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 Let her be mine - Henry&Antarès

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Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
Let her be mine - Henry&Antarès Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
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Message (ϟϟ) Sujet: Let her be mine - Henry&Antarès   Let her be mine - Henry&Antarès EmptyDim 31 Mai - 12:21




Give me her hand



Le soleil était a son zénith sur le Londres sorcier. Et le langue de Plomb venait de quitter les ténèbres de son service pour rejoindre l’extérieur, les pupilles s’acclimatant difficilement au changement de luminosité. Les boucles brunes se laissaient emporter par le vent léger de la journée, alors que sa cape claquait derrière lui. Le jeune Black pressait le pas, les menaces d’Umbridge comme marquées au fer rouge dans sa mémoire. S’il n’avait pas peur de croiser la salope de Susan, il savait que les Umbridge se déplaçaient en bande. Comme les rats d’égout qu’ils étaient.

Le gamin marchait alors plus rapidement que d’habitude, les mains dans les poches de sa cape, les doigts fermés sur le bois d’ébène qui ne quittait plus ses côtes. Surtout depuis que les ennemis connaissaient son secret, la Templer avait probablement dû parler. Leur donner le secret du Black, la magie sans baguette qu’il avait utilisé avec la demoiselle. Il sentait la colère gronder. Si cela ne tenait qu’à lui, les Black auraient déjà fondu sur le Casino. Laissant chaos et destruction sur leur passage. Leurs alliés avaient déjà reçu une missive d’Alaric. Et si les Umbridge tentaient de détruire la réputation de la famille, les sang-purs pouvaient utiliser la même arme. Pouvoir entre les doigts, il se devait pourtant de rester calme, de garder cette colère enfouie, de se contenir. Il n’avait plus droit à l’erreur, plus droit au moindre faux-pas.

Et d’un autre côté, s’il n’avait pas peur pour lui, il ne pouvait s’empêcher de penser a Astoria, a chaque minutes de la journée. La princesse était gravée dans son esprit. Peut-ête plus encore qu’avant si c’était possible. Elle l’obsédait, depuis qu’elle lui avait offert ce qu’il avait toujours désiré, il ne pouvait plus s’empêcher de penser a elle. Il voulait en finir. Le Mariage devait avoir lieu. Maintenant, le plus tôt possible, avant qu’il ne soit trop tard, avant qu’elle ne lui échappe encore. Il devait la voir il devait exiger. Et pourtant, cela voudrait dire discuter avec le Patriarche des Potter. Et Antarès n’avait toujours pas vu son Parrain depuis l’affaire Raphael. Et en plus de ça, il y avait maintenant le secret de Gabriel et le fait d’avoir souillé sa fille. Antarès savait garder un secret, il savait cacher la vérité. Et Drusilla et Lyrae n’avaient pas mentionné son existence, respectant la condition qu’il avait imposé a la jeune Potter avant d’accepter de l’aider à libérer son frère. Et si Astoria connaissait la vérité, elle n’avait rien dit a Henry. La simple idée qu’Antarès l’aurait trahis aurait mit fin aux fiançailles. Et ils ne pouvaient accepter cela.

Une fois arrivé a son manoir, il se dirigeait immédiatement vers la cheminée. La paume récupérant une poignée de poudre noire qu’il jetait avec lui dans les flammes en prononçant sa destination. Ouvrant les yeux sur le salon du manoir Potter, il sortait de la cheminée, donnant au passage un coup de pied à l’elfe de maison. “Où est Astoria ?” La créature se recroquevillait sous l’ombre du Black. “Maîtresse Astoria n’est pas là Maître Antarès. Maître Potter est dans son bureau.” Il sifflait alors sur la créature qui en profitait pour déguerpir avant que le Black ne laisse son humeur s’exprimer sur sa misérable carcasse. Il aurait aimé la voir avant de se lancer dans la gueule du Lion. Antarès avait toujours été intimidé par Henry. Une sorte d’adoration qui datait de son enfance, mêlée à une crainte immense de décevoir l’homme. Le second père. Alaric et Henry étaient tellement proche qu’Antarès avait toujours côtoyé son parrain. Cependant, il avait réussi à l’éviter depuis l’incident de l’incendie chez les né-moldus. Et maintenant, il ne doutait pas non plus qu’Henry avait appris pour Susan Umbridge. Il passait une main dans ses cheveux, plaçant ses boucles derrière ses oreilles en se dirigeant vers le bureau d’Henry. La porte était ouverte et le patriarche des Potter était à son bureau, cigare entre les lèvres comme a son habitude. Le visage sévère suffisait à faire courir des frissons dans le dos du jeune Scorpion, comme s’il n’avait que 10 ans à nouveau et qu’il avait entraîné Astoria dans une quelconque bêtise. Depuis petit, Antarès s’était promis d'impressionner Henry. Il était une sorte de modèle pour le gamin, bien différent de son propre père. Il s’approchait alors

”Bonjour mon Oncle, j’espère que je ne vous dérange pas.” Sourire joueur sur les lèvres, l’enfant plaçait son masque, bien fixe, il ne céderait aucun de ses secrets aujourd’hui et obtiendrait ce qu’il était venu chercher. Fixer une date pour le mariage, le plus tôt possible.


code by EXORDIUM.
Ft: @Henry Potter  

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Henry Potter
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Henry Potter
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études : autrefois élève sous les couleurs de serpentard de 1876 à 1883.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Let her be mine - Henry&Antarès   Let her be mine - Henry&Antarès EmptyLun 1 Juin - 20:03


tous ceux qui ne sont pas nous sont nos ennemis.

[ press play ]

Des tombes.
Elles se creusent rapidement, les morts s'accumulent et déjà, le mois de juillet semble s'éteindre, août s'approche et avec lui, la cinquantaine et sans doute, de nouveaux ennemis. Ils sont de plus en plus nombreux et l'homme commence à être épuisé par ses propres démons, ses propres chimères. Le regard perdu dans la contemplation de son propre reflet, miroir du risèd qui n'en est rien, il s'observe, cigare entre les doigts, fumées qui s'échappent d'entre ses babines. Le reflet de son père, les yeux de sa mère. Savant mélange du monstre, de la bête qui a torturé plusieurs fois et sa dernière prise n'est autre que l'écossaise Artemisia Scamander. Elle a couiné, elle a juré, mais malgré tout entre ses mains, Henry n'a pas réussi à à la briser. Il le sait.
Cela se voit, dans le reflet de son regard.
Elle n'est pas brisée. Fissurée, blessée, meurtrie, froissée, sans l'ombre d'un doute, brisée ? En aucun cas.
Et cela ne fait que gonfler sa colère, elle rumine sûrement la chienne, dans l'ombre, aux côtés de la chatte tigrée. Elles sont tenaces, les femelles et sous ces courbes délicieuses, un seul désir prendra le dessus, c'est une certitude, vengeance. Potter le sait, car lui-même aurait agit de la même façon et il s'attend presque à voir débarquer à chaque instant une meute enragée, les fantômes de son passé, les victimes de ses crimes. Cela serait de bonne guerre, mon vieux. Mais Potter ne s'en préoccupe pas pour l'heure.
Non. Il sait que dans les ombres, ils sont nombreux à vouloir le voir au sol, expirer un dernier souffle non sans souffrir mille maux avant, mais ce n'est pas pour tout de suite. Pour l'heure, Potter se concentre sur ses recherches.
Raphaël, Lyrae.
Deux noms qui lui écorchent les lèvres, font saigner son palpitant. Et malgré ses espions, petits oiseaux qui piaillent ici et là, rien. Ses recherches n'aboutissent pas et le sorcier se demande si sa chère et tendre moitié, épouse de ses rêves, malheur de ses nuits, n'y est pas pour quelque chose, pour empêcher le malheur de suivre ses oisillons, elle les cache loin du père, loin de sa fureur.

Et Henry expire un soupir.
Not my fault.
C'est ce qu'il essai de se répéter en boucle, vainement, mais au final, qu'est donc que là ? Un tissu de mensonges. Rien de plus et tandis que l'homme prend sa plume pour terminer de rédiger un rapport, celui sur son propre interrogatoire, il sait déjà qu'il devra, et le moment arrivera bien assez tôt, se retrouver en tête à tête avec le ministre en personne.
Potter.
C'est l'unique nom qui est sorti de cette charmante discussion et depuis, le patriarche n'arrive plus à fermer l'oeil. Est-ce une ruse ? Malice de la part du glaive de la justice ? Ou la vérité ? Elle n'a rien lâché quand le ceinturon enlacé le cou de sa marraine, la chatte a tenu ses propos et il faudra être astucieux, malin, rusé et à la fois honnête face au mage pour lui expliquer pourquoi le nom des siens est sorti. Périr pour les siens, c'est qu'il en sera capable, l'homme.
Et le sorcier signe d'un geste précis le papier avant de coincer le cigare entre ses lèvres. Déjà, il plie soigneusement en trois le parchemin et cherche son sceau pour l'apposer. La cire chauffe, est versée et la chevalière fait le reste. Henry Potter, deux lettres pour illustrer le rapport et le sorcier range soigneusement le précieux dans le tiroir. Il le donnera en main propre le moment venu. Et d'un geste il recule sur son fauteuil, le cigare de nouveau entre ses mains, l'homme ignore l'heure, les rideaux sont tirés, son bureau, ambiance tamisée, le crépitement de la cheminée est le seul écho à ses propres soupirs.
Et les minutes passent, elles s'écoulent avant que l'on ose interrompre le silence, déranger le bruit du silence.

Potter lève la tête et croise le regard de son neveu.
Antarès. Il plisse les yeux brièvement, écrase le cigare terminé dans le cendrier à cet effet et observe le garçon. L'avenir sous des boucles sombres, le futur gendre, le filleul et dans son regard, quoique plus sombre, le même reflet, la même folie, ils ont été façonnés de la même manière, par la violence et la violence ne s'alimente que d'une chose ; toujours plus de violence.

« Bonjour mon Oncle, j’espère que je ne vous dérange pas. » l'insolence pour son père, l'admiration pour son oncle.

Potter ne répond pas, pas tout de suite.
Doucement, un sourire s'étire entre ses lèvres tandis que d'un mouvement du menton, il désigne le fauteuil libre face à lui.

« Ce n'est pas le cas. Au contraire, je voulais te voir. » réplique l'homme avant de se lever, approchant du buffet à sa droite pour prendre, posée dessus, une ravissante tabatière turquoise. « Ta mère m'a écrit. » dit-il, le ton sec, mais sans colère ni accusation.

Adela Black, née Potter.
La soeur muselée par son propre père, envoyée pour prolonger la dynastie des Black, torturée à sa manière et sa torture, elle déferle désormais dans les veines de ses trois fils. Potter le sait et pourtant, il ferme les yeux à ce sujet, car ici, chez les sang-purs, surtout chez les Potter, on applique une règle d'or, crédo de la noble lignée, ce qui se passe dans la maison, reste dans la maison. C'est ainsi, les malheurs ne quittent pas les lieux et si un idiot les murmure à autrui, il regrettera d'être venu au monde un jour.

« Elle m'a évoqué la charmante lettre reçue de la part de la vieille pucelle Umbridge. » commence l'homme en ouvrant la tabatière, dévoilant le tabac à priser, son odeur enivrant la pièce.
« Apparemment, vous allez droit au conflit et même si je me doute que ton père ne laissera pas cela là, je dois souligner qu'il vous faut agir avec diplomatie, Antarès. »

Potter plante soudainement son regard dans celui de son filleul, de longues secondes, avant de reporter son attention sur le tabac pour en prendre une petite poignée qu'il dépose sur le dos de sa main gauche. Et soudain, il renifle assez fort pour faire disparaître le tabac dans sa narine. Nouvelle addiction, nouvelle passion pour l'aider à aller mieux, à cacher les misères qui semblent le poursuivre.

« Non pas que j'estime cette misérable lignée souillée, mais elles peuvent faire du tord et plus que tu ne le crois, à ton nom, à ta réputation, à ton avenir. Le casino est fréquenté et populaire, un mot de sa patronne et tout le petit peuple pourrait cracher sur ta maison, sur celle de ma fille. » il fronce les sourcils. « Nous pouvons facilement faire disparaître quelques individus, mais le mal sera déjà fait. Voilà pourquoi tu ne dois pas céder à la colère cette fois Antarès. » tranche l'homme avant de lui tendre à son tour, la tabatière. Une invitation à goûter aux plaisirs cubains.
« Mais sache, mon neveu, que si cela se passe mal, ce dont je doute, connaissant ton père, je serai à tes côtés pour les anéantir. »

Regard entendu entre les deux hommes.
Black, les chiens, cerbère à ses têtes.
Potter, le cerf, roi de la forêt oubliée.


« Tes ennemis sont mes ennemis. »

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Let her be mine - Henry&Antarès   Let her be mine - Henry&Antarès EmptyMar 2 Juin - 10:04

C’était le combat des titans, perdu d’avance. Antarès dardait ses iris sur l’aura dangereuse de son parrain. Il avait le même charisme, la même poigne de fer qu’Alaric, pourtant pour le Lion, le chiot ressentait presque plus d’amour que pour le père. Il était celui qui dardait sur le gamin des oeillades familières, forgés dans le même feu brûlant, ils partageaient la douce saveur de la folie qui naissait dans le coeur encore gamin. Pourtant le gamin avait de grands rêves, de grands projets, et s’il était impressionné par la carrure du père de substitution, il tiendrait bon tiendrait le cap. Idée ancrée dans l’encéphale, têtu comme seul un Black sait l’être. Il veut voir ce mariage avancer, il veut la prendre par la main, l'appeler Mrs Black. Qu’elle soit sienne sous le jour puisqu’elle lui avait déjà offert ses nuits dans le secret de leurs draps souillés. Pourtant il savait qu’il devait jouer ses cartes intelligemment, dans l’océan contrôlé par le requin il n’était qu’un enfant sans défense. Il se demandait parfois si Henry avalait l’histoire montée par les gamins de fiançailles sans amours quand il aurait pu mourir pour elle. Mais elle avait ses armes Astoria, pour obtenir que tout se déroule à sa manière, alors le secret demeurait, et il jouait son rôle, intéressé aux yeux du monde par l’alliance stratégique des deux puissances, quand bien même ce jeu des trônes n’avait pour lui que peu d’intérêts s’il se jouait avec une autre qu’elle.

Alors il gardait le regard droit et le sourire mesquin qu’on lui connaissait bien, joueur jusqu’aux yeux qui cachaient l’admiration débordante, chaque geste calculé méticuleusement. Le Prince aux bonnes manières, pas le monstre sanguinaire.

« Ce n'est pas le cas. Au contraire, je voulais te voir. Ta mère m'a écrit. »
Il lui arrachait alors un sourire au gamin, évidemment Adela avait écrit. Antarès n’éprouvait pour sa mère qu’une profonde amertume, pourtant il connaissait la proximité du frère et de la soeur. Il s’attendait a cela, sans pour autant avoir craint de se retrouver face au Lion. Après tout, ils partageaient la même noirceur, et Antarès n’était plus du genre a tenter de justifier ses actes, après tout, les excuses ne les feraient pas disparaître.

Il finissait par prendre place face au parrain, dardant ses yeux sur l’autre qui plongeait les doigts dans sa tabatière. Observant calmement alors que l’autre semblait imperturbable. « Elle m'a évoqué la charmante lettre reçue de la part de la vieille pucelle Umbridge. Apparemment, vous allez droit au conflit et même si je me doute que ton père ne laissera pas cela là, je dois souligner qu'il vous faut agir avec diplomatie, Antarès. »

Le jeune homme balayait l’air de sa main en souriant.

“Voyons, vous savez que les Black ne font jamais dans le spectacle.” Sourire entendu, habitude familiale d’agir dans l’ombre, habitude balayée par un chien trop téméraire, trop imprévu. Il serait dressé, retournerait dans les crocs paternels pour obtenir ses ordres et redorer les lettres brisées d’un nom qui semblait toujours plus étranger.

«Non pas que j'estime cette misérable lignée souillée » Arrachant un sourire entendu au gamin « mais elles peuvent faire du tord et plus que tu ne le crois, à ton nom, à ta réputation, à ton avenir. Le casino est fréquenté et populaire, un mot de sa patronne et tout le petit peuple pourrait cracher sur ta maison, sur celle de ma fille. Nous pouvons facilement faire disparaître quelques individus, mais le mal sera déjà fait. Voilà pourquoi tu ne dois pas céder à la colère cette fois Antarès. Tes ennemis sont mes ennemis »

Le jeune homme haussait un sourcil, Astoria, celle pour qui Antarès pouvait tuer frère et père. La seule raison pour laquelle il avait pris au sérieux la lettre de la catin, persuadé qu’elle n’hésiterait pas à mettre la main sur sa fiancée. Persuadé cependant que si les catins faisaient cette erreur, alors Alaric ne serait qu’un obstacle léger face a la fureur de Potter.

“J’ai promis a père de le laisser faire les choses à sa façon. Les Umbridge paieront. Mais à notre manière...l’impure finira par clamer notre innocence et nous manger dans la main” Il souriait, alors pris d’une volonté de plaire au beau-père, se saisissant du tabac avec véhémence. Sans vraiment savoir quoi faire, il imitait les gestes effectués par Henry, avec une maladresse presque douloureuse. “Ceci dit je suis plus qu’heureux de pouvoir compter sur vous. Comme je l’ai toujours fait.” Il portait le tabac a sa narine, habitué a la poudre de perlimpinpin, il aspirait cependant beaucoup trop fort, toussant par instinct, crachant ses poumon avec une grimace au visage dans un sursaut étrange. Le nez brûlant et les yeux rouges, il essayait de reprendre son calme, posant la boite et l’or brun sur le bureau avant de planter le nez au plafond, les doigts pincés sur les narines pour tenter de calmer la sensation désagréable. “Je pense que je préfères le Whisky”

La main battait l’air, gardienne du talent partagé avec le pater, une bouteille s’envolant pour rejoindre le bureau, servant un verre à l’aîné alors qu’un autre venait s’échouer entre ses griffes. Il buvait une gorgée, calmant la gorge irritée.

“Parfois j’ai du mal à la contrôler...la colère. Elle est omniprésente.” La voix était calme, basse, dans cette confession qui n’appartiendrait qu’à eux, pourtant il ne baissait pas la garder. Après tout, un prince ne dévoilait pas les blessures de son âme. Il relevait aussitôt la tête, fixant l’autre. “Je viens vous voir pour Astoria, mon Oncle. J’aimerais avancer le mariage. Septembre semble judicieux. Il me semble qu’un événement heureux fera du bien a tout le monde” Rappel des évènements passés et d’un futur a saisir. Besoin urgent d’obtenir la main de la princesse, le chevalier venait sans armes, tentait calmement de ravir la bénédiction du père.

Il posait ses cartes.
Jouait son jeu.
Tentait le tout pour le tout. Il ne pouvait accepter que la victoire ce soir. Il avait été irresponsable, avait cédé à son désir. Et si lui ne risquait rien, elle risquait de tout perdre si les murs venaient à parler.


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Let her be mine - Henry&Antarès   Let her be mine - Henry&Antarès EmptyDim 7 Juin - 18:47



Antarès Black.
Un nom, cabot parmi les chiens, babines retroussées, gueule baveuse, une constellation, le dard du scorpion, l'étoile rouge qui brille, le venin à l'état pur, poison qui déferle dans les veines, détruit l'esprit pour ne laisser place qu'à un unique sentiment, la colère. Et elle peut être douce, comme folle, silencieuse comme hurlante, elle s'insinue dans l'âme pour la dévorer petit à petit, pour la déchirer et n'en faire qu'un petit tas, oui, c'est cela, un tout petit tas.

Burn, burn.
Let it all burn.
Oh yes.


C'est l'identité même du second fils d'Alaric et d'Adela. Le feu est son élément, la colère, son pêché et sa fièvre, Astoria car si Henry n'est et ne sera certainement jamais au courant de tout ce qui se passe entre sa fille, son trésor et le fils Black, il sait que le lien entre eux est fort, puissant, intense. Une passion comme on n'en voit rarement, un avenir certain et une flamme qui plus tard, marchera sur ses ennemis pour les faire disparaître.
Antarès Black est de ce genre là. Complexe, machine de guerre et violent car engendré par la violence. Arès sans son casque face à sa belle, Arès armé du glaive face à la plèbe.
Et déjà, Potter se souvient. La naissance et le comportement d'Adela, ses discussions avec sa soeur, sa crainte qu'elle puisse avoir engendré un petit démon, l'écho du frère aîné qui tente de la rassurer, mais le doute persiste et au fond, Antarès n'est rien d'autre que le résultat d'un amour délaissé, d'un amour absent que l'on a tranché dans le vif. Fracassé par son père, poings d'acier, actions punitives à souhait pour avoir à plusieurs reprises, selon ses dires, entaché le précieux patronyme des Black. Délaissé par une mère préférant ses autres marmots au petit démon. Le coeur d'Antarès a longtemps été asséché, vide, tambourinant dans sa poitrine, sans aucun sens, la solitude dans ce qu'elle a de plus cruelle et puis c'est l'éveil, la vie qui revient et la passion, le coeur qui bat pour quelque chose, pour quelqu'un. Un nom, un lien, autre que le sang, Astoria.
Potter sait cela, Potter le voit, dans l'ombre de sa maison, depuis que son neveu et filleul arpente la maison, toujours le bienvenu en ces lieux, un foyer bien plus que le numéro douze.

« Voyons, vous savez que les Black ne font jamais dans le spectacle. » Petit comique. Henry ne peut s'empêcher de rire à la remarque avant de se concentrer sur sa tabatière. « Cela déplairait à ton père, nous sommes d'accord sur ce point. » ton sérieux, car l'oncle connaît la froideur et l'intolérance du patriarche, roi des cabots et il sait qu'Alaric ne supporte pas que l'on souille le nom, bien plus qu'Henry.

Car si Henry se veut intransigeant, dur, sévère comme on aime le surnommer, l'ombre de son père plainant dangereusement au dessus de lui, il sait pardonner et excuser ses enfants pour mieux les protéger si la situation l'exige. Une qualité absente chez Alaric. Un différent sur lequel les deux hommes se sont à de très nombreuses reprises disputés, des voix élevées chez les deux seigneurs et le temps semble donner raison à Black, quand on sait que Potter a déshérité deux de ses petits, mais au fond, dans les tréfonds de son âme scellée, il n'attend qu'une chose, le sorcier, c'est qu'ils rentrent à la maison, en s'excusant bien sûr, mais c'est simplement ça.
Seulement, la fierté prend le dessus sur la paternité et Potter ne peut faire le premier pas, car ce n'est pas lui qui a trahi son sang, belle rature sur le blason, mais ce sont les deux marmots.
Et la discussion s'oriente sur le conflit naissant, jolie tâche, qui oppose la pureté à la souillure, mais Antarès est-il seulement conscient du désagrément que cela peut provoquer ? Cela n'en est pas moins sûr.

« J’ai promis a père de le laisser faire les choses à sa façon. Les Umbridge paieront. Mais à notre manière... L’impure finira par clamer notre innocence et nous manger dans la main. Ceci dit je suis plus qu’heureux de pouvoir compter sur vous. Comme je l’ai toujours fait. » Que tu dis.
« Tu es encore jeune, Antarès. » la tabatière est proposée, Potter l'observe un long moment avant d'ajouter, « Ne les sous-estime pas, les impurs. Certes ils nous ont inférieurs, mais ils sont malheureusement plus nombreux que nous. La couronne est lourde à porter et facile à retirer, de gré ou de force, mais cette couronne, elle ne tient que parce que la plèbe l'accepte et ne bronche pas. Si on la taquine trop, elle peut se montrer très désagréable. Ainsi, je te conseille vivement de ne pas les sous-estimer et de ne pas trop les taquiner, tu me suis ? Car ces chiennes ont des armes aussi redoutables que le poison et l'une d'entre elles est sans l'ombre d'un doute, la rumeur. Une rumeur fait beaucoup de dégâts et met du temps à se dissiper, même si l'on porte le nom de Black et que l'on se croit intouchable. » nouveau silence, Potter observe le petit mettre le tabac sur le dos de sa main, sourire aux lèvres, paternaliste et protecteur à souhait.
« Lors des négociations, c'est le terme employé par ta mère, laisse ton père s'occuper de cela. N'interviens que si nécessaire. Ce n'est pas contre toi, mais tu es encore trop jeune pour mesurer la dangerosité des mots et les répercutions que cela peut avoir. »

Alaric lui, saura.
Et il jouera la carte de la diplomatie, non sans, c'est une certitude, cogner du poing sur la table pour rappeler à la vermine sa place, mais l'argent devra couler et si cela ne suffit pas, si les Umbridge continuent de s'en prendre aux Black, ce que Henry doute fortement, les Potter seront là pour assurer un soutien sans faille à la famille. Les liens du sang avant tout, toujours.
Antarès enfin, aspire le tabac à priser. Il toussote, Henry s'en amuse et reprend la tabatière. L'image n'est pas sans évoquer son propre passé, quand il essayait lui-même cette drôle de mode avant d'en devenir accro, fumeur invétéré, cigarette pour la finesse, cigare pour la prononciation, tabac à priser pour la subtilité.

« Je pense que je préfères le Whisky. » assurément. L'oncle, d'un coup de baguette, geste sec, sort prononcé comme une caresse, accio ! fait venir à lui une bouteille entamée de moitié d'un vieux scotch, vingt ans d'âge et deux verres qui se posent devant les deux sorciers.
« Fais toi plaisir alors. » invitation à se désaltérer, l'alcool peut délier des langues, mais le tabac aussi apparemment. « Parfois j’ai du mal à la contrôler...la colère. Elle est omniprésente. »

Les sourcils froncés, Potter observe le gamin en silence, sa main se referme autour de sa cravate qu'il desserre, pour être plus à son aise dans le bureau. Le tableau de Cora à sa droite est vide, sa mère sans doute, préfère les laisser seuls, errant ici et là dans le manoir, surveillant tout ce qui s'y passe ou presque, comme autrefois.
Et la colère, Potter connaît bien ce sentiment, trop bien. L'héritage de ce cher enfoiré d'Hector, des mains en acier, des poings forgés pour cogner et le plaisir de la violence.
Cette colère est le démon commun qu'ils ont et si Henry s'est laissé trop de fois dévoré par elle, il refuse qu'elle est autant d'emprise sur Antarès que sur lui, ainsi s'il peut lui épargner cela, il le fera.

« Il te faut trouver la chose qui te permet de canaliser cette colère pour ne pas qu'elle te dévore. C'est important Antarès de mettre des mots dessus. L'origine de ta colère, son intensité et surtout, comment la soumettre à ta volonté pour mieux la contrôler. Si tu y parviens, cette colère ne sera plus ta faiblesse, mais une force certaine et j'aurai presque de la pitié pour ceux qui oseraient se dresser à ce moment là contre toi. » Potter s'empare de la bouteille, verse l'alcool pour remplir à moitié son verre, le prend entre sa main sans le boire pour autant.
« Tu n'es un monstre, mon filleul. Tu ne l'as jamais été. Souviens toi de cela. » car derrière les monstres que l'on veut s'imaginer se cache des hommes brisés, malmenés par la vie et qui ont simplement cédé aux avances trop alléchantes du mal.

Et enfin, le couperet tombe. Pourquoi le fils Black est-il venu ici ? Les noces. Potter l'observe, l'écoute et enfin, porte à ses lèvres le verre. Ne vide pas le verre cette fois, une gorgée avant de le reposer, sa langue caresse ses babines.

« Je viens vous voir pour Astoria, mon Oncle. J’aimerais avancer le mariage. Septembre semble judicieux. Il me semble qu’un événement heureux fera du bien a tout le monde. » donner sa fille à Antarès. L'idée ne lui plaît pas. Antarès est digne d'elle bien sûr, cela ne fait aucun doute, mais Henry n'aime pas partager, surtout quand il s'agit de ses petits, encore plus pour Astoria, son joyau, sa pépite, son diamant. Les noces. Il grimace légèrement, lasse.
« Je ne pense pas. Vois-tu, les Black sont dans la tourmente avec cette sale affaire , le mariage ne risque-t-il pas selon toi d'être entaché ? Je serai partisan de déjà solutionner ce problème avant d'envisager quoique ce soit. » dur en affaire, il l'a toujours été.
« Qu'en pense ma fille ? »

Et cette fois, il vide le verre d'un trait.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Let her be mine - Henry&Antarès   Let her be mine - Henry&Antarès EmptyMer 10 Juin - 21:07


Antarès n’était pas un bon garçon, il n'était pas de ceux aux traits bien tirés, qui faisaient jolis sur les photos de famille. Il était l'ombre dans le cadre, le chien de garde, la main armée, le tordu qui saurait protéger son sang quand le moment viendrait. Il le savait, tous le savaient, et sa famille plus que n’importe qui avait été témoin de la descente aux enfers, accompagné par son propre père dans les marches du tartare, offert en sacrifice au monstre pour en faire un guerrier sous sa poigne d'acier. Pourtant Henry avait tout le temps été une ancre, un pilier sur lequel le garçon pouvait se reposer, ce père qu’il n’avait pas eu. Il l’admirait tout autant qu’il admirait Alaric, et en sa présence il se retrouvait envoyé en arrière, le gamin qui voulait briller aux yeux de son parrain, pour le conquérir autant qu’il avait conquis la fille, il savait que Henry était la clé de voûte de ce mariage, son approbation représentait bien plus que celle d’Alaric.


« Lors des négociations, c'est le terme employé par ta mère, laisse ton père s'occuper de cela. N'interviens que si nécessaire. Ce n'est pas contre toi, mais tu es encore trop jeune pour mesurer la dangerosité des mots et les répercussions que cela peut avoir. » Il savait qu’Henry avait raison. Et il avait simplement acquiescé Cette guerre dépassait ses capacités, il était fait pour le chaos, si les choses venaient à déraper nul doute que les Black prendraient l’avantage sur les chiennes. Pourtant il avait d’autres préoccupations, et surtout, n’avait plus droit à l’erreur et il le savait. Il n’était pas héritier, et Augustus était là. Sa place n’était pas garantie, et son père n'hésiterai pas à sévir. Alors il devait apprendre. Apprendre à calmer ses pulsions. Il était encore jeune, maladroit et il commençait à s’en rendre compte, presque autant que le tabac le surprenait. « Il te faut trouver la chose qui te permet de canaliser cette colère pour ne pas qu'elle te dévore. C'est important Antarès de mettre des mots dessus. L'origine de ta colère, son intensité et surtout, comment la soumettre à ta volonté pour mieux la contrôler. Si tu y parviens, cette colère ne sera plus ta faiblesse, mais une force certaine et j'aurai presque de la pitié pour ceux qui oseraient se dresser à ce moment là contre toi. » Antarès levait les yeux vers son parrain, glissant le verre à ses lèvres pour se perdre un peu dans cet alcool auquel la gorge était habituée pour souvent en abuser. Un des moyens qu’il avait trouvé pour calmer la rage mais qui ne fonctionnait plus. Les démons trop puissants. ”Je ne pense pas y arriver seul. Mais j’y arriverai, et j'apprécies aller a la chasse aux né-moldus pour libérer un peu de hargne.” Après tout, il voyageait souvent au service des aurors dernièrement, récupérant des dossiers sous le regard insistant de Seline Parkinson. Quand a ses démons, Njeri le lui avait dit, elle lui avait promis de l’aider, et Antarès lui faisait confiance. Et il savait qu’Henry serait là, baissant les yeux quand l’autre lui rappelait l’enfance dangereuse qu’il avait vécu, ces souvenirs qui réveillait parfois les douleurs, et Antarès se redressait, passant une main sur sa nuque gêné. Finissant son verre d’une traite avant de le poser, la conversation prenait un tournant qui ne lui plaisait pas. Antarès n’était pas du genre a dévoiler ce qu’il pensait, et s’il avait laissé glisser quelque vérité, il se refermait naturellement, reprenant le sourire hautain qu’on lui connaissait et la flamme malicieuse dans les yeux, les mains glissant les boucles derrière ses oreilles. Le Black reprenait le contrôle sur sa demande. Il avait toujours eu un talent pour obtenir ce qu’il voulait, pourtant il savait qu’il avait devant lui un obstacle de taille, et il pouvait risquer de tout remettre en question, peut-être même de sans le vouloir avouer son péché, qui serait sans doute puni avec la plus grande sévérité, car le Prince avait souillé la Princesse.

« Je ne pense pas. Vois-tu, les Black sont dans la tourmente avec cette sale affaire , le mariage ne risque-t-il pas selon toi d'être entaché ? Je serai partisan de déjà solutionner ce problème avant d'envisager quoique ce soit. Qu'en pense ma fille ?» Les mots claquaient, assez puissant pour risquer de tout faire trembler. Pourtant le gamin s'y était préparé, il n'avait pas les talents de son aîné, mais peut-être pouvait-il réussir encore une fois a le duper, ou du moins, a le faire céder en sa faveur sur ce point. Après tout, Antarès savait jouer le chien obéissant quand cela l'arrangeait. Et il n'avait pas le droit à l'échec, plus maintenant.  Le jeune homme levait alors les yeux pour les poser dans ceux du parrain, levant doucement la main pour faire léviter la bouteille et se servir un nouveau verre avant de remplir celui de l’aîné. ”Au contraire, le mariage montrera que nous n’avons pas l’intention de faire durer les choses. De plus, avant ce mariage les négociations auront eu lieues et les Umbridge auront retiré leurs accusations.” Il glissait le verre à ses lèvres, la voix calme et posée, ne laissant rien transparaître, comme on le lui avait appris. ”J’en ai discuté avec Astoria hier, elle est d’accord d’avancer la date. Elle est d’avis que l’alliance pourra renforcer nos deux familles dans les temps a venir.” Il se redressait alors sur le fauteuil dans lequel il s’était assis, posant le verre sur le bureau, il fixait son oncle. ”Astoria et moi n’avons qu’un but en tête. Servir les intérêts de nos familles et de nos pères.” Il parlait stratégie et affaires, parce que c’était le langage avec lequel il avait été élevé, une base chez les familles de sang-pur, inscrite dans le sang comme la violence qui coulait allégrement. ”De plus, après le fiasco des Umbridge, ce sera le moyen idéal pour nous de redorer notre image. Un mariage royal, regroupant le Londres Sorcier pour admirer la puissance de deux anciennes maisons. Et à l’issue de ce mariage, je vous servirai autant que je sers mon père.” Prêt au sacrifice, parce qu’il avait trop à perdre si l’autre refusait. Et Antarès espérait que ça suffirait, que Henry savait reconnaître les talents d’un chien qui aboyait trop fort.



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Let her be mine - Henry&Antarès   Let her be mine - Henry&Antarès EmptyLun 15 Juin - 21:03



Les liens sacrés du mariage.
Potter les avait violé depuis longtemps, outrage à son épouse qu'il aime à la folie, douce folie qui susurre les mauvaises paroles, les mauvais mots, outrage à son alliance qu'il porte pourtant toujours à son doigt, outrage à ses voeux prononcés à l'aube de la jeunesse, l'ivresse l'a emporté, le mal également. Et pourtant, Potter est de ceux qui sacralise le mariage comme une puissante institution car elle n'est pas seulement l'union de deux êtres où les sentiments peuvent être réciproques, c'est surtout l'union de deux emblèmes, de deux maisons pour n'en faire qu'une et l'assurance d'avoir un patronyme qui traverse le temps, une digne descendance.
Et pour tout cela, le mariage se doit d'être une réussite. S'il est égratigné, on doit le cacher. Ce qui se passe dans la maison, reste dans la maison. Règle d'or que le patriarche applique et cherche à faire appliquer, il n'aime pas quand la réputation des siens peut être atteinte. C'est pour cela, pour éviter que le scandale des Black n'éclabousse sa demeure qu'il ne souhaite guère avancer les noces.
Parce que cela concerne le cerf et sa biche, prunelle de ses yeux, sa précieuse Astoria, le joyau de sa couronne. S'il la cède aux bras du chien fou, le jeune Antarès, il ne fera pas dans ses conditions. Inflexible et déterminé, Potter observe la bouteille qui lévite et le verre se remplir, merci petit, hochement de tête pour le remercier de l'acte, mais il prend soin de laisser le doute s'insinuer dans l'esprit de son futur gendre. Que le sorcier comprenne bien l'enjeu. Les noces, Black et Potter, seront un événement et ce sont les cabots qui seront vainqueurs car Potter offre sa fille au numéro douze. Sa fille qui deviendra Black, portera la descendance d'Antarès et l'héritage de sa maison sera assurée. Le vainqueur ici, ce sera lui et non Henry, mais si ce-dernier l'accepte, il refuse de jeter ainsi sa fille dans le scandale.
Faire flancher Hadès sera difficile.
Sa volonté est de fer et sa décision, apparemment irrévocable.

Mais Antarès ne lâche rien.
Il essai le petit et c'est tout à son honneur. La persévérance, le ténor apprécie, qualité certaine, le chien empoigne l'os et jamais ne lâche sa prise. Sa mâchoire est impétueuse et sa poigne est puissante. Il ronge son os et Henry sait que la partie ne fait que commencer, mais est-ce seulement utile de lutter ?
C'est une épreuve silencieuse que lance le parrain à son diabolique filleul. Oui, Antarès, une épreuve, la tienne.
Jusqu'où es-tu prêt à aller pour mon enfant ?

« Au contraire, le mariage montrera que nous n’avons pas l’intention de faire durer les choses. De plus, avant ce mariage les négociations auront eu lieues et les Umbridge auront retiré leurs accusations. » La certitude est une force, mais elle peut également être une faiblesse si on ne la mesure pas comme il faut.
« En es-tu certain ? » pause. Potter s'empare de son verre, le fait tournoyer, danser entre ses doigts sans le porter à ses lèvres. « Un mariage précipité peut apparaître comme une marque de faiblesse. La peur que la querelle avec les Umbridge n'amplifie trop, la précipitation n'est pas ton alliée, Antarès. Et tu ne peux assurer que la querelle sera terminée, méfie-toi, cette race, c'est un poison qui gangrène le monde et elle est tenace, malheureusement. » le verre approche des lèvres.
« Ainsi, ce que toi, tu interprètes comme le fait de ne pas se laisser faire en avançant le mariage peut être interpréter par d'autres comme un acte de précipitation dû à la peur. »

Et Potter déguste le précieux liquide.
Implacable, il l'est. Il ne tient pas à ce que cela se réalise sous ses conditions et pourtant, le verre désormais vide, il observe le tout, pensif avant de se lever, de faire quelques pas dans la pièce sous le regard silencieux et observateur de Cora, robe rouge meurtrière sur son précieux tableau.

Laisse les se marier maintenant, chéri.
Quelques paroles qu'elle murmure, peu audible sauf pour le fils et peut-être pour Antarès s'il tend l'oreille, mais le principal concerné balai la remarque de la main, ce qui agace la mère qui décide de quitter ce tableau pour rejoindre celui, le même mais plus grand, qui se trouve dans la bibliothèque du rez de chaussée.
Potter ouvre un tiroir et sort une petite boîte de cigares cubains soigneusement rangée et intacte, pas encore entamée. Le sorcier l'ouvre et en sort un, approche de son filleul pour le lui tendre.

« Goûte moi ça. » léger sourire entre les lèvres tandis que l'échange reprend.
« J’en ai discuté avec Astoria hier, elle est d’accord d’avancer la date. Elle est d’avis que l’alliance pourra renforcer nos deux familles dans les temps a venir. Astoria et moi n’avons qu’un but en tête. Servir les intérêts de nos familles et de nos pères » et Potter s'assoit sur le bureau et observe depuis sa hauteur, le garçon. « De plus, après le fiasco des Umbridge, ce sera le moyen idéal pour nous de redorer notre image. Un mariage royal, regroupant le Londres Sorcier pour admirer la puissance de deux anciennes maisons. Et à l’issue de ce mariage, je vous servirai autant que je sers mon père. »

Mais c'est déjà le cas.
Les arguments ne sont pas tous les mêmes. Certains tiennent, d'autres non et Henry le sait, Antarès fait tout ce qu'il peut pour convaincre l'homme, mais celui-ci est difficile en affaire, très.

« Antarès, tu ne me dis pas tout. » nul besoin de lire dans les pensées pour le savoir ou est-ce seulement un coup de bluff de la part du parrain ? Il n'en dira pas plus.
« Néanmoins, je tiens pour acquis ta loyauté et ta sincérité envers moi. » regard sévère, presque inquisiteur. Potter se lève et approche de la fenêtre pour observer le paysage, pensif. « Seulement, tu as raison sur un point. Et cela peut avoir un impact majeur que nous ne pouvons pas négliger. L'union des deux maisons va faire passer un message à nos ennemis. Quiconque ose s'en prendre à l'un aura l'autre maison contre lui. Sur la pyramide des grandes maisons, nous figurons au sommet et nous sommes peu nombreux à avoir ce luxe. Ainsi, dans ta sale affaire avec les Umbridge, cela peut les forcer à s'assagir et à ne pas essayer de s'en prendre à toi car si elles auraient la stupidité de t'attaquer, elles devront affronter le courroux de ton père, mais aussi le mien. » il marque une pause, fronce les sourcils et esquisse un léger sourire, mains dans les poches avant de se tourner vers son filleul.
« Et si on touche à ma famille, je peux en toucher deux mots à notre cher ministre, maintenant que je me tiens à ses côtés. Cela sera suffisamment pour faire reculer tes ennemis, sans besoin de brûler le casino, c'est presque dommage. »

Un pas en avant, les mains posées sur le bureau, le visage en avant, Potter fixe Antarès.
Les yeux dans les yeux.

« J'accepte. »

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Let her be mine - Henry&Antarès   Let her be mine - Henry&Antarès EmptySam 20 Juin - 12:53

Il n’était qu’un gamin, un chiot encore, et il le savait parfaitement, mais le voilà qui se jetait volontiers dans l’antre du loup, tentant d’impressionner le cerf de ses légers jappements. Tant qu’il le devait. L’échec n’était pas permis, pas envisageable et Antarès le savait parfaitement, l’erreur commise, quand bien même divine, pouvait être fatale pour les deux amants secrets. Ils s’étaient rendus coupable du pire des crimes pour ceux de leur âge, et s’il craignait Alaric, il savait que le courroux d’Henry serait sans doutes plus dangereux que tout ce qu’il avait connu jusqu’à maintenant s’il apprenait ce qu’il s’était passé quelques jours auparavant, dans ce même manoir, à l’étage.

Son parrain n’était pas du genre a faire dans la dentelle et Antarès avait toujours fait en sorte de ne pas le mettre hors de lui, de ne pas le décevoir, d’être le filleul parfait, toujours à la hauteur, a coup de sourires pour enrober les mensonges. Alors qu’on le voyait si proche d’Henry, suppliant presque pour ses attentions, personne n’aurait pu se douter des secrets que le Black gardait précieusement, son aide pour l’évasion de Raphaël, la Lycanthropie de Gabriel qu’il avait décidé de couvrir, et Astoria, souillée de ses mains, sans même le savoir, Potter posait un oeil paternel sur l’un de ceux qui l’avaient trahis. Et Antarès se promettait de racheter sa faute, quand bien même il en garderait le secret, il était prêt a tout pour être a la hauteur de cet homme qu’il admirait tant. Balayant ces idées, il écoutait calmement les remarques d’Henry, serrant doucement la mâchoire alors qu’il se rendait compte du pétrin dans lequel il s’était mis, il allait devoir être ingénieux s’il voulait convaincre le cerf de lui donner sa fille, Henry était définitivement plus doué dans ce genre de négociations, démontant un par uun des arguments dont, pour être honnête, Antarès n’était pas peu fier, ayant récité son plaidoyer de nombreuses fois avant d’oser venir ici. Ses doigts venaient alors serrer doucement l’accoudoir de son fauteuil.

« Ainsi, ce que toi, tu interprètes comme le fait de ne pas se laisser faire en avançant le mariage peut être interpréter par d'autres comme un acte de précipitation dû à la peur. »
Il glisse alors son verre a ses lèvres alors que son oncle se lève, le cerveau tournant a cent à l’heure, il savait très bien que l’autre voulait tester le jeune homme, il en avait presque l’habitude. Le serpent avait été plongé depuis son enfance dans les subtilités des affaires familiales. Chaque famille fonctionnait comme un gouvernement a part entière, et il se devait d’être a la hauteur de la Noble et Très Ancienne maison des Black. Et si d’habitude il se plaisait a manipuler et user de ses ruses pour obtenir ce qu’il désirait, cette fois, celui qu’il devait amadouer était l’un de ceux dont il avait appris. ”Evidemment vous avez raison mon oncle” un sourire léger sur les lèvres, le scorpion essayait d’adoucir son venin ” Cependant, aussi tenace soient-elles, elles savent qu’en cas d’affrontement nous prendrions le dessus.” Il était prêt a tout pour réussir, et si cela voulait dire se tenir comme un gentil garçon lors des négociations, il le ferait, et si cela voulait dire mordre ou claquer des crocs sous les ordres paternels, le chien obéirait également. Ce jour là, les Black seraient une meute, soudée et indétrônable.

Les yeux du gamin glissaient sur le portrait de sa grand-mère, laquelle possédait un tableau également au Square, accroché par Adela. Sa mère disait parfois qu’il avait hérité de son talent pour le piano, cependant lui pensait qu’il le tenait de son père, refusant presque tout lien avec celle qui l’avait mis au monde. Ses doigts saisissaient alors le cigare, glissant sur sa longueur, mais décidant cette fois d’observer l’autre avant de tenter de l’alumer, il reprit la parole. derniers arguments envoyés. Il finissait alors par glisser le cigar entre ses lèvres, une flamme naissant du bout de son index il inspirait timidement la fumée, laissant ainsi exploser différentes saveurs nouvelles sur sa langue et son palais, il ne s’y attendait pas vraiment, tenant la fumée trop longtemps il finissait par tousser quelque peu en la recrachant - moins qu’avec le tabac a priser ceci dit - il pourrait se laisser aller a suivre l’exemple de son parrain sur ce terrain, détendant légèrement ses épaules, il avait fini son plaidoyer en jurant de nouveau fidélité a Henry, et il espérait que celle-ci soit suffisante. Ses yeux observaient alors le cerfs, alors que celui-ci finissait par rompre le silence. « Antarès, tu ne me dis pas tout. » les frissons parcouraient brutalement la nuque du jeune, pourtant, glissant son verre a ses lèvres, tirant une nouvelle fois sur le cigare, il ne laissait rien paraître, habitué a cacher toute ses émotions ou réactions, le langue-de-plomb laissait s’échapper un sourire angélique en relâchant un volute de fumée épais. Il s’accrochait alors aux lèvres de Henry, il avait une habilité a jouer des mots qu’il avait toujours admiré, et il était sincèrement honoré d’avoir ce lien particulier avec le directeur du service des aurors. « Seulement, tu as raison sur un point. Et cela peut avoir un impact majeur que nous ne pouvons pas négliger. L'union des deux maisons va faire passer un message à nos ennemis. Quiconque ose s'en prendre à l'un aura l'autre maison contre lui. Sur la pyramide des grandes maisons, nous figurons au sommet et nous sommes peu nombreux à avoir ce luxe. Ainsi, dans ta sale affaire avec les Umbridge, cela peut les forcer à s'assagir et à ne pas essayer de s'en prendre à toi car si elles auraient la stupidité de t'attaquer, elles devront affronter le courroux de ton père, mais aussi le mien. » Des étoiles naissaient alors dans les yeux du gamin, il avait gagné, il ne savait pas comment mais il avait réussis à le convaincre, il ne put s’empêcher de laisser échapper un léger sourire, le jeune chiot avait remporté la partie. quand bien même il s’étouffait légèrement sur la fumée du cigare sous la surprise. Il observait Henry incrédule. Il se permit alors de se lever, s’approchant du bureau doucement, comme l’un de ces jeunes loups qui essaient de s’approcher du dominant, la gorge découverte et les yeux qui évitaient de fondre dans ceux de l’autre. “Avec vous à nos côtés, je suis sûr qu’elles ne tenteront rien. Je vous promets que je ne permettrai jamais qu’Astoria soit une cible de mes ennemis. Quand bien même, à deux elles n’auraient aucune chance contre votre fille. Je vous remercie mon Oncle, je me chargerai de prévenir Adela et Père.” Il glissait doucement ses doigts sur le bureau alors que sa main droite s’enfonçait dans sa poche, jouant distraitement avec quelques gallions

. “J’avais entendu dire que vous aviez eu une...altercation avec Mr Grindelwald.” Antarès n’avait aucune admiration pour l’homme, peut-être le craignait-il légèrement, cette histoire de baguette n’aidant pas, cependant il était persuadé qu’un sang-pur serait bien plus à même de gérer l’Angleterre sorcière qu’un étranger au sang-mêlé. “Je suis heureux de savoir que tout est rentré dans l’ordre.” Un léger sourire passait furtivement sur les lèvres du garçon qui venait glisser quelques une de ses boucles rebelles derrière son oreille. ”Je vous promets de ne pas vous décevoir mon oncle, je prendrai soin d’Astoria, je la protégerai et lui apporterai tout ce dont elle a besoin, ou ce qu’elle désire, puisque tel sera mon devoir.” et qu’elle mérite tout ce qu’il y a de mieux se retenait-il d’ajouter. Il relevait finalement la tête, osant enfin affronter le regard de son parrain. ” Si vous me permettez...qu’est-ce que vous attendez de moi mon oncle ?” Antarès se tenait fièrement, il savait que dans leur monde tout se payait, et que la première dette n’allait pas tarder à tomber. Car si les Black recevaient une dot, Henry lui recevait un soldat. Un beau-fils pour protéger les siens à ses côtés et aux côtés de ses fils. Antarès le savait, il avait suffisamment vu de mariages entre sang-purs pour savoir que les alliances étaient sacrées. Et il était plus que prêt à y mettre du sien. Il s’approchait alors du piano en tendant l’oreille pour suivre ce que son oncle allait lui dire, se demandant si son oncle jouait toujours, cela faisait longtemps qu’il ne l’avait pas entendu.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Let her be mine - Henry&Antarès   Let her be mine - Henry&Antarès EmptyLun 22 Juin - 19:59



Le chiot enragé.
On a souvent considéré le second rejeton d'Alaric de cette façon, à tord bien sûr. Henry le sait et ne l'avait jamais perçu comme ça. C'est peut-être pour cela que le garçon avait, à plusieurs reprises, cherché à satisfaire les souhaits de son oncle, à se retrouver avec lui pour discuter, à écouter les récits de son passé glorieux d'auror et de duelliste, à prendre en compte ses conseils. Un apprenti et son maître, car l'un comme l'autre, ils ont quelque chose que l'autre cherche, que l'autre a besoin dans son quotidien.
Pour Henry, son neveu et filleul lui offre la gloire perdue qu'il cherche, une oreille attentive pour l'admirer, l'apprécier tel qu'il est, malgré ses défauts et ses nombreux travers, il ne le craint pas, ne lui inspire pas de dégoût, mais uniquement de l'admiration.
Pour Antarès, son oncle et parrain ne le juge pas, cherche à le comprendre avant tout, à le guider sur le bon chemin et surtout, ressent ce qu'il peut ressentir. Des émotions contradictoires, une rage endormie qui ne demande qu'à exploser, une perte de contrôle et un goût prononcé pour la mort, un attrait pour se noyer dans les eaux tumultueuses du Styx, boire la tasse avec joie et se délecter de chaque perle de cette eau aussi noire que du charbon.

Ainsi, il n'est pas difficile pour Antarès de se douter que Potter va céder.
Mais il joue, il s'amuse à tester, épreuve de force et de réflexion, son neveu. Il veut voir s'il est digne de lui prendre à tout jamais, sa précieuse fille. Car Astoria est son bijou, une émeraude issue de la royauté, intense et magnifique, elle resplendit autant qu'elle fascine, mais elle brûle quiconque s'approche trop près d'elle et dans l'ombre, le père protège et jalouse tous ceux qui osent la regarder et la convoiter. Ainsi, Antarès ne peut qu'être honoré, un privilégier, l'élu, pour avoir le droit de saisir entre ses mains l'émeraude.
Mais au fond de lui, Potter sait.
Il sait que c'est le bon choix. Sa fille portera un autre nom, sans oublier ses racines, ses origines, et cela unira à nouveau deux maisons encore plus puissantes.
Avancer le mariage en ces temps est un coup de poker. Double tranchant, on peut les craindre comme se poser des questions, mais dans tous les cas, à nouveau, les chiens et les cerfs vont s'unir.

L'accord est tombé.
Potter fixe avec intensité, sans lâcher la pression une seule seconde le petit.
Antarès ne peut cacher sa satisfaction. Il a obtenu ce qu'il voulait et sans doute plus rapidement qu'il ne l'escomptait, mais ce n'est pas terminé.
Intelligent le chiot.
Très intelligent.
Il connaît son oncle et la loi universelle qui régit le monde dans lequel ils gravitent, un échange équivalant.

« Avec vous à nos côtés, je suis sûr qu’elles ne tenteront rien. Je vous promets que je ne permettrai jamais qu’Astoria soit une cible de mes ennemis. Quand bien même, à deux elles n’auraient aucune chance contre votre fille. Je vous remercie mon Oncle, je me chargerai de prévenir Adela et Père. » pas de mère. Jamais. Mais Potter le sait, il y est habitué. Il ne dit rien. Se contente d'acquiescer et de reprendre place dans son siège, l'esprit fulmine. Il sait déjà ce qu'il veut en retour.
« J’avais entendu dire que vous aviez eu une...altercation avec Mr Grindelwald. » il plisse les yeux, une oeillade assassine envers le gamin. « Les nouvelles vont vite apparemment. » et la rumeur également, mais il n'en dira pas mot, n'en soufflera rien de plus. « Je suis heureux de savoir que tout est rentré dans l’ordre. Je vous promets de ne pas vous décevoir mon oncle, je prendrai soin d’Astoria, je la protégerai et lui apporterai tout ce dont elle a besoin, ou ce qu’elle désire, puisque tel sera mon devoir... Si vous me permettez...qu’est-ce que vous attendez de moi mon oncle ? »

Enfin.
Ils entrent enfin dans le vif du sujet, après avoir accepté pour le mariage. Potter observe de longues minutes sans répondre le petit. L'idée germe en lui depuis quelques temps déjà et il sait qu'il peut compter sur Antarès. Il y parviendra, il arrive toujours à ses fins, le chien après tout. Il le sait et il a une confiance aveugle, absolue, envers son filleul.

« Ce n'est pas une condition. » il marque une pause, pose les coudes sur le bureau, croise les mains et plante son regard glacé sur celui du garçon.
« Plutôt un service que je te demande, comme tu viens de le faire. » un échange en d'autre terme. On donne, mais on reçoit en retour. Rien n'est gratuit, surtout pas lorsque l'on gravite dans les hautes sphères.

Et ce n'est pas l'oncle qui parle.
Non, c'est le père.
Le regard change, il devient plus doux, plus inquiet.

« Je souhaite que tu retrouves ma fille, Lyrae. » voilà, c'est dit. Il se redresse un peu, fait quelques pas dans la pièce. « Elle a disparu il y a de cela plusieurs jours déjà. Raphaël également. » il tait volontiers les conditions de la fuite, mais il connaît le sorcier pour savoir que déjà, on lui a murmuré les causes et qu'il est sans doute au courant de tout, si ce n'est presque tout. « J'ai beau la chercher, faire quérir des sorciers à ma solde, je ne la trouve pas. Elle sait se rendre invisible si elle le veut. Je l'ai formé après tout... Et je ne peux demander à Drusilla de m'aider. Comme tu sais, elle a quitté la maison. » nouvelle pause, la fatigue est visible sur le visage de l'homme, il en revient à Antarès.
« Retrouve là Antarès, s'il te plaît. Assure-toi au moins qu'elle va bien, qu'elle est en sécurité et renseigne toi pour Raphaël. Lyrae le protège certainement, si tu la trouves, tu trouveras mon fils aussi. J'en suis persuadé. Du reste... Elle refusera de me voir, Raphaël également. » le tacticien met en place ses pions. Il imagine la stratégie à adopter. « Je veux la rencontrer sans qu'elle ne sache que c'est moi, par ton aide, une fois que tu l'auras retrouvé. J'ignore comment nous nous y prendrons, mais je dois la voir, lui parler et ensuite je parlerai à mon fils. »

Potter se penche vers son neveu.
La main sur son épaule. Il le surplombe de sa hauteur.

« Puis-je compter sur toi, Antarès ? »

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Let her be mine - Henry&Antarès   Let her be mine - Henry&Antarès EmptyDim 28 Juin - 22:54



Antarès avait toujours admiré Henry, sûrement depuis toujours, il se rappelait petit il pouvait rester des heures à écouter l’aîné conter ses aventures. Il avait appris, il avait absorbé, gamin éponge qui apprenait en écoutant, en observant, et en appliquant de travers tous les conseils prodigués. Plusieurs fois recevant quelques corrections pour avoir entraîné Gabriel dans une nouvelle bêtise. Pourtant il revenait toujours ici, dans ce bureau qu’il connaissait presque par coeur. Dans ce manoir dont il connaissait les secrets et les fondations. Antarès les lippes fermées qui savait bien que le bateau tanguait, pourtant il savait qu’en pleine tempête Henry Potter était probablement l’un des seuls à pouvoir tenir la barre. C’était sûrement pour ça qu’Antarès s’attendait a un retour, une mission particulière que son parrain lui chargerait d’accomplir, parce que leur monde fonctionnait comme ça, et que l’alliance entre les deux familles était assez forte pour que des services soient offerts d’un côté comme de l’autre. Une part d’Antarès espérait que cette demande concernerait le ministère. Après tout, il avait participé à plusieurs raids dernièrement, et il était sûr de pouvoir satisfaire son parrain quand il s’agissait du monde professionnel. Antarès savait faire ce qu’il faisait, s’étant entouré des meilleurs, avantages d’un nom qu’Alaric n’avait cessé d’utiliser pour faire du cadet de la portée une arme efficace au blason des Black.

Alors Antarès observait silencieux le manège qui se profilait face à lui, chaque mouvement était suivi, presque imité parfois sans même s’en rendre compte, buvant quand l’autre le faisait, de même avec le cigare dont le goût restait gravé dans la gueule du chiot qui se voyait couronné d’un trésor, avec cet ordre silencieux, de glisser définitivement hors de la vie d’avant, de la vie d’enfant. « Ce n'est pas une condition. » Antarès ne lachait pas son oncle du regard, un service, un service qu’il ne pouvait refuser d’accorder pourtant, quelle que soit la tournure de la phrase, Antarès savait que Henry n’accepterait pas de refus. « Je souhaite que tu retrouves ma fille, Lyrae. » Le sang un garçon ne fit qu’un tour, se glaçant dans les veines, il gardait tant bien que mal le visage fermé, la conversation prenait une tournure qui ne lui plaisait pas, le terrain trop glissant au goût du chiot. Cette histoire ne le lâcherait donc jamais ? D’abord Astoria qui avait tout découvert, et maintenant ça. Il restait pourtant silencieux, parler le moins possible lui éviterait de faire une erreur, parce qu’il savait bien que la moindre faute serait fatale, tant que le mariage n’était pas officiel, il pouvait l’annuler et détruire le jeune Black insolent. Il se taisait donc, mais croisait les bras, cachant les tremblements légers des doigts fins. « J'ai beau la chercher, faire quérir des sorciers à ma solde, je ne la trouve pas. Elle sait se rendre invisible si elle le veut. Je l'ai formé après tout... Et je ne peux demander à Drusilla de m'aider. Comme tu sais, elle a quitté la maison. » Antarès baissait doucement les yeux, évitant de planter ses iris dans ceux de l’autre, il voyait pourtant pour la première fois le titan montrer une once de sensibilité, même légère, suffisamment perceptible pour qu’Antarès ne puisse la rater. Il savait que le sujet était sérieux, Henry était seul désormais, et le pire c’était surement qu’il faisait actuellement face à l’un des responsable. Il n’avait pas pu refuser la requête de Lyrae, et alors même qu’il parlait a Henry, il avait envoyé quelques heures plus tôt une missive à sa cousine, relation épistolaire de celui qui ne voulait pas savoir où elle se trouvait. « Retrouve là Antarès, s'il te plaît. Assure-toi au moins qu'elle va bien, qu'elle est en sécurité et renseigne toi pour Raphaël. Lyrae le protège certainement, si tu la trouves, tu trouveras mon fils aussi. J'en suis persuadé. Du reste... Elle refusera de me voir, Raphaël également. » Le jeune Black se mordait la lèvre, il avait presque envie de tout cracher, tout révéler une fois encore, ou simplement lui dire que Lyrae était en sécurité. Que ce soit sa famille ou celle des Potter, les déchirures semblaient être naturelles, deux familles maudites aux yeux du jeune homme. La main du patriarche des Potter venait se poser sur son épaule, contact qui faisait légèrement tressaillir le gamin alors que ses yeux se verrouillent dans ceux d’Henry. « Puis-je compter sur toi, Antarès ? » Le serpent restait silencieux quelques secondes, son cerveau travaillait à cent à l’heure, dire oui c’était trahir Lyrae, Raphael, Augustus. Dire non n’était pas une option. Troisième choix. Le visage s’étirait en un sourire arrogant, sûr de lui ”Je la retrouverai. Vous pouvez compter sur moi.” Oui il la retrouverait, ce n’était pas un mensonge, de là à la convaincre de le voir, c’était une affaire plus délicate. Le gamin sentait pourtant les secondes filer. Il s’échappait pourtant de l’emprise du maître de maison, un sourire léger et sincère sur le visage. ”Je suis sûr qu’elle va bien. Après tout, nous avons appris du meilleur” il ne cherchait pas à satisfaire l’égo d’Henry, juste à le lui rappeler peut-être. Antarès savait bien que les Potter avaient tendances à trouver les méthodes d’Henry trop excessives, pourtant, elles n’étaient rien face à celles d’Alaric. Simple vérité, la réalité n’est pas toujours mieux en dehors du château. ”Je vous pries de m’excuser. Père m’attends. Je dois vous laisser.” Fuir avant de se trahir, couper court à d’autres conversations. Parce que Lyrae, Raphael, Gabriel, comptaient sur le cousin pour garder leur secrets. Egoïstes. Il posait la main sur la poignée de la porte ” Merci pour tout Parrain.” Familiarité qui se glissait dans la conversation, comme pour insuffler un peu de force au cerf. Le chien lui était toujours là, malgré les secrets qu’il gardait. Il lui restait fidèle, persuadé que tout rentrerait dans l’ordre. Et puis il sortait, emportait avec lui cette promesse faite en jurant intérieurement. Lyrae allait le détester.

fin

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