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 they see me rollin', they hatin' (persephone)

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Message (ϟϟ) Sujet: they see me rollin', they hatin' (persephone)   they see me rollin', they hatin' (persephone) EmptyLun 6 Juil - 18:53

September 1st 1914




They see me rollin' They hatin' Patrolling and tryin' to catch me ridin' dirty. I been drinkin' and smokin' holdin' shit 'cause a brother can't focus. Keep a blunt to spark But well if you want, pop in the dark.


Les cieux s’illuminent, fendus ça et là par le courroux des éclairs. La foudre ébranle Londres puis, soudain, la pluie s’écoule, lavant sur son passage toute la peine du monde. C’est du moins ce qu’aurait aimé Albus Dumbledore. Un souhait qu’il s’efforce d'exaucer depuis maintenant trop longtemps. Les astres se sont alignés et, depuis, le gallois connaît son lot de douleur. Reprenant doucement des forces suite au duel contre Njeri, il a frôlé la mort. Tiré d’un sommeil de deux semaines, les soins apportés par le phénix et la baguette de sureau l’ont ramené à lui. Retrouvant son frère, Dumbledore est de nouveau ébranlé par une nouvelle. Persephone s’est échappée. Evasion prévue à sa mort, fruit d’un testament ficelé auprès d’Anastazya et Harfang qui le place dans une inquiétude froide. La née-moldue demeure une de ses meilleures amies, et une complice dans les affaires d’extraction les plus complexes de l’Ordre. His partner in crime. Imaginer un monde sans elle est un crève-coeur. Le sorcier demande à Abelforth de la retrouver pour lui. S’assurer qu’elle va bien. Subvenir au moindre de ses besoins, s’il le peut. Il espère aussi égoïstement qu’elle ne lui en veut pas de l’avoir arrachée à Amos. La seule pensée de la savoir entre les pognes souillées de Henry Potter lui soulève le coeur. La souffrance et le dégoût n’est rien comparé à l’état dans lequel elle doit se trouver.

Dumbledore se rapproche de monsieur Ollivander, qui accepte de leur prêter son arrière boutique pour organiser les retrouvailles tant attendues. Il passe la porte de l'orfèvre et s’engouffre dans la boutique millénaire, séchant ses boucles brunes du bout d’une baguette acquise ici. L’extension même de son bras, dont il prend grand soin depuis ses onze ans. “My dear friend.” Un murmure à peine audible quitte ses lèvres et il partage une étreinte avec l'hôte, qui s’empresse de fermer temporairement les lieux au public. Endymion remarque son visage balafré et l’oreille manquante, mais il n’émet pas de commentaire. “Is she here?” L’interroge-t-il respectueusement. Hochant la tête, il conduit Orphée retrouver son Eurydice dans les tréfonds de l’échoppe. L’égyptien tire une baguette à priori quelconque d’une étagère, et un rayonnage s’enfonce. Albus plonge dans l’obscurité et atteint une pièce faiblement éclairée.

Persephone.
Elle est là.

Derrière eux, la porte se referme. “Percy.” Il la prend dans ses bras, pourtant elle reste de glace. “I am sorry. About everything.” Il marque une pause. “I’m glad you’re alive and well. Or are you?

CODAGE PAR DOOM DAYS
AVATAR PAR odistole

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: they see me rollin', they hatin' (persephone)   they see me rollin', they hatin' (persephone) EmptyLun 20 Juil - 16:07


Il veut te voir.
C’est ce qu’Abelforth lui a dit, peu après son arrivée chez les Enfants de Morgane. Un corps, un cadavre, un fantôme voulait la voir.
N’était-il pas mort ?
La jeune femme avait rapidement appris qu’il n’avait fait que simuler son décès, comme elle fut elle-même amenée à le faire une fois secourue. Mensonge. Un parmi d’autres, apparemment.
Pas mort mais enterré, à ses yeux en tout cas. Comme leur collaboration et leurs jeux, comme les rires échangés et la douleur qu’elle lui avait confiée.

La colère était vive, aussi brûlante que nauséeuse. Pour tout ce qu’elle n’avait pas su, pour tous les secrets et les abus. Pour sa condition diminuée, pour avoir été un pion sur l’échiquier. Pour la sensation d’étouffer, l’impression d’être minuscule. Elle en voulait au monde entier. Il ne faisait malheureusement pas exception.
Ses retrouvailles avec Emhyr, puis ses discussions avec Nile avaient considérablement entaché le respect qu’elle portait à son ami, et il lui était difficile, dans un monde peint en noir et blanc, de parvenir à trouver des nuances à ses propres émotions.

Mais il voulait la voir.
Et elle avait accepté, évidemment, toujours pieds et poings liés par sa fichue loyauté. Restant sourde aux rumeurs qu’elle avait entendue à gauche et à droite, les tripes retournées et le coeur malmené, elle s’était raccrochée, au beau milieu de la tempête, aux moments qu’ils avaient partagé. Sans ça, elle n’y serait pas allée.
Elle y est à présent, dans l’arrière boutique d’un Ollivander qu’elle ne connaît pas, et dont elle se fout à vrai dire prodigieusement. Faisant d’abord les cent pas, puis passant ses doigts sur les murs, observant les fissures et les ombres dansant dans la pièce mal éclairée. Si peu éclairée, d’ailleurs, qu’elle lui rappelait une autre pièce. Un autre cauchemar. Diffindo et le corps brisé.
Qu’importe : c’était il y a longtemps maintenant.

“Percy.”

Lui aussi, c’était il y a longtemps. Il lui avait rendu visite à quelques reprises lorsqu’elle était enfermée chez Amos. Elle lui avait donné les informations recueillies auprès des clients de ce dernier, du bout des lèvres. Quand elle pensait encore avoir de l’importance. Idiote.
Albus la prend dans ses bras et elle se crispe. Pose une main sur son torse pour l’éloigner. D’abord parce qu’elle n’a aucune envie qu’il l’enlace, ensuite et surtout parce que le toucher la débecte maintenant qu’elle a échappé aux mains avides et aux regards lubriques. Les sursauts sont fréquents, les cauchemars aussi. Il lui faudrait plusieurs mois, peut-être toute une vie, pour s’appartenir à nouveau.

“I’m sorry. About everything.”

Un rire, craquant aux extrémités. Elle l’observe, fouille ses traits. “Are you ?” Le doute s’infiltre dans son intonation, pesant dans ce qu’il sous-entend. Oui, elle a ignoré les rumeurs. A craché tout ce qu’elle savait sur l’Ordre à peine arrivée, tout en tentant de le préserver lui. Loyauté en demi-teinte, érodée par les semaines puis les mois, par la mort de Vadim dans l’Arène, par la culpabilité, par les coups et l’envie d’hurler. Hypocrite, finalement, à le regarder comme si elle n’avait rien à se reprocher, le menton droit et l’oeil perçant. Plus jamais le menton baissé.
Elle a ignoré les rumeurs mais ça ne veut pas dire qu’elles ne lui sont pas parvenues ; n’a-t-elle pas été, après tout, espionne pour lui ? On murmurait des liens étroits avec le pouvoir qui l’avait écrasée, on murmurait les privilèges et les draps de soie pour l’élite du Phénix quand les petites mains crevaient de faim.
Est-il désolé pour ça aussi ?

Son regard est inquisiteur quand il le pose sur elle, et elle s’agite sous l’attention, recule d’un pas. “Better now. Better than ever.” La réponse claque, accusatrice cette fois-ci. Vicieuse, jouant des mots comme à son habitude, suggestions détournées et attaques par derrière. À peine arrivée chez les Enfants de Morgane qu’elle s’y était impliquée, jetée à corps perdu comme elle l’avait fait quand elle avait saisi la main de Dumbledore la première fois. Dans quelques jours — dans quelques jours, peut-être ne la regarderait-il plus de la même façon. L’idée l’amuse plus que ne l’accable, le secret précieusement gardé sous clé.
Serait-il toujours désolé, dépossédé à son tour d’une part de lui-même ?

Persephone se tourne, fait quelques pas dans la pièce étroite. “What about you ?” Sa main glisse sur la seule table pour se débarrasser de la poussière qui la recouvrait. Particules s’envolent dans l’air étouffant, illuminées par la lumière vacillante. S’appuyant contre le meuble, elle décoche un regard froid à son mentor. “You look good for a dead man.” Premier reproche d’une longue liste. Les suivants sont pour le moment maintenus sur le bout de sa langue, prêts à être déversés les uns après les autres. La rage vibre, s’échappe d’elle par vagues, sans qu’elle ne cherche pour une fois à la contrôler.
Ce qu’elle garde dissimulé, cette fois-ci, c’est le goût âcre de la déception, le coeur brisé par ce qu’elle estime être une trahison.
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