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 ceux qui rêvent on bien de la chance - amos.

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Moon Flamel
sans camp
Moon Flamel
crédits : @Amatis
face claim : ella purnell
pseudo : .psychée
ceux qui rêvent on bien de la chance - amos. Tumblr_nm36ohke8h1rob81ao4_r1_250
particularité : princesse de son monde, étoile tombée du ciel, anomalie de ce monde douce folie, sacrifice de son sang, magie noire qui la ronge de l'intérieur damnation de ce monde, le noire coule dans ses veines dans son sang, elle en crèvera surement la belle drogué de cette douceur de magie qu'il faudrait qu'elle oublie. (malédiction)
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Message (ϟϟ) Sujet: ceux qui rêvent on bien de la chance - amos.   ceux qui rêvent on bien de la chance - amos. EmptyVen 8 Mai - 13:02



La lune est un fruit un peu rance La vie est une maladie 
“Mes nuits blanches ne sont pas blanches À peine clairsemées d'étoiles
Petits trous dans la toile étanche Tristes Strass sur le voile”
   

           les nuits sont douces quand les étoiles dansent dans le silence du ciel sous la lumière de la lune douce mère, elle les observent avant de dormir de son pauvre lit vide de présence infinie. le matin laisse mourir la lune disparaître sous le feu du soleil venant à faire valser tous ses espoir d'observation éternelle. le soupire qui passe ses lèvres l'air qui s'évapore dans le temps de la belle venant à prendre le temps de sortir pour venir manger et en oubliant le pire. la chaleur des rayons du petit matin réchauffe la foule et fait mourir en son être les étincelles de l'astre de la nuit. elle passe le temps à vagabonder dans les couloirs de la demeures déserte, à danser rire et oublier les nuits passées sous la peur de le voir à nouveau sombrer. les tremblement de son être qui hante encore l'esprit de la belle, de voir l'homme qu'elle tente à aimer succomber au fantôme de son passé. c'est le cœur trop lourd de sentiment épuisé qu'elle soupire encore à pensé qu'il pourrait un jour l'aimer. pauvre petite poupée qui aime à croire encore que le monstre dormant dans la chambre d'à côté pourrait se parfaire d'une tenue amoureuse en sa compagnie. « je ne dors pas là ce soir todd. je serais de retour pour le petit déjeuner » elle s'approche de l'elfe de maison dépose sur son front un doue baiser avant de disparaître dans un clac résonnant dans la pièce qu'elle vient de quitter.

les escaliers en colimaçons qui tournent encore ses pauvres pieds nuent qui tentent à en venir à bout pour trouver la pièce principale trônant au plus proche des cieux. elle s'avance laisse tomber dans l'entrée sa veste avant d'accourir presque à la grande lunette. la nuit est claire et pleine de promesse. le sourire qui grimpe à ses lèvres les parchemins qui jonchent le sol attendent avec impatience qu'elle les rejoigne pour une nuit de douceur. les heures passent elle griffonne elle dessine elle s'extasie devant cette douce nuit prête à faire danser en ses pupilles la beauté de son passé espéré. alors qu'elle contemple les astres un bruit résonne derrière elle, chute d'objet non désiré qui la fait se retourner. le regard cherche alors l'intrus tombant alors sur cette douce couverture. le palpitant qui s'emballe les jambes qui tressaillent il est là. elle s'approche avec une certaine lenteur se baisse a proximité pour venir avancer sur ses membres, couvrant le sol de son corps elle s'approche. si longtemps qu'il n'est pas venu à elle, des journées passées loin de lui loin de ce sentiment irrépressible de le retrouve de le toucher. elle respire, elle se sent doucement vivre. alors ses doigts courts lentement sur la couverture alors qu'un petit rire s'échappe de sa bouche, petit bonheur brûlant de laisser sa peau caressait les pages. elle l'observe un moment et le laisse la guider elle se laisse s'aventurer dans les long paragraphe où elle ne daigne s'aventurer. puis il y a ce texte qui résonne en elle qui l'appelle. alors c'est entre ses lèvres que claque les consones les voyelles formant de mots insensés tourbillonnant dans sa tête elle les enchaîne frénétiquement avant de venir mourir sur ce point tressaillant. c'est la tête qui se met à tourner c'est des rires qui s'échappe de sa gorge dénudée elle est heureuse elle se lève tourne sur elle-même titube faisant chuter moult objets, mais elle s'en fiche, elle vie ! alors elle s'approche de la fenêtre entrouverte qu'elle fait claquer contre les murs, elle y grimpe se retient, et regarde la lune. elle l'entend l'appeler les pieds qui tentent à valser dans le vide qu'elle lui promet. pourtant elle assume ce fait qu'elle ne la rattrapera jamais. alors elle titube manque de dégringoler elle se laisse alors tomber sur le sol de pierre geler retournant vers le livre pour essayer de l'appeler sa mère adorée. pourtant les mots de la page se mettent à onduler elle se baisse alors pour tenter de les arrêter posant ses doigts sur quelques lettres perturber. et c'est le souffle qui vint à lui manquer, ses ongles qui trouvent la pierre, qui s'y accroche avec désespoir se brisant sous le choc, elle ne respire plus elle suffoque. elle monte ses mains à sa gorge tentant de retirer cette emprise fantôme qui la retient, plantant ses ongles dans sa chair offrant son sang à celui qu'elle aime. elle tente de hurler mais le son vint à lui manquer, l'air n'existe plus elle est en train de crever. alors la tour s'astronomie vient à tourner, tourbillon frénétique que ses yeux ne comprennent. puis, elle chute la belle son crane qui cogne violemment sur la pierre laissant couler l'hémoglobine sur la terre... le sang coule, ruisseau impétueux venant trouver les pages tentant les mots d'une nouvelle teinte rougeâtre. il boit son sang, se délecte de l'enfant dans le silence de la nuit où elle décrépie.
 

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Amos Gaunt
coalition sorcière
Amos Gaunt
crédits : elvis <3 (avatar) - Vocivus (icons) - Siren Charms (code sign) - Prudence (gif Gaunt)
face claim : Francisco Lachowski
pseudo : Bee.
ceux qui rêvent on bien de la chance - amos. InsidiousWickedArmyworm-small
études : (1898 - 1905 ) Serpentard
particularité : (fourchelang) s'entretient régulièrement avec Eileen, son serpent de compagnie jalousant les femmes de son entourage -- (toxique) tendance à nourrir une obsession malsaine voire morbide envers l'être aimé
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: ceux qui rêvent on bien de la chance - amos.   ceux qui rêvent on bien de la chance - amos. EmptyVen 8 Mai - 19:19





Ceux qui rêvent
There are those nights when only the moon will listen to my sorrows.




La fraîcheur d’une douche lave son esprit engourdi par un prompt réveil ; Amos s‘était levé brusquement de son lit, comme indisposé de ses quelques heures de repos. L’eau ruisselante rince les sueurs froides de ses cauchemars, purifie ces bras dont les muscles gonflés témoignent de la raideur d’un corps jamais reposé, purge cet esprit de mille vices frappant contre son crâne. Accueillant le tumulte des clapotis contre sa peau d’un soupir satisfait, il rejoint sa chambre délassé de sa nuit, indifférent au silence qui le surplombe. S’habille alors sobrement d’un pantalon et d’une chemise, mutique dans ce froissement d’étoffes, quand des couinements intempestifs se font entendre sur le seuil. « Todd... » L’homme souffle son mépris comme il bute son oeil contre le miroir, dardant alors l’elfe de maison à la mine inquiète. La créature dodeline d’un pied à l’autre, entortillant ses doigts sous des geignements de plus en plus sourds. Cette torpeur l’horripile et l’agace ; Amos claque sa froideur sous une langue retorse : « Si Eileen a de nouveau gobé  un de ces chatons perdus que tu t’es obstiné à ramener ici, c’est de ta faute. De plus je t’ai déjà dit que je ne voulais pas de ça chez moi. » Il a l’intonation lasse, indifférente à l’angoisse de son interlocuteur. La cruauté du jeune Gaunt frappe de plein fouet les tracas de Todd éclatant dès lors en sanglots, sa main répugnante et souillée empoignant le pan de sa chemise. Amos l’épingle d’un regard cinglant dans un mutisme condamnant son attitude répréhensible. Todd cependant s’agite de nervosité comme il accentue ses couinements : « Que le jeune maître excuse Todd si Todd agit de la sorte. Todd se punira en conséquence, mais… » Il a les doigts qui tremblent et la voix nasillarde, pleine de larmes tues. Attisant à juste titre l’appréhension du jeune Gaunt. « La maîtresse est sortie... » « Oui. Comme toutes les nuits. » Il le rabroue par son agacement d’une langue claquant contre le palais. L’elfe ne semble guère s’en incommoder, mû par une témérité inusitée il secoue la tête avant de reprendre. « Todd a un très, très mauvais pressentiment. Todd sent les choses. » Ce qu’il clame presque implorant ne tarde guère à agiter l’esprit trouble d’Amos. Conscient des prédispositions de ces créatures à sentir quelques dangers indiscernables pour les sorciers, il a soudain les sens en alerte.  « T’a-t-elle dit où elle se rendait ? » L’elfe dépité secoue de nouveau négativement la tête, d’une ampleur trahissant son chagrin. Le jeune homme plonge alors dans ses réflexions, fouille dans les maigres souvenirs partagés avec sa promise puis en extrait le peu d’informations qu’il possède : « Elle m’a parlé un jour d’une tour d’astronomie. »

***

Les monceaux de souvenirs, bribes de conversations perdues, se sont rassemblés en son crâne pour en former une issue. La tour d’astronomie dont elle lui avait parlé se perdait, semblait-il, quelque part dans ces contrées. C’est porté par l’anxiété qu’Amos presse le pas une fois transplané en ces lieux qui ne lui sont pas familiers, puis finalement s’élance vers la seule bâtisse de pierre à la silhouette élancée. Il a le coeur tout au bord des lèvres, espérant que l’intuition de Todd s’avéra fausse. Hélas Amos a hérité de ces travers familiaux ; il attire les malheurs comme un arbre sous la foudre. Quatre à quatre, l’amant monte les escaliers menant à une vaste pièce jonchée de parchemins. Il les dépèce à peine de son regard inquiet puisque seul ce corps frêle étendu au sol l’interpelle : « Moon ! » L’homme vocifère son inquiétude comme il se jette tout contre elle, une respiration rompue par l’anxiété. Ses yeux sombres détaillent avec crainte le liquide d’un brun sombre imbibant sa robe, ses cheveux d’or, sa peau d’opale. La prend dans ses bras dans une agitation qui le confond ; étonnamment, il le concède, le monstre s’est suffisamment entiché de la belle pour s’inquiéter de son sort.  « Moon, réponds-moi, est-ce que tu m’entends ? » Il a le coeur qui lâche - et l’auditoire sera donc fort étonné d’apprendre qu’il en eut bien un - alors qu’il la serre contre elle en tremblant. La mort de sa faux a de nouveau frappé ses amours. Lentement, Amos sort de ses torpeurs du passé et reprend ses esprits, cherche sur ce corps de poupée inerte les taillades redoutées. C’est à sa gorge que se nichent les blessures, monceaux de chair arrachés. L’égoïste a ce geste salvateur ; sort sa baguette de sa poche puis lui susurre un sortilège de soin. Vulnera Sanentur. A ses lèvres, formule qui se répète comme une supplique. A-t-il peur de perdre une fois encore l’opportunité d’une progéniture au sang pur, ou craint-il seulement pour la vie de la jeune fille sans y greffer son égotisme ? Qu’importe, puisqu’il s’attèle méticuleusement à la soigner. Soufflant contre cette peau glacée ce sortilège pansant les plaies et insufflant la vie.

Le livide faciès de la pauvresse se teint alors d’autres couleurs ; le bleu s’estompe, le gris se lève. Ses pommettes s’empourprent d’un rose poudré timide. Amos souffle son soulagement comme il maintient toujours la tête de sa promise dans le creux de son coude, agenouillé tout contre elle. Il la toise d’une douceur effrayante par ce qu’elle a d’inhabituel, mais c’est avec tendresse qu’il la questionne lorsqu’elle ouvre enfin les yeux : « Moon, c’est moi. Amos. » Etait-ce bien utile de décliner son identité sous peine d’effrayer la mésange ? « Comment te sens-tu ? » Et son regard enfin de darder ce livre étrange aux pages rougies d’un sang dont il semble se nourrir. « Que s’est-il passé ? »


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particularité : princesse de son monde, étoile tombée du ciel, anomalie de ce monde douce folie, sacrifice de son sang, magie noire qui la ronge de l'intérieur damnation de ce monde, le noire coule dans ses veines dans son sang, elle en crèvera surement la belle drogué de cette douceur de magie qu'il faudrait qu'elle oublie. (malédiction)
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: ceux qui rêvent on bien de la chance - amos.   ceux qui rêvent on bien de la chance - amos. EmptySam 9 Mai - 13:09



La lune est un fruit un peu rance La vie est une maladie 
“Mes nuits blanches ne sont pas blanches À peine clairsemées d'étoiles
Petits trous dans la toile étanche Tristes Strass sur le voile”
   

            tourbillonne en son crane petite étoile qui brille dans ses yeux tournant inlassablement frénésie de mouvement cruauté du néant cachant les lumières la guidant. elle tend les bras tente d'attraper les astres qui se présente là. fuyard pauvre enfant elle court inlassablement dans les méandres de la voie lactée qui se présente a ses pauvres yeux d'enfant dérivant dans le néant. elle soupire elle est triste elle tente d'avancer les pieds retenus par des liens noirs d'une substance qu'elle ne connait pas. elle hurle en elle résonance dans sa tête elle se débat jusqu'à qu'elle l'aperçoit. là devant elle la rondeur de ses formes l'appelle désirant la faire sienne. elle lutte inlassablement douleur dans son être le souffle coupé de ne pouvoir l'attraper. elle la nargue de ses cratères rigole presque à sa tête vouant que l'enfant n'arrive guère à venir à elle. elle se moque de la poupée lui tire presque la langue à sa vu de pauvre désespérée. elle lutte elle brasse de l'air tapant dans les étoiles sous ses doigts qu'elle ne veut plus détenir. c'est elle qu'elle veut qu'elle désir cette lune, cette mère l'ayant envoyé sur terre l'ayant abandonné dans les mains des humains de ces foutues bêtes non enclin à comprendre ce qu'elle est. Moon ! elle prononce son prénom articulation de sa bouche l'appelant la désirant et pourtant la repoussant inlassablement dans son néant. les étoiles se mettent à rire qui se moquent d'elle qui n'arrive plus a les suivre, les étoiles s'échappent laissant place au noir laissant fuir la lune au loin, plus rien, le noir le plus profond. moon hurle elle se brise en mille fragments d'étoiles elle n'est plus que poussière n'arrivant plus à trouver sa mère.

c'est une nouvelle chaleur qui prend part d'elle, sa gorge la brûle, ses mains qui tente de trouver la nature de cette douceur réchauffant doucement son cœur. on l'appelle on lui demande de revenir d'ouvrir les yeux. elle s'y refuse elle ne veut plus, elle veut rester là attaché dans le néant à tendre les bras dans l'espoir qu'elle reviendrait qu'elle la chercherait. elle force sur ses paupières pour qu'elles restent close et pourtant c'est un tourbillon d'air qui s'insinue dans sa gorge, elle respire encore. alors ses yeux s'ouvrent avec lenteur, le regard dans le flou, silhouette incertaine penchée au-dessus d'elle, douleur à la tête, douleur dans le cœur morcelé par ce nouvel abandon décidé. elle ne veut pas être là elle tente à bouger mais, elle n'y arrive pas, si faible et cette voix qui résonne au-dessus d'elle inquiète tendresse cherchant à la ramener à la vie, à cette douceur infinie. elle soupire la vue qui se dégage, lui, là au-dessus de son corps la tenant la retenant dans ce monde qu'elle ne désir plus. elle veut la retrouver, pourtant son regard ne se pose guère sur lui, elle cherche sa lumière. chaleur horrible qui tape à ses pupilles, le soleil ayant fait fuir la lune de la nuit. non, elle s'y refuse alors avec difficulté elle repousse l'homme qui la berce et rampe doucement vers le livre se délectant de sa souffrance « rend la moi ! » elle grogne avec difficulté elle rampe difficilement sur le sol faiblesse de la nuit passée « je la veux » elle serre les dents ses ongles détruits qui grattent le sol. elle est devant le livre elle s'agenouille alors difficilement lentement titubant les mains sur le sol la tête penché les cheveux rougeâtres tombant le long de son visage au-dessus ses pages imbibée et c'est un rire terrifiant qui passe ses lèvres résonnant dans toute la pièce avant que d'un coup le silence ne la possède plus rien juste ses doigts qui se rapprochent dangereusement des pages tels des pattes d'araignées qui glissent le long du carrelage grincement délicat et désagréable. elle sert les lèvres claque sa langue contre son palet, tic tac dans sa bouche. « on recommence... encore » c'est presque un désir qui s'échappe de sa gorge elle n'est plus loin de toucher encore ce texte ondulant encore sous ses yeux, encore et encore, retrouver la lune et crever dans le néant des cieux.
 

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: ceux qui rêvent on bien de la chance - amos.   ceux qui rêvent on bien de la chance - amos. EmptySam 9 Mai - 15:47





Ceux qui rêvent
There are those nights when only the moon will listen to my sorrows.




Le silence plombe leurs têtes et se fait sacerdoce lorsque rompu par les gémissements délirants de l’infante, il ploie. Au loin, le ciel bourdonne sous de puissants éclairs mais c’est impassible qu’elle fredonne sa fièvre. Se démêle de ces bras nerveux la tenant en étau ; là dans l’alcôve de son étreinte, nichée tout contre son torse, elle lutte encore puis s’enfuit. L’arachnide déploie ses longues pattes, les yeux figés entre les cils, rampe en grognant sa furie vers l’objet de ses désirs. La plus macabre des comédies s’ouvre sous ses yeux hagards ; Amos se relève, la chemise souillée, le teint livide, le faciès strié de perplexité. Dans cet acte étrange où la folie se déploie, baisant les lèvres d’une Moon volubile seulement pour cette entité fantôme, il la découvre sous de nouveaux aspects. Ce qu’il pensait réel de sa promise s’estompe sous ses délires fébriles ; l’obédience, la douceur, la compassion même de la jeune fille s’émoussent à la lueur de ses ombres. « Elle est folle. » Qu’il susurre, la dardant de haut. La toisant s’agiter sur ce livre idolâtre, rompant le silence sépulcral de son rire psychosé. Voilà qu’elle tremble à présent, comme hâtée par la sentence. On recommence encore. Agité, il s’élance à son chevet. L’encercle de ses bras puissants comme il tente de la calmer. Les démons qui la possèdent se débattent encore, sourient de son intervention profane. Elle a tout contre les lèvres cette volonté de pousser son dernier râle. Mais plus elle se démène plus il resserre l’étreinte, entrecoupant ses gémissements de quelques ‘shhhh’ qui se veulent apaisants. L’homme la berce, la maintient, s’émeut de sa folie ; puisqu’elle sombre autant que lui. Puisque son coeur se brise de mille tourments, puisqu’ils ont les rêves plantés dans la chair et que les y déloger c’est risquer l’hémorragie. Des rêves mais des reflets, toujours trop vains et décousues à leurs âmes bègues. Puisqu’il a le coeur qui s’agite sous les démons d’autrui, puisqu’il tend à embrasser la folie du monde, alors il l’étreint tendrement. Pose un baiser à sa tempe puis répète inlassablement dans le berceau de ses bras, soufflant soulagé ses mots comme une prière : « Tu es folle. » Il peut mesurer la chaleur en montée de sa peau. Les reins frissonnent, les lippes s’émeuvent comme elles esquissent un sourire. La perversion a embrassé la névrose.

Lorsqu’elle se calme enfin, quelques spasmes seulement effleurant l’épiderme, Amos coule son regard sur le manuscrit qu’elle convoita alors. C’est mû par la curiosité qu’il songe à l’attraper, s'enquérant au préalable de l’inconsciente : « Je vais t’aider, d’accord ? » Mensonge perlé à ses lèvres. Mais diable que la fabulation lui sied bien ; elle le pare de ces ombrages qui le rendent beau. Il argue à nouveau. « Mais j’ai besoin pour cela d’y jeter un coup d’oeil. Reste calme. »  Injonction naïve, mais il tente. Relâche son étreinte afin de tendre le bras, agrippant sèchement le livre à la reliure usée. « De la magie noire... » Qu’il susurre, perplexe. Ces pénombres pourtant ne la rendent que plus séduisante encore à ses yeux. « Que comptais-tu faire ? » Le regard est happé par le dehors ; ses pupilles percent le ciel fardé d’une averse de plus en plus virulente. Il se souvient des palabres lunaires de la jeune fille ; son amour pour les astres, ses caprices nocturnes.


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: ceux qui rêvent on bien de la chance - amos.   ceux qui rêvent on bien de la chance - amos. EmptyDim 10 Mai - 11:35



La lune est un fruit un peu rance La vie est une maladie 
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             il la sert dans ses bras la berce presque dans son pauvre état, il la retient la tient fermement contre lui laissant les battements de son cœur venirs attendrir la pauvre folie. elle soupire ferme un instant les yeux tentants de faire disparaître cette lourde sensation en son être. il l'apaise tendrement de ses bras alors dans un tendre élan elle tourne son visage vers le sien. son nez touche son nez petit sourire plein de timidité. une main qui s'échappe de son emprise venant à trouver sa joue. douce caresse qu'elle vint à lui donner ses doigts dessinant son visage si parfait. elle l'observe comme envoûte par ce moment, sa respiration qui s'apaise en ce moment. son regard qui trouve le sien pupille dansante en son sein. elle soupire un moment s'amusant à tapoter son visage tendrement comme cherchant la constellation de son être cherchant à faire frisonner chaque étoile de sa peau. « douce étoile filante entre mes doigts » un murmure inaudible pour le commun des mortels, audible seulement pour ses deux êtres, elle laisse encore ses doigts aux ongles brisés vagabonder sur sa peau immaculé. tout oublier entre ses bras oublier la folie qui ronge leur pas. elle se sent revivre un instant respirant son air brûlant. son souffle réchauffe son cœur, oubliant son désir de brûler dans les bras de l'enfer qui se trouve à ses pieds.

c'est cette voix qui résonne dans le lointain, petit son qui résonne en elle faisant accéléré les battements de son palpitant. elle ferme les yeux se mort les lèvres perdant son souffle, ne sentant plus cette chaleur qui l'emprisonne, amos perdant pied n'étant plus cet être tant désiré. elle ne veut plus que cela, regarder encore ce livre le caresser de ses doigts. alors elle ouvre les yeux à sa voix, il parle lui, l'intrus de ce moment, le visiteur empêchant ses tourments. il le veut, il veut le toucher il veut lui aussi appartenir à ce monde parsemer de mortalité. elle soupire refuse du visage elle ne veut pas, cela lui appartient elle ne veut pas que l'on lui prenne elle refuse encore de la tête ajoutée à ses non cascadant entre ses lèvres... elle ne veut pas elle ne veut pas, les larmes coulent sur son visage, elle ne veut pas qu'il y touche qu'il souffre comme elle qu'il sente en lui le mal naître. non, elle ne veut pas, elle se refuse à le voir comme cela... alors elle se dégage de sa présence saisie le livre entre ses bras le referme violemment le serrant fortement contre la poitrine avant de reculer rapidement le regard fixé sur lui. « il est a moi n'y touche pas » ordre violent qui cours sur ses lèvres serrant sa gorge. elle le sent palpitant contre sa poitrine battement violent du livre l'obligeant presque à l'ouvrir... « c'est lui qui me ramènera chez moi » elle le serre encore plus fort « c'est la lune qui me l'a offert c'est elle qui veut que je revienne » foutaise, longue illusion implantée en elle. magie des plus noire coulant dans ses veines brûlant son être.

elle recule encore pour s'éloigner de lui elle recule jusqu'à la fenêtre encore grande ouverte. rapidement elle se retrouve sur celle-ci le livre tout contre elle sa robe volant dans le vent le regard vers le ciel, puis vers le sol. elle veut sauter avec lui, exécuté les tambours résonnant dans son cœur lui ordonnant de sauter de fuir une bonne fois pour toute cette douloureuse réalité. il lui suffit d'un pas en avant, c'est son pied qui trouve l'air, elle est prête à chute à retrouver les étoiles et sa mère adorée. il est l'heure, son cœur palpite au rythme du livre il est temps de fuir d'en finir de tout oublier de se laisser

tomber.

 

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: ceux qui rêvent on bien de la chance - amos.   ceux qui rêvent on bien de la chance - amos. EmptyDim 10 Mai - 23:50





Ceux qui rêvent
There are those nights when only the moon will listen to my sorrows.




Il a le coeur qui bat au bord des lèvres lorsqu’elle se lève brusquement et s’élance là où tamboure l’orage. A chaque pas plus faible, toujours un peu plus froide, grondant ses plaintes avec la force d’une condamnée. Elle le rabroue alors, lui clamant que ce livre est sien et qu’elle ne supporta ni voleur ni crapule pour l’en dépouiller. Amos a le myocarde engourdi d’une crainte lourde écrasant son thorax ; ce plomb pressant les côtes, les poumons puis la chair, il y a bien longtemps qu’il ne l’avait guère éprouvé. Ce goût poisseux dans la bouche, fer et acide sous la langue, lorsque son géniteur se muait en monstre et de sa carrure colossale déployait ses bras en des ailes de vautour. S’abattant violemment sur sa progéniture, la matant par la force. Cette peur viscérale, il l’avait presque oubliée. « Moon... » Il susurre d’une voix étranglée, confiance érodée, débâcle épinglée à ses lèvres. Ses pupilles sont les miroirs de l’hiver où luisent les flambeaux de sa confusion ; qu’est-elle à ses yeux ? Pourquoi tant de battements à son coeur sec ? Est-ce l’idée de nourrir et ainsi perdurer la légende de l’ogre auprès duquel les femmes poussent leur dernier râle ? Car le décès de la jeune Flamel le condamnerait sans nul doute à ne jamais plus prétendre à l’hyménée et ainsi laisser choir le désir de progéniture. Mais qu’est-ce donc qu’engendrer un autre Gaunt, sinon que de concevoir d’autres perfides engeances ? Amos se refuse à y croire, porte doucement la main à sa baguette comme il se relève. Considère ses actions non sans réfléchir aux conséquences ; un sortilège de propulsion la ramènerait à lui quoique risquerait de la blesser gravement.

Elle se dresse, statufiée dans sa langueur, sur le châssis de la fenêtre. 4h32, une belle heure pour mourir.

Amos retient son souffle, déglutit à grand peine. Sa gorge s’étrangle encore sous l’impulsion de la panique. Plus encore que ses desseins de progéniture, n’éprouverait-il pas grande solitude si elle venait à disparaître ? Et cette silhouette dansante se découpant aux lucarnes à la lumière des aurores, ces rires cristallins se fracassant contre les murs, ces mains fraîches essorant le linge humide à son front fatigué. Moon ne lui manquerait-elle pas ?

Les tourmentes sont silencieux. Le pied de la belle se suspend dans le vide, prompte à tomber, elle se cabre. Vierge sacrifiée, vestale innocente, sa taille fuselée dans l’embrasure de la nuit s’effile. Le silence. Elle marque l’impulsion et…

« La lune est une sorcière de sang pur ! » Les mots ont glissé sur sa lippe sans qu’il ne les contrôle. Stratégie déployée afin qu’elle ne l’écoute, prompt à captiver son auditoire. Il a le coeur qui tremble mais le regard affirmé comme il lui tend la main. Moon se retourne, dubitative ou curieuse, qu’en sait-il. Le jeune homme reprend sa narration. « Tu l’ignorais ? » Il s’approche de quelques pas discrets. Parmi le tumulte de ce ressac d’une pluie battant la pierre, le silence. Amos argue à nouveau comme il perçoit dans les yeux de la jolie folle un éclat curieux. « Il y a de cela très longtemps, lorsque les sorciers étaient encore tous de sang pur et qu’ils cohabitaient malgré eux avec les moldus, la Terre était plongée dans les Ténèbres. Les sorciers les plus intrépides s’évertuaient à illuminer le ciel de leur magie, mais la fatigue les gagnant, la nuit avalait le ciel sans répit. » Il s’avance quelque peu, pose à ses lèvres un timbre suave et mesuré. Envieux d’accaparer l’intérêt de sa promise. « Alors la sorcière la plus sage chercha une issue. Elle proposa à l’un d’entre eux de se sacrifier, c’est alors qu’une jeune fille se proposa. Elle était si belle, qu’on la considérait comme étant le bijou du Royaume. Nombre de ses prétendants s’y refusèrent, mais la jeune sorcière insista. Elle argua pour motif sa détresse. Car la belle était désespérément amoureuse d’un moldu, mais cette union étant interdite, il ne connaissait pas même son existence. » Il s’avance, retient son souffle. Main farouchement tendue vers sa promise. « Elle affirma alors que, si elle pouvait à la fois illuminer le ciel , accaparer enfin son regard et le rendre heureux, alors elle serait heureuse à son tour. Les sorciers  bouleversés acceptèrent finalement, et la vieille sage la transforma en astre lunaire. » Captiver l’auditoire et retenir son souffle. Le coeur battant les tambours de l’angoisse, Amos se farde pourtant d’une placidité factice. « La jeune sorcière devint donc la lune. La première nuit, elle veilla sur son amour. La deuxième nuit, elle pleura si fort de le savoir loin d’elle, qu’elle constella le ciel noir de ses larmes étoilées. La troisième nuit, elle se coucha. Plongeant de nouveau la Terre dans les Ténèbres. Alors les sorciers inventèrent le Soleil. Mais ses rayons les accablaient tant de chaleur qu’ils implorèrent la nuit et la Lune de revenir. » Il s’approche. Peut la frôler de ses doigts transis de froid. Son regard ne cille ni ne se détourne d’elle, convoite sa pupille comme il l’enjoint à attraper sa main. Comme une promesse luisant dans l'alcôve de son regard ; agrippe donc ma paume, met donc pied à terre, et je te conterai la fin.

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particularité : princesse de son monde, étoile tombée du ciel, anomalie de ce monde douce folie, sacrifice de son sang, magie noire qui la ronge de l'intérieur damnation de ce monde, le noire coule dans ses veines dans son sang, elle en crèvera surement la belle drogué de cette douceur de magie qu'il faudrait qu'elle oublie. (malédiction)
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: ceux qui rêvent on bien de la chance - amos.   ceux qui rêvent on bien de la chance - amos. EmptyLun 11 Mai - 19:39



La lune est un fruit un peu rance La vie est une maladie 
“Mes nuits blanches ne sont pas blanches À peine clairsemées d'étoiles
Petits trous dans la toile étanche Tristes Strass sur le voile”
   

             le vent caresse son visage d'enfant le regard brûlant dans le vide l'appelant le livre tout contre sa poitrine ce pied qui vacille dans le vide. saute petite voix qui murmure à son oreille délicate et intense murmure agréable. elle en a envie, sauter maintenant se laisser tomber dans le vide pour ne plus rien ressentir s'envoler au loin rejoindre la lune son destin. elle tangue dangereusement vers le vide happé par l'envie d'en finir. elle n'est rien, une ombre dans voguant dans le monde rien de bien important petite chose insignifiante tombée sur terre par mégarde atterrie ici pour n'être tien d'autre qu'un semblant d'âme. saute elle serre le livre encore plus fort contre son cœur leur battement ne faisant qu'un, amour invivable tentation extrême, douceur éternelle. elle se meurt doucement, il est l'heure en cet instant, moon flamel n'est plus, l'étincelle perd de son feu, le vent vint à l'éteindre doucement,

meurt petite étoile, crève en silence personne ne te pleurera

c'est ainsi qu'elle se sent tomber le souffle coupée rattraper alors par cette voix par ce curieux moment où elle se rattrape extrémiste au portant. coller au mur le front contre la pierre ses ongles qui saignent de s'être gardé en vie. elle ferme un moment les yeux le souffles saccader passant ses lèvres humidifiées du torrent qui s'attarde à la tremper. elle reste là, les yeux fermés écoutant le conte qui l'aime à lui raconter, histoire tendre sur sa mère, morte pour le soleil, pour cet amour éternel. elle respire doucement perd le temps, saute résonnant encore dans sa tête refusant par des négatives. saute elle serre les dents la colère qui grimpe en elle « tais toi tait toi toit toi !» elle se met à hurler le visage caché tentant de faire fuir cette douce voix qui résonne tendrement dans son crane. elle tape alors son front contre la pierre se retenant d'une main frêle le livre toujours contre elle. la voix commence a s'estompé murmurant à peine qu'elle doit sauter. elle reste alors là dans le silence sentant doucement sa présence. présence doucement humaine, une main vers la sienne, elle ne le regarde pas tend juste la sienne se laissant alors tomber dans ses bras pauvres petit corps frêle. le livre tombe au sol dans un fracas comme douleur imminente grimpant dans ses pages alors que la jeune femme s'accroche à son conteur le corps tremblant de peur. « aide moi.. » elle relève doucement son visage les cheveux trempés tombant de chaque côté, le regard embué le maquillage ayant coulée. elle plonge son regard azur dans le sien, appelant à l'aide hurlant son besoin d'être protéger d'être sienne. « me lâche plus je t'en supplie » elle le supplie ardemment de ne plus la lâcher de la tenir tout contre lui de ne plus la laisser s'enfuir... elle ne veut plus tomber elle veut être sauvé... elle ferme un moment les yeux collant son front trempé contre celui de l'être aimé. elle pleure silencieusement ses larmes dégringolant se mêlant à la pluie qu ruisselle sur le visage de l'enfant maudit.« je.. » elle bafouille sanglotant presque « elle devait m'aimer... elle devait me rappeler... elle m'a abandonné... » tremblement de plus en plus fort perdant le contrôle de son corps personne ne m'aimera jamais... ses jambes ne la retiennent plus, faiblesse de la nuit de la magie qui ronge ses veines qui se nourris de chaque mouvement de chaque faiblesse. pauvre enfant, poupée désarticulé ayant fois en l'absence de l'être tant aimé... la lune l'a lâchement abandonné elle l'ignore chaque nuit encore elle la laisse s'en sortir elle la laisse dépérir... elle n'est rien pour personne... la mort son unique amie, et pourtant elle la fuit... peur au ventre de ne plus être, d'oublier un instant toutes ses joies mais surtout toutes ses peines... lourde magie qui vie en elle, magie noire éternelle ayant trouvé en sa folie un endroit chaud ou se blottir...
 

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études : (1898 - 1905 ) Serpentard
particularité : (fourchelang) s'entretient régulièrement avec Eileen, son serpent de compagnie jalousant les femmes de son entourage -- (toxique) tendance à nourrir une obsession malsaine voire morbide envers l'être aimé
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: ceux qui rêvent on bien de la chance - amos.   ceux qui rêvent on bien de la chance - amos. EmptyMar 12 Mai - 15:38





Ceux qui rêvent
There are those nights when only the moon will listen to my sorrows.




Lorsqu’elle hurle son agonie dans un élan schizophrène, le front buttant contre la pierre froide, Amos retient son souffle. Il a les doigts qui se tendent, endoloris par l’effort, prompt à attraper la main fébrile de l’infante suicidaire. La crainte de la brusquer l’habite et le jugule ; c’est ainsi mû par une quiétude inhabituelle que le jeune homme tente de modérer les tourments qui se jouent. Et lorsqu’elle hurle, il a les yeux implorant sa survie. Et lorsqu’elle pleure, il a le silence invoquant sa lucidité. Si le serpent se fait usuellement insensible, il a cette nuit tout contre le coeur les tambours battants de l’inquiétude. « Je suis là. » Un murmure comme Amos la voit hésiter. La rappelant à la vie non sans tenter le diable. Amos Gaunt ne fut jamais véritablement présent pour sa promise ; veillant tout au plus à un certain confort de vie sans pour autant l’honorer de sa présence. Car même lorsqu’il hantait le salon, Amos ne demeurait jamais véritablement dans les lieux. Physiquement présent, mentalement ailleurs. Simulacre de lui-même portant à peine attention à la lunaire Moon.

La frêle jeune femme ploie pourtant, abandonne là toute velléité suicidaire. Le corps tremblant se dérobe de son perchoir funeste et s’effondre dans les bras de celui qu’elle eût tant de fois haï. Amos la rattrape d’un geste véloce, la maintient fermement, hisse par la force de ses bras ce corps transi de mille désolations et dont les jambes se dérobent sous ce poids de mésange. Le jeune homme a alors tout contre la lippe le soupir soulagé, le myocarde en branle. Secoué par la volonté morbide de Moon de se défaire de l’étreinte de ce monde, il a l’esprit légèrement trouble entre l’euphorie de la victoire et l’effroi d’une chute imminente. Elle, l’implore de l’aider, les lèvres virginales trempées de larmes, le regard plein d’épouvante. Amos acquiesce en silence, ne répond que par une pression plus forte dans l’alcôve de ses bras. « elle devait m'aimer... elle devait me rappeler... elle m'a abandonné... » « Abandonnée ? De quoi tu parles, bien au contraire. » Il s’exprime avec cette détermination qui lui est propre. Cette confiance patentée, cette assurance inhérente à son caractère qui le rendit tant de fois exécrable. Mais il parle avec cette volonté de lui extirper ces idées noires du crâne, tentant de la rassurer par d’autres récits fantastiques. « Ce que je ne t’ai pas dit, c’est que cette histoire se termine bien. » Amos dégoise son laïus, imperturbable dans sa superbe. Il a pourtant la tête qui lui tourne de toutes ces émotions saccadées, la chemise trempée du sel de ses larmes, les mains souillées d’un sang dont il ne veut pas. Mais il s’épanche avec cette confiance inébranlable, pour elle. « En réalité, la Lune s’est couchée afin de rejoindre son aimé. Durant vingt-huit jours que le Soleil gouverna, la Lune enfanta vingt-huit filles. Le vingt-neuvième jour, lorsqu’elle eut la promesse de son amant qu’ils se reverraient, alors elle se leva. Depuis lors, la Lune se couche à l’approche du Soleil afin de rejoindre son aimé. Et se lève lorsque le Soleil la fuit afin de veiller sur ses filles. On raconte que les descendantes des filles de la Lune rôdent encore sur Terre pour s’assurer que l’équilibre du cosmos se porte bien. Tu vois... » Il l’enserre encore, tente de la rassurer. Ces élans de compassion, c’est pour elle qu’il les déploie. Amos n’a guère l’usage ni l’envie de se montrer aussi affable. Il eut fallu que Moon lui promit un enfant et qu’il s’attache à elle, pour qu’il envisage autant de soutien comme de douceur impromptue. « Elle ne t’a pas abandonné, elle veille sur toi. Puisque je suis convaincu que tu ne peux qu’être une de ses arrières-petites-filles. » Est-ce ainsi utile de préciser que le jeune Gaunt ne croit ni ne considère ce qu’il avance ? Il a pourtant la parole affirmée et aimante, tentant de convaincre ainsi sa promise pour mieux la consoler et lui extirper les germes de ses idées sombres. « J’ai justement le livre en ma possession, quelque part dans la bibliothèque. Je te propose ainsi que l’on rentre et qu'on y jette un oeil. » S’éloigner de ces vestibules mortuaires, et la mettre à l’abri.



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: ceux qui rêvent on bien de la chance - amos.   ceux qui rêvent on bien de la chance - amos. EmptyMar 12 Mai - 19:36



La lune est un fruit un peu rance La vie est une maladie 
“Mes nuits blanches ne sont pas blanches À peine clairsemées d'étoiles
Petits trous dans la toile étanche Tristes Strass sur le voile”
   

             valse un deux trois pas a pas un deux trois tambourine dans son cœur un deux trois d'une éternelle candeur. elle se meurt doucement l'enfant un deux trois dans la danse de ses tourments. un deux trois elle rougie elle pallie à cette symphonie, conte écrit dans la langue interdite un deux trois paresse de ne plus savoir de ne plus croire, écoutant les louange de sa mère son espoirun deux trois son cœur qui bat s'en cesse qui pleure dans chaque caresse abandonné par la matriarche d'étoiles fugaces. abandonné à son sort à son cœur qui s'échappe. elle soupire l'écoute, oreille fugacité de ce monde d'un conte merveilleux. un deux trois réalité de son être qui s'éclaire en elle, histoire imparfaite de la lune et son soleil. enfant tombée du ciel trop longtemps oublié dans les bras d'humain insatisfait, offert en sacrifice à la terre son amie. petite chose qui avance sur la terre soudainement, enfant qui chute inlassablement cherchant à s'envoler doucement un deux trois c'est le cœur qui tambourine dans sa poitrine aurait il comprit l'âme qui l'habitude ? étoile qui file dans le ciel écraser sur terre par désir futile d'une mère en exile... elle soupire sourie doucement apaiser par l'histoire brûlant encore ses lèvres espérant ainsi la ramener prêt de lui. un deux trois la valse est finie la danse de la nuit prend doucement fin dans son lit s'évaporant doucement dans la pluie.

elle soupire encore une fois, magie qui l'entraîne de malheureux émois, pauvre fille, folle a liée à attaché loin des tourments de cette vie torturait. enfant de la lune éclatée sur terre, les émotions détruisent a chaque mot qui la détruit. elle n'est que fragment d'étoile qui s'éteint dans le noir des formules, qui perd de sa romance dans le sang. elle soupire relève doucement le regard vers lui, l'histoire et fini alors elle se sert fortement contre lui à en perdre le souffle le remerciant ainsi de ne pas la laisser fuir. elle expire l'air qui s'infiltre bien être extrême de ne plus sentir ce poids au fond de son être. elle ferme un peu les yeux se taient longtemps laissant la pluie comme unique châtiment. conversation futile de clapotis contre torrent des nuages pleurant. elle s'évapore dans l'histoire s'amusant à se voir dans les bras de la lune bercer dans son croissant attendant qu'elle vienne à la faire tomber sur la terre, nouvelle arrivée. elle respire, inspire expire violemment comme si le souffle lui avait manqué durant des années. le regard qui se relève ses pupille qui scintillent dans l'éclat des siennes « reste avec moi.. » silence murmure « ici maintenant » elle pince ses douces lèvres entre ses dents, rester ici encore un instant encore un peu, écouter la pluie qui fracasse les vitres qui tambourinent lui demandant de sortir. pourtant elle s'accroche a lui comme cherchant a le retenir là prêt d'elle sous les vitres dévoilant l'atmosphère. elle se relève difficilement venant a posé son nez contre le sien laissant son souffle caressait doucement sa bouche carmin. elle ne veut pas partir, rester encore là dans la chaleur de cette nuit, non loin de ce livre qui cherche a l'appeler...

et pourtant s'il savait...

là sous ses yeux l'orage ne gronde plus elle n'entend que ses battements de cœur, son souffle qui se saccade et percute le sien de manière inopiné. elle l'entend encore au loin, ce bouquin qui hurle à la lune, qui tente en vin de la faire revenir... amour perdu, pauvre page du néant dont l'amour semble ignorant. elle ferme un peu les yeux tentant de le faire taire mais il hurle plus fort alors elle ouvre à nouveau les yeux sentant son souffle qui s'éclate en elle faisant murmurer dans le lointain cette magie éternelle. il est là devant elle, lui, seulement lui, il la tient fortement de peur qu'elle ne s'enfuit. elle veut rester. elle l'observe le fixe tendrement dans le silence de l'instant il est là à faire taire cette voix, il la retient dans ce monde par un regard un souffle un battement de cœur qu'elle ne connait pas qu'elle ne comprend pas. il est là. s'en est presque violent de sentir cela en cet instant violence dans son cœur dans son être dans sa peau, lui le monstre sanguinaire apaisant la folle, faisant murmure les voix qui encombrent sa tête. elle ne comprend pas, et elle aime cela, sentir son cœur s'emballer sa peau frisonnait perdre doucement pied...

« reste » murmure, désir de ne plus le perdre...

jamais...
 

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: ceux qui rêvent on bien de la chance - amos.   ceux qui rêvent on bien de la chance - amos. EmptyMar 12 Mai - 21:30





Ceux qui rêvent
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Il eut cette envie de lui conter de belles choses, car il n’y a que de belles choses que l’on n'entende.

Le jeune homme peut la sentir tout contre lui puisque ses bras sur elle se sont fermés en un étau paisible, refusant toute dérobade à ses mains pressant sa taille fuselée d'une poigne possessive. Car Amos a la crainte qu’elle ne l’endorme par son charme et réitère ses assauts suicidaires, striant son délicieux minois de larmes qui le touchent puis le dupent. Ce qui l’exaspérait autrefois l’émeut ; sentiments suspendus à son coeur ravivé, il tergiverse et abdique : l’homme a dès lors conscience qu’il s’est attaché à sa promise. Cette confusion des coeurs défaillants butte tout contre un silence apaisant, battu sous le tumulte de la pluie. Etrange, comme Moon ne souhaite se dérober de son étreinte, s’en nourrit au contraire, plonge son nez à son cou, tressaille encore de ses tourments rendus inertes. Amos peut la sentir à la fois sereine et bouleversée, offerte et réticente. Ses lèvres frôlant les siennes, languides sous la réserve, à découvert. Moon a le baiser absent et timoré, les paupières mi-closes, la beauté de vestale. S’offrant à lui dans la retenue, Amos a l’ignorance étrillant ses lèvres : à sa bouche, perle un baiser fantôme. Il se questionne comme il l’étreint ; la jeune fille frissonne-t-elle d’avantage de volupté que de consentement, de plaisir que d’assentiment ? Etrange, comme il se questionne. Lui qui usa de charmes comme de stratégies afin d’arracher à ses amantes ce qu’elles lui refusèrent.

A son chagrin tû dans le silence, les battements des coeurs souffrent dans la pénombre.

Toute en pleurs et dévotion, les mots vont à sa peine qui s’étouffe. Entre leurs baisers absents elle se confie, l’implore, le questionne. Lui demande de rester à ses côtés. Ah si elle savait, en dépit de ses lèvres frôlant seulement les siennes sans jamais s’offrir, puisque son envie vorace s’est lovée sous son respect, qu’à la façon dont il la regarde l’on sait déjà qu’il ne dormira plus que dans ses yeux. Du respect, car  il n’ignore pas, le bougre, qu’en dépit de ses palabres romancées et de la quiétude du moment, un seul et unique baiser suscitera en lui le désir d’elle. L’appétence d’aller plus loin. Dévorer son corps, l’engloutir toute entière, peut-être lui faire dès à présent un enfant.  Mettre un peu de lèvres sur son ventre nu. Tout contre elle gémir, et alors à son sein son coeur n’en pourra plus de frémir.

Respect. Ce n’est pas ce qu’elle désire. Le temps suspend son envol et à leurs lèvres s’étiole. Les corps frissonnent et s’exaspèrent. Ils se rapprochent. Est-ce un deuxième premier baiser ?  

Non. Le regard fuit. Son estomac se tord de frustration. Le respect. Quelle immonde vertu. Amos ne pose un baiser qu’à son front blanc, tendresse inusitée. Une révérence à son honneur de vierge. Ne pas l’embrasser pour ne pas aller plus loin. Ah, si seulement il pouvait l’étreindre, ici, ce soir, entre deux tambours d’orage. Qu’il mourrait, qu’il mourrait d’amour.

Etrange, comme la luxure se fait sobre. Amos n’a pas même le grognement frustré en bord de lippe. Préfère ne pas lui faire offense. « Bien sûr, que je reste. » Sous la langue, l'approbation. C'est pourtant à contre-coeur qu'il accepte. Aurait préféré rejoindre la tranquillité moite de leur appartement. Pas encore leur cocon, certes, mais tout de même. Loin de cette tour, de ces délires mystiques, loin de cette petite mort contre laquelle elle lutte et chavire.


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: ceux qui rêvent on bien de la chance - amos.   ceux qui rêvent on bien de la chance - amos. EmptyMer 13 Mai - 20:07



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             Baboum baboum il hurle à la lune Baboum baboum il en est fini le temps de l'enfant, petite chose fragile qui se meurt doucement. là dans ses bras femmes elle est sentant son cœur battre à la dérober. violence ce chaque boum qui brûle son être l'envie d'être seulement sienne. elle soupire perd le fils, il reste il ne la quitte pas la sert encore un peu dans ses bras. les qui se perdent dans le néant des siens, paresse informelle de son destin. Baboum baboum violence de chaque battement elle le sent son cœur qui lui hurle de sortir de quitter sa poitrine. elle refuse elle ne peut pas, non elle ne peut l'aimer elle ne peut l'apprivoiser. il n'est que le monstre assoiffée de sa pauvre féminité. malheureusement, pourtant, dans l'instant elle brûle de désir de lui appartenir de lui avouer que son cœur bat à en crever. oui il en est fini, oui elle comprend doucement ce que l'on ressent quand son cœur se perd dans les tourments d'un autre être. voilà, maintenant l'amour qui s'installe doucement son cœur qui hurle de bonheur de battre au rythme de sa douleur. elle le veut maintenant pour elle seulement, pour ne plus jamais être séparé de celui qu'elle veut aimer. elle soupire titube encore faiblesse désespérée d'avoir encore tenté de se suicider. dernier force qui passe dans ses veines derniers moments de désir informel.. « reste » murmure qui passe ses lèvres alors que son corps se rapproche du sien, moment de latence dans le silence, la pluie qui résonne brûlant d'impatience. mordillement de lèvre, incertaine de le faire et pourtant elle brise la distance pour emprisonner ses lèvres..

elle ne le dira jamais, peureuse de ne pas être aimé, amoureuse incertaine d'être aimé, douceur de l'être de se faire maltraité. elle ne peut se résigner à lui avouer et pourtant dans ce moment elle voudrait lui crier qu'elle l'aime pour l'éternité.

elle ne comprend pas ce qui se trame en elle son cœur qui s'emballe sur ses lèvres.

elle s'accroche à lui baiser interdit, douceur de cet instant de tout lui dire dans chaque soupire. elle ne le lâche plus elle se fond en lui ne désirant qu'une chose qu'il vienne à la détruire. prête à tout, prête à souffrir t'en qu'elle peut encore éprouver le pire. amour interdit espoir incertain, folie de se voir rejeter enfin.

aime moi

c'est un supplice de son cœur qui hurle sa douleur, baiser féroce et si tendre racontant l'histoire de la lune amoureuse du néant s'y cachant inlassablement l'embrassant dans le silence sous le regard des étoiles scintillantes. son secret qui hurle en son cœur de le voir l'aimer de la posséder, silence incertain quand elle détache enfin ses lèvres ses siennes dans un souffle de désespoir informel. encore elle veut le sentir encore consumer ses lèvres embraser chaque cellule de son être, oui elle veut encore sentir sa peau caressait la sienne, encore succomber encore s'envoler. elle s'approche alors encore désirant à nouveau le retrouver et pourtant la force vint à lui manquer, douleur qui renaît en elle, sa tête qui se met à tourner, caprice de la lune ne désirant aucunement que sa fille vienne à s'enticher d'un pauvre humain qui ne l'aimera jamais. elle s'agrippe a lui le regard qui se perd dans l'immensité de la nuit « je.. » elle se colle à lui sa tête qui se retrouve dans le creux de sa nuque dans un dernier soupire « j'ai besoin de m'allonger... » elle a besoin qu'on l'aide besoin de se reposer besoin de trouver un moment de volupté de tendre animé, de se sentir tout simplement aimé...
 

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: ceux qui rêvent on bien de la chance - amos.   ceux qui rêvent on bien de la chance - amos. EmptyMer 13 Mai - 23:08





Ceux qui rêvent
There are those nights when only the moon will listen to my sorrows.




« reste » Et le murmure de se mourir dans un baiser. Inattendu. Surprenant dans son audace, solennel dans ses soupirs. C’est qu’elle porte aux lèvres du monstre ce baiser salutaire, lui qui n’espérait rien. Lui qui, frustré, ravalait ses désirs crus, ses embrassades enfiévrées. Lui qui préféra loger ses lèvres à son front de vierge afin d’en demeurer là, éviter un second refus. C’est que son ego ne s’en remettrait que difficilement, comme il pousserait le vice à exécrer cette vertu nouvelle : celle de ne pas profaner la belle. Ainsi lorsqu’elle l’embrasse, Amos a d’abord la lippe timorée ; s’étonne de la savoir désireuse. Il se questionne quant à sa fièvre, suspicions d’effervescence se fracassant contre le crâne de la jeune démente. Moon a peut-être cette folie sous la langue qui subsiste, ces névroses qui divaguent tout contre lui ; ce baiser n’est peut-être que le dernier  hoquet de ses égarements. Mais le coeur qu’elle emploie pour se mettre à l’ouvrage, portée par un baiser soudain mordant et audacieux, lui fait rendre les armes. Amos s’abandonne à elle, le coeur en tumulte, une flamme enivrant jusque ses doigts courtisant sa peau. C’est qu’il a toujours cette envie d’elle, appétit qui ne tarit jamais. Et de ses mains viriles dans leur irrévérence d’outrepasser les monceaux de tissus ; se glisser sous les étoffes et de caresser ses courbes. Cette faim d’elle jamais ne faiblit ; s’engaillardit au contraire par le prisme des baisers fiévreux qu’il emploie à lui rendre, des souffles saccadés qui le transcendent, des caresses lascives frissonnant sous le vêtement. Les corps fébriles se rapprochent, ondulent presque. C’est que sur elle, il danserait la gaillarde.

Moon se fige soudain, incommodée. La fièvre qui l’habite n’est plus lubrique, sinon pathologique.

« je.. » Elle défaille, le front moite. Tient à peine sur ses jambes, alors se cale tout contre ses bras. « j'ai besoin de m'allonger... » « Evidemment. » Amos susurre d’avantage à lui même. Le dépit s’entremêle à l’offense. Vexé par ce nouveau refus, le jeune homme se rembrunit mais ne peut lui en vouloir. Persuadé que Moon a en l’instant la santé fragile, il ne peut cependant s’empêcher de penser - mû dans son ego de mâle - que la jeune fille s’invente une nouvelle excuse. Ne comprend plus ce jeu dérisoire qui le dépasse, cette manie vicieuse de souffler le chaud et le froid. Il se jure dès lors qu’on ne lui reprendra plus.

Sa fringale soudain s’est tue, jugulée par la vexation. C’est pourtant porté par une douceur inusitée qu’il la soulève et la mène à ce lit trônant dans l’obscurité des lieux. L’infante lunaire s’est aménagée un espace solitaire en cette tour ; Amos saisit alors ce qu’elle fit de ses longues nuits. Et lorsqu’il la dépose délicatement sur les draps, c’est tout naturellement qu’il s’en éloigne. La tempérance moqueuse de Moon l’a coupé de toute envie de la séduire. Il ne supportera plus d’être éconduit à nouveau. Alors le jeune homme use de distance, tourne le dos à la souffrante, embrassant les lieux de son regard inquisiteur. Un instant, sa pupille se greffe à ce livre étrange qui semble lui causer bien des tourments, mais il a l’intelligence de ne pas céder de suite à sa curiosité. Un pas vers l’obscur manuscrit, et c’est le repos de Moon qui s’ébranle. C’est finalement vers une table de bois brut qu’il se tourne puis se hisse, posant nonchalamment son dos contre la pierre anguleuse. « Ne t’en fais pas. » La voix suave et affirmée approuve son injonction. « Je te surveille, tu peux dormir en sécurité. » Prémices d’une obsession malsaine luisant dans la pupille.


CODAGE PAR AMATIS -- @Moon Flamel

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