peines perdues (horace)

1879.naissance d’horace, premier fils de wilhemina et richard slughorn. l’héritier est là, digne, mâle.
1882. première trace de magie, précocité notoire qui le qualifiera toujours. les petites cuillères s’envolent dans la cuisine. (3 y.o)
1883. rencontre de minerva mcgonagall. horace tombe immédiatement amoureux de l'enfant, amour qui ne cessera de grandir jusque ses quinze ans. la même année, il se lie d’amitié avec kieran goyle et rylan carrow. les quatre enfants forment dès lors un attendrissant quatuor. (4 y.o)
1884. naissance d’enoch, le petit frère. jalousie naissante, alors que l’attention est portée sur le petit dernier. (5 y.o)
1890. entrée d’horace à poudlard. l’ambition qui le dévore depuis l’enfance fait de lui un irrévérencieux serpentard. (11 y.o)
1892chemin de traverse, mois d’août. le petit sorcier rencontre pour la première fois albus dumbledore, qui deviendra par la suite son meilleur ami, son frère. les deux enfants se croisent chez ollivander, alors que horace vient remplacer sa première baguette, cassée quelques jours plus tôt par enoch. (13 y.o)
1894richard, désireux de faire de son fils un grand sorcier, décide de commencer l’apprentissage de la legilimencie à son fils, avec l’aide de son frère, william. il passe également ses BUSES avec brio.  (15 y.o)
1896.diplômé de poudlard, le serpent en sort avec les honneurs, obtenant toutes ses ASPIC avec d’excellents résultats. il décrochera ainsi un poste d’apprenti potioniste à l’hôpital ste mangouste quelque mois après la fin de ses études. il commence également l’apprentissage de l’occlumencie, toujours en compagnie de son frère et de son oncle. (17 y.o)
1897.travaillant d’arrache pieds, en perdant meme l’appétit et le goût pour les soirées mondaines, horace est nommé potionniste résident, au service des accidents matériels. (18 y.o)
1898 horace est promu au service des blessures par créatures vivantes. il commence en parallèle à travailler sur des antidotes puissants, entreprenant des travaux sur la troisième loi de golpalott. (19 y.o)
1899.la réputation d’excellent potionniste s'ébruite. horace est choisi pour devenir le professeur particulier du jeune theodor nott, fils d’alliés de la famille. il prend son rôle à coeur, et rencontre la douce griselda par la même occasion. (20 y.o)
1900.idée folle, liberté au creux du coeur. horace et albus débutent leur tour du monde, se rendant   alors en égypte. (21 y.o)
1903. nouvelle entreprise de voyage en compagnie d’albus. horace se rapproche de caitrìona croupton, ancienne amie. les deux entament une relation épistolaire passionnée. avant de partir, horace revoit une dernière fois zelda, et les deux jeunes gens se laissent aller à la douceur des caresses et des baisers. en résultera un fils, dont le potioniste ne connait même pas la simple existence. enoch devient également apprenti psychomage à ste-mangouste, sous les conseils et la tutelle du serpent. (24 y.o)
1904.de retour en angleterre, le poste de maitre des potions de ste mangouste lui est offert au mois de février. horace accepte, s’émerveillant face à ce nouveau grade. épris, amoureux, horace demande caitrìona en mariage au mois de décembre. les deux sont rapidement fiancés, la date du mariage est fixée au vingt-cinq janvier. la même année, il rencontre gellert grindelwald, qu’albus lui présente enfin. les deux sorciers s’entendent bien, et horace tiens à se lier d’amitié avec le bulgare. (25 y.o)
1905. sept janvier. les fiançailles sont rompues, caitrìona s’efface au bras d’enoch, le petit frère. abel et caïn. les envies de meurtre au bout des lèvres. horace sombre dans une profonde mélancolie. dépression notoire, les pensées se brume et se parent de noir. le sorcier décide de quitter son appartement de notting hill pour se réfugier chez albus et minerva, chez qui il passera quelques mois. (26 y.o)
1906. horace décide de couper les ponts avec enoch, mais parvient difficilement à oublier caitriona. se réfugiant dans le travail, il découvre pour la première fois les possibles propriétés du sang de dragon, et décide de focaliser son attention sur ce sujet. (27 y.o)
1909 le sorcier se rend à une convention de potionniste à florence. il y rencontre l’illustre nicolas flamel, avec qui il se lit d’amitié. celui-ci deviendra son mentor, et les deux sorciers échangeront énormément sur leurs travaux, siècle des lumières dans le coeur et dans la tête. (30 y.o)
1912. huit. c’est le nombre d’usage qu’horace découvre autour du sang de dragon. il entreprend la rédaction d’un manuscrit, qu’il se rêve devenir recueil englobant toutes ses connaissances en matière de magie et potions. (33 y.o)
1914. le nom de l’ordre du phénix est prononcé pour la première fois, et le potionniste s’y engage, jurant fidélité et loyauté à son meilleur ami. il se place en tant que membre actif, presque fondateur, et enseigne l’occlumencie et la legilimencie aux nouvelles recrues ainsi qu’au plus jeunes. au mois de mars il est également promu, grâce à dumbledore, chercheur potionniste pour le ministère, poste qu’il convoite depuis son retour de france. (35 y.o)

─ le devoir, c'est de sentir ce qui est grand, de chérir ce qui est beau, et non pas d'accepter toutes les conventions de la société, avec les ignominies qu'elle nous impose. (flaubert)

I. youth

cuiller en or
entre les lèvres
aux mots d’argents
aux mots tranchants
de savoir
et de sagesse

les valeurs. inculquées dès la naissance. dès l’enfance. slughorn, le patronyme aux lettres d’or, à la responsabilité de fer. le fils de richard deadalus, l’homme affluent du ministère, le bureaucrate, et wilhemina, l’allemande aux cheveux d’or, à la beauté froide, et à la ferme rigidité. grandir, pour servir le nom, pour servir le faste. gravir, les échelons, la société lasse, indigne. l’héritier, le premier, le fils prodige, formaté, baignant dans le faste et la grandeur pour connaître sa propre valeur. les livres entre les mains depuis que les prunelles savent lire, et les précepteurs s’épuisant, les uns après les autres, jamais assez bien, jamais assez savants. lui. le rat de bibliothèque, le rat de laboratoire, pour faire asseoir une tout autre dominance. celle du cerveau. des méninges. de la connaissance plutôt que des valeurs du sang, héritage désuet et désopilant.

protéger. garder. les secrets. de l’esprit d’enfant. d’adolescent. pour devenir plus fort. plus grand. la baguette de richard, fixée, tout près du jeune homme. les mains, les poignes de l’oncle contre les épaules, enclumes pour qu’il ne bouge pas, pour qu’il reste là, à la merci du sort. blank and empty. qu’on lui chuchote à l’oreille, alors que les yeux restent accrochée aux dalles de pierre qui lui font face, et que le garçon tente d'imaginer une surface blanche, liste, dénuée du moindre reste de mémoire. mais un premier souvenir volé, alors que le sort se jette contre la caboche et s’insinue dans les méandres, le visage de minerva bientôt révèle, les larmes sur les joues. maman ! maman ! horace a mangé la bague que je lui ai offert. rien de bien méchant. rien de bien vil. mais un premier échec. le premier d’une longue liste, alors que l’entraînement perdure, l’été duré, une heure par jour, pas plus, pour ne pas abîmer, pour ne pas voiler l’esprit déjà fragilisé. toujours encore. été comme hiver. pour faire de lui un grand. un inébranlable. un excellent. trois ans. trois ans pour parer les attaques du père, alors que l’inverse fut plus simple, legilimencie plus malléable alors que les souvenirs de l’oncle avaient commencer à s’exposer, deux ans plus tôt, sous la même volonté du patriarche. l’entrainement d’arrache pied, sur lui, puis sur le petit frère. esprit insondable, impénétrable, mais serpent à son tour, à son propre bon vouloir.

II. wisdom

le professeur. le magister. à seulement vingt pauvres années, alors que les boucles sont encore folles, et que les rires transgressent l’intimité du lieu. mais il avait été choisi. lui, le jeune étudiant prodige, fraichement diplômé, au parcours scolaire sans tâche, sans ombre. lui, tout juste entré à sainte mangouste, le chaudron toujours sous le bras. l’excellence, ultime quête, et déjà une réputation durement bâtie, les heures de travail durant, sous le regard du père, et sous la pression du monde. c’est ainsi qu’il avait fini par faire plus ample connaissance avec les nott. avec theodor. début de la chute future. les après-midi studieuses se suivirent, sans rien de plus, si ce n’est une complicité accrue. potion d’amnésie préparée avec attention, le regard dur de l’aîné, de celui détenant le pouvoir et le savoir. et le plus jeune appliqué, désigné comme digne, comme honorable, alors que le travail s’améliorait au fil des jours, potion après potion, test après test. une rigidité, une sévérité, rarement reprochée, et au final, un tutorat qui s’étirera sur plusieurs années, unissant les deux familles, reliant les deux hommes.

─ tu es plaisir, avec chaque vague séparée de ses suivantes, enfin toutes à la fois chargent. c’est la mer qui se fonde, qui s’invente. (char)

III. fool

l’errance
des sentiments
les mains perdues
les mains tendues
et les regards
balles tracées
balles volées
tout droit dans l’âme

il avait fallu lutter. lutter face aux grands yeux. lutter face à la douceur. celles des mots prononcés par ces lèvres roses. celle du rire cristallin résonnant dans la nuit. des années durant, jours après jours, alors que le temps passe mais que les années se ressemble. il avait fallu lutter, pour finalement craquer une nuit d’automne, une nuit d’été, à la lueur des chandelles, dans la moiteur du soir. bêtises enfantines pour celui qui n’en est plus un, celui qui se rêve adulte, qui se proclame homme accompli, mais dont le coeur ne reste qu’un gouffre, insatiablement demandeur, étonnement faiblard. la lutte s’était achevée, dans la soie des draps et la caresses des bras, soupirs entremêlées, fatale erreur aux conséquences insurmontable. il s’était enfuit, sans même savoir. savoir que le fruit s’était, ce soir là, couché entre les hanches de la belle, pour ne voir le jour que neuf mois plus tard. il n’en savait, n’en saura jamais rien. lui. le père oublié.

VI. freedom

des airs
désert
de paysages lointains
de pays inconnus
aux couleurs d’ocre
et d’opales
et aux secrets
imprévus

parcourir le monde. l’ami tout près, la folie des grandeurs, et la jeunesse dans l’âme, feu sacré dévorant de sa langue, tout sur son passage. sur un coup de tête, après les rêves et les envies déclamées là, tout contre l’oreiller, la flamme vacillante habillant les méandres des esprits, pour finalement voir les pensées les plus folles se réaliser. l’égypte, mer d’ocre et d’or, c’était dressés devant eux, se rêvant conquérant d’un nouveau monde, capable de tout briser, la vie comme la mort, la faiblesse comme la bassesse. le soleil et la lune s’étaient enfui bien loin de leur vieille londres solitaire, éclipse d’une amitié au ciel couverte d’étoiles. dormir peu. rêver trop. et les lettres brûlantes, passions grandissante au creux des tentes, au fil des jours. partir, encore, plus loin, tour du monde, tout découvrir, tout connaître, explorateurs du nouveau monde, colons d’une nouvelle ère.

─ toute sa joie disparut en une seconde avec sa confiance en lui et sa foi dans l'avenir. c'était fini, tout était fini, il ne ferait rien il ne serait rien il se sentait vide, incapable, inutile, condamné. (maupassant)

V. denial

sentimentalement
violente
cette éducation
que le plus savant des hommes
aurait pensé acquise
alors que les tempes blanchissent
et que le coeur
n’est que
poussière

les regrets qui tiraillent, les regrets qui assaillent, et la peur des années qui défilent, alors que la vie se solde d’échecs, tous plus cuisant les uns que les autres. à vouloir vivre dans l’ombre, à vouloir vivre des autres, tout s’échappe, tout s’efface. le coup de trop. le coup du sort, alors que l’aimée disparaissait au bras du frère, de l’ennemi de naissance, aux yeux perçants et au sourire bien trop grand. et la douleur qui grandit, qui s’inscrit dans une poitrine déjà bien trop fatiguée. la rage, si profonde qu’impossible à exprimer, alors qu’il devient le volé, le cocu, le berné, bien trop gentil pour avoir lu entre les lignes, laissant l’encre couler, à défaut de souiller le sol du sang du frère désormais détesté. jamais il ne s’eut senti aussi bête. jamais il ne s’eut senti aussi frêle. n’avoir rien vu. n’avoir rien prévu. may you always be satisfied. et on se tue. au travail. à la tâche. pour panser les blessures et oublier le temps à défaut de réussir à aller mieux. remonter une pente impossible, le corps trop brisé, trop blessé pour y parvenir, alors que la vie semble s’écrouler. le temps des regrets qu’il surnomme ça maintenant que l’eau a coulé sous les ponts et que le passé est rayé, laissant au dehors pour s’élever encore et encore. le travail, la connaissance comme ultime refuge.

─ et l'envie, l'envie amère, lui tombait dans l'âme goutte à goutte, comme un fiel qui corrompait toutes ses joies, rendait odieuse son existence. (maupassant)

coucou petit monstre, on a remarqué que cette fiche n'était pas tout à fait terminée. on te file un balai et un chat, pour chasser ses vilaines araignées pour t'aider ? ta fiche sera archivée dans 3 jours sans nouvelles. peut-être aurais-tu besoin d'un délai supplémentaire d'1 semaine pour le faire ? si tel est le cas, n'hésite pas à nous l'indiquer à la suite de ce message afin que l'équipe t'ajoute du temps pour compléter la rédaction.

Ta chocogrenouille se fait la malle ! Avant de transplaner, sache que tu es convié.e à participer à l'intrigue (voir le lien en page d'accueil), à la loterie rp pour se trouver quelqu'un avec qui rp. il y a aussi la section du marché aux liens pour te trouver des liens. n'hésite pas non plus à éplucher notre face claim et à contacter directement ceux qui te semblent convenir pour un lien. il y a aussi la section rappeltout pour les parrainages, l’évolution et les points. Tu peux aussi flooder, et voter pour que ton groupe ait l'avantage à l'intrigue. Je te laisse par la même occasion le 06 discord du forum. Enfin, au besoin envoie un hibou à l'équipe. Ils aiment bien, ça leur passe le temps.