INFORMATIONS IMPORTANTES
I. Tu es un fin dueliste, il n’est pas permis d’en douter. Dans ton cas, il semblerait que cela soit un talent inné ; dès que tu as obtenu ta baguette, tu as toujours eu ce goût du défi … Et plus d’une fois, c’est ton père qui en a payé le prix. Esprit vif et habile avec ta baguette, tu es un adversaire redoutable.
II. Enfant, tu collectionnais les cartes de chocogrenouille. C’est une collection comme une autre, pour un gamin. Tu n’en as pas honte. Mais si la chose semble relativement puérile aujourd’hui, tu ne parviens pas à t’en détacher. Très certainement parce que ta petite collection est rattachée à de tendres souvenirs – les éclats de rire de ton insouciant de frère, ta propre innocence – tu ne parviens pas à t’en séparer ; pour rien au monde tu ne la venderais ou ne la donnerais à qui que ce soit.
III. Tu ne parles pas autant de langues que ton paternel, mais toujours est-il que tu parles courrament l’anglais, le gaélique et le français.
IV. Tu n’es pas une personne particulièrement nerveuse ou quoique ce soit du genre. Aussi, tu as peu de tics pour indiquer ton anxiété grandissante. En réalité, tu dois n’en posséder qu’un ; tu as la fâcheuse manie de te mordre la lèvre inférieure – parfois jusqu’au sang – lorsque tu n’es pas à ton aise. Tu as bien essayé de te défaire de cette sale habitude, mais rien n’y fait.
V. Tu as un goût assez prononcé pour le whisky pur-feu, à l’instar de ton père. Tu ne te laisses pas aller à ce vice fréquemment, mais une fois de temps en temps, cela ne fait pas de mal.
VI. Tu as le sommeil agité, c’est un fait qui a toujours été. Tu remues dans tous les sens, tu te bats contre des ennemis invisibles ou tu étreins des proches que tu es le seul à pouvoir discerner. Plus qu’un sommeil agité, tu as un sommeil
vivant.
VII. Quand tu as le temps, tu visites tes parents et tu aides ton père à construire des extensions à la Tanière. Le travail n’est pas particulièrement difficile, mais cela demande d’être concentré. Et il est bien satisfaisant de voir le résultat des longues heures de labeur se dresser devant toi. Tu apprécies aussi le temps passé avec ton père et le fait de savoir que ton travail est bénéfique à autrui ; ça allège ton coeur et ça chasse les nuages sombres de ton esprit.
VIII. Tu as toujours été un fan des Canons de Chudley, quoiqu’en disent les rageux.
IX. Ils sont bien rares à le savoir, mais tu es un danseur habile. Plus particulièrement, tu maîtrises presque à la perfection – il t’arrive parfois d’être maladroit, tu le reconnais – les gigues traditionnelles écossaises. Tu n’as pas souvent l’occasion de montrer ce talent insoupçonné et c’est fort dommage.
X. Grand-frère protecteur presque à l’extrême, tu ne supportes pas que l’on se moque de ton cadet ou qu’on le dénigre en ta présence. Plus jeune, tu tirais ta baguette à tout-va dès que tu entendais la moindre moquerie à l’égard de Newt. À présent, tu fais preuve d’un peu plus de retenue et tu rabroues sans ménagement quiconque oserait remettre en question l’intelligence de ton frère.
XI. Tu avais pour animal de compagnie, lorsque tu étais élève à Poudlard, un rat que tu as affectueusement nommé
Dorian. Et si l’animal n’avait rien d’attrayant pour les autres enfants de ton âge, tu t’es tout de suite très fortement attaché à la petite bête. Tu en as toujours pris grand soin et Dorian vit encore à ce jour, quelque part dans les recoins de la Tanière. Tu ne sais pas trop où il est, tu sais juste que tu l’aperçois de temps à autres et cela ne manque jamais de t’arracher un sourire.
XII. Tu ne te considères pas comme idiote, mais tu dois bien admettre qu’à quinze ans, tu eus une idée qui brilla de sa propre stupidité. Tu ne sais plus trop d’où t’est venue l’idée – les hormones adolescentes te sont très certainement montées à la tête – toujours est-il que tu as défié un hippogriffe de l’élevage de ta mère, désireux que ton père reconnaisse ton courage. Cette entreprise aurait pu te coûter un bras – ou deux, ou même la vie – mais tu as réussi à tenir une bonne vingtaine de minutes sans être blessé. Tu ne dois ton salut qu’à l’intervention salutaire de ta très chère mère, qui n’a pas manqué de te faire passer l’envie de recommencer une telle entreprise.
XIII. Tu te rêves adulte, mais aux yeux de ta mère, tu ne resteras qu’un enfant, chose qu’elle n’hésite pas à te rappeler aussi souvent qu’elle le peut. Et si cela t’agace légèrement, tu n’en dis jamais rien. Tu restes son fils et elle reste ta mère.
XIV. Tu as ton père sur ce piédestal un peu bancal. Tu l’aimes, sans le moindre doute. Tu l’admires aussi, tu ne peux le nier. Et de cette admiration naquit la peur terrible de le décevoir. Fragilité déconcertante que tu ne parviens ni à admettre, ni à accepter.
XV. Un brin mélancolique, tu te rappelles souvent de ces soirées passées blotti contre tes parents, lorsque tu étais enfant. Presque somnolant, tu allais te faufiler entre eux, réclamant affection et attention. Et tu te souviens de la main de ton père sur ton épaule, et tu te souviens des doigts de ta mère dans tes boucles rousses.
XVI. Ton passe-temps favori est de singer ta mère et ton frère, qu’importe la situation. Plaisir immature, certes, mais plaisir quoiqu’il en soit. Tu ne le fais jamais méchamment, cependant, le but n’étant pas de les heurter.
XVII. Tu es un bon mangeur ; tu finis toujours ton assiette et il n’est pas rare que tu te serves une seconde fois. On ne dirait pas, à voir ta silhouette élancée.
XVIII. Tu n’as absolument rien contre les moldus. Tu les trouves même intéressant, d’une certaine manière ; leurs inventions sont véritablement ingénieuses et compensent largement tout ce qu’ils ne peuvent faire sans magie. Vraiment, tu les trouves ingénieux et tu ne comprends pas ce que le pouvoir en place peut avoir contre eux.
XIX. Tu offres tout le soutien que tu peux à tes parents, qui accueillent tout genre de réfugiés. Tu les admires pour leur courage et leur volonté de faire le bien autour d’eux et tu espères un jour pouvoir être ne serait-ce qu’un dixième de ce qu’ils sont.
XX. Tu es très secret concernant ta vie sentimentale – qu’elle existe ou non, le mystère reste entier – clâmant haut et fort que tu n’as, pour l’instant, pas le temps pour ça.