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 (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)

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Théa Flamel
ordre du phénix
Théa Flamel
crédits : abel love (avatar) // prue da best (signa) // pisces (profil)
face claim : dianna agron
pseudo : pisces, clémence
(- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) XcMwJDA8_o
études : fière serpentarde, préfète et préfète en chef de son état, de 1895 à 1892
particularité : aucune
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Message (ϟϟ) Sujet: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptySam 9 Mai - 16:23



Before the day is done
all your love will be exorcised and we will find you saints to be cannonized and it's a Heaven song, it's a melody, it's a final cry it's a symphony - thelas


Elle sait que son maquillage a coulé sur son visage. De la zone de portoloin, elle se dégage pour passer à celle de transplanage. Dans un crac sonore semblable à celui de son coeur qui se brise par ses idioties, elle atterrit sans douceur devant le portail du manoir. Bien vite, l’elfe ouvre à sa maîtresse -ancienne maîtresse- et se dépêche de se rendre dans l’aile de Méra, un unique but en tête. “Tu ne diras pas à mon père que je suis passée dans cet état, compris, Moona ?” L’elfe tremble sous les paroles de la blonde, mais acquiesce sans sourcilier. Elle s’échappe dans l’une des salle des bains, dite de service, pour se refaire visage acceptable, puis repart en quête de sa soeur. La porte est fermée, elle frappe quelques coups avec douceur, et entend la voix cristalline de la benjamine l’inviter à entrer. Elle s’occupe de l’un de ses appareils sur son lit, les cheveux tombants en cascade sur son épaule gracile, et un élan d’amour fraternelle porte un sourire aux lèvres de théa. “Théa ? Tu n’es pas chez Atlas ?” Si ce n’était pas Méra, au vu de l’humeur massacrante de la Malfoy, elle aurait été cynique. “Mais, Théa, tu as pleuré ?” Elle se mordille la lèvre inférieure, gênée, et sèche à nouveau ses yeux de ses paumes alors que Méra se précipite sur sa soeur. “Dis moi ce qu’il y a, il te traite mal ? Parle moi.” Elles s’enlacent, et d’un murmure, la vérité : “Non, c’est moi. Je gâche tout Méra.” Une caresse dans ses cheveux de blé, sa soeur est trop tendre pour son bien. “J’ai besoin d’argent moldu, s’il te plait. Beaucoup. Je n’ose pas demander d’échanges à Gringotts, ils font remplir un formulaire maintenant, tu sais ce qu’en dirait notre père…” La future Selwyn dépose un baiser tendre sur la joue de sa soeur et part dans un de ses placards pour chercher une bourse et la poser dans les mains de celle qui partage son sang. “Ne t’enfuis pas, s’il te plait Théa.” D’un rire un peu jeune, la sorcière serre sa main, infiniment reconnaissante. “Ne t’en fais pas, je vais simplement tenter de réparer ce que j’ai brisé. Je compte bien te laisser être à nouveau ma demoiselle d’honneur pour mon mariage.Et promis, Méra, celui ci sera plus doux. Pensée tendre pour la gamine qui va affronter elle aussi le sien dans les bras de la famille qui a un brin détruit sa soeur, mais dont le mari est loin d’être malveillant.

Elle quitte la demeure de son enfance presqu’en fuyant. elle sait ce qu’elle doit faire, cependant elle ne sait pas où le trouver. Le Londres Moldu est un monde assez terrifiant à ses yeux. Elle cherchait une librairie (cela s’appelait-il ainsi ?) ou un lieu qui vendrait des livres, finalement. La belle flâne jusqu’à trouver son bonheur dans une petite boutique dont la seule vendeuse était une rousse à l’air trop heureux pour être crédible. “Bienvenue, je peux vous aider ?” Théa hésite, terrifiée à l’idée de devoir jeter un oubliettes en sortant. Cela serait d’autant plus gênant quand on sait ce qu’elle cherche. Elle tâtonne le comptoir de ses mains et essaie alors. “Je… Je cherche le livre de Jeb ?” Elle ne se souvient pas vraiment du titre, et précise. “Vous savez, ce qu’on lit dans une… Eglise ?” La commerçante se voit transformée et elle serre les mains de Théa dans les siennes qui se recule par réflexe. Alors, elle sort un collier caché sous son chemisier et elle lui montre deux bâtons enserrés l’un contre l’autre dans un croisement non centré. Ce détail la fait tiquer, elle n’apprécie pas les choses non symétriques. Le bijoutier devait être bien maladroit pour ne pas trouver le centre d’une barre. Théa pince les lèvres et retient un regard de jugement. Décidément, les moldus sont… Particuliers. Elle offre un sourire poli à la Lady face à elle et hoche la tête, perdue. “Je suis convertie, moi aussi, je vais vous chercher l’ancien testament, ce sera parfait, il faut commencer par le début… Peut être êtes vous juive ?” Théa écarquille les yeux et laisse échapper un “Oui ?” bien peu sur d’elle. Elle sort la bourse de sa soeur pendant que la femme s'enquiert de récupérer le livre. Elle fouille entre les pièces, et s’inquiète de devoir procéder au paiement. Ce qu’elle ne fait pas pour Atlas… Déjà, la jeune femme revient, le sourire si grand en lui tendant le livre. “Ca fera 16 livres 99.”. Théa tremble un peu en fouillant dans la pochette, elle tend les pièces une par une, et la femme hoche la tête négativement à chaque fois, si bien que la blonde fini par être agacée par ces simagrées. Elle vide le pochon sur le comptoir, et la vendeuse récupère les pennys nécessaires. Rarement Théa s’était sentie si peu à l’aise. Elle rassemble ses affaires, fuit la boutique dans un remerciement et se promet de mieux préparer sa prochaine visite du côté moldu.

A son arrivée chez… Eux (qu’il était étrange de dire cela) elle l’entendit l’accueillir de loin, et eu l’impression d’être une proie qui tentait d’éviter le chasseur. Elle s’échappa le plus discrètement possible dans sa chambre, celle dans laquelle elle devait dormir, mais ils avaient passé la première nuit de cohabitation à partager le lit d’Atlas, chastement lovés l’un contre l’autre, et Théa s’était échappé au matin pour voir Minerva. Encore, elle l’évite, et jette une sort sur la porte, inquiète qu’il tente de détruire la porte. Ils avaient l’un comme l’autre leur pulsion violente. Elle lui dit sans ouvrir, d’une voix abîmée de ceux qui ont trop pleuré “Laisse moi ce soir, s’il te plait Atlas.” Il essaie encore un peu, elle ne cède pas, sachant qu’elle n’arriverait pas à gérer sa lecture s’il essayait de la questionner.

Théa sait qu’il risque de chercher pendant des heures ce qui s’est passé. Qu’il risquait de s’agacer, peut être même de se blesser sur son sort. Mais elle a accompagné son sort d’une bulle pour la protéger du monde extérieur. Elle jette un coup d’oeil à son genou, estimant que la plaie n’était pas trop moche, elle risquait d’avoir une cicatrice mais rien de grave, à y réfléchir. Elle changea tout de même de tenue, préférant porter une nuisette qu’une robe ensanglantée, et prit le temps de rédiger une lettre à Minerva pour s’excuser, encore.

Hibou à Minerva a écrit:
Minerva,

Je me sens encore si coupable de ce qui s’est passé cet après midi.

Merci pour ce que tu as fait pour moi aujourd’hui. Et tous les autres jours avant.
Tu as une place de choix à mes yeux, je te serais à jamais reconnaissante pour ce que tu as fait, dis aussi. Tu as eu plus d’impact que tu ne l’imagines.

J’espère que tu voudras bien m’accompagner un après midi autour d’un thé, qui, je te le promets, sera moins larmoyant et ensanglanté.

Je t’envoie mes plus belles pensées.

Au plaisir de te voir dans de plus tendres circonstances,

Ton amie,

Théa.


Demeter s’envole dans un mouvement gracieux après qu’elle ait scellé la missive. Elle s’affaira à tresser ses cheveux et se posa dans le lit confortable qu’elle n’avait pas encore essayé, finalement. Le livre était un bel ouvrage, travaillé, et les pages étaient très fines, presque trop pour ses yeux fatigués, mais elle s’attela à se concentrer pour comprendre. Comprendre enfin, un peu mieux, un peu plus l’homme qu’elle aime de tout son être. Sa tête se fait parfois lourde, et quand il lui semble que ça fait assez longtemps pour qu’Atlas ne tente plus de la convaincre d’ouvrir la porte, elle jette le contresort sur la porte et sur elle pour n’entendre que le silence d’une demeure pourtant partagée par deux âmes qui tendent souvent à s’abimer.

Elle a un pincement au coeur, encore et toujours cette culpabilité qui la bouleverse, alors qu’elle a lu une bonne centaine de pages, et s’était arrêté aux passages de l’Exode, un léger mal de crâne qui lui serrait la tête. C’était une lecture difficile, lourde et peu compréhensible. Elle cherchait comment un quel texte pouvait soulager ses mauvais rêves et l’amener à se rendre de façon… Consciencieuse dans un lieu de culte et attendre après des bougies que quoique ce soit arrive. Elle serre le livre contre elle et se rend sur la pointe des pieds vers la chambre de son futur époux. Elle frappe quelques coups, et pousse la porte. “Tu veux bien de moi ?” Elle entre et s’installe à ses côtés dans le lit, sans passer sous les draps, sa tenue dégageant ses jambes et soulignant ses hanches lorsqu’elle s’assied, le dos sur le ciel de lit, étendue de son long. Il avait l’air si fatigué qu’elle se mordit la lèvre. Elle n’était pas une fiancée facile… Elle se promit de mieux faire et de lui offrir un petit déjeuner compensatoire.

Je suis désolée de m’être isolée sans m’expliquer…” Elle se pencha sur son épaule, espérant qu’il ne la repousserait pas. “Je suis allée côté moldu pour trouver un livre comme le tien.” Elle lui montre l’ouvrage dont ses doigts servaient de marque page. “J’espérais y trouver le même réconfort que toi, mais je n’ai rien compris, à vrai dire.” Elle caresse distraitement la couverture, et se confesse à lui. “Je n’ai pas été une très belle personne aujourd’hui…” Elle jette un coup d’oeil à ses genoux par réflexe, elle n’en souffre pas, mais se sent profondément honteuse. Elle n’arrive même pas à lui dire à quel point elle a été mauvaise envers Minerva qui elle a été si douce.


Dernière édition par Théa Malfoy le Jeu 14 Mai - 1:14, édité 2 fois
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Atlas Flamel
ordre du phénix
Atlas Flamel
crédits : Jenesaispas pour l'avatar ; henry (aesthetic familial en signa) ; prudence (image dans le profil)
face claim : henry cavill
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(- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) 200718090900190332
études : A commencé ses classes à Beauxbâtons et terminé avec les ASPICS de Poudlard (Serdaigle, 1897-1899)
particularité : Animagus panthère noire (marque au-dessus de la patte arrière gauche)
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptySam 9 Mai - 18:03

Atlas est rentré de la boutique. Pluton s’est amusé, lui intimiant de ne pas faire d’heures supplémentaires maintenant que quelqu’un l’attend. Pensée qui lui réchauffe le cœur comme une liqueur, le rend brûlant, ravi, emporté, heureux. Il est si heureux à l’idée de retrouver Théa. C’était tout à fait merveilleux de rentrer la veille et la trouver. Chez lui, chez lui. Elle avait prétendu avoir des choses à faire ce jour, il l’a laissée « Théa ? » Théa claque la porte et monte l’escalier en courant. Ce n’est pas normal. Atlas abandonne le piano, descendant le couvercle sur les touches, repoussant le tabouret avec un mauvais pressentiment. Il ne prend pas le temps de ranger les partitions. Son intuition lui souffle qu’il y a un problème, pour qu’elle se soit enfuie dans sa chambre. Celle qu’elle occupe en vertu de ce contrat de mariage qui les autorise à faire toit commun mais chambre à part. « Théa ? » Il monte l’escalier prestement. Il lui semble que sa jambe s’affole se faisant. Une tape dessus, pour dissiper son stress et l’inciter à rester droite. « Théa ? » Dans la chambre, d’accord. Il enclenche la poignée.

Comment cela, la porte ne s’ouvre pas.

La porte d’une des chambres de SA maison. Pas encore leur maison. SA maison. Il se sent territorial. S’acharne sur la poignée même s’il comprend.

Elle le repousse.
Comme une envie de le défoncer, cet abruti de panneau de bois. « Théa. » Il s’impatiente. Viennent les mots qui le blessent. Il entend sa voix brisée – elle pleure ? Elle pleure et lui demande de la laisser ce soir ? Mais pour l’amour de Dieu, qu’a-t-il fait ? « Il est arrivé quelque chose ? Tu vas bien, Théa ? » Il ne se sent plus le droit de l’appeler mon amour. Ils ne sont pas mariés qu’elle s’éloigne déjà de lui. Pensée qui lui fend le cœur. Il rêverait d’en parler. Margot aurait su la consoler, elle. Il s’en sent incapable. Théa le sait aussi, puisqu’elle ne veut pas de lui. Atlas pour lui d’être entêté. Il gratte au bois de la porte quelques minutes et décide de prendre son mal en patience. Il pose sa baguette par terre, préférant ne pas lancer un sort explosif. Il sera là. Littéralement. Sous une autre forme. La peau qui se couvre de poils sombres, le nez qui s’aplatit et devient museau. Dans la pénombre, la panthère se fait sphynx, s’allonge contre la porte qui tremble un peu. Et il attend. Il pourrait rester des heures allongé qu’il n’aurait pas de courbatures. C’est un des aspects merveilleux à être un félin.

Il se passe pourtant bien trop de temps. Il a le temps de s’assoupir, de désespérer, de se dessécher. Il guette sa respiration, le panneau de bois est trop fin pour la lui cacher. La chouette s’envole. Saleté de bestiole, il aurait du planter ses crocs dedans pour récupérer la lettre qu’elle envoie. A qui ?Il entend les pages d’un livre. Ca sent le sang séché. Pas un sang animal, ça ne lui donne pas faim, ça l’écoeure. Sang humain. Le sien ? L’idée que quelqu’un l’ait blessée, agressée, lui fait voir rouge. Il retrouvera la charogne qui a fait ça et lui donnera cette apparence. Les grognements s’étouffent dans sa gorge. Las, il redescend l’escalier, pas léger, course rapide, porté vers l’avant par le poids du poitrail mais trop preste pour craindre de tomber. Il se retransforme brièvement, engloutissant il ne sait plus quel aliment qui était dans le cellier et passait par là. Il fait des efforts pour doser la consommation d’alcool qui était la sienne. Atlas pressent qu’un arrêt brusque lui serait néfaste. Hier, il a prétexté de fêter leur installation pour que Théa l’accompagne et ne s’alarme pas. Ce soir, il doit boire seul. Deux verres de whisky, c’est bien assez. Malgré ce qu’il a mangé, la tête lui tourne presque. Il est en colère. Pourquoi ne veut-elle pas de lui ? Comme une envie de hurler ou de mordre. Il pioche un livre au hasard dans la bibliothèque. Un des siens, quelque chose qu’il aurait déjà lu et qui le consolerait. Mais oui, va pour les mémoires des deux jeunes mariées de Balzac. Ce serait d’actualité, tiens, la passionnée qui se consume et l’horrible ennuyeuse qui se meurt dans un coin. Il se déshabille, se met au lit seul en regrettant que ce ne soit pas choisi par eux. Il apprécie toujours autant les premières lettres, ne reconnaît Théa ni dans l’une, ni dans l’autre. Laisse choir le livre. Au point où il en est, il se transformerait bien pour atténuer ses sentiments. La chandelle se consumera bien seule, il n’a même plus envie de l’éteindre.

Combien de temps se passe-t-il avant qu’elle frappe à la porte ? Il tourne la tête, vexé. Inquiet, aussi. Il la détaille. Elle a l’air d’aller bien. Si elle lui mentait ?. Ce serait possible. Il ne le reconnaît pas et se mord les doigts. Ils étaient si heureux de s’engager l’un avec l’autre. Aurait-elle pu feindre ce bonheur, juste pour mettre la main sur un fils de bonne famille ? Parce que, veuf lui-même, il aurait été bien hypocrite de lui reprocher de n’être plus une jeune fille en fleur ?

Il lui en veut tant de s’être écartée de lui.
Elle lui a fait si peur.

Il la laisse s’installer sur le lit – sur le lit, pas dans le lit – sans lui répondre. Il y a des plaies sur ses genoux. Pensées qui s’emballent. Quelqu’un l’a forcée à s’agenouiller. Qui. Pourquoi. Pour prier ? Ridicule, elle ne connaît rien à la religion. Pour … Oh, pour le genre de choses qu’ils ont fait ensemble ? Non, non, ça ne lui ressemble pas. Elle lui murmurait que c’était une découverte, sûrement qu’elle n’avait pas fait ça, qu’elle aurait trouvé ça dégradant et avec qui, avec qui ? On l’a jetée à terre ? Y a-t-il un mélange des deux hypothèses, quelqu’un qui l’aurait forcée à … ? Mais elle lui en parlerait, non ? Elle demanderait du réconfort, de l’aide … Il ne faut pas la forcer, il la laisse venir à lui et lutte contre l’envie de la prendre dans ses bras, de respirer son odeur, de sentir sa peau contre la sienne, d’écouter ses battements de cœur.

Que fait-elle avec une Bible ? La surprise laisse place à l’attendrissement. Elle aura fait cela pour lui. Il ne peut pas rester de glace. Atlas passe un bras autour de sa fiancée, l’attire contre lui, embrasse l’épaule découverte. « Qu’est-il arrivé Théa ? Quelqu’un t’a … Blessée ? » demande-t-il en indiquant les deux plaies rouges sur ses genoux. « Tu peux tout me dire. Je t’aime. »
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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptySam 9 Mai - 18:39

Son coeur bat à la chamade. C’est un peu comme si elle se rendait à la guillotine, parce que tout au fond d’elle, elle veut juste quelques instants de tendresse avant de le voir rougir de colère. Atlas est un faux calme. Elle l’a vu. Et elle est capable de faire ressortir le plus sombre de lui. D’un réflexe, elle frotte ses poignets comme si encore il les enserrait. Elle respire un peu vite, Minerva a bien tenté de la garder pour la nuit, mais elle a refusé. Oui, elle savait qu’il n’y avait que honte à avoir de ce qui s’était passé. Elle avait honte de ses propos, honte de son comportement, honte de s’être montrée si faible face à lui. Dieu qu’elle se sentait mal encore maintenant. Minerva qui avait caressé ses cheveux, son visage, pansé ses plaies, et qui l’avait écoutée, alors qu’elle n’avait fait que monter un stratagème ignoble telle la future épouse jalouse qu’elle pouvait être.

Elle serre la main de l’homme qu’elle aime et se blottit contre lui lorsqu’il lui ouvre les bras. Elle ferme les yeux quelques secondes, elle sait qu’elle est à sa place, alors pourquoi s’évertue-t-elle à vouloir toujours TOUT gâcher par son manque de maîtrise d’elle même ? Son mur de glace s’était-il fait si épais pour éviter cela ? Et maintenant qu’une brèche était toute faite pour Atlas, rien ne se contrôlait ?

Elle joue d’arabesque sur le dos de la main de son fiancé, et elle soupire douloureusement : sa respiration n’est toujours pas très stable, elle sent bien qu’il y a toujours un poids qui la retient de prendre de profondes inspirations. “Je suis tombée. Seule, c’est une longue histoire.” Elle hésite encore à lui confier sa crise d’angoisse, mais elle insiste en croisant son regard pour qu’il comprenne que personne ne lui voulait du mal, si ce n’était elle même. Peut être y avait-il un passage dans le livre d’atlas sur la flagellation ?

Si son coeur n’était pas déjà en mille morceaux à l’idée d’être honnete avec lui. Elle dépose un chaste baiser sur ses lèvres, et murmure à son tour “Je t’aime aussi.” Pourtant, elle quitte ses bras pour s’asseoir un peu à distance, elle sait qu’il n’aimera pas l’avoir entre ses bras lorsqu’elle va lui avouer ce qu’elle a fait. Elle essaie d’inspirer profondément, elle joue avec sa tresse, signe d’angoisse, puis passe à sa bague de fiançailles.


Je veux que tu saches que tu auras toutes les raisons d’être furieux. J’ai… J’ai vraiment fait n’importe quoi, Atlas, s’il te plait, souviens toi de cela quand tu m’entendras parler. Mais, je comprendrais. Ce sera mérité.” Elle baisse le regard, et commence la tirade qui la condamnera probablement à pire que ses remords et sa culpabilité...


Je suis allée voir Minerva aujourd’hui. Je lui ai dit que je voulais la remercier pour ce qu’elle avait fait pour nous…” Pour le moment, Atlas ne semble pas comprendre où Théa veut en venir, ce qui est tout ce qu’il y a de plus évident, car si la pauvre blonde en était resté là, elle n’aurait pas à se sentir si mal. “Mais ce n’était pas la vraie raison de ma venue… J’ai… J’ai voulu la confronter à quelque chose, une pensée que je m’étais mise en tête…” Elle déglutit difficilement et quelques larmes menacent de couler. Elle les retient pour ne pas lui faire croire qu’elle joue la comédie. Elle serre sa langue entre ses dents, le pire est à venir, elle ne sait même pas comment le formuler. Elle jette un dernier regard inquiet au visage de son amoureux avant de se jeter à l’eau.


Je lui ai demandé si vous aviez été intime. De façon peu élégante. Même… Violente. Je l’ai quelque peu insultée…” Ce qu’elle lit dans son regard est si violent qu’elle est soulagée de s’être écartée de lui. Elle baissait la tête pour échapper à ses prunelles, c’était sorti, à nouveau, la vérité, mais elle n’est toujours pas bonne à avouer. Certes, elle avait choisi de tout dire à Atlas. Plus de mensonges. Plus jamais.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptySam 9 Mai - 19:03

Théa est dans ses bras, mais pas comme si elle comptait y rester. A ce stade, Atlas s’attend à tout. Qu’elle lui dise qu’elle regrette et a voulu annuler leurs fiançailles, pour exemple. Elle a été voir Minerva ? Très bien, ça. Il faut qu’il lui confirme par écrit qu’elle leur a été d’une grande aide. La politesse demanderait même qu’il envoie un présent, il ne sait pas si la chouette pourrait porter un paquet de bonne viande ou de poisson. Il faut qu’il redemande à quelqu’un, il a horreur des chouettes, moyen dégradant d’envoyer des lettres. Vivement qu’on les remplace par autre chose. Bien, elle a été voir Minerva.

Insultée.

Oh. Il se fait une idée de la scène. De la Théa furieuse qui faisait trembler l’armoire. Des pires côtés qui ressortent chez elle. Ce qui lui a valu d’être à Serpentard, sans doute. Peut-il s’estimer plus aimable que cela ? Lui qui gronde et rugit lorsqu’on le menace. De quoi l’a-t-elle traitée ? Colère qu’elle ait insultée une amie. Il lui semble que c’est à lui qu’elle a jeté les mêmes épithètes. Elle ne peut pas insulter la femme qui avait partagé sa couche sans l’insulter lui aussi de cet échange de beaux procédés. Et quoi ? Il aurait dû se faire moine, en attendant patiemment qu’on le marie ? Alors que ses sens l’incitaient à autre chose ? Il a joué le jeu, n’a jamais donné le nom d’une de ses maîtresses, ne s’est pas fait prendre, a pris la potion contraceptive lui aussi. Ils en profitaient ensemble et sans la religion de son épouse, il n’aurait pas vu de mal à cela. Initiative voyeuriste qui lui reste en travers de la gorge, le met en colère. « Mais qu’est-ce qui t’as pris d’aller la voir ? Tu n’aurais pas pu me demander ? On veut fonder une famille, on n’expose pas ses problèmes en dehors quand on veut fonder une famille ! » Que savait le monde sorcier de la magie noire utilisée par Moon, des cicatrices sur ses bras ? Les Flamel se sont toujours protégés, gardant entre eux le secret de Nicolas, leurs secrets, leurs alliances. Ils avaient eu si peur, Merlin, que Margot soit sotte et dévoile aux moldus ce qu’ils faisaient. Elle avait si bien gardé le secret. C’est son intimité, celle qu’il partageait avec Minerva ce soir-là, l’amitié qui en a découlé.  

Il explose. Ce n’est pas charmant, ce n’est pas digne d’un gentilhomme.

Elle a bien fait de s’écarter, tiens.

« Tu voulais des détails ? Tu vas les avoir, tes détails ! Je commence par quoi, voyons, je fais chronologique ? Tu m’excuseras de ne pas te laisser le temps de prendre des notes. Seize ans, Beauxbâtons, ma copine de l’époque qui voulait, disait-elle, s’assurer que je n’oublie pas. Miranda, avec qui on trouvait toujours une salle pour s’isoler pendant que tu faisais tes rondes de préfète. Je te défendais quand elle disait que ça ne te ferait pas de mal d’essayer ce genre de choses. Je suis parti me battre, deux ans d’abstinence, parce que j’ai toujours pensé qu’avec ma belle gueule je n’avais pas à payer pour ça. Même sans ça, j’ai chopé deux trois maladies, t’en fais pas, j’étais jeune, j’ai retenu la leçon. J’ai eu une amante en Afrique pendant trois ans. Trois belles années, je n’ai pas tenu des comptes, tu m’excuseras. Je l’ai quittée par orgueil, je m’en suis mordu les doigts. J’étais très léger à Paris pour passer à autre chose, ou ça m’a servi d’excuse. Tout un éventail féminin. Tu es contente de le savoir ? Ca te fait plaisir, peut-être ? Toutes les fois où je l’ai fait, ça a valu le coup. Je ne reviendrais pas en arrière. Et il y a eu Margot. J’en étais dingue. J’aimais tout chez elle et quand elle m’a dit qu’elle ne se marierait que selon les coutumes moldues avec lesquelles elle a grandi, j’ai fait mon choix. Elle en valait le coup. J’ai pleuré son deuil un an, je me sens encore vide parfois, on m’a arraché une partie de moi, et je ne me sens pas coupable d’avoir cherché autre chose avec Minerva cette fois-là. Tu sais quoi, c’était bon, de découvrir que je plaisais encore à quelqu’un. Que je n’étais pas défiguré. »  

Il étouffe. Il se sent capable de faire une bêtise. Il ne veut pas blesser Théa et pourtant sa rage explose. Il fait nuit noire dehors. Ce sera parfait. Atlas se lève, évite le regard de Théa. Il attrape en vrac les premiers vêtements qui feront l’affaire. Chaussures sans chaussettes. Il ne compte pas en avoir besoin. C’est une couverture. Ca fait partie de l’excuse. Il ouvre le tiroir de la commode, retire ses papiers moldus. S’il se fait arrêter, il se transformera et il sera Antoine Flamel, francophone qui a servi sous les ordres de sa Majesté. Décoré. Il précisera qu’il est sorti pour chercher le chat, pour que les enfants ne s’inquiètent pas. Ca marche toujours. Il repousse la main de Théa sur son bras d'un coup d'épaule, se faisant glissant. Il a déjà dévalé les marches, ouvert la porte en grand et changé d'apparence avant qu'elle ne soit en bas des escaliers à son tour.

Le reste attendra.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptySam 9 Mai - 19:53

Elle voudrait lui dire qu’elle ne sait pas ce qui lui a prit. Elle ne sait pas. Elle n’en a pas la moindre foutu d’idées. Elle a avancé, aveugle avec uniquement ses ressentis. Rien d’autre. Rien de plus, rien de moins. Colère qui dévore, jalousie qui ronge, peur qui tiraille. Et elle qui pensait que le poids qui retenait encore sa respiration s’en irait avec ses aveux, elle était loin, très loin du compte. Elle sent son palpitant qui déraille, et elle sait que plus rien n’est entre ses mains, quand il répète encore “On veut fonder une famille” elle a d’autant plus la sensation d’avoir tout détruit. Elle se sent désolée pour Méra à qui elle a dit qu’elle allait tout réparé. Son fil est cassé, elle n’arrive pas à tout recoudre, les morceaux sont éparpillés, et pour être transparente, elle n’a jamais été très douée quand il s’agissait de s’occuper d’ouvrage de tissus, alors réparer des coeurs ? des âmes. Elle était idiote, c’était certain. Bonheur gâchée, elle ne savait pas se contenter de ce qu’elle avait. Plus, toujours plus. Le mieux est l’ennemi du bien, peut être un jour cela se gravera dans son esprit.

Seize ans, Beauxbâtons, ma copine de l’époque qui voulait, disait-elle, s’assurer que je n’oublie pas.

Premier couteau. Elle assume le coup, elle se doutait qu’il n’était pas rester vierge jusqu’au mariage. On ne demande cela qu’aux filles, et toutes ne respectent pas ce principe. Elle si. Elle ne s’est jamais vu déroger aux règles qu’on lui inculquait. Sois belle et tais toi.

Miranda, avec qui on trouvait toujours une salle pour s’isoler pendant que tu faisais tes rondes de préfète. Je te défendais quand elle disait que ça ne te ferait pas de mal d’essayer ce genre de choses.”

Là, c’est une épée qui la transperce, elle arrête presque de respirer, s’étouffe un peu, elle qui haissait cette pimbèche de tout son être, entendre qu’il parlait d’elle avec Miranda était d’une telle violence qu’elle eut la nausée. Cette fille de bas étage se permettait de la juger ? Seul le Poudlard Express ne lui était pas passé dessus.

Je suis parti me battre, deux ans d’abstinence, parce que j’ai toujours pensé qu’avec ma belle gueule je n’avais pas à payer pour ça. Même sans ça, j’ai chopé deux trois maladies, t’en fais pas, j’étais jeune, j’ai retenu la leçon.

Elle écarquille les yeux, puis digère, elle le mérite, elle le mérite, ce troisième coup, et elle se voit pleurer un peu. Elle a pourtant essayé de rester forte et digne, mais ça ne servait à rien, si ?

J’ai eu une amante en Afrique pendant trois ans. Trois belles années, je n’ai pas tenu des comptes, tu m’excuseras. Je l’ai quittée par orgueil, je m’en suis mordu les doigts.

Il lui semblait que sa vie était peuplée d’inconnues, que finalement, elle ne l’avait vraiment jamais découvert. Et pendant qu’il parcourait le monde et les corps, elle se mourait dans une demeure sans âme, et pendant qu’il découvrait la vie, elle flirtait avec la mort, la sienne, celle de son être sans passion, sans désir, vide. Vide. Et on s’étonnait encore qu’elle trouve l’explosion aujourd’hui.

J’étais très léger à Paris pour passer à autre chose, ou ça m’a servi d’excuse. Tout un éventail féminin. Tu es contente de le savoir ? Ca te fait plaisir, peut-être ? Toutes les fois où je l’ai fait, ça a valu le coup. Je ne reviendrais pas en arrière.

Et là, la myriade de poignards qui l’assaillent sont de trop, elle explose en sanglots parce que ce n’est plus qui, quoi, comment il s’est joué de ses corps, qui la panique, mais bien de comment il s’est étendu en elle, contre elle, pour elle. Elle se sent si candide quand lui s’est délecté des moindres plaisirs qu’il pouvait vivre. Elle ne serait jamais assez. Jamais.

Et il y a eu Margot. J’en étais dingue. J’aimais tout chez elle et quand elle m’a dit qu’elle ne se marierait que selon les coutumes moldues avec lesquelles elle a grandi, j’ai fait mon choix. Elle en valait le coup. J’ai pleuré son deuil un an, je me sens encore vide parfois, on m’a arraché une partie de moi.

Elle se calme un peu. Margot est le roc sur laquelle elle s’accroche. C’est ce qui lui permet de voir Atlas comme elle en a besoin dans sa vie. C’est sa relation lors de son mariage qui l’a séduite. Cette dévotion, cet amour envers et contre tout. Elle y voyait tous les sacrifices et les concessions qu’il avait fait pour elle. C’était beau. C’était Atlas.

Et je ne me sens pas coupable d’avoir cherché autre chose avec Minerva cette fois-là. Tu sais quoi, c’était bon, de découvrir que je plaisais encore à quelqu’un. Que je n’étais pas défiguré.”

Uppercut, crochet du droit, tout ce qu’on voudra, c’est le coup de grâce, celui qui terrasse. Elle pleure encore un peu, les yeux sont gonflés, Et il s’échappe alors. “Atlas, s’il te plait ne pars pas !"Sa voix se brise quand il claque le tiroir, elle menace de tomber dans l’escalier par sa précipitation et son manque naturel d’équilibre, quand elle arrive devant la porte, c’est trop tard. “ATLAS !

Elle crie son nom dans le silence assourdissant, rôle échangé, c’est elle qui l’attend, la voix brisée de l’avoir trop appelé, elle se détourne de la porte en le voyant s’échapper dans sa forme féline, et se terre près de la porte, en sanglots bruyants et mouillés. Elle serre ses phalanges une à une, retenue uniquement par un porte manteau. Le sol est un peu sale, très froid, mais elle ne veut pas rater son retour. Au bout de quelques minutes à murmurer son prénom, elle s’effondre dans un sommeil agité, le dos courbaturé, où elle creuse la tombe d’orion pour y trouver encore et encore qu’un coeur écrabouillé. Le sien, celui d’Atlas, elle ne saurait dire, elle ne se voit que pleurer, encore et encore, les mains en sang, l’odeur métallique qui la répugne, sans issue.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptyDim 10 Mai - 18:01

L’air frais, la fuite en avant ne sont que ce qu’il a trouvé de mieux pour s’enfuir. Il ne peut pas hurler sous cette forme, il alerterait les moldus. Il courre, il erre, tout ça est très confus. Il y a finalement peu de choses dans sa vie dont il se souvienne avec une acuité parfaite. Le sentiment vient par vagues. C’était grossier. Violent. Ce n’était pas nécessaire.

Il a été cruel.

Il s’arrête. Mon Dieu, mais de quelle gigantesque idiote s'est-il rendu coupable ?

Pensée qui devient angoissante. Et si Théa partait ? Mon Dieu qu’elle aurait le droit de penser que cet époux-là n’est pas mieux que ceux qu’on a voulu lui donner. Il va la perdre. Elle aurait raison. Il s’effraie d’avoir été si naïf, d’avoir joué avec cet amour. Mais quelle idée, de faire un étalage de ce qu’il avait vécu avec cette grossièreté. Bien sûr que ça l’a choquée, elle jouait le jeu, elle.. Différence flagrante qui fait comme une gifle méritée. Théa s’est retrouvée mariée sitôt qu’ils ont quitté Poudlard, pendant qu’il allait courir le vaste monde. On avait attendu pour le fiancer, il y aurait des occasions, une famille de sang-pur anglaise ou française ferait l’affaire, il n’y avait pas de date limite pour les hommes, la règle tacite étant qu’ils aient au moins l’âge de leur compagne. C’était aussi bien qu’il se fasse une situation avant de commencer à avoir des enfants. Ca l’arrangeait tant, Atlas. Il cherchait un grand amour comme les héros en trouvaient dans leurs aventures. Les récits ne mentaient pas sur l’aventure. Il avait vu. C’était un rien enjolivé mais il était trop idéaliste au début pour s’arrêter à cet aspect. Si on n’avait pas menti sur les aventures, syllogisme imparable, il allait vivre quelque chose d’extraordinaire dans sa vie personnelle aussi.

Le hasard avait bien fait les choses en mettant Margot sur sa route. Elle aurait pu le mener par le bout du nez si elle l’avait souhaité – ce n’aurait pas été la première fois que l’aventurier se serait retrouvé avec une aventurière. Que de sottises il a failli faire, quelle gestion désastreuse de son argent s’il n’avait pas décidé dès le début de tout placer à Gringotts et de ne garder qu’une petite partie de sa solde pour les dépenses courantes – les bars, en somme. Et Merlin qu’on avait bien fait de lui dire la potion contraceptive en permanence, d’en faire une attitude pour ne rien oublier. Cela relevait du miracle, qu’il n’ait jamais égaré ni baguette ni papiers d’identité dans ses frasques. Sans Margot pour le sortir de l’instantanéité, il y serait peut-être encore. C’était touchant, à vingt ans. Cela ne le serait plus désormais. Faut-il qu’il ait été idiot pour se montrer, encore, dans un tel éclat.

C’est le dos rond, la truffe basse que le léopard rebrousse chemin. Il marche prestement, quatre pattes qui touchent à peine le sol, priant pour ne pas croiser les éternels bobbies qui s’inquiètent pour la sûreté des bonnes gens. Est-ce encore une bonne étoile penchée sur son sort mais qu’on estimerait agacée de le voir refaire les mêmes erreurs ? Il ne croise âme qui vive avant de retrouver le seuil de sa demeure, se glisser dans le portail aux formes stylisées, et se retransformer juste avant de rentrer. Car non, il n’est tout de même pas assez sot pour se faufiler dans la chatière et rester coincé aux épaules.

« Théa ? » Comme un effet miroir à l’attente de tout à l’heure.  Coup au cœur, elle est à terre. Il tombe à genoux près d’elle, s’empresse de tâter son pouls. Elle respire. Son cœur bat. Dieu, elle n’est qu’endormie, épuisée ? Les deux plaies symétriques aux genoux lui font de la peine, il faut qu’il s’occupe d’elle. Qu’il a été idiot. « Théa, Théa, mon ange … Je … Je vais te porter, d’accord ? »  Il passe un bras sous ses genoux, l’autre dans son dos, soutenant sa tête. Il est idiot. Il l’aime. Il est idiot. Le canapé devrait être assez confortable, il n’ose pas la porter dans les escaliers. S’il fallait sortir chercher de l’aide ? Il la pose avec la plus grande délicatesse du monde, c’est autre chose que la violence de ses mots. Il l’embrasse sur la tempe, murmurant tandis qu’elle se réveille. « Je vais te chercher un verre d’eau. » Il est près d’elle lorsqu’elle se redresse, met un coussin dans son dos. Qu’elle lui semble pâle. Il lui tient la main, tend le verre d’eau, il ne sait plus comment s’excuser. « Je suis désolé, Théa. J’ai été brutal, c’était bien inutile. Je suis désolé de … m’être emporté de la sorte, et de ne pas m’être dit que je te ferai de la peine à parler de cela, et comme cela. Avoir été vexé n’y change rien. Je te présente mes excuses. »
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptyDim 10 Mai - 19:32

tw : sexe, viol conjugal, fin bref, c'est pas foufou, vous êtes prévenus.

Elle se réveille dans ses bras. Aucune idée de l’heure qu’il pouvait bien être. Il sembe désemparé, vidé, épuisé. A son image. Quelque chose était cassé, un peu. Son âme, son corps, son coeur, ah, ça ? Surement. L’esprit brumeux, elle ne se relève qu’à demi, impossible d’ancrer ses pieds au sol, elle a bien trop peur de se réveiller et de le voir à nouveau évaporé. Elle serre le verre, recule un peu de ses caresses et de ses attentions. Pas prête, pas encore. Elle le dévisage alors qu’il s’excuse. Et si son coeur se dit qu’il a bien fait, son inconscient, protecteur, tente de reconstruire un barrage pour l’éviter. Ses yeux rencontrent les siens, elle sait qu’il est sincère, pourtant, elle porte une blessure surement similaire à celles qu’elle lui a appliquée. A son tour, d’être abimée par son amant, à son tour, de cauchemarder sur ce qu’il a fait : Justice soit faite.

Je ne t’en veux pas. Tout du moins, pas trop. C’est ma faute…” Elle s’arrête, boit un peu, et regarde l’eau qui bouge au rythme de de sa respiration maladroite. Elle lève un oeil inquiet vers lui quand elle se rend compte qu’une odeur la perturbe depuis son réveil. “Tu as bu ?” Elle recule encore, n’aime pas savoir qu’il a fait ça par colère. Elle finit accroupie au fond du canapé, ayant du mal à sortir de son mauvais rêve : ou peut être était-elle en train de le vivre ? “J’aurais du discuter de plusieurs choses avant de m’engager avec toi. Des détails techniques qui ont, cela dit, leur importance.” Elle toussote, une gorgée d’eau qui a du mal à passer, gorge trop serrée. Puis elle pose le verre sur le guéridon, un peu chiffonnée de ne pas trouver de sous verre des yeux. Elle espérait que le bois était traité d’un sort d’imperméabilité. Sinon, elle s’en occuperait le lendemain matin.

Je vais tenter de t’expliquer… Ce que j’ai vécu, moi aussi, par le passé, pas pour justifier le comportement abject que j’ai eu envers Minerva, non. J’ai tenté de m’excuser auprès d’elle, et je lui ai envoyé un lettre, mais je pense aussi lui envoyer des fleurs… Peut être n’aime-t-elle pas les fleurs… Pourras-tu me conseiller un présent à la hauteur de ma honte ?” Elle avait offert cette tirade les yeux sur ses genoux, ne le regardant que pour lui poser la question. Elle sait qu’elle n’est pas très clair, qu’elle n’est pas très Théa. Elle est fatiguée, épuisée, de ces journées qui ne s’arrêtent jamais.

J’ai été promise à Arctus à 16 ans, le soir de la petite fête, j’ai reçu la lettre, mais je crois que tu le sais déjà. On a été fiancé à mes 19 ans, j’ai eu le répit de Poudlard et quelques mois pour les formalités. Puis le mariage à 20 ans, parce qu’Arctus trouvait que 19 faisait trop enfant.” Elle éclate de rire, un rire sombre, un rire de folie. Ca lui prend aux tripes, elle a presque envie de vomir. “ Il me l’a reproché, après. Encore. Il a mis deux ans à me toucher. Je l’en ai remercié. Mais toujours, c’était un devoir. Pour lui. J’ai tenté de comprendre ce que c’était, cet intérêt si complet qu’avait tous ces gens, pour l’amour physique. Je n’y voyais rien qui puisse faire parler autant. Il s’occupait de moi de cette façon que tous les six mois environ. Il n’était pas beaucoup là. Ce n’était pas douloureux, en général, simplement… Sans… Rien. Ca ne faisait rien. Je croyais que c’était moi. Que j’étais cassée, pas faite pour ça. Et puis il y a eu Orion dans mon ventre. Je me suis dit qu’enfin ce serait fini. Un enfant, ça suffirait. A mon bonheur, et à lui loin de moi, si tant est qu’il puisse l’être plus encore. Et j’ai perdu Orion. Je ne voulais plus Atlas, tu comprends ? Plus jamais qu’il me touche. Mais une nuit…” Encore des pleurs. Elle pose sa tête contre ses genoux, démolie. Elle ressent à nouveau le dégoût de cet homme qui s’insinue en elle, douloureusement, alors que deux mois avant, au même endroit, elle perdait sa première raison d’avancer.

Ce fut la dernière fois. Je crois… Je crois qu’Hylas l’a menacé. Que Méra l’a avoué à mon frère. Il ne l’a pas supporté. Depuis, il me surveille plus souvent. Je crois qu’il s’imagine que je vais tomber quand je marche. Je ne suis plus un bambin pourtant.” Sa tête est un peu relevée, et elle toussote un peu entre ses larmes. Un soupir, et elle explique. “Arctus n’avait pas besoin de moi pour ça. Tu sais, je ne suis pas idiote, je savais bien qu’il se tapait des tas de femmes en dehors de moi.” Elle devient un brin vulgaire, la colère la prend. “Mais apprendre dans les journaux que quand tu étais en train de faire la causette à un dirigeant pour lui soutirer un contrat juteux d’architecture d’on ne sait quoi, ton mari se faisait plaisir avec une putain, il est assez dur de faire confiance.” Elle sèche ses larmes, et s’adoucit. “Je n’ai connu l’amour charnel qu’avec toi. Et c'est un des cadeaux les plus précieux que tu m'as offert avec ton amour et cette bague. Et je sais bien qu’il y en a eu d’autres avant moi. Ca pourrait m’être égale.” Elle s’arrête, un brin acerbe. “Bon, je ne me réjouis pas pour Miranda, c’est une image qui risque d’être difficilement excusable mais, les hormones, c’est comme ça que tu disais ?” Elle sourit, étouffe un rire malvenu. Comme elle aussi aurait aimé s'adonner à cela. Elle se serait surement offerte à Harfang, s’il avait voulu d’elle. “Mais nous aurions dû définir avant ce qu’il allait m’attendre. J’ai besoin de savoir.” Elle sait que là vient presque le plus dur.

Tu l’as dit, tu veux fonder une famille avec moi. Mais… Mais je comprendrais que tu puisses avoir besoin d’autre chose. Ailleurs. Dans d’autres bras. Assouvir des choses que je ne connais pas. Je n’en sais rien, je suis si…” Elle ne trouve pas d’adjectifs pour se décrire, elle se sent enfant dans un corps de femme qu’on a jamais correctement aimé avant lui, candeur et fragilité, quand il est fort et sauvage, et que celles qu’il a connu sont différentes. Elles sont brunes, elle est blonde comme les blés. Pour certaines moldus, quand elle est magicienne, et souvent, souvent, ont le temps et l’expérience de leur côté. Elle se refuse à trouver des similitudes avec Margot, l’intouchable, celle dont elle ne peut, ne veut se comparer. Trop sacrée pour cela. “J’en suis à me dire que si Arctus a passé sa vie dans d’autres bras, et que si tu te sens obligé de me dire cela, c’est surement…” Voix cassée, encore, jamais assez forte. Pourtant, c’est si lourd ce qu’elle veut dire. “Surement que je ne sais pas y faire ?” Un éclat de voix, encore, “Merlin, regarde moi, je n’arrive même pas à parler de sexe après 10 ans de mariage avec toi qui a été mon amant, je..

Ici, il y a la honte d’une femme qu’on a jamais laissé profiter de son corps.
Ici, il y a la honte de celle qu’on a piétinée, sur le mur de la honte, trompée, désabusée, violée.
Ici, il y a la honte de Théa, qui n’a jamais été assez.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptyDim 10 Mai - 22:32

Atlas se recule. Patte brûlée, félin pris en faute. « Non, je … C’est pas la question … Pardon, après. » Il perd ses mots, l’anglais le trahit. Il ne peut pas lui parler de cette peur de s’être intoxiqué à l’alcool, de retrouver la dépendance qu’on a voulu lui éviter dans la morphine et qui n’attendait qu’une forme ou une autre. Celle des liquides socialement acceptés, la socialité de taverne comme à la caserne. Mais qui trouvait ici un entêtement, une rage, une dissimulation des véritables problèmes. Dissous dans l’éthanol, comme la sensation qui le prenait parfois aux tripes et qui le brûlait de l’intérieur. Pour laquelle il n’osait pas consulter, pas plus que pour le tremblement de ses mains. Toujours cette peur idiote, Théa va l’abandonner. Il n’a pas mesuré l’amour et la constance de Margot sur ce sujet, ça n’existait pas. Théa va le récupérer cabosser, il aimerait lui cacher à quel point, avoir le temps de ranger le désordre avant son arrivée. Et s’il était merveilleux d’être fiancés, quel désordre, quelle impossibilité de la tromper. Peur qu’elle le rejette. Là, maintenant, elle est trop exténuée. Mais ensuite ? Après ce qu’il a dit ?

Les détails techniques. Il ne comprend pas, tout d’abord. Pour enchâsser dans une histoire ce qu’elle explique être des détails ?

Il savait leurs vies, leurs vécus différents. Il n’imaginait pas à quel point. Chaque phrase de Théa est comme la gifle de son incompétence. Comment n’a-t-il pas pu imaginer cela ? Voulait-il à ce point placer son épouse sur un piédestal ? Préférait-il ignorer ce qui attendait sans doute Moon et sur lequel il n’avait aucun impact ? Sentiment de honte profond. Une erreur grossière dont il mesure tout l’impact. Un sentiment qui lui noue le ventre, bloque la gorge, lui fait baisser les yeux. L’indomptable, l’intrépide souhaiterait être souris plutôt que panthère. Mais comment a-t-il pu ignorer tout cela ? Il se sent coupable. Il était loin, ils ne se connaissaient pas vraiment. Miranda, la Miranda que Théa exècre pour des raisons qu’il comprend enfin avait prédit cela. Je ne veux pas de la vie de Théa. Elle n’y gagnera pas plus que moi. Ce n’est pas en suivant les ordres qu’elle va sauver sa gueule. Hargne de la serpentarde, qu’il n’avait pas comprise, imaginant la même fougue quand elle voyait en lui abandon, échappatoire.

Et comment, et comment Arctus avait-il pu … ? L’idée est si grossière. Mais enfin, il a refusé Théa ? Mais pourquoi ? Elle était ravissante à l’époque. Il s’était ému, piqué qu’elle l’ait envoyé sur les roses. Non, elle n’était pas pulpeuse comme Miranda ou comme d’autres mais enfin, quelle importance. C’était charmant, la manière dont la robe faisait un contour, dont elle ressemblait moins à la fleur qu’à la tige, avec des courbes en trompe-l’œil, des pleins chastes, des déliés comme une écriture cursive dont les lettres seraient à peine esquissées. Une aquarelle, pas une peinture à l’huile. Le voulait-elle, être si docile, ou son corps l’avait-il poussée à cette image de respectabilité parfaite, la petite épouse, la jeune épouse sans cesse ? Mon Dieu, mais elle s’est crue cassée ? L’évocation d’Orion rend humide son regard. Une part de lui se maudit de faire preuve de vulnérabilité. L’autre se sait en confiance avec Théa, dépositaire de ses secrets plus qu’aucune autre n’a pu l’être. Sentiment de gratitude si intense pour la belle-famille qu’il ne connaît pas. Il n’a croisé que Méra, rapidement, qui le regardait avec défiance. Comme si elle savait qu’il a fait souffrir son aînée, qu’elle lui en voulait mais savait qu’elle n’avait pas encore gagné le droit d’être en colère, qu’elle devrait peut-être le côtoyer. Est-il devenu un objet de crainte, de rancœur comme Amos l’est pour lui et Pluton ?

Il aimerait hurler qu’il n’est pas comme cela, tout nier en bloc. C’est idiot, il s’est enfoncé tout seul dans cette image. Et pour quoi, pour une fierté mal placée ? Pour dire qu’il avait répondu à tous les codes stupides de la virilité ? Lui, le bon petit soldat, qui, blessé, voulait encore prouver qu’il aurait pu se battre ? Parce qu’il fallait défendre un pays et une fierté, mais qu’on ne savait plus lequel protéger en premier ? Comme Margot avait eu raison de lui parler du message d’amour moldu. Comme il y avait puisé l’impression qu’il pouvait faire autrement. Que ce serait dur mais que c’était la manière honorable de conduire sa vie. Il ne trouve pas ses mots, redoutant la chute, la voyant arriver comme l’explosion qui avait fondu sur lui. Le temps de se dire qu’il doit fermer les yeux, lever un bras pour protéger son visage, contracter ses muscles. Le souffle qui cueille, laisse un creux dans sa jambe, une brûlure sur tout le corps. La main crispée sur la baguette était à vif. « Je … » Et c’est plus fort que lui, il n’est pas plus fort que l’émotion, il est emporté. « Mon Dieu, non, Théa, jamais … » Jamais je ne te tromperai ? Elle a posé la bonne question. Pourquoi s’être senti obligé de dire tout cela si … ? Il aimerait nier jusqu’à tant qu’elle le croit. Jamais il n’a trompé son amante africaine. Jamais il n’a regardé une autre que Margot. Toutes étaient charmantes comme des communiantes, plus aucune autre n’avait d’attraits. Parce que pour lui, il est si important de pouvoir croire en quelqu’un, ériger une idole qui donne un sens à tout le reste de son existence. Apprendre de nouveaux airs de piano pour lui jouer. Travailler pour lui donner un bon cadre de vie. Découvrir leurs corps pour la voir s’abandonner. Il veut une incarnation. « Non, non … Je n’ai jamais pas … Pas quand j’aimais, ce n’est pas moi. C’est toi que je veux, Théa, c’est toi … Je ne veux pas d’autres … Je t’aime. Je te veux toi, rien que toi. Je … Je veux quelqu’un que je puisse aimer, qui me le rende. Qui me dise que j’en vaut la peine, qui … Qui puisse … Je ne sais pas ... Je pensais que j'étais Orphée, je suis Eurydice, j'ai besoin qu'on me guide. Seul, je n'y arrive, je ...»

Comme elle avait eu raison, de s'inquiéter pour la panthère.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptyLun 11 Mai - 0:12

C’est lourd. C’est trop. Elle le regarde, et elle se voit, en vrac. Deux carcasses qui s’effondre l’une à côté de l’autre, drôle de ballet où ils essaient, chacun leur tour, de se soulever, mais tombent souvent, trop souvent, cheville en deux, sourires tristes, un entrechat raté, parfois même une pirouette qui ne tenait pas au vol. La musique se coupe, son souffle aussi quand elle le voit si malheureux. Ne pouvaient-ils pas simplement toucher du doigt la tendresse un peu plus longtemps ? Dans la mort et l’indifférence, elle n’avait pas à s’inquiéter des sentiments de l’autre. Elle ne devait gérer que les siens. Et c’était là la grande différence de leur histoire. Elle vivait à deux, pour deux, plus pour elle même. C’était beau, quand même.

Je ne me retournerais pas, Atlas. Je ne me détournerais pas de toi. Ca fait quelques mois que je le sais maintenant. Je suis capable de supporter les plus sombres parties de toi.”  S'il attend Orphée, elle saura l'être, même si pour elle, elle reste Eurydice, hésitante dans les couloirs sombres, qui s'arrête, souvent, le souffle court pour s'assurer qu'ils vont dans la bonne direction. Pourtant, elle ne fera pas le premier pas vers lui. Elle reste trop effondrée pour cela. Elle a tout donné, il ne lui reste presque plus d’essence de vie. Elle ne dit que la vérité, ici encore. Elle ne cherche pas à s’approcher, entre eux pourrait se glisser un corps, mais elle ne se sent pas prête à l’accueillir contre elle. Tel un animal blessé, elle garde son coeur à distance raisonnable. Visible, atteignable, mais pas exposé. C’est à lui de s’en saisir, s’il le veut. Elle ne le caressera que de sa voix et ses paroles, pour le moment.

Il lui paraît plus qu’épuisant de se battre, encore, mais il est encore plus délicat de lui faire croire qu’elle est convaincue de ses paroles. Elle cherche encore une explication à la violence de son discours, et s’imagine déjà les cauchemars qu’elle vivrait à chaque instant loin d’elle. Elle ne lui demandera pas à nouveau de l’étouffer d’un amour sensuel pour lui prouver qu’il l’aime. Elle qui pouvait à peine se retenir de l’approcher sans avoir envie de le déshabiller se trouva tout à coup hésitante à l’idée même de retenter l’expérience. Peur encore, qui tiraille l’estomac, elle ne sait plus si elle sera capable de se mettre à nue devant lui. De toutes les façons possibles. Elle lui montre si souvent son âme, mais souvent, celle ci est un brin cabossé par lui, par elle souvent, par eux parfois.

Pourtant, il lui semble essentiel, vital, de le sauver à chaque instant. De le rassurer de son corps abîmé qui ne lui ait jamais apparu ainsi, parce qu’il jouait si bien son rôle d’ancien soldat implacable et toujours fort, qu’elle oubliait presque sa hanche. De cajoler son coeur dont il manquait une partie, non pas pour la remplacer, mais l’empêcher de disparaître tout entier dans une quête qui n’amenerait qu’une chose : la fin de sa vie ici. Et de soupeser son âme pour soulager les mauvais rêves et lui offrir de plus doux souvenirs pour gommer un peu les anciens, sans les remplacer.

Je ne demande qu’à te croire, Atlas. Je vais essayer. Je veux le faire pour nous. Mais cette jalousie, si elle s’est estompée envers Minerva, elle ne disparaîtra pas encore pour toutes. Parce que tu es tout désormais, tout ce que j’attendais, tout ce que j’espérais, tout ce que je veux. Il n’y a nul autre que toi. Parce qu’il n’y aura jamais personne qui me complètera comme toi. Si tu veux qu’on s’appartienne, de façon exclusive et possessive, je le prends comme une promesse. Je ne brise jamais les miennes. Je suis déjà tienne, je l’ai dit. Alors, sois à moi, mais n’attend pas que j’oublie. Je ne pourrais pas m’empêcher de rappeler à certaines qu’il n’y a que moi, désormais. Je t’aime si fort qu’il est douloureux de m’imaginer devoir te partager. Je ferais tout ce que je peux pour t’offrir ce dont tu as besoin. Si c’est une amante, une mère pour tes enfants, une infirmière, une professeure, une épouse, un miroir, une épaule, une béquille, un phare, peu m’importe. Je serai ce dont tu as besoin. A chaque instant.” Et si elle ne le dit pas à haute voix, elle le pense, rien ne pourra jamais ébranler ce sentiment si pur que son amour. C’est à cela qu’elle tient de façon si désespérée. Elle lui assure n’être là que pour lui, n’être qu’à lui, car elle sent dans sa voix que sa peur de la perdre est désespérée. Mais on ne peut perdre quelqu’un qui veut être retrouvé. Et à chaque fois qu’ils s’éloignent, la lune, les astres, la vie, les ramènent l’un à l’autre, l’un pour l’autre.
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Atlas Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptyLun 11 Mai - 22:42

« J'ai beaucoup de chance. » Atlas se sent entravé par cette distance polie qu'il faudrait garder. Théa était à terre il y a quelques instants encore, il faut qu'il soit doux. Il brûle de la serrer dans ses bras, de sentir sa respiration contre sa joue, entendre ses soupirs au creux de son oreille. « Je me demande si je mérite tout ça. » Un sourire tendre. Une caresse partant des cheveux de Théa, d'un blond de blés dans le soleil du matin, d'un blanc un peu chaud comme une très belle statue.


« Je t'aime, je veux être avec toi, tout à toi. Les autres ne m'intéressent pas, plus. » se reprend-t-il. Il aimerait lui dire qu'il est comme ces animaux qui trouvent un partenaire et le suivent toute leur vie. Qu'il s'est cru perdu quand Margot lui a été ôtée et qu'il errait avant de la connaître. Qu'il cherchait cette relation si forte qui pourrait exister entre eux. « Je ne sais pas comment le dire. Je voudrais être ... Je ne sais pas. Ton mari, ton amant. Ton ami. J'aimerais que tu sourisses quand tu penses à moi ? Que tu te sentes en sécurité, que tu puisses tout me dire ? » Il reprend son souffle. Atlas s'émerveille que sa future épouse lui fasse perdre le fil de ses mots, de ses pensées. C'est l'amour comme il a connu avec Margot. Celui qui le rendait idiot et si heureux de l'être, quand il n'était que frustration ou à moitié sauvage dans les autres relations. Il ne demande qu'à lui manger dans la main, panthère apprivoisée qui ronronnerait de contentement. S'il avait plus lu, il aurait moins de mal à exprimer ce qu'il ressent. « Je suis entêté. Ce n'est pas mon plus beau trait de caractère. Mais je t'aime. Je ne veux rien d'autre que toi. Je suis sincère mais je comprendrais que ta confiance ne soit pas acquise. Ce n'est pas grave, je suis buté, j'attendrai le temps qu'il faudra. » Promesse scellée en l'embrassant sur la tempe. Il aimerait plus. Pulsions mal avenues qui lui donnent faim d'une fusion avec Théa. Retrouver le naturel de ses bras autour de lui. Ses jambes, aussi. Pouvoir embrasser les endroits que le tissu dérobe à sa tendresse. Elle est encore trop vêtue dans cet ensemble de nuit. Son souffle devient plus court


Il faut qu'il se tienne.


« Je vais chercher un baume pour tes blessures ». Il sait qu’il a encore en réserve une recette familiale, plus lente que le dictame mais plus rapide qu'attendre comme des moldus. Atlas remonte l'escalier d'un pas pressé, sachant où trouver le flacon dans la salle d'eau attenante à sa chambre, ainsi qu’un alcool à désinfecter. Il ferme les yeux sur le désordre et récupère sa baguette avant de descendre. Il l'avait laissée devant la porte de Théa. Il voudrait mieux ronronner à ses côtés que de l'attendre ainsi. Il n'a pas osé prendre la baguette qu'elle aura peut-être oubliée dans la chambre : il a promis que ce serait son sanctuaire et qu'il n'entrerait qu'invité. L'alchimiste fait demi-tour, redescendant aussi le petit exemplaire qu’elle a trouvé Merlin sait où. C’est une Bible, ils ont encore bien des choses à se dire.

Il les abordera quand ils pourront. Ce n’est pas grave si ce n’est pas ce soir. Ils sont censés avoir une vie devant eux. Naturellement, il voit le mariage comme un sacrement. Rectification, pas toute une vie, ils ont jusqu’à l’organisation d’une cérémonie. Il se veut pour l’instant rassurant. « Ne t'en fais pas, ça ne fera pas mal ». Il a ramené un linge, bientôt imbibé et dégageant une odeur d’alcool. Désinfecter la plaie, encore que Minerva s'en soit occupée. « On verra demain, pour Minerva. » Chassée de ses pensées, Minette. Il est tout entier dévoué à Théa. Contacts aussi légers que possibles lorsqu'il passe le baume sur les plaies. Il aimerait l’embrasser, la tenir dans ses bras et l’y garder.


Un jour peut-être, Théa porterait leur enfant, approcherait de la délivrance, demanderait son aide, tiendrait sa main.


«  J'ai eu si peur tout à l'heure. Mon dieu mais si quelqu'un te faisait du mal ... Je me sens idiot de ne pas avoir été là quand Arctus ..  tu ne me connaissais pas vraiment ...j'aurais tellement aimé que tu ne vives pas ça. Je ne veux pas te faire du mal, Théa, Théa je t'aime, je t'ai déjà faite souffrir, je ne veux pas être ... sauvage ? Je n’ai pas toujours eu un bon comportement. Je … J’avais appris à changer, avec Margot. Ce qu’il y a là-dedans … » explique-t-il en désignant le livre d’un mouvement de menton. « Ca m’a beaucoup aidé à croire en … Autre chose que ce je faisais. Je … Je sais que ça peut avoir l’air d’un charlatanisme moldu … » Il lui semble que sa peau est à vif, qu’il a un frisson dans le dos. Sentiment effrayant d’être exposé. Il baisse la tête pour encaisser le coup.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptyMar 12 Mai - 2:24

Elle voudrait qu’ils se sauvent l’un l’autre. S’il y avait quelque chose à sauver d’elle, Théa était convaincue que c’était lui qui y arriverait. Parce que ça devrait être doux, entre eux. Si elle n’est pas la première, elle sent si fort qu’il se rapproche le plus de ce qu’elle avait lu sur les âmes soeurs. L’équilibre léger entre le sombre et la lumière, qui tangue à chaque fois que l’un agit contre l’autre, mais qui se trouve si parfait quand ils sont ensemble d’un pour l’autre, l’un avec l’autre. Plénitude quand Théa s’ouvre à lui, lui offre sa confiance, son amour, et qu’il porte la réciproque avec application. Rien ne semblait plus fort. “Tu mérites plus que ce que je t’ai offert jusqu'à aujourd'hui.” Elle fera mieux. Elle fera plus. Ce n’était pas assez. Il suffisait qu’elle s'évertue à chasser démons et vieilles connaissances, elle voit maintenant qu’il y a mieux à faire : fleurir leur jardin secret et leur amour. Elle s’y engageait.

Elle voudrait, elle pourrait lui dire qu’elle ne sourit pas quand elle pense à lui : elle respire. Entièrement, profondément. Oxygène nécessaire qu’il lui prodigue, elle a peur quand il est loin d’elle. Parce qu’elle ne sait pas ce qu’elle doit faire pour ne pas tout gâcher lorsqu’il n’est plus là. Tout marche lorsqu’ils avancent ensemble, pourtant, il fallait vivre l’un sans l’autre, elle avait tant l’habitude d’agir ainsi, mais il lui semblait pour le moment que ses choix n’étaient pas des plus judicieux lorsqu’elle se retrouvait seule.

Elle voudrait, elle pourrait lui dire qu’elle n’est sereine qu’au creux de ses bras. Qu’il lui semble si naturel de s’oublier en écoutant son coeur battre de manière régulière, qu’elle distingue s’ébranler quand elle caresse son visage avant de l’embrasser, qu’il y a quelque chose de familier, désormais, au toucher de leur peau, avec ou sans fusion, qui offre ce frisson régulier, rassurant, cette sensation qui ne disparaît pas. Parce qu’il est devenu sa maison, de manière bien étrange, là où il sera, elle se sentira chez elle. Rien de plus sécuritaire.

Je te dis tout depuis la potion. A croire qu’elle fait toujours effet, je ne peux plus rien te cacher.” Elle se laisse cajoler. Il est timide dans ses gestes, elle ne dirait pas comme au premier jour où ils furent intimes, ce serait mensonge, il n’y avait que passion. Là, c’est l’apprivoisement. Il avance d’un pas, elle en recule de trois, puis le frôle presque. Et bientôt, elle se sent se coucher à ses côtés pour le laisser prendre soin d’elle. Elle est si près. Ca arrivera.

Il s’échappe sans qu’elle lui dise que ce n’est pas douloureux. Des traces visibles qui maintiennent ce qui s’est passé. Elle aurait voulu les garder pour se souvenir de sa bêtise. Marques lourdes de sens, qui se rapprochent surement des griffures qu’elle a apposées à Minerva. Elle s’étire un peu, tend ses jambes, ce corps ankylosé de son sommeil agité, de sa journée trop lourde, quelques articulations qui craquent, bruit désagréable. Il semble s’occuper d’elle à son retour comme si elle était de porcelaine. Elle le retrouve, enfin, et se sent sur la même longueur d’onde. Elle se détend, ses muscles ne se bandent plus sous la crispation, et elle le laisse prendre soin d’elle. Une défense en moins, qui se casse sans bruit au pied de leur amour.

Tu n’aurais rien pu faire, Atlas. Ce n’est la faute que de deux hommes, l’un est mort, et l’autre me débecte. Tu t’es chargé de lui faire comprendre qu’il n’était pas le bienvenue dans notre vie, et par cela, tu as fait plus que ce qu’on a jamais fait pour moi.” Briser le patriarcat dans lequel elle était enfermée contre son gré. C’est touchant, de l’entendre encore dire qu’il l’aime. Elle tente de se saisir de cette pensée, toujours comme un mantra. C’est à ça, uniquement ça qu’elle devait se rattacher, toujours. “On s’est fait du mal, l’un comme l’autre. Moi surement plus que toi. Je ne veux plus faire ça. Je ne veux que t’aimer.” Alors qu’il se dit sauvage, elle l’apprivoise, et se love contre lui. Il a gagné, elle cède, elle ne peut plus être loin de lui. Ca ne veut pas dire qu’elle oublie, elle lui dit juste pardon. Et elle l’accepte aussi.

Ce n’est pas parce que je ne comprends pas que ça n’existe pas. Je suis souvent cartésienne, mais j’ai vu assez de choses pour croire qu’il n’y a pas qu’une vérité. C’est surement la tienne comme celle de la moldue qui m’a vendue ce livre.” Elle y voit surtout une façon de s’accrocher à Margot, elle trouve ça beau. Elle ne veut pas le juger sur quelque chose qu’elle ne comprend pas. Elle a voulu trouver ce qui le rassurait, mais peut-être était-ce simplement ce fil qui le reliait à sa défunte femme, et Théa n’avait rien à chercher de plus. Respecter ce qu’il pense. Respecter les souvenirs. "Je croyais… Je croyais que ce livre avait des techniques pour se relaxer, entre les lignes, mais je crois… Je crois que je n’ai rien compris ? C’est peut être de ces livres qu’il faut expliquer, et pas juste feuilleter, non ? Mais je pense que ça doit rester entre elle et toi. J’ai… Je me suis surement mêlée de ce qui ne me regarde pas. Désolée.” Elle se sent coupable, encore, l’impression de ne jamais rien faire comme il faut.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptyMar 12 Mai - 23:30

La pièce n’est plus éclairée que par des reflets, par les bougies que l’un d’eux – ou Pookie qui s’est enfuie ? – a allumé. Elle se referme autour d’eux comme si elle se voulait foyer, tanière, protection. Lové contre sa future épouse, couple de mots merveilleux, l’alchimiste se sent à sa place. Ils devraient rester ainsi toute leur vie. Ils n’auraient pas faim. Ils dériveraient sur l’immensité du monde comme des naufragés dans un bateau.

Il commence un récit très long, trop long ? Très personnel. Il n’a jamais parlé autant. Il avait pressenti que le fait d’avoir une religion comblait un manque, et qu’un faisceau de signaux l’avait mené à s’engager dans cette voie.

Quand il était en Afrique, qu’il servait la Couronne … Il avait côtoyé des prêtres moldus. Il y en avait toujours quelques uns sur les champs de bataille. Ils étaient aussi médicomages, médecins comme ils disaient, mais ils l’étaient autant qu’il était lui-même dentellière. Tout était incongru. Certains détails de leurs vêtements. La manière dont il fallait s’adresser à eux en disant mon père, et dont ils vous répondaient mon fils. Il avait trouvé ça ridicule. Au début. Parce qu’il était surpris par la manière dont ces hommes qui étaient incapables de tenir une arme venaient risquer leurs vies pour un idéal. Il ne comprenait pas leurs sourires. C’était un bonheur sur tout le visage. Cela n’avait aucun sens. Vraiment, il ne comprenait pas.

Mais il était attiré par ça. Ca ressemblait au bonheur qui vous remplit qu’il cherchait depuis les débuts de sa vie. Sûr qu’ils ne s’embêtaient pas avec des choses comme la rivalité avec un frère, la jalousie, des bras féminins. D’ailleurs, ça n’avait aucune importance pour eux. Il ne comprenait pas. Lui avait besoin d’être aimé, désiré, admiré.  

Ca lui donnait un os à ronger, il s’était porté volontaire pour les escorter. Il avait noué une amitié avec l’un d’eux, qui comme lui avait préféré rester une fois les hostilités terminées. Ils avaient eu des conversations enrichissantes. S’il avait compris qu’il avait affaire à un mécréant de la pire espèce, il ne lui avait jamais dit. Le religieux acceptait la contradiction sur les fondements même de ce qu’il prêchait. Il l’avait adoré. Il était resté sur ces terres lointaines parce qu’il lui semblait qu’il y avait des occasions uniques, qu’il n’en avait pas saisi lorsqu’il était parti de Grande Bretagne et l’avait compris trop tard. Il resterait, donc.

Puis il avait passé plusieurs années avec cette sorcière. Elle vivait en marge d’une communauté de moldus, mais elle était au cœur de leur accroissement. Il s’était fondu dans son ombre, s’était occupé de ses enfants si elle le lui demandait. Ce n’étaient pas forcément les enfants qu’elle avait voulu porter, ceux qu’elle avait voulu aider en tout cas. Il n’avait pas de questions à lui poser, pas d’exigences. C’était sa vie, her en anglais, pas un mariage, il était libre d’aller et venir. Il n’était pas allé bien loin. Elle avait de l’ascendant sur lui, et aurait pu le pousser à n’importe quoi. Il avait eu de la chance que ce soit quelqu’un de bon. Il n’était pas fier, il devait reconnaître qu’il avait mis fin à cette relation quand elle l’avait mis en garde contre cette transformation en animagus dont il était si fier. Il faut lui pardonner, mon ange, d’avoir été si sot, si vain. Si longtemps.

L’interruption dans son parcours lui avait rapidement été reprochée mais on avait des pistes pour lui. Sa famille non plus n’avait pas accueilli avec enthousiasme cette nouvelle faculté. Alors la France, c’était très bien. Penses-tu, Paris, ville lumière, c’était quelque chose. L’exposition universelle était encore fraîche, on était enthousiastes là-bas.

Il n’avait pas anticipé mais décidément, il n’anticipait rien ou presque, la violence ordinaire. C’était quelque chose, de vivre une guerre. C’était la guerre, bien sûr que tout était affreux. Mais il avait vu des choses glaçantes sur place. On voulait qu’ils mettent derrière les barreaux des criminels endurcis. Il ne peut pas évoquer les scènes qu’il a vu, comment étaient les corps. Finalement peu marqué par les passages à tabac des types comme lui, mais bouleversé par comment restaient les femmes, les enfants. On s’en prenait même à eux. Quotidiennement. Sans que ce soit la guerre. Il avait fallu toujours plus dans sa vie personnelle pour … Compenser ?  Violence de ce qu’il voyait, colère d’en faire toujours trop peu. Il voulait aller loin dans cette transgression, qu’on le rappelle à l’ordre pour qu’il puisse hurler qu’il ne comprenait pas pourquoi tout ce petit monde respectait les coutumes et perdait son dimanche matin alors que tout ça se produisait.

Les Indes avaient paru une destination de contes de fées. Il devait protéger les communautés de la Couronne qui s’étendaient toujours plus loin dans les terres. Une réception lui avait permis de rencontrer Margot, qui avait réussi à convaincre les siens on ne sait comment qu’elle devrait accompagner père et frères sur place. Il avait aimé qu’elle le taquine, parfois sans ménagement. Elle le tenait à la merci d’un sourire, alors qu’il s’était cru si puissant, si indispensable à la protection des siens.

Tout comme, aujourd’hui encore, là, sur ce canapé, il ne sait plus bien qui tient qui.

Margot lui avait donné sa parole en échange de la sienne. Elle lui avait montré les textes, l’avait interrogé. C’était ainsi qu’elle voudrait élever ses enfants, pas autrement. Il n’avait pas su, lui, que c’était si important pour les moldus, que c’était pour cela qu’elle l’avait regardé avec attention en lui disant qu’elle voulait bien se marier avec lui à condition de ... Plus tard, il avait aimé ce respect chez Margot, qui avait voulu être sûre qu’il comprenait dans quoi il s’engageait. Comme lui-même avait voulu que Théa comprenne à quoi elle s’engagerait s’ils devaient se marier. Aux cauchemars, à tout le reste. Cela ne voulait pas dire que c’était immuable, mais ce serait une réalité présente, douloureusement marquée pendant au moins quelques mois.

Elle lui avait expliqué, que c’était l’histoire d’une communauté de moldus qui s’étend. Qui est portée par sa croyance en quelque chose qui la dépasse, quelque chose de plus qu’eux, Dieu. Qui les accompagne du premier au dernier souffle, et même après. Il avait abordé le sujet avec légèreté avant de trouver de la forcer, dans un texte qu’ils gardaient intact comme un grimoire partagé. Il y avait une attitude à tenir, majoritairement de la bonté à l’égard de son prochain et de la fermeté contre ses propres failles. Mais si on la tenait, on était assuré d’être heureux à jamais.

C’était ce qu’il avait toujours cherché. Chez Margot, dans le texte. La promesse d’un amour inconditionnel, qui ne ressemblait pas aux injonctions sur la pureté du sang et le rang à tenir. Il s’était plongé dedans, tous ses doutes avaient disparu, jusqu’à …

Oh, jusqu’à l’accident, Sainte-Mangouste, il ne se souvenait même pas de l’enterrement de Margot et il ne pouvait pas en parler sans être dans le même état que maintenant.

Et il faudrait, mais peut-être demain, qu’il lui parle parce qu’il avait pris de mauvaises habitudes pour combler la solitude, lorsqu’il était rentré de Sainte-Mangouste. Qu’il s’était senti affreusement seul après qu’on soit venu le voir tous les jours, que des médicomages et des guérisseurs aient pris soin de lui. Il s’était senti … Si seul, si blessé. Il était à vif. Tout, absolument tout, avait rappelé Margot. Les plantes qui s’entassaient dans la serre, et il ne savait pas qui remercier d’en avoir pris soin. Les cartons d’affaires qu’on avait laissé dans une chambre non occupée, et en l’ouvrant il avait eu un sentiment de nostalgie à nul autre pareil. Il y avait eu les vêtements de Margot, les affaires de Margot, les peintures de Margot, les broderies de Margot. Tout. Ce. Qu’il. Retrouvait. Chaque. Soir. Il partait en mission toute la journée, ou toute la nuit, ou plusieurs jours durant avec la certitude qu’il rentrerait, qu’elle le prendrait dans ses bras, en disant qu’il était enfin rentré. Et elle appuierait le enfin, parce que dans une échelle du temps sentimentale, il était parti trop longtemps puisqu’il lui avait manqué. Il avait ressenti le manque comme une blessure physique, n’avait plus le droit aux anti-douleurs qui l’avaient rendu groggy, on avait peur qu’il ne sache plus s’en passer. Ce n’était pas idiot. Mais il avait commencé à rechercher un état d’abrutissement, de fatigue suffisant pour s’endormir. Même avec des cauchemars. Un verre, deux, trois, il ne comptait pas, mais il avait toujours honte de refaire un stock et devait s’approvisionner aux quatre coins de Londres. Il le cachait, il avait honte mais voilà, s’il ne prenait rien, ses mains tremblaient parfois, il avait des nausées, ça ressemblait aux cauchemars. Il aimerait bien changer, ça aussi ça demanderait du temps.

Il est désolé, de ne pas être encore le mari qu’elle mérite.


Atlas reste silencieux. Théa semble prendre le temps d’assimiler tout ce qu’il lui a dit. C’est un silence vertigineux. Il ne s’est jamais dévoilé comme cela, à lui-même non plus. Pensée qui le met si mal à l’aise qu’il s’empresse de trouver une échappatoire. « Je ne veux pas te forcer au même choix. Quand nous aurons des enfants, j’aimerais bien leur expliquer et peut-être, juste, qu’ils reçoivent le premier sacrement … ? Mais nous avons tout le temps, ma chérie, tout le temps pour en parler. Et si … Comment dire, tu ne veux pas, ce n’est pas grave. Je suis … Touché que tu aies été chez les moldus pour essayer de comprendre ça. Merci. » Il embrasse sa main. « Tu vas trouver que c’est un peu facile de ma part de m’en souvenir maintenant, mais avec ces croyances, c’est normalement très important d’attendre jusqu’au jour du mariage pour … Tu sais … Moi non plus je n’en parle pas si facilement. Je me demandais si tu voudrais ... Ca ? » Il se lève, tendant les mains à Théa. Il ne sera pas dit qu’après une nuit de cauchemars lors de leurs premières étreintes, une dispute le lendemain de son arrivée, il laissera encore sa fiancée s’endormir en ayant jeuné. Pas après ces émotions. « Je vais promettre de prendre soin de toi, je m'entraîne dès maintenant. Laisse-moi te préparer quelque chose. On ne va pas se coucher comme ça. » Et peu importe dans quelle chambre, au fond.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptyMer 13 Mai - 10:27


C’est dur.

De rester concentrée.
De ne pas s’éparpiller.
Alors, avec lui, elle voyage de contrées en contrées,
Avec son récit aux saveurs parfois ambrées.

C’est beau.

Elle aime lire sur ses lèvres les aventures,
Les désillusions, les bonheurs jamais futiles,
L’amour qu’il vit avec elles toujours si pur,
Tout lui semble fort, rien ne semble facile.

C’est bouleversant.

Ces croyances qu’elle découvre sans comprendre.
Alors elle voit qu’il est urgent de redescendre,
Son nuage vole trop haut, elle risque de s’y méprendre,
Elle a encore tant à apprendre.

C’est compliqué.


L’histoire ne se répétera pas.
Il restera avec elle jusqu’à la fin.
Au revoir l’égo, au revoir la mort
Reconstruire quelque chose ensemble pour éviter le trépas,
Même si elle doit le convaincre qu’il est un saint.
Ils étaient enfin à bon port.

C’est triste.

Rester de marbre, ne rien laisser paraître,
Prouver qu’elle était plus que prête.
Se réparer l’un l’autre, quitte à battre en retraite.
Accueillir ses confessions telle une épouse parfaite.

C’est faux.

Il est bien plus que ce qu’elle mérite
Devra-t-elle le répéter toute sa vie ?
Elle ne parle pas, elle ne veut pas aller trop vite
Il ne faut pas le froisser, qu’il disparaisse sans préavis.

C’est l’amour.

Comme si elle tissait un ouvrage, elle apprend des mauvais pas, des mauvais choix, elle essaie de ne pas refaire les mêmes erreurs, de s’améliorer, de jouer avec les fils pour faciliter sa réalisation, elle s’imagine enfin le faire les yeux fermés. Que son futur époux soit aussi épanoui que possible à ses côtés. Comme il était étrange de ressentir le magnétisme qui les attirent à chaque fois. Il lui semble que c’est de l’ordre du destin, et si elle a bien écouté, pour lui, cela serait de l’ordre du divin. Elle s’est penchée sur certaines croyances moldues, notamment celles grecs et nordiques, dont la plupart des prénoms Malfoy, dont le sien, sont issus. Mais c’est parce qu’ils sont intimement liés à la magie, elle n’avait pas connaissance que les croyances d’Atlas se mêlaient tant que cela à leur monde. Mais il y trouvait apaisement, n’était-ce pas là, le plus important ?

Pourtant, elle fronce les sourcils quand elle entend qu’il souhaite que ses enfants reçoivent un sacrement de ce livre. Tout lui a semblé si barbare, elle ne veut pas qu’ils se retrouvent à devoir prouver allégeance dès leur enfance. A sa mine rabougri, il lui indique qu’ils en parleraient plus tard. Soit. Et bien qu’elle ne se sente pas à l’aise chez les moldus, c’était intéressant de pouvoir, pour une fois, briser les règles préconçus et ce qu’on attendait d’elle pour faire quelque chose simplement motivé par l’amour et non son égoïsme débordant. Elle frissonne lorsqu’il dépose un baiser sur sa main, et se prépare à s’effondrer sur la bouche pour le remercier de ce qu’il a dit, ses paroles un peu fragile, mais qui l’aide tant, qu’elle aime tant.

Seulement, il doit se moquer d’elle. Lui qui s’est étouffé de ses soupirs et de ses caresses, lui demande de rester loin d’elle ? Elle a un sourire de défi, comme s’il lui proposait de la tenter jusqu’à ce qu’elle puisse briser ses barrières, elle sait bien qu’elle a quelques ensembles qui le feront céder en un rien de temps. Oui, ça sera si délicieux, de le regarder casser les murs qu’il se crée pour qu’ils fusionnent à nouveau dans des cris amoureux…

NON.

Non. Elle ne fera pas ça.

Elle ne jouera pas avec ses croyances. Ca serait encore quelque chose qui pourraient les blesser, l’un comme l’autre. Lui, parce qu’il irait à l’encontre de ses pensées les plus profondes, elle parce qu’elle se sentirait honteuse et dépravée. Ils pouvaient faire mieux.  “Pardon. J’ai cru un instant que tu me faisais marcher. Bien sûr. Je peux attendre. Peut-on tout de même partager le même lit ? Chastement ?

Elle hoche la tête et avant qu’il commence à s’affairer en cuisine, elle s’appelle doucement. “Atlas ?” Les bras dans un placard, il se tourne vers elle. Quelques pas de plus, et elle se pend à ses lèvres avec tendresse. C’est un baiser de pardon, celui de la réconciliation. Celui des confessions perdus dans un canapé. “Merci.” Elle retombe sur ses pieds, toujours obligée de devenir ballerine pour atteindre son visage.
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Atlas Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptyMer 13 Mai - 22:32

Atlas manquerait cruellement de finesse s’il n’avait pas perçu étonnement, stupeur, moquerie dans le regard de Théa. Il sait à quoi elle pense. Comme il a beau jeu de vouloir chercher une certaine pureté après ses frasques. Il a bien conscience de jouer un grand écart intéressant, de s’improviser funambule au-dessus des pièges qu’il a lui-même tissé. « J’étais sincère. » répond-il simplement. La cuisine lui permet de se détourner. Il y a eu un éclat dans les yeux félins de Théa, un sourire sur ses lèvres de velours, une langueur dans son corps qui lui ont provoqué un frisson dans l’échine. Il veut … Non, il vient de promettre. Il fouille dans les placards. « Je veux bien qu’on partage le même lit. J’en serais ravi, à vrai dire. Mes convictions vont être mises à l’épreuve, tu fais grand cas de ma force morale. » Lui aussi, d’ailleurs. Si Théa se veut affriolante, il est perdu.

Comme une tension, dans sa recherche de ce qu’ils pourraient manger. Des tartines, tiens. Il a toujours du pain, c’est—à-dire du bon pain. Pas de ces horreurs dérivées des scones que mangent les britanniques. Il cherche une confiture, une sucrerie. Elle lui semblait si gourmande, Théa … En tout cas, pour un certain domaine. Il se tourne vers elle, toujours prompt à vouloir l’aider, l’aimer. « Hm ? » Le baiser le cueille, lui coupe le souffle et les pensées. Tant de tendresse. Il la laisse remettre ses talons sur le sol – qu’il aime qu’elle se pende à lui.

Ce n’est pas suffisant. Il passe les bras derrière elle, et l’impulsion ne lui laisse pas le temps de réfléchir non plus. Ses mains passent du dos aux courbes féminines, il soulève Théa, lui fait opérer un demi-tour et l’assoit sur le plan de travail. La voilà plus facilement à sa hauteur, et il y a une opportunité trop belle pour ne pas la saisir. Ses lèvres se plaquent sur celles de sa nymphe, sa langue se fraie un chemin à la recherche de la sienne. Un bras passé derrière elle ramène Théa à lui, à moins que ce ne soit lui qui s’avance jusqu’à être tout à fait bloqué contre elle. Ne les sépare que le tissu de leurs vêtements, si on peut encore parler de vêtements pour son déshabillé. Déjà, ses mains cherchent le tissu froncé qui se resserre autour de la taille. Il glisse ses doigts sur la peau si douce de son ventre, la sent frémir, remonte jusqu’à sa poitrine … Il s’écarte difficilement. Le souffle court de l’avoir embrassée. Il replonge à son contact, son baiser ne demande pas pardon, il lui annonce qu’il en veut plus.

« Excuse-moi … La chair est faible. »

Un sortilège – il a bien fait de prendre sa baguette – amène le pain jusqu’à eux. « Je ne suis plus assez inspiré, en tout cas je suis aspiré par autre chose. Je te ferai un repas plus élaboré dès demain. » promet-il en trouvant une assiette sur laquelle il dispose une tartine déjà garnie. Une seule assiette, ce sera suffisant. Il a faim d’elle, de son contact, de son corps. Sa peau le brûle. Les cuisses et les jambes de Théa sont toujours en contact autour de ses hanches. Il a des choses en tête et ne voit pas comment il en serait autrement. « Si nous attendions au moins minuit, nous pourrions dire que nous avons tenu cette résolution un jour. » souffle-t-il en l’embrassant dans le cou. Elle frémit, c’est délicieux, il en devient avide. Il mord à pleines dents dans une tranche de pain pour occuper ses lèvres à autre chose. « Dis-moi, ma douce, comment puis-je rendre ta vie ici plus agréable ? Il y a des changements que tu voudrais faire ? J’ai pensé à t’installer des bibliothèques, et tu voudras sans doute que nous puissions ranger tes robes sur cintre. Mais ensuite ? J’ai quelques meubles au grenier mais nous pouvons en commander si tu avais d’autres idées. Pas celles-là. Pas encore. » Curieux discours quand il l’embrasse à nouveau.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptyJeu 14 Mai - 1:11

Elle devait l’aider à résister. Il y a quelque chose de tendre à le voir s’attacher à ses croyances en dépit de ce qui s’est déjà passé. Pourtant, Théa voit tout de même toutes les questions qui font se poser à eux techniquement parlant. Jusqu’ peut elle aller, si tant est qu’elle puisse même approcher ses lèvres, elle ne sait pas quelle sera la limite. Elle devrait se moquer de cela, après tout, ils auraient toute une vie pour en profiter. Bien qu’elle porte déjà une connaissance accrue de sa peau et les cicatrices cachées des prunelles curieuses dont elle est plutôt fière, elle aime reconnaître un creux, une dune, autant qu’elle a aimé découvrir les parcelles de son corps la première fois qu’ils se sont aimés ainsi. Souvenir chaleureux, qui la prend toute entière à chaque fois qu’elle y repense. Toujours la même morsure partout, et le feu qui la brûle juste par une image fugace des offrandes qu’il lui a faite. “Je serais sage.” Clin d’oeil qu’elle aurait voulu moins aguicheur, mais c’était si tentant. Elle s’arrêtera là sur la séduction tacite, respectueuse de l’accord conclu quelques minutes auparavant.

Elle n’avait voulu qu’un baiser chaste pour signer leur réconciliation, mais bien vite, ses mains la soulève dans qu’elle puisse réagir. Ses fesses rencontrent la fraîcheur du plan de travail, elle réprime un frisson, surtout parce que le contraste avec le brasier qu’ils deviennent est flagrant. Elle envoie valser les résolutions pour un baiser, un seul, urgent, mais qui leur apporterait la paix dont ils avaient besoin. Ne céder qu’à cela pour ne pas être consumés. Des jambes qui s’attachent à ses hanches, ses mains qui jouent avec ses cheveux, et sa langue qui se croit en plein ballet avec la sienne. C’est si délicieux qu’elle laisse s’échapper un gémissement, consciente qu’après cela, elle devrait se contenter de moins. Pourtant, sa voix le supplie presque dans une onomatopée, réflexe de la luxure qu’il provoquait en elle : Théa ne veut pas s’arrêter là, et elle sait que lui non plus. Il lui serait sûrement aisé de renverser la tendance, de l’amener à se dévêtir, le supplier de n’être qu’à lui, c’est au bord des lèvres qu’elle mordille.

Ca s’arrête. Un soupir de frustration qui s’échappe malgré elle. Leurs corps sont toujours proches, tout aurait pu disparaître autour d’eux qu’elle n’aurait pas fait attention. Elle passe une main dans ses cheveux et les détressent pour qu’ils retombent en cascade sur ses épaules. Elle ne doit pas le séduire, pourtant elle n’arrive pas à se retenir, elle sait qu'il la préfère les cheveux lâchés, et désormais qu'il lui a offert un goût de ce que pourrait être leur nuit, cela lui paraissait bien plus savoureux qu’un simple baiser dans le lit conjugal. Il y a quelque chose d’une autre intimité à se retrouver ainsi installée, elle y voit une vraie scène domestique, le genre de celle qu’on vit avant d’avoir enfants et vieillesse, passion qui parle, qui s’exprime, et rien ne semble plus vrai dans leur amour que ce qui pulse quand ils se retrouvent l’un contre l’autre, l’un dans l’autre.

Vraiment, Atlas ? Elle se retient de lui dire que ce n’est pas de ça dont elle a faim. Il ne lui faudrait qu’un coup de rein pour se plaquer contre lui et le faire changer d’avis. Ca tient à si peu. “J’aurais cuisiné si j’étais affamée. Mais, je suis plutôt… Déconcentrée.” Alors qu’il frôle de son souffle son cou, elle sent son épiderme réagit instantanément. Une seule certitude, Atlas essaye de la tuer. Elle ne survivra pas à ce jeu bien longtemps. “Minuit. Tic, tac.” Sa langue claque contre son palais, un sourire mutin sur le visage et s’adosse au meuble pour souffler loin de lui. Elle le laisse se sustenter, et regarde l’horloge de la cuisine, hypnotisée. Elle imagine déjà les mille et une caresses qu’ils pourraient échanger, et l’attente la rend plus impatiente encore. Son cerveau déborde d’idée, mais la première, la plus simple, serait de balayer d’un coup de jambes ce qui les gênaient pour assouvir leur passion ici, tout de suite. “Tu me montres ces meubles ? Il faut bien que je m’occupe jusqu’à minuit.” Elle glisse une jambe entre les siennes, vile tentatrice, contact de ces corps qui veulent se retrouver, pour redescendre sur la terre ferme, alors qu’elle se sent encore rattachée toute entière à un nuage d’intensité.

Son regard ne trompe pas Atlas, elle est toujours incandescente. Elle le repousse un peu pour se diriger vers le grenier. Elle a l’impression que ses vêtements sont de trop, elle a beaucoup trop chaud, pourtant, elle ne parvient pas à trouver l’origine de l’incendie. Elle se contente de le porter en elle, alors qui s'immisce partout, lentement, la paralysant presque. Son souffle reste court alors qu’il la suit. Elle passe devant lui dans les escaliers, ses hanches bougent dans un rythme lascif qu’elle contrôle. Elle s’en amuserait presque si le désir n’était pas si intense qu’il en était douloureux. C’était si long, d’attendre, alors qu’elle n’avait eu qu’à céder auprès de lui. Pas de culpabilité quand elle entre dans le grenier avec la ferme intention d’en ressortir avec des vêtements en moins, prête à s’abandonner là, tout de suite, sur le meuble de son choix, ou au sol, comme il le préférera, tant qu’il cède. Et vite.

Le manège se poursuit, lentement, elle joue avec tout ce qui lui tombe dans les mains, y compris lui. Un bouton de la chemise qu’elle manipule pour le faire sauter, quelle maladresse, cette commode en acacia qu’elle ouvre et referme sans en regarder le contenu, ou le potentiel, un bibelot sans intérêt... La passionnée d’arts décoratifs a une oeuvre plus complète à découvrir et elle lui sera bientôt accessible. Regard lubrique sur son fiancé très réceptif, et elle s’attelle à découvrir un autre des meubles protégés d’une couverture immaculée. Patience, encore. Elle sera récompensée bientôt.

Elle se tend de tout son long, sa tenue s’accroche dans un coin alors qu’elle tente d’attraper le drap pour regarder l’armoire en bois. Sur la pointe des pieds, chaque millimètres qu’elle grappille dans son étirement révèle un peu plus de peau diaphane. Elle sait ce qu’elle fait désormais. Il a commencé la partie, la stratège la termine. Echec et mat, il n’est peut être pas minuit, mais ici, les minutes peuvent défiler, ils n’en auront pas connaissance. Le drap s’effondre dans un nuage de poussière, et elle replace sa tenue avec un sourire satisfait. Leurs regards se croisent, ce sont les mêmes. Le désir s’est mué en nécessité, il n’y a plus de promesses, de croyances, de veuvage et de mariage. Il n’y a que deux corps qui brûlent de se rencontrer, peu importe le lieu d’accueil de leur ébat, ici, ailleurs, tant qu’ils peuvent se rencontrer, ça conviendra.

Finalement, elle ne l’aidera peut être pas à résister.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptyJeu 14 Mai - 13:15

Théa prétend qu’elle sera sage, mais l’alchimiste serait d’une naïveté désarmante s’il avait vraiment prétendu y croire. Il aura essayé. S’ils avaient pu attendre … Mais ils brûlaient déjà de désir lorsqu’ils n’avaient pas encore consommé le mariage à venir. Chaque frôlement les rendait électriques, diffusait une chaleur brève, aigüe, presque douloureux. Il se juge ambitieux d’avoir voulu changer cela. Ses instincts reviennent au galop, et il en découvre autant chez Théa qui lui plaisent tout autant. La manière dont elle l’a embrassé, son soupir dans son oreille, la façon dont en relâchant ses cheveux elle s’est cambrée pour accentuer la finesse de sa taille mais pas de son corsage. Si elle se découvre de pareils talents, il faudra qu’il la félicite de progresser aussi vite. Elle lui jette un regard d’attente, fait valoir qu’elle tolèrerait d’attendre jusqu’à minuit et pas une minute de plus. Grand bien leur fasse, il ignore l’heure qu’il est.

Chaque contact le fait brûler. Il se crispe pour ne pas se jeter sur elle, sur le tissu qui la recouvre encore, sur ses propres vêtements qui le laissent étouffer. Ce n’est pas l’été, c’est Théa qui lui fait cet effet. Et quand elle monte les escaliers comme si elle avait toujours vécu là, qu’elle marche à une distance qui laisse comme par hasard une vue plongeante sur le bas de son dos pour qui la suit. Eh bien, il a un geste qui n’est pas tout à fait celui d’un gentilhomme. Une tape sur les courbes qu’elle brandit de manière insolente. Théa se retourne. Surprise, pas courroucée. Ils ont le même étonnement. Ils pourraient rajouter cela aussi à leurs ébats. La marque à cinq branches s’efface bien vite. Il n’a pas tapé fort. Pas cette fois, car enfin, il faudra peut-être augmenter l’intensité de ce traitement s’ils se laissent prendre au jeu.

Il espère encore presque sincèrement qu’une autre activité pourrait occuper leurs pensées. Celles de Théa n’ont pas changé d’objectif. Il reste froid quand elle enlève un bouton de sa chemise, mais elle l’a suffisamment regardé pour deviner qu’il est incandescent. Il cherchait quelque chose à lui présenter, n’importe quoi, mais elle le prend de court. Vraiment, jamais fait d’effeuillage ? Elle se tend de tout son long et il imagine très bien dans quel autre contexte, sur quels autres meubles, elle pourrait adopter sa position lascive. Il s’approche d’elle. Théa lui tourne toujours le dos, prétendant en bonne actrice qu’elle s’intéresse encore au drap qu’elle a fait tomber, aux serrures de l’armoire ou à n’importe quoi. A d’autres. Centimètre après centimètre, la voilà le ventre, la poitrine plaqués contre le bois quand le bout des doigts d’Atlas ne viennent pas créer un interstice. Il s’appuie contre elle de toute sa stature, se penche pour lui murmurer à l’oreille. « Tu m’excuseras de te faire ressentir une attente aussi … éprouvante que la mienne. »

Elle ne voulait pas attendre, il la rendra [u]im[/i]patiente également. Ses mains caressent le corps de Théa, s’aventurent sous les ourlets de ce qu’il lui reste du tissu, pour aussitôt partir sur d’autres endroits. Il connaît les caresses qui lui avaient fait le plus d’effet, aussi s’applique-t-il à ne pas solliciter les zones les plus sensibles. Elle avait voulu jouer, être tactile. Il devient conteur pour agrémenter ces touchers du bout des doigts, l’exploration très lente de ses charmes.

Cela pourrait se faire maintenant, contre l’armoire dont le bois craquerait mais qu’ils n’entendraient pas, trop occupés par leurs propres vocalises. Sur le sol, il est galant, elle pourra le surplomber car ses genoux sont déjà écorchés. Sur le lit, il leur faudra simplement redescendre l’escalier mais il y a une infinité d’images à produire. Dans l’escalier qui pourrait aider une différence de taille. Est-ce qu’elle tient à cet ensemble de lingerie, est-ce qu’il peut être abîmé dans ces ébats ? Ils en rachèteront d’autres au besoin, il a des suggestions à faire. Cela pourrait se produire quand elle sortirait de la baignoire et que le spectacle de sa nudité serait de trop pour les nerfs d’Atlas. Lorsqu’ils se réveilleraient, ensommeillés et troublés de rêves où ils voulaient la même chose que leurs corps attendent de réaliser. Contre le piano qui jetterait des notes discordantes car il aurait prétendu lui apprendre, la tenant contre lui, entre ses jambes, et chacun aurait entendu le souffle de l’autre devenir plus court à mesure que la leçon ne les intéresse plus. Alors ? Il se guide aux murmures, aux soupirs. « On rend les armes ? » On, eux, l’un comme l’autre. Victoire partagée, défaite délicieuse. Il lui prend le drap des mains, le jette au sol. Ca fera l’affaire. Un sort pour lutter contre les écorchures et les marques n’y paraîtront plus. Ils se débarrassent à la hâte de leurs vêtements. C’est presque de trop, cette pause de quelques secondes. Explosion de désir. Le bruit de la pluie qui tombe juste au-dessus d’eux leur est indifférent.

Atlas ne perçoit plus rien que la peau de Théa contre la sienne, leurs lèvres qui se rencontrent lorsqu’elle ne sont pas par trop occupées. Ils retombent l’un près de l’autre, il embrasse, caresse les zones rougies sur la peau de Théa.  
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptyJeu 14 Mai - 16:00

Théa serait presque tentée de l’accuser. Il faisait d’elle une autre femme, il s’engageait à rester chaste jusqu’au mariage, et il se jouait d’elle ainsi ? Elle risquait fortement de s’emporter contre lui, mais pas de la façon dont il était habitué, pas de courroux, plutôt un désir ardent. Il était si peu habituel pour elle de céder entièrement à ses pulsions et ses envies, c’est ce qu’elle faisait avec Atlas, qui la laissait s’exprimer de toutes les façons possibles, elle se découvrait un brin ballerine, un brin suborneuse, mais surtout amoureuse. Parce qu’il lui inspirait des idées bien loin des conventions qu’elle se connaissait. Chaque pièce devenait le théâtre d’un ébat différent dans son imaginaire trop fertile, et il lui était venu tant d’envie en visitant sa demeure qu’elle brûlait d’enfin céder à l’une d’entre elle.

Le grenier n’était pas sur sa liste, mais elle l’ajoutait alors en tête pour avoir la satisfaction de le cocher dans son esprit au plus vite. Tout est trop lent à son goût, et quand il joue de sa main sur elle dans l’escalier, une bouffée d’hormones l’étouffe, elle qui n’a jamais été assez adolescente pour le vivre. Elle se retourne, prête à le dévorer, étonnamment, pas de colère, mais de bien d’autres choses. A deux doigts de se précipiter sur ses vêtements qu’elle rendrait charpies, quitte à lui emprunter sa baguette pour aller plus vite, mordre sa jugulaire pour le punir de cette affront délicieux, ou le supplier de recommencer. Pourtant, elle le prive de toute récompense, ses lèvres, son corps, s’éloignent pour le faire patienter. “Je n’oublierais pas ça, Atlas.” Ils savent tout deux que la menace n’est faite que de luxure. Et déjà, elle n’attend que de la mettre en application.

Bien vite, elle se retrouve bloquée par ce corps trop habillé. Il glisse ses doigts contre son épiderme, et cela semble autant l’amuser que le dévorer, lui aussi. A chaque fois qu’elle croise ses prunelles, elle y lit la même brûlure que la sienne. Quand allait-il enfin s’occuper d’elle de la façon dont il savait si bien le faire. Chaque fois qu’il évitait les zones les plus tentatrices de son corps, elle soupirait de frustration. Une jambe qui remonte contre l’autre, jamais assez de contact, quand, c’est de trop, il l’a frôlée d’un peu trop près, elle n’est plus en capacité de raisonner son envie. “Ne joues pas avec moi, tu sais ce que je veux.” Sa voix se fait plus grave, elle réclame plus de sa part. Plus envie de jouer, simplement de s’éprendre de lui.

Appelle ça ainsi, oui. Mais vite.” Elle ne peut plus attendre plus longtemps. Impétueuse, elle voit leurs vêtements disparaître, pas le temps de s’assurer que tous les boutons sont attachés au tissu, elle a besoin de lui. Des élans d’appartenance, elle veut qu’il se souvienne qu’il est à elle désormais, des dents qui jouent sur son cou, une langue qui frôle tout son corps, la félicité qui s'immisce naturellement, les cambrures de deux âmes qui n’attendaient que cela. Il y aura des marques de cette tendresse après cela. Théa s’en satisfait de manière possessive.

Un éclair, elle se courbe, le tonnerre, elle crie en coeur, et dans un soupir de plaisir, ils s'effondrent. L’orage est passé. Le désir consumée, pourtant, il semble toujours surplomber la pièce. La pluie accompagne en rythme les battements effrénés de leurs coeurs. Le silence, alors, troublé par les respirations qui tentent de se reprendre, la blonde qui cache son visage dans le cou de son amant, frôlant encore sa peau de ses lèvres par des légers baisers, moment hors du temps, il est peut être minuit, il est peut être plus tôt. Peu importe, ils se sont consumés. Et cette plénitude qui ne s’arrête jamais, elle pourrait rester là, toujours, rien besoin d’autre qu’eux deux sans tissus pour les séparer. Ses yeux papillonnent, elle fatigue alors, mais elle refuse de bouger, refuse de le montrer, incapable de se décoller de ses jambes, entremêlées aux siennes. La morsure du froid caresse son corps de frisson, elle joue de papillonnage sur le visage d’Atlas, incapable de garder la tendresse qu’elle ressent pour lui, et chaque fois qu’elle croise son regard, elle rougit et lui offre un sourire aimant.

Pour répondre à ta question, j’aimerais bien une bibliothèque, oui. Tant qu’un canapé n’est pas trop loin, j’apprécie lire allongée, et je sais qu’ainsi, tu sauras me rejoindre lorsque tu t’ennuiras. Quand je suis concentrée sur quelque chose, j’ai du mal à en sortir. Mais tu as une capacité déconcertante à m’attirer sur d’autres sujets.” Elle rit, c’est mélodieux, c’est doux, ces échanges sur l’oreiller, même si, dans le cas présent, ils ont fait fi de ce qui pouvait accueillir leur étreinte. Elle a l’impression de déborder d’amour, toujours, pour lui.

Spoiler:


Dernière édition par Théa Malfoy le Jeu 14 Mai - 16:02, édité 2 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptyVen 15 Mai - 18:26

Comme elle lui plaît, à revenir innocemment sur le sujet qui aurait dû les faire dévier de ce qu’ils viennent de commettre. Encore une fois. Oh. Il prend conscience, ses yeux s’écarquillent. Il faut qu’il lui en parle. Il ignore bien comment. « Je te trouverais de quoi t’étendre en tentatrice. D’ailleurs … » Il ne sait pas comment le formuler. Atlas s’écarte d’elle avec douceur, se relève, lui tend une main pour l’aider à en faire autant. Traque des vêtements abandonnés, il y a une boutonnière qui aura besoin d’un peu d’aide pour remplir son rôle de manière satisfaisante. Il passe ses bras autour de Théa frissonnante, tenant à bout de main les tissus chiffonnés. « Théa, mon ange, je crois que nous avons fait un petit oubli... » Il embrasse ses cheveux, relève son menton d’une main pour que leurs lèvres entrent en contact. « Tu sais quoi ? Je m’en fiche. On prend le risque. Si ça doit arriver tôt, ce n’est pas grave. Il faut juste que nous organisions rapidement le mariage, ça tombe bien, je voulais présenter mon épouse à tout le monde. » Un sourire pour faire passer la pilule. Il se soumettra à sa décision, la grossesse lui fera plus peur qu’à lui. Avec Orion, elle peut avoir des craintes.

Qu’elle se mette dans tous ses états le blesse mais ne provoque plus la même réaction d’angoisse. Ils sont fiancés. Ils vont se marier – il ne reste qu’à accélérer le planning pour la cérémonie. Il se sent invincible, amoureux à ses côtés, les deux sentiments se mélangent. Il aura beau jeu de dire que les enfants Flamel ne naissent pas chétifs si on s’étonne d’une grossesse qui aurait débuté dès maintenant. A supposer que le passif de leurs corps ait rendu cela possible. Quelle importance. Ce n’est pas comme si l’un d’eux allait disparaître. Comme si le Ministère allait le pincer pour son implication dans l’Ordre du Phénix.

Il serait tout de même judicieux de prendre des cours d’occlumencie avec Nicolas. Sérieusement. Il y a une personne, peut-être une et un deux-centième d’une autre, qui comptent sur lui.

Le couloir semble si paisible, ils en oublieraient la lutte de tout à l’heure. « Ca t’ennuie, si nous choisissons ma chambre ? Je … Je ne pense pas cauchemarder après avoir rêvé dans tes bras, mais au cas où. » Il n’y a pas de schéma, c’est en tout cas la conclusion à laquelle est parvenu l’alchimiste. Ce pourrait arriver n’importe quand. Une fois dans la chambre, il pose sa baguette loin de la table de chevet, jette le linge au sale. Si Théa voulait dormir dans le plus simple appareil, il en serait aussi heureux. La potion mentholée le rafraîchit. Il prendra une douche fraîche le lendemain matin, le moment qui vient de se passer a réveillé des ardeurs enfin apaisées. Il est épuisé mais se décale dans le lit pour l’apercevoir dans le rectangle découpé par la porte de la salle de bain. Mélange confus de sentiments. Comme une bouffée d’amour, qui prend tout le corps, qui diffuse une chaleur de bouillotte et pas l’embrasement plus tôt. Les deux peuvent se croiser, peut-être se superposer. Théa est la bonne personne. Il regrette de ne pas avoir de bague de fiançailles pour lui-même, pour parler à tout le monde cet amour. Il a écrit à tant de monde déjà. La pluie s’est calmée. Bruit de quelque chose sur le carreau. « J’y vais. » Derrière les volets abîmés, une chouette dont le bec s’est infiltré pour taper la vitre. « Saleté, va. » commente-t-il en prenant le mot. Quelques lignes de Minerva. Il attrape du papier, une plume, sans parvenir à tourner le dos à cette horreur de volatile. Ses serres, dégoûtantes, là. La chouette repart, il garde les mains éloignées de son corps, soldat de plomb, homme écoeuré par le contact avec le volatile. Il rejoint la salle de bain. « J’ai touché la chouette, attends … » Il ne se sent mieux qu’une fois qu’il s’est lavé les mains. Deux fois. Il aurait aussi pu la prévenir de ses tocs.

Au creux de la nuit, sommeil agité. Atlas se réveille une première fois. Théa aussi a bougé. Murmures, gamineries. « Tu dors ? » chuchote-t-il. Il est ravi de l’entendre répondre par la négative. Car alors … Il la prend dans ses bras, positionne ses mains aux endroits qu’il se défendait d’aborder trop frontalement il y a quelques heures. C’est sa femme – presque. Il veut lui faire plaisir. Il y aura du contentement à l’entendre ululer son prénom. Théa qui joue, qui fait semblant de se débattre, et dont le corps vient à sa rencontre quand il fait mine d’y croire. Lorsqu’ils s’embrassent dans l’obscurité, il sent que ses lèvres aussi formaient un sourire. Nouveaux vertiges où leurs visages sont plus proches. Il se rappelle qu’il s’endort en s’amusant des battements du cœur de Théa qui se calment. Aimerait lui souhaiter une bonne fin de nuit, ne se souviens pas le faire.

Se réveille en sursaut, persuadé qu’il est en train de mourir. Atlas porte la main à son flanc, ses doigts s’aggrippent sans ménagement. Il griffe la cicatrice en croyant refermer sa main sur du vide. Le décor familier de la chambre revient. Ce n’était rien. C’était si vivant. Soubresauts de sanglots. Il faut bien évacuer l'horreur du sentiment.

« Rendors-toi, Théa. Tout va bien. » murmure Atlas. Il craint d’avoir un sommeil agité. Il s’installe sur le fauteuil, allumant une lampe aussi doucement que possible. Lorsque ses yeux sont habitués à la pénombre, il parvient à lire. Bien vite, l’ouvrage lui échappe des mains. Il ne dormira pas dans le lit, il craint d’avoir un geste brusque et de la blesser. Sur le fauteuil, il faudrait se contorsionner. Mais peut-être … Il lui vient une idée. Il s’allonge, satisfait. Bien mieux comme ça.

La fenêtre laisse tomber de la lumière. Derrière ses paupières, il perçoit le jour. Quelle heure est-il ? Atlas se réveille en sursaut. Il va être en retard. Merlin. Pluton est un employeur conciliant mais il ne va pas abuser de sa confiance. Théa dort. Il fait pourtant un fracas épouvantable en cherchant à tourner le bouton de la poignée de porte pour l’ouvrir. Il voulait le changer. Pourquoi ? Pas moyen de se souvenir. Il grogne, grommelle. Il s’en inquiètera après. Il descend l’escalier. Les marches arrivent bien vite. Curieux. Il se rattrape in extremis. Un thé le réveillera. Théa en prend aussi ? Ne sait plus. Atlas traverse le salon, pénètre dans la cuisine dont il pousse en se projetant presque. Une tasse. Placard trop haut. Ce n’est que lorsque la porcelaine se brise avec fracas qu’il prend conscience d’être monté sur le plan de travail, d’avoir ouvert la porte d’un coup de patte. Zut. Il va falloir se retransformer pour nettoyer ce bazar. Il essaie.

Pas moyen.

L’alchimiste recommence sans succès. Un feulement s’échappe de sa gorge. Il saute près des débris de tasse, donne un coup de patte vexé. Oreilles en arrière, mauvaise humeur.

La tasse était un cadeau de mariage.  
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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptySam 16 Mai - 3:16

Lovée ainsi contre lui, tout semble plus doux, et déjà, elle se sent sombrer dans le sommeil après l’avoir taquiné un peu. Le sol est loin d’être un lit confortable, mais elle est persuadée qu’elle pourrait s’en contenter par fatigue. Son dos était solide, après tout. Mais elle eu une pensée pour le corps d’Atlas qui apprécierait peut être moins ce séjour nocturne sur le parquet. Elle oubliait si vite ses blessures quand il s’occupait d’elle, comme si rien ne changeait quoi que ce soit : et c’était le cas pour elle. Théa ne les remarquait que lorsqu’elle sentait l’épiderme rugeux ou creux sous ses doigts aventureux.

Le temps qu’elle traduise l’information, son corps était debout, un peu ankylosé de leurs positions et de la dureté du sol, ses épaules s’étirent dans un mouvement réflexe mais tout son être réclame du repos. Elle retient un bâillement, se retient à lui de fatigue, elle ne sait même plus si elle est vêtue, nue, ces données semblent être futiles. La potion, Encore. Elle soupire, serait-il utile qui tentent de se battre contre leur désir qui ne laisse pas le temps d’être cohérent. Un léger “Je t’aime.” Elle ne veut rien dire de plus, elle acquiesce, finalement, si elle porte un enfant après un moment aussi tendre, elle accepterait. Il lui faudrait préparer un peu mieux ce corps hostile pour qu’il soit le plus doux des nids. Mais c’est un travail qu’elle ferait demain. Pour l’heure, elle voit la potion mentholée sur la table de nuit, cela suffira à se sentir correct, sa dignité, après s’être déplacée sans vêtement dans les couloirs, n’était pas sa priorité. Cachée dans les draps blancs, elle ne se rappelle pas l’avoir senti contre elle, que déjà Morphée la capturait.


Le soleil caresse son visage, et ses yeux papillonnent. Elle pense avoir entendu Atlas dans la nuit, mais ça avait du être rapide, elle s’en souvient à peine, pourtant, il n’est déjà plus dans le lit, ni même dans la chambre. C’est le bruit de quelque chose qui se casse qui la sort de ce demi sommeil. Elle frotte ses yeux, et s’empresse de quitter le lit. Elle ne porte rien, la morsure du froid la force à se couvrir au plus vite. Elle attrape la chemise d’Atlas qui gît sur un fauteuil, ne prend pas le temps de tout boutonner, sur la pointe des pieds, dévale les escaliers. “Atlas, tout va bien ?” Pas de réponse. Elle essaie toujours de fermer les boutons, le lundi s’emmele avec le dimanche, ses cheveux ne sont pas coiffées, vraie scène du matin.

Quand elle arrive dans la cuisine, elle a un cri de surprise. Une panthère agacée semble jouer avec une tasse cassée. Mouvement de panique, Théa recule par réflexe, et laisse s’échapper : “Oh par Merlin !” Puis, bien vite, elle se souvient. A pas feutrés, elle s’approche de la porte, comme quand on tente d'approcher un animal sauvage, se retient au cadre de la cuisine. “Atlas ? C’est toi ?” C’est étrange de le voir sous cette forme, elle s’avance doucement, comme si elle s’effrayait que l’animal tente de la fuir. “Je vais ramasser ça, d’accord ?” Elle soupire de ne pas avoir pris sa baguette, triste instinct de survie pour une sorcière. Délicatement, elle s’approche et récupère les morceaux de céramique. Un chiffon, et elle s’assure qu’aucun morceau n’abimerait les pattes de son fiancé. Elle le regarde d’un sourire, adossé à un meuble de cuisine, et se permet de tendre la main vers lui. Elle ne le touchera pas s’il n’est pas d’accord. “Je suis contente que tu me montres enfin à quoi tu ressembles dans sa seconde peau. Mais, il serait peut être plus simple que tu redeviennes toi si tu veux boire un thé, mon amour.” Elle sourit, et ne peut retenir cette pensée bien longtemps. “Tu es si beau, comme ça, aussi.” Elle est époustouflée de cette magie qui fait honneur au sorcier qu’il est. A deux doigts de fondre au sol pour se blottir contre lui, elle n’attend que son accord pour toucher sa fourrure. Il lui faut plus de connaissance sur son animagus, car sous cette forme, il était tout bonnement fascinant.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptySam 16 Mai - 19:07

Sa voix, elle. Atlas n’a pas de mots pour la décrire. Elle. L’autre, mais son elle. C’est très instinctif. Il se demande s’il ressentirait la même possessivité, le même élan s’il n’était qu’animal. Son attachement est tout humain, formé du respect, de l’amour courtois pour Théa qui fait figure de noble dame pour laquelle il aurait pu partir en croisade. Sentiment d’être à sa place, qu’il devait la trouver, qu’elle est faite pour lui. Ses mains ne couvrent-elles pas si bien ses courbes lorsqu’il la prend dans ses bras, dans l’intimité de leur lit ? N’est-elle pas à la hauteur parfaite pour l’embrasser quand elle est sur la pointe des pieds, et parfaitement enclose dans ses bras quand ils s’enlacent ? Du reste, il aime tout. Affection modérée pour sa jalousie, mais il la trouve encore touchante. C’est agréable de se découvrir aimé, qu’on soit jaloux pour lui. Margot l’était, mais elle était sereine. La panthère lui mangeait dans la main. Il aimerait que sa future épouse sache qu’il en sera de même, qu’il ne demande que ça.

Bon. Il ne faut pas l’inquiéter. Elle s’approche de la porte à pas lents. Ca c’est plutôt malin, ma douce. Mais il y a des prédateurs que tu ne dois pas regarder dans les yeux. Enfin, pas lui. Mais en général. Zut, il est mal placé pour lui faire un cours. Il la regarde ramasser la tasse et s’en inquiète. Le félin est tendu. Elle va en faire quoi, de sa tasse ? De leur tasse ? Il s’apprête à foncer, s’interposer entre elle et la poubelle parce qu’elle ne va pas jeter notre tasse. Si elle s’aperçoit de sa crispation, elle n’en laisse rien paraître.

Moui.

Peut-être que ce n’est pas aussi clair dans sa jolie tête aux cheveux d’or que ça l’est dans son propre crâne. Il laisse échapper un miaulement quand elle lui fait remarquer qu’il va être difficile de boire du thé dans cet état. Mais oui ! Il n’est absolument pas question en aucun façon en aucun cas jamais de la vie croix de bois croix de fer s’il le fait ce sera l’enfer non jamais qu’elle le voie laper une tasse de thé. Jamais. Il a miaulé plus que rugit, mais enfin, il fait avec les moyens du bord. Grognement étouffé dans sa gorge quand elle le trouve beau. Elle n’a pas vu la balafre ? Il l’indique d’un mouvement de tête. Là, le truc affreux. Le trait d’un rose tendre au milieu du pelage noir. Il a eu de la chance que les médicomages soient capables de lui fournir une prothèse aussi adaptée. Une qui se transforme avec lui, s’adapte quand il marche à deux ou quatre pattes. Atlas regrette simplement que la cicatrice soit si visible. Inutile de dire à Théa qu’elle s’est rouverte il y a quelques mois. Elle s’inquièterait pour rien.

Il faut bien qu’elle l’aide. Un miaulement, pour attirer son attention. D’abord, la rassurer. Montrer patte blanche. Même mes coussinets ont l’air trempés dans du charbon. Il ne l’a pas remerciée d’avoir voulu lui éviter de se blesser. Oh, exceptionnellement, il peut bien jouer au gros chat. Et tout naturellement, il s’approche, démarche chaloupée du prédateur qui traduit mal la tendresse de l’amant. Frotte son museau contre une jambe de Théa. Grands dieux, mais que porte-t-elle sous la chemise ? Pensée parasite. L'humain manque de revenir, vite étouffé par le confort procuré par ce corps sans courbatures. Avec quelle facilité il virevolte d'un mollet à l'autre. Théa, sa Théa, sa compagne. Leurs odeurs partout mélangées sur sa peau, la cascade de cheveux blonds qui n'arrive pas jusqu'à lui mais porte son parfum. Il est ravi. Ce serait formidable d'être allongé contre elle pendant qu'elle lit, le confort, la plénitude ! Théa chancelle. Oups. Il a peut-être été un peu brusque.

C’est bien. Elle l’aime, il l’aime. Mais il y a un petit déjeuner à prendre. Et ma tasse ?. Atlas s’éloigne, s’installant de l’autre côté de la cuisine. Il la regarde. Attentive ? C’est bien. Il ferme les yeux, se concentre. Redevenir humain. Hop, les pattes postérieures qui redeviennent des jambes, la fourrure simple pilosité. Il rouvre les yeux. Que dalle. Vérification en approchant ses mains. Non, toujours des pattes avec coussinets et griffes rentrées pour ne pas cliqueter sur le dallage. Un grognement moins contenu. Il recommence. Echec cuisant. Ca commence à l’agacer, cette histoire. Il s’allonge sur le sol, maugréant dans une barbe qui n’existe plus. Concert de grognements étouffés dans ses pattes.
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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptyDim 17 Mai - 2:31

Elle hésite à gravir les escaliers en quête de sa baguette, mais elle n’arrive pas à quitter Atlas, ou plutôt sa forme animal, des yeux. De voir ce félin dans la cuisine aurait dû la terrifier. Il faut avouer qu’elle n’était pas très rassurée, mais elle se fait facilement à cette compétence qui lui offre une autre facette, sourire tendre en se disant qu’elle était si loin de tout savoir de lui. Cette forme d’avenir était si légère, et passionnante, finalement. Ne devrait-elle pas avoir pour seule quête de vie de tout savoir de lui ? Ses passions, ses angoisses, ses espoirs, et d’en réaliser le plus possible à ses côtés ?

Elle lève les yeux au ciel et soupire, en regardant sa cicatrice lorsqu’il attire son attention dessus. Avait-elle l’air repoussé par son corps réparé ? Jamais. Elle le caresse doucement, sans toucher sa cicatrice, de peur qu’il ne le supporte pas, ses doigts suivant ses poils, sans les rebrousser, il est si doux qu’elle en est presque surprise. C’est étonnant de découvrir cet animal si sauvage auprès d’elle, qui était effrayée par la vie si facilement. “Je répète, et tu ne me feras pas changer d’avis, tu es beau, avec ou sans cicatrice.” Elle s’en agacerait presque, mais elle ne connaît pas entièrement cette douleur de voir son corps changer au point de le sentir. Alors, elle tente de le rassurer par la seule manière qu’elle sait sûr : la tendresse.

Et il s’amuse à se frotter contre elle, jamais elle n’aurait cru que ce serait si doux, comme moment. Pas apeurée pour un sou, elle le regarde la marquer, et elle étouffe le sourire radieux qui tente de s’inscrire sur son visage, sans succès. Si elle était tout ce qu’il y avait de plus jalouse et possessive, elle voyait alors qu’il ne pouvait se retenir de s’assurer qu’elle soit à lui. C’est sa façon à lui de lui prouver. Cependant, même sous cette forme, il est plus fort qu’elle, et un mouvement la déséquilibre, elle se rattrape à un meuble, éclate de rire, et tente de comprendre pourquoi il n’est pas revenu à sa forme humaine.

Je vais chercher ma baguette pour réparer la tasse, est ce que tu veux… déjeuner comme ça ? C’est un peu difficile de te comprendre ainsi, je n’ai pas vraiment l’habitude…” Le félin semble s’agacer de quelque chose, mais Théa n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Elle ose une nouvelle caresse sur le haut de sa tête de panthère, un sourire franc, et elle s’échappe vers sa chambre. La baguette gît sur le lit, et elle hésite à se changer entièrement. Elle voudrait prendre le temps de se laver les cheveux suite à la nuit dernière, mais ne veut pas rater le peu de temps qu’elle pouvait passer avec Atlas avant qu’il parte à la boutique. Elle met tout de même un dessous à la va-vite, puis se dépêche de le retrouver, elle se préparera une fois qu’il sera parti, ce n’était pas pressé. Et maintenant qu’il connaissait son corps dans le plus simple appareil, il ne s’offusquera pas de la voir ainsi vêtue.

Elle le voit couché dans la cuisine, toujours panthère, il grogne un peu, ça la fait rire, elle se demande si c’est parce qu’elle est partie, puis elle s’empresse de jeter un reparo à la tasse. Peut être était ce cela qui l’agaçait ? Elle prend soin de ranger la tasse, mais il grogne toujours. Puis, ça lui saute aux yeux. “Tu as besoin d’aide pour reprendre ta forme humaine, mon amour ?” Elle s’abaisse à sa hauteur, et n’arrive pas à s’empêcher de toucher à nouveau sa fourrure. “Je connais le sort si tu as besoin, mais je ne veux pas te faire mal. Si c’est ça, dis le moi et je m’en occupe.” Elle lui offre un sourire, sa main toujours appliquée à caresser tantôt son flanc, tantôt son museau. Elle mord sa lèvre d’adoration, si impressionnée par cette magie qu’elle ne maîtrise pas, et qu’elle n’a connue que par les livres. Il lui semble retrouver l’éclat du regard d’Atlas, son caractère aussi, et malgré tout, sa carrure. Elle est soulagée de voir sa cicatrice, malgré tout, elle espère que cette trace visuelle l’empêche de se faire mal en sautant ou courant trop vite.

Il lui apparaît alors que tout ce qu’elle vivait était enfin doux, enfin cohérent, c’était ce genre de matin qu’elle espérait. Même troublé d’une transformation qui ne voulait ressortir, elle voyait enfin cette vie qu’elle espérait se dessiner sous ses prunelles. Elle eu une pensée alors pour leurs étreintes de la veille, s’inquiétant légitimement, enfin, d’une potentielle grossesse. Ils n’avaient pas pris une seule fois la potion contraceptive depuis qu’ils étaient intimes. Elle ne sait pas vraiment, finalement, si elle est fertile ou non, si Orion était un hasard fortuit, mais l’idée qui se profilait l’inquiétait chaque jour un peu moins auprès d’Atlas.

Elle avait perdu le chasseur, elle avait trouvé le prédateur. L’équilibre réinstauré.
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Atlas Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptyDim 17 Mai - 22:05

Elle connaît le sortilège, elle connaît le sortilège ! Atlas exulte. C’est ma femme, bien sûr qu’elle connaît le sortilège.. Presque femme. S’en fout. Théa est une bonne sorcière. Il s’apprête à ronronner avant de comprendre. Comment ça, qu’il lui dise ? Mais enfin, comment veut-elle qu’il se manifeste en quelques grognements ? Il miaule. Elle n’a pas l’air de comprendre. Pour la prochaine fois, on invente un code. Connait-elle le morse ? Il hésite à miauler neuf fois en rythme. C’est ridicule, de faire le chaton. Cela ne le tracasse pas assez pour qu’il ne profite du fait qu’elle le caresse. Une sensation déjà très plaisante sous l’autre forme, qui prend une autre dimension quand il devient félin. Les sentiments sont émoussés, les sensations accrues. De ce qu’il a constaté, il apprécie plus la viande qu’il mange ainsi, encore qu’il apprécie plus la viande en général depuis qu’il se transforme. Il est heureux de ne pas avoir appris avant de subir la cuisine infecte de Poudlard. Il profite mieux des odeurs, encore que certaines fassent naître dégoût, grognements, hérissements de tous ses poils. Il voit différemment, mais le d’avant perdu plus d’un mètre y est pour quelque chose. Tactilement, c’est un feu d’artifice. Tout ce qui se passe sous ces charmants coussinets est analysé, il est capable de se faire patte de velours ou prédateur en rentrant ses griffes. Il pousse la baguette du bout du nez. Il lui semble que Théa a compris. Atlas s’écarte. Elle va lui jeter le sort, ce sera réglé, ils prendront leur premier repas.

Il attend, s’imagine déjà retrouver sa forme, se relever pendant la transformation car sa fierté lui interdit de rester ainsi quand il redevient humain. La prendre dans ses bras, l’embrasser, la remercier. Il faudra faire vite. Il peut gagner un peu de temps en transplanant à la boutique plutôt que d’y aller en vélo ou à pied. « Merci. » Et en prononçant les mots, il réalise qu’elle était restée muette. Pourtant, à sa manière, avec sa douceur infinie, Théa l’a ramené. Il prend ses mains dans les siennes, puis l’attire contre lui.

Il a conscience du froid dans la cuisine. De son absence de vêtements tandis qu’elle est faiblement vêtue. « Je … Il va tout de même falloir que je me prépare. » Il ne fera pas faux-bond à la boutique, même s’il aimerait rester avec elle. Sa fiancée n’a pas vraiment été seule jusque-là. Il craint qu’elle soit malheureuse, qu’elle fasse des sottises. Retourner chez Minerva. « Laisse-moi quelques minutes et nous petit déjeunons ensemble. J’ai encore une demi-heure pour toi. » Ce sera trop court. Elle lui manque déjà. Il se précipite à l’étage. Merlin, il aurait plus glorieux de rester transformé plutôt que d’accomplir cette course sans vêtements. Il retrouve un sentiment de sérénité sous la douce – merveilleux confort de cette demeure. Il ne prend pas la peine de se sécher les cheveux, ça va, il sera ébouriffé mais présentable. Le col de sa chemise parvient à cacher une morsure laissée par Théa. Pensée vagabonde. Qu’ont-ils fait depuis qu’ils se sont retrouvés ? Il faut qu’il avance la date d’un mariage. Il faut qu’il se confesse, mais pour avouer quoi ? Que le veuf inconsolable a trouvé une consolation dans les bras d’une nymphe, hors mariage ? De n’avoir pas fermé la porte à une grossesse n’est une circonstance ni atténuante ni aggravante. Il refait le lit par habitude, presque en colère qu’elle n’y ait pas pensé. Quand tu te lèves, Flamel, tu fais ton lit. C’est quand même pas compliqué. Personne ne va venir te bichonner. Adaptation rude à l’armée. Tous ces gestes à apprendre à faire à la moldue. Ses mains maladroites avant d’être au niveau. Piqué dans sa fierté, il s’est endurci à leur contact.

Lorsqu’il revient vers elle, toute trace de nervosité n’a pas disparu. Il aimerait être meilleur menteur, mais il veut qu’elle le perce à jour. Est-ce que c’est sain de dépendre d’elle ? Hormis pour l’aspect financier, il a toujours dépendu d’une femme, et à intervalles réguliers d’une image paternelle. Un psychomage aurait tant à dire sur ces sujets. « Je … Excuse-moi, j’ai l’esprit ailleurs. » J’ai fauté. S’Il existe et je pense qu’Il existe, je l’ai déçu. Ils devraient m’excommunier. Je t’ai manqué de respect. J’ai privilégié des instincts. J’aurais dû attendre. « On le prend, ce repas ? » Il est heureux de voir qu’elle s’est servi des ustensiles. En ouvrant le placard, un coup au cœur. Il se sent obligé de se justifier, lui montrant la tasse. «  Tout le service fleuri, c’était un cadeau de mariage. » Sa voix est moins assurée. « Je suis désolé, j’ai fait du tri. Une association moldue doit venir chercher des affaires ce week-end. C’est stocké dans une des chambres en attendant, celle avec le papier peint à fleurs jaunes. » Une horreur britannique ce motif. « Peut-être que tu ne devrais pas y aller ? » Qu’elle ne trouve pas les affaires de Margot. Pas les traités sur la fertilité, pas le carnet d’adresses de spécialistes, pas les vêtements pour bébé qu’elle avait tricoté et qu’ils n’auront jamais pu utiliser. « Parlons d’aujourd’hui. Tu parlais hier de Minerva. Tu vas trouver ça curieux, mais en tant qu’animagus il y a des … Changements qui s’opèrent ? J’aime plus manger de la viande depuis, et je sais qu’en tant que chat, elle aime le poisson. C’est possible, tu crois, de lui en livrer ? Ca me dégoûte un peu les chouettes, alors je n’ai jamais trop chercher à envoyer des choses avec. Mais si c’est le cas, peut-être que ? Il y a de l’argent moldu dans l’avant-dernier pot de fleur non utilisé dans la serre. Ceux qui sont empilés. » Il se reprend. Peut-être qu’elle a peur de renouveler l’expérience. Il ne connaît pas de poissonnerie sorcière, on vend des bouts de dragon mais pas le minimum dans ce pays. « On peut y aller ensemble quand je finis, si tu préfères. »
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptyLun 18 Mai - 2:11

Elle a beau serré le bâton entre ses mains, elle n’est concentré que sur cet animal passionnant. La magie est formidable, elle n’imagine pas à quel point la vie des moldus se risque à être triste sans ces découvertes incroyables. S’il lui était logique de voir des objets virevoltés un peu partout, elle était si loin de tout connaître des processus incroyables qu’elle réservait. Ca, par exemple. Comment son fiancé pouvait-il se retrouver dans cette forme sauvage, et rester un être si tendre avec elle, protecteur des siens ? Par quel artifice les jambes devinrent des pattes, un nez devint un museau ? Au delà même de sa fascination pour sa capacité magique, Théa profitait aussi, presque scientifiquement, de l’observer de tous les côtés pour tenter de se familiariser avec le phénomène d’animagus pour la première fois d’aussi près. Déconcentré par cette gueule qui remue alors sa baguette, elle s’excuse, se redresse et se concentre pour ne pas se tromper sur le sort. Elle le connaît bien puisqu’elle l’apprend à ses élèves qui préparent leur intégration en tant qu’Auror, c’est un prérequis, mais elle ne l’a jamais jeté auparavant sur un proche. Cette petite peur qui tiraille l’estomac à l’idée de le blesser s'estompe en se disant que, de toutes les manières, elle n’a pas le choix sinon il restera panthère un moment encore.

La métamorphose opère, et elle a un soupir de soulagement en le voyant se transformer sans encombre, mais rougit derechef en voyant qu’il est nu, comme si cette vision dénudée pouvait choquer son esprit avec tout ce qu’il s’est passé entre eux, elle baisse le regard, mauvaise idée, elle le détourne alors, respectueuse pour attendre qu’il disparaisse se rhabiller. Il la remercie, elle ne bouge pas, mais il l’attire vers lui. Elle se fige quand elle se retrouve en plein jour serrée à ce corps dévêtu. Elle ne trouve pas ça désagréable, c’est Atlas, mais elle est si peu habituée à une situation pareille qu’elle ne sait pas vraiment comment réagir. Ses matins étaient auparavant rythmée de la même manière : Un déshabillé pour prendre un thé dans son salon, préparé en général par un elfe poli, puis elle prenait un bain, souvent, lavait ses cheveux s’ils en avaient besoin, hésitant plusieurs minutes pour sa tenue, et allait lire, le plus souvent, dans sa bibliothèque avant d’entamer réellement sa journée. Mais ce matin là était si différent. Elle s’était retrouvée réveillée en sursaut, même pas le temps de s'habiller convenablement, et avait trouvé un félin dans la cuisine. Elle étouffe un rire contre son torse quand elle se rend compte à quel point sa vie changeait avec Atlas. Parce que rien de ses anciennes habitudes ne lui manquait, elle appréciait grandement cette liberté nouvelle, de céder à ses envies, ses désirs, d’apprivoiser son fiancé, de le laisser l’apprivoiser aussi. De se découvrir parfois séductrice, tactile, taquine, heureuse. Il semble se rendre enfin compte, et ses pommettes se colorent d’avantage. Elle est tout à coup frappée par un sentiment de culpabilité, la nuit qui revient en mémoire, ce meuble sur lequel elle était perchée la veille, les échanges brûlants qu’ils avaient eu alors qu’elle lui avait dit qu’elle serait sage. Prise sur le fait par ses souvenirs. “Bien sûr. Excuse moi, je vais mettre quelque chose de plus décent, je suis sortie de la chambre de façon assez précipitée.” Elle s’échappe avant qu’il ne puisse la quitter, et une fois dans sa chambre, lance un sort pour enfiler un peignoir après s’être débarrassé de la chemise. Elle avait besoin de se laver avant de porter des vêtements propres, mais elle devait d’urgence préparer son petit déjeuner. Elle ne mangeait pas, le matin, jamais. Un thé pour son estomac mal réveillé, et elle grignotait entre deux lectures le midi. Un chignon serré pour ses cheveux, elle paraît plus digne dans le miroir, puis s’affaire à cuisiner des oeufs, du bacon avec des toasts et quelques fruits coupés. Elle le regarderait manger en buvant sa boisson réconfortante, en espérant ne pas le vexer. Après tout, elle pouvait lui dire que le simple fait de faire franchir un morceau de nourriture avant onze heures la rendait malade.

Cuisiner, même si ce n’est pas un plat élaboré, l’occupe. Elle mélange technique moldu et sorcière, on lui a souvent dit qu’elle ne cuisinait pas de manière traditionnelle, mais elle a besoin de cuisiner avec ses sens. C’est l’odeur qui l’aide à savoir si c’est assez cuit, le son qui vérifie si le feu n’est pas trop fort, le toucher qui teste la fraîcheur des aliments, la vue qui s’assure que la couleur du beurre est assez ambrée, et le goût, en dernier, qui s’assure que tout est comestible. D’une grimace, elle porte à sa bouche un peu de la préparation, assez assaisonnée, mais loin d’être à l’appréciation de ses drôles d’habitude. Le fumet est presque désagréable pour elle, mais elle sait qu’il ravira Atlas si tant est qu’il est un brin affamé. Il semble préoccupé lorsqu’il la retrouve, s’en excuse, et elle devine aisément ce qui l’inquiete. “Je suis désolée pour hier soir. Je… Je ne suis pas comme ça normalement, je dormirais dans l’autre chambre à l’avenir, et je me tiendrais à distance, je n’aurais pas dû… Merlin tu dois me prendre pour une…” Elle n’arrive pas à dire le mot, pourtant, il s’imprime si fort dans son esprit. Putain. Une Putain. C’est gravé au fer rouge, et elle a l’impression de le porter sur elle. “Je ne sais pas comment ça marche, mais tu pourras m’accuser en cas de besoin, si tu dois rendre des comptes à quelqu’un.” Elle est si loin de comprendre un peu de ses croyances. Elle le fuit un peu, se penchant sur le repas, fermant délicatement des placards afin de s’y retrouver, il montre alors la tasse, et l’explication lui serre le coeur. “Je n’irais pas si tu ne veux pas que je m’y rende, Atlas. Mais ne te sens pas obligé de les donner si tu veux les garder. On leur trouvera une place, et je t’assure que je n’y toucherais pas. Je… Je tente de ne pas reconduire mes erreurs. Vraiment.” Elle essaie de lui montrer qu’elle est sincère, ne sait pas vraiment comment s’y prendre. Encore, toujours, ce sentiment qui ronge le ventre et frappe l’âme, elle mord sa lèvre, ne sait plus quoi faire ni comment dire pardon. Encore.

Puis, Minerva. Oh, Minerva. Elle est toujours si en colère contre elle même qu’elle est à deux doigts d’aller elle même pêcher les poissons et lui ramener avec un bouquet d’excuses. Pourtant, elle préfère se référer à la solution d’Atlas. “Méra m’a prêté pas mal d’argent moldu hier… Enfin, je crois, je ne comprends pas vraiment leur monnaie, mais, ne m’en veut pas, je préférerais utiliser cet argent là… C’est mon erreur, je dois la payer de ma poche… Enfin, celle de Christian, si tu préfères.” Elle n’utilise pas le mot père, préférant le gommer doucement, autant que possible, avec Atlas, elle n’a pas à faire semblant. Il comprend. Il sait. “Je vais me débrouiller, ça me permettra de m’aérer un peu, j’ai beaucoup de travail aujourd’hui. J’ai pris beaucoup de retard sur le suivi des étudiants de 7ème année, je dois répondre à beaucoup de hiboux, et j’ai quelques cours à préparer pour la semaine prochaine. Je pense que je serais sûrement toujours dessus à ton retour…” Puis, elle s’arrête. Elle n’est plus une veuve sans occupation, elle est fiancée, désormais. Et si ?... “Enfin, je ne t’ai pas demandé, peut être que tu préfères que j’arrête ce travail ? Tu sais, je n’y gagne rien, si jamais d’aventure ça te gêne, je peux prévenir les élèves ! Et peut être ne préfères-tu pas que je sorte sans toi ? Merlin, je ne voulais pas paraître impertinente…” Elle baisse le regard, à nouveau, ces quelques mois sans attache à un homme, si ce n’est son père qui, à ce propos, n’était pas bien compliqué, l’avait détaché de ces demandes. Arctus était contre tout un tas de choses, et celles ci lui reviennent doucement en mémoire, alors, elle s'enquiert de connaître les points de vue d’Atlas afin de ne pas le choquer. La liberté, oui, mais sous conditionnel.
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Atlas Flamel
ordre du phénix
Atlas Flamel
crédits : Jenesaispas pour l'avatar ; henry (aesthetic familial en signa) ; prudence (image dans le profil)
face claim : henry cavill
pseudo : nutcracker
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études : A commencé ses classes à Beauxbâtons et terminé avec les ASPICS de Poudlard (Serdaigle, 1897-1899)
particularité : Animagus panthère noire (marque au-dessus de la patte arrière gauche)
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas)   (- 18) I'm gonna raise the stakes, I'm gonna smoke you out (thelas) EmptyLun 18 Mai - 12:48

Quelqu’un qui lui prépare à manger, qui prend soin de lui. Est-ce que c’est nouveau pour Théa ? Atlas l’observe à la dérobée. Ce n’est pas un changement radical pour lui. C’est le retour à l’avant. Margot qui roulait des yeux au ciel en se plaignant que personne ne la laissait toucher à une casserole, sous prétexte qu’ils devaient fournir de l’emploi aux locaux. Qui se montrait toujours passionnée lorsqu’il revenait en pleine nuit et qu’elle se réveillait, les yeux brillants de malice. Enfin une excuse pour lui préparer quelque chose. Ils riaient comme des enfants quand elle faisait flamber des aliments – souvent de la viande, même si elle n’en mangeait presque jamais pour sa part. Margot qui jetait des épices avec un air de défi. Il y eut des jours où c’était presque immangeable. Ils devaient étouffer les rires, les exclamations. Braver l’interdit d’être en cuisine les amusait tant. Margot qui se jucheait sur le plan de travail et essuyait la vaisselle que son mari faisait avec application. Est-ce normal que les souvenirs soient aussi vifs ? Qu’ils suffisent d’un rien pour tout déballer ?

« Non, non, je ne devrais pas les garder … » murmure-t-il en réponse. Il les a enfermés le plus loin possible. Quand il est sorti de Sainte-Mangouste, qu’il a enfin pu récupérer les affaires qui n’avaient pas brûlé, il est devenu obsessionnel. Il a listé ce qui manquait. Sa robe bleue outremer allait tant manquer à Margot quand elle reviendrait. Elle avait perdu son peigne en corne préféré. Le rappel toujours brutal de la réalité. Elle n’en aura pas besoin. Elle n’en a plus besoin. Le souffle lui manquait toujours, quelque chose s’était emparé de lui, avait vidé son air d’un coup de poing, seule explication physique à la sensation d’étouffement. Il avait replongé dans leurs premières années de mariage, vu tous les projets inachevés. Il l’entendait encore, piquante, moqueuse. Il se souvenait de la femme douce qui avait voulu alphabétiser les moldus les moins favorisés, qui s’étonnaient de la memsahib Flamel. Il avait passé des heures à déballer les cartons, à chercher des traces tangibles. Certains sorciers auraient été capables d’entendre des pensées avec les possessions de l’être aimé. Foutaises. « Il va falloir que je tourne la page. J’ai déjà isolé ce que je veux conserver. » Les photos de mariage, les affaires qu’elle préférait. Margot n’avait pas de sœur mais qui sait, un jour, une nièce qui lui ressemblerait ? Atlas se glace, il va falloir reprendre contact avec la belle-famille. Ils ne se côtoient plus guère. Chagrin étouffant entre eux, qui n’avaient pas réellement pu s’apprécier. Il préférerait leur annoncer son mariage plutôt qu’ils l’apprennent. Ils n’y viendront pas. « Mais tu sais … »

Sur ce qu’elle disait avant. Elle n’est pas. « Je t’aime. Je ne te jetterai pas la pierre pour avoir fauté avec moi. On ne peut pas dire que tu m’aies forcé, pas vrai ? » Il était trop heureux de se jeter dans ses bras, de la prendre dans les siens, de … Les pensées suffisent à le réchauffer, redonner l’envie. Est-ce normal que l’envie soit toujours aussi forte ? Qu’il suffise d’un rien pour la faire renaître ?

« Tu sais, personne ne va me demander des comptes, et même si c’était le cas, je devrais assumer. » Il ne parle pas d’assumer des erreurs. Ca ne pouvait pas être une erreur. Quel impact ? Il faut se marier vite, parce que s’il doit m’arriver quelque chose, n’importe quoi … La guerre, un accident. Il se souvient des premiers mois du veuvage. Il glissait dans les escaliers. En sortant de la douche. Il se brûlait lorsqu’il cuisinait. Les objets s’échappaient des ses mains. Les verres, les couteaux. Il s’était demandé. Est-ce qu’une part de lui abandonnait, mourant d’envie de rejoindre Margot ? Par quelle bonne étoile était-il encore intact ? Il s’efforce de chasser ces inquiétudes. Théa semble malheureuse. D’un mouvement de tête, il l’invite à s’asseoir avec lui. Elle secoue la tête quand il divise la nourriture en deux assiettes. Il ne va pas la gaver. Atlas extirpe une cloche de métal d’un placard, la pose sur l’assiette – qu’il ramène à table quand même. Il leur sert deux tasses de thé. Le service fleuri. Margot qui s’était amusée tu crois qu’ils se sont basés sur le bleu de tes yeux ou le mien ? Et de lui faire l’article, la réclame en mettant une tasse devant son visage.

Il est distrait quand il caresse la main de Théa. A vrai dire, il ne comprend pas. Le programme de sa journée l’enthousiasme. Merlin qu’il avait peur d’une épouse qui vivrait dans son ombre, qui n’aurait rien à elle. Il aurait été obligé de vivre pour deux, mais c’eut été insupportable. Il hoche la tête, montrant une appréciation polie. C’est bien. C’est adorable qu’elle mette un coup de collier pour ceux qui vont passer leurs examens. Il aura le temps de rentrer et la retrouver. Pourquoi diable s’arrête-elle ? Il la regarde sans comprendre. Oui ? Ses yeux se plissent. Pourquoi met-elle en valeur le fait qu’elle ne gagne rien pour qu’il ne lui dise pas d’arrêter ?

Arrêter quoi ?

D’où ça, prévenir ses élèves ? Qu’est-ce qu’ils viennent faire là, les gosses ?

Et pourquoi est-ce qu’elle ne devrait pas sortir sans lui ? C'est la Grande-Bretagne, la guerre est déclarée en Europe mais pas à Londres, tout de même.

Il devient sceptique. La touche finale : quelle impertinence ? « Bah ? » Il reprend une gorgée de thé. Elle joue à quoi ? D’accord. Soit. Peut-être qu’il a l’esprit ailleurs. Qu’il réagit toujours en prédateur. Donc. Elle pourrait prévenir ses élèves qu’elle ne gagne pas d’argent ? Ridicule. Ca doit être autre chose. La vérité se fait jour et il en rougirait presque. « Mais enfin … » Il ne trouve pas les mots. Tu me prends pour qui ? Son comportement n’a pas plaidé en sa faveur. L’épouse modèle peut craindre que l’homme à femmes, fût-il repenti, n’aime pas l’ombre d’une émancipation. Il contient les premiers mots qui lui viennent aux lèvres : excuse-moi, mon amour, mais je n’en ai rien à [hide]foutre. Ce n’est pas que le sujet l’indiffère. Il ne comprend pas qu’elle demande son avis.

Elle l’a pris pour un Goyle ou quoi ?

« Je .. Heu, je devrais te donner l’autorisation ? Il faut signer quelque chose ? Je trouve ça bien, que tu travailles. Que tu te dévoues. Tu veux qu'on t'installe un bureau et des meubles pour tes parchemins ? Au-delà de ça, si tu veux devenir professeure, ça ne me gêne pas, je veux dire … enseignante avec un salaire. » Oh le gros mot. Elle ne semble pas comprendre. « Nous n’avons pas besoin de ça pour vivre, rassure-toi. Mais peut-être que tu préfèrerais avoir ton argent ? Dans tous les cas, on pourrait réfléchir à une somme chaque semaine ? Mais non, tu ne dépouilleras personne, les affaires marchent bien à la boutique. » Il lui faut quoi, pour ses dépenses ? Que pourrait-elle acheter ? Des livres ? Mais carte blanche sur les livres, qu’elle remplisse les bibliothèques jusqu’à créer un second mur devant celui où elles seront installées. Des vêtements ? Il ne va pas se priver de la voir bien habillée – ou bien déshabillée. Autre chose ? « Je n’ai aucune idée de ce qu’il te faudrait par semaine. » Un sourire piteux. « Tu sors quand tu veux, tu es ma fiancée, pas ma prisonnière. Tu peux inviter qui tu veux, aussi. Il faudra qu’on trouve une explication pour les voisins moldus. L’ancien militaire en face est adorable mais curieux – n’accepte pas de boire de son alcool maison, c’est un coup à avoir mal aux crâne trois jours. Les petits moldus d’à gauche sont gentils, mais je soupçonne leurs parents de m’en vouloir de leur avoir donné l’envie de partir aux Indes … Peu importe, on trouvera un bobard. » Dans la haute société, à laquelle ils le soupçonnent d'appartenir (sans quoi d'où viendraient son argent ses manières ?) on épouse bien des cousines. Voilà, il accueille sa cousine en tout bien tout honneur, elle lui fait oublier son deuil, ils se marient, fin heureuse. Moui. Il réfléchira à mieux.


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