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 (orfeo) -18, titanium

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Message (ϟϟ) Sujet: (orfeo) -18, titanium   (orfeo) -18, titanium EmptyJeu 2 Juil - 13:20

titanium Trois heures du matin. Le palpitant remue tout son être. Inquiétude grandissante depuis le drame qui a ébranlé le monde magique. Il revoit la beuglante, dont le discours lui arrache le coeur. Puis l’entrée fracassante de l’équipe médicale et l’annonce de l’empoisonnement des canalisations de la capitale. Immédiatement, le voyant pense à Orfeo. Cet autre qu’il fréquente dans le plus grand des secrets, et donc la compagnie le laisse silencieusement béat. Perdu dans une mer de visages, il se rapproche d’Antares, Amos et Leora, s’assurant leur prise en charge par des médicomages. Amitiés qui le touchent plus qu’il ne peut l’avouer. Malgré les démons qui l’habitent, les relations qu’il entretient avec les serpents restent pour lui un bien précieux. Joyaux qui n’égalent, à sa plus grande surprise, en rien les sentiments naissants qu’il partage pour l'héritier des Lovegood. Le manoir Black se vide et aussitôt, Mishka annonce son départ à la sorcière qui lui sert de fiancée. Oubliant l’union, il quitte la bâtisse et transplane après avoir fait quelques mètres, s’extirpant du sortilège lancé quelques heures auparavant par le ministre. Il a gardé sa magie, bien qu’il aurait préféré se débarrasser du troisième oeil qui le hante. Il porte le don des Dolohov comme un fardeau, carmin impérial qui coule en ses veines comme un fléau barbare et colore ses rêves d’ichor et de violence. Il a besoin de la douceur et de la légèreté que lui apporte le brun qu’il rejoint dès lors ; la clé qui fait de son coeur de pierre celui d’un homme. Un organe vivant. Battant. A mille lieux de la relation de filature imposée par le ministère.

La silhouette du langue-de-plomb tourbillonne et apparaît au milieu de la chambre à coucher du peintre. Un carcan d’artiste dans lequel ils ont déjà connu plusieurs ébats, et qu’il connaît par coeur. Les iris opalines se posent sur le corps endormi de l’amant. Portant une main à son visage, le prophète s’agenouille face à lui. Rassuré par sa présence, des larmes s'écoulent soudainement de son regard embrumé, et le surprennent. Il ne se souvient pas avoir déjà pleuré. “Orfeo.” Murmure-t-il à demi-mots. “Réponds-moi." L’ordre est donné. Le visage de l’Apollon lui arrache un sourire. Dans l'intimité de son appartement, le prince réveille son aimé. Aveu encore tacite, sur le point d’exploser de ses lèvres tremblantes. Il saisit sa main.



Dernière édition par Mishka Dolohov le Ven 10 Juil - 19:42, édité 1 fois
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études : (serdaigle ; 1898-1906) l'irrévérence des bleus et argent.
particularité : (obscurial) la magie qui s'effrite, qui s'agite.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (orfeo) -18, titanium   (orfeo) -18, titanium EmptyVen 10 Juil - 11:00



titanium

la nuit noire.
le ciel paré d’étoiles.
à la lueur des souvenirs.

la toile est là. immense. presque terminée. pas un visage cette fois. pas un corps, souvent couvert d’une insolente nudité, où les muscles sont détaillés, avec une précision imparable, impeccable. non. cette fois le lin est recouvert d’azur, de verts et autres couleurs plus ou moins sombres, alors qu’une vague s’y déchaine, écrasant tout sur son passage. la déferlante. c’est comme ça qu’il allait appeler cette nouvelle peinture, extension de lui même, et des changements qui bouleversent son être en ce moment. le mois d’août avait été chaud, intense, mais délicieusement excitant, alors que la carcasse s’était échouer dans de nouveaux bras, dans un nouveau souffle, interdit cette fois, le danger presque palpable entre chaque caresse, après chaque baiser. des souvenirs de nuits balayent l’encéphale et un petit sourire lui échappe, alors que le pinceau s’écrase, l’écume se dessinant doucement sur les vagues.

deux heures. le ciel est noir. la nuit est douce. et ça commence doucement à tourner dans la tête, à abîmer le crâne. on croit d’abord à une migraine. à un peu de fatigue, alors que l’artiste est enfermé depuis trois jours déjà, mangeant à peine, s’abreuvant peu, dans le désir de terminer l’oeuvre, la pièce pour l’apporter à son mentor, à son mécène, sulfureuse naiara qui lui fera, surement, un retour acerbe sur ce changement de style, sur cette nouvelle tentative. alors il continue, tentant d’oublier l’enclume et la douleur. et puis ça monte. de minutes en minutes. d’heure en heure. le temps s’égraine et la peine s’aggrave, la tête menaçant d’exploser, le pinceau s’écrasant au sol, la palette tentant d’être délicatement posée pour finalement, elle aussi, rejoindre le parquet, rigoles de couleurs qui viennent tâcher le bois. le corps tremble, les mains viennent se poser sur les tempes, dans l’espoir de calmer, de retarder quelque chose. il faut bientôt s’asseoir, et s’allonger, alors que les tressaillements continuent de plus belle, et que maintenant, les yeux s’embrument et la pièce valse. merde. il n’a pourtant rien pris ce soir. il n’a même pas touché à l’herbe. rien. il est clean. pour une fois. mais ça continue. et ça commence à l’angoisser, alors que, avant de fermer les yeux, il reconnait immédiatement les cheveux qui apparaissent là, juste derrière le chevalet.

maman ?

il ne l’a même pas entendu. il ne l’a même pas reconnu. la pièce est couverte de brume, les ténèbres semblent avoir élues domicile dans son corps et dans sa tête, alors que le corps est surement bouillant, et que les draps où il a réussit à se hisser son trempés de sueur, poisseux. orfeo. le prénom lui fait retrouver la terre, les enfers s’éloignant petit à petit, mais les yeux s’entrouvrent à peine, incapables de dessiner clairement le visage qui s’offre à lui. tout tourne. tout flambe.

» ma..

non ce n’est pas elle. non. il sent la main contre la sienne, qui frissonne encore, et son corps est saisit d’un nouveau tremblement. il est brûlant. et il peine à respirer. mais sa paume s’étire, venant tendrement mêler ses doigts aux boucles blondes dont il reconnait la douceur. mishka. le brun ne parvient pas à prononcer le prénom de l’amant, trop faible, trop épuisé. alors le corps se traine sur le lit souillé, venant lentement approcher son visage du torse penché près de lui, pour y coller son nez, s’enivrant de l’odeur du russe, presque addictive, mais qui lui permet surtout de garder un pied sur terre, et de ne pas sombrer dans les méandres hallucinatoires de la fièvre. le corps tressaute de nouveau.

» restes près de moi.

murmure.
prière.

i am in the mood
to dissolve
in the sky


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (orfeo) -18, titanium   (orfeo) -18, titanium EmptyVen 10 Juil - 14:51


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Le langue-de-plomb pénètre l’antre du peintre sans invitation. Amant depuis plusieurs mois maintenant, la mante religieuse s’est laissée attirer par les filets de l’araignée. Proie devenue prédateur insoupçonné. Sournoisement, l’anglais a élu domicile dans le coeur givré du prophète, détrônant non seulement une sexualité ignorée mais aussi des plans ministériels qui auraient du causer sa chute. L’astre solaire qui émane du regard de Mishka se fait doux près des ailes de son Icare. Courant à l'appartement d’Orfeo, l’esprit de son soupirant se colore d’une affection, plus profonde encore, qu’il ne l’imaginait. Amoureux, voilà la vérité à laquelle il peine à faire face. Le myocarde tambourine contre sa poitrine et lui intime des sentiments nouveaux que, du haut de ses vingt-sept ans, il ignorait jusqu’à présent. Le russe a aimé auparavant. Sa fratrie. La dynastie Dolohov. Des proches à mille lieux de ce qu’il partage avec l’autre sur lequel il égare ses prunelles argentées. Un parfait opposé ne cesse de le fasciner. De l’appeler dans la nuit noire. Il glisse ses phalanges dans sa chevelure ébène et soulève doucement son corps d’Adonis. Au contact de leurs épidermes, il est traversé par un frisson insupportable.
Fiévreux.
Son Orfeo est fiévreux.

Ma…
Il ouvre les yeux et l’aimant se surprend à le bercer calmement entre ses bras. Il essuie la sueur qui perle sur son front d’une manche de sa veste parée d’or et dépose un baiser sur son crâne.
Malade.
L’antagoniste adoré est malade.
Empoisonné, comme il le craignait depuis l’attaque des traîtres aux noces d’Antares.
Les Black se trompaient-ils donc sur les Lovegood et leur possible allégeance ? Balayant l’idée de son crâne, il pousse grossièrement plusieurs pots de peinture et s’agenouille près du lit. Le chevalier noir oublie tout pour ne devenir que Mishka.

Cet homme qui s’est épris de celui qu’il tient maintenant entre ses bras et qui, soudainement, compte plus que tout autre. Il veut le rassurer. Le guérir, aussi. “Orfeo. Orfeo. Orfeo.” Murmure-t-il encore, l'appelant dans l'obscurité. Son nom est murmuré du bout de ses lippes comme une incantation. Une sérénade. Reste près de moi. L’ordre est entendu. Prière qu’il exécute comme le génie d’une lampe qui n’attendait que l’instruction de son maître. “Je n’irai nulle part.” Il l’observe silencieusement, et des larmes se frayent un chemin sur ses joues pâles.: “L’eau a été empoisonnée. Tu es malade.”

Il souffle à son oreille : “Je t’ai vu, dans mes rêves. Sain et sauf.” Secret partagé. Il lui avoue enfin son troisième oeil, espérant le rassurer. “Tu vivras, Orfeo.” Il marque une pause. “Je t'en fais la promesse.” Le visage baigné dans l'ombre de la chambre, il ajoute alors, égarant ses opales dans ses iris mordorées, comprenant enfin la signification d’un vocabulaire nouveau que le sorcier lui a enseigné, réalisation destructrice : “Je-Je t’aime.”
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études : (serdaigle ; 1898-1906) l'irrévérence des bleus et argent.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (orfeo) -18, titanium   (orfeo) -18, titanium EmptyVen 10 Juil - 15:20



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c’est le noir.
les ténèbres.
qui dévorent tout.

was it real ?

tout du moins c’est cela qu’il ressent, alors qu’autour, les murs semblent encore plus proches, et que la respiration se fait courte, assommante, terrible. chaque inspiration brûle, rendant le corps incandescent, douloureux. les gestes sont impossibles, alors que les membres ne cessent de trembler, et que l’appartement se couvre de noir, comme ci la nuit l’attendait, comme ci les enfers étaient enfin prêtes à l’accueillir, à l’emmener, lui, dont le prénom est déjà présage d’art et de mort. il parvient à peine à discerner les traits de l’amant, de celui qui emplie les pensées de nuit comme toujours. de celui dont il a déjà peint le corps, une ou deux fois, dans l’espoir de moins y penser, de ne pas s’attacher trop vite, trop fort, comme à chaque fois. mais ce soir, l’esprit ne se courbe pas de sentiments mais d’horreur, alors que le corps tressaute de nouveau, et que la sueur perle sur le front soucieux du peintre. les oreilles se couvrent d’un voile. les sons sont distordus. et c’est les angoisses qui survienne, alors qu’un opium nouveau semble avoir pris place dans son être et que la réalité commence à se distordre, petit à petit.

orfeo. orfeo. orfeo. il l’entend au loin, alors que son visage s’enfouis encore plus dans la veste d’or, et qu’il s’enivre de l’odeur dont il raffole déjà, dont il est déjà accro. il s’en serait maudit, si la tête n’était pas partie loin, si l’encéphale ne s’était pas déjà enveloppé de pensées douteuses et brumeuses. les lèvres s’entrouvrent, et la parole se bloque, la langue comme coupée, alors que la respiration s’accélère, mais brûle toujours autant. je n’irais nulle part. il esquisse un sourire, comme rassuré, mais les yeux délirent, et les murs se couvrent d’hémoglobine d’un rouge des plus sombres, poisseux, qui semblent prêt à les engloutir, à les avaler. un cri, de peur, de surprise s’échappe du plus profond de son être, et la poitrine se lève, le corps se distord, le visage se cache.

» l-les les murs.

la voix est d’une faiblesse sans bornes, surement inaudibles, alors que les larmes commencent à lui monter au joues, perles de sels qui viennent se mêler à la fièvre et la sueur. je t’ai vu dans mes rêves. sain et sauf. le souffle chaud contre l’oreille. la douceur de la voix de mishka. l'esprit trop perdu pour comprendre l'aveux. pour comprendre la confiance. pour comprendre ce qu'il vient de lui dire. mais ça l’apaise, ne serait-ce qu’un instant, alors que le brun s’agite, oiseau en cage, en proie à des maux qu’il ne connait pas encore. d’un geste, il se débarrasse du kimono azur qui le recouvrait encore.

» ça ça me brûle.

les doigts pointent le ventre, griffant la peau, comme pour en extraire des charbons ardents posés à même le derme. il brûle. il brûle de l’intérieur et commence vainement à se débattre, tentant d’enlever milles vêtements, milles couches invisibles qui recouvriraient son corps constellés de cicatrices, alors que les hallucinations reprennent, et que soudain, des pas semblent retentir dans la pièce. les pas qu’il reconnaitrait entre milles, ceux qui l’avaient traînés à même le sol six en de cela, arrachant la peau, la dignité et la paix une nouvelle fois. je t’aime. les paroles sacrées. les paroles divines. celles qui auraient pu le ramener sur terre. celles dont il se serait ravis d’ordinaire, le coeur chamboulés, les joues rosies, avant de venir lui voler un baiser, avant de lui dire, surement, que lui aussi. mais cette fois, les mots ne font que basculer encore plus dans la folie, alors que le lovegood se cramponne au cassandre, tremblant de peur, secoués d’un million de spasmes divers. il se lève, alors que le tortionnaire fictif semble se profiler dans l’entrebâillement d’une porte entrouverte, là, devant ses yeux perdus dans le vide. le corps s’effondre bien vite au sol - trop faible, trop frêle - dans un fracas tonitruent, le menton claquant contre le parquet. torrent de larmes sur ses joues alors qu’il rampe au pieds du russes, se cachant contre ses chevilles tel l’animal qu’il a toujours été dans la bouche des ennemis, des bourreaux, des amis de celui qu’il désire.

or was it
all in my head ?


» il est là mishka. il va venir me faire mal. derrière la porte.

la voix est encore tremblante. le souffle est court.
peur.
angoisse.
à l’aide.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (orfeo) -18, titanium   (orfeo) -18, titanium EmptyVen 10 Juil - 19:36


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L’esprit embrumé par la fatigue, il ose encore s’aventurer dans les rues de Londres. A la recherche de l’aimé. Pénétrant son royaume, l’inquiétude du russe se fait pourtant limpide.  Le souvenir des cris des invités aux noces est imprimé en son crâne. Le drame ne date encore que d’il y a quelques heures, et la peur est encore fraîche et battante en sa tête. En son coeur. Quelque chose, peut-être, est arrivé à Orfeo. A cette pensée, il se précipite dans les bras de l’autre. La transpiration trempe les draps et le corps du brun, alertant l’espion du mal qui l’accable. Il est bien, lui aussi, atteint par le poison. Les murs, le murmure se perd dans l’éther et l’ichor monte aux yeux du précieux. Retenant l’échine du peintre d’une main ferme, il formule une réponse : “La magie te quitte, Orfeo.” Il pousse un soupir. “Elle reviendra.” Du moins, il l’espere. Pour tout dire, il n’en a aucune idée mais cherche à le rassurer. Ça ça me brûle. L’amant endolori tente de s’évader de sa prison de tissu. L’aidant, Mishka l'effeuille à la hâte, libérant ce corps qu’il ne cherche qu’à panser. Soulager. Aimer, encore et encore, toujours plus. Toujours plus fort.

Il n’y a toujours que lui dans ce coeur qu’il pensait à jamais perdu. Incapable d’aimer un autre. De le chérir comme il le fait à présent sans même y penser. A travers lui, et l’affection sans limite qu’il lui porte, il a enfin trouvé son étoile. Une étoile mourante qu’il s’empresse de ranimer sous des baisers proscrits avec une douceur toute particulière. Puis il se détache de lui, ne souhaitant pas brûler sa carne dénudée davantage. Les mots s’échangent dans un aveu difficile. Le je t’aime quitte ses lèvres et se perd entre eux, écarté par les hallucinations qui s’attaquent à l’infirme désaxé. Dolohov ne peut rester de marbre face au souffrant. Il l’écoute sans aposer de jugement, profondément touché par la fièvre rachitique du sorcier. Il laisse ses phalanges creuser sa chair. Il le laisse faire sans y prêter attention, plus préoccupé par les spasmes, qui le traversent, avec une brutalité impressionnante.

Les larmes s’accumulent au bord des agates. Le brun rampe au sol et, instinctivement, Mishka le rejoint, s’allongeant contre le sol et caressant doucement ses côtes tremblantes. Il est là, Mishka. Il va venir me faire mal. Derrière la porte, souffle-t-il. Fronçant les sourcils, le langue-de-plomb agrippe sa baguette et se relève. “Alohomora.” Crache-t-il. La porte s’ouvre, mais rien ne se trouve derrière. Gouffre abyssal de l’esprit. “Il n’y a que moi ici.

Secouant ses boucles dorées, Orphée se retourne et sursaute face à son Eurydice. “Par Merlin ! Orfeo !” Il pose sa paume sur son torse et l'entraîne dans la salle de bain avec lui. “Viens.” Il retire ses nippes à son tour et le retient. “Je vais te faire couler un bain. Pour faire descendre la fièvre.”
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (orfeo) -18, titanium   (orfeo) -18, titanium EmptySam 11 Juil - 0:16

dumbo is back j'ai perdu le post.


Dernière édition par Orfeo Lovegood le Mer 5 Aoû - 23:08, édité 2 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (orfeo) -18, titanium   (orfeo) -18, titanium EmptyMar 14 Juil - 18:42


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La dualité de l'être qui sert et celui qui aime le fend en deux. Il y a tout d’abord l’héritier des Dolohov, langue-de-plomb au service du ministère, qui épie furieusement quiconque lui est assigné, pour le plus grand bien de la société sorcière. Et puis, s’en vient Mishka, ce garçon étrange qui n’a jamais compris le véritable sens de l’amour, sentiments étouffés par la haine insufflée par les sans magie dans l’enfance, et une masculinité toxique sous-jacent, transmise quoique inconsciemment par les autres hommes de la dynastie. C’est cette seconde facette de son être qui s’est éprise du peintre. Le coeur enserré par la sensibilité du brun qu’il jalouse dans l’ombre. Emu par sa beauté. Par l’innocence qui perce encore ses propos. Par le fard lumineux dont il parsème son corps pour mieux en dissimuler les blessures et les peurs. S’il ne commente pas, il l’admire. Il voudrait le voir briller toujours près de lui, s’il le peut. Son regard se pose sur lui et il l’observe scintiller comme la lune solitaire dans un ciel noir. Le soleil se meurt devant lui, magie capricieuse qui fait la malle. Il s’accroche à l’humain qui reste. Ce même chérubin qui lui a fait tourner la tête au Fol’Opium, et qu’il cherche à protéger coûte que coûte. Apollon à la chevelure charbonneuse dans laquelle il aime se perdre. En pénétrant l'appartement, l'odeur familière de la peinture à l’huile lui est montée à la tête. C’est cette même odeur qui les enveloppe lorsqu’il se tient près d’Orfeo.

Tâchant de le rassurer, il se lève et se dirige vers la porte. Non ! S’écrit-il. Le traumatisme est cinglant. Brutal. Plaintif, il se dirige vers lui, rampant. Sans appel, Mishka se vautre au sol près de lui, se plaçant à son niveau et plongeant ses opales dans ses prunelles. Pardon mishka. “Qui sont ces autres que tu crains, Orfeo ?” La question est posée, enfin. “Je te promets de toujours t’en protéger.” Mensonge. Du moins, il n’en sait rien. Dévêtus, il l'entraîne avec lui jusqu’à la baignoire et l’eau s’écoule lentement sur leurs chairs. Les hallucinations de l’aimé lui rappelle brièvement Dali, un créateur futur vu dans ses songes. j’ai l’impression que tout coule. Ses lippes se posent sur sa carne. “Raconte-moi, princesse.” Lentement, il balade ses phalanges sur son corps d’Adonis. “Ta peau est douce.” Remarque-t-il pour le distraire. Après plusieurs heures bercé entre ses bras, les secousses diminuent et, le souffle chaud sur son cou, Dolohov murmure à son oreille : “J’ai quelque chose à te dire, Orfeo.”

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (orfeo) -18, titanium   (orfeo) -18, titanium EmptyMer 5 Aoû - 23:06



titanium

qui sont ces autres que tu crains, orfeo ?  les prunelles folles qui cherchent, se rappelant bien vite des boucles brunes d’un démoniaque antarès, dont les soupirs s’étaient mués en insultes, en violences et barbaries nouvelles, sur la toile immaculée du corps et de l’âme du lovegood, trop jeune pour se méfier, trop bon pour se douter. puis l’autre, le potter, ombre dans la nuit, énième bourreau, les os qui craque et les cris, suppliques avant l’horreur, dont il avait préféré rayer le moindre souvenir. il aurait voulu. lui donner les noms. les noms de ceux qu’il s’avait être les amis du blond. mais tout se compliquerait. tout se désagrègerait. et les frissons sont trop forts pour que la langue se délie. je te promets de toujours t’en protéger. soupir de soulagement qui s’échappe à l’intention du chevalier, désormais maître des angoisses de ses nuits. le corps se traine au sol. entre dans l’eau. et le corps s’accélère, les tremblement redoublent. puis tout se met à tanguer.

c’est peut-être ça la mort. la fin. l’homme en noir derrière la porte, à deux doigts d’apparaître, de saisir, d’avaler. tout cru. comme celui sous le lit. comme celui dans l’armoire. les monstres crées par l’esprit, depuis trop longtemps abîmé, attaqué, par l’angoisse et la trace indélébile des maux, des sévices, subits pendant tant de temps. et l’eau à beau bercer, caresser la peau encore abîmée des années après, les yeux eux, deviennent fou, craignant de s’ouvrir comme de se fermer. les larmes dévalent encore une fois les pentes abruptes de ses joues, alors que le faible corps se presse contre celui de l’aimé, de l’amant, comme pour se convaincre qu’il n’est pas en train d’échapper à sa divine réalité. la toux elle, se renforce, s’accélère, tandis qu’il observe, impuissant, la colle noirâtre qui semble s’échapper des murs, du sol, de tout. et il aimerait disparaître, là, sous l’eau vengeresse qu’il a depuis toujours crainte et détestée, couler simplement, s’échappant des bras tant appréciés du russe.  raconte-moi, princesse.  un rire. un rire simple et doux qui s’échappe de sa gorge qui n’est plus que brasier, alors que le nez se colle au derme de l’autre, sentant l’odeur de sa peau, décelée tant d’année avant, dans les méandres colorés de l’amortensia qu’il reniflait en sixième année. la pensée le calme. l’apaise. le fais rire à nouveau.

» ton odeur. c’était ça, la dernière note de mon amortensia.

aveux qu’il regrettera surement plus tard, si l’après existe, alors qu’il croit cette nuit être sa dernière. amortensia, potion synonyme de rumeur et d’horreur, alors qu’on l’avait accusé d’en verser à droite à gauche. orfeo donne de l’amortensia aux garçons pour pouvoir glisser sa main dans leur pantalon. hoquet de dégoût alors qu’il se remémore le tout.

» tu sens l’ambre. l’encens. et l’odeur de mes draps.

les mains glissent jusqu’au ventre de mishka, qu’il caresse doucement, là, du bout des doigts, comme pour que son coeur ralentisse, comme pour se tranquilliser. ta peau est douce.  les mots qui lui font remarquer le dessin des phalanges de l’amant, et il tente de se focaliser dessus. lentement, les tressaillements du corps commence à cesser, alors que les yeux restent mi clos, la pièce toujours empoissée de noir. le temps se distords, semble s’écouler plus vite qu’à l’accoutumée, et l’eau lui semble froide, lorsqu’il entend les derniers mots du blond.

j’ai quelque chose à te dire, orfeo.  il relève doucement la tête, qui lui semble enclume, prête à exploser, ses mains s’agrippant aux hanches fermes qui lui sont offertes. ventre contre ventre, corps contre corps, il pose son regard fiévreux sur mishka, entrouvrant la bouche, pour répondre. une bouffée d’air, et les mots rauques emplissent la pièce, calme, silencieuse.

» oui ? dis moi tout. je t’écoute.

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