| | (- 18) dernière mise (gabriel) | |
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Naiara Fabregas coalition sorcière crédits : KANE. (avatar) face claim : eva mendes pseudo : guimauve études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art. | (ϟϟ) Sujet: (- 18) dernière mise (gabriel) Lun 11 Mai - 22:59 | |
| Il y a foule ce soir. C’est en tout cas la constatation de Naiara dans sa robe vert émeraude assortie à sa longue plume de paon dans ses cheveux. La robe est en mousseline et pas tant ouverte. Il y a des reflets dorés et bleus qui apparaissent par un enchantement sur cette dernière. Ses yeux sont maquillés aux mêmes couleurs tandis que ses bijoux sont en or. Incarnation des tropiques, bouffée de couleur et de volupté dans cette oasis de luxe et de dépravation qu’est le Golden Dragon. Encore une soirée qu’elle y passe. C’est de plus en plus fréquent dernièrement. Et cela fait plusieurs fois qu’elle le voit cet homme, plusieurs fois aussi qu’ils jouent ensemble au poker. C’est devenu une sorte de jeu entre eux et si Naiara l’a toujours battu, elle doit admettre qu’il est plutôt charmant. Il a un peu plus de cinquante-cinq ans mais l’âge n’a jamais vraiment été une barrière pour elle. Après tout, Elliot avait seize ans de plus qu’elle, cela aurait été hypocrite de sa part d’être difficile là-dessus. Cependant, Naiara Fabregas était malgré tout une femme sélective, ne s’offrant, ni ne draguant n’importe qui. Une femme de goût. Et le goût chez ce monsieur, M. Humphrey plus précisément, c’était une affaire compliquée si elle en jugeait son costume avec sa chemise qui tranchaient quelque peu, sans compter ses cheveux gominés de manière assez maladroite. L’homme essayait définitivement de donner l’air riche et c’était peut-être ce qu’il était mais Naiara devinait qu’il ne venait pas de ce milieu-là, de son milieu à elle. Trop de détails qui attiraient son attention : de la façon dont il tenait son verre, à la montre qu’il portait, en passant par la manière don son col était plié. Il faisait partie de cette catégorie de population qu’elle qualifiait de nouveau riche et qui n’avait pas encore acquis les bons goûts des plus riches. Elle se doute évidemment que cela a dû aussi être le cas pour sa propre famille d’origine, mais des siècles étaient passés depuis que le premier Herrera avait foulé la belle Cuba et elle avait hérité de tous le goût de ses ancêtres. Ce n’était pas le cas d’Humphrey.
« Eh bien, ma chère, vous ne jouez plus ? » lui demanda l’homme alors que pour la première fois depuis qu’ils avaient commencé à jouer ensemble il arrivait à gagner, si bien que tous les gallions qu’elle avait misé ce soir-là était maintenant de son côté de la table.
Naiara avait fait des erreurs bêtes probablement parce qu’elle était en réalité épuisée. Elle ne savait pas quelle heure il était, cela faisait plusieurs soirs de suite qu’elle venait et qu’elle y restait des heures. Cela faisait aussi plusieurs heures qu’elle jouait sans s’arrêter, impossible de le faire de toute façon. Même quand elle avait vu qu’elle commençait à perdre, elle n’avait pas levé le pied, trop fière mais surtout, persuadée de pouvoir l’avoir.
Elle était pourtant persuadée de l’avoir bien analysé. Humphrey avait une ride qui apparaissait sur le coin de la joue gauche quand il était en mauvaise posture, il se mettait à parler un peu trop lorsqu’il avait une bonne main, un peu moins bavard en revanche quand il n’était pas sûr de lui. Mais depuis le début de cette soirée où elle l’avait rejoint à la table, Naiara avait pu constater que ce qu’elle avait cru comme signe avait disparu. L’homme changeait de tactique et si elle cherchait maintenant ses faiblesses, elle se rendit compte qu’elle était incapable de les trouver.
Sauf s’il faisait cela depuis le début pour qu’elle pense que tout était acquis et qu’elle le connaissait maintenant.
« M. Humphrey, vous m’avez pris tous mes gallions. » dit la cubaine qui avait commencé à fumer son cigare alors qu’elle se levait pour partir.
L’homme sourit de toutes ses dents et elle remarqua alors qu’il avait une dent en or vers le fond. De toute évidence, il jubilait. De toute évidence, cela lui piquait son égo à elle.
« Tenez. » dit-il dans toute sa mansuétude. Il fit glisser sur la table les jetons exacts pour mettre la petite blinde et un peu plus de manière à ce qu’elle puisse jouer. « Vous pouvez miser cela pour une dernière partie, ma chère. Ceci et autre chose. »
Un des sourcils de Naiara se lève et elle l’observe attentivement. Il venait de piquer sa curiosité de joueuse.
« Continuez, je vous prie, Monsieur. » « Si vous gagnez, vous récupérez tous vos gallions ainsi que les miens. » « Et si je perds ? » demanda-t-elle étant donné qu’il sembla vouloir faire durer le suspens. « Vous m’accordez une nuit de votre temps. » Le sourire carnassier se dessine déjà. La lueur de défi dans le regard aussi.
Evidemment. Un sourire se dessine sur les lèvres de Naiara qui a déjà envie de rembarrer l’homme même si elle trouve absolument amusant l’audace qu’il a de lui demander cela. Le croupier à côté regarde ailleurs pour savoir si quelqu’un d’autre ne veut pas venir, histoire qu’il ne se sente pas seul.
« Allons, vous êtes une très belle femme, vous semblez libre bien qu’engagée. Il désigne l’anneau dorée apposé par l’Empereur de sa vie. Mais votre mari ne semble pas présent. Soit il vous délaisse, soit vous vous ennuyez à rester chez vous. Et c’est là que l’homme fait son erreur : toucher à son mari. Je peux vous distraire et surtout je peux vous occuper. Après tout, les hommes de mon âge ont de l’expérience. »
Naiara éclate de rire d’un rire charmant et sincère en réalité. L’homme la fait rire parce qu’il croit qu’elle aime jouer pour le séduire mais en réalité, elle aime jouer pour être séduite. Il ne l’a pas encore fait et il a perdu tout crédit en faisant des suppositions sur son mari. De plus, elle préfère rentrer seule ce soir.
« J’accepte. » dit-elle subitement redevenant plus sérieuse mais le regard pas moins brillant.
Oui, elle acceptait parce qu’elle comptait bien lui faire comprendre qu’elle n’était pas une femme facile, pas une putain avec qui on pouvait marchander sur un tapi de poker et de blackjack et qu’en plus d’avoir de belles gambettes, elle était capable de le plumer jusqu’à ce qu’il ne lui reste plus qu’une main devant et une main derrière pour faire la manche à l’extérieur du casino. Oh, elle comptait bien trouver sa faille avant la fin du jeu.
Gracieusement, la cubaine se rassit alors et mit en place la petite blinde. Le croupier sembla avoir repéré quelqu’un qui s’avançait déjà. Naiara, elle, n’avait pas quitté des yeux Humphrey jusqu’à ce que, dans son champ de vision, elle reconnut l’homme qui les avait rejoints.
« Gabriel ? » dit-elle alors, surprise de voir son filleul ici. En réalité, elle savait qu’il fréquentait l’établissement et il leur arrivait de jouer ensemble, mais depuis quelques temps, cela s’était espacé. « Je suis si contente de te voir ici. » dit-elle tandis que ses cheveux, rassemblés en un chignon coiffé-décoiffé, devinrent dorés, montrant sans mentir qu’elle appréciait de voir son tendre filleul ici.
« Jeune homme, allez vous trouver une table ailleurs. Celle-ci est prise. » dit Humphrey, peu content que quelqu’un d’autre vienne s’imposer alors qu’il était si près de son but.
Dernière édition par Naiara Fabregas le Ven 12 Juin - 18:54, édité 1 fois |
| | | Gabriel Potter fresh muggle of bel air crédits : kraeken (avatar) clem (profil gif), astoria (signature gif), astra (signature), corvidae (icon) face claim : xavier dolan pseudo : figaro/amandine études : poudlard, serpentard (1900-1908) particularité : les crocs sortant sous les éclats d'une lune pleine, malédiction cachée | (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) dernière mise (gabriel) Mar 12 Mai - 21:24 | |
| Le bruit caractéristique d’une bourse bien remplie. Légère coupure le long du cou. Le costume mis à la hâte, cravate légèrement défaite. Jointures abimées, quelques bleus couleurs se prélassant sur une peau plus blanche qu’à l’accoutumée. Le souffle fort, grondant, presque maladif. L’alcool nécessité, seul moyen de ne pas sombrer. Les souvenirs éparpillés. Gronde le monstre intérieur. Son besoin de sang loin d’avoir été comblé par la chasse chaotique. Le traqueur devenant monstre, les limites se perdant, plus rapidement, plus vivement qu’à l’accoutumée. Et là, en bas, le long de la cuisse, secret bien gardé. Réminiscence continuelle d’une nouvelle réalité pas encore acceptée. La nuit a laissé place au jour et la bête le sent, elle attend le moment où la lune pleine lui offrira la délivrance. Longue attente ressentie, déchirement accélérée et pourtant douleur loin d’atteindre son paroxysme. Lecture loin de rassurer l’être, le corps qui se brisera, l’esprit qui s’en ira et de lui ne restera qu’une bête assoiffée, manger, détruire, attaquer, incontrôlable, liberté maudite qu’il ne peut arrêter. Témoin malheureux d’une autre existence…. Souffle léger, verre vidé et aussitôt remplacé, course inarrêtable, tant de plaies à panser, aucune ne pouvant vraiment se refermer. Peur certaine, cachée derrière le marbre, pas encore brisé, seulement atteint, réactions avancées, course lente vers l’échec obligé. Il aurait pu s’installer, prendre place à l’une des tables, tenter de gagner, taper sans nul doute une âme n’ayant rien demandé ou attendre l’accord d’une patronne conciliante pour mieux tout oublier. Quelques coups pour mieux repaitre le cohabitant non désiré. Mais non, coin de la salle, lumière irradiant l’ensemble de la pièce. Il imagine, la lumière posée sur elle, les traits de son visage, l’ensemble de la scène, immortalisée dans l’un de ses croquis. Grondement intérieur, satisfaction de la savoir non accompagné, de celui qu’il a décidé si souvent d’ignorer. Pas de môme non plus pour les éloigner, seulement cet être auquel l’archange ne semble nullement s’intéresser. L’a-t-il seulement aperçu ? Non, le regard uniquement attiré par celle qu’il ne connait que trop bien. Seconde mère par certains aspects, fantasmes dessinés d’un adolescent trop possessifs par d’autres. Tout qu’il n’ignore jamais. Surtout pas en ce lieu où le vice vient frapper si souvent l’artiste. L’insolence de la jeunesse, il n’attend pas qu’elle le remarque pour venir s’installer là, à ses côtés, jouer et puis en même temps la protéger, de l’incapacité à arrêter. Et puis cette possessivité qui jamais ne le quitte, qui vient se renforcer par la douleur criante au fond de son être. Un regard, son prénom entre ses lippes et la dorure angélique l’accueillant comme si souvent. Métamorphose ayant toujours amusé le gamin, calmé l’homme de réconfortants souvenirs. « Marraine » Point le temps d’en dire davantage, l’être déjà coupé par la personne non désirée. Par l’être qu’il n’avait même pas remarqué, brillant d’un faux éclat. Papy pensant que son âge apporterait la moindre forme de respect envers lui. Le prince ne réfléchit point ainsi, ne voyant dans le gredin qu’un vulgaire paysan, distraction passagère, distraction malvenue. Mendiant dérangeant ses pensées, le coupant dans ce moment qu’il ne désirait point partager. « Par ce soleil et moi-même. » Un regard faisant passer le reste. Le dédain plus que certain la non envie de se laisser aller. Il ne bougera pas d’un iota, pas pour un vieux pensant que ses capacités médiocres lui offrent le moindre avantage. Et Il pourrait presque rire l’hériter d’observer le vieillard chercher ses mots, déconcerté, à la recherche d’un appui dans un regard qu’il ne devrait même pas oser croiser. « Plaisir partagé. » qu’il répond finalement à la beauté doré, laissant de côté l’homme peu habitué à se voir dérober un bien devant ses yeux. « Vous n’avez pas compris je pense, cette succulente créature et moi-même étions en train de terminer notre partie que vous venez de déranger. » Un haussement d’épaule et une envie grande de le frapper, la main se serrant contre le verre, impossible de s’en empêcher. L’intérieur gronde et il ne tiendra pas, en aucun cas. D’un geste de la main l’archange fait signe au croupier de le servir. Une partie commencée dans laquelle l’homme vient s’intercaler, nullement gêné. Et le vieillard rechigne, peu envieux de cette nouvelle situation. « Peur de perdre ? » quelques mots venant renfoncer un ego déjà bien trop haut et l’homme se lance, accepte ce défi. Et le chasseur déjà l’ignore, regard concentré sur la chevelure dorée. Sur ses jetons si diminués et si sa marraine ne peut gagner, il le fera pour elle, quoi de mieux pour chasser les mauvaises pensées que de pulvériser un grabataire mal luné ? |
| | | Naiara Fabregas coalition sorcière crédits : KANE. (avatar) face claim : eva mendes pseudo : guimauve études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art. | (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) dernière mise (gabriel) Jeu 14 Mai - 13:36 | |
| Gabriel l’archange aux crocs invisibles. Pour Naiara, il a toujours été l’enfant Soleil, celui qu’elle a materné et aidé, aussi aimé. Assister à la déchéance du couple Potter a été comme se briser le cœur, éloignant parfois, Gabriel comme le pouvait, le prenant sous son aile, l’enfant qui se trouve être son filleul. Naiara se dit pourtant qu’il a bien grandit quand bien même parfois, veut-elle encore passer sa main dans ses cheveux comme elle le faisait quand il était petit. Il la dépasse maintenant et il est devenu un beau jeune homme de vingt-cinq ans, héritier de sa famille, futur patriarche Potter. La relation a évolué et si les enfants de Naiara sont la prunelle des yeux de cette dernière, elle sait qu’il y a toujours une place particulière dans son cœur pour le jeune Potter. Elle n’ignore pas cependant le fossé qui se creuse sans qu’elle ne sache pourquoi. Bien sûr qu’elle a remarqué les changements d’humeur, la distance qui s’installe et c’est toujours la main tendue qu’elle l’accueille, essayant de recoller les morceaux sans savoir quoi exactement. Qu’a-t-elle raté ? Naiara n’en sait rien mais elle est contente de le voir ici… tout comme elle avait subitement honte de savoir qu’il pouvait très bien être au courant de la situation dans laquelle elle se mettait. Pourtant, dans sa tête, Naiara savait qu’elle pouvait gagner. Elle avait juste à trouver l’élément qui faisait qu’Humphrey mentait ou ne mentait pas, bluffait ou ne bluffait pas. Elle se savait à deux doigts de le faire. Mais il lui manquait quelque chose. Aussi, la fierté et l’addiction parlant, elle ne pouvait s’arrêter en si bon chemin. Le doré de ses cheveux ne disparait pas. Naiara a toujours eu cette réaction physique avec l’archange dont elle ignore que les ailes sont brisées. « Marraine » L’entendre de sa bouche avait toujours une sonorité particulièrement pour Naiara qui lui sourit plus chaleureusement et joyeusement. Il prend cependant place et Naiara se rend compte alors de la situation. Gabriel n’a rien parié mais elle se doute qu’Humphrey voudra probablement que le pari continue même avec un troisième joueur. Elle se reconcentre alors sur lui quand il parle : « Vous n’avez pas compris je pense, cette succulente créature et moi-même étions en train de terminer notre partie que vous venez de déranger. » Naiara observe Humphrey. Succulente créature. Le terme était bien choisi vu comment il la regardait. Elle ne remarque pas l’air de Gabriel, trop concentrée sur Humphrey tandis que la partie commence. « Peur de perdre ? » « Pas le moins du monde, mon garçon. » répond l’homme boudeur. Naiara, elle, reste silencieuse et attend ses cartes. Tandis que son regard se pose dessus, elle comprend alors qu’elle a une main bien faible. Son regard se pose sur Humphrey qui la regarde. La mèche dorée disparait alors subitement pour retrouver la couleur de ses cheveux naturels. « Le pari tient toujours ma chère. » Une affirmation, pas une question. Il y tient apparemment à l’avoir dans son lit. « Bien évidemment. » répond-t-elle sans se démonter. Son regard se pose sur Gabriel qui semble ne pas apprécier Humphrey. Elle peut comprendre pourquoi. L’homme n’en est pas moins agaçant et elle doit l’avouer : il les provoque tous les deux. Ils misent tous et la première carte est découverte. Naiara ne scille pas et observe Humphrey. Il a un léger sourire qui laisse supposer qu’il a une main. Il ne bluffe même plus et vient s’enfoncer dans le dossier de son siège avant de jeter un regard carnassier à Naiara. « Avez-vous déjà fait l’expérience d’un homme plus expérimenté, Madame ? Vous pouvez aussi arrêter tout de suite et vous donner directement à moi. Je vous assure que vous allez perdre. » Sans aucune gêne il commence à l’interroger, ayant peut-être oublié qu’il s’agissait d’informations que son filleul ne voulait pas entendre. Naiara, pour autant, n’est pas gênée : elle en a l’habitude qu’on pense qu’elle est une catin, la femme briseuse de couples, la maîtresse scandaleuse, la succube qui détourne les hommes du droit chemin. Elle ne répond pas et relance avant de poser son regard sur Gabriel dont c’est le tour. |
| | | Gabriel Potter fresh muggle of bel air crédits : kraeken (avatar) clem (profil gif), astoria (signature gif), astra (signature), corvidae (icon) face claim : xavier dolan pseudo : figaro/amandine études : poudlard, serpentard (1900-1908) particularité : les crocs sortant sous les éclats d'une lune pleine, malédiction cachée | (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) dernière mise (gabriel) Ven 15 Mai - 12:00 | |
| Docilité qui ne prend effet que sous le joug du roi. Nul pitié pour l’insecte aux côtés de sa Naiara appréciée. Présence qu’il se retrouve contraint de tolérer, moustique ne voulant pas s’envoler, saigner d’autres corps de son insupportable présence. Ignorer, ne même plus penser qu’il puisse exister, ce n’est pas pour lui que les ténèbres se sont déplacés. Menace et réalité, l’homme a changé, non envie d’être démasqué. Eloignement, depuis que la cicatrice s’est posée, renfermant en son sein la malédiction d’une lune dévastatrice. Le grondement intérieur du monstre, jamais absent, laissant le répits n’être toujours que d’une courte durée. Sortie réclamée, attente qui bientôt viendra déchirer l’ensemble d’un corps. Boire pour oublier, pour renfermer dans sa cage l’animal enragé. Poussant du même coup l’hériter vers ses pulsions les plus vacillantes, à fleur de tout, réactions exacerbées qui à un moment où un autre finiront par se montrer. Mais l’être tient, concentré sur le jeu passion qui vient tout emmener. Plaisir loin d’être coupable, ocytocine ne faisant qu’augmenter à chaque fois que le pouce contre les cartes vient rouler. « Pas le moins du monde, mon garçon. » Quelques mots et le voilà déjà oublié, concentration reportée sur la beauté dorée. Beauté qui d’un coup vient se faner quand le regard de la belle vient croiser celui de l’être trop clinquant pour l’intéresser. Etrange pressentiment du chasseur qui d’une œillade observe enfin l’autre participant. Rien d’intéressant, vieillard dont l’allure laisse présagé d’une nouvelle richesse trouvée. Codes qui n’intéressent en rien le carnassier. Seul dégoût des œillades qu’il ose adresser à la possession tant appréciée. Connaissance des années, un regard tourné et déjà l’héritier sait que sa marraine d’une main peu avantageuse se retrouve affublée. Et s’il ne peut remplacer les cartes que le destin lui a donné, pour elle, il s’efforcera de gagner, pour ne jamais l’inférieur se réjouissent d’avoir devancé les biens nés. Questionnement d’une œillade, surprise, secrets dont on l’a gardé, pari dont il ne connait la nature. Incertitude qui ne sied guère au prince mécanique. Sur le qui-vive pour à tout moment venir pourfendre l’horrible carcasse ennuyante d’un vieux mal léché. Il aimerait comprendre ce que la rose a parié dans l’addiction certaine du jeu jamais arrêté ? Impossibilité de le savoir sans que le vieillard n’en soit informé, non envie de l’entendre se pavaner plus qu’il n’énerve déjà le prince héritier. Carte première et déjà le prince sait que la chance est de son côté. Façade de marbre qui ne laisse rien passer, aide bienvenue dans ce jeu de menteurs. Difficile à cerner, force qui va l’aider à élever les carcasses des méritants. Vision de l’avenir, eux gagnants, lui perdant. Sensation presque euphorique que vient briser la silhouette désagréable d’un homme si présomptueux qu’il pense avoir tout remporté. Le prince aurait pu tout laisser en l’état, attendre l’instant où les cartes auraient montrés sa supériorité. Où la carcasse loin d’eux se serait envolée mais les mals nés, si souvent ne savent pas quand il faut la fermer. « Avez-vous déjà fait l’expérience d’un homme plus expérimenté, Madame ? Vous pouvez aussi arrêter tout de suite et vous donner directement à moi. Je vous assure que vous allez perdre.» Premièrement, l’information qui grimpe jusqu’au cerveau. Les mots qui ont tellement de mal à trouver sens. Proposition mal venue, mal placée, dont la place ne devrait nullement se trouver dans ce lieu. Comment un être tel que lui pourrait espérer déposer ses lippes sur celle d’une cousine d’Aphrodite ? Deuxièmement, compréhension faite et déjà le poing vient se former. Impossibilité pour le rejeton de laisser qui que soit déshonoré la lionne dorée d’une manière aussi poussée. Troisièmes, tout change. Pas besoin de parler quand la silhouette se lève, tabouret renversé, ne reste qu’un fauve lâché donc la main dans le cou du malotru vient se poser. Bruit du visage venant s’écraser contre la table non prévue à cet effet. Oublié la volonté de ne pas laisser la rager l’emportée. Le monstre intérieur exulte, de la mise à mort annoncé. Pas le combat d’une égalité, juste un homme en train de ramasser la pièce de tout ce qu’il a osé annoncer. Pauvre fou tentant de se débattre mais le regard n’est plus humain, animal lâché et le sang qui bientôt la table vient tâcher. Incapable de véritablement s’arrêter. Cris d'un homme malmené. Eruption volcanique que rien ne viendra arrêter. Personne ne peut ainsi insulter sa possession tant appréciée. |
| | | Naiara Fabregas coalition sorcière crédits : KANE. (avatar) face claim : eva mendes pseudo : guimauve études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art. | (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) dernière mise (gabriel) Lun 25 Mai - 23:07 | |
| Naiara Fabregas n’avait plus grand-chose à faire des insultes qui fusent. Quoiqu’il en dise, ce vil faquin d’Humphrey aimait le mythe qu’elle lui offrait, celui de la femme artiste nymphomane quand bien même était il si loin du compte. Elle en jouait, il était vrai. Mais elle était surtout plus que cela. En connaissant Humphrey et jouant au poker avec lui, elle savait qu’il était un flambeur et un baratineur. Elle savait aussi qu’il restait quelqu’un d’intelligente qui n’en était pas arrivé là où il en était arrivé par simple chance. Cette chance là, il l’avait provoqué tout comme elle-même avait entretenu sa chance. Si elle savait qu’elle était rentrée dans la vie avec des avantages non négligeables, elle avait su mener sa carrière ainsi que sa vie maritale à son apogée et elle n’avait plus de compte à rendre. Et si cette tête de troll qu’était Humphrey s’était un minimum renseigné sur elle, il aurait su qu’il y avait d’autres moyens que de la mettre dans son lit de cette manière. Pourtant, Naiara ne semblait pas gênée, ni offusquée. Les regards passent sur son corps comme la robe qu’elle porte : avec fluidité. Droite et fière, elle ne s’avouera aucunement vaincue. A vrai dire, elle a encore des armes : ceux de son corps. Si l’homme croit qu’il est puissant, il ne sait rien de la puissance qu’elle a dans une chambre à coucher. Que croyait-il d’ailleurs ? Que l’homme choisit, l’esclave obéit ? Elle n’était esclave de personne, certainement pas d’un homme et Humphrey allait l’apprendre à ses dépens. Elle était maintenant une femme libre étant donné que Lukian avait décidé officiellement de partir à l’étranger pour ses recherches en médicomagie. Officieusement, ce n’était pas la seule raison. Sevda y était pour beaucoup et le couple ne faisait que déchirer à propos de l’ancienne esclave. Naiara avait réussi à la faire virer et Lukian avait décidé qu’il valait mieux un temps qu’ils prennent leur distance pour préserver leur honneur à tous les deux et surtout le sien à elle. Parce que c'est notre projet lui avait-il dit. Leur projet que leur union perdure même malgré les rumeurs. Déchirement au cœur. Elle avait refusé de lui dire au revoir avec les enfants. Ils restaient évidemment en contact mais elle ne répondait plus à ses lettres. Il était plus facile de rester au casino et de tenter d’oublier ce lit vide, rejoindre celui d’Edelgard ou de n’importe qui d’autre pourvu qu’elle ne pense pas à son mari.
Alors au final, qu’elle perde ou qu’elle gagne, quelle importance ? Dans tous les cas, elle pensait à autre chose que Lukian.
Pourtant, l’arrivée de Gabriel lui rappela une chose dans son mal : elle ne pouvait pas non plus faire n’importe quoi. L’idée que son filleul puisse être témoin d’à quel point les jeux d’argents et les paris en général avaient une influence sur elle et qu’il se fasse une idée d’elle dégradée la peinait. Bien qu’elle tentait de rester impassible sur Humphrey et de trouver sa faille, faille qu’elle se savait sur le point d’avoir, elle ne voulait pas avoir l’air si pathétique devant Gabriel. Mais le savoir à ses côtés la rassurait malgré tout. Naiara resta donc les yeux rivés sur Humphrey, absolument pas choquée par ses propres. Même si elle perdait, elle saurait gérer l’homme sans grand égard pour son honneur.
Mais tout se passe vite et elle est trop lente à réagir quand elle voit Gabriel se lever d’un seul coup, la colère déformant son visage, avant de venir frapper la tête d’Humphrey contre la table. On entend un crac caractéristique qui se casse. Mon dieu, elle souhaite peut-être qu'Humphrey soit blessé très gravement, mutilé... Mais pas tué !
« Gabriel ! » s’exclame-t-elle, choquée et ne s’attendant pas à autant de violence d’un seul coup, son accent espagnol ressortant, roulant le r de son prénom, lui donnant un air chantant et volatile.
Un instant, Naiara a l’impression de voir Henry Potter dans ses colères. La violence dont fait preuve Gabriel, elle ne l’a jamais vue à ce point explicite. Voyant déjà arriver les agents de sécurité, elle se précipite sur Gabriel, tentant de l’arrêter en retenant son bras. Sa force de plume n’empêchera probablement pas un coup mais elle vient l’obliger à la regarder, prenant son visage entre ses mains douces et baguées de l’anneau maritale.
« Gabriel, cálmate*. »
L’espagnol chantant revient naturellement. Humphrey, lui qui pisse du sang, s’écarte de la table brusquement et manque de faire tomber Naiara qui se raccroche à un des agents de sécurité, qui la connait évidemment. Avoir des places dans la Loge avait quelques avantages.
« Gabriel, sortons d’ici. Je ne veux pas que tu aies des ennuis. Sa voix se fait plus autoritaire sur le dernier mot qu’elle prononce. « Vamos*. » Elle tire sur sa main pour le diriger vers la sortie et laisser les agents de sécurité gérer Humphrey qui geignait de douleur en se tenant le nez. Elle espère que Gabriel concentira à la suivre et aller récupérer leurs manteaux. - traductions:
Calme-toi. Allons-y
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| | | Gabriel Potter fresh muggle of bel air crédits : kraeken (avatar) clem (profil gif), astoria (signature gif), astra (signature), corvidae (icon) face claim : xavier dolan pseudo : figaro/amandine études : poudlard, serpentard (1900-1908) particularité : les crocs sortant sous les éclats d'une lune pleine, malédiction cachée | (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) dernière mise (gabriel) Mer 27 Mai - 14:47 | |
| Les mots, les mots qui ne quittent pas l’esprit, qui engourdissent les idées, qui propagent les pensées, dans des directions que seul la mort pourra combler. L’affront, si grand, bien trop, comment peut-il oser ? Comment croire qu’il puisse se lancer dans de telles idées ? Considérées la beauté comme simple morceau de viande dont il peut se servir à foison ? Non, pas sous l’œillade protectrice du possessif. Impossibilité de se contenir, d’empêcher le volcan de gronder, de tout détruire sur son passage, de tout entrainer dans d’autres réalités. Action et réaction, rapidité, faire souffrir, détruire, perte totale du contrôle et l’animal en lui ne cesse de le pousser dans cette direction, de chercher le sang, de chercher les bruits familiers, de retrouver Sélène. De l’entrainer plus loin, d’augmenter la perte de contrôle, de ne rien laisser de côté, de ne plus voir que le volcan, le sang, les flammes ardentes des enfers s’ouvrant pour le vieillard putride qui n’aurait jamais dû oser décrire la marraine d’une telle manière. La douce voit qui parvient aux oreilles, il l’entend mais elle passe, trop vite, trop rapidement, pas assez pour l’arrêter. Pour le contrôler, frapper, faire hurler, entrechoqué ce qui ne devrait pas l’être laissé la marque indélébile des erreurs. Les mains d’une femme, le point faible du mécanique, le coup qui se retient, là, le visage entre ses doigts graciles. L’horizon funeste s’éloignant rien qu’un instant, permettant à l’artiste de capter l’attention du sanguinaire… L’œillade, la douceur, les sensations, les pensées, tout vient s’entrechoquer, offrir une certaine accalmie à l’homme incapable de se défendre. Incapable d’attaquer, aucune force dans la putride personne, seulement bon à étaler son argent et tenter de profiter des faibles femmes. Mais Naiara n’est point de celles-ci, mise sur un piédestal par l’archange. La volonté suprême de pourfendre l’affront pour elle, pour maintenir la réputation, parce que jamais il ne supportera d’entendre un être lui parler de la sorte. Dénigrer tout ce qu’elle peut être. La sécurité, la protection, venue, trop tard pourtant, la table marque du sang, les sensations encore présente et les mots qui continuent. Regard tourné vers la cible maintenant gisant au sol, sourire sadique sur les lèvres et sensation que l’attaque est terminée. Aucune défense de la part du petit être, aucune rébellion, seulement l’acception de son infériorité, de son état si proche des sang-de-bourbe dans l’esprit de l’héritier ne pouvant le voir autrement que comme un sous sorcier. Les propos de l’inquiète, le faire partir avant que les ennuis n’arrivent, le tirer, l’entrainer loin d’ici pour le sauver de lui-même. Taper les bons clients, ce n’est pas tellement ce qui était prévu… Les mauvais payeurs passent encore… Le contact, toujours électrise mais en douceur il vient le rompre, rien qu’un instant. Le corps se rapprochant de la carcasse à peine vivante, tournant la tête de ce dernier vers la fille d’Aphrodite. « Cette femme n’est pas de celles qui se donnent. Non, elle est de celles qu’on courtise, qu’on quémande et si l’on est chanceux, laissera profiter de ses bienfaits. Mais ta putride carcasse de vieillard jamais une chance n’a eu. »Lâché, abandonné, plus une seule œillade, seulement les cartes retournées. « Je gagnais de toute façon. » Dernier geste avant de revenir vers l’inquiète, d’avancer avec elle vers la sortie. Son manteau dont il vient s’emparer pour mieux la laisser s’en habiller. Et l’œillade entre possession et protection jamais ne la quitte. Le froid, la nuit, les mélanges et eux, et elle surtout qui ne manquera pas de venir lui faire savoir le fond de sa pensée. « Venez à la maison un bon verre vous y attend. » Maison, repaire de l'homme, loin du domaine des Potter, son espace rien qu'à lui. Proposition, presque exigée, pour ne point s’attarder dans les rues, pour offrir un alcool nécessaire, pour mieux continuer cette possession protectrice… |
| | | Naiara Fabregas coalition sorcière crédits : KANE. (avatar) face claim : eva mendes pseudo : guimauve études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art. | (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) dernière mise (gabriel) Mer 27 Mai - 16:37 | |
| Est-ce qu’elle se sentait mal qu’Humphrey se soit fait remettre à sa place ? Absolument aucun remord. Est-ce qu’elle n’éprouvait pas un peu de fierté à ce que le gamin qu’elle avait longtemps considéré comme son fils puisse devenir si grand et défendre son honneur ? Complètement. Naiara ne savait cependant pas quoi faire de cette dernière information, son esprit inquiet encore pour le jeune homme qu’était Gabriel. Elle ne voulait aucunement qu’il se blesse, encore moins qu’il se retrouve expulsé du casino d’Edelgard. Elle savait qu’elle ferait tout pour que cela n’arrive pas, après tout, Naiara avait les bonnes ficelles en main quand bien même celles-ci quand il s’agissait de la Umbridge commençaient lentement mais sûrement à s’effriter entre ses doigts d’artiste. La cubaine savait en revanche qu’elle pouvait tenter de faire virer Humphrey. Évidemment, l’homme ne s’arrêterait probablement pas à cet échec, elle avait bien compris qu’il était du genre à vouloir qu’on paie ses dettes. Mais pas ce soir, de toute évidence. Naiara fut rassurée de voir que Gabriel sembla réagir à son contact. Le coup retenu, elle resta à le regarder une fraction de secondes pour tenter de capter son regard, de capter n’importe quoi pourvu qu’il arrête de frapper. Incompréhension devant cette bestialité ouverte mais pas moins désagréable, elle l’admettait. Qu’arrivait-il donc dans la vie de l’archange auréolé d’or et parfait petit soldat ? Elle ne saurait le dire mais elle se jure d’essayer de lui tirer les vers du nez.
Un instant, tandis que l’agent de sécurité la retenait de tomber, elle eut peur que Gabriel, en s’approchant d’Humphrey ne lui remette un coup. Ce ne fut absolument pas ce qu’il fit et la tirade qu’il lança laissa Naiara Fabregas sans voix, ne s’attendant pas à autant de louanges. Son regard soudainement devenu céruléen se posa sur le filleul tandis que sa chevelure rattachée par la plume de paon toujours dans ses cheveux se fit de nouveau dorée pour lui. Ils étaient devenus rares les mots bienheureux. Le départ de Lukian qui la louangeait avec amour laissait un vide incommensurable dans son cœur et à ses oreilles. Cette pensée déclencha chez elle une déception sans nom à l’égard de ce mari qui la délaissait. Peut-être lui en voulait-elle plus qu’elle ne voulait bien se l’avouer. Quand Gabriel dit qu’il gagnait, elle éprouva un certain soulagement. Humphrey aurait bien eu du mal à justifier le pari maintenant stupide qu’ils avaient fait, lui, profitant de sa faiblesse des jeux en l’occurrence.
Soulagée de savoir que Gabriel s’écarte de ce personnage grotesque, Naiara se détourne sans regarder Humphrey qui de toute façon, se fait relever par la sécurité qui allaient probablement le jeter dehors. Se dirigeant vers les vestiaires, elle laissa Gabriel lui passer sa veste. Dans ses gestes, elle eût compris que, de toute façon, il ne souhaitait pas que quelqu’un d’autre ou qu’elle-même le fasse. Silencieuse mais ayant une attention toute particulière tournée vers Gabriel, Naiara et le jeune homme sortirent dans la nuit déjà bien avancée. Elle ne s’inquiétait pas de savoir quelle heure il était, après tout, elle avait l’habitude depuis quelques temps de sortir à des heures de plus en plus matinales de l’établissement, arrivant de temps en temps juste à temps pour réveiller ses enfants, profiter un peu avant d’aller dormir quelques heures. Sa main auréolée de l’anneau marital s’apposa sur le bras de Gabriel sans pression, juste posée.
« Gabriel… » commença-t-elle, roulant le r comme ça son habitude quand elle prononçait son prénom. Mais celui-ci ne lui laisse pas le temps de terminer : « Venez à la maison un bon verre vous y attend. »
Ce n’était pas une question. Naiara aurait refusé de toute manière, trop embarrassée par ce dont il avait été témoin et ce qu’elle avait provoqué aussi malgré elle. Mais la soudaine autorité dont faisait preuve Gabriel lui souffla de ne probablement pas le contrarier davantage.
« Très bien. » lui dit-elle en lui souriant chaleureusement, son regard malgré tout réellement concentré sur lui et ne se défaisant pas de la même teinte que la sienne.
Elle le laissa la guider, persuadée qu’il l’emmène chez les Potter. Elle se trompe cependant en constatant qu’ils sont dans l’Allée des Embrumes. Resserrant quelque peu sa veste sur ses épaules, Naiara prend conscience, sans pour autant se défaire de sa fierté et sa droiture, qu’elle fait tâche ici, elle, si colorée dans sa robe, ses cheveux toujours dorés. La présence de Gabriel la rassure. Elle n’est pas réellement du genre à se balader ici d’elle-même mais elle n’en reste pas moins curieuse de voir le pied-à-terre du jeune Potter. Enfin arrivé, elle vient, comme à son habitude, prendre possession des lieux, curieuse. Ce ne serait pas réellement Naiara Fabregas si elle n’avait pas l’audace de s’approprier les lieux dans lesquels elle allait. La cubaine vient défaire sa veste non sans glisser sa main dans une des poches pour y tirer un cigare cubain, et la poser sur le dossier d’une chaise. Des questions lui brûlent les lèvres. Elle n’avait pas connaissance de tous les détails de la vie du Prince Potter après tout et en tant que marraine, elle s’inquiétait pour lui. Son regard se pose finalement attentivement sur lui avant qu’elle ne saisisse sa baguette et vienne s’asseoir sur le canapé gracieusement.
« Tu sais que tu aurais pu simplement gagner la partie, Gabriel. Humphrey en aurait été tout aussi blessé que son nez cassé. » Elle est douce mais dans son regard, tandis qu’elle allume son cigare cubain d’une main légèrement maladroite et tremblante, contre effet de l’alcool et de la peur qu’il arrive quelque chose à Gabriel qui redescendait, elle est inquiète de l’attitude de Gabriel. |
| | | Gabriel Potter fresh muggle of bel air crédits : kraeken (avatar) clem (profil gif), astoria (signature gif), astra (signature), corvidae (icon) face claim : xavier dolan pseudo : figaro/amandine études : poudlard, serpentard (1900-1908) particularité : les crocs sortant sous les éclats d'une lune pleine, malédiction cachée | (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) dernière mise (gabriel) Sam 30 Mai - 16:07 | |
| Gagner importe et en même temps perdre permet l’énervement, le défoulement des jointures, tout un tas de propositions appréciées… Mais là, gagner devenait volonté pour ne point laisser le vieillard remporter, s’en sortir sauf que les mots sont devenus maux dans l’esprit, dans le semblant de palpitant. Volcan, rages mélangées de l’homme et du loup, uniquement portées envers le malheureux ayant osé de cette manière déshonoré la beauté, la marraine, la possession, la protégée. Non, impossible de laisser faire, de se taire, pour une fois, exposer les faits, la raison de la réaction, montrer que ce n’est point une femme qu’on achète à coup de quelques gallions. Celles-là l’être les connait bien, trop peut-être, seules contre qui le corps a tenté de danser, charnelles qui laissent l’être prendre sans demander leur reste, qui ne quémandent pas d’attention, contre lesquelles le mécanique sans problème peut se laisser aller, oublier et ne pas penser aux gestes mal placés, à tout ce qui n’est finalement que faussé. Bienvenu par moment, libéré le corps à défaut de savoir utiliser les mots et le palpitant pour s’amuser avec les conquêtes que d’autres si facilement trouvent et obtiennent… L’égarement de quelques instants avant de l’oublier, l’infâme, de seulement lui démontrer la puissance, la grandeur de l’héritier, gagner, jamais il n’aurait pu, dans le jeu ou dans le cœur de l’Aphrodite…. L’impossibilité de la laisser, de ne pas passer encore un moment à ses côtés, sur ses gardes, ne point laisser un autre tenter de la fourvoyer, de l’entrainer vers une voie dérobée, de finir par tout perdre, par se perdre, comme dans le jeu. Savoir du filleul qui pourtant ne questionne point la marraine, surveiller, ne point la laisser s’enfoncer plus qu’il ne faut mais ne pas la contraindre à posséder à un autre chemin. A délaisser le besoin, si souvent sien également, pour se laisser aller, pour souffler… Passion commune, une de plus avec l’art qui réunit les êtres… L’interrogateur regard, sans nul doute ne s’attendait point à prendre ce chemin… La réaction légèrement apeurée, différente mais toujours la dorure dans la chevelure, le symbole particulier, pour lui… Pour leur lien… Les doigts autour de son bras, le contact qu’il autorise, car sien, électrise aussi l’épiderme sensible… L’endroit dévoilé sous l’œillade curieuse, la garçonnière, le pied-à-terre bien loin de la majestuosité. du royaume Potter. Le strict nécessaire, le repaire du chasseur et du dessinateur, les cahiers éparpillés, l’alcool à profusion et le silence présent mais loin d’être pesant. Le monde, le sien, tout simplement… Celui que peu découvrent mais le peu ne correspondrait pas à la femme venant prendre place dans les lieux. Les mots éteints, les gestes commençant, là, maintenant, l’invitée se mettant à l’aise… Lui observant, les actions, se délaissant également de sa veste. Le cigare cubain qui ne tarde pas à sortir, léger sourire, habitude maintenant que l’héritier partage un peu différemment. Cigarette allumée avant d’user de magie pour verser devant eux deux verres au liquide ambré. Les mots, les tremblements, ce petit truc non identifier dans le regard tant apprécié. La main saisie pour tenter de trouver davantage de réponses aux interrogations silencieuses… « Impossible de le laisser vous parler de la sorte… » Mélange étrange de protection et possessivité, de l’impossibilité de laisser passer un tel comportement…Une telle insulte, de laisser un malade déversé autant de venin sur la beauté qui dans son salon se trouve maintenant. Non, impossibilité certaine… « Que se passe-t-il ? » Prononcé, impossible à retenir tant l’attitude semble dissociée, comme si trop de choses sous la surface continuent de se trouver, de s’enfoncer… Impossibilité de compréhension… Femme océan de secrets et d’incompréhension. |
| | | Naiara Fabregas coalition sorcière crédits : KANE. (avatar) face claim : eva mendes pseudo : guimauve études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art. | (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) dernière mise (gabriel) Dim 31 Mai - 17:50 | |
| Le cigare brûle d’une lueur chatoyante. Elle sait bien qu’elle fume trop. Elle a toujours été dans le trop, Naiara. Pourtant, le goût et le contact du cigare cubain la rassure : c’est une des seules composantes stables de sa vie maintenant que Lukian est parti. Non pas qu’elle était de ses femmes déboussolée quand son mari n’était pas là, loin de là. Mais la violence de leur dernier échange et la manière de se séparer est resté dans sa mémoire. C’est bien la première fois que cela se passe de cette manière. Se perdre dans le jeu est devenu un nouvel excès. Un de plus à sa collection. On ne serait pas vraiment surpris de le découvrir : Naiara a toujours été ainsi. Mais c’est bien la première fois que cela prend de telles proportions et peut-être que si Gabriel n’était pas intervenu, il y aurait eu un chemin de non retour. Mais la situation n’a pas éclairé Naiara sur le fait qu’elle a un problème avec cela. Pour elle, elle est dans son bon droit. Si elle sait qu’elle doit faire attention, elle sait aussi que sa réputation, celle d’artiste et femme incomprise, joue en sa faveur. Elle peut encore se permettre quelques fantaisies. Au moins a-t-elle l’impression d’être désirée par quelqu’un à défaut de l’être par son mari. Naiara est une plante qui aime et vit d’amour. Il n’en saurait être autrement. Le lui couper, c’est la tuer. Et d’une certaine façon, c’est ce qu’avait fait Lukian en choisissant sa née-moldue par rapport à elle, chose qu’elle ne pouvait pardonner.
La fumée du cigare s’élève dans les airs de l’appartement qu’elle ne connait pas. Ce pan-là de la vie de Gabriel lui est inconnu mais pas déplaisant. Il lui semble qu’elle le voit à présent sous une autre forme, un autre jour. Il n’est plus un petit garçon, il a maintenant la carrure d’un homme. L’héritier. Alors, elle voulut le voir comme lui voulait qu’elle le voie, comme un homme. S’en est même amusant. S’il s’était fait distant dernièrement pour une raison qu’elle ignorait, Naiara savait que s’il l’autorisait à venir ici, dans son cocon, sa garçonnière, elle était privilégiée et elle en ferait bon usage tout en restant toujours elle-même : sans aucune notion de juste mesure mais toujours avec sensualité. Cigarette contre cigare, les voilà assis l’un en face de l’autre dans le canapé. Le contact de la main de Gabriel est toujours agréable. Elle sourit un peu.
« Impossible de le laisser vous parler de la sorte… »
Sourire qui s’accentue et elle vient tirer sur son cigare en observant Gabriel, ne se dérobe pas à son contact. Il est touchant de vouloir protéger son honneur mais ce n’est pas à lui à le faire, Lukian aurait dû être là à sa place.
« Que se passe-t-il ? »
Naiara vient laisser échapper la fumée du cigare de sa bouche finement maquillée avant de déposer le cigare dans le cendrier, l’écrasant pour qu’il ne se consume pas plus.
« Lukian est parti. Tour du monde. » dit-elle simplement.
Sa main se porte alors sur le verre que Gabriel lui a servi et vient l’approcher d’elle. Elle le sait : ce sera le verre de trop ce soir mais elle n’est plus à cela prêt.
« Rien de si grave en réalité. Sa née-moldue est maintenant renvoyée, lui réapprend l’amour de son métier. Je suis contente pour lui à vrai dire, qu’il retourne à ses premiers amours. »
Et c’était vrai. Elle aimait son mari quand bien même la situation était difficile, parfois leurs relations contingeantes alambiquées.
« Je m’ennuie. » dit-elle avec une moue non dissimulée. « Quand bien même Humphrey est agaçant, il est un peu distrayant. »
Et Gabriel sait qu’elle déteste l’ennui. Elle l’exècre. Pour elle, l’ennui est légal du vide artistique. Ses lèvres maquillées se posent sur le verre et elle vient boire une gorgée. C’est bon même si sa langue ne sent plus trop les subtils mélanges. Mais elle reconnait là de l’alcool de qualité. La trace de son rouge à lèvre sur le verre, Naiara le garde à la main.
« Et je ne me sens pas désirée. Je suis une femme de désir, tu comprends. » Fait qu’il sait forcément évidemment. Mais c’est plus à elle-même qu’est adressée cette phrase, comme un rappel. |
| | | Gabriel Potter fresh muggle of bel air crédits : kraeken (avatar) clem (profil gif), astoria (signature gif), astra (signature), corvidae (icon) face claim : xavier dolan pseudo : figaro/amandine études : poudlard, serpentard (1900-1908) particularité : les crocs sortant sous les éclats d'une lune pleine, malédiction cachée | (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) dernière mise (gabriel) Mar 2 Juin - 23:20 | |
| Petit prince Potter, non, éloigné, quand dans l’antre ses pas viennent se trouver. Observer, regarder, ne point lâcher du regard la vérité, l’ultime vérité. Le besoin pressant de carmin, de laisser l’ichor couler de s’en délecter au possible, de ne jamais arrêter. Le monstre à l’intérieur, le monstre toujours vivra, maintenant que première lune est passée. Que tout le reste à jamais est changé. Le besoin certain, l’oubli recherché, trouvé dans l’instant certain, dans le corps laissé à l’abandon. Dans la vengeance de l’affront déclencheur du volcan brulant… Tout laisser de côté, tenter de se convaincre de pouvoir chasser les pensées du monstre, de rester homme, dans l’appartement, face à elle, certainement… Ne point peser sur la vie de l’appréciée, de celle qui si souvent l’a choyé… De la beauté qui jamais ne s’est fanée mais que du regard d’un enfant à celui d’homme a changé… L’instant moment, le silence présent, rien qu’un instant, profiter du calme avant la tempête, les questions, les remontrances, tout ce qu’il n’aurait point dû faire, tout ce qu’il était bien incapable d’empêcher… De contrôler, pas quand les propos vulgaires et désobligeant sont prononcés… Quand la sensation reste, l’incompréhension première, le comportement, le petit quelque chose de différent… Tout ce qu’un homme comme Gabriel ne remarque pas, sauf quand les années ont passées, quand la connaissance légère s’est réalisée. Et maintenant ? L’attente, d’une vérité, d’une découverte, de tout ce qui a changé. Les faits, prononcés, compréhension personnalisée. Le fait retourné, déformé dans l’esprit particulier, envoyant des idées bien plus odieuses que ne le désirait la marraine. Le verre vidé, la baguette d’un geste remplis à nouveau, certitude du besoin. « Je vais le tuer. » Pour vous, pour tout ce qu’il a osé vous faire, pour vous avoir quitté rajoute les pensées. Et l’être est sérieux, pourrait même jurer de faire ravaler sa baguette à l’odieux homme. « Il ne vous a jamais mérité. » La possessivité pointant le bout de son nez, protection, toujours l’accompagne quand les idées violentes ne cessent de s’immiscer. L’amour de son métier ? Uniquement, situation bien trop ambiguë pour empêcher les images détournées. « Quel monstre ! Une sang-de-bourbe !» Le verre tapé sur la table, se fissurant légèrement l’emportement certain, proche de la fureur, de la férocité, de la bestialité. Gronder, venger, ne point laisser impuni l’odieux geste… Abandonné femme, cette femme surtout, la seconde mère, tentant de lui apporter une certaine compréhension du monde, de l’empêcher de totalement se fourvoyer, résultat en demi-teinte, c’est certain… Reprise de parole et l’œillade se fait interrogatrice. L’ennui ? Ce n’est point ce qui est désiré, pas là, pas maintenant. Pas quand elle à ses côtés, l’amuser, lui faire oublier tout le reste, tout ce qui pourrait s’infiltrer dans son esprit, le renforcer d’une manière loin d’être appréciée… Non, pas lui. Jamais avec elle… « Distrayant ? Putride ! Putride ! Odieux ! Détestable ! Bien loin de vous. » Non, l’imagination ne peut se résoudre à le laisser se fourvoyer dans les pensées, de trouver quelles situations pourraient entrainés une distraction bienvenue de la part de l’homme. Et finalement l’idée vient, survient, provient… « A moins que vous désiriez que je le torture. » La discrétion vue par Gabriel Potter, efficace, plaisante, sanglante, sans doute loin des volontés de l’Aphrodite. La continuation, le non désir, l’incompréhension féminine dans toute sa splendeur. Comprendre pas vraiment, tenté au moins d’imaginer rien qu’un peu, de chercher ce que les mots ne prononcent point, ce qui reste de l’inconnu, de l’incertain… « Que puis-je faire pour vous aider à rompre votre ennui ? » Questionnement de l’enfant, de l’homme, de l’adolescent, l’envie d’aider, de ne point la laisser dans cet état négatif… Non, ce n’est point mérité, bien loin de convenir… L’idée attendue, il exécutera, sa main toujours dans la sienne, attendant la demande, le vœu à exaucer… |
| | | Naiara Fabregas coalition sorcière crédits : KANE. (avatar) face claim : eva mendes pseudo : guimauve études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art. | (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) dernière mise (gabriel) Mar 9 Juin - 20:02 | |
| Ses yeux aussi céruléens que les siens parcourent son visage d’homme à présent avec la certitude que l’enfant n’en est plus un. Envolée l’innocence depuis bien longtemps, Naiara le sait : être le fils d’Henry Potter, l’aîné qui plus est, est une tâche ardue et l’innocence perdue ne saurait être retrouvée. Cela lui convient dans le fond. Elle a suffisamment d’innocence avec ses propres enfants et elle accepte pleinement que celui qu’elle a vu naître grandisse. Dans le fond, elle n’a plus rien à dire sur ses choix. Il est un homme, il fait ce que bon lui semble et elle respecte cela. Mais son silence est chose troublante, Naiara n’a pas l’habitude qu’il soit de cette envergure-là. Elle aimerait passer ses doigts dans ses cheveux et lui souffler en espagnol qu’il peut tout lui dire. Elle a fait son choix depuis bien longtemps, celui de le protéger mais aussi de l’aimer, prenant à cœur son rôle de marraine, sachant parfaitement que Gabriel était la prunelle des yeux de sa meilleure amie et de son ami. Mais passer sa main dans ses cheveux serait enfantin. Elle ne veut pas qu’il pense qu’elle le diminue ou ne le prend pas au sérieux. Alors, elle agit comme elle agirait avec tout homme proche d’elle. Elle est franche mais pas moins exotique, dit la vérité autant qu’elle peut mentir.
Lukian est partit. C’est un fait. Naiara ne le cache pas, de toute façon, tout le monde le sait. Si on murmure sur son passage, elle reste la tête haute et digne. Les ragots elle en connait, elle sait des choses sur les autres, elle, l’Aphrodite aztèque. Elle n’est après tout plus à un scandale prêt et c’est pour cela qu’on l’aime et l’admire, la déteste aussi. Lukian est parti et elle se retrouve dans cet appartement avec un gabriel qui subitement laisse éclater sa colère.
« Je vais le tuer. »
Elle a un sourire, Naiara, ne cachant nullement le fait qu’elle est touchée par tant d’amour à son égard. C’est une belle plante qui en a besoin de l’amour et elle prend sous toutes ses formes, même les facettes les plus malsaines. Surtout celle-ci.
« Il ne vous a jamais mérité. »
Parfois, elle se demandait si ce n’était pas un peu vrai. Mais c’était faux. Gabriel ne connaissait pas la moitié de leur histoire. Il ne savait pas à quel point elle aimait Lukian et était prête à tout accepter, même qu’il parte, même qu’il s’entiche de Sevda. Même quand ils se disputaient à en être violents tous les deux. La possessivité de Gabriel pourtant ne la choque pas. Elle aime bien à vrai dire, cela lui donne la sensation d’être aimée, elle qui a toujours été un oiseau libre quoiqu’on en dise. Elle n’est aussi pas plus étonnée que cela qu’il ébrèche le verre dans lequel il boit, mais elle tient à le calmer et continue de caresser sa main, tactile, alcolisée.
« Mi angelo, souffle-t-elle son surnom sur ses lèvres finement maquillées. Il est loin et je suis libre. J’ai toujours été libre, lui aussi. Nous ne faisons cela maintenant que parce qu’il veut me protéger et ne pas me laisser dans l’embarras. Sa main baguée se lève et vient caresser sa joue, faire le contour de sa mâchoire, sensuelle et inédite. Le calmer, transformer sa colère. Elle songe à aller chercher un parchemin et un crayon pour le canalyser, comme elle l’a toujours fait. Dérive sur l’ennui que Naiara a toujours exécré au plus haut point.
« Distrayant ? Putride ! Putride ! Odieux ! Détestable ! Bien loin de vous. »
Elle lâche un rire. « Oh oui, c’est une ordure. » commenta-t-elle, ses bijoux émettant un son alors qu’elle rit encore. Elle a l’habitude des ordures. Son monde est peuplé d’ordures qui se croient plus forts qu’elle, plus intelligents, mais elle était Naiara, elle était artiste reconnue et adulée. Elle avait plus d’un tour dans son sac et les ordures, elle les clouait au pilori, avec intelligence mais aussi avec sensualité, n’ayant jamais hésité à utiliser son corps pour arriver à ses fins. « A moins que vous désiriez que je le torture. » Elle lève la main et fait comme si elle se débarrassait de sa phrase. « Humphrey n’est rien. Il ne mérite pas que tu te donnes autant de peine. » Et elle pouvait clairement le torturer elle-même s’il le fallait. De plus, Gabriel n’avait pas à se mettre dans ce genre de situations pour elle. Elle n’était que sa marraine quand bien même son dévouement à son égard était touchant… plaisant. Plus que plaisant même. « Que puis-je faire pour vous aider à rompre votre ennui ? » Un sourire sur ses lèvres. Un grand sourire rempli de joie à l’idée qu’enfin quelqu’un fasse attention à elle. Sa main vient caresser son visage et elle s’approche de lui, alcool la déshinibant, oubliant qu’il est son filleul. « M’aimer. » Secret au creux de l’oreille. Le parfum de Gabriel a changé constate-t-elle mais tandis qu’elle se décalle ses lèvres effleurent la commissure de ses lèvres, contact trop léger, comme dans un rêve. [/color] |
| | | Gabriel Potter fresh muggle of bel air crédits : kraeken (avatar) clem (profil gif), astoria (signature gif), astra (signature), corvidae (icon) face claim : xavier dolan pseudo : figaro/amandine études : poudlard, serpentard (1900-1908) particularité : les crocs sortant sous les éclats d'une lune pleine, malédiction cachée | (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) dernière mise (gabriel) Jeu 11 Juin - 15:15 | |
| Rage possédée, possédant l’héritier, comment ne point céder à l’emportement, souffrance si visible dans l’œillade de la marraine. L’abandon jamais n’aurait dû se faire… Comment ? Impossible compréhension de l’être jamais apprécié. Toujours cette méfiance pour l’époux et cette marmaille, bien loin d’être à la hauteur de la beauté. Sa marraine engluée dans une vie compliquée. Le chasseur se doutait bien que l’artiste serait bien loin de désirer la mort de l’odieux personnage. Que l’homme jamais plus ne croise le chemin. Le filleul jamais ne pourrait se contrôler, quelques morceaux seraient sans nul doute arrachés… Nécessité de faire payer la décision grotesque et puérile. Abominable choix entrainant la reine vers de sombres pensées, vers des bras bien loin de la mériter… Pensées envers le bougre du casino, hommes toujours assassinent la beauté, refuse de laisser faire, pas pour l’Aphrodite, par pour la sienne, protection possessivité encore, toujours, impossible de s’arrêter… Furie passion ? férocité présente, difficile à calmer, ramener vers de plus agréables pensées. Oublier la réalité, les choix non-décidés. Seulement rester, tenir la main de la dépossédée, lui offrir sa présence pour contrer les mauvaises idées, pour ne point la laisser se faner. Fleur ayant encore de nombreuses elles années pour avancer. Pour venger le geste malheureux. Le surnom sur les douces lippes, calmant le volcan, rien qu’un instant, petit à petit. Les mots écoutés, l’attention sur la douceur. Liberté qu’elle exprime, encore et toujours, l’homme observe, tente de saisir le principe en train d’être expliqué. Libre, loin d’être le cas du soldat de plomb… Les actions dictées par les pensées paternelles, toujours dans le cerveau s’exprime conditionnement certain. Loin de l’affranchissement certain de l’Hererra. Refuse du nom de femme mariée, de laisser venir même dans les pensées le patronyme de l’odieux fuyard. Raisons données, prononcées mais bien loin de satisfaire l’ange des enfers. L’embarrasser ? N’est ce pas déjà ce que fait l’exécrable en fuyant de la sorte ? En abandonnant le foyer familial ? « Le statut de veuve empêcherait l’embarras. » L’idée s’immisce dans l’esprit, un jour, elle deviendra réalité, quand le corps du Fabregas sous ses doigts ne bougera plus, permettra à la beauté toute action, délivrera des médisances certaines. Veuvage qu’elle pourra exprimer de la manière désirée… Douce sensation de la main contre la carne, paupières closes l’espace d’un instant, appréciation du contact prolongé, amadoue le volcan grondant, chasse l’espace d’un instant les pensées assassines. Rien qu’une seconde avant que le vieillard du casino ne revienne dans la conversation, rend le tout plus compliqué, plus difficile et le rire de la beauté en opposition avec la rage grandissante. L’incompréhension certaine pourquoi cet éclat ? Pourquoi alors que la réponse donne raison, le statut d’ordure donné alors pourquoi ? Quelle distraction pouvait-il donc apporter à la charmeuse ? Si la torture n’était point envisagée… Seule idée dans l’esprit du chasseur, seule possibilité, mais non… Abîme dans lequel se perd l’archange. Désir, concept étranger, lointain et en même temps… Ennui, donnée sur laquelle l’homme peut réagir, entrainer un changement, rien qu’un peu, léger, rompre la sensation mauvaise, voir le sourire briller sur les lippes de la muse. Geste anodin, geste particulier, nombreuses sensations, impossibilités de ne point la laisser faire, la douceur loin d’être récurant dans le paysage du Potter. Instant hors du temps, interdit, mot venant bloquer, briser le marbre, le complexifié. L’aimer ? Lui, le mécanique, l’homme sans cœur, incapable de se laisser aller s’il n’a point payé. Alors aimer ? Comment ? Pourquoi ? Inquiétude certaine, rythme cardiaque accéléré, tension en hausse et le regard ne lâchant point… Incapable d’effectuer le moindre mouvement, seulement attendre, les secondes devenant heures, la sensation venant. Là, l’impossible geste, surprise contre laquelle l’homme ne sait comment se comporter. Milles et une sensations passées, impossible à apprivoiser. Seulement laisser faire, incapable de bouger, de respirer, d’agir autrement qu’en sentant la douceur des lippes se perpétuant dans le lointain, déjà éloignées et pourtant sensation de toujours là. Ahurissement de l’instant, confusion, et en même temps, cet éloignement des pensées, cette impossibilité de ne pas regarder, apprécié la beauté devant laquelle l’homme se trouve… Les pensées de l’adolescent reviennent, puissantes, désireuses d’explorer les tentations lointaines, encore présentes. Lentement, la main vient chercher, se poser sur le long du bras, remonter jusqu’à trouver la nuque, touchée, possédée et le visage s’approche, offre tout et si peu à la fois. Possédée, main tenant, main approchant et tout le reste pourtant ne venant point, les lippes éloignés, l’impossibilité de savoir comment fonctionner, sans blesser, sans prendre sans attendre, sans entrainer et puis lâcher, l’impossibilité de partager. De partir dans autre chose qu’une certaine mécanicité que Perséphone tente de lui éloigner. « Je ne sais comment vous aimer… Seulement prendre sans rendre, déposséder, détruire… » Vérité prononcée, l’incapacité certaine, la séparation du cœur et de cerveau. Et cette main tenant toujours le cou délicat, la non-envie de lâcher, l’impossibilité du prochaine mouvement… Comment faire apprécier quand tout n’est que mécanicité ? |
| | | Naiara Fabregas coalition sorcière crédits : KANE. (avatar) face claim : eva mendes pseudo : guimauve études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art. | (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) dernière mise (gabriel) Ven 12 Juin - 18:59 | |
| - c cho:
« Le statut de veuve empêcherait l’embarras. » S’il savait le jeune archange aux ailes dorées. S’il savait à quel point elle aimait son mari. Elle était même prête à le laisser partir pour qu’il soit heureux, retrouver la médicomagie comme premier amour tout comme elle avait retrouvé l’art comme premier amour. S’il savait à quel point leur mariage était plus compliqué que cela, des accords et encore des accords qui tiennent et ont toujours tenus. Naiara avait trouvé son véritable amour avec Lukian et savait qu’il était une perle tout comme elle était la sienne. Elle pouvait bien tomber amoureuse de tout le reste du monde, elle savait qu’elle reviendrait toujours à lui, l’homme de sa vie. Le veuvage ne lui irait pas. Elle se perdrait dans la douleur, les draps aussi. Si elle s’était construite pour ne pas dépendre de lui, elle savait pourtant que leur accord avait ses limites. Elle était libre entre eux mais pas aux yeux de la société et si Naiara s’y conformait de bien des manières, elle était aussi un de ses instruments. Pour l’instant les rumeurs étaient tues sur la véritable raison du départ de Lukian. En réalité, elle avait surtout entendu qu’on plaignait Naiara qui se retrouvait seule avec deux enfants. Ca lui allait qu’on la plaignait tant qu’on ne commençait pas à l’attaquer. Si ses frasques étaient connues, on lui devait toujours du respect, divisant l’opinion. On l’aime, Naiara. On la déteste, Naiara. Il n’y a pas d’entre deux mais dans tous les cas, on est fasciné et on ressent quelque chose pour elle, quoiqu’on en dise. Elle ne répond rien cependant, persuadée qu’il ne dit cela que sous le coup de la colère. Il peut être en colère. Elle aussi dans le fond l’était que son mari n’assume pas, n’assume plus. Trop d’incompréhensions à son égard. Mais ce ne sont que des mots et il était temps de passer aux actes maintenant. Les actes d’amour. Ce sont des secrets que Naiara a toujours su garder et maîtriser. Elle sait dans le fond que la situation n’aurait pas pu être plus malaisante : il est son filleul. Mais, elle n’y pense pas, trop contente qu’on la sorte de son ennui. Trop heureuse qu’on fasse attention à elle, elle qui ne demande qu’à être vue et qu’à être aimée. Et de l’amour, elle sait qu’il en a Gabriel. Il ne sait juste pas comment l’exprimer. N’a jamais su parce qu’on a fait de lui une machine. La mécanique du cœur pouvait cependant être chamboulée et Naiara se faisait la spécialiste des cœurs chamboulés. Ses lèvres effleurent les siennes et elle observe sa réaction. Réaction tardive mais réaction quand même. Elle le prend de court. Se demande si elle fait erreur… jusqu’à sentir sa caresse sur son bras nu. Un frisson exquis, qui déclenche des petites décharges électriques. Naiara voit de nouveau son visage s’approcher, leur souffle se mêler. Pas de baiser pourtant, juste ces quelques centimètres de trop entre eux qu’elle voudrait avaler. « Je ne sais comment vous aimer… Seulement prendre sans rendre, déposséder, détruire… » se confit-il et elle voit toute l’étendue de son ignorance mais aussi de ses blocages qu’elle a deviné. Elle sourit, Naiara. Ce n’est pas un non, c’est juste de la peur de la détruire elle. Alors, la cubaine vient prendre la main de l’anglais et la guide sur son corps. Son regard embrumé par l’alcool ne se dégage pas du sien. « Tu ne veux pas me détruire, Gabriel. N’aie pas peur pour moi. » commence-t-elle, yeux dans les yeux. « Laisse-toi faire… » De la hanche, elle le fait remonter jusqu’à ses côtes. « Laisse tes mains décider ce qu’elles veulent caresser… » souffle-t-elle avant de finalement bouger pour se mettre à califourchon sur ses genoux à lui, collant son corps au sien. « Laisse ton corps décider ce qu’il veut ressentir… » Elle guide toujours sa main, le fait remonter sa robe, caresser la peau de sa cuisse tandis que ses mains à elle viennent défaire le premier bouton de la chemise du jeune homme. « Laisse ta bouche décider de ce qu’elle veut goûter… » acheva-t-elle tandis qu’enfin, elle lui offre un plus long baiser, sa main se perdant dans ses cheveux.
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| | | Gabriel Potter fresh muggle of bel air crédits : kraeken (avatar) clem (profil gif), astoria (signature gif), astra (signature), corvidae (icon) face claim : xavier dolan pseudo : figaro/amandine études : poudlard, serpentard (1900-1908) particularité : les crocs sortant sous les éclats d'une lune pleine, malédiction cachée | (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) dernière mise (gabriel) Sam 13 Juin - 18:05 | |
| Amour, malédiction de l’être, l’incompréhension toujours. Simplicité pour la plèbe devenant l’énigme même pour l’héritier. Un cœur ? Sans doute en possédait-il un comme tout autre personne sur cette terre. Un cœur pour battre, pour continuer de respirer, d’avancer, de bouger, la fonction nécessaire à la survie même pour le mécanique, pour l’empêché. Mais le reste, l’émotion censé se lier au palpitant jamais n’était venue, jamais n’avait été appréhender, comprise, expliquée d’une manière accessible. Oui, les gens aimaient, oui les gens se retrouvaient, les bouches s’embrassaient mais lui, toujours tentait d’assimiler la notion, d’en capter les nuances, d’apercevoir la petite étincelle, la sensation différente, ce qui se retrouvent, s’enchainer quand les gens s’amourachent. Je t’aime, mots non prononcés, dans le néant des actions… Je t’apprécie, tu comptes, des mots pour les sœurs, pour les protégées mais je t’aime non, incapacité certaine, non reliment des éléments. Qu’est-ce que l’amour ? La vaste question sans réponse dans l’esprit du Potter. Beug intérieur qui ne sera peut-être jamais comblé. Antarès a bien tenté de lui apprendre quelques notions, de lui montrer ce que cela peut entrainer, d’expliquer, d’appréhender à défaut de pratiquer. Mais non, la notion toujours dans le flou se retrouve entrainée, lointaine, impossible à toucher même du bout des doigts fins. L’imaginaire n’est que peu aidant dans la mécanique bien huilée et la réflexion lointaine ne pousse point à concevoir l’intangible, le non-perceptible. L’opposition à la beauté, dont les traits sont observés, détaillés, connus depuis des années, étrangement, sous l’œil changeait. L’enfant cherchant le réconfort presque maternel, l’adolescent aux premiers émois, le corps appréciant la vue, cherchant à protéger, posséder, rendre sien dans des pensées confuses, bien loin de l’union des chairs, bien loin de l’idée de l’instant non cherché. L’homme ne sait, pièce à deux faces, mélange des deux idées, toujours dans ce besoin d’avidité proche de la captativité… Loin de la beauté simple, loin de l’enchainement normalisé des pensées. Oh non, les étranges alliances se font, les fils viennent se toucher, se connecter dans la dépravation certaine qu’aucun des deux ne cherchent à renier. L’appréciation de l’héritier pour le mauvais n’étant plus à prouver, la psyché compliquée, unique, apprivoisant le monde selon ses idées, bien loin de la dualité universelle du bien et du mal. - Spoiler:
Le cœur n’est peut-être pas normalisé mais le corps connait les pulsions libidineuses, les envies du péché de chair… Le gout des échanges, seulement sous les conditions propres, sous la volonté d’atteindre l’instant de soulagement sans penser à l’échange. Prendre et ne rien laisser, facilité par la monnaie échangée, par la transaction permettait les excès, la brutalité, la perte de contrôle, la sauvagerie de l’instant. Oubliant le self control nécessaire, poussé à son paroxysme la profanation. Seule manière d’enlever le poids sans sentir les pressions sociétales, les interactions manquées, la séduction impossible…
Demande de l’Aphrodite ne peut se combler, le corps pourrait flancher, venir s’emparer, posséder mais le palpitant jamais ne pointerait le bout de son nez, ne permettrait d’offrir à la majestueuse le traitement mérité, les actions pouvant satisfaire la délicieuse connaisseuse, la femme fatale. Bien loin des putains payées à coups de quelques gallions. Le non-contrôle à l’opposé de ce qu’il devrait appliquer, déjà la main s’empare, prend sans demander, entraine, dans la force de l’être, dans la bestialité renforcée par la nouvelle forme, par la cicatrice devenue brulure, par le monstre augmentant les vices cachés. Bête avide de soumission, de possession, de prise immédiate, sans attendre, sans laisser les mots venir, tout arracher, les pulsions de la lune mal aimée, tentatrice…
Sourire inattendu, incompris, point le temps de retrouver le chemin des pensées, lointain, incertain quand les phalanges viennent effleurer la carne, s’emparer de l’être, entrainer la paume contre la chaleur d’une autre peau… Corps à corps lointain et présent pourtant, le souffle venant se couper, la poigne resserrée contre la nuque, possessivité certaine venant s’exprimer. L’iris changée, pressée par l’envie du vice, des pulsions à combler de l’impossibilité d’un retour en arrière, de la psyché tentant encore de maintenir le contrôle, de ne point céder, de ne point dévorer. Et la tension du corps ne cessant d’augmenter, de continuer sa course effrénée… Les propos viennent ensorceler, ramener vers les sombres idées, bien loin du paradis, l’enfer ouvre ses portes, entrainent les êtres, péché dont il faut se repaitre. Prunelles ne lâchant les comparses, continuant toujours, tandis que le souffle change, que l’envie grandit, là, vorace, à combler en oubliant la réciproque, les habitudes ont la vie dure.
Susurrer les belles idées, entrainer les pires instincts, défaire les chaines, casser le marbre, mécanicité pourtant toujours là et point un mouvement, seulement le laisser faire, quand les positions sont changées, quand les sensations viennent, là, dans le bas ventre affamé d’une nouvelle idée… Et toujours l’entre deux, la résistance pour ne point blesser, pour tenter de maintenir un semblant d’esprit mais tout cédera, tout finira par exploser, là, quand la perfection sera mise de côtés, même si les gestes jamais ne seront assurés. Crispation de l’être, main contre la robe remontée, guidée vers plus de dépravation, de perversion, vers l’impossible fin… Déglutition ne pouvant s’empêcher quand les derniers propos sont susurrés, guident les êtres, l’imagination compliquée…
Plus besoin d’anticiper quand les lippes viennent se coller, emporter toute possibilité d’un retour en arrière et en même temps rien ne bouge, pas encore, seulement continuer la douce attention, la transformer, se perdre dans les lippes, prendre, posséder, mordre, emporter, jusqu’à en avoir le souffle coupé… Conjuguer le difficile temps, tenter, quand la main remonte dans les cheveux, tire, ne peut se satisfaire d’une douceur incomprise… S’emparer, dans cette mécanique incertaine, dans ce qui complique… Dans l’empressement de la jeunesse, de l’incompréhension des différents temps, des préliminaires non acquis. Cuisse dont la main vient s’emparer, remonter encore un peu le tissu léger jusqu’au grognement animal de cette impossibilité de continuer, seule l’insolente paluche arrive à se glisser, pas assez pour contenter la bestialité. Mécanicité s’opposant au loup, deux idées, deux envies, deux manières de fonctionner et Séléné de son aura fait pencher la balance quand les mains viennent s’emparer du tissu pour mieux le déchirer, dévoilé avec plus d’aisance les dessous de la beauté, ne laissé au sol que les restant d’une robe bien jolie. Souffle possédé, et la mécanique incertitude redevient quand le corps est observé beauté enchanteresse… Quand les miens contre les hanches viennent se serrer, bien trop fort, à défaut de savoir comment les occuper autrement qu’en dévorant l’être, quand l’entrainant déjà vers la fin… Lèvres envies… Attente d’un instant, des pensées du geste qui vient d’être perpétué… Et le fond de la cage criant la possessivité certaine qui finira par s’exprimer si la beauté ne décide de prendre ses jambes à son cou..
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| | | Naiara Fabregas coalition sorcière crédits : KANE. (avatar) face claim : eva mendes pseudo : guimauve études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art. | (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) dernière mise (gabriel) Sam 13 Juin - 19:05 | |
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Les limites se brisent. Le bon sens disparait tandis que la fièvre des corps s’embrase. Baisers brûlants, caresses possessives, robe qui se déchire et tombe au sol. Deux êtres qui ne font plus qu’appel à leurs instincts. Deux corps unis et désunis, se cherchant, se trouvant, cherchant à posséder l’autre sans trop rendre mais profiter quoiqu’il arrive. C’est un combat, celui des corps aimants, pas des âmes. Et dans la chaleur, dans les soupirs, tandis que sa main se perd dans ses cheveux, sur ses bras puissants, sur son corps, elle soupire, mord, se laisse aller. Elle ne mentira pas. Elle ne mentira pas sur le fait que ça fait du bien de se laisser aller, d’oublier des barrières imposées, de juste s’exprimer de cette manière. D’oublier le mari parti, les enfants gardés. Parfois, elle rit contre sa peau. D’autres fois, elle griffe. De temps en temps, elle teste ses réactions. L’apprend, aussi. Quand elle s’aventure entre ses cuisses, elle fait attention à la brûlure qu’elle ne devine pas comme étant une morsure et quand bien même ? Cela n’aurait aucune importance. Ça lui va ce qu’il lui offre même si ce n’est que mécanique mais elle arrive à défaire quelques nœuds, des tout-petits, mais c’est un début.
La nuit s’étire, les moments de plaisirs aussi. Jusqu’à en perdre le souffle. Jusqu’à en perdre la raison. Jusqu’à ce que ses cheveux ne prennent plus que la couleur d’un arc-en-ciel, plusieurs fois, parfois sans pause, parfois avec pause.
Puis, le jour se lève. Comme un rêve.
Ça tambourine dans sa tête alors que dans les draps dans lesquels elle est enroulée, sentant un corps chaud à côté d’elle. Ses paupières s’ouvrent difficilement. Elle bouge dans le lit et les évènements la veille se remettent en branle. Naiara Fabregas n’ose bouger. La respiration lourde à ses côtés lui indique qu’elle n’est pas seule. Moment de malaise. Elle ne sait pas si elle est gênée parce l’inconvenance de la situation, de ce qu’elle a fait, ou si elle est satisfaite. Ego de l’Aphrodite redoré, quoiqu’on en dise. Naiara est rassurée sur ses charmes, sur ce qu’elle avait pressentit aussi. L’idée de partir comme une voleuse lui vient mais elle se souvient qu’elle n’a plus de robe, celle-ci est partie en lambeaux. Un sortilège ne suffira sûrement pas pour rattraper le massacre… massacre apprécier. Il faut donc trouver des vêtements. Cela lui convient, elle sortira d’ici sous une autre apparence au cas où. Sa tête se tourne vers l’angelot qui dort probablement encore. Son regard s’attarde sur son visage, le souvenir de son expression de plaisir lui vient. Elle ne rougit pas mais cela lui fait de l’effet. A envie de le réveiller… A sa manière. Réfute l’idée. Il faut qu’elle remette de l’ordre. Ne pas encore penser à ses parents. Que jamais ce qui s’est passé ici ne ressorte d’entre ses murs. Elle sait que cela en serait terminé de son amitié avec Drusilla et dans le fond, Drusilla aurait raison : tout est uniquement de sa faute, elle, la déesse du pêché.
La cubaine se redresse alors et sort du lit, laissant le drap à la merci du jeune homme. Elle retourne dans le salon, complètement nue avant de récupérer son cigare qui a été à peine entamé et s’est éteint. Cherche sa baguette, la récupère et vient se poser assise contre la fenêtre de la chambre, toujours nue comme au premier jour, telle Aphrodite sortant de son coquillage. Elle fume tout en regardant le jeune homme. A bien compris qu’il avait plus d’expériences avec des putes qu’avec des femmes non soumises à la prostitution et pourtant… pourtant l’a faite jouir plusieurs fois. A croire que l’enseignement du Fol’Opium est plutôt efficace.
La fumée s’élève dans la pièce et toujours silencieuse, Naiara souffle, pensive.
Elle le sait : elle est en roue libre.
Mais c’était bon alors pourquoi s’en vouloir ?
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| | | Gabriel Potter fresh muggle of bel air crédits : kraeken (avatar) clem (profil gif), astoria (signature gif), astra (signature), corvidae (icon) face claim : xavier dolan pseudo : figaro/amandine études : poudlard, serpentard (1900-1908) particularité : les crocs sortant sous les éclats d'une lune pleine, malédiction cachée | (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) dernière mise (gabriel) Mer 17 Juin - 18:03 | |
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Était-il encore lui ? L’homme habituel ? L’impossible mécanique ? Devenait-il autre sous le contact réconfortant, puissant ? Sous l’expérience certaine de l’ainée, l’âge n’est rien qu’un chiffre, qu’une donnée dont l’être n’en a que faire. Point à cet instant, point quand les mots laissent place au silence, que toute raison s’en est allée, ne laissant place qu’à une autre réalité… Le gout du vice, de la luxure, des plaisirs qui se laissent entrainer. Et tout ne prendra plus qu’un chemin quand les bouches se trouvent, se découvrent, quand les barrières vestimentaires, n’existent plus. Il y aura ces instants de doute, ces moments où les mains ne seront où se placer, où la beauté viendra aider, prendre le dessus, permettre à l’apprenti de lui offrir les sensations désirées. Il y aura cette possessivité qui jamais ne s’arrêtera, ce corps à toucher, embrasser, vénérer dans ce mélange étrange, tantôt mécanique, tantôt bestial, tantôt lointain, tantôt trop fort. Un mélange des sensations sans jamais se perdre, sans jamais se laisser. Il y aura ces marques qui ne disparaitront pas de suite, les griffures d’une tigresse, la pression trop forte du loup… Il y aura des découvertes, des échanges, tant et si peu à la fois. Ce fauteuil qui disparaitrait, qui laissera place à l’antre du chasseur, première fois que les draps se froisseront pour l’échange des corps, pour les sensations nouvelles. Il y aura le temps qui s’écoulera et le besoin de continuer, l’impossibilité de s’arrêter, de lâcher, d’abandonner avant que ne reste plus que deux corps épuisés et une chevelure arc en ciel ne voulant plus s’en aller. Il y aura la belle s’endormant et lui, par l’éclat encore présent de la lune qui observera la beauté, encore une fois, se délectera de ses formes et surtout sourira, là, en l’absence de témoins d’une aura nouvelle, de sensations découvertes, de cet échange moins mécanique qu’à l’accoutumée, de quelque chose d’autre, d’inconnu pour l’instant, de cette envie non avouée d’un autre jour tout recommencer. Et puis le silence viendra, le corps finalement s’endormira, pour la première fois se refermera autour d’autres bras dans ses draps.
Sensation de vide venant le saisir dans le réveil particulier, solitude dans la literie, plus la moindre trace de la présence de l’Aphrodite. Était-elle seulement là ? N’était-ce pas un rêve ? Etrange, particulier ? Le songe d’une idée, des sensations et nullement la réalité ? L’impossibilité de s’en assurer, seulement s’élever, recommencer la valse quotidienne, les gestes appris, la petite salle d’eau, le liquide venant contre le visage rafraichissant les idées, tentant tout de fois. Les habitudes éternelles laissant de côté la beauté Aphrodite à la fenêtre, pour l’instant, pour le moment, jusqu’à ce que le regard ne l’aperçoive, remarque la tentatrice filtrant la lumière du jour de ses formes charmantes, dévorant son cigare, ramenant à la surface les échanges nocturnes, réveillant des envies incontrôlées, là, dans le bas ventre. Le loup affamé est impossible à manquer mais pourtant n’approche pas, pas tout de suite en tout cas. La baguette est prise, rapidement, les verres bougent, se déplacent, se remplissent, lui, venant prendre place au bout de la pièce, loin de la tentation, là, l’observant, la regardant, finissant par s’emparer sans un mot d’un de ses carnets. De commencer à dessiner la carne, à l’observer, sous toutes les coutures, à ne cesser de la désirer. Chaque coup de crayons devenant nouvelle caresse, nouvelle envie, nouveau soubresaut d’un plaisir à renouveler, impossible de ne point vouloir céder quand la splendeur est détaillée, quand tout revient, encore, toujours plus finalement et le cigare qui ne cesse de diminuer et le regard toujours vient se perdre, se poser, descendre pour mieux remonter. Non aucun geste n’est porté mais l’œillade suffit à imaginer les mains revenant sur la carne délicieuse, s’arrêtant à quelques endroits, dévorant la chair, là où elle se tend, là où tout détend, profanant une fois encore chacun de ses atomes. Et l’appétence d’un nouveau voyage ne peut être cachée. L’attente du premier geste de l’Aphrodite.
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| | | Naiara Fabregas coalition sorcière crédits : KANE. (avatar) face claim : eva mendes pseudo : guimauve études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art. | (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) dernière mise (gabriel) Jeu 18 Juin - 22:50 | |
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Elle l’observe émerger de son sommeil lourd avec un amusement certain. La fumée s’élève dans la pièce et disparait tandis que le cigare se consume lentement. Observer le réveil de Gabriel c’est observer une peinture mouvante. Il y a là une certaine animalité avec un soupçon angélique. Même si sa tête tambourine à cause de l’alcool qu’elle a ingurgité la veille, elle apprécie le spectacle. Elle apprécie tous les corps en réalité, jeunes ou moins jeunes, toutes les peaux, blanches ou moins blanches. Cela ne fait pas grande différence pour elle parce qu’elle voit la beauté là où il y en a. Parce qu’il y en a toujours même dans les vices. Surtout dans les vices et les horreurs. A-t-elle honte de ce qu’elle a fait ? Non, pas le moins du monde quand bien même devait-elle composer avec le fait qu’il y ait un dilemme de moralité. Moralité subjective en amour pour Naiara qui n’a pourtant jamais trompé, toujours été honnête avec ses partenaires. Aussi le sera-t-elle avec Gabriel. Elle attend simplement qu’il émerge. Sourire sur la commissure des lèvres alors que leurs regards se croisent. « Bonjour. » dit-elle amusée. Bon jour. C’est en effet une bonne journée. Il faut beau dehors et la veille s’est bien passé. Elle songe un instant alors qu’elle voit se saisir de sa baguette et de ramener deux verres comment aurait été son réveil avec Humphrey. Possible qu’elle ne soit même pas restée, ni qu’elle ait remis le couvert. Dans le fond, Gabriel est privilégié peut-être parce qu’il y a une composante affective certaine qui maintenant est floue mais toujours là. Ca a toujours été plus facile pour Naiara de s’adonner à la luxure quand elle affectionnait la personne en face… ou même parfois la détestait. Le mépris ne reste pas moins un sentiment après tout. La cendre tombe dans le verre vide qui est arrivé par magie et elle continue de l’observer, silencieuse, appréciant simplement la vue, cherchant ses mots aussi. L’idée n’est pas de le brusquer mais de mettre les choses au clair. Quand elle le voit prendre du papier et un crayon et commencer à la dessiner, elle s’étonne et est ravie. Souvenir d’Elliott Selwyn qui lui faisait parfois la surprise de lui laisser un dessin d’elle endormie, elle avait alors seize ans, lui en avait vingt-neuf. Elle le voit à sa manière dont le crayon dessine et sourit en coin. Le laisse faire, patienter, mijoter, continuant de fumer son cigare comme si de rien n’était. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir, ne pas comprendre la tension qui s’installe et elle y est sensible Naiara. Que voit-il exactement ? La marraine ou l’amante d’une nuit ? L’Aphrodite pleine de passion ou la Hestia mère ? Parce que son corps au naturel garde l’empreinte des deux grossesses passées. Même si elle se sait rassurée par son corps qu’elle peut moduler à sa guise, Naiara aime se poser la question. Qu’est-ce que les gens voient en premier quand ils la voient nue ? Le cigare devient inexistant et elle le laisse dans le verre. Déplie les jambes qu’elle a croisé et se lève, toujours silencieuse. Le verre se pose sur la table de chevet et elle vient lui prendre des mains avec un sourire le carnet pour voir avant de le pousser sur le dos et de le chevaucher. Son regard s’arrêté sur le dessin. « Tu t’es grandement amélioré. » commente-t-elle plus par un œil expert que par un œil attendri. Déformation professionnelle. Il y a encore quelques imperfections ceci dit mais cela peut être corrigé. « Tu trouves ton style. Je suis honorée. » conclut-elle avant de poser le carnet sur la table de chevet à côté du verre. Son regard se repose sur lui. « Trois choses : ce qui s’est passé hier soir reste entre nous. » Évidence qu’elle énonce peut-être mais elle préfère le dire à haute voix que cela rende plus réel le fait que c’est leur secret. « Ensuite, considère que même si c’était très bon et que tu as été formidable, Gabriel. » Elle se penche alors, ses cheveux détachés qui tombent sur son torse et continue sa phrase en lui soufflant à l’oreille. « Ce matin c’est la dernière fois. » La dernière fois qu’ils font ceci parce qu’il ne doit pas y en avoir d’autres. Elle se redresse et vient caresser ses cheveux en le regardant dans les yeux. « Et enfin, je te volerai quelques vêtements. Promis je te les rendrais propres et repassés. » Et pour toute ponctuation un long baiser, suivit de mouvements d’amour, recherchant une dernière fois son corps. La danse charnelle des adieux.
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| | | Gabriel Potter fresh muggle of bel air crédits : kraeken (avatar) clem (profil gif), astoria (signature gif), astra (signature), corvidae (icon) face claim : xavier dolan pseudo : figaro/amandine études : poudlard, serpentard (1900-1908) particularité : les crocs sortant sous les éclats d'une lune pleine, malédiction cachée | (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) dernière mise (gabriel) Jeu 25 Juin - 20:33 | |
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Bonjour, le mot venant, le mot se prononçant et lui ? Bonjour vraiment ? Là quand tout n’est que flou, quand les limites sont dépassées trop pour le moindre retour en arrière, seulement vers l’avant, sur ce qui ne sera surement maitrisé, en aucun cas. Le silence pour rassurer, la boisson avalée et le carnet, les doigts guident le crayon, observation de l’être sous toutes les coutures pour ne point oublier, pour éloigner les pensées, ramener le palpitant vers d’autres instants, d’autres idées, pour tout lâcher quand dans la gorge tout vient s’évaporer. Non, il ne peut continuer, s’avancer, approcher, danger, toujours dure, perdure, bien trop rapidement, trop souvent, seulement reste la suite, eux, cette chambre, les draps froissés, leur nudité et elle. Elle dont il ne sait quoi penser, ce n’était donc pas un rêve mais une réalité nouvelle, différente, des millions d’autres, des instants passés. De ce qui n’est point compris, fait de temps en temps mais là c’est tout laisser, seulement se concentrer sur elle, sur le papier, sur l’association du corps et de l’idée, de cette femme qu’il ne reverra plus jamais comme auparavant. Alors comment ? L’inconnue à laquelle l’être ne sait comment répondre. L’instant trop rapide, trop présent, trop vite arrivant du corps bougeant, s’approchant, de l’attention à déporter, à retrouver vers l’être, autrement vers un ailleurs, là, de suite et l’objet des mains arraché. Sait-elle que de nombreux finiraient en sang pour oser lui arracher le précieux carnet ? De nombreux mais point elle, point en cet instant non, elle conserve la totalité de son être, de son carmin. Elle revient, perturbe davantage l’être incapable de ne point la laisser faire, de retrouver l’amazone le dominant, là, au-dessus de lui, le poussant, le retrouvant, réveillant davantage les envies d’une nuit endiable… D’un échange ne pouvant être mis de côté. Les mains viennent trouver la carne avec bien trop de facilité, laisse à la beauté le temps d’observer le croquis bien loin de représenter les milles et une couleur dont la peau peut se teinter. Bien loin de laisser transparaitre la chevelure dans toute sa splendeur. Bien loin d résultat final qu’il ne cesse de regarder, d’observer, les conseils entendus mais entrainé vers le lointain, y penser dans l’instant ne se peut. Y penser est impossible quand l’être est retrouvé, quand ce tout revient quand les mots surviennent, encore, trop nombreux. Le secret à ne point partager. La chance de la cubaine que le laconique n’est point de ceux qui expriment, qui racontent leurs exploits et pourtant aucune certitude donnée. Peut-être qu’un jour dans l’oreille du cousin tant aimé les mots viendront se prononcer, expliquer ce qui n’a point été compris, ce qui n’est encore qu’une idée, une sensation sans savoir ce que cela a pu représenter, sans en avoir le moindre cheminement finalement. Ne rien répondre, laisser planer le doute à défaut de savoir comment tout avancera, comment tout changera. Les mots venant pourtant, trifouillant l’être. Bon ? il a été bon ? Lui ? Le mécanique aurait réussi cet exploit ? Formidable ? Etrangeté dans la bouche d’autrui, difficulté de se concentrer quand les cheveux viennent chatouiller le torse, rappeler d’autres envies qui n’arrive point à s’en aller, pas vraiment. En aucun cas pas là avant que les mots ne vienne ne parviennent et ne détruisent les idées, ne compliquent les pensées. « non » crier, trop fort certainement, non qui résonne encore une fois toujours non, de la possessivité,, non qui laisse sous-entendre que rien ne sera arrêté, pas comme ça, pas maintenant. Non qui continue de résonner dans l’esprit, qui n’écoute plus vraiment le reste des propos. Et le baiser venant, la main dans la chevelure, tout pour faire chasser les mots mais non, ils restent encore et toujours quand la situation s’inverse, quand les hanches sont attrapées, quand le corps passe en dessous, quand tout s’accélère. C’est violent, c’est puissant, c’est rapide également, c’est la force dans chaque geste, la précipitation certaine, c’est tout autrement qu’hier. C’est le besoin de marquer, de ne point laisser échapper, dernière fois, non, jamais, en aucun cas. C’est le souffle court, c’est tout ce qui ne devrait pas finalement, c’est blessé, c’est bon et en même temps mauvais, poussé par un autre besoin bien plus territorial. Par ses souffles coupés et tout ce qui est entrainé. Ce sont les lèvres possédées, une dernière fois… « une dernière fois ne te suffira pas » lancer avant l’éloignement, avant que les vêtements ne soient mis à la hâte, avant de tout quitter pour ne point la voir s’en aller, la rage dans l’être, les poings brulant d’une envie de se déchainer, un corps il trouvera, il détruira pour calmer le feu qu’elle a provoqué.
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| | | | (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) dernière mise (gabriel) | |
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