluton a de la chance de t’avoir en ce moment. Pour le soutenir, et l’aider à rester dans le droit chemin. »
(c) DΛNDELION
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (atlaphée) look at the stars, look how they shine for you   (atlaphée) look at the stars, look how they shine for you EmptyLun 18 Mai - 18:45

@orphée trelawney

Les frères Flamel vivent-ils bien la situation ? Il faut du courage à Atlas pour ne pas manifester ses émotions. Non, bien sûr que non ils ne le vivent pas bien. Qui doit soutenir l’autre quand on est en deuil conjoint ? Inaya – Inaya comment n’a pas besoin de le savoir. Elle a l’air troublée qu’il évoque ces histoires de mariage. Il ne se souvient pas. Est-elle mariée ? Il lui semble que oui, il la voit aux bras d’un homme, à peu près sa taille, un grain de beauté sur le bras, mais le visage demeure irrémédiablement flou. Il était en Afrique aussi avec elle, forcément. Il n’ose pas répondre qu’il n’est pas lui-même dans le droit chemin. Une merveille qu’elle ne trouve pas qu’il empeste l’alcool car enfin, c’est tout de même son alimentation principale depuis …   « Je ne sais pas. Je suis en désaccord avec une partie de ses fréquentations et il me reproche d'avoir manqué de soin dans la manière de conserver mes amitiés. » Quand il parle de ses fréquentations, il pense à la succube blonde. C'était mieux, le temps d'Orphée. Il ne sait pas pourquoi il y pense aujourd'hui.

Il refuse de s'attarder sur le sujet. Quelque chose l’intrigue. Le soleil qui pénètre dans la boutique fait jouer des reflets étranges sur les cheveux d’Inaya. Elle a quelque chose de différent. Une ombre qui passe sur son visage. Atlas a l’impression de louper quelque chose. Il ne sait pas quoi. Ca lui fait mal comme un caillou dans une chaussure. Mince, si elle était venue demander son aide ? Il aidait à maintenir l’ordre, pourquoi pas lui. Il faut qu’il prolonge l’entrevue. Même pas peur. « On dirait que c’est une journée calme, et je n’avais rien sur le feu. Je peux te proposer du thé ? » Le sourire qui accompagne l’offre semble assez convainquant pour qu’elle accepte. Atlas s’absente dans l’arrière-boutique. Il attend que la bouilloire commence à faire du bruit pour saisir sa baguette. Elle ne le voit pas la pointer sur la porte et en prévoir la fermeture, couvert par le bruit. Il faudra s’occuper du panneau disant que la boutique est ouverte. Il ramène trois boîtes en métal, contenant trois thés différents. « J’ai bien peur de ne plus me souvenir du thé que tu aimes. Ceux-là sont ramenés de voyage, le dernier est plus classique. » annonce-t-il en posant les boîtes sur la table. Il profite de la manœuvre pour se retirer subrepticement vers la porte d’entrée. Le panneau change de sens sans bruit. Pluton va s’étonner de l’absence de vente dans l’après-midi, mais il pourrait encore expédier deux ou trois paquets après cette entrevue.

Atlas s’empresse de ramener la bouilloire, de reposer les deux thés qui n’ont pas eu la préférence de son invitée. Il sert une tasse, qu’il pose galamment devant elle. Se sert la deuxième tasse. Il attend avec impatience le moment où elle s’en empare. Ses mains saisissent les poignets d’Inaya et les maintiennent plaqués contre le bureau. « Je suis ravi que tu viennes prendre de mes nouvelles mais je mettrais ma main à couper que tu avais une vraie raison de venir. J’attends. » Il risque une claque retentissante. Il outrepasse les règles de politesse mais mince, s’il lui reste de l’instinct, il est persuadé qu’il y a quelque chose.
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études : Poudlard, promotion 1896, sous les couleurs bleu et bronze de la maison de Rowena Serdaigle.
particularité : don de voyance, que tu refoule depuis longtemps. tu ne supportes guère tes visions et tu as du mal à assumer ton troisième oeil.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (atlaphée) look at the stars, look how they shine for you   (atlaphée) look at the stars, look how they shine for you EmptyMer 22 Juil - 1:02

look at the stars, look how they shine for you
diagon alley, july 1914 w/ @atlas flamel

« i swam across, i jumped across for you. oh what a thing to do, cause you were all yellow. i drew a line, i drew a line for you. oh what a thing to do and it was all yellow »
On parle souvent de l'art de la conversation. Et alors qu'au fil de tes voyages, tu as fréquenté de nombreux milieux, des plus modestes aux plus fortunés. Chaque communauté, chaque famille a ses codes. Les mots ont leurs couleurs et leurs nuances. À la manière d'une peinture qui trouve son apogée dans les effets de matière, de profondeur et de couleur, les mots se mêlent et s'entremêlent pour faire passer toute une palette d'émotion. La conversation est un art, ni plus ni moins. Avec ses règles et son lot d'improvisation. La subtilité est dans le ton, dans le choix du mot. Dans le rythme, à l'image d'une partition. Une respiration, un enchaînement trop rapide peut faire basculer une conversation. Une erreur, et c'est la fin. Tu es sur la corde raide, un funambule lancé plusieurs mètres au-dessus du vide. Jonglant avec les mots comme un pianiste joue avec les notes, les enchaînent et les emmêlent pour former une mélodie harmonieuse. Sûre de ton art, de ta maîtrise, tu es certaine de mener la danse. D'emmener Atlas là où tu veux l'emmener. Tu n'aimes guère manipuler ce pauvre homme. Il vaut bien mieux que ça. Et intérieurement tu te promets de lui payer un verre un de ces jours pour t'en excuser. Un jour, peut-être. Si la vie vous le permet.

Atlas te propose du thé, que tu acceptes avec plaisir. La conversation prend un sens qui te plaît. Tu te sens bien, confiante et victorieuse. Une cible détendue est une cible qui parle. En cet instant, tu es sûre de toi. Tu te sens plus proche de Pluton que jamais. Enfin. Tu ne remarques pas l'ingénieux manège du sorcier, trop occupée à t'autocongratuler de ta manipulation réussie. Quand les mains d'Atlas saisissent brusquement tes poignets, tu as l'impression de tomber. Comme si la corde du funambule venait de céder sous son poids. L'entraînant droit vers le vide. Premier réflexe, la peur. Celle de l'animal qui prit dans un piège cherche à s'en sortir, par tous les moyens. Tu tentes de dégager tes poignets. « Lâche-moi ! » Par excès de confiance, te voilà acculée. Piégée. Ton coeur bat à tout rompre, et outre l'inconfort de la situation, surtout tu réalises que tu as perdu le compte. Depuis le début de l'entrevue, tu comptes les minutes afin de pas perdre le contrôle du temps offert par le polynectar. Décompte dont tu as perdu le fil. Tu tires brusquement sur tes bras. Parvenant non sans mal à te libérer. Tu caresses un instant ton poignet, ton regard se portant sur la porte que tu devines verrouillée. Quels sont donc les choix qui s'offrent à toi ? Tu as perdu le fil, tu ne maîtrises plus rien. Fausse note, mot de trop. Prise à la gorge. « Atlas je ... » Tu croises les bras, détournant le regard. « J'avais besoin ... J'ai besoin ... » Tu bafouilles, toute harmonie a quitté ton corps. D'artiste, tu es passée à bête trappée. « Atlas, par pitié donne-moi des nouvelles de Pluton. Quelle est cette histoire de fiancailles ? » Plus la force de te battre, tu en oublie à qui tu ressembles.

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