études : poudlard, choipeauflou entre l'ambition et l'intelligence (serpentard)
particularité : milles visages, milles péchés.
(ϟϟ) Sujet: hi, you are an error /orfeo Lun 10 Aoû - 20:45
Caractéristiques Les cheveux longs, soyeux et d’un noir absolu, sa peau est d’une pâleur maladive, ses yeux sont vides. Il a trois cicatrices souvent délicatement maquillées à ta lèvre inférieure. Il porte en général de chemises brodées à col haut, blanches, contrairement à sa longue et lourde cape sombre. Il a une allure de détraqueur, il fait souvent froid dans le dos. Il a toujours une longue canne finement ouvragée dans de l’argent, surmontée des pierres noires. Sa baguette est à l’intérieur.
KETSIA MORRE Ombre et lumière, on le surnomme Le Vampire, Crocs Noirs, ou le Cadavre Ambulant, et parfois même la Faucheuse. Personne ne sait réellement qui il est, mais c’est un sorcier français extravagant aux manières bien nobles. On raconte qu’il ne faut jamais faire affaire avec lui, que sa présence est souvent mauvais présage.
☾ ANESIDORA
Les jambes croisées, le bras posé sur le dossier du banc, l’homme observe l’allée où passe parfois quelques personnes. Sorciers pressées, ou flânant dans la rue comme si le monde allait bien. Stoïque, le grand homme à la silhouette filiforme s’amuse parfois avec sa canne, la fait tourner, sauter d’une main à l’autre, avant de la reposer gravement contre les dalles de pierre. Il attend, silencieusement, il attend que le temps passe. Il se lève parfois, disparaît dans une boutique ou café voisin, afin de réapparaitre enfin. Il converse parfois avec certaines personnes qui semblent le connaître, mais comment vous dire ? Peu ose s’approcher de lui, certains traversent même la rue pavée pour ne pas avoir à passer à ses côtés. Il faut dire, qu’il respire une beauté rare et malaisante, presque cadavérique, semblable à un vampire qui saurait se glisser sous les rayons du soleil. Le faciès creusé et les yeux si clairs que l’on pourrait croire qu’il est aveugle (l’est-il ?), il n’inspire aucune joie, aucune forme de chaleur. Il est froid, il est glacial, ses mains sont arachnéennes, agiles et nerveuses, prêtes à sauter à votre gorge pour vous faire rendre votre dernier souffle. Et pourtant, il semble si coquet et élégant, aime à se faire beau et présentable dans son accoutrement pourtant si minimaliste et bicolore.
L’homme si grand se lève une dernière fois, semblable à une araignée qui lentement déplie ses longues pattes, et s’hissent enfin de toute sa haute stature dans la rue. La canne frappe sur les dalles de pierres, il avance le pas sur, et d’une allure constante. La pupille fixe, il te rejoint toi. C’est toi qu’il attendait, toi qu’il observe, toi qu’il rejoint. Il va à ton encontre, ravale les mètres qu’il y a entre vous, et il vient soudainement poser sa main sur ton épaule. Cette immense et large main gantée, sur ton épaule. « Mon enfant, il faut que nous parlions ensemble. » Tu ne le connais pas, ou peut-être as-tu déjà entendu parlé de lui, ou peut-être pas. Au fond, ce n’est pas bien important, c’est un étranger. « De la vie, de l’amour, de l’équilibre. De la vie et des esprits, et puis surtout de la fin que nous puissions tous avoir. » Il n’a pas l’air grave, ni l’air fou, il est juste froid, inexpressif. Et pourtant, soudainement un sourire radieux éventre son visage, un sourire éclatant, mais ses prunelles n’expriment rien du tout, comme s’il avait la mort dans l’âme. « Il est l’heure de goûter. Allons, allons, j’imagine qu’un peu de douceur ne serait point malvenue ? » Il ne te laisse pas vraiment le choix. Sa large main se pose sur son dos, et il t’entraine, te pousse légèrement pour te mettre en mouvement. Sa canne cogne contre un genou, une cheville s’il faut te motiver un peu plus encore. La canne impose le rythme, et lorsque vous vous avancez vers une porte d’un salon de thé vide, dont la décoration est surchargée entre le rose et les fleurs et les nappes brodées, il lève son bâton afin que la porte s’ouvre sans qu’il n’est à s’abaisser à la toucher. Il est grand il faut dire, il se penche presque pour passer sans s’assommer.
Il passe devant, appuie presque sur ton épaule pour te faire t’asseoir. Et il se glisse enfin en face de toi : regarde-la, cette araignée, lentement qui replie ses longues et fines pattes velues. C’est ce qu’il inspire. Son parfum est léger, presque agréable, mais il est si malaisant. Sa langue glisse sur ses lippes, là où il y a trois parfaites cicatrices, si visibles, si nettes. « Dis-moi, Orfeo Lovegood, qu’est-ce que la vie t’a appris ? Ou toutes les figures masculines de ta vie ? » Il fronce les sourcils, il semble presque agacé lorsque la serveuse et gérante du salon s’approche. Il la renvoie rapidement en commandant ce qu’elle a de meilleur. Et il lève la main, pour lui faire signe de déguerpir, quand bien même reste-t-elle abasourdie par cette réponse. « Qu’est-ce donc la virilité pour toi ? Y tiens-tu ? A quel point ? » Son sourire revient sur son visage, si grand et grandiose. Mais cette fois-ci il y a quelque chose qui brille dans ses prunelles, quelque chose d’infâme et malicieux.
