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 [+18] Déjeuner En Paix | Susan

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Addolorata Alighieri
culte de morgane
Addolorata Alighieri
crédits : GATSBY
face claim : Jenna Louise Coleman.
pseudo : Rouge.
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études : Ancienne élève de la prestigieuse école de Beauxbâtons.
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Message (ϟϟ) Sujet: [+18] Déjeuner En Paix | Susan    [+18] Déjeuner En Paix | Susan  EmptyLun 29 Juin - 0:44


Déjeuner En Paix
Addolorata Alighieri et @Susan Umbridge
Ce dimanche là, Addolorata décida de ne pas ouvrir sa librairie. En effet, même si les britanniques n’étaient pas aussi attachés au “jour du seigneur” que les italiens, ils ne profitaient que très rarement de cette journée de repos pour se balader dans les magasins du Chemin de Traverse. Ce manque de fréquentation était également une bonne excuse utilisée par la librairie pour faire la grasse matinée et surtout profiter plus longuement de son âme soeur. En général cette dernière était la première levée, mais cette fois-ci la propriétaire des lieux la devança et profita de la fraîcheur matinale pour descendre faire quelques courses : brioche, confiture, fruits frais et bien sûr le journal du jour. Depuis l'avènement de Gellert Grindelwald, la plupart des bons journalistes de la Gazette des Sorciers avaient été renvoyés ou poussés à la démission, mais au milieu de ce torchon propagandiste on retrouvait tout de même quelques articles intéressants. Et puis ce bout de papier avait au moins le mérite de passer le temps, de lui tenir compagnie pendant son petit-déjeuner.

En rentrant, l’italienne fut assez surprise de ne pas voir l’Umbridge dans son lit… mais en entendant couler l’eau, son hôte comprit qu’elle commençait enfin à prendre ses marques dans cet appartement et qu’elle était sans doute en train de se doucher ou de prendre en bain. Alors la latine mis sa théière sur le feu, avant de commencer à moudre son café avant de le verser dans une casserole remplie d’eau bouillante. Dans cette pays de buveurs de thé, il lui arrivait parfois d’avoir envie d’un petit café noir et par chance, un petit épicier vendait des grains de cafetier d’une excellente qualité. Après une demi-douzaine de minute, l’exilée versa le divin nectar dans une tasse et s’installa à table pour commencer à beurrer le talon de la brioche qu’elle venait tout juste d’acheter. A ses yeux, il s’agissait de la meilleure partie.

Bien installée, la jolie trentenaire ouvrit le journal du jour et commença à le feuilleter machinalement. Grindelwald… blablablabla… Confédération Sorcière… Blablablabla Mariage Black-Potter… Blablabla Grindelwald… blablabla Nés-Moldus. Bref rien d’intéressant pour elle… ou presque ! Mais au milieu de tout cela, un nom et un prénom attirèrent son attention.. dans la section sport. Bêtement, la veuve esquissa un sourire satisfait, fier… presque grotesque. En entendant la porte de la salle d’eau s'ouvrir, la belle Alighieri reposa ses yeux sur les nouvelles qu’elle commença à lire à haute voix d’un ton amusé :

« Après avoir essuyé une lourde défaite contre l’équipe nationale d’Irlande, les gallois se préparent à un nouveau rassemblement contre la jeune, mais pourtant talentueuse sélection péruvienne. Roy Giggs, sélectionneur du Pays de Galle a déclaré qu’il était prêt pour ce duel au sommet, d’autant plus que les dragons rouges pourront sans doute compter sur le retour d’une Susan Umbridge revancharde. Toujours détentrice du record du plus grand nombre de cognards interceptés au cours d’un match de championnat, elle est l’un des éléments clés de l’équipe de Roy Giggs. Elle pourrait être l’une des stars de la prochaine Coupe du Monde... »

Rien que cela… Pensa-t-elle très fort une fois sa lecture terminée. Lâchant le journal des yeux pour observer le corps d’athlète de celle qui avait partagé son lit.  Les cheveux humides, vêtue d’un peignoire définitivement trop petit pour elle - il s’arrêtait au-dessus de ses genoux - elle semblait déjà bien réveillée. Parfois Addolorata se demandait comment son amie faisait pour avoir autant d'énergie et se réveiller avec autant d’aplomb. Devant un tel spectacle, l’italienne oubliait tout… ce futur voyage en enfer, la menace de la famille Black qui pesait au-dessus de leurs têtes, la politique criminelle et esclavagiste de Gellert Grindelwald… Avec Susan, elle réapprennait à profiter de l’instant moment, de ces petits moments du quotidien qui donnent le sourire et remplissent le coeur et des hommes et des femmes.

« Je suis encore choquée du fait que je suis parvenue à mettre une star internationale de Quidditch dans mon lit...  j’en tire une certaine fierté, mi Amore. »

Dit la toscane d’un ton rieur et joyeux. Ce qu’elle voyait ne lui donnait pas très envie de déjeuner seule et de passer un dimanche tranquille. Non. Elle imaginait quelque chose de plus… sportif ? Quoi qu’il en soit elle avala une gorgée de café chaud, alors que la théière se mis à siffler pour annoncer qu’elle aussi était chaude. Au fond la propriétaire de librairie était fière des talents de sportive de son amie… si le Quidditch n’était absolument pas son sport de prédilection elle comprit assez rapidement que ce domaine était rigoureux, mais parfait pour une casse cou comme la cadette des Umbridge.

Canzone triste
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Dernière édition par Addolorata Alighieri le Jeu 2 Juil - 17:27, édité 1 fois
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Susan Umbridge
ordre du phénix
Susan Umbridge
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pseudo : Kraft
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études : Tu te parais de l'insolente bravoure et de l'imbécile ignorance des sang et or.
particularité : Occlumens
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: [+18] Déjeuner En Paix | Susan    [+18] Déjeuner En Paix | Susan  EmptyLun 29 Juin - 16:49


Felix felicis.  
Amortentia.
Tu t’es réveillée seule sous les pâles rayons du soleil. Encore perdue dans le brouillard ouaté du sommeil, ton cerveau reptilien repère le lit vide, le contact soyeux des draps fins dont on a pris soin de te recouvrir, la fragrance citronnée familière et rassurante lorsque tu roules de côté pour saisir son oreiller. Ce n’est pas suffisant mais tu t’en contenteras pour le moment. Tu demeures, quelques minutes, immobile, tentant de retrouver les bras de Morphée, en vain. Aussi, te glisses-tu hors de la chambre, toute de cheveux en bataille et de bâillements pour trouver l’appartement totalement vide. Le silence chaleureux te réchauffe un peu alors que tu te diriges vers la salle d’eau pour tes ablutions quotidiennes.

Elles sont déjà bien avancées lorsque tu entends la porte claquer au loin. Elle est rentrée.

Un sourire satisfait étire tes lippes. Si vous vous étiez ratée au réveil, vous ne manquerez pas de rattraper le temps perdu au petit-déjeuner. Tu te sèches rapidement et enfile la seule pièce de vêtement encore disponible : son peignoir. Il est ridiculement court et aurait pu déclencher une procédure pour attentat à la pudeur dans n’importe quel district de Londres. Penny aurait sans doute pu te citer une demi-douzaine d’articles de lois et de paragraphes biscornus pour étayer le fait que cette tenue était proprement scandaleuse.

Tu n’en as cure car tu aimes observer la nuance assombrie de ses prunelles lorsque que l’italienne les fixe sur toi. Tu les sens remonter le long de tes jambes pour s’arrêter enfin dans un lieu plus sécure. Tu lui souris paisiblement alors qu’elle retrace le curriculum vitae de ton équipe. Bientôt tu troqueras le vert et chrysocale pour le sang gallois. Le vent. Les hourras. Le bois de ta batte dans le creux de ton gant. Tu ne peux pas attendre.

Et il y a cette robe d'été qui te fait rougir jusqu'à la racine des cheveux. La fierté dans le regard d’Addolorata. Les braises du désir qui couvent.

« Oh. Et que dirais-tu d’une championne du monde ? Cela te satisferait-il ? D’en avoir une dans ton lit ?»

Tu ronronnes en t’approchant lentement de ton aimée. Tu te penches vers elle pour l’embrasser, relevant doucement son menton du bout de tes doigts. Ses lèvres ont le goût du café, amer et fort, auxquelles les touches de beurre apportent une certaine douceur. Tu subtilises d’une main preste le peu de brioche que la belle Toscane a reposé dans son assiette. Te détachant d’elle, tu la porte à ta bouche et soupire de satisfaction.

C’est vraiment délicieux. Ce moment. Tout.

« Ah oui, je crois que nous avons sauté un chapitre, ma mie.  Bonjour, fy ngharad. Tu m’as manquée ce matin. J’espère que tu as bien dormi ? »

Tu as déposé un baiser léger sur sa joue veloutée. Au loin, la bouilloire siffle. Tu relèves la tête, caresse l’arc racé de sa nuque avant d’aller quérir l’eau bouillante. Tu t’es toujours demandée comment une substance aussi chère que le café, dont l’odeur riche te faisait monter l’eau à la bouche pouvait avoir un goût aussi infect.

La seule façon de le boire – l’arroser avec l’équivalent d’une sucrière pleine.

Le thé donc. Noir. Sans sucre. Sans lait. C’est comme cela qu’elle te l’avait servi ce matin-là et c’est comme cela que tu l’aimais. Sans fioriture. Tu viens t’asseoir près d’elle, vos genoux se touchant par intermittence, un sourire éclatant.

« Alors quelles nouvelles affreuses nous apportent le monde sorcier ? Quant à celui qui s’occupe de la rubrique sport, je préférais largement quand un certains Cosimo venait réclamer quelques exclusivités. C’était un homme charmant. Un vrai gentleman. Je crois que j'aurais pu en tomber amoureuse. »

Tu la taquines gentiment en piochant un fruit dans la corbeille.



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Addolorata Alighieri
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: [+18] Déjeuner En Paix | Susan    [+18] Déjeuner En Paix | Susan  EmptyLun 29 Juin - 19:36


Déjeuner En Paix
Addolorata Alighieri et @Susan Umbridge
Addolorata bénissait ces matins là, ces petits moments d’accalmie pourtant tout à fait anodins. Grâce à eux elle parvenait à oublier que son monde était au bord du chaos et que Susan risquait régulièrement sa vie en provoquant la redoutable famille Black, en préparant une descente aux enfers aux côtés de ce boeuf sans cervelle d’Atlas. L’observant amoureusement, l’italienne ne fit même pas attention au morceau de brioche que son invitée lui vola sans trop de discrétion. Quelle petite chapardeuse. Pensa-t-elle en la regardant grignoter la viennoiserie comme l’un de ces charmants petits écureuils que l’on peut apercevoir à Saint James Park. Lorsque la galloise revint la théière à la main, la florentine ne put s’empêcher de la contempler à nouveau. La cadette d’Edelgard dégageait quelque chose d’assez unique. Une grande féminité couplée avec une attitude de garçon manqué, une bien belle créature à la fois forte et fragile, qui était parvenue à voler le coeur de l’italienne en seulement quelques semaines. A chaques fois que leurs genoux s'effleuraient ceux de son amie, l’exilée pouvait sentir son coeur s'emballer. , Ce sentiment de bienêtre, cette plénitude quasi surnaturelle, Alighieri ne l’avait plus ressenti depuis la mort tragique de Francisco et encore… celle-ci était alors bien différente de celui avec qui elle fut mariée pendant presque toute une décennie.

« Oh et bien tu seras sans doute heureuse d’apprendre que dès l’instant où Cosimo vit cette jolie joueuse de Quidditch à la coupe garçonne, au visage parsemé de bleus et d'écritures, aux avant-bras recouvert d’équimoses, il se dit que celle-ci devait causer bien du soucis à celui qui partageait sa vie. »

Dit-elle d’un ton rieur et quelque peu taquin pour rebondir sur la dernière phrase de son interlocutrice. Sentimentale, nostalgique, émotive, l’ancienne journaliste se souvenait parfaitement de l’interview que la Harpie de Holyhead avait accepté de lui donner et du courant qui passa directement entre elles. Séduite par cette tunique or et verte typique du célèbre club gallois, l’héritière de Dante fut relativement marquée par la force de caractère de cette redoutable Capitaine Courage. Bien sûr le Quidditch était loin d’être la grande spécialité de la méditerranée, mais elle en connaissait assez de choses pour savoir que Susan n’était pas n’importe qui et que son patronyme était une référence dans le milieu du plus célèbre des sports magiques. Comme souvent les doigts de la petite brune s’égarent dans la chevelure en bataille et encore humide de son interlocutrice, elle en profite pour se rapprocher encore un petit peu et l’embrasser longuement et à pleine bouche. Combien de temps ces jours d’Halcyon allaient ils encore durer ? Elle préférait ne pas trop y penser afin de profiter pleinement, entièrement de l’instant.

« Championne du monde, star internationale, simple joueuse, qu’importe tant que celle-ci a tes yeux, tes bouches, tes lèvres… ton âme. Je t’aime, amore...»

Elle l’embrasse en guise de point, pour clôturer sa phrase. Discrètement, elle pose sa main droite sur l’une de ses cuisses, la caresse tendrement et commence par la faire remonter, la faisant rapidement disparaître sous son peignoire et s’approchant dangereusement, scandaleusement de zones plus sensibles, plus érogènes. Mais aussi joueuse que son amante, la toscane s’arrêta net et contenta de déposer un doux baiser sur sa joue avant de quitter la table pour aller prendre quelques objets dans la cuisine juste derrière lui. Profitant du léger avantage que lui procure sa position, elle se glisse derrière la chaise de l’Umbridge pour l’embrasser dans le cou tout en la serrant dans ses bras, tout cela en glissant sa main sous le tissu de sa propre chemise de nuit. Les mains baladeuses.

« Au fait Nausicaa a réclamé ses vêtements. Je lui ai dis que je les avais envoyé au lavage par erreur… mais il faudrait que tu me les ramènes ! Elle risquerait de se douter de quelque chose... surtout qu'elle croit t'avoir vu avec..»


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Susan Umbridge
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: [+18] Déjeuner En Paix | Susan    [+18] Déjeuner En Paix | Susan  EmptyMar 30 Juin - 22:11


Felix felicis.  
Amortentia.
« J’ai toujours su que Cosimo était une personne d’une grande lucidité. »

La réponse est douce teintée d’une légère nostalgie. Votre première rencontre. La chaleur de son sourire, la délicatesse de sa paume contre la tienne. Des mains de lettrée. Des mains qui n’avaient connu que l’acidité de la plume. Et tu avais eu honte des cales et des écorchures qui rendaient les tiennes abruptes et maladroites. Tu ne saurais dire de quoi vous aviez parlé ce jour-là. Toutefois, les lettres s’étaient accumulées jusqu’à cette soirée catastrophique au Shakespeare Globe. Jusqu’ici.

Quant aux soucis et aux erreurs que tu lui posais, tu ne préférais pas y penser aujourd’hui alors que tout était si lumineux. Tu la contemples avec adoration dans le halo chaud de ce jour d’été, la teinte riche de sa chevelure auréolée de soleil, l’or profond de sa peau, le vermeil délicieux de sa bouche qui te réclame comme sienne. Le baiser est dangereusement possessif. Tu as appris à aimer cela. Te sentir désirée, recherchée et rendre avec la même intensité la passion que l’on t’offre. Cela ne t’était jamais arrivé auparavant. L’on t’avait rejeté. L’on t’avait utilisé comme un dérivatif à la solitude. L’on ne t’avait jamais revendiqué avec autant de force que pouvait le faire Addolorata.

Elle ne joue jamais. Et elle s’en fout que tu sois une star internationale. Elle te voit, toi. Pas le protecteur. Pas le sigisbée. Pas la star internationale. Juste toi, Susan Umbridge – avec tes défauts et ton insécurité chronique.

« Je t’aime aussi même si soudainement tu devenais un italien ventripotent à grosse moustache.»

Ta voix tressaute un peu sous l’effet de l’émotion et des caresses subtiles qui remontent la pente douce de ta cuisse. Les muscles se tendent à son contact, anticipant une suite qui ne vient pas et te laisse légèrement frustrée. Tu admires la manière dont elle reste stoïque alors qu’elle explore avec lenteur ce territoire déjà conquis avant de s’arrêter et de partir sur une bise ludique.

Tu retires ce que tu pensais plus haut. L’italienne adore te torturer – sans doute le plaisir de te voir te tortiller sous ses assauts méticuleux avant que tu ne cèdes et la réclame comme tienne.
Bientôt ses labres cartographient ta nuque, ton cou, sa poitrine appuyée contre toi. Son parfum t’enivre alors que tu enfonces doucement tes phalanges entre les rubans de soies chocolat de ses cheveux. Reste, c’est ce que lui intime ton geste.

« Oh. Je les rapporterai alors. Ce n’est pas de ma faute, si tu aimes me voir porter les vêtements des autres – surtout quand le tout est éhonteusement court.  Mais peut-être pourrais-je laisser quelques vêtements ici, cela éviterait que je ne subtilise les nippes d'innocentes jeunes femmes. Je ne voudrais pas que Nausicaa se fasse de fausses idées. »

Tu la taquines gentiment avant de desserrer le lien qui maintient le peignoir en place.  Ta main repose sur celle que la toscane balade sur ton plexus. Tu ne la guides pas, ne la retient pas non plus. C’est un encouragement, ou juste une présence subtile qui indique qu’elle est libre d’agir comme elle le souhaite.

« Je gage que tu souhaites que je te rende ton précieux vêtements, toi aussi. »

Un sourire ingénu coule sur tes lippes alors que tu lèves les yeux vers elle.

« Mais, il faudra venir le chercher. »

Tu te relèves, t’extirpant avec fluidité de son étreinte pour lui faire désormais face, lui dévoilant de longue bande de peau constellées çà et là d’éphélides pâles.

Tu captures ses lippes dans un baiser brûlant et profond qui vous laisse pantelante alors que tes phalanges s’égarent tendrement sur les épaules de la toscane pour se glisser dans la vallée de son dos jusqu’à la naissance de ses fesses.

« Ou il suffit de le demander. »




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Addolorata Alighieri
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: [+18] Déjeuner En Paix | Susan    [+18] Déjeuner En Paix | Susan  EmptyJeu 2 Juil - 15:24


Déjeuner En Paix
Addolorata Alighieri et @Susan Umbridge
« Mais tu vas arrêter de dire des bêtises oui ! » S’exclama Addolorata d’un ton rieur et gêné avant de repousser mollement et sans trop de conviction Susan, désormais debout qui venait tout juste de la taquiner en évoquant ses soi-disants penchants étranges, drôles de penchants donc, qui la pousserait à aimer voir son aimée dans les tenues d’autres femmes. L’italienne savait évidemment qu’il ne s’agissait là que d’une simple plaisanterie, mais malgré les années passées à voyager aux quatre coins de l’Europe et à côtoyer des moldus toujours pas très élégants, elle avait toujours cette prestance, cette classe très aristocratie qui déplaisait à certains et la poussait parfois à se draper dans sa pudeur. Ce que la brune fit en rougissant, alors même que sa main était toujours posée sur la poitrine de sa comparse. Quoi qu’il en soit la complicité des deux trentenaires ne fait aucun doute et la propriétaire des lieux se remit rapidement de ses émotions, utilisant son autre main pour attraper l’une des extrémités du peignoir blanc et attirer sa porteuse vers elle. Sans crier gare l’invitée embrassa avec une fougue et un amour non dissimulé sa partenaire, en profitant également pour laisser ses mains baladeuses explorer le corps de cette dernière, qui n’opposa aucune résistance. Une fois tout ceci terminé, l’exilée se serra à nouveau contre la sportive et couvrit sa jolie nuque d’une multitude de baisers.

« Je me fiche bien des habits des autres, tu sais très bien que c’est sans vêtements que je te préfère non ? D’ailleurs je vais récupérer ce que tu as sur le dos puisque tu insistes...»

Murmura-t-elle dans le creux de l’oreille de sa belle, tout en faisant glisser la baigneuse le long des épaules, larges, mais séduisantes de la joueuse de Quidditch. Finalement cette dernière vint tomber aux pieds de la garçonne. Devant ce spectacle pourtant devenu commun pour ses yeux, la veuve ne put s’empêcher de se mordiller la lèvre inférieure avant de se jeter de nouveau sur sa mie pour retrouver ses lèvres et la repousser vers ce canapé qu’elle aimait tant. Quand la galloise fut assise, la toscane l’enjamba pour se placer à califourchon sur elle. Ni une, ni deux, elle retira sa robe d’été, qu’elle poussa dans un coin du sofa avant d’attraper les poignets de son sigisbée pour les replacer sur le bas de son dos.
« Amore, je crois que je t’ai assez torturé pour aujourd’hui.... a moins que... » Le ton joueur, elle mordit ensuite le cou svelte de la Harpie de Holyhead, avant de se redresser légèrement et d’esquisser un sourire plein de malice  et de lui lancer un regard qui en disait long sur ses intentions.

Le matin était un moment particulier. C’était par un chaud matin d'août que leur histoire avait réellement commencé, depuis les événements s’étaient enchaînés et leurs corps n’avaient eu de cesse que de s'entremêler à l’aurore. La méditerranéenne se souvenait encore parfaitement de cette matinée pas si lointaine ou Susan était revenue les mains couvertes d’encre et le visage coupable… C’est donc encore une fois sous les premiers rayons du soleil que leur amour charnel put une nouvelle fois s’exprimer.

Une fois ce moment de complicité intense terminée, l’élégante Alighieri s’étira telle une féline avant d’attraper sa robe estivale, de quitter le canapé sur lequel elle se trouvait et de se diriger de nouveau vers la cuisine. En quelques secondes elle enfila le bout de tissu, et vint s’asseoir devant la tasse de thé de Susan. Souriante, elle y plongea un doigt. « Ça valait bien le coup de te faire bouillir de l’eau pour le thé, il est glacé désormais ! » Expliqua-t-elle en riant avant de s’emparer d’un fruit frais, de se relever et de remettre de l’eau à chauffer avant de se diriger vers sa charmante invitée et de déposer un baiser dans ses cheveux, sur le haut de son crâne, comme elle aimait tant le faire depuis leur rencontre.

« Ha et… Susan Umbridge, combiens de fois vais-je devoir te dire que tu es ici chez toi ? Cette maison est aussi la tienne…  sauf si tu continues à vouloir mettre ta vie en jeu pour un oui ou pour un non, d’accord ? »

Bien qu’elle prononça cette dernière phrase en riant, cette dernière n’était pas totalement anecdotique et elle espérait que la plénitude dans laquelle pouvait se trouver Susan lorsqu’elle venait au-dessus de l’Il Bosco l’aiderait à faire plus attention et à ne plus se mettre en danger inutilement pour des raisons plus que discutables. Au bout de quelques secondes, la descendante de Dante s’installa de nouveau dans le canapé et se lova contre l’intruse qui n’en était plus vraiment une.

« Mia epifania, mio cicisbeo, mio affascinante paladino, que tu sois forte, héroïque ou non, je t’aime quand même. Ti amo idiote... grande imbécile...» La florentine aimait les grandes envolées chevaleresques de Susan, mais elle avait apprit à ne pas aimer que ça. En quelques mois elle avait su voir la soeur d’Edelgard sous un autre jour. Et ses faiblesses lui plaisaient autant que ses forces, ainsi elle ne serait jamais vraiment en position de les lui reprocher.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: [+18] Déjeuner En Paix | Susan    [+18] Déjeuner En Paix | Susan  EmptyJeu 2 Juil - 22:36


Felix felicis.  
Amortentia.


Dans ton esprit tout diverge et tu te perds dans ses yeux. Tu te noies dans la vague de son regard amoureux. Tu ne veux que son âme divaguant sur ta peau. Addo, Une fleur, une flamme, dans ton cœur qui éclot. Tu souffles son nom entre deux baisers suffocants, vos corps embrasés dans le Soleil qui se lève. Certains amants préfèrent les ombres, s’oubliant dans le secret de la nuit. Au contraire, Vous ne vous aimez dans la lueur flamboyante du jour – comme un pied de nez à ceux qui voudrait vous voir vous cacher. Ici, dans ses bras, tu ne portes jamais de masque et elle t’aime entièrement.

La lumière coule sur ses épaules, paillette d’or ses iris en une vision messianique. Tu l’adores comme un anachorète loue sa divinité. Ta bouche parcoure les courbes douces et les tendres vallées de son corps avec une assiduité appliquée avant de s’y abreuver comme après une longue traversée du désert.

Un jour, tu la connaîtras mieux que toi-même.

Votre histoire débute dans la nuit par des cris et des larmes mais s’épanouit dans les pâles rayons de l’aube. Vous êtes épouses de l’aurore, amantes du levant. Dans tes veines, l’incendie s’abreuve à sa bouche puis se calme, ronflant paisiblement dans ta poitrine.

Il y a ce moment paisible avant qu’elle ne s’échappe où paresseusement, vos membres emmêlés, le monde vous offre l’illusion de ne faire qu’une. Un seul souffle. La même chaleur. Les mèches désordonnées damasquinée d’une sueur légère. Vos labres rougis étirés en un sourire paisible. Sa tête appuyée sur ta poitrine et tes doigts qui se glissent tendrement dans sa longue chevelure brune. C’est cela la paix.

Lorsqu’elle s’échappe, le froid s’accroche à ta peau nue. Comme d’habitude, tu la vois sautiller dans sa jolie robe d’été et cela te tire un rire doux. Tu t’enroules dans un plaid, le peignoir oublié sur le sol à quelques mètres de là. La nudité ne te dérange pas fondamentalement.

« J’en suis absolument navrée. La prochaine fois, je t’entraînerais sur le canapé avant que tu aies eu le temps d’installer le petit-déjeuner. Et ensuite, quand nous aurons fait l’amour, tu me laisseras m’occuper des pancakes pendant que tu te prélasseras comme une reine sur le dit sofa. »

L’expression de sale gosse qui barre ton visage angélique dicte absolument le contraire. Tu le referais éhonteusement, dusses-tu faire rater le repas de Noël à toute une famille de boursoufs orphelins. Les lèvres de ta libraire viennent interrompre tes réflexions. Oui, tu aimes ses longues matinées ensoleillées où rien n’existe d’autres que votre cocon. Vous pourriez vivre dans une boîte à chaussure, serrées l’une contre l’autre, et tu serais éternellement heureuse.

« J’ai certes le double de tes clés mais... »

Tu t’interromps songeuse. Tu imagines un instant tes vêtements à côté des siens dans la penderie. Est-ce que cela serait étrange ? Dans l’appartement que tu partages avec Théodora, chaque chose est à sa place. Vous ne vous mélangez pas – et tu as trop peur d’envahir son territoire et de provoquer un nouveau cataclysme.

« Tu es prête à me faire une place dans ton armoire ? Ou bien je pourrais rester nue car c’est la tenue que tu préfères me voir porter, n’est-ce pas ? Et comme tu le sais, étant ton éternelle obligée, je ferais tout pour te contenter.»

Tu pensais la taquiner mais dès que les mots passent tes lèvres, tu t’aperçois que tu ne plaisantes pas. Quand tout serait terminé. Il te restait encore quelques devoirs qui t’incombaient mais une fois la guerre terminée, tu t’en débarrasserais comme de vieux oripeaux.

« Pas autant que moi, mon bel ange. »

Un sourire. Un baiser appuyé contre sa tempe alors que tu la serres contre toi, ton menton reposant sur le sommet de son crâne. Tu saisis doucement son poignet pour croquer dans le fruit qu’elle a diligemment rapporté. Tu balaies sa peau de tes lèvres pour en absorber le jus.

C’était sans doute cela le bonheur.

« Tu sais, je n’ai absolument aucune envie de partir aujourd’hui. Tu pourrais me cacher dans ton armoire et tu prétexteras que tu ne m’as pas vu de la semaine. Qu’en penses-tu ? »

L’idée est affreusement puérile et stupide mais après tout, c’est un peu pour cela que la charmante italienne est tombée sous ton charme.

« Que veux-tu faire cette après-midi ? Tu veux aller te balader au parc ? Nous pouvons aussi rester ici, et je te ferais la lecture ? Ou tu pourrais m'apprendre des chants en italien comme cette nuit-là au-dessus du chaudron baveur.



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Message (ϟϟ) Sujet: Florence Syndrome (RP Alternatif) | Susan    [+18] Déjeuner En Paix | Susan  EmptyVen 10 Juil - 14:15


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Addolorata aimait ces petits moments hors du temps qui lui permettaient d’oublier la Guerre à venir, la politique de Gellert Grindelwald et le danger qui planait au-dessus de sa tête et de sa charmante invitée. C’était lors de matinées comme celle-ci que l’exilée était heureuse d’avoir posé ses valises en Angleterre, qu’elle malgré son caractère facétieux, le destin pouvait parfois très bien faire les choses. Le discours tenu par Susan, fit sourire l’italienne qui ne put s’empêcher de jeter un nouveau coup d’oeil à la sportive, qui bien que légèrement couverte par le peignoire dont elles s’étaient débarrassées quelques minutes plus tôt était toujours en tenue d’Eve. Evidemment que le fait de la voir rester constamment ainsi ne dérangeait pas beaucoup son hôte, mais cela n’était pas très catholique et surtout pas forcément viable pour les deux jeunes femmes. Alors, la brunette adressa un sourire malicieux et joueur à son amante, qui venait d’adopter toutes les attitudes d’une sale gosse. Sale gosse oui, mais terriblement attachante. Ou atta-chiante.

« Que tu restes nue comme un ver ne me dérange pas vraiment, mais il faut bien avouer que tout cela n’est pas bien pratique, surtout lorsqu’il fera froid. »

L’hiver londonien n’avait pas grand chose à voir avec le toscan et au vu des températures habituelles des Îles Britanniques, en restant dénudée, Susan finirait rapidement gelée, transformée en une véritable dame de glace… ou en bonne femme des neiges ! En réalité, elle aurait sans doute simplement été touchée par l’horrible malédiction des nez qui coulent, mais c’était beaucoup moins glamour que les possibilités évoquées précédemment. Quoi qu’il en soit, au fond de son coeur, la florentine était ravie de voir que l’Umbridge commençait à s’approprier l’espace de son appartement, qu’elle ne se sentait plus vraiment comme étrangère dans la demeure d’une autre. C’était une petite fierté. D’autant plus que tout cela n’était pas vraiment gagné au vu de la réaction de la joueuse de Quidditch lorsqu’elle tomba sur la photographie de ce pauvre Francesco posée sur la table de nuit de son aimée.

Quoi qu’il en soit la Alighieri laissa la Harpie de Holyhead s’exprimer et lui chiper un morceau de fruit, avant de l’embrasser tendrement sur la joue. Ce genre de bonheur, elle ne l’avait plus connu depuis quasiment sept ans. Susan était parvenue à lui faire de nouveau croire à l’amour, tout ne l’aidant à comprendre que malgré ce que les religions et la morale pouvaient dire… elle était capable d’aimer une femme.

« Donc oui bien sûr que tu as le droit d’apporter des affaires ici, cela me semble tout à fait normal. Il me semblait d’ailleurs déjà t’avoir dis que tu pouvais même d'aménager un petit coin à toi… pourquoi pas dans la salle de bain ? Il me semble que tu aimes dormir dans les baignoires... »

Chipie, elle donna ensuite un petit coup dans l’épaule de la soeur cadette de la redoutable Edelgard pour bien lui faire comprendre qu’il s’agissait d’une blague. D’ailleurs, la trentenaire se rattrapa assez rapidement en embrassant de nouveau langoureusement sa prisonnière volontaire. Un baiser qui fut suivit par une myriade d’autres. Addolorata ne s’arretant qu’après plusieurs minutes, pour enlacer passionnément son amante. Comment diable cette relation pouvait-elle aussi spirituelle que physique ? Peut-être étaient elles réellements des âmes soeurs.  

« Blague à part, tu as bien vu que ma chambre avait besoin d’un peu de rangement et de changement. Alors je serais heureuse de te faire une petite place dans mon armoire et peut-être même de refaire la décoration avec toi, histoire que tu te sentes plus à l’aise… »

La chambre de la méditerranée était un véritable champ de bataille. Sur les meubles et autour du lit, on retrouvait des centaines de livres entassés, mais aussi de vieilles photographies, des cartes, des tableaux anciens que la bougresse n’avait même pas encore prit le temps d’accrocher aux murs. Ainsi, l’arrivée de Susan dans cet espace pourrait peut-être l’aider à mettre un petit peu d’ordre dans tout cela et permettre à son pauvre buste en marbre de Spartacus de “sortir la tête de l’eau” et de retrouver un lieu de vie digne d’une aristocrate, ou du moins d’une jeune femme parfaitement ordonnée. Au vu des critiques émises sur la librairie, heureusement que Theodora Templer n’avait encore jamais vu l’état de la chambre de la libraire… elle aurait sans doute prit peur.

« Cette nuit-là ou nous sommes devenues de bonnes amies ? Que dirais-tu de rester là avec moi et de ne rien prévoir ? Lire, chanter, aujourd’hui nous aurons le temps de faire tout cela, surtout si tu te caches dans mon placard… »

Evidemment elle faisait encore référence à la soirée de leur premier baiser, cette fois ou Susan avait justement finit par dormir dans une baignoire et ou pour clôturer leur discussion, la galloise lui avait fait comprendre qu’elle préférait qu’elles restent bonnes amies. Heureusement le futur en décida autrement, mais Addolorata toujours un brin rancunière ou au moins amère, aimait piquer sa partenaire avec ce souvenir.


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: [+18] Déjeuner En Paix | Susan    [+18] Déjeuner En Paix | Susan  EmptySam 11 Juil - 10:45


Felix felicis.  
Amortentia.

« Lorsqu’il fera froid, je me loverai tout contre toi et ton amour suffira à me réchauffer. »

Tu lui souffles quelques absurdités dans l’oreille alors ta belle Toscane t’offre un coup de coude ludique, ce qui t’encourage à poursuivre sur ta lancée. Tu imagines aisément les longues soirées au coin du feu, recroquevillées sous une couette épaisse. L’odeur piquante du pin et de la neige. La brume épaisse où se délaye en flaques huileuses la lumière grasse des réverbères. Les vêtements qui sèchent paisiblement près du foyer. La fragrance unique des agrumes et de la cannelle.

L’hiver à Londres, c’était tout cela et tu avais hâte de le lui faire découvrir. Il réside une certaine magie dans ses grandes artères noyées par le smog et les précipitations. La joie de pouvoir trouver un abri alors que le ciel craque et se déverse en torrent et de se lover les bras réconfortant de son amante pour échapper aux averses amères.

« Tu verras, il n’existe rien de mieux au monde que de regarder Londres ensevelie sous la neige depuis les bras de l’être aimé – du moins c’est ce qui se raconte. »

Tu lui adresses un sourire de sphinx qui s’élargit lorsqu’elle effleure ta joue. Tu savoures avec délectation cette intimité domestique qui t’était encore inconnue quelques semaines auparavant. Il y’a une idée de félicité entre ses mur qui sont autant de calmes souvenirs que vous tissez à deux. C’est ton locus amoenus, ton lieu paisible, le cœur de ton foyer. Tu as appris à te déplacer en silence sur les lames capricieuses du parquet, à entrer comme une voleuse en déverrouillant la fenêtre de la chambre et à apprivoiser une plomberie parfois irritable. Une maison s’apprend et tu as déployé un trésor d’ingéniosité pour te conformer aux exigences des Lares présidant à la pérennité de ce logement coquet.

« Je vous trouve bien désobligeante Miss Alighieri. J’ai séjourné dans ma propre baignoire pour vous protéger d’une quelconque relation que vous auriez pu juger infâmante une fois réveillée et sobre. Je dois cependant avouer que se réveiller entre ses bras d’émail est bien moins doux que de le faire entre les vôtres, gente damoiselle… »

Elle t’interrompt par un baiser et tu gages que c’est sans doute la façon la plus douce que ce monde a eu de te faire taire. Peut-elle sentir ton sourire contre ses lèvres alors que tu la serres contre toi ? C’est une plénitude solaire qui se répand avec la tendresse d’un coucher de soleil dans ta poitrine. Platon avait écrit sur les androgynes et dans le calme de ce salon d’été, tu pourrais bien y croire. A ses côtés, tu te sens entièrement vivante.

Enlacées sur ce canapé, ton italienne égraine vos plans d’avenir. Tu songes à sa chambre ravagée par un cataclysme littéraire où trône la photographie adorée et honnie de leur mariage. Tu aimes les tours de livres en équilibre instable qui menace de s’effondrer au moindre souffle d’air. Tu te délectes de la manière dont ton adorable italienne arrive à retrouver chaque ouvrage pour en tirer un vers ou une citation alors qu’à tes yeux, le tout n’est qu’une masse désorganisée de papier. Tu adores la voir exécuter les pas de danse complexe connus de vous seules.

« Je l’aime comme elle est. Tu sais que j’aime vivre dangereusement, fy nghariad – et la menace de mourir submergée par des siècles de littérature me ravit littéralement le cœur. »

Tu la taquines tranquillement, glissant tes doigts agiles le long de ses côtes avant de l’engloutir dans une étreinte chaleureuse, l’attirant sur tes genoux dans un éclat de rire joyeux.

« J’accepte toutefois le défi. »

Tu murmures doucement contre son oreille délicate.

« A nous deux, nous pourrons certainement discipliner cette marée de livres. Et je pourrais glisser quelques vêtements dans ton auguste placard, mettre des affiches hideuses de la Coupe du Monde de Quidditch sur les murs augustes de ce temple –  et  éventuellement entamer la colonisation de ta salle d’eau en y laissant une brosse à dents et un peignoir à ma taille, bien que je gage, vilaine fille, que tu me préfères dans des tenues plus courtes. »

Tu l’embrasses sur le bout du nez pour ponctuer ta phrase, te perdant un instant dans l’éclat lumineux de ses sombres iris.

« Je vois que certaines choses ne sont pas encore pardonnées. »

Tu la toises de ton air faussement sérieux alors que tu pinces doucement l’une de ses joues.

« Serais-tu un peu rancunière, ma mie ? Tu es la personne la plus douce que je connaisse, ainsi, je suppose que le terme « bonne » s’impose. Quant à l’amitié, je gage que ce sentiment est un cousin proche de l’amour. Puis-je te révéler un secret ? »

Tu ménages quelques secondes d’attente avant de reprendre ton discours en caressant sa joue.

« Bonne amie  signifie « femme aimée ». Je pensais que tu le savais. »


Tu l'embrasses, fière de ta trouvaille avant de poursuivre.

"Laissons faire le hasard alors. Je suis à toi, jusqu'à ce soir et je reviendrai dans la nuit pour te voler les couvertures."

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: [+18] Déjeuner En Paix | Susan    [+18] Déjeuner En Paix | Susan  EmptySam 11 Juil - 16:57


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En observant les faits et gestes de son amante, Addolorata ne put s’empêcher de repenser à leur premier rendez-vous “galant”, à cette sortie au Shakespeare’s Globe qui s’était terminée de façon abrupte et impromptue. Ce soir-là Susan, gênée avait tout fait pour la tenir à distance, se raidissant brusquement au moindre contact. Désormais, tel un chat d'appartement, elle venait réclamer attention, baisers et caresses. Bien évidemment contrairement au célèbre théâtre londonien, au-dessus de la librairie personne n’était là pour observer les charmantes jeunes femmes et leur intimité. Quoi qu’il en soit l’italienne ne put s’empêcher d’esquisser un petit sourire à la fois amusé et satisfait face à ces pensées nostalgiques. Che viaggio! Pensa-t-elle très fort, quel chemin parcouru pour en arriver là… et malgré le côté bucolique de cette matinée, les sorcières étaient encore loin d’êtres arrivées au bout de cette route tortueuse et sinueuse qu’est celle de l’amour. Elles avaient encore tellement de choses à régler avant de pouvoir réellement vivre comme deux insouciantes. Mais la latine fit volontairement le choix de laisser sa peur de l’inconnu de côté afin de pouvoir pleinement profiter de ce dimanche matin, de ces rares moments d’intimité et de béatitude totale.

Sans lutter, la veuve de laissa embrasser, avant de reculer légèrement afin de pouvoir observer le corps de son invitée, à peine dissimulé par ce peignoir beaucoup trop court. La native de Florence, à nouveau habillée avait donc un avantage certain sur la galloise. Elle laissa alors ses mains se balader sur les séduisantes courbes de son amie, cette fois-ci le geste n’avait rien d’entreprenant, de réellement sexuel, il ne s’agissait là que d’une énième démonstration d’amour et de douceur. La petite brune déposa ensuite quelques baisers sur ce cou qu’elle aimait tant avant d’esquisser un sourire taquin et de fixer quelques secondes son interlocutrice avec un regard rieur.

« Comme un chat, il semblerait que tu saches parfaitement retomber sur tes pattes. » Dit la belle librairie du Chemin de Traverse avant d’aller ébouriffer tendrement la crinière de la garçonne comme elle avait prit l’habitude de le faire ces dernières semaines, depuis que leur relation avait évoluée. Amoureusement, elle fit en sorte de se blottir contre la joueuse de Quidditch, sans pour autant la quitter du regard. Pour cette exilée connue pour son empathie et ses talents d’observatrice, ce contact visuel était important, pour ne pas dire essentiel. Très naïvement, en plus de tout cela, il lui prouvait également qu’elle était bien dans les bras de l’être aimé et pas d’un quelconque ersatz. Si la méditerranéenne n’avait pas fait la rencontre de l’Umbridge, elle n’aurait peut-être jamais fait l’effort de réouvrir son coeur et d’aimer à nouveau.

« Cela dit, tu apprendras qu’une italienne pardonne, mais n’oublie jamais. Donc, je suis sans doute un petit peu rancunière oui ! »

En effet les italiennes et encore plus les toscanes comme elle étaient connues pour leur côté tempétueux, volcanique et si ces dernières l’étaient sans doute un peu moins que les romaines ou les calabraises, elles n’étaient pas en reste. Loin de là même ! Mais cette fois-ci la femme de lettre n’avait rien à reprocher à son impétueuse sportive, pas de larmes et encore moins de gifles, seulement un petit sourire à la fois taquin et agacé. Encore cette histoire de vêtements… Pendant quelques secondes l’étrangère se demanda si sa mie faisait semblant de ne pas comprendre, ou si, comme souvent, elle faisait semblant de jouer à l’idiote. Susan était omniprésente dans la vie - quelque peu chaotique - d’Addolorata, alors évidemment qu’elle pouvait laisser quelques objets entre les quatre murs de sa demeure.

« Et cesses donc de tourner autour du pot, si je te dis que tu peux amener tes affaires ici, c’est que tu en as le droit. Qu’il s’agisse de vêtements, de ta batte de Quidditch ou bien même de ta trousse de toilette. »

Alors que le soleil traversait difficilement les fenêtres de l’appartement pour jouer au voyeur et zébrer la pièce ainsi que les magiciennes de ses rayons chaleureux, la florentine fut tout de même brièvement ramenée à la réalité. Par amour pour Susan, elle n’avait pas eu peur de mettre sa vie en jeu. Pour partager ses sentiments, la brunette avait avalé bien des couleuvres, mais parfois la peur de la perdre ou tout simplement la partager la tirailler. Alors plutôt que de céder à la panique, de devenir anxieuse et de gâcher bêtement cet instant magique, Addolorata fit ce qu’elle savait faire de mieux, après les gifles et les lasagnes, c’est-à-dire relativiser et utiliser sa répartie et son humour désormais légendaire dans la capitale britannique pour dédramatiser et exorciser ses propres peurs.

« Mais à force de passer le plus clair de ton temps ici et de revenir le cou recouvert de bleus, tu vas finir par attirer l’attention. Cela dit j'aimerais que tu puisses concilier toutes ces choses tu sais... réconcilier ton présent et ton passé, pour construire notre futur... »


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: [+18] Déjeuner En Paix | Susan    [+18] Déjeuner En Paix | Susan  EmptySam 18 Juil - 1:47


Felix felicis.  
Amortentia.

« Je te proposais simplement mon aide pour décorer ta…notre chambre ? C’était maladroit. J’essayais de plaisanter. Je suis désolée.»

Ses prunelles brillent d’un éclat malicieux sous les zébrures timides du soleil qui perce la grisaille matinale. Tu captures l’or en suspension qui paillette ses iris, et l’atmosphère paisible comme coupée du temps de ce dimanche. Tu replaces délicatement l’une de ses mèches derrière son oreille, t’attardant toujours sur la peau délicate de sa joue alors que tu tentes de lui offrir un sourire troublé.

Pour toi, tout est nouveau. Les nuits sans sommeil, les longues matinées enlacées, la douceur, le sentiment tenace d’appartenir à quelqu’un. Tu aurais pu penser que cela te terrifierait mais tu le concèdes désormais, tu n’en as jamais assez.

Se lover dans ses bras. Rentrer à la maison.

Alors tu reviens toujours. Après les entraînements harassants, après les longs services que tu t’infliges au casino, après les escapades en enfers ou dans les ruelles sordides de Londres, tu imposes ta présence comme un chat roublard. Elle te trouvera toujours dans ses pattes, lovée quelque part dans les ombres de son grand appartement ou entre les rayonnages de sa petite librairie. Un baiser volé parmi les feuillets précieux. Un mot doux soufflé à l’oreille. Un contact légèrement plus appuyé que la normale. Votre amour aime se jouer des frontières et des interdits s’improvisant jour après jour un peu plus audacieux, toujours plus équilibriste.

« Que faire si la femme que j’aime apprécie de marquer son territoire ? Dois-je lui refuser ma peau ou lui céder d’autres endroits de mon corps ? Je gage qu’elle désire que cela puisse se voir. Qui suis-je pour la décevoir ou pour m’opposer à son bon vouloir ? C’est un territoire qui lui appartient complètement.»

Tu frottes doucement ton nez contre le sien alors que tes doigts tracent tendrement des motifs rassurants sur son dos. Théodora n’est qu’une partie du problème. La société en est la seconde. Si votre idylle était découverte, tu briserais sûrement plus que le cœur de la londonienne. Vous perdriez tout : votre travail, vos relations, votre dignité. Bien entendu, il te faudrait être plus prudente. Assurément, tu pourrais équilibrer davantage les choses, te montrer plus présente pour ton amour d’enfance mais tu ne peux t’empêcher de revenir vers ta belle toscane. C’est ton phare dans la nuit, celle qui éclaire la route et t’évite les écueils. C’est celle qui te sauve du naufrage.

« Notre avenir est déjà tracé. Lorsque cette guerre cessera, nous partirons dans un endroit où nous pourrons vivre paisiblement, où je pourrais t’aimer sans avoir peur de me faire arrêter par la maréchaussée et de me faire jeter dans une unité de soin à Sainte-Mangouste pour une rééducation. Je ne demande pas à ce que l’on nous accepte, juste que l’on nous ignore. Ce sera déjà un bon début. »

Tu l’observes attentivement avant d’enchaîner.

« Je sais que la situation est complexe et que les sacrifices que je t’ai demandé de faire sont incommensurables. Je ne te remercierais jamais assez d’avoir accepté sans aucune condition de me suivre dans cette folie. Aujourd’hui, je suis avec toi, cette nuit également. Demain matin, je te préparerais ton petit-déjeuner avant que tu n’ailles au travail, comme une vraie petite femme au foyer. Ce soir, si je ne suis pas là, ce n’est pas à cause de Théodora mais bien parce que j’accompagne Albus au mariage d’Antarès. Comme promis, j’y fais acte de présence et je reviens ici avant que tu n’aies eu le temps de t’endormir. Et tu pourras m’enlever ma robe en guise de compensation. »


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: [+18] Déjeuner En Paix | Susan    [+18] Déjeuner En Paix | Susan  EmptyDim 26 Juil - 21:13


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Addolorata qui s’était tant battue pour sortir de l’ombre de la sublime Theodora avait parfois du mal à réaliser que toutes ces choses qu’elle pouvait vivre aux côtés de Susan étaient bien réelles. Pourtant ces instants de douceur, ces purs moments de béatitude, l’italienne les avaient bien mérité, combiens de blessures avaient-elles dû supporter pour en arriver là ? Combiens de sacrifices, de pardons, de mots d’amour… Nul ne pouvait véritablement le dire. Mais c’est parce que la florentine avait la victoire modeste et qu’elle craignait qu’il ne s’agisse là que de jours d’halcyons, agréables, mais ephémère, qu’elle ne s’énerva pas quand son amante lui rappela qu’elle allait devoir l’abandonner pour passer la soirée aux côtés d’Albus Dumbledore pour assister au mariage entre les rejetons Potter et Black. En prenant cette décision totalement stupide, la britannique ne faisait pas que se jeter dans la gueule du clan d’Antares Black, non, elle prenait le risque de devenir une “victime” collatérale de la première action d’ampleur effectuée par les Enfants de Morgane. Cela dit bien trop heureuse de profiter de ces douces caresses, l’héritière de Dante Alighieri déposa un baiser sur le haut du crâne de son amie avant de l'ébouriffer comme elle avait prit l’habitude de le faire depuis que leur relation était devenue sérieuse.

Puis, de nouveau debout, elle s’éloigna un peu à contrecoeur du canapé et du corps quasiment nu de la Harpie de Holyhead pour s’asseoir un fauteuil en velour placé juste en face d’elle. Tout en croisant, assez sensuellement, les jambes, la brunette lança un regard à la fois agacé et taquin en direction de son invitée. Si devant Theodora, la méditerranéenne s’était fendue d’une belle formule en disant qu’elle n’était pas membre de la Commedia dell’arte, pour ne pas éveiller les soupçons de l’Umbridge et peut-être même des siens, elle allait devoir utiliser son meilleur jeu d’actrice et jouer à l’amoureuse transie voir-même à l’imbécile. Mais en attendant le moment fatidique, elle se contenta de garder un rictus provocateur aux lèvres, ses prunelles plongées dans celles de sa jolie comparse.

« Ah oui, j’avais presque oublié que tu allais te rendre au mariage de l’homme que tu aimes le plus au monde et que tu as torturé pour jouer à la bru idéale au bras d’Albus.... »

Dit-elle d’un ton rieur en roulant des yeux avant de se laisser aller à rire. De toutes façons, il valait mieux en rire qu’en pleurer, alors bon…

« C’est tellement absurde et stupide que je n’ai même pas envie de perdre mon temps, d’user mon énergie à râler et à te sermonner… je préfère le garder pour d’autres choses vois-tu…  »

Donc quitte à en rire, autant s’amuser à mettre un petit coup de pression à la future fiancée fictive de cet adulte égocentrique d’Albus Dumbledore. Heureusement que le bougre avait quelques beaux côtés et une bonne situation qui faisaient de lui un fiancé crédible pour la joueuse de Quidditch. Quoi qu’il en soit elle fit disparaître la pression en prononçant la fin de sa phrase, puis en riant avant de se relever et de s’agenouiller devant Susan encore allongée nonchalamment dans le sofa et vulgairement enroulée dans le peignoir de la maîtresse des lieux. Encore une fois, la toscane laissa sa main s’enfoncer dans la crinière, courte, mais épaisse, de son amante, avant de l’embrasser passionnément et de capter une nouvelle fois son regard.

« Mais taches de te rappeler ce que je t’ai dis auparavant, surtout ne boit rien, ne mange rien. Tu sais comment sont les Black et ta mort par empoisonnement serait sans aucun doute le plus beau des cadeaux de mariage pour ce chien galeux d’Antare Black... Si tu m’aimes, promets moi de ne toucher à rien, de ne prendre aucun risque...  »

Pour Addolorata qui avait passé toute une partie de sa vie aux côtés de moldus, cachant ses pouvoirs au plus grand nombre et vivant comme n’importe quelle humaine, le plan du Culte de Morgane était parfait, il s’agissait là d’une belle leçon d’humanité, mais elle était prête à parier qu’une sorcière pure jus - bien qu’étant sang mêlée - comme l’Umbridge aurait beaucoup de mal à comprendre cet “empoisonnement” et verrait ça comme une attaque stupide, plutôt que comme un geste humaniste nécessaire pour rappeler aux sorciers que sans pouvoirs ils n’étaient rien d’autre que des moldus…

« Nous avons encore une guerre à remporter, une révolution à remporter, ta deuxième petite copine à soigner et un imbécile aux épaules un peu trop larges à ramener vivant des Enfers avant de pouvoir profiter du Lac de Côme et de l’Italie, alors ne rajoutes pas de nouvelles embûches ! Et au vu du nombre d'invités à ce mariage, je pense que demain matin je n'ouvrirais pas la boutique, histoire de pouvoir profiter tranquillement de ce petit déjeuné et de tout ce qui va avec... »

La bougresse ne savait pas encore que cette matinée allait sans aucun doute être marquée par un débriefing agité de la veille et de l’empoisonnement de tout le Londres sorcier, qui n'était pas forcement prévu au programme et qu'elle n'allait apprendre que trop tardivement grâce à ses camarades.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: [+18] Déjeuner En Paix | Susan    [+18] Déjeuner En Paix | Susan  EmptyJeu 30 Juil - 19:13


Felix felicis.  
Amortentia.

« Oui maman. Promis, je ne mangerai ni ne boirai quoique ce soit chez les Black. Promis. »

Tu roules des yeux, légèrement exaspérée par le protectionnisme actif dont fait soudainement preuve l’italienne à ton égard. C’est attachant et même adorable même si tu trouves cela un tantinet exagéré.

« Tu te rends bien compte qu’il sera plus facile d’empoisonner mon eau lors de mes entraînements que de me faire mourir devant un parterre d’invités ? Si tu veux, je peux avaler un bézoard, comme cela tu seras entièrement rassurée concernant ma santé. On ne sait jamais, Antarès aura peut-être décidé de m’intoxiquer avec le bouquet de la mariée. Même si je trouve cela improbable, rien ne passera mes lèvres une fois que je franchirais le seuil de cet appartement. Cross my heart, hope to die, stick a thousand needles in my eye ! (Ndt : Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer). »

Tu lui souris avant de lui voler un baiser rapide, tes deux mains placées sur ses joues.

« C’est que ma belle italienne est vraiment inquiète. Si je ne te connaissais pas, je me dirais que tu sais quelque chose que j’ignore. Cesse donc de te faire du mouron. Je t’ai fait une promesse, je n’avalerais rien ; dussé-je me dévorer la main pour survivre à la cérémonie. Que risque-t-il de m’arriver de pire que de supporter tout le gratin londonien sans avoir la chance de m’échapper dans l’alcool. Tu devrais plutôt me plaindre. »

Tes phalanges caressent tendrement ses joues. Oui, tu feras tout ce qu’elle te demande. Si cela peut la tranquilliser et lui permettre de passer une agréable soirée, tu t’inclinerais à ses directives, aussi absurdes soient-elles. Cette soirée, tu ne la redoutes pas, mais tu n’en as aucune envie. Tenir la chandelle entre les deux amours d’Albus t’exaspère déjà au plus haut point. Toutefois, tu t’exécuteras pas amitié et parce qu'ils vous faut également entretenir cette couverture commode qui détourne l'attention de vos appétits spéciaux.

« Cela étant dit – j’ai hâte de savoir à quoi tu comptes utiliser notre temps. »

Tu aiguillonnes tendrement ses côtes de tes doigts pour dissiper l’air grave qui a figé un instant ses traits.

« Heureusement que nous n’avons pas besoin de résoudre tous ces problèmes pour rester ensemble. Voilà ce que nous allons faire. Nous terminons ce petit déjeuner délicieux. Comme je suis tout à toi pour le reste de la journée, tu choisis le programme – je verrais alors si je prends la peine de m’habiller ou non. Il suffira juste de penser à me nourrir suffisamment pour que je puisse te rejoindre cette nuit et demain matin, je serais encore là. »

Tu lui offres un joli sourire avant de laisser tes lèvres taquiner tendrement la peau délicate de son cou.

« Tu vas me manquer horriblement mais en attendant, nous allons passer une délicieuse journée, loin des Black et des troubles-fêtes. Juste toi et moi. »

Tu es loin de te douter que votre programme sera bouleversé par une armée de chiens têtus et ignorants. Pour le moment, c’est un jour heureux et c’est tout ce qui compte.





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