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 Les raisons de la colère (Susan)

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Penelope Bones
sans camp
Penelope Bones
crédits : praimfaya
face claim : emma stone
pseudo : nutcracker (elo)
études : gryffondor, de 1890 à 1897
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Message (ϟϟ) Sujet: Les raisons de la colère (Susan)   Les raisons de la colère (Susan) EmptyMar 19 Mai - 19:22


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Penelope n’a pas mauvaise mémoire. Elle s’est souvenue de la médicomage quand elle a transplané dans son cabinet. « Je regrette, Maud, mais je ne reçois en principe que sur rendez-vous. » Elle avait à peine eu le temps de rentrer du Ministère, se préparer un thé, embrasser les enfants. Ils avaient demandé des précisions. Qui était interrogé. Pourquoi. Penelope avait haussé les épaules et saisi l’occasion. On appelle ça le fait du prince, mes amours. Ca veut dire que l’Etat fait ce qu’il veut avec nous, de manière très vulgaire. Mais alors Grindelwald était un prince ? Stupeur, tremblements, mâchoires décrochées. Non, pas exactement. Qu’ils retournent à leur devoir, elle n’avait pas oublié qu’il avaient fait des fautes grossières en calcul. Et que dire de la bataille contre les trolls dans la péninsule de Kola ? Qu’ils avaient daté avec deux-cent ans d’écart, hein ? Parce qu’ils portaient déjà des pourpoints, peut-être, les trolls ?

Ils avaient filé sans demander leur reste. Penelope s’était installée, et voilà que la gamine s’était matérialisée. Elle s’était renversé du thé dessus. Habitude très désagréable du transplanage intempestif. Est-ce que faisait ça, elle ? En dehors du fait qu’elle avait raté huit fois son permis de transplanage et ne l’avait obtenu qu’en ayant menacé l’examinateur ? Non. Ca voulait bien dire ce que ça voulait dire. « Je me demandais, heu … C’est votre cousine, hein, Madame Umbridge, celle qui m’a dédicacé la batte ?» Penelope avait été tendre, sauf avec Susan à laquelle elle avait demandé de dédicacer une batte. Maud était une des médicomages qui avait pris en charge son accouchement, elle aurait vendue Susan tout entière si cela avait pu lui permettre un meilleur suivi. « Oui. Et ? » « J’ai pensé que vous auriez aimé savoir qu’elle était à Sainte-Mangouste. Elle est blessée. Ca se répare mais quand même, c’est grave. Bonne fin de journée, moi j’ai fini mon service. »

Penelope avait réagi comme par automatisme. Elle avait remercié Maud. Laissé les enfants en les prévenant qu’elle reviendrait après, hurlé sur leur nourrice pour décharger du stress, fermé le cabinet. Dans son sac, à la hâte. Des livres si Susan devait y rester. Les pansements qu’elle avait toujours. Une brosse à cheveux. Une tenue confortable, des sous-vêtements propres. Maud avait sous-entendu qu’elle n’était pas grièvement blessée. Petite conne, elle n’aurait pas pu être plus claire ? Le vase en avait fait les frais. Elle ramasserait ça après. Poudre de cheminette. « Sainte-Mangouste ! » Avait-elle rugi.

Elle connaissait les plans des locaux. Ses talons claquaient sur le sol, jusqu’à former un rythme rappelant la Danse du Sabre tant elle allait vite, posant à peine les orteils. « Umbridge Susan. Urgences. Où est-elle ? Oui, je suis de la famille. » avait-elle coupé en montrant ses papiers d'identité. Une des guérisseuses avait semblé la reconnaître. Ou la gamine était impressionnable et avait voulu éviter son regard furibond. Elle avait indiqué une direction. « Susie, Susie… » marmonnait-elle en traversant le couloir.

Elle était enfin là. Penelope a refermé la porte derrière elle. La poignée n’était pas redressée que son visage était déjà inondé de larmes. « Susie ! » Un gémissement, aigu à vous faire frissonner. Elle avait abandonné son sac par terre, mais quelle importance vraiment. L’avocate avait tiré un tabouret pour s’asseoir près du lit de la blessée dont elle n’osait prendre la main. Elle avait peur de la forme qu’elle voyait en dessous.  « Susie, mon caneton, tu m’entends ? » Nouveau cortège de pleurs.


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Susan Umbridge
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Les raisons de la colère (Susan)   Les raisons de la colère (Susan) EmptyMer 20 Mai - 0:54


Home is people.
Love is sacred shield.
Au commencement est la douleur. Elle filtre, vicieuse, à travers les ombres confortables de l’inconscience. Reviennent en vrac la brûlure, la nausée, l’étouffement, l’oppression atroce – ce poing qui t’écrase le diaphragme, qui t’arrache les tripes.

Tout le monde se plante.
La mort est une souffrance éternelle.


Puis vient le bruit. Des ordres qui claquent sur les carreaux immaculés – des voix qui tentent de te tirer de ta torpeur. Tu flottes dans ce fleuve d’agitation avec sérénité. Cela ne te concerne plus. Tu demeures mutique, refusant de répondre à leurs sollicitations.

Tu n’es plus là.

L’odeur ne tarde pas à te frapper. Métallique d’abord – comme le fer des esclaves, écœurante, ferreuse. C’est celle de l’ichor qui a été versé. L’urine, essence de la peur, du corps qui se relâche après les épreuves, effluves des blessures et du désinfectant.

La lumière se glisse sous tes paupières obstinément croûtées de sang. On te braque une baguette dans les prunelles pour vérifier leur réactivité. Tu grognes, n’ayant pas la force de chasser l’indésirable, ou de contrer la force qui te maintient les cervicales dans l’axe.

Les formes reviennent puis les couleurs – pâleur maladive sur vert glauque.

Sainte-Mangouste.

Tu trouves cela un peu triste que le voile s’ouvre sur la fadeur d’un hôpital. Tu regrettes de ne pas pouvoir le dire à Addolorata – cela aurait pu lui donner quelques indices sur la santé mentale de son ancêtre.
Des mains précautionneuses retirent tes fripes, te lavent et  bandent tes stigmates. La brûlure d’une potion qui tire de ta poitrine une toux rauque. Le soulagement cotonneux enfin, aussi doux qu’une caresse sur ta chevelure empoissée.

Tu t’endors.

La lumière douce d’une fin d’après-midi. Elle valse doucement dans la pièce où tu sommeilles. Le Mal se tient à distance – se glissant dans les rares ombres de la pièce. Tu le sens, prêt à t’engloutir. Sous tes paumes, la texture amidonnée et rassurante des draps. La sensation dans ton bras gauche est étrange – comme si on en avait extrait les os. Langueur, mollesse. Bientôt, on t’apportera une fiole de Poussos et tu regretteras d’être née. Pour l’heure, tout en toi réclame le repos.

Tes yeux se ferment de fatigue.

Au loin, le cliquètement caractéristique d’une paire de talons. La porte s’ouvre. Des sanglots – et cette
présence fraternelle et aimée. Les hypocoristiques, les possessifs semés çà et là.

Pénélope est ici. Ainsi, tu es vivante. Tu ne sais pas si cette nouvelle doit se réjouir.

Les vertiges te prennent lorsque tu tournes la tête à son endroit. On te l’a bandée et le jersey qui couvre ton œil bleui d’hématomes te confère l’aura d’un pirate. Un sourire incertain point alors que tu saisis de ta main valide, celles tremblantes de ta cousine.

« Penny. »

Ta voix craque comme une vieille branche oubliée dans un feu. Tu as l’impression d’avoir avalé un désert.

« Penny. Tu vas bien ? Les enfants ? Edel ? »

La panique soudaine. Tu tentes de te relever mais tu cèdes sous les mises en garde de tes nocicepteurs. Des larmes d’impuissance glissent le long de ton œil valide. Tu inspectes sa peau d’albâtre. Elle va bien. L’angoisse cède un peu à la réalité.

« Merlin soit loué, ils ne t'ont rien fait. »

Tu murmures, les lèvres tremblantes, loin de l’athlète bravache que tu es d’ordinaire. Parce dans la chair sensible de ta paume gauche, il a été gravé, en lettres d’ébènes, le mot « MASTER » - te couvrant d’opprobre et de honte.

Bétail. Sac à viande. Tu détournes ta prunelle valide.

« Je suis tellement désolée. »



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Penelope Bones
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Les raisons de la colère (Susan)   Les raisons de la colère (Susan) EmptyJeu 21 Mai - 12:22


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Penelope hoquette toujours entre deux sanglots. Elle a les fausses larmes ravissantes comme un tableau antique, la coloration des joues, l’eau qu’il faut au bord des yeux et les battements de cil délicats. Mais son vrai chagrin se manifeste par un front plissé, une expression de détresse, des sanglots bruyants. Elle a si peur qu’elle n’est pas tout à fait à son aise encore quand Susie rouvre les yeux. Elle n’en rouvre qu’un d’ailleurs. L’avocate se surprend à penser à son fils, qui après avoir lu des récits de flibustiers avait cherché à imposer le port du cache-œil. Certainement pas, tu ne deviendras pas une bouche à nourrir oisive parce que tu as un œil paresseux après ça. avait tranché Pénélope, excédée. Elle était inquiète qu’il force sur l’œil découvert. Que dire de l’angoisse en voyant Susan dans cet état ?

Mais au moins la cadette respire-t-elle. Parle-t-elle, d’une voix rocailleuse que Penelope n’a pu entendre que lorsqu’elle restait dormir et que, bon an mal an, Susan se levait les cheveux si ébouriffés qu’ils lui donnaient un air de Méduse. Premiers mots caverneux, et remerciements quand on lui annonçait que le petit-déjeuner était prêt et que comme une fée du logis qu’elle veut bien être pour ses proches, Penelope avait préféré son thé comme Susan l’aimait. Désolée de quoi, sa pauvre petite Susie ? La cousine prends dans ses mains celle abîmée qui git derrière-elle. Un sursaut d’effroi quand elle y voit une marque, lit une expression. Pardon ? Qu’est-ce que c’est que ça ?  Ses sentiments se bousculent. Elle veut afficher un visage calme, rassurer la blessée comme une mère son enfant. Mais elle sent le rouge lui monter au nez, empourprer son visage, colère vengeresse. Ils l'ont tabassée et ils ont fait ça ? D'autres inquiétudes, elle détaille la myriade de tâches violettes. Susan est nue, ont-ils … ? Elle se relève, soulève le drap avec pudeur, juste ce qu’il faut. D’accord. Ce n’est pas arrivé, mais sa colère ne désemplit pas. Penelope se sent remplie de gratitude pour les soignants de Sainte-Mangouste qui ont bien oeuvré, et toujours dévorée de colère, d'envie de protéger. Elle rentrera épuisée chez elle, d'avoir trop vécu, trop éprouvé, mais rien ne doit compter plus que sa blessée à l'instant présent. Elle caresse la joue la plus proche avec une infinie douceur.

«Ne t’en fais pas, Susie. Les enfants sont avec leur nourrice, et on ne m’a pas trop rudoyée. » Une ellipse charmante comme elle sait les faire. Elle fanfaronne pour arracher un sourire aux lèvres gercées, faire naître un éclat dans le regard troublé. « Que voulais-tu qu’on m’arrache comme secret ? Je ne sais rien de ce que les membres de ma famille pourraient faire, et il est hors de question de laisser un de mes clients bavasser sur pareil sujet. De toute manière, mon tarif horaire les en dissuade désormais. Quel secret m’aurait-on ôté, hein ? Hormis ma recette de sablés à la cannelle et au gingembre que je laisserai à Dahlia sur mon lit de mort. » Elle reprend, plus douce. « Je ne sais pas pour Edel’, j’aurais pensé qu’elle serait avertie puisqu’elle est … La personne à contacter pour toi. » Elle ne précise pas que par exemple, s’il lui arrivait quelque chose, la logique voudrait qu’on contacte son époux. Susan n’appartient à personne, même si sa cousine n’osera pas lui dire quelle fierté elle a à cette pensée. Elle se lève doucement, cliquetis de talons jusqu’à la fenêtre qu’elle ouvre à peine pour éviter un courant d’air. Elle lance le sort pour faire venir sa chouette. Normalement, ça devrait marcher. Elle essaiera dans les minutes qui viennent si cela n’a pas fonctionné.

Penelope ouvre son sac à main et plonge pour y trouver le papier à lettres. D’une écriture élégante, sous les yeux de Susan, elle trace les mots qui informent et qui permettent de savoir que le pire n’est pas arrivé. « Voilà. » Penelope se lève encore. Furieuse contre le Ministère, coton pour la blessée. Elle trouve un point d’eau et entreprend de nettoyer ses blessures avec un mouchoir. Susan se sentira mieux si elle est un peu fraîche. Son geste s’interrompt. Les preuves. « Susan, poussin… » commence-t-elle avec le ton de celle qui a une idée derrière la tête. « Je dois te poser deux questions, parce qu’il est hors de question que je laisse passer tout ça. » Elle baisse la voix. « As-tu balancé qui que ce soit ? » Qui pourrait vouloir se venger et contre lequel se prémunir. « Quel est le fumier, le fils de chacal, le ...» Depuis la naissance des enfants, elle a pris le soin d'adopter un vocabulaire qui ne lui ferait pas honte s'il est répété. Elle brûle enfin de laisser s'exprimer sa colère à voir un être cher dans cet état. « qui t’a fait cela ? Nous verrons après ce qu’il convient de faire. Tu comprends, je vais devoir garder une trace des blessures. Il faut les prendre en photo, et les envoyer à un compte spécial à Gringotts. Pour garder une trace que c’est arrivé ce jour. Je sais que ce ne sera pas un moment agréable, Susie, mais je ferai aussi rapidement que possible. Tu me fais confiance, pas vrai ? »



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Les raisons de la colère (Susan)   Les raisons de la colère (Susan) EmptyVen 22 Mai - 20:38


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Tes pensées sont autant de volutes de fumées. Imprécises, volatiles, redondantes. Une part de ta psyché, rôdée à l’art de l’autodiagnostic, évalue un traumatisme crânien. Tu attends avec impatience la cohorte grotesque des céphalées, vertiges, nausée, pertes de mémoire à court terme, obsession et autres friandises du même acabit. Merlin t’en préserve, tu échappes au priapisme.

Pourtant, malgré la confusion et la douleur, tu ne peux t’empêcher de t’inquiéter pour ton clan. Un mot de Penny et tu sors de ton lit, dans toute ta gloire de nudité et d’ecchymoses, pour chasser les mécréants à coup de pieds au cul, dois-tu trépasser ensuite. Tes doigts se sont crispés imperceptiblement.
« Oh merci Morgane. J’ai eu tellement peur. » Un souffle. Les petits sont en sécurité. La première préoccupation de la meute. Ta seconde est Penny – parce qu’elle avait toujours fait montre de la douceur qui t’avait manquée depuis la mort de ta mère. Edel sait se défendre, c’est la matriarche, tu lui dois la loyauté mais pas la protection. Ses crocs sont suffisamment acérés pour se planter dans les cuirs les plus épais.

Toutefois, une inconnue demeure. Si Pénélope n’avait fait preuve d’aucune allégeance envers les différents groupuscules de la résistance – encore une preuve de son intelligence supérieure – ce n’est pas votre cas. Vous vous êtes compromises à un degré à peine concevable, en fomentant dans l’ombre de Gringott, la chute du régime. Vos identités connues et potentiellement vendues contre un traître amnistie.

« Edel doit être courant. Elle est sans doute en train de rayer le parquet du casino en ourdissant son prochain mouvement. Tu la connais, elle ne peut souffrir l’affront. Il faudra que gères ça avant qu’elle ne déclenche un cataclysme. »

Tu essaies de t’en convaincre et force un sourire douloureux sur tes lippes abîmées. Un souvenir flou. Une note sur la table de chevet – peut-être ou un médicomage qui t’a annoncé sa venue pendant le faste chaleureux de l’inconscience. Chassant les manques, tu te concentres sur un sujet plus plaisant.

"Tes sablés sont des diableries – tout le monde le sait. Merlin, lui-même, en mangerait sur la tête pouilleuse d’un troll… D’ailleurs, si tu pouvais penser à ta pauvre Suzie qui est au plus mal au fond de son lit d’hôpital ? "

Une étincelle gourmande rôde dans tes prunelles noisette. Umbridge jusqu’au bout des ongles, tu as appris que toutes les situations offrent des opportunités, aussi désagréables soient-elles. Toutefois, les petites pâtisseries dorées de Penny valaient bien un bras en sacrifice.

De ton œil valide, tu tentes de ses pas dans la pièce avant de te laisser retomber sur les oreillers rêches et rigides. L’air frais de ce crépuscule estival frappe tes narines.

Tu es en vie. Tu t’en es sortie.

Tu trésailles au contact de l’eau. L’attouchement liquide et glacé te lace les entrailles de barbelés. Tu ne bronches pas malgré l’angoisse qui enfle dans ta poitrine. Heureusement, Penny interrompt bientôt ses soins. Ton souffle suspendu.

« Je ne suis pas une traître. » Tu craches presque. « J’ai protégé la famille. J’ai joué le jeu. Je me suis traînée dans la boue pour lui faire plaisir, pour vous. Ça n’a pas suffi. Il voulait me voir souffrir. » La chaise sur laquelle on t’a assise était poisseuse de sang innocent. « Ni la première…ni la dernière ». Tu marmonnes, le regard hanté par les événements.

Tu sens la haine émaner de ta douce parentèle. Penny est aussi une lionne, la plus intelligente et la plus fourbe d’entre vous, mais indubitablement une lionne prête à saccager et à détruire les ignares et les inconscients qui se retourneraient envers son clan. Tu feras ce qu’elle voudra.

« Antarès Black. Chiot dément d’une portée  de bâtards nauséabonds. »

Tu fermes les yeux assaillie par une fatigue terrible.

« Fais ce que tu dois, Penny. Quand le vin est tiré, il faut le boire. Promets-moi que nous les mettrons à terre. Promets-moi qu’ils craindront notre nom et que jamais plus, ils ne s’en prendront à un membre de notre famille ! »

Bien sûr, tu souhaites les voir vomir leurs dents et leurs os. Bien sûr, tu rêves de les voir bouillir dans les marmites de l’humiliation.

« Vous prévalez sur le reste, et si quelques os cassés nous permettent la sécurité, nous serons quitte. »

Votre sang n’a pas l’odeur du jasmin.
Votre sang n’a pas la pureté brute du diamant.
Toutefois, le sang ne connait qu’une seule manière de couler. La vôtre.




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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Les raisons de la colère (Susan)   Les raisons de la colère (Susan) EmptyDim 24 Mai - 20:36


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Si Penelope n’aimait pas tant déjà sa cousine, voir son soulagement en apprenant que les enfants vont bien achèverait de la convaincre. Son métier et sa maternité lui ont appris à reconnaître un flagrant mensonge. Tout est sincère chez sa cousine. D’autant qu’elle n’est plus en état de feindre quoi que ce soit. « Nous verrons pour le cataclysme. » répond-elle, philosophe. Edel a peut-être déjà apporté une riposte et Penelope ne lui en voudrait pas. L’avocate estime qu’elle gèrera chaque situation en son temps. Pas d’avancées sur des domaines méconnus. « Nous verrons pour les sablés aussi. » Susan ne répond pas par politesse, la partie est déjà gagnée. Penelope songe même à ressortir ses emporte-pièce bébé dragon, caniche et cœur. Si elle peut remplumer la joueuse de Quidditch, ce sera une bonne chose. Maigreur sous les muscles, à moins qu’elle ne se leurre et trouve des excuses à son propre penchant sur les fondants du chaudron, qui l’aideraient soit-disant à se concentrer le soir sur ses lectures.

« Susan, je t’aimerais tout autant si on t’avait arraché un nom. Mais je suis satisfaite de voir que tel n’est pas le cas. Nous rendrons la monnaie de sa pièce à ce petit con de Black. » Serait-elle une puissante sorcière qu’il serait déjà affublé d’une poupée vaudoue et de douleurs à divers endroits. Oreille interne. Colonne vertébrale. Endroit où le soleil n’arrive jamais. Elle serait imaginative. Il lui faudra fourbir ses propres armes, et elle est heureuse que sa cousine accepte de se laisser faire.

Mais même avec celle qu’elle considère comme une sœur, Penelope est incapable de prendre le risque d’une fausse promesse. « Je te promets que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’il ne te menace plus ni aucun de nous, et qu’il regrette les conséquences de ses gestes. » Un mensonge aurait-il accéléré la guérison ? L’avocate se battra autant que faire se peut mais refuse de donner de faux espoirs. Les Black sont une famille noble. Celui-là est employé du Ministère – elle ignore à quoi mais a vu passer une nomination dans les annonces légales. Il sera difficile de faire entendre leur cause. D’autant qu’un procès retentissant ferait une mauvaise presse à Susan, qui a besoin de se vendre puisqu’on lui adresse des contrats pour des saisons de Quidditch. Il va falloir s’inquiéter de l’impact commercial. Les revenus de Susan devraient chuter, encore que Penelope se souvient avoir glissé une clause selon laquelle elle recevrait une rémunération minimale en cas de force majeure l’empêchant de tenir son rôle sur le terrain. Reste à considérer les interrogatoires comme tels.

De son sac dont elle peut tirer n’importe quoi tant la contenance est gargantuesque, l’avocate extirpe péniblement un appareil photo. « Inutile de sourire. Tu peux fermer les yeux si tu préfères. Préviens-moi si j’oublie quelque chose. » Le crâne chevelu abîmé. La marque infâmante dans la main. Plusieurs angles de mauvais augure formés par certains membres. Le bras inerte. La constellation d’hématomes. « Ma pauvre puce … » murmure Pénélope. Les mains sur les hanches, très digne comme elle en rajoute un peu. L’appareil photo se retrouve empaqueté dans un sac à scellé magique. Une de ces horreurs qu’elle aimerait réaliser elle-même, car elle en est quitte pour une fortune à chaque fois. Avec cela, on ne pourra pas dire que les photos ont été prises après coup. « Je vais envoyer ça, tu ne bouges pas. » Avec le regard de mère de famille excédée. Comme si Susan pouvait aller quelque part … Mais lui semble plus poli de le feindre.

Une ellipse. Penelope se rend à Gringotts par cheminette, dépose l’appareil dans un compte spécifique, en faisant noter la date et l’heure de dépôt. Il s’en faut peu que le gobelin qui tient le registre ne lui mette une claque, mais il a déjà profité des sablés aux épices et sait qu’il est dans son intérêt de ne pas toucher à Maître Umbridge-Bones. Ce qui ne l’empêche pas de lui faire remarquer qu’elle est très, très émue aujourd’hui. Un crochet à l’appartement, pour extirper une boîte en métal qu’elle dissimulera quelque part dans la chambre de la grande blessée.

Toujours un peu plus couverte de suie, Penelope se faufile à Sainte-Mangouste en maudissant le cours des prix de la poudre de cheminette. Elle retrouve une cousine qui lui semblait presque endormie, et brandit triomphalement la boîte en métal. « Tu en donneras aux guérisseurs, n’est-ce pas ? » Elle donne la boîte ouverte à la blessée, en déposant le couvercle sur la table de chevet. Avec une main, Susan saura bien en grignoter un peu. Dans le doute, elle lui sépare un biscuit en quatre parties. Il faudra voir si elle déglutit de manière satisfaisante, mais un peu de sucre ne devrait pas lui faire de mal. « Pousse tes miches de souris, je vais venir m’asseoir à côté et je te rappelle que j’ai vécu deux grossesses dont mes hanches se souviennent. »

Penelope extirpe de son bazar la brosse à cheveux qu’elle a emmené. Avec plus de précautions encore que pour un nouveau né, elle entreprend de demêler le plus gros des nœuds. « On te fera une coupe plus courte, si tu préfères. » Tout ne semble pas récupérable, ou pas après un bon bain. Les cheveux poisseux de sang ne l’inquiètent que pour Susan, et déjà des croûtes brunes viennent sous ses ongles, sur des doigts. L’essentiel est de ne pas lui faire mal. « Je remets ton doux visage en valeur, sait-on jamais qu’un médicomage séduisant vienne se pencher sur ton cas. Tu pourrais lui offrir très mondainement des sablés et prétexter qu’ils sont de ton fait. Je ne dévoilerai le secret qu’après la cérémonie, naturellement. » Des sourires, des cajoleries. Comme lorsqu’elle tente d’arracher un sourire aux enfants si leur père leur manque, Penelope serait capable de marcher sur les mains. Elle fait un pas en avant vers le non-dit qui les occupe. « Je te promets que nous ne laisserons pas l’affaire impunie. »



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Les raisons de la colère (Susan)   Les raisons de la colère (Susan) EmptyMar 26 Mai - 14:20


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Tu t’es endormie.
Tu te souviens du crépitement du flash, des plaques de verres consciencieusement classées dans la pochette idoine, du sourire à la fois tendre et embarrassé de ta cousine. Tu ne te rappelle ni de la gêne, ni de la honte car à proprement parler, tu ne conçois pas ce qui t’es arrivé. La douleur est présente, bien sûr – mais atténuée, presque cotonneuse, lointaine.

La fatigue est une maîtresse bien plus persuasive – à la personnalité écrasante. Tu sombre dans un sommeil sans rêve, peuplé uniquement d’ombres pulsantes. Cette matinée pourrait n’être qu’une sinistre mascarade après tout. Le temps semble se contracter, peuplé çà et là de contact brefs et d’injonctions au réveil.

Quand tu ouvres ton œil, le même vert nauséeux. Le même blanc fade. Tu as appris à les connaître à force de faire réparer ta carcasse – mais c’est sans doute la première fois qu’Elle n’est pas présente pour te rabrouer vertement, toi et ton habitus de tête brûlée.

Non. Pas cette fois.

Mais il y a Penny, ses adorables éphélides, son sourire de sœur et ses biscuits au gingembre. Tu feins de t’y désintéresser quelques secondes avant d’en attraper un d’une main avide l’une des parties qu’elle a pris soin de diviser pour toi. Le calcul est rapide – à force d’établir des probabilités avec tes neveux, vous en avez conclu qu’une boîte en métal constituait la manne substantielle d’une quarantaine de ses appétissantes friandises. De quoi tenir pendant les heures creuses de ton hospitalisation.

« Merci. Tu sauves ma journée. »

Tu es présentement en train de te délecter du fondant / craquant du beurre et des épices lorsqu’elle t’interrompt avec une proposition absurde. Ta prunelles offensée la contemple, alors que tu as un geste de protection envers tes biscuits – ta propriété. « Jamais. Cette boîte est à moi. Le premier qui l’approcher perdra un doigt. » Faudra-t-il noter l’avertissement ? Tu y songes alors que tu en engloutis la dernière partie.

« Arrête de dire n’importe quoi. Tes hanches sont très bien comme elles le sont. » Avis d’experte. Sur ces mots, tu lui laisses une place à tes côtés. Tu appuies ta joue contre son épaule alors qu’elle te coiffe – c’est apaisant de savoir que rien ne changera jamais – que dans les heures les plus noires, les gestes maternels de Pénélope existent encore. C’est doux comme une étreinte. Tu marmonnes tranquillement, donnant ton assentiment pour ton nouveau style.

« Toujours des plans matrimoniaux pour moi, Penny ? A mon âge, je pensais que tu me mettrais au rebus. Je suis bonne pour les veufs et les vieux garçons, non ? »

Tu ris  et ça te tire une grimace douloureuse. Tu ne comprends pas cette obsession à vouloir te marier. Le nom se transmettra par Dimitri et tu es heureuse de pouvoir observer les petits grandir. Tu es présente dans leur vie et cela te suffit. Quant à t’alourdir du carcan du mariage, de la responsabilité d’une vie tremblante, tu n’es pas prête. Il y a encore trop à découvrir, trop à contempler sans que le filet d’une vie rangée ne puisse être jeté sur toi.

« Ce pauvre Albus quand j’y pense. Vous avez failli faire céder sa famille pendant un temps. » Et Pénélope n’était alors qu’assistante. « Tu as toujours été si brillante ! Et Edel si féroce. Vraiment, mis à part mes muscles – trop peu féminins, je n’ai pas grand-chose à vendre sur le marché du mariage. »

L’évocation du triste futur qui vous tend les bras te tire une grimace fataliste.

« Je te mentirais si je te disais que je ne veux pas le voir mort. Nous allons déclencher une guerre qui durera peut-être longtemps. Avons-nous les armes pour cela ? Je ne suis guère plus qu’une ombre dans un lit d’hôpital et si ce n’est ma force physique, je ne puis vous être d’un grand secours. »


Tu réfléchis rapidement.

« Si cela se gâte, il faudra mettre les enfants à l’abri. Une fois à Poudlard, ils seront protégés par leurs professeurs et leurs pairs. Deux lionceaux vaillants ne pourront qu’attirer les sympathies. En attendant, il faut demander à Baldr de renforcer votre sécurité. Peut-être deux ou trois hommes de confiance suffiront... »

Tu t’interromps, dubitative. Tu as toujours veillé à la sécurité du Golden Dragon, tu es celle qui sera la plus à même de tisser des charmes défensifs en toute discrétion.

« Une fois remise sur pied, je viendrai remettre à jour toutes les protections de ta maison et du bureau. Peut-être faudra-t-il contacter un archimage pour créer une pièce de sûreté. »



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Les raisons de la colère (Susan)   Les raisons de la colère (Susan) EmptyLun 1 Juin - 9:11


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Il faut reconnaître que Susan est constante, lorsqu’elle se montre territoriale avec ses biscuits. Tant pis si le fantasme d’un médicomage en élégante blouse verte ne lui plaît pas. Penelope n’a pas fini d’espérer qu’elle trouve la bonne personne. Se marier, être publiquement choisie par quelqu’un fut si doux. Mettre au monde des enfants fut si fort qu’elle ne peut que souhaiter le même genre de bonheur aux membres de sa famille. Les gamins seront peut-être ingrats, elle ne veut pas compter sur eux pour égayer ses vieux jours et détesterait qu’on ne vienne la voir que par devoir ou intérêt. Mais peut-être lui seront-ils reconnaissants de l’éducation et l’amour qu’elle leur donne, et viendront-ils la voir. Elle aura pour elle la fierté d’avoir mené deux adultes raisonnables dans la société.

L’un d’eux pourrait-il devenir le genre de personne qui s’en est pris à sa cousine ? Non. L’avocate s’y refuse. Ils ont du manquer de quelque chose, peut-être que le fruit a toujours été vicié. Mais il est troublant de se dire qu’il y a dix ans peut-être, le bourreau de sa cousine était élève de Poudlard, rejoignait ses camarades dans la salle commune et cherchait à écrire le plus espacé possible pour atteindre la longueur de parchemin demandée dans les matières théoriques.

« Je ne cesserais jamais d’espérer que tu trouves quelqu’un avec qui fonder un foyer – de préférence aux yeux de la loi. » Parce que si tu pensais que je ne me doutais de rien, c’était d’une charmante naïveté. Susan n’est pas insensible, quelqu’un aura fait battre son cœur. Né moldu, courbes féminines ? Penelope soupçonne un mélange des deux, se souvenant d’une jolie blonde que Susan cherchait toujours à protéger. Ce n’était peut-être pas que son côté chevaleresque. «  On trouve des veufs très bien. Tu serais surprise de la courbe d’âge des veufs dans le côté sorcier. Beaucoup qui s’approchent de nos âges, ou effectivement de vieux messieurs sur l’espérance de vie desquels les héritiers font leurs paris. Ce pourrait être amusant pour toi de devenir belle-mère de grands enfants horrifiés que tu viennes subtiliser une part d’héritage. » Expérience personnelle. Elle avait eu moins de différence avec les enfants de son mari qu’avec celui-ci. Regards froids. Menton qu’elle gardait haut. Tant qu’il était de son côté, elle était à sa place. Du reste, ils l’avaient vue venir, l’assistante qui passait jours et nuits au cabinet. S’ils avaient été incapables de mettre en valeur des défauts pour le rebuter, elle les laissait dans leur incompétence. « Tu n’avais pas un ami veuf ? Si ce n’est lui, il doit bien avoir des amis dans le même cas ? Ce serait si commode, un petit club des veufs noirs ou quelque chose dans ce goût. »

Elle soupire et émet un chapelet d’onomatopées dépréciatives à l’évocation du Dumbledore. «  Ah, mon plus grand échec. Famille de sang-mêlé, avec du bien, je n’aurais pas tremblé à chacun de tes matchs. » C’est peut-être mentir. Elle est toujours aussi emballée de savoir que Susie, sa cousine est côtée parmi les plus grands sportifs. « Tu as du courage et de la loyauté pour nous deux, mon poussin, n’en doute jamais. C’est quelque chose que nous estimons Edel et moi, et ça n’est pas pour rien dans l’amour que nous te portons. »

Faut-il parler du physique de Susan ? « Ne me pousse pas à t’emmener faire des emplettes sitôt que tu seras sortie de là. » tranche-t-elle. Parce qu’il y a tant d’élégants détails. Un visage de sculpture, des épaules fines, des attaches délicates malgré les muscles et l’air de santé qu’elle a. Une complexion radieuse – elle doit utiliser la crème qu’elle lui envoie périodiquement. Des cheveux souples, d’une couleur que Penelope trouve plus subtile que les teintures artificielles qui deviennent à la mode. « Il faut que nous fassions le point sur nos options avec Edel. J’ignore ce qu’elle a prévu mais je gage mon porte-jaretelles qu’elle a une idée en tête, il faudra que nous déterminions ce qui est réaliste. » Et pourrait être enclenché grâce aux gros bras qui aident le casino.

«  Ta nièce mettra un peu de temps à arriver à Poudlard, malheureusement. Nous partagions une préceptrice avec une famille au sang-pur, il faut que je voie si nous renouvelons l’année prochaine. J’imagine qu’on ne s’en prendrait pas à Ruth dans ce cadre. » Reste le problème du retour à la maison. Une sorcière compétente pourrait protéger sa progéniture. Penelope sait ce qu’elle fera si elle prévoit une attaque, ou qu’on cherche à forcer sa porte. Réveiller la petite. Lui confier la mallette qu’elle garde près de la cheminée. Lui donner une poignée de poudre de cheminette et l’envoyer chez son père. Elle-même ? Elle avisera. «  Il est en effet plus sage de refaire les protections. Je demanderai à Edel d’envoyer rapidement quelqu’un. Mais pour l’instant, je suis ici pour toi. Crois-tu qu’on me laissera prendre cette charmante petite table en merisier qui traîne dans le couloir et ramener mes dossiers ? Je pourrais te tenir compagnie et bénéficier de ton attentive relecture sur des contrats successoraux, je suis certaine que tu en meures d’envie. A moins que tu ne veuilles que j’écrive à des amis pour qu’ils passent te rendre visite ? Je dois avoir une plume à papote si tu ne veux pas faire de moi ta secrétaire. »

Quand on parle du hibou, voilà que la chouette de Penelope vient toquer à la fenêtre, avec un air mécontent.



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Les raisons de la colère (Susan)   Les raisons de la colère (Susan) EmptyLun 1 Juin - 21:29


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La sécurité d’un foyer. Tu as rayé cette possibilité deux décades auparavant. Quand on goûte au fruit défendu, aucun chemin vertueux ne peut vous ramener à bon port. Tu as sacrifié les hymens fatals et les rejetons ingrats sur l’autel de la liberté, faisant de ta vie un blasphème. Comment lui dire que tu as gâché tes nuits dans les bras d’inconnues, perdue ta jeunesse dans la fumée des speakeasy.

Pourtant ta cousine ne peut être plus proche lorsqu’elle peint ton avenir aux couleurs mêlée du veuvage et de Sainte-Mangouste. Ta poitrine se fend d’une toux douloureuse que tu étouffes avec une gorgée d’eau aseptisée. Tu ne veux pas y penser.

« Je suis bien comme je suis Penny. J’ai toujours vécue comme je l’entendais avec les inconvénients que cela engendre. Pas de mari. Pas d’héritage. Pas d’enfants. Quand ma carrière s’achèvera, je prendrais un poste de coach ou tiens, professeur de vol à Poudlard – et je vivrais entourée de sales gosses braillards que je devrais mater à coup de cognards. »

Un sourire triste force tes lippes. Tu pourrais lui dire, non ? Tu as bien vu les regards appuyés qu’elle lance à sa secrétaire lorsque cette dernière a le dos tourné – et tu te demandes si la longueur ridicule de sa robe est contractuelle. Tu connais l’éclat fiévreux du désir. Peut-être que cela t’aiderait à remettre tes idées au clair. Après tout, tu as failli y passer, que risques-tu ? Qu’on te botte les fesses ? Qu’on te marie de force avec un homme de vingt ans ton aîné ? Elle sait très bien que tu te tirerais le jour de la noce sur le premier balai à portée. Pour ne plus jamais revenir.

« Avant que tu ne tentes de me marier sur mon lit de mort – pour l’honneur et tout le tremblement, je crois que je te dois bien de te dévoiler une petite vérité à mon sujet. Cela t’évitera de perdre du temps en emplettes et en contrats inutiles.»

Il est encore temps de te fermer ta grande bouche. De faire machine-arrière. Ta gorge est soudainement sèche lorsque tu te lances.

« Tu te souviens de mes trente ans. Au Fol’Opium. Bon je n’y étais parce que c’était aussi l’anniversaire d’Albus. J’y étais parce que… »

Tu accroches un peu les derniers mots.

« J’aime les filles. Les femmes. Je suis homosexuelle. Je crois que c’est comme cela que l’on nous appelle poliment. »

Le tout sonnait étrangement – comme si vous étiez de nouveau dans les dortoirs de gryffondor et non dans une chambre aux murs fades.

« Ce n’est pas nouveau. Ca a toujours été là. Je sais ce qui est arrivé à Edel alors j’ai été discrète, je n’ai jamais eu de relations longues parce que c’est dangereux. Mais cela ne veut pas dire que je n’ai pas aimé et désiré pouvoir m’installer paisiblement. Avoir un Hippogriffe et une belle barrière blanche. Comme c’est impossible, je me suis fait une raison. Et ça va. Je crois que ça va.»

Tu te sens plus légère soudainement, le poids du secret ôté de tes épaules. Le secret est ridicule, te semble-t-il désormais. Peut-être arrêtera-t-on de te forcer à dilapider des précieux biscuits pour une romance contre-nature.

« Si nous vivons cachés, nous vivons heureux. Et n’essaie pas de me vendre à une jolie stagiaire.»

Tu conclus tranquillement. Tout aurait été plus simple si tu avais aimé l’autre genre. Tu serais sans doute déjà mariée. Les demandes ne manquaient pas lorsque tu étais à Poudlard. Elle avait fini par se raréfier au
fur-et-à-mesure que tu avançais en âge et ce, pour ton plus grand soulagement.

Tu hoches placidement la tête aux remarques de Penny. Quand tu pourras sortir ton cul douloureux du lit, tu te promets d’embarquer Oscar pour une petite révision de base sur les sortilèges de défense. En attendant, tu te sens impuissante alors tu sautes sur l’occasion qui se présente.

« Je pense qu’avec tes talents de négociatrice et mon charme légendaire, nous allons pouvoir arranger cela. Je suis même prête à céder quelques biscuits si cela peut faire avancer nos projets. »

Tout sauf être de nouveau seule. Tu sais que lorsque le sommeil reviendra, il apportera son lot de gorgones sifflantes. Tu préfèreras t’abrutir sur des coquilles providentielles plutôt que de les affronter. Alors oui, tu feras le gratte-papier. Qu’elle te fournisse une plume à papote et du parchemin neuf. Tu es prête.

« Tu sais parler aux femmes, Penny. Amène-moi cette table et ne leur laissons pas le choix. Je ferais ta correspondance si tu me donnes l’outil adéquat. Reste encore un peu, d’accord ? En attendant que tu m’abrutisses de dossiers, si nous pouvions juste prévenir un certain nombre de personne.»

Une litanie de nom passe tes lippes. Addolorata en premier. Atlas. Simon. Tu ne te préoccupes pas de savoir si c’est scandaleux ou croustillant. Tu veux juste que l’on sache que tu es vivante.

« Merci. Pour tout. »


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Les raisons de la colère (Susan)   Les raisons de la colère (Susan) EmptyMar 2 Juin - 15:27


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Enfin, Susan prononce les quelques mots qu’il fallait, et vu la confession dont elle se rend l’auteure, elle avait désespérément besoin de se confier à quelqu’un. Douce Susan. Ton anniversaire pour tes trente ans voulait tout dire. La manière dont chacun avait cru à une possibilité. A l’idée qu’elle choisisse qui que ce soit. Il y avait toute sa promotion ou presque, Susie avait été populaire pendant un temps, comme elle l’avait voulu. Edelgard et elle-même avaient fait des pronostics, passant en revue tous ces jeunes débauchés. Essayant de trouver la personne parfaite pour leur protégée. Mais il n’y avait eu personne.  

Le sourire sur le visage de Penelope s’aggrandit. Voilà, c’est lâché. Elle se retient de raisonner sa cousine comme elle le ferait avec son fils. Ce n’est pas mieux d’avoir partagé ton secret avec Maman / avec Penny ? Tu voulais vraiment garder ce secret pour toi, et le laisser te peser si lourd, mon cœur ? Alors que je suis là ? Mais oui, viens dans mes bras, là, tout va bien. « J’espérais que tu le dirais un jour. » Elle embrasse une zone non couverte de pansements sur le front. « J’en avais la certitude mais après ce qu’il est arrivé à Edel … Je ne voulais pas que tu forces. » Elle ne pensait pas que la vérité lui était apparue si clairement. On dit tant de ces amitiés particulières, qui blessent à peine le gouvernement car elles sont inoffensives. Tant que les oiselles rentrent dans les rangs. Penelope se reproche encore de n’avoir pas été suffisamment là pour sa cousine. Elle était trop accaparée pour être un soutien dans son malheur.

Mais Susan était là, et elle sera là pour elle si elle doit l’être. C’est ce que font les membres d’une famille, et si ce ne sont Solomon ou les enfants, elle est bien plus proche de son nom de jeune fille. Elle rougit à l’évocation de la stagiaire. Astrid. L’amour de sa jeunesse et peut-être du reste de sa vie. Les tâches de rousseur deviennent claires sur le masque de feu. Mais il s’agit de sa cousine, elle peut bien baisser la garde, accepter cette vulnérabilité.  « Allez, tu pourras élever des hypogriffes dans le potager derrière ma résidence secondaire quand j’aurais fait je ne sais pas quoi de lucratif. Il paraît qu’il va y avoir une vague de naissances avec la guerre, je crois que je devrais refaire une annonce dans la Gazette pour proposer mes services en contrats de mariage. » Un sourire si léger sur ses lèvres.

La chouette repart, envoyant un premier message à Edelgard qui sera rassurée de les savoir entières. « Allez, allez. » lui murmure-t-elle. Penelope adresse un sourire complice à sa cousine et se faufile à pas de loups dans le couloir. Personne ni à gauche ni à droite, et la voilà qui, juchée sur ses talons, soulève la table en faisant une grimace. Pas du contreplaqué. Dommage. Le bruit des talons n’est plus aussi assuré qu’à l’accoutumée sur le sol. C’est un véritable miracle que personne ne l’interrompe dans sa tentative de subtiliser la table. Elle a de la chance. Un coup de chance aussi que la table passe dans l’embrasure de la porte. « Tu vas me dire que c’était réglé plus rapidement avec un sort mais il faut ce qu’il faut. »  Elle hausse les épaules et met ses mains sur ses hanches, toujours digne. Le tabouret est traîné près de la table, elle-même à côté du lit d’hôpital. « Alors, on commence par qui ? » demande-t-elle en sortant enveloppes, plume, encre.



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Les raisons de la colère (Susan)   Les raisons de la colère (Susan) EmptyVen 5 Juin - 20:32


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« Merci de m'accepter. Je te raconterai tout. Promis.»

Voilà. C’était dit. Tu sais que plus tard, lorsque tu seras sortie de ce lit, Penny ne manquera pas de te cuisiner sur ta vie sentimentale. Et tu te feras un plaisir de lui répondre. Il est doux d’être accepté même si de ton avis, elle aurait pu, peut-être, le deviner bien avant. N’avais-tu pas fait disparaître l’une de ses demoiselles d’honneur, le soir de ses noces ? A défaut d’être mariée, tu avais toujours appréciée les mariages et les filles en robes. Un sourire malicieux se glisse sur tes lippes. Oui. Ce serait un joli retour à la normalité. Et puis tu te permettrais quelques allusions à sa jolie secrétaire. Parce qu’elle rougit et que tu n'es pas complètement dupe.

En attendant, tu t’imagineras une vie calme et reculée, loin des tracas de la ville.

Théodora est piégée l’Arène.

La révélation te frappe au creux de l’estomac. Tu avais presque oublié. Elle était en vie. Elle était en danger. Une vague nausée te prend alors que Penny s’installe à son bureau improvisé. Ce sera ta première lettre.

« Simon Templer. Né Moldu chez les Zabini »

Ta mâchoire s’est serrée faisant ressortir les tendons de ton cou. Tu t’es tendue, te tenant très droite entre tes oreillers.

« Dis-lui que j’ai des nouvelles à lui transmettre. Urgente. Qu’il ramène son cul ici s’il le peut. Ca concerne une connaissance commune. Je ne peux pas en parler par lettre. »

Sa sœur. Tu n’en diras pas plus. Il faut que tu sortes de là et vite. Peut-être as-tu encore une chance de lui sauver la vie avant qu’elle ne se fasse exécuter dans l’Arène.

« Il faudra aussi écrire à Atlas Flamel, je vais manquer notre entraînement d’escrime. Dis-lui que je suis dans l’incapacité temporaire de combattre mais que je ne lui botterai allègrement les fesses dans deux semaines. Il est inutile de l’effrayer. C’est un garçon sensible. »

Tu offres un sourire rassurant à ton aînée. Tu écriras toi-même à Addolorata. Tu ne te sens pas prête à exposer tes penchants les plus intimes. Tu ne veux pas l’exposer. Ce n’est pas comme si votre condition était confortable.
Le silence retombe dans la pièce. Tu es sur le point de t’endormir lorsqu’un médicomage entre dans la pièce armé d’une potion de Pouss’os. Tu grimaces t’anticipation, jetant un regard alarmé à ta cousine.

« Ca ne va pas être beau à voir, Penny. Tu es sûre de vouloir rester ? »


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Les raisons de la colère (Susan)   Les raisons de la colère (Susan) EmptyLun 15 Juin - 21:30

Penelope caresse encore une mèche de cheveux, poisseux mais démêlés. Susan racontera. Elle prend la promesse très au sérieux. Elle protègera Susie, sa vie amoureuse, son bonheur. Lui parlera-t-elle de quelqu’un que l’avocate vérifiera ses antécédents. Quoi qu’elle ait déjà une idée des personnes sur lesquels approfondir des recherches. La petite libraire. Joli choix, pour ce qu’elle a pu constater. Elle imagine déjà Susan heureuse avec elle. Penelope se réjouit. Enfin Susie heureuse. Il faudra rajouter un couvert à la table du dimanche, les enfants garderont le secret sans inconvénient. Ils croient encore que Maman ne sort pas en douce le soir. Du moins, ils cachent le fait de le savoir et c’est bien suffisant.

Elle s’attable de manière théâtrale, retroussant des manches qui dépassaient à peine de ses coudes. D’une écriture élégante, toute en rondeurs, Penelope trace les quelques mots. Templer. Un né moldu. Chez les Zabini. Elle cogite mais le garde pour elle. Susan est déjà assez tendue. Inutile d’en rajouter. Elle se renseignera sur Templer. Un peu plus. La connaissance commune pourrait-elle être la blonde que Susan protégeait sans cesse ? Il faudra qu’elle vérifie. Le bottin des anciens élèves de Poudlard sera parfait. Eplucher les trois promotions autour de Susan, les autres l’intéressent moins qu’un plateau de fruits de mer. En quelques mots plus élégants que ce disait sa cousine, elle esquisse les quelques mots. Venir urgemment à Sainte-Mangouste, soulignant l’urgence de trois traits rageurs. Il viendra, le petit Templer. Elle y veillera. L’écriture est aussi soignée pour la deuxième lettre. Penelope se retient de communiquer une bonne nouvelle. Susan sera heureuse de l’apprendre de première main. Pis, elle lui reprocherait peut-être d’avoir arnaqué son avis au moyen d’un contrat de mariage et d’un testament. Pas sa faute si les sang-pur ont les moyens.

« Oui, il m’a l’air sensible. » Chochotte. Elle manque de l’écriture et reste très factuelle. Susan hospitalisée, état stable, conseillé d’éviter les efforts dans les deux prochaines semaines mais toujours prête après cela.

C’est tout pour les lettres.

Oui oui. Elle fera semblant de croire qu'il n'y a plus de destinataire. La chouette part pour la première lettre. Le temps du retour, Penelope a apporté un verre d’eau à sa cousine et entrepris de couper en petits morceaux l’un des biscuits. Susan s’est déjà assoupie lorsque la seconde lettre est postée. L’avocate s’attendrit de ce visage dépouillé de toutes craintes. Une bouffée d’amour la transverse toute entière. Elle ne lui dira pas mais les traits de la joueuse de Quidditch ont si peu changé depuis l’adolescence qu’il lui semble revoir la gamine revancharde qui revenait la voir à la fin d’un match, batte sur l’épaule et torse bombé, se vantant de lui avoir évité un cognard. Penelope ne pouvait pas plus qu’elle ne le peut maintenant se retenir de l’embrasser sur le front. Sa douce Susie qu’on a voulu abîmer.

Elle attendra des décennies s’il le faut mais se réjouira que le petit tocard qui s’en est pris à elle souffre.

Elle divaguait quand le médicomage rentre. Penelope lui adresse son plus beau sourire. Même la potion ne lui fait pas peur. « Je reste. » confirme-t-elle à Susan. Bien sûr que ce sera dégoûtant, mais elle est là pour elle. Même dans ces moments. C’est pour l’accouchement que Susan ne devrait pas vivre. philosophe-t-elle. Elle fait les présentations au médicomage, déclinant patronyme et métier, des fois que ça serve et pour lui faire comprendre qu’elle lui collera un procès au cul s’il rate son coup. Il est suffisamment confiant pour continuer. La menotte de Penelope finit broyée par celle de Susan. Halètements, gémissements, masque de douleur sur le visage. Il lui reste une main libre pour caresser son front d’un linge mouillé et tout son amour pour lui prodiguer des paroles rassurantes. Elle est là pour elle. « Rendors-toi, mon lapin. Ca ira mieux demain. » Elle finit par s’endormir sur sa chaise. La respiration de Susan s’est apaisée, l’avocate peut se rassurer.

Elle rentre chez elle le lendemain, dans un nuage de baisers sur le front de Susan et des volutes de parfum. « Je te laisse la chouette ce matin. »

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