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 It’s in my veins, that’s where it runs ☆☆ (gabriel)

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Faust Potter
sans camp
Faust Potter
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études : [ le lion dans un nid de vipères. ]
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Message (ϟϟ) Sujet: It’s in my veins, that’s where it runs ☆☆ (gabriel)   It’s in my veins, that’s where it runs ☆☆ (gabriel) EmptyLun 8 Juin - 17:14

It’s in my veins, that’s where it runs


► " If you're gonna light my fire, baby don’t stand so close. Karma gonna come and find you, I know. If you wanna take it higher, better be down to fall. Don’t think it won’t hurt you. "

Nuit noire.
Les rumeurs vont bon train. Oisillons qui chantent à ses oreilles dans les couloirs du Ministère. Les Potter sous surveillance, partout des curieux. Charognards en quête de quelque ragots à se mettre sous la dent.
L'archange libéré de sa prison, les complices en fuite.

Fureur contrôlée, désirs refoulés. Hadès aura ce qu'il mérite, de ceci Zeus fait le serment. Mais chaque chose en son temps. Avant la colère : la culpabilité. Conscience souillée par une neutralité qui n'a que trop duré. Trop tard, Faust réagit trop tard. Il le sait, il s'en condamne. Il tire rageusement sur la cigarette, inspire la fumée qui lui embrume le cerveau, tapi dans l'ombre du Fol'Opium où il attend sa proie, ce prédateur affamé par le silence des vents. Le Harfang des neiges s'efface dans la nuit, détenteur de lettres restées sans réponses. Les reçoit-elle seulement ? Alors il languit, il tourne en rond le Lion. Il rugit dans le vide.
Lyrae, entend mon appel.
Macaria, rejoins-moi sur l'Olympe.

L'allée des embrumes ravive des souvenirs qui lui piquent la peau. Douleur fantôme de ces crocs sur son cou : la fin de son règne en tant que roi des rues. Décadence dans le sable et la boue, le bruit des coups et des sorts lui reviennent en mémoire. La dépendance toque à la porte, la douleur si réconfortante, qu'il préfère subir et infliger par et à la plèbe volontaire. Ça lui manque, il ne peut pas le nier. De se laisser aller, de laisser l'animal griffer, mordre et rugir. Peut-être que bientôt, le Monarche viendrait récupérer son trône.

Mais ce soir, il ne s'agissait pas de se soulager.
Bien au contraire, ce soir, il devrait la contenir. Pour il savait qu'elle lui serait inutile face à l’engeance.

Dissimulé dans les ombres fraîches de la nuit, adossé à la bâtisse qu'est le bar s'exigeant peu fréquentable, Faust observe les clients aller et venir sans jamais se joindre à la foule venue apprécier les vices dispensés par l'illustre famille Lockart. Rien à l'intérieur ne saurait l'intéresser autre que le neveu qu'il attendait patiemment. Gabriel était à l'intérieur, il le savait, et c'était là bien tout ce dont il était certain.

Gabriel Potter.
Premier fils du frère. Parfait petit soldat.
Rejeton de Satan, héritier de son esprit malin et tordu.
Cabot aux crocs féroces. Il se pourrait bien qu'il morde. Il se pourrait bien que ça fasse mal. Mais le toutou, il n'a aucune ambition de mater. Juste le faire aboyer, lui faire dire ce qu'il voulait entendre. Première tentative, repoussé dans ses retranchements : si Lyrae préférait rester silencieuse, peut-être son frère sera-t-il plus bavard. Sa seule piste qu'est le neveu, en qui il place finalement bien peu de foi.

Nuit noire.
L'ombre éclairé par la lumière tamisé de l'antre lubrique, mélodie qui s'échappe de la porte quand celle-ci s'ouvre au zénith de la lune avant de se retrouver emprisonnée de nouveau. Enfin ! crache mentalement Faust, qui écrase le reste de son mégot sous son talon, alors qu'il reconnaît la silhouette de son relatif. Alors, il s'extirpe de sa cachette, se dévoile aux faibles éclairages. Gabriel lui tourne le dos, s'avance dans la ruelle avant de s'arrêter net lorsque résonne sa voix dans l'obscurité.

« Bonsoir, Gabriel. » Politesse solennelle, mise en bouche diplomatique. Droit sur ses deux jambes plantés dans le sol, Faust joint ses mains derrière son dos, baguette dans le poing. Il se tient prêt. On ne sait jamais, avec les chiens galeux.

Cerbère, gardien des enfers.
Tout doux, le toutou !
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Gabriel Potter
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études : poudlard, serpentard (1900-1908)
particularité : les crocs sortant sous les éclats d'une lune pleine, malédiction cachée
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: It’s in my veins, that’s where it runs ☆☆ (gabriel)   It’s in my veins, that’s where it runs ☆☆ (gabriel) EmptyMar 9 Juin - 14:14

Les corps dansants, silhouettes observées dans le lointain, ce soir le chasseur ne cédera pas aux exigences du corps qui parfois se réveillent, rappellent les tourments intérieurs, les incapacités, le défaut de fabrication… Langage corporel étranger, déranger, compliqué, solution trouvée dans les instants péchés… Mécaniques… Sensations corporelles qui pourtant jamais ne viennent délivrer le cœur étranger… Ce soir, seulement regarder, se complaire dans l’ambiance dépravée tenter d’en décoder le cérémonial, pouvoir se détacher de l’image première… Liquide ambré dans le gosier toujours vient se trouver, se perdre, s’oublier, lui offrir la douce sensation, le petit oubli bienvenu… Calmer le monstre intérieur, tapi, sensations puissantes quand Séléné vient chatouiller, exprimer sa présence malsaine, susurrer dans le creux de l’oreille les villes pensées… Désirer la rencontre charnelle d’une nuit d’oubli, bientôt, une fois la lune à son apogée, planant entière dans le ciel, dévoilant ses milles et une possibilités…

Gallions déposés, déversés, l’argent toujours loin de manquer, d’être nécessité… Posséder, dépenser et toujours aura l’héritier de quoi se sustenter, de quoi gouverner. Veste sur les épaules placées, froideur de la nuit loin de gêner, bien moins que l’éclairage lunaire. Disparaitre à son regard, loup dont la cage veut se briser, les pas compliqués, le contrôle à récupérer, le moment rapproché, la bête proche de son apogée… Alcool ami n’ayant point réussi à totalement enivrer le monstre enfermé, le calmer, lui rappeler que son carnage un seul jour par cycle peut durer… L’humeur loin d’être à l’apogée, la concentration incertaine, lointaine, résultante du trouble de la psyché. Assez pour ne point immédiatement remarquer la silhouette approchant, les pas retentissant, la lune ennemie dévoilant la noirceur dans le dos avant dissimulée. Baguette attrapée, toujours être prêt à répliquer. Reconnaissance vocale ne l’insistant point à ranger, les mots du roi dans l’esprit raisonnent… Menaces d’un frère… Réalité à ne point négliger, dangerosité certaine du familier… De l’homme qui des lointains souvenirs jamais n’a cherché à entretenir plus qu’une cordialité familiale nécessaire.

« Faust » Sécheresse de la voix, point de bon soir si son chemin vient croiser le sien. Diplomatie loin d’être la capacité entrainée par le chasseur… Méfiance érigée, conversation dont le sens est échappé. Même le soldat de plomb sait que l’étranger oncle n’est point venu pour échanger des banalités. Souvenirs lointains de la dernière conversation civilisée, des derniers échanges cordiaux, jamais sans doute. Toujours fuit, toujours lointain, l’image de Faust Potter loin d’imposer la moindre forme  de sympathie dans l’esprit du neveu… Laconique comme à l’habituée, refusant d’effectuer le moindre effort pour celui qui n’a jamais tenté d’en réaliser… Regard attente, l’envie déjà grande d’y aller, de ne point accorder plus de temps à l’être étranger. Qu’il parle avant que le premier pas ne soit effectué.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: It’s in my veins, that’s where it runs ☆☆ (gabriel)   It’s in my veins, that’s where it runs ☆☆ (gabriel) EmptyMer 10 Juin - 12:59

It’s in my veins, that’s where it runs


Il parle.
C'est plus que ce qu'il n'avait espéré.

Faust hausse un sourcil, ne manque pas de noter le timbre vibrant de la voix de son neveu, dénudé de toute chaleur, de la moindre affection. Ce n'est pas lui, qui se jettera dans les bras de son oncle, oh non. Son propre nom résonne contre la ruelle, trahit des années d'indifférence pour l'un transformées en animosité palpable pour l'autre, rancœur autour de laquelle ils ne pourraient tourner, tant elle était profonde.

Gabriel, un bon gamin.
Jusqu'à ce qu'il ne le soit plus.

Innocence souillée, méfaits qu'il ne condamnerait pas pour autant. La règle devenue d'or : il se garderait bien de dire à son frère comment éduquer son fils. Fermer les yeux, ignorer, faire l'autruche. Il pensait rendre service à Henry en faisant ça, en faisant mine de ne pas remarquer les effets de la couronne, celle-là même qu'il l'avait aidé à renverser. Âme sacrifiée au nom d'une paix alors trop fragile, condamnée à imploser. Enfant déclaré perdu un peu trop tôt. Même les arguments de Scylla n'avaient sû le convaincre qu'ils pourraient en tirer quoi que ce soit. Chiot jeté dans les tréfonds du Tartare dont il est devenu le gardien sous les impulsions d'un Hadès implacable.

Une surprise qu'il n'ait pas encore mordu.

Pourtant, il montre les crocs. Baguette bien en évidence lorsqu'on le surprend, mais le bras qui ne se détend pas face à l'oncle qui pourrait s'offusquer si lui-même n'avait pas la poigne fermement fermée sur le bois. Pourtant, un soupir de regret se fait la malle. Elle est belle, la grande famille Potter.

« Tu peux te détendre. Je ne t'importunerais pas longtemps. » Il lui jette un os.

Il ose un pas, un deuxième, puis un troisième.
Il ne compte pas y aller par quatre chemin. Il ne compte pas faire la conversation, ni faire de l'esprit. Ça ne leur ressemblent pas : Gabriel n'ayant jamais été très loquace, et Faust n'ayant jamais vraiment su quoi lui dire. Il doit se douter, le jeune prince, de ce qui motive le lion à l'attendre dans les ombres, tout comme Faust se doute que la fureur fraternelle a fait trembler les murs du manoir. Mais ce n'est pas à propos d'eux.

« J'ai entendu ce qu'il s'est passé. » Pas autant qu'il l'aurait souhaité. Les détails, toujours lui sont dissimulés. Mais la disparition d'une Auror ne passe jamais inaperçue. « De la folie qui s'est emparée de ton père. » Il insulte le maître, terrain dangereux.

Le maître père. Le maître frère.
Une injure qu'il a plus que mérité.
Enfermer Raphaël n'était donc pas suffisant ?

Il avance d'un pas encore, sans peur. Colère qui se joint à l'imagination, mais il reste capitaine de lui-même. Son regard défie les pupilles du neveu dès qu'il peut les discerner dans la pénombre.

« Je ne peux pas imaginer que tu cautionnes ce qu'il à fait à Lyrae. » Le nom résonne dans la nuit. Lyrae. S'il s'agissait de n'importe qui d'autre, il n'aurait même pas pris la peine de se déplacer. « Si tu sais où elle est, tu dois me le dire Gabriel. »

Une main tendue. Si il le sait, et qu'il refuse.
Alors, il saurait, Faust, que le petit est définitivement perdu.
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Gabriel Potter
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: It’s in my veins, that’s where it runs ☆☆ (gabriel)   It’s in my veins, that’s where it runs ☆☆ (gabriel) EmptyJeu 11 Juin - 11:07

Méfiance de mise, nécessaire face à l’oncle d’un autrefois incertain. Ce n’est point l’enfant qui dans l’éloignement a commencé. L’éternel second jamais l’œillade douce vers son neveu n’a apporté. Souvenirs embrumés d’une colère enfuie, d’une incompréhension certaine, d’une haine motivée par les agissements du vieillard. Choisissant dès le départ de laisser de côté le premier chiot de la portée. De presque en oublier l’existence comme un mirage contraint mais non observé. La valse des souvenirs ramenés, la poigne bien serrée contre le bois apprécié. Aucune idée des pensées bouleversées de l’esprit étriqué… Faiblesse du frère du roi. Murmures du patriarche envers la complaisance dont pouvait faire preuve le second né… Trop faible, trop enclin à se rapprocher des mauvaises idées, de vouloir les déverser, salir la réputation de l’ainé. Tant de possibilités de vouloir se venger, de continuer d’agir comme la version ratée d’une famille particulière.

L’attente du cerbère, prêt à mordre, s’attaquer sur la proie si cela s’avère nécessaire. Dangerosité de l’instant, l’un comme l’autre pourrait céder en premier, ouvrir un feu dont les conséquences seraient multipliées, incertaines. Guerre intestine prenant sa source dans des secrets inconnus pour l’archange. Détente non faite malgré les mots de l’oncle. L’impossibilité de croire ce qui est prononcée par les lèvres si promptes à manipuler la réalité, à la tourner à son avantage. Seule avantage, la durée courte de l’échange, l’homme ne désirant point laisser au loup la moindre chance de se montrer, de ravager ce que des années de ressentiments ont créé… La bête tapie dans l’ombre attend, laisse approcher, pas trop près, pour ne point accentuer l’incertitude du moment, le point pouvant faire basculer le tout, passer de calme à tempête.

Propos exposés, l’arcade soulevée. Ce qui s’est passé ? Folie du père ? Raphaël enfermé dans la cave ? L’oncle désirait donc parler de l’incident. « Ne dépasse pas la limite. » Menace non voilée, jamais l’héritier ne laissera quiconque maltraité l’homme lui ayant tout apporté. L’homme que chaque jour il tente de rendre fier, qui occupe chacune de ses pensées, insinué dans son esprit, les mots raisonnent même à distance, conditionnent en partie… Les pensées sont maintenant partagées, patriarche tente de gagner sur la bête enfermée, la cage compliquée à maintenant fermée, malheureusement… Haussement d’épaule, le chasseur n’en dira pas plus, ne rentrera pas dans ce débat stérile sur le sort du dernier né. Pour son bien, pour qu’il puisse revenir sur le droit chemin, ne point finir brebis galeuse comme l’homme devant lui.

Chamboulement de l’esprit, chamboulement de l’âme, chamboulement de chaque instant. Le marbre fendu, les pensées qui s’étiolent seulement reste le prénom, seulement perdure la sensation. Toujours en boucle dans l’esprit. Lyrae. La douceur à ne point prononcer. A ne point toucher. La sœur, l’aimée, la douce, la délicate, la forte, la protégée de chaque instant, le petit bout de paradis. Complice de chaque instant. Lyrae que le lycan n’ose plus approché, éloignement pour la protéger, retour dans la demeure familiale plus espacées. Lyrae depuis combien de temps leurs chemins ne se sont pas croisés. Lyrae, les pensées, la culpabilité revenant à la surface, emportant tout sur son passage. Lyrae prénom menant à la folie quand Cerbère bondit, contre le mur vient pousser le familier, la baguette contre la carotide bien placée, ne s’éloignant point, le souffle court, la rage du chien, du loup, l’envie de tout dévorer, le sang à faire couler s’il le faut pour découvrir la vérité. « Lyrae ! Qu’est-il arrivé à Lyrae ! » Les mots criés la colère gronde, assassine, pour elle il tuerait, pour elle il serait capable du pire comme du meilleure. « Parle ! » L’œillade meurtrière, le corps aux aguets, prêt à tout pour entendre la vérité… Bien loin de s’imaginer la réalité… Foutue malédiction lunaire l’ayant éloigné, condamnant sa carne à attendre les réponses de l’oncle mal aimé…
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: It’s in my veins, that’s where it runs ☆☆ (gabriel)   It’s in my veins, that’s where it runs ☆☆ (gabriel) EmptyMar 16 Juin - 21:54

It’s in my veins, that’s where it runs


La limite. Faust laisse échapper un son entre rire et grognement.
La limite, il la dépasserait allègrement et sans la permission de personne. Et sûrement pas celle du fou qui s'est volontairement jeté dans les eaux du Styx. L'insolence du fils qui défend son père, du cabot qui défend son maître. Il aimerait que tout soit différent, Faust, mais il voit bien que la progéniture a hérité de plus de colère que de raison. Ou est-ce vraiment le cas ?
Non.
Il se souvient du petit Gabriel joyeux, jouant dans les bras de sa mère dans les jardins de l'ancestral manoir Potter. Des sourires, des rires, des gémissements joyeux de l'enfant innocent. Il n'en avait pas hérité, on le lui avait appris. Quel gâchis !
Le regard de mépris sur l'enfant, la grimace narquoise à la commissure des lèvres alors qu'il s'avance d'un pas de plus. Sans doutes le pas de trop.

« La limite ? Ricanement. Parlons-en donc, des limites. » La voix gronde plus qu'il ne le voudrait.

Les limites que sont frère ne semble plus connaître.
Ces mêmes limites qu'ils s'étaient promis de ne jamais franchir.
La promesse de ne jamais devenir comme lui. Comme Hector.
Ne me parle pas de limite, petit.

Mais il n'est pas là pour exposer ses griefs. Nul doutes qu'ils seront adressés quand les deux frères se feront face à nouveau. Gabriel ne sait pas de quoi il parle, qu'il marine donc dans l'ignorance. La sécurité de Lyrae et de Raphaël est tout ce qui lui importe. Alors il se jette à l'eau, et comme il s'y était préparé, le neveu ne manqua pas de le décevoir.

Cerbère bondit, charge féroce qui le percute de tout son poids. Son dos claque contre le mur de brique et la baguette de la racaille soutient sa gorge, force son menton vers la nuit. Une vague d'adrénaline secoue ses muscles, sensation de félicité au moment le plus inopportun, qui réveille la bête endormie depuis trop longtemps. Il sourit presque. Comme au bon vieux temps.

Il ne faut pas longtemps au lion pour se défaire de l'emprise du chien, qu'il rejette sans craindre la menace de la baguette. Ses bras repoussent le torse de son neveu, et c'est sa propre arme qui se dévoile enfin pour les séparer.

« Petit merdeux. » Grognement dans la nuit.

Je t'ai porté sur mes genoux.
Je t'ai vu grandir.
J'ai commis l'irréparable pour toi.
Pour ton putain de père.

Chien mal dressé, il pourrait s'en charger. Ici, et maintenant. Lui apprendre quelques tours du bout de sa baguette. Mais il doit se contrôler. C'est ton neveu, se répète-t-il. Il faut bien que quelqu'un dans cette famille se refuse à tomber si bas. Il calme le rythme de son cœur, sans baisser sa baguette pour autant. Qu'il essaye de l'attaquer, pour voir. Le lion reste sur ses gardes, mais ce n'est pas pour lui qui s'inquiète alors qu'il réalise que Gabriel n'a aucune idée de quoi il veut parler.
Il grogne à nouveau. Cette fois, il ne retient pas le râle.
Frustration.
Pour une fois que tu pouvais te rendre utile, Gabriel.

« Elle a disparue, Gabriel. Espèce de crétin. Ton père l'a chassé. » Comment ne peut-il pas être au courant ? « Elle a aidé Raphaël à s'enfuir. Personne ne sait où ils se trouvent. » Il n'en sait pas plus, et ça le tue. Il passe une main sur son visage et réprime un nouveau grognement. « Je me contrefous de ce que tu penses de moi ou de ton père. J'essaye de l'aider. Si tu as la moindre idée de où elle pourrait se trouver, j'ai besoin de le savoir. »

Pense à elle, Gabriel.
Même lui sait que son père ne lui pardonnera jamais cet affront.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: It’s in my veins, that’s where it runs ☆☆ (gabriel)   It’s in my veins, that’s where it runs ☆☆ (gabriel) EmptyMer 17 Juin - 18:30

TW VIOLENCE
Limite à ne point franchir ! Jamais, non, il n’accepterait point le mensonge sur le père respecté. Sur le patriarche ayant tant apporté à la maisonnée, au contraire de son cadet. Déshonneur, pensées mauvaises, tout était parti de travers avec le petit dernier, l’oncle dans la proximité était néant. Donc le rire ne faisait qu’agacer, réveiller les pulsions, la rancœur d’un autrefois si prompte à faire ressortir le pire de l’être surtout sous Séléné réveillant le diable dans le corps. Repoussant les limites, si proches de les dépassées. Plus rien ne se retient, cerbère mord, attrape, agrippe, veut détruire, tout est possible, tout est entrainer, tout est compliqué, tout est laissé de côté. Tuer, sans doute en serait-il capable dans cet élan de violence. Dans cette rage qui ne laisse plus rien de maitriser. Disjoncter, sans attendre, sans laisser passer un instant, un moment. Point de reconnaissance pour les actes non connus, seulement l’image du fouteur de trouble. De l’homme toujours l’ayant repoussé et aujourd’hui, c’est à lui d’approcher, de tout dévorer, de se moquer de la douleur qu’il pourra bien entrainer. Cela n’importe pas, n’importe point, cela ne sert à rien, cela se continue, uniquement, provoque, détruit, ensevelit. Lointain, trop certain. Dévorée chaque pensée, torturer s’il le faut pour obtenir les réponses souhaitées, pour comprendre ce qu’il a manqué, ce que l’oncle sait et lui ignore.

Combat des titans, la force certaine dans le corps du haineux, l’obligation de relâcher, de se laisser repousser, pour le moment, pour l’instant la baguette toujours positionnée pour attaquer et le rire mauvais quand le sobriquet est donné. Rien de nouveau, rien venant le toucher, plus depuis des années, plus depuis que tout s’est éloigné, que les chemins ont chacun pris une voie sans rien laisser à côté. Si l’homme venait à tenter de donner la moindre leçon, il serait prêt à répliquer, à laisser le sang couler s’il le fallait, si tout suivait cette voie mais là, il attendait, la rage, le volcan tout contrôler encore pour entendre la vérité. Pour savoir ce qui lui ne sait guère, les informations manquées. Le loup s’est éloigné, regrette maintenant la décision, protégé les sœurs, protégé, le monde et maintenant ? Rien ne semblait plus à sa place, tout restait détraqué, éloigné, compliqué, lointain et les mots. Les mots qui arrivent, qui poussent, qui détruisent, la férocité retrouvée, le monstre par plus aucune chaine n’est retenue. Non, seulement cette fièvre, cette frénésie, une furie, une fureur, un incendie de souffrances, de déchirements, de pensées venant s’entrechoquer dans une colère immanquable. L’impossibilité de ne point foncer à nouveau sur l’autre Potter, de venir contre le mur le serrer, crier encore et encore. « Tu mens ! Tu mens ! » Impossibilité de croire aux paroles racontées. Pourquoi l’aurait-il chassé ? Pourquoi aidé le frère ? Pourquoi sa moitié se serait-elle laissée entrainer vers cette voie faussée ?  Non ! ça ne se peut ! Non, ne pas le croire, mensonge ! Uniquement des mensonges ! Mais l’oncle aurait-il fait cela uniquement pour le torturer ? Pour le détruire ! Non ! Oui ! La psyché chaque seconde davantage s’endommage et le corps incapable de supporter laisse le poing venir se perdre. Là, à quelques millimètres du visage de l’ainé avant de relâcher, avant de s’éloigner, avant de continuer à attaquer le mur de l’autre côté, frappé encore et toujours. Brutaliser le non vivant jusqu’à s’en détruire les phalanges, jusqu’à laisser couler le sang, jusqu’à ce que la douleur devienne la seule donnée et qu’une fois pour toute le Potter cesse de penser à l’image d’une sœur égratignée…
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Faust Potter
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: It’s in my veins, that’s where it runs ☆☆ (gabriel)   It’s in my veins, that’s where it runs ☆☆ (gabriel) EmptyLun 29 Juin - 0:46

It’s in my veins, that’s where it runs


Le dos cogne à nouveau contre le mur de briques. Nouvel électrochoc, sensation vivifiante au creux de l'estomac, vibrations dans les poings : l'un qui se sert, l'autre qui tient fermement le bois d'aubépine. La pulsion réprimée de riposter. Les doigts l'en démangent, la pointe de la baguette est déjà en place, pointée dans les côtes du clébard enragé. Gabriel n'en mérite pas moins, c'est Faust qui ne veut pas se salir les mains. Il laisse à Henry le soin de brutaliser les siens : il sera le seul à devoir répondre de ses actes.

L'instinct rugit, et y résister est une torture.
Ne franchis pas la limite.
Il n'est pas l'ennemi.

La ruelle est sombre, mais le visage se dévoile. De l'héritier. Faust constate que les yeux bruns ne brillent plus du même éclat, version froide des pupilles vives qu'il posait autrefois sur lui. Jeunesse évaporée, innocence arrachée dans les traits du premier fils, mais que l'oncle reconnaît malgré tout. Où est passé ce petit garçon ?

C'est ton neveu, et tu ne le touchera pas.

L'écriture sur le mur.
Une tragédie se déroulant sous ses yeux. S'interposer n'est pas une option. Par respect pour son frère, son sauveur. Il est plus facile de détourner le regard.
Premier né, première victime ?
Oh Gabriel, tu aurais pû devenir tellement plus qu'un chien de garde.

Il l'accuse de mentir, et Faust ne peut s'empêcher de ricaner.
Il sait mieux que d'essayer de retourner Cerbère contre son maître. Son manque de jugement n'est-t-il donc pas la preuve de son désespoir ? S'il a ne serait-ce qu'un peu de jugeote, Gabriel bouchera les trous. Mais la réflexion n'est pas le point fort de l'aîné.

Et de plus, il ne sait rien.
Il ne sait rien, et donc il est inutile.

Mâchoire serrée et regard assassin. Sa poigne féroce attrape le bras de l'offenseur, étreinte dont il se libère, cette fois d'une force plus calme, mais plus froide. Le regard crie des avertissements sourds, qui tomberont dans l'oreille d'un sourd. Et tandis qu'il détache une main de son corps, c'est la deuxième qu'il voit arriver. Trop tard pour l'éviter …
Si le fou avait seulement décidé de le lui asséner.

Mais les phalanges filent juste à côté et le bruit des os contre la surface dure lui glacent le sang.
Libéré de l'emprise de Gabriel, Faust observe l'aîné Potter se défouler contre le mur. D'abord pétrifié par le choc, le souffle court.

Vas-y, défoule-toi.
Je sais ce que ça fait.
Je sais que ça fait du bien.


Mais il sait aussi, que c'est mal.
Et bientôt, les râles de douleurs, le craquement de l'ossature et les gouttes de sang qui atterrissent à ses pieds deviennent trop dur à supporter.

« Gabriel, arrête ! »

Le corps qui se jette en avant, les mains qui attrapent les épaules du neveu pour le retourner de force et le plaquer contre le mur à son tour. Le regard horrifié qui voyage du mur goulinant de carmin jusqu'à sa source : le poing ensanglanté.

« Bon sang, qu'est-ce qui tourne pas rond chez toi ? »

Les enfants Potter étaient plus censé grandir comme ça.
J'étais censé être le dernier.
Bordel, Henry.

Faust recule, lève son regard vers le ciel, contemple la nuit.
Ses épaules tremblent dans un long soupir las.

« Je ne mens jamais, Gabriel. Tu es peut-être trop aveugle pour le réaliser, mais ton père est en train de déchirer ta famille. » Les pupilles s'abaissent vers l'enfant roi, le défi tremble dans la voix. « Va donc le voir, si tu me crois pas. Rentre chez toi, et demande lui où sont passés ton frère et ta sœur. Vois par toi-même. »
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Gabriel Potter
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: It’s in my veins, that’s where it runs ☆☆ (gabriel)   It’s in my veins, that’s where it runs ☆☆ (gabriel) EmptySam 4 Juil - 23:00

Le contact du bois, là, s’enfonçant dans les côtes, la douleur contre laquelle l’être fait pourtant abstraction, refuse d’accorder la moindre forme d’importance. Elle est supportable comme tant d’autres, comme toutes celles qu’il a connu au fil des années, celles qui jamais ne s’en vont vraiment, qui continuent de torturer, de déchirer. Les douleurs assassines qui toujours reviennent, entrainent, détruisent. La souffrance n’est qu’un état d’esprit, une sensation à laquelle il a cessé de penser quand le prénom est prononcé. Quand le chien devient enragé. Comment faire autrement quand c’est la délicate poupée ? Quand c’est la sœur adorée ? Comment ne pas lâcher le monstre enfermé, le déclencher pour quoi ? La protéger ? N’est ce finalement pas trop tard ? Le prince a failli, n’a point empêché ce qu’il ignorait, ce qui ne se peut, en aucun cas jamais. Non ! Les pensées dans l’errance, le regard qui tuerait pour laisser dans le lointain une réalité impossible à accepter. Pour ne point flancher, trop, se perdre, bien trop, perdre tous les repères, ne plus rien laisser, impossibles pensées… Le ricanement, les mots tournent en boucle dans l’esprit, détourné la psyché, la transforme en tout autre chose, la détourne sans s’arrêter, jusqu’à le geste. Détruire le corps, laisser le sang couler, tenter de ressentir, la douleur, là, aller la chercher pour se retrouver, pour se recomposer, pour ne pas étioler davantage le marbre. Soldat doit rester, chassé le profond palpitant si facilement réveillé pour la sœur adorée. C’est inarrêtable, c’est le besoin viscéral de sentir les os craquer, de voir le sang couler, de laisser le tout piquer, détruit, un peu, assez longtemps pour ne point s’enfoncer dans le puits sans fond… Destruction salvatrice sous l’incompréhension de l’oncle qui jamais ne l’a compris, jamais n’a su comment s’en occuper, comment l’apprécier, seulement le juger toujours… L’ordre, la somation d’arrêter non, ça ne marche pas, non ça ne fonctionne pas, ce n’est pas aussi aisé, ça ne le sera jamais finalement. C’est compulsif, c’est le corps qui se débat quand les bras sont arrêtés. Quand l’oncle contraint, quand contre le mur le cerbère finit plaquer, le regard plein de rage, l’envie de continuer, de détourner les coups vers l’odieux, le menteur, vers tout ce qui ne se peut !

Ce qui ne tourne pas rond chez Gabriel Potter ? Tout une idée, toute une idée, tout un discours, tout un livre, une encyclopédie, il serait surement plus aisé de définir ce qui chez lui fonctionne normalement, pas grand-chose finalement. Mais l’être s’en est accommodé, à trouver sa propre réalité, sa propre moralité entre murmures du pères et prédilections personnelles. Comme seul réponse c’est un rire sadique qui vient se placer, la moquerie ultime, la preuve que rien ne pourra être récupéré et la douleur qui se diffuse, qui apaise, détourné rien qu’un temps les cruelles pensées, elles reviendront, il le sait, devra les affronter ou les détourner encore, dans l’un des vices, dans l’une de ses défenses, dans tout ce qui conviendra à sa propre personne et aucunement au monde, simple certitude. Rire pour ne point répondre, pour effrayer, toujours celui qui n’a plus cherché à le comprendre depuis un moment déjà, trop longuement pour l’accepter. L’espace revient et toujours cette même expression ailleurs, étrange, portée par les pires instincts, pour mieux détruire tout ce qui peut l’être finalement et les mots que jamais l’héritier ne veut entendre. Son père ? Non ? Oui ? Que ferait-il s’il connaissait son état ? Agirait-il de la sorte finalement ? Oui, Henry Potter ne pardonnerait jamais la nouvelle nature du fils mais Lyrae, non, pas de mal à sa prunelle non ! Confronter il le fera ? Il tentera mais rarement dans ce sens le lien à fonctionner, si peu souvent… « C’est toi et ta fourberie qui déchirent notre lignée ! Tu corromps tout ce que tu touches ! » Crier, cracher presque dégout de l’être qui a scindé les Potter, détruit l’unité, contraint aux guerres intestines qui ne cesseront plus maintenant, qui ne feront que se renforcer, encore et toujours… « Je ne reçois aucun ordre de ta part Faust ! » Le cri, la rage encore présente bien trop et l’observation d’un instant, la certitude qu’un mot de plus et il pourrait tuer, détruire, là et maintenant, ne laisser de l’oncle qu’un tas de cendre fumant ou un cadavre sanguinolent… Le jeune approche, détaille sans s’arrêter l’oncle, menace sans toucher pourtant. « La prochaine fois que tu tentes de me manipuler c’est ma baguette qui s’enfoncera dans ta gorge. » La menace plane, présente, sans s’arrêter un seul instant. Parce que jamais le mécanique n’acceptera les pensées qui détruiront le fondement même de ses fondations. Incapable d’accepter que tout est pourtant déjà là…
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: It’s in my veins, that’s where it runs ☆☆ (gabriel)   It’s in my veins, that’s where it runs ☆☆ (gabriel) EmptyVen 10 Juil - 12:42

It’s in my veins, that’s where it runs


En cet instant, plus que n'importe quel autre, Faust Potter réalise que son neveu et lui ne sont peut-être pas si différents. Se pourrait-il que la racine de leur inimité se trouve dans ce fait qu'il cherche pourtant à réfuter ? L'appel de la douleur comme le chant des sirènes, poussant les deux marionnettes sur la route épineuse de l'auto-destruction. Le craquement des os qui se mêlent aux souvenirs de ses propres phalanges succombant au vice sur le visage d'un quelconque malheureux. La grimace de dégoût devant le poing ruisselant, et la mare qui se forme à ses pieds, qui lui rappellent celles qu'il a laissé derrière-lui en son temps, quand il s'orgeuillait encore d'être le roi des rues. Et enfin, les mots bloqués dans la gorge, l'avertissement de celui qui sait mieux que quiconque qu'il n'y a pas chemin plus sombre que celui qu'on suit les yeux fermés. Pas de trésor au bout de la piste : juste un cul-de-sac, un mur sur lequel violemment s'écraser quand faire demi-tour n'est plus une option.

Peut-être que Gabriel a déjà atteint sa destination finale.
Peut-être qu'il y est arrivé bien plus vite que lui.

Et si quelqu'un, quelque part, est capable de lui faire faire demi-tour, et de lui montrer la voie, cette personne ne peut pas être son oncle. Noirceur commune ayant fait du mépris la base même de leur piètre relation. Il est perdu, s'entête-t-il à penser lorsque Cerbère dénonce sa prétendue fourberie, et lui-même ne saurait retrouver son chemin hors de ce labyrinthe de tourments. Ils y crèveront de concerts, en se détestant.

Non, le clébard ne répondra qu'à son maître. Et s'il ne doute pas que ce dernier possède bien des os à lui lancer, la vérité finira par éclater. Lyrae ne pourra pas se dérober indéfiniment, et alors Gabriel n'aura pas d'autres choix que de diriger son regard dans l'autre direction.

Et à ce moment, montra-t-il seulement les crocs ?
Faust se permet d'en douter.
Mon frère, nous verrons bientôt si tu l'as assez bien dressé.

En attendant, il lui laissera le dernier mot. Une menace à laquelle il ne réitère, laissant le silence et un ricanement lugubre et étouffé trahir exactement ce qu'il pense de son avertissement. Pourtant, la rancœur s'estompe à mesure que le gardien des enfers s'éloigne et c'est une pointe de culpabilité qui le prend en traître alors que l'obscurité se renferme sur lui.

Oh, Gabriel.

Il ignore ce qu'il a lancé en lui révélant la disparition de sa sœur : si le chien sera muselé, ou si le papillon entraînera l'ouragan.

Désormais seul, Faust, toujours immobile, le regard fixé sur les traînées sombres sur le bitume, fouille à l'intérieur de ses poches. La cigarette s'enflamme entre ses lèvres et le vent renvoie la fumée vers son visage. Lorsqu'il bouge enfin, c'est pour regarder vers le ciel parsemé d'étoiles.

Lyrae, entend son appel.
Et délivre-le de ses chaînes, si tu le peux.

T H E . E N D
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