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 (tw -18) Nos âmes perdues - blanche

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Graal Grindelwald
coalition sorcière
Graal Grindelwald
crédits : perfect cassou
face claim : amber heard
pseudo : .psychée
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études : hogwart, poufsouffle.
particularité : Croupton grindelwald babe !
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Message (ϟϟ) Sujet: (tw -18) Nos âmes perdues - blanche    (tw -18) Nos âmes perdues - blanche  EmptyMar 9 Juin - 14:54


mauvais moment,
mauvais endroit

“écouter le hurlement de ta voix.”

TW - torture violence âme sensible s’abstenir.

La journée est trop longue les soupires instables le regard violent. Le sang a coulé encore en cette journée et les talons de la reine en son immaculé. Encore un corps qui tombe à ses pieds le regard hautain et l'esprit dérangé. Elle a le sourire carmin qui caresse ses lèvres à la vue de la mort qui l'interpelle. Douceur du moment de voir encore un corps glissé à ses pieds ayant perdu le souffle et se laissant doucement bercer par la mort son alliée. Elle a la chaussure qui caresse la joue du pauvre enfant, faisant tourner sa tête lentement croisant son regard persan prête a laisser sa baguette et ses aguilles venir transpercer une autre âme encore en vie. Alors elle laisse claque le talon contre le sol elle se tourne vers les deux hommes qui l'observent le regard terrifié de peur d'y passer. Silence qui pèse dans la pièce regard inquiet de lui avouer qu'ils ont maladroitement fauter « quoi ? » glaciale la voix qui claque dans l'air, violence qui s'installe.

Il bafouille titube Presque devant elle il ne sait pas quoi lui dire, et comment alors il espère secrètement qu'elle ne dira mot à sa révélation. nous l'avons perdu il a la voix qui tremble il accuse son acolyte aussi bien que lui, ne désirant aucunement être l'unique mort de cette ignominie.

Les poings qui se serrent elle s'approche laisse ses ongles se planter dans sa gorge, le sang qui vint doucement et lentement souler le long de sa peau alors que sa baguette se violente contre sa mâchoire. L'autre tente de reculer et d'un regard elle s'amuse à le stopper « vous avez quoi ?» elle a les dents qui grincent sous la colère enfonçant un peu plus sa baguette dans le creux de sa joue sentant déjà ses dents contre la pointe de celle-ci ! « bande d'incapable » c'est la baguette qui crie la première éclair lumineux et il s'écroule au sol dans un râle de douleur extrême. L'autre tente alors de fuir et pourtant il se retrouve à gémir ! le sourire à ses lèvres, la colère ardente qui grimpe en elle !

Elle se délecte de leur supplication
Elle boit chaque lamentation


Les talons qui claquent sur le sol de la maison la colère en son sein ne désirant guère se taire ! elle veut en finir tout détruire, sa proie perdue dans la nature courant les arbres et se cachant de ses yeux ! elle les hait !

Verre à la main alcool qui coule le long de sa gorge pour apaiser son karma et qui pourtant jette de l’huile sur le feu de sa colère ! elle n’en démord pas elle aura leur tête !

Petits pas qui passent par-là, elle le sait ce n'est pas lui, ce n'est pas eux. Simplement elle, petit oiseau éternel ! mince sourire sur ses lèvres alors que l'alcool vint encore couler en elle. « ici » elle claque des doigts en sa direction, sans un regard sans un sourire un simple geste qui veut simplement tout dire ! là elle doit être là à ses pieds l'enfant, juste là devant ses yeux. Elle la laisse alors venir dans le clapotis de ses pieds qui s'approchent venant se poser devant elle. Visage d'ange éternel, petit être non touché par la magie et dont graal s'en ait fait animal de compagnie. Son regard se baisse sur elle détaillant sa chevelure si bien coiffée, demande expresse de la reine de voir son jouet toujours bien habillé.

Exemplaire tu seras même sous le sang

« comment a été ta journée petite chose ? » aucunement l'envie de le savoir simplement l'introduction à ses espoirs, s'amuser un peu laissé couler la colère sur sa peau, la voir la regarder avec des yeux de chiot ! oublier un instant certain souvenirs brulant.


Dernière édition par Graal Grindelwald le Sam 11 Juil - 11:01, édité 3 fois
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Blanche Fletcher
ordre du phénix
Blanche Fletcher
crédits : little wilding
face claim : elle fanning
pseudo : blum
études : enfermée dans la maison familiale, Poudlard est un imaginaire nourrit par les paroles de sa soeur
particularité : comme si le destin se jouait d'elle, elle possède une mémoire eidétique, c'est à dire une mémoire parfaite. Peut-être est-ce pour compenser le fait qu'elle est une cracmol ou alors juste pour la noyer dans ses souvenirs ?
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw -18) Nos âmes perdues - blanche    (tw -18) Nos âmes perdues - blanche  EmptyMar 9 Juin - 16:47



nos âmes perdues
Blanche & Graal

« ICI-BAS, LA DOULEUR À LA DOULEUR S'ENCHAÎNE,
LE JOUR SUCCÈDE AU JOUR,
ET LA PEINE À LA PEINE..»
ALPHONSE DE LAMARTINE ; L'HOMME


Une après-midi calme, pieds nus elle arpenta sa prison aux allures de manoir. Captant la magie qui l’entoure, s’éloignant de tout endroit où cette dernière se faisait plus grande, plus crépitante : plus dangereuse. Elle capta chaque détail, elle déposa des hypothèses sur certains objets, elle resta alerte à tout bruit. Le plus inquiétant des bruits pour elle était désormais des claquements répétés au sol, des talons claquant sur le parquet, résonnant dans les pièces. Plus le bruit s’approchait, plus elle s’éloignait. Peut-être est-ce la raison d’être une princesse aux pieds nus.  Elle sentait les vibrations de cette maison la traverser.


Un simple craquement du parquet, des pas agités, des pas plus légers signes probables d'un elfe de maison. Pas besoin de paroles quand on apprend à détecter les gens par le bruit qu’ils produisent.Alors qu’elle s’arrêtait devant une grande fenêtre, révélant un jardin plein de promesses, elle se remémora ces derniers jours dans la maison familiale. Les pas des habitants étaient plus précipités, les voix plus basses comme si d’autres pouvaient les entendre. Habituellement enfermés dans le carcan des regards des anges, les Fletcher semblaient avoir senti sur eux des regards de démon. Elle repensa à Tilly, sa fidèle amie, une elfe de maison. Sentant à travers les autres les démons venir elle avait congédié Tilly. Brisant son lien d’esclavage avec les sorciers, la laissant disparaitre dans un pop. L’elfe avait refusé au début, puis Blanche, d’un air rêveur lui avait compté tout ce qui devenait possible pour elle et qu’elle y serait bien plus heureuse. Ces arguments ne fonctionnèrent pas, alors la princesse aux pieds nus avait changé d’expression et, pour la première fois dans leur relation, s’était énervée. Et telle une sorcière de sang pur ayant pour les elfes de maison que du dégoût la congédia. L’elfe avait finalement disparu, une chemise blanche pour remplacer ses guenilles. Alors Blanche s’était sentie encore plus seule. La faire disparaitre, c’était faire disparaitre le seul lien social qu’elle avait.


Et aujourd’hui, en regardant ce jardin, elle pensa à quel point Tilly aurait aimé ce jardin.Si cette pensée n’était pas venue, elle serait restée encore longtemps à contempler ce paysage. Elle y avait déjà fait quelques pas, sentir la froideur molle sous ses pieds fut un délice. Pouvoir toucher, effleure l’herbe et les fleurs un réconfort. Comme manger un bon morceau de chocolat. Elle était étonnée de cette liberté de mouvement, étonnée de pouvoir errer à ses envies dans ce manoir lugubre. Une liberté bien maigre face aux violences auxquelles elles faisaient et feraient face. Ne préférant pas y penser, elle avait quitté cette vue pour se réfugier dans la lecture dans ce qui semblait être sa chambre.Sa lecture fut interrompue par des gargouillis. Son corps avait faim. Se détachant des mots dans un soupir elle partit vers les cuisines. Les pieds trainant sur le sol, pour se divertir elle déclinait des vers en latin puis en anglais. Prenant son temps, se perdant dans les mots elle ne fit pas attention au claquement lointain.


La maîtresse de maison était de retour, perdue dans son imaginaire une voix la rattrapa, la frappa. Les vers s’envolèrent, son visage se tourna. Graal était de retour. Pendant un instant elle se dit que cette vision ferait un tableau fantastique. Les couleurs sombres du mobilier tranchaient avec la peau de Graal et il se dégageait d’elle une aura particulière. Blanche ne s’attarda pas sur son aura, elle en aurait tout le temps plus tard. Prompte à répondre aux ordres, elle s’avança. Son corps enfermé dans une robe blanche, ses cheveux retenus dans une coiffure compliquée renforçaient l’air fantomatique qui la suivait depuis toujours. Sa peau pâle, rougissante à certains endroits à cause du froid, et ses pieds nus la faisait ressembler à la dame grise de Poudlard. Ce fantôme dont avait parlé sa sœur une fois. Mais à cet instant, penser à la dame grise ne servait à rien. « bonjour, maîtresse. Ma journée a été agréable.» inutile de renvoyer la question, l’expression sur le visage de sa « maîtresse » était assez claire. Elle se tenait là debout, à quelques pas de Graal.


Elle pencha légèrement la tête et sembla partie pour un autre monde. Un monde où elle ne serait pas une esclave polie, si prompt à appeler sa tortionnaire maîtresse. Un monde où elle ne serait pas aussi rationnelle et si perchée à la fois. Sa rationalité l’avait mené à ne pas se rebeller, du moins pour le moment.En réalité, elle ne s’est pas plongée dans un monde imaginaire, mais dans quelques vers de poésie qui tournait dans sa tête. Quelques vers, pour se distraire avant de subir le courroux, pressentant que son comportement importait, car la violence viendrait de toute façon. Pourtant elle semblait si calme, presque détendue. Si les gens ne l’interprétaient pas comme de la naïveté, ils pourraient dire qu’ils pressentaient du courage dans son allure. Seuls ses pieds la trahissaient un peu, ses doigts de pieds semblaient vouloir rester accrochés au sol, ne plus bouger, loin des pas légers qui l’habitaient quelques minutes avant. Elle entrouvrit la bouche, prête à sortir des mots, mais rien. Une respiration plus loin ils finirent par s’échapper « que puis-je pour vous ? » l’hésitation avait retardé cette phrase. Cependant, il lui sembla plus judicieux de la laisser sortir que de se murer dans le silence. Laissant à Graal tout le plaisir de pouvoir lui énoncer ce qu’elle prévoyait, laissant encore quelques secondes de répit à Blanche.

(c) DΛNDELION



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw -18) Nos âmes perdues - blanche    (tw -18) Nos âmes perdues - blanche  EmptyMer 10 Juin - 10:33


mauvais moment,
mauvais endroit

“écouter le hurlement de ta voix.”

TW - torture violence âme sensible s’abstenir.

        bande d'incapable, bande d'incapable résonance dans sa tête inlassablement ses mots qui lui viennent. perdu dans la nature courant les rues, passant de porte en porte de cachette en cachette fuyant d'avantage ses griffes s'éloignant de son emprise. bande d'incapable, bande d'incapable elle n'arrive pas a se défaire de ses paroles ruminant serrant les dents, détestant chaque parcelle de leur être ne désirant qu'une unique chose les faire périr de ses griffes. pourtant rien, elle ne le peu, seul et unique chance de lui remettre la main dessus, alors elle soupire alors elle rumine elle laisse la colère glisser dans ses veines elle laisse la colère ronger ses os et offrir à sa douce enfant le droit de subir ses pensées profondes. le clapotis de ses pieds nus qui dansent dans la pièce qui accourue à sa demande qui s'incline nonchalamment qui tente de reste poli de faire de son mieux pour éviter le pire. elle a le sourire facile la poupée fragile, petit oiseau enfermé dans sa cage au regard vagabond volant déjà loin. elle n'est rien qu'une petite chose entre ses mains qu'elle a envie se briser c'est certain. pourtant en cet instant elle ne fait rien, elle a le regard de glace qui caresse sa pâleur, fantôme errant dans la demeure.

elle a le regard qui se pose sur l'oiseau, les ailes fermées, le regard dans le vent, venant à passer sa main libre le long de sa joue, fausse tendresse, faux semblant, se jouant d'elle, tentant de calmer ses pulsions extrême. sa main cours le long de son visage venant a s'installé dans le creux de sa nuque, venant a laissé ses ongles griffer légèrement sa peau d'ingénue. visage vide, sans émotion, la rougeur qui se créer sur la pâleur ne lui apporte guère satisfaction.

plus toujours plus

elle laisse tomber sa main, laisse l'enfant sentir la douleur naissante, venant doucement a lui tendre son verre déjà vide « du vin » concise, pas besoin d'en dire plus, elle doit obéir sans tressaillir prendre le verre et le remplir. elle l'observe dans le silence, dans le crépitement du feu qui danse, laissant son regard caressaitson corps de miel, remplissant son verre de l'alcool éternel. elle revint, lui tend le verre qu'elle saisit d'une main le menant rapidement a ses lèvres rouges avant de la laisser planter là, venant à prendre place dans le grand fauteuil prêt de l'âtre. ses longues jambes viennent à se croiser le verre a tendance à tournée s'amusant a voir le rouge foncer tourbillonner. elle soupire un instant déposant le verre sur la petite table non loin de là « te rends tu comptes petite chose, des incapables a ma botte » elle soupir serre encore les dents à ce souvenir. elle a les griffes qui se plongent dans le tissu dessiné la colère comme seule douceur animé. « fais-tu partis de cela petite chose ? » elle a le regard qui se plonge dans les flemmes du feu. est-elle réellement entouré que de pauvres personnes aucunement capables de la servir correctement ? doit-elle toujours tout faire par elle-même ? doit-elle réellement courir dans la boue alors qu'elle est reine ?

soupire constant, colère grandissante, elle ne démord pas, elle ne le peut pas, elle se ronge les sangs, elle ne contrôle plus grand chose. c'est le palpitant qui s'affole c'est les lèvres qui se tire dans des crispations sordides !

pauvre petite chose

oui elle le sait en cet instant le petit oiseau tombera du nid où elle tente a se blottir, loin des bourrasques de sa vie, loin de cette maîtresse qui la dérobait à des parents aucunement dignes de survivre en cette période animée !

petit jouet



Dernière édition par Graal Grindelwald le Sam 11 Juil - 10:30, édité 1 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw -18) Nos âmes perdues - blanche    (tw -18) Nos âmes perdues - blanche  EmptyMer 10 Juin - 14:51



nos âmes perdues
Blanche & Graal

« ICI-BAS, LA DOULEUR À LA DOULEUR S'ENCHAÎNE,
LE JOUR SUCCÈDE AU JOUR,
ET LA PEINE À LA PEINE..»
ALPHONSE DE LAMARTINE ; L'HOMME


La voilà redevenue une poupée. Un jouet aux mains d’une maîtresse cruelle. Toute fantomatique qu’elle est, elle se rappelle que cela pourrait être pire. Penser au pire pour ne pas penser au mieux. Penser au pire pour alléger la réalité. Elle se dit que Graal pourrait se montrer bien plus cruelle. Quand elle l’avait aperçu dans le jardin familial, Blanche avait frémi. Certes, la magie l’entourait, mais autre chose se dégageait de cette femme.


La peur se lisait sur les visages de ses deux sbires. Si des pantins du ministère ont peur d’elle, c’est qu’elle doit être redoutable. Une négociation plus tard elle s’envolait avec elle. Ne pas atterrir au ministère ne fut pas un soulagement, il fit émerger cette question ; pourquoi me garder ? Et cet instant, ce moment où Graal s’approche d’elle confirme ce qu’elle sait déjà : la voilà devenue le jouet personnel de Graal Grindelwald. Mais pour l’instant, il n’est pas question de céder trop facilement, ne pas lâcher des suppliques inutiles. Convaincue que des minauderies, des phrases larmoyantes ne feraient qu’augmenter le plaisir de la maîtresse.Dans un autocontrôle habituel, elle garde ses frissons pour elle, ne pas trahir la peur. Peut-être que si la peur ne se montre pas alors la violence restera tapie dans les yeux de Graal. Naïveté qu’elle préserve comme un joyau. Un rempart contre la folie de cette vie.

Statique, sa respiration accélère légèrement. Contrôler ses paroles est une chose, contrôler les réactions de son corps en est une autre. Elle affronte son regard, ses yeux l’analysent.  Comme si, en un regard, elle pouvait comprendre d’où venait ce besoin de violence. Pas de réponse, juste un début de morsure dans le cou. Son corps se raidit, elle serre les dents. Ce n’est que le début. S’attendant à sentir les griffes du monstre s’enfoncer plus profondément dans sa chair, un hoquet lui échappe quad la créature s’éloigne. Docile elle s’exécute, profitant des quelques secondes de cette action pour prendre de grandes inspirations. Rester dans le rôle, elle revient et laisse profiter Graal de cet instant. peut être aime-t-elle tant le vin rouge parce qu’il lui rappelle le sang qu’elle fait couler. Pas le temps de s’attarder là-dessus, sa maitresse entre dans le registre de la plainte.« peut-être, en changer résoudra certains problèmes. Peut-être les remplacer par des femmes… » elle cherche à mettre en mot ses idées les femmes sont moins suspectées et plus minutieuses, tirez partie des idées reçues. » juste une supposition, une proposition sans l’intégrer, en évitant de la nommer. Si un tel choix est fait alors des cadavres viendront s’ajouter à sa liste de chasse, Blanche n’en a cure, ces personnes propagent la douleur.Suspendue à la réaction de l’autre, elle remplit les blancs par des notes de musique. Ne sachant pas si la conversation va continuer ou si la violence va resurgir.

Ses doigts s’agitent, discrètement. Ils tapotent le vide. Jouant d’un piano imaginaire, elle se laisse guider par une sonate qu’elle avait l’habitude de jouer le soir.Et venu de nulle part une attitude bravache la pousse à reprendre la parole « et puis, serait-il possible d'avoir un piano? ainsi je pourrai vous changer les idées lorsque vous rentrez et m’occuper quand je suis seule. » sentir les touches sous ses doigts lui manque terriblement. Elle continue d'agiter ses doigts. Divertir Graal en jouant du piano est une manière bien moins dangereuse de la divertir, que de sentir un crucio ou ses griffes agiter son corps.

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Dernière édition par Blanche Fletcher le Mer 24 Juin - 21:11, édité 4 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw -18) Nos âmes perdues - blanche    (tw -18) Nos âmes perdues - blanche  EmptyMer 17 Juin - 15:33


mauvais moment,
mauvais endroit

“écouter le hurlement de ta voix.”

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        elle a les griffes décidaient les ongles qui grattent le fauteuil d'un air intéresser. la colère qui ronge doucement ses os qui s'insinuent le long de sa peau. elle a des envies enfouie voir l'enfant se tordre doucement de douleur entendre ses gémissements caresser son être et la laisser se torde de douleur sous ses yeux intéresser. exprimer son tourment tentait de la rendre vulnérable de détenir son âme. là assis dans le fauteuil elle a le verre plein le regard qui se plonge dans la vinasse tournant le liquide rouge entre ses doigts s'amusant a observer son reflet dans le rouge de sa boisson adorée. elle tente a la conseiller, offrant les corps féminins comme unique réponse a ses interrogations. mince sourire qui s'installe sur son visage avant de laisser le liquide rouge carmin se mêler à ses lèvres d'un regard incertain.

petite chose glisse entre mes doigts
petite chose gémit sous mes sourire
petite chose brise toi les os
pour mon désir


quitte ta cage petit rossignols tente de voler pour me faire apprécier tes ailes, tente d'être volage et éternel virevolte autour de moi en sifflotant offre moi tes mirages comme présent.

elle aime à l'observer fantomatique qui robe dans la pièce avançant reculant incertaine cherchant sa place devant l'âtre cherchant comme convenir à la reine qui la détient. c'est le silence qu'elle à lui offrir c'est la peur qu'elle tente d'introduire qu'elle la craigne qu'elle doute de chacun de ses gestes qu'elle ne sache plus où donner de la tête. alors elle s'humecte les lèvres et dévore l'enfant de ses yeux glaciales écoutant ses paroles avant de claque des doigts « si cela te plait, qu'il en soit ainsi » la musique ne lui a jamais réellement été une aide et pourtant elle laisse l'enfant croire qu'elle aura ce qu'elle aime. elle pianote dans le vent elle s'avance lentement, la reine observe l'enfant, folle a souhait, esquisse d'un dessin abstrait. elle aime à la dévorer a l'imaginer rampant à ses pieds. alors elle se relève et s'approche lentement d'elle les talons qui claquent sur le sol. elle se pose devant cette petite chose venant prendre une mèche de ses cheveux entre ses doigts l'entortillant contre ses griffes un mince sourire. elle s'amuse d'elle lui faisant espérer dans le silence de la pièce comme une douceur éternelle. et pourtant sans prévenir elle vint à lui arracher prenant ses cheveux entre ses doigts avant de venir les jeter dans le feu dansant sous leur pied. « aimes-tu jouer blanche ? une questions une réponse » elle a un mince sourire à ses lèvres reculant d'un pas pour retrouver son verre. « qu'aimes tu le plus au monde rossignol ? » elle se tourne lentement vers elle menant le verre à ses lèvres avant de plonger son regard dans celui de l'enfant.

elle a envie de jouer, de la faire se plier à chacune de ses volontés, elle veut voir combien l'enfant aime hurler, voir sa résistance a ses désirs inavoués. elle est son nouveau jouet, tout oublier en sa présence laissait sa colère et ses tourments se perdre dans ses gémissements. elle est son échappatoire, ici, maintenant oublier le présent le passé l'instant, simplement s'amuser a la regarder l'implorer.

game on.



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw -18) Nos âmes perdues - blanche    (tw -18) Nos âmes perdues - blanche  EmptyJeu 18 Juin - 12:36



nos âmes perdues
Blanche & Graal

« Ici-bas, la douleur à la douleur s'enchaîne,
le jour succède au jour,
et la peine à la peine..»
Alphonse de Lamartine ; L'homme



Devenir la conseillère de sa tortionnaire fut un échec, elle laisse tomber ses épaules, déçue par cet échec. La tête toujours inclinée, elle semble échapper à tout torticolis. Au moins, elle obtient un piano « merci » un sourire franc égaille son visage. Et puis elle est déjà ailleurs, s’imaginant laisser glisser ses doigts sur les touches de ce piano. Est-ce que ça sera un piano magique ? La question traverse son esprit, à quoi peut bien ressembler un piano magique ? à par jouer de lui-même. Elle s’éloigne, s’engouffrant dans son imaginaire, elle s’imagine dans un jardin jouant d’un piano qui flotte dans l’air, elle comme pianiste profitant du souffle du vent et de la sensation de flotter. Oui, ça serait merveilleux.

Ses doigts continuent de s’agiter et son visage rayonne un peu plus. Pourtant si prompt à faire attention à ses attitudes, pour ne pas donner trop à manger au monstre, l’idée de ce piano l’a ravie. Le piano disparaît, ses doigts se figent, revoilà la reine rouge, trop proche d’elle. Et dans un geste brusque la voilà perdant une mèche de cheveux. Elle lui offre un petit cri, mêlant étonnement et douleur. Oubliant son idée de n’offrir à cette reine tortionnaire que les sons les plus faibles, de ne pas nourrir sa gourmandise de torture. Instinctivement, elle vient masser son crâne lui donnant une allure d’autant plus étrange.

« ce que j’aime n’a pas d’importance, à par pour nourrir votre appétit de tortionnaire ! » toujours cette voix calme, comme éloignée « maîtresse » pic acide qui ressemble plus à de la candeur qu’à un sarcasme. Cependant, elle répond, docile et préférant converser que de sentir à nouveau une main s’abattre sur elle. « le… le silence, parce que tout y est possible.» Le silence réconfortant, signe dans l’ancien foyer familial qu’elle était libre, qu’elle pût s’échapper dans ses pensées, ses lectures, ses peintures sans craindre un sort cuisant ou la mauvaise humeur d’un parent. Il lui sembla qu’ici aussi le silence serait son allié. Oui le silence lui est précieux, mais bien d’autres choses ont de la valeur, elle les a tu, peut être par crainte d’en être privée, de ne plus pouvoir s’y perdre librement.

Le silence a ces vertus quand elle est seule. Ici il est dangereux, il donne du temps à la reine rouge d’imaginer les tortures, de frémir à l’idée de la briser. Elle l’observe, tout ça n’est qu’un jeu pour elle. Elle baisse la tête, observe ses pieds, c’est si étrange des pieds. Alors qu’elle pense à l’étrangeté des pieds humains, ses mains viennent défaire les boutons de sa robe. Ses mains écartent les pans de la robe et cette dernière glisse sur son corps, heurtant ses hanches comme pour vérifier son accord, ses mains insistent pour la faire tomber. La voilà quasiment nue, seulement recouverte d’un fin triangle de tissu entre ses jambes. Pas de soutien-gorge, elle a toujours trouvé ça gênant, douloureux et de toute façon trop coûteux pour la cracmolle qu’elle est. Sa tête se redresse, point de gène, ce corps a toujours été une prison, un support de douleur. Sa peau blanche laisse entrevoir les nombreuses cicatrices qui la parcourt. Elle se contorsionne un peu, laissant voir un bout de son dos. Là sont les marques les plus impressionnantes, sur cette peau qui semble si douce des marques montrent les mauvais traitements des années passées. Son dos, cible favorite des parents, comme s’ils avaient trop honteux pour affronter son regard. « ils étaient trop lâches pour voir mon visage, mais vous, vous voulez tout voir ?! »

Elle secoue légèrement la tête comme pour signaler qu’elle peut y aller, que la reine se divertisse sur elle, qu’elle fasse son corps se secouer de douleur.Un soupir échappe de ses lèvres, elle se laisse tomber au sol, chassant de ses mains la robe qui était à ses pieds. Pliant ses jambes elle les utilise comme un coussin. Un courant d’air la fait frissonner. Par automatisme, elle passe sa main sur sa gorge puis sur son cœur, il bat encore, plus vite alors qu’elle veut jouer les résignées, les habituées, elle ne parvient pas à maîtriser la vitesse de son myocarde. Elle laisse sa main droite quelques secondes sur sa peau, elle finit sa course sur son mollet droit. La voilà dans une position volontaire de soumission, son corps à nu, ses courbes frêles à porter de main, les yeux baissés elle observe les nervures du parquet. Prête à sentir la douleur la percuter, à ne plus maîtriser son corps, elle entame une histoire dans sa tête. La voilà qui décline en silence un conte de Beedle Le Barde, pressentant que les prochaines douleurs seront magiques, son esprit associe ce futur douloureux à ces contes magiques et tous les paradoxes qu’ils portent.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw -18) Nos âmes perdues - blanche    (tw -18) Nos âmes perdues - blanche  EmptySam 11 Juil - 11:00


mauvais moment,
mauvais endroit

“écouter le hurlement de ta voix.”

TW - torture violence âme sensible s’abstenir.

        tic tac l'horloge tourne tic tac l'enfant comprend doucement que l'heure est venue, elle tourne autour d'elle s'amusant à se délecter de cette proie si frêle. elle tapote dans le vent jouant cet air qui la sauvera surement. elle s'imagine lointaine elle s'imagine loin d'elle. mince sourire sur ses lèvres frêles sa peau si blanche comme son prénom illumine la pièce et pourtant perd de son éclat quand la peur vient à la caresser. elle le sent le couperet prêt à tomber elle le sent cette sensation de tension délicate qui pèse au-dessus de son être. la reine s'en amuse tournant autour d'elle s'amusant à lui faire croire qu'elle périra à chaque souffle qu'elle lui a offert. s'amuser oublier un moment cette satané journée la voir doucement sombrer dans la folie qui la guette dans ce monde qui lui est si chère. c'est amusant de la voir s'enfermer dans un monde où elle se pense en sécurité et où elle n'y sera jamais. alors graal l'écoute tourne entour laisse ses talons claquer sur le sol s'amuse a avancé reculer à garder cette tension dans son être pour qu'elle chute doucement dans l'éternel. alors l'enfant se laisse faire comme poussé par son instinct, se laisser faire se laisser crever là dans la toile de l'araignée. alors sa robe tombe sur le sol dans un souffle laissant son corps frêle briser le regard de la reine. elle n'est qu'une petite chose qu'elle pourrait tuer en une fraction de seconde si le cœur la tentait. pourtant elle préfère continuer à la dévisager à tourner lentement a laissé parfois ses doigts trouver le haut de son dos, passer contre sa nuque laissant même le bois de sa baguette venir faire de même, laissant l'horloge donner le tempo d'un tic et d'un tac jouant avec les battements du myocarde en suspens. elle aime cette douce sensation d'être la reine de maîtriser chaque être de voir le monde à ses pieds voir que les noms magiques pourraient tous crever. faible, ils sont faibles ils ne sont que peur face à la force d'un être comme elle. ils ne sont rien, même pas un souffle, rien que des êtres ayant donné leur vie pour qu'elle puisse s'en amuser, donnant leur vie pour qu'elle les face crever. petite oiseau tombe de son nid s'écroule sur le sol l'esprit déjà parti. alors elle s'arrête elle fait taire le bruit des talons sur le parquer laissant sa baguette venir se planter dans son front immaculé. alors elle l'observe les lèvres qui bougent sans un mot, se racontant surement encore un conte dont elle seul connait la destination. s'enfermer dans son monde pour ne pas sentir la douleur s'enfermer loin d'elle pour se laisser bercer par sa candeur. pauvre petite chose là a genou sur le sol presque nue faiblesse qui se dessine. alors elle reste là un moment restant immobile ne lui offrant guère la possibilité de savoir quand elle s'amusera. elle reste là dans le silence, dans le chant des crépitements du feu dansant. puis elle se remet alors à bouger laissant ses talons claquer sur le sol pour venir trouver son dos et là un coup de baguette dans le vent silence puis doucement une blessure s'ouvre prêt de sa colonne vertébrale, le sang se met alors à ruisseler en cascade glissant contre sa peau pâme dessinant de beau sillage. elle a le sourire facile se délectant de cette vision parfaite d'un dessin se créant sur la page blanche de son être. alors elle se remet à tourner et recommence le manège qu'elle a débutée retournant dans son dos pour à nouveau la blesser venant doucement à créer dans son dos une toile d'un rouge parfait. elle est là au sol résistant encore, elle tient le coup l'enfant sauvage elle tient encore le coup. alors elle revient devant elle alors elle se baisse à sa hauteur la reine venant à lever son visage d'enfant par un doigt plongeant son regard assassin dans le sien. elle a le sourire qui grimpe à ses lèvres « où es-tu maintenant ? » savoir où son esprit se cache savoir qu'elle thème vient à défendre ses blessures. connaitre ce qu'il se trame dans sa petite tête tenter de rompre le lien qui la mène là où elle se taire. s'amuser à détruire chaque monde qu'elle se créer, ne rien lui offrir qui pourrait la satisfaire, la laisser doucement sombrer dans sa folie qu'elle a créer, dans ces mondes qui ne empercherons jamais de trouver la reine qui la sauvé. elle est sa reine, elle est sa maîtresse elle n'est rien d'autre qu'un jouet avec lequel graal aime s'occuper. alors le regard dans le sien elle attend une réponse elle attend la description de son monde. y entrer et le briser, y entrer et la voir sombrer lentement dans les méandres d'un néant que la reine lui aurait doucement suggéré.

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Blanche Fletcher
ordre du phénix
Blanche Fletcher
crédits : little wilding
face claim : elle fanning
pseudo : blum
études : enfermée dans la maison familiale, Poudlard est un imaginaire nourrit par les paroles de sa soeur
particularité : comme si le destin se jouait d'elle, elle possède une mémoire eidétique, c'est à dire une mémoire parfaite. Peut-être est-ce pour compenser le fait qu'elle est une cracmol ou alors juste pour la noyer dans ses souvenirs ?
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw -18) Nos âmes perdues - blanche    (tw -18) Nos âmes perdues - blanche  EmptyDim 12 Juil - 20:15



nos âmes perdues
Blanche & Graal

« Ici-bas, la douleur à la douleur s'enchaîne,
le jour succède au jour,
et la peine à la peine..»
Alphonse de Lamartine ; L'homme

Le silence. Le silence si délicieux habituellement. Elle le brise avant que la reine rouge ne l’ait fracassé. Tremblante, sur un fil invisible, prêt à sombrer, folie ou violence, pas encore de décision. Pour se protéger, se vêtir d’un manteau de courage elle énonce, fait glisser des vers sur ses lèvres, attendant la sentence, elle récite un poème d’Albert Samain « Le silence descend en nous, tes yeux mi-voilés sont plus doux ; laisse mon cœur sur tes genoux. » ironie, coïncidence décliner des vers d’un homme dont le nom se rapporte à une fête celtique, prequel d’un Halloween commercial. Proche de la fête des Morts, temps mystique, célébration des morts, tentative de rencontre. Un instant, elle se questionne, qui aurait-elle à invoquer ? Personne, et combien de temps encore avant de rejoindre le Styx, mais face à elle point de Charon, toujours la reine rouge. Elle préférait se battre avec le cerbère plutôt qu’avec cette femme.

Graal joue les charognes, marquant son territoire autour de l’oiseau. Se délectant de son état. Charogne vorace, joueuse, un shoot de plaisir. L’oiseau ne se débat pas, inutile de fuir ça ne ferait que faire jouir la reine. Prête à subir la sentence, l’annonçant et le montrant. Petite oiseau déplumée, attendant la sentence. La reine laisse trainer ses doigts sur la peau pâle et marquée de son jouet. Si prompte à se faire torturer, elle ne peut retenir un frisson. S’attendant plus à de la violence magique qu’à un jeu physique. Elle, la cracmole, l’impure, celle que les sangs purs ne veulent pas toucher, préférant passer par la magie. Étonnée, elle range se détaille dans sa mémoire, retournant à sa litanie intérieure, préférable à l’idée de l’image que renvoie cette scène. Tableau divin ou œuvre de marbre qui viendrait rappeler à chaque cracmoles, chaque né-moldus « leur juste place », leur infériorité déjà rabâchée.

La voilà enfin la preuve de magie, baguette brandit, prête à marquer son front, son infériorité. Mais rien, juste le silence. Délectable, enivrant. Si doux pour accompagner ses déclinaisons silencieuses, si apaisant. Jusqu’à ce qu’il se brise, prévisible torture. Attaquant son dos, la voir se tordre de douleur sans affronter son regard. Lâcheté. Ses ongles éraflent le parquet, tant verni, tant magique qu’aucune trace n’y apparait. Un gémissement viendra attiser le plaisir de la reine. Des zébrures rougeâtres viennent trancher avec l’opale de sa peau. Reprenant son souffle, serrant la mâchoire pour ne pas laisser échapper un second gémissement. Son souffle haché, brisé par la douleur. Elle se précipite, se précipite pour reprendre un souffle plus calme, prête à attendre une nouvelle salve de douleur. Un cri, quelques tremblements, un grognement. La reine fait d’elle une bête, une bête envoyée à l’abattoir sans pouvoir être certaine qu’à la fin elle sera achevée. Peut-être que hurler, se débattre, pleurer bruyamment ferait d’autant plus plaisir à la reine.

Tout est déjà là, billes translucides dévalant ses joues, tentative veine de les retenir en fermant violemment les yeux. Hurler, pas encore, ne pas lui faire tant plaisir. Quoi que… peut être que cela lui plaira, peut être que ça la calmera. Cette idée est brisée lorsque la reine s’approche, lorsqu’elle la touche. Semblable à une brulure. Les mots brisent le silence, mais Blanche s’est échappée. Cet instant où la reine s’abaisse, la confronte à son regard, la renvoie à un souvenir. Sa mémoire si parfaite se déchire, devient lointaine, disparait. Ses yeux roulent, ses paupières papillonnent et soudainement elle se redresse. Toujours à terre, elle est différente. Et en une seconde, elle pousse la reine à terre, première violence de sa part. « combien de temps encore pensez-vous la torturer ? c’est ça qui vous fait jouir ? Toucher une impure ? » sa voix forte, une autre voix que celle de Blanche. Son allure aussi, elle s’est redressée et s’est traînée jusqu’à la reine. « qu’est-ce que vous voulez vraiment ? » Elle effleure la cheville de Graal, brusque elle lui arrache sa chaussure. Ses talons maudits qui claquent sans cesse, sinistres. Les enfoncer dans la chair de la reine est une idée, preuve que ce n’est plus Blanche, ce n’est plus l’innocente créature, l’oisillon tombé de son nid. Pour se sauver c’est Bianca qui a pris sa place, fuite dissociative, moyen de se sauver de la folie. Moyen de rester forte, de rester encore en vie malgré les années, malgré la folie des autres.


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