(-18) broken doll - amos

☾

broken heart
“La jalousie aveugle un cœur atteint, et,
sans examiner, croit tout ce qu'elle craint.”

elle doit le faire
maintenant
aujourd'hui
elle ne tient plus
elle suffoque presque

elle tourne en rond depuis des heures comme un lion en cage dans la chambre qu'elle parage avec lui, elle tourne encore passe ses mains dans ses cheveux grogne râle soupire.

non pas maintenant
il ne faut pas
il ne ressent rien pour toi

elle soupire regarde par la fenêtre, recule, s'assoit sur le lit, se relève, tourne dans la chambre avance vers la porte, non recule encore. insatisfaite incertaine elle ne sait plus elle ne sait pas, elle ne veut pas, elle ne peut pas non pas maintenant. si peut être il le faut elle retourne à la porte pose sa main sur la poignée puis elle fait non de la tête hochement certain elle recule s'installe à nouveau sur le lit tapote ses doigts sur ses cuisses dénudés recouverte d'un fin tissu d'une petite robe de journée qu'elle aime à porter. elle rechigne se relève et s'assoie presque immédiatement elle ne peut pas lui dire non. là assise dans le silence elle rumine inlassablement le cœur qui tambourine le crane qui hurle à en mourir elle veut lui dire tout avouer même si il pourrait la rejeter. elle s'en fiche elle n'en peu plus elle suffoque la gorge qui se sert elle ne veut plus se cacher elle veut tout avouer elle veut simplement tout dire maintenant ou jamais. elle respire fortement se relève s'avance vers la porte. en bas la poignée tourne, la porte de l'entrée s'ouvre il est là ! elle relâche la poignée prit d'un sursaut, non elle ne peut pas, pas maintenant elle recule ... et puis non !

maintenant oui maintenant
descend dit lui
maintenant

elle prend son courage a deux mains pose celle-ci sur la poignée, la voilà qui prend la direction des escaliers, fébrile, ses pieds nues qui doute un instant avant de respirer profondément... marche après marche le cœur qui tambourine dans sa poitrine, le cœur qui tente à en sortir violence de ce moment le myocarde qui dégénéré la voilà en bas de l'escalier respiration accélérée le regard vers la porte d'entrée.

meurtri c'est comme une douleur qu'elle ne comprend pas, qu'elle ne connait pas ça la prend à la gorge c'est son cœur qui se sert violemment qui l'empêche de respirer. douleur indescriptible tellement elle est forte, elle s'installe en elle passant de cellule en cellule, monstruosité de la vision le cœur qui explose implose brûle se brise éclate en sanglot. elle perd le souffle elle perd pied, elle tremble la gamine la poupée souffre violence dans sa poitrine elle manque de tomber au sol de mourir en un claquement de doigt..
lui elle

devant elle, vision d'horreur, amos qui la tient par le bras qui a ses lèvres contres les siennes qui la retient la tiens.. elle lui appartient...

je devais t'appartenir..
moi

elle soupire respiration qui se saccade colère qui grimpe en elle fureur éternelle ! elle veut sa mort elle le hait violemment fortement ! quelques pas en avant elle attrapa la pauvre garce par le bras gifle qui part dans le vent violence en son visage marque qui s'empreigne à sa peau rosée. porte encore ouverte dont moon la mène la jetant dehors claquant alors la porte. dos tourné elle ne le regard pas, plus elle ne veut plus elle ne peut plus... larme qui grimpe à ses yeux elle retient pourtant sa tristesse... mal en elle, douleur éternelle... « tu n'es qu'un con amos ! » elle vient de murmurer.. douce colère qui grimpe doucement en elle se tournant avec lenteur comme lui laissant le temps de répondre ou de retrouver sa catin du jours. lenteur et pourtant rapidité sa main qui trouve son visage et qui s'arrête a quelques millimètre, il l'arrête dans son élan... elle recule alors d'un pas colère qui grimpe en elle, fureur éternelle..

elle le hait !

il l'a relâche et elle bouillonne a ses côtés n'ayant qu'une envie le détruire comme il vient de le faire... briser ses rêves briser son cœur, briser ce qu'elle est, petite douceur... mal en son cœur... elle ne respire presque plus, elle suffoque le myocarde qui hurle qui se resserre encore...

ne plus jamais aimer
ne plus jamais espérer
crever dans la douleur
de ce cœur qui se meurt.

@amos gaunt

Broken Heart

Such silence has an actual sound, the sound of disappearance.

Elle avait la peau de coton, son épiderme était d’une sublime beauté. Assez pour ouvrir l’appétit de l’homme dont la pupille affamée s’était logée sur elle. Amos aima à contempler l’inconnue dessinée par la coupe de son bustier pâle en dentelle. Comme sa peau paraissait douce, si soyeuse qu’il s’accommodait bien de fantasmes dans lesquels il la découperait au couteau. Puis elle s’approcha de lui, déploya un grand rire, un de ces rires libres comme l’envol des oiseaux, un de ces rires qui la rendait d’autant plus belle. Leurs désirs se percutèrent soudain, à s’en jeter des regards pleins de fièvre. ‘Je n’ai pas vraiment de chez moi’, avait-elle susurré de ses airs badins, ainsi se retrouvèrent-ils chez lui. Appartement étriqué avalé par la poussière du bitume et rompu par les feulements des soiffards des rues.

La porte claque. Indéfectible, Amos entreprend de la séduire en silence dans le feu de ses baisers et de ses mains qui s’égarent. Et effectivement, il semble qu’elle ait pris conscience de ce bel engouement naissant sous le bas-ventre, s’enhardit à onduler sous ses doigts fouillant l’intime puis à gémir. « Tu me fais visiter ? » Soupir enfiévré dont l’audace ne déploie qu’un mouvement brusque ; Amos la plaque contre la commode de l’entrée puis la hisse, porté par ses démons lubriques. « Pièce par pièce. » Il susurre, souffle saccadé. Que de pensées obscènes en son crâne comme il l’imagine soumise à ses ferveurs, parc d’attraction à elle seule. Agenouille donc toi sur le tapis, que je te lise des poèmes. Les amants ont le sourire perlant à la lippe, reflets de leurs pensées impures exaltées sous leurs gémissements. Soudain l’amante se fige, moue crispée jugulant sa fièvre elle a le regard qui se perd sur un fantôme.

Moon a toisé la scène de son oeil mouillé, percutant le regard surpris d’Amos qui a daigné cesser toute procession lubrique. Ni honte ni remord ne fardent son faciès interdit, seulement l’étonnement de la découvrir hantée par un courroux vorace. Sous la stupéfaction générale, l’instant tourne à la scénette de grande emphase ; l’amante délogée de son perchoir subit la rage d’une main qui s’abat violemment sur sa joue, bientôt jetée dans une pièce que la future épouse s’empresse de refermer. « Tu es devenue folle ? » Amos s’avance à grands pas vers Moon se faisant gardienne de sa geôle, le port altier malgré la rage humidifiant les paupières. « tu n'est qu'un con amos ! » Le murmure se heurte à la fierté du jeune homme dont la réplique, acide et froide, se fait infâme : « Ca, je le savais déjà. » Nulle considération envers la pauvre fiancée comme il s’avance encore, l’ignore, tend la main afin d’ouvrir la porte. Une autre claque fuse, celle-ci stoppée dans son entreprise. Amos a eu le réflexe de museler sa rage décuplant la sienne. « Arrête de faire des histoires. Tu n’es pas en colère. » Le timbre suave se strie d’une arrogance crasse, détermination grattant le gosier. « Tu es frustrée parce qu’une autre femme convoite ce que tu avais déjà sous les yeux mais dont tu n’as jamais voulu. Je suis soudain désirable pour toi parce qu’elle... » Il pointe du doigt la porte close, venin au bord des lèvres. « ...crève d’envie qu’on baise dans tous les coins de cette foutue baraque. La théorie du manque, Moon. Ce n’est rien de plus que des histoires de gamins qui se battent pour un jouet. Ca va te passer. Maintenant, laisse moi entrer. » Jamais la voix n’a daigné se lever malgré la cruauté de ses palabres qui demeurent, et Amos en est persuadé, véridiques.

CODAGE PAR AMATIS -- @Moon Flamel

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broken heart
“La jalousie aveugle un cœur atteint, et,
sans examiner, croit tout ce qu'elle craint.”

elle a le cœur qui se craquelle morceaux par morceaux qui se brise encore inlassablement, douleur dans sa poitrine boule en son ventre qui ne cesse de grandir. alors c'est cela, avoir le cœur brisé, sentir en son sein cet organe se pétrifier se morceler morceaux par morceau chutant dans sa poitrine, douleur indescriptible. elle aimerait hurler tordre son cou d'homme assoiffée de sexe en d'autre corps souillés. le regard qui se perd sur lui la main qui se lève tentant d'exprimer sa colère. il l'arrête la retient, relâche pourtant sa main, il la toise du regard ouvre la bouche persuadée d'être un homme plein de vérité !

Tu es frustrée oui elle l'est de le voir ainsi s'amuser sous ses yeux de pauvre poupée parce qu'une autre femme convoite ce que tu avais déjà sous les yeux mais dont tu n'as jamais voulu. elle ouvre la bouche choquée par des propos aucunement foncés Je suis soudain désirable pour toi parce qu'elle... crève d'envie qu'on baise

ce n'est pas ce que je veux non
je veux de l'amour
ton amour

elle rumine l'écoute sans l'écouter marmonnant pour elle-même des propos qu'il ne préfère pas écouter ! elle le hait de tout son être, cœur brisée de petite poupée. elle se met alors à hurler sans mot, un son fureur extrême folie passagère prenant possession de son être. la lune est morte, le cœur en miette piétiné par un homme enfant du néant. il vient d'éteindre sa lumière créant en elle un gouffre d'une immensité parfaite.

je te hais de tout mon être
adieu amour
adieu pour toujours
je ne souhaite plus aimer
car j'ai le cœur décomposé

elle reprend son souffle les bras et les mains qui tremblent d'une fureur folle venant à saisir le premier objet à sa porter magnifique vasé de porcelaine qu'elle vient à briser. elle hurle encore saisit d'autre objet les éclate sur le sol qui vient à en être parsemer. peint des fragments de son myocarde morcelé tableau de sa poitrine qui tente à respirer. elle souffre la gamine comme jamais, n'ayant jamais désiré ressentir ce mal en sa poitrine préférant perdre le souffle que de ressentir une minute de plus le mal qu'il vient à créer dans son pauvre cœur de poupée. les éclat de porcelaine viennent à attirer l'attention d'un autre être, todd s'approche « maîtresse moon... » un soupire, désir de lui venir en aide alors que sa voix frêle vint à se craqueler peur de la perdre à tout jamais. elle se tourne vers lui regard noir de fureur « dégage ! hors de ma vue ! » l'elfe tente une révérence la peur au ventre fuyant la scène le cœur ballant. aujourd'hui les cœur se brise aussi facilement que le verre. elle se tourne enfin vers lui et cette fois-ci sa main atteint sa joue dans un bruit sourd. elle en profite pour lui attraper le col de sa chemise déjà déboutonné pour offrir ce qu'elle n'aurait su lui dire. son souffle claque contre son visage haletant déjà « la théorie du manque c'est tout ce que tu as trouvé ? » elle lui crache au visage « tu me dégoûtes ! » elle s'approche encore un peu plus de son visage la fureur qui éclate « ça me passera c'est ce que tu crois ? tu te trompes amos comme toujours ! tu ne vois donc rien trop obnubilé par ta propre personne trop enclin à baiser dans tous les coins de cette foutue baraque ! » elle resserre son emprise non loin de sa trachée désirant qu'il arrête de respirer

« je t'aime amos ! »
le cœur qui se ressert qui hurle de douleur en sa poitrine
« mais tu t'en fiches »
elle recule d'un pas doucement lentement, elle l'a relâché, cela ne vaut plus le coup de tenter d'espérer, tout espoir vient de crever entre ses mains de pauvre fou.
« je pensais que tu me comprenais que tu attendrais mais non ! tu préfères baiser des putain plutôt que tenter de m'aimer plutôt que de tenter de m'accepter tel que je suis ! » une larme vint à perle le long de sa joue alors que ses pieds reculent encore « je voulais simplement que tu m'aimes... » elle passe une main sous ses yeux la colère se mêle à la tristesse la douleur qui la prend à la gorge, elle ne respire plus, elle veut mourir là et ne plus jamais ressentir cela... les pieds qui se tournent et elle grimpe pour fuir, s'enfuir loin, passant la porte de la chambre qu'elle vint à claquer courant dans un coin se laissant tomber sur le sol, les sanglots qui déferlent.

@amos gaunt

Broken Heart

Such silence has an actual sound, the sound of disappearance.

Scène étourdissante et brève, ces instants singuliers se muent en folie dans le tourbillon de leurs agitations. Moon a le regard qui le dévore, perclus d’un courroux qu’Amos ne saurait décrire ni même connaître. Lui qui la considérait douce et soumise la découvre soudain pugnace et belliqueuse. Car il a les mots acérés comme des lames, prompts à lui percer le coeur et fouiller ses entrailles. Mais la jeune femme jamais ne ploie sous la cruauté du futur époux, elle a la pupille qui flamboie de ses courroux latents, s’emploie à briser vase et vaisselle sous le regard trouble d’Amos. Sa bouche entrouverte face à tant de colère témoigne de sa surprise ; c’est qu’il avait, pourtant, usé de franchise lors de leur première rencontre. Invoquant son désir de côtoyer ses amantes tant que le mariage ne fut pas prononcé, persuadé que son caprice lubrique ne porterait préjudice ni même n’offenserait sa future épouse. Las cependant, en dépit de ce qu’il pense - immondes opinions exaltant son égoïsme cinglant - Moon a la jalousie qui vocifère. Elle s’agite, rabroue Todd qui pourtant demeure habituellement son compagnon de fortune. N’hésite guère à se saisir du col du jeune homme dont le faciès s’est fendu d’un sourire mesquin. Il sourit parce qu’en cette colombe dort le fauve aux sens exaltés. « Alors c’est ça, ta came ? » La violence pour passion. Il susurre volontiers : « C’est la mienne aussi. » Provocations opiniâtres ; Amos est un franc-tireur. Avoue sournoisement ses préférences charnelles ; un peu - beaucoup - de virulence dans les ébats. Mais alors qu’elle enserre encore sa poigne, hargneuse dans son entreprise, Moon abdique puis se confesse. « je t'aime amos ! »

Le sourire arrogant s’émousse. Visage blême, coeur qui se fend. Amos a la déglutition peinée comme elle relâche son étreinte. L’arrogance s’est tue au profit de l’humilité, et le silence se fait sacerdoce. « Moon, je... » Je l’ignorais. Bêtement. Et en son crâne s’agitent trop de monceaux de souvenirs excusant les résistances de Moon qu’il comprend alors. Il a la lèvre sèche de trop de mutisme et de gêne comme il la toise d’un regard confus. Il n’existe pas que le passé et les fantômes, mais aussi les opportunités à saisir. Hanté par une défunte, Amos a omis que la seule chose tombant vraiment du ciel demeure la pluie. Pourtant, l’impertinent n’avait qu’à tendre la main pour cueillir l’amour de l’infante. « mais tu t'en fiches » « Non... » Les sourcils s’arquent sous une compassion inusitée, la tête frénétiquement et inlassablement se secoue. La vérité sous ses yeux se craquèle. Impuissant, Amos assiste à sa chute. A trop se cabrer et lutter contre ce qu’il croyait être son démon, fatalité diabolique, Amos était passé à côté de l’essentiel. De cet amour aveugle qui le ravageait. Un mal intense, trouble, sans sexe et sans but si ce n’était de lui confier descendance. Moon quant à elle, n’espérait que la pureté d’un amour réciproque.

La jeune femme alors digne dans son combat prend fuite, laissant dans le trouble l’amant interloqué. La porte s’entrouvre dans un grincement et laisse apparaître l’amante de passage dont le charmant minois se strie de gêne et d’inquiétude. Amos pourtant ne s’en soucie guère, préférant s’élancer à la poursuite de la fiancée ; attitude assez rare pour être convoitée. La poigne toque à la porte close ; derrière le bois sec s’épanchent les sanglots. Il l’interpelle : « Moon, ouvre-moi. » Puisqu’il ne saurait user de magie afin de ne pas la violenter encore et investir son intimité, Amos l’enjoint à le laisser entrer. Le mutisme en écho, l’amant réitère d’un timbre confus. « Je ne pensais pas que cela aurait pu te blesser. Je l’ignorais. Comment aurais-je pu savoir ? » En interprétant les moues, les souffles et les regards, probablement. Mais l’égotisme cristallisé du Gaunt mêlé à sa certitude d’avoir raison eurent tôt fait d’étouffer dans l’oeuf les quelques parades amoureuses de la jeune femme à son encontre. « Moon, parle-moi. » L’injonction change sous la coupe de lèvres désolées. Je ne veux pas te perdre. L’aveu des non-dits. Incapable qu’il est de susurrer ses sentiments, il se doit néanmoins de se faire violence. La gorge gratte ses dernières pudeurs sentimentales : « J’ai su que j’avais peur de te perdre à l’instant même où tu t’apprêtais à sauter de cette tour. Pour la première fois depuis trop longtemps, j’ai eu peur pour quelqu’un d’autre que pour moi. » Il s’égare peut-être, paroles difficiles à confesser. L’exercice lui semble ardu mais pas insurmontable. « Je sais que je n’ai rien dans l’âme de beau ni de bon. Je sais que je ne serai jamais quelqu’un de bien, mais je sais aussi que je ne veux plus me passer de toi. Et que... » Amos humecte ses lèvres afin d’y faire glisser ses résignations, pénibles dans ce qu’elles ont d’inhabituelles pour lui. « Et que si tu souhaites demeurer chaste jusqu’au mariage, alors j’attendrai avec toi. Sans tromperie et sans empressement. » Promesse d’abstinence volontaire de près de cinq mois, une douloureuse épreuve pour l’amant enhardi.

CODAGE PAR AMATIS -- @Moon Flamel

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broken heart
“La jalousie aveugle un cœur atteint, et,
sans examiner, croit tout ce qu'elle craint.”

elle pleure l'enfant dans le coin de la chambre la tête dans ses genoux les cheveux cascadant le long de son visage les larmes coulant contre ses joues alors que le grand rideau au-dessus d'elle vient à cacher sa pauvre condition. brisé pleurant le cœur serrer, elle aurait tellement préféré ne rien de dire ne plus jamais ressentir cet amour qui la consume. mensonge, parole dans le vent, elle entend encore ses frères qui vouent un culte à se sentiment, alors qu'elle aimerait tellement ne plus jamais en entendre parler. elle inspire, expire soupire désespoir qui coule en son visage de sentir cette boule en son ventre qui se crispe qui éclate et rend sa vie beaucoup moins jolie.. elle reste là les larmes coulant sur son visage inondant sa robe rose pâle, ouragan de son âme de ses sentiments prenant en pleine tête chaque vague, se noyant dans le torrent de ses sentiments. tambour instable en son cœur qui trépigne qui s'accélèrent, mouvement de myocarde qui ne sait plus qui ne voit plus qui se perd dans chaque tourment de son être. esprit fugace qui espère fuir, s'enfuir mourir peut être par ce cœur qui se perd.. douleur instable qui part et revient dans des bourrasque entraînant la poupée dans des larmes qu'elle ne saurait contrôler...

je souffre.

elle manque de respirer se sentant suffoquer alors qu'il vient à taper à la porte la voix tiraillé, il regrette surement de l'avoir blessé et pourtant le mal est fait. elle se refuse à l'écouter et pourtant dans un moment de faiblesse elle le laisse entrer. là dans son coin elle ne le voit pas elle ne le veut pas, ne pas croiser son regard du néant enclin à la ramener prêt de ses mains. son cœur tambourine de plus en plus fortement à chaque pas qu'il fait en sa direction, elle ne veut pas, elle ne veut plus de lui, pas maintenant, plus jamais, elle s'y refuse... « dégage » murmure et pourtant force de sa voix qui résonne dans la chambre. que peut-il bien vouloir faire d'elle encore ? il se fiche d'elle il ne l'aimera jamais, fabulation de ses onomatopées, du désir de la retrouver, il titube presque autour de sa lune, il perd pied le gamin ayant comprit qu'en son sein avait prit naissance un sentiment beaucoup plus dangereux que tout ce qu'il aurait pu espérer, amour ardent de moon pour sa pauvre personne hantée. il tente l'ignorance et elle refuse, non il ne peut ignorer ses sentiments quand la douceur de chaque geste venait toucher sa peau, non il ne peut ignorer chaque regard qu'elle lui lançait comme espérant un instant qu'il saurait les attraper, il ne peut feindre qu'il ne le savait pas, il ne peut mentir quand tout en elle éclate à ses yeux...

arrête de parler
tais toi
laisse moi crever

sa tête qui se retrouve entre ses mains tentant de faire taire ses voix qui hurlent en elle. souffrance instable folie qui s'en mêle désirant profiter de ce moment pour la faire un peu plus sienne... il veut la faire parler il tente alors dans un dernier espoir de la ramener de venir la posséder une dernière fois alors que la tâche lui semble compliqué.

le cœur qui s'emballe à des mots qu'elle ne veut pas entendre, il lui ment maintenant pour pas qu'elle ne parte, il ment maintenant pour qu'elle reste encore, le temps de l'enfanter avant de la rejeter... chaque mot qui éclatent en elle, bourrasque qu'elle aimerait éviter et pourtant qui inonde son pauvre cœur de plein fouet ! la tête qui se relève doucement le regard brillant de trop de larmes les cheveux qui tombent sur chaque côté de son visage ses mains qui la retienne là, loin de cette âme en peine.. « j'ai si mal amos, j'ai le cœur qui se sert à chacun de tes mots j'ai mal comme je n'ai jamais souffert je ne ressens que la douleur que tu m'as offerte il ne veut plus battre il veut mourir, je ne veux plus souffrir... » la voix qui tremble « moi je vois la beauté en ton âme, je vois ta bonté dans tes regards, je le ressens au plus profond de mon âme... là juste là » sa main qui agrippe le tissu recouvrant sa poitrine recouvrant son cœur qui survie « pourquoi ne m'aimes tu pas amos ? pourquoi vis tu dans ce passé qui t'offre autant de souffrance alors que je pourrais t'offrir tout ce que tu peux rêver ? » elle reprend son souffle « faut-il que moi aussi je meurs pour que tu m'aimes ? est-ce la peur qui créait en toi ce sentiment si douloureux que j'en meurs ? » elle suffoque « je te donnerais un enfant quand je porterais ton nom, mais, sans ton amour je le ferais par simple obligation » elle est résignée, lui offrir son corps comme du bétail qu'il enfermerait sous ses griffes acérés . elle ne veut plus pleurer, elle ne veut plus ressentir cette douleur qui s'amuse à la torturer, non elle ne veut plus l'aimer... alors elle le laissera attendre, et quand elle portera son nom elle lui donnera ce qu'il espère, sans amour, juste pour honorer sa promesse de lui offrir un héritier. de son côté elle souffrira en secret dans le silence d'une chambre qu'elle ne voudra plus quitter de peur se sentir son cœur à nouveau s'emballer...

@amos gaunt

Broken Heart

Such silence has an actual sound, the sound of disappearance.

Elle a les mots douloureux cisaillant ses lèvres peinées, souffrance qui le percute, qui le musèle, assèche sa gorge comme il sent cet étrange sentiment se déployer en lui. Car les opprobres de Moon polissent sa honte, bien logée dans le gosier et la pupille, celle de n’avoir été qu’égoïste et froid. Habitus gauntien. Les palabres qu’elle lui dessert ont la couleur du désordre amoureux ; plus elle se confie et plus il ploie. Mâchoire contrite, regard qui sur elle se cadenasse inlassablement. Amos a l’arrogance tue, l’humilité forcée puis soudain l’estomac qui s’agite et le myocarde qui se broie. ‘Moi je vois la beauté en ton âme, je vois ta bonté dans tes regards’. Et lorsqu’elle parle, il croit mourir avec elle. Et lorsqu’il la toise, il y voit quelque chose de grand. Touché par la candeur de la jeune femme affûtant la noblesse de ses sentiments, c’est pourtant mutique qu’Amos l’écoute parler encore. Il a cette désagréable impression de pouvoir la perdre à grand renfort de ses démons. Ses démons, dit-il. Pour mieux se voiler la face et se cabrer quant à ses réelles responsabilités. Amos est la seule entité démoniaque à avoir ainsi galvaudé leur histoire, lui qui la méprisa pour ce qu’elle lui refusait.

Le laïus mouillé s’achève entre deux sanglots, plongeant Amos dans un état d’humilité inusitée. Les lèvres silencieuses dépeignent son désarroi ; celui de ne pas savoir faire office de sentiments. Puisque ces je t’aime sont tout au bord de ses lippes closes, jugulés par une langue trop fière, le jeune homme demeure coi. Soudain la porte claque violemment ; c’est l’amante furibonde qui a quitté les lieux. Ce bruit sourd fait sursauter son âme, et c’est ainsi après de trop longues secondes étouffées de silence qu’il se confie : « Le jour où j’ai cru devoir exploser la tête de Blackstone, ce n’était pas tant mon arrogance qui parlait. Ce jour-ci, je n’ai pas supporté l’idée qu’un autre ne te touche. » Langue glissée à ses lèvres, la vérité s’y déploie fébrilement. C’est pourtant porté par la franchise qu’Amos s’exerce à se confier. « Cette nuit où tu allais te jeter du haut d’une tour, j’étais effrayé. Pas par la perspective de faire une croix sur mes désirs butés d’avoir une descendance, mais parce que je me suis imaginé les pièces vides, sans toi pour y danser et pour y rire. Avec tous ces éclats de vie que tu y mets et qui me font du bien. Et cette image m’a terrorisé. » Poing virulent à l’estomac, Amos marque la pause, pince ses lèvres de vérités plus dures et plus crues. Il s’élance pourtant dans ses aveux ardus, le regard cette fois fuyant. « Et le jour où... » Repentance douloureuse, il le faut pourtant. « Et le jour où tu as investi ma chambre, j’ai eu pour toi tant de pensées obscènes. Une volonté de... » De te prendre de force. L’aveu est trop pénible, l’homme édulcore ses propos. « ...de faire des choses inavouables, poussé par ces voix qui tempèrent parfois dans mon crâne. Puis soudain je t’ai vue, Moon. Et j’ai compris que je ne pouvais jamais te faire de mal. Parce que tu étais là pour taire mes démons. Parce que... » Un soupir torturé passe la barrière de ses lèvres. La confession des sentiments demande bien plus de courage encore que ce qu’il n’aurait pu imaginer. Ainsi s’avance-t-il vers elle, s’accroupit à ses côtés et, d’une main attrapant la sienne, loge sa pupille dans l’âtre humide de son regard. « Parce que je t’aime, Moon. » La déclaration a gratté sa gorge telles des lames de couteau. Exercice ardu mais salutaire. « Et je te prie de m’excuser pour toutes les monstruosités que je t’ai faites. Pour… toutes mes stupidités à venir peut-être. » Il déposera s’il le faut et pour le restant de ses jours des roses fraîches à son chevet pour mieux solliciter l’indulgence et le pardon de Moon.

CODAGE PAR AMATIS -- @Moon Flamel

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broken heart
“La jalousie aveugle un cœur atteint, et,
sans examiner, croit tout ce qu'elle craint.”

je n'ai pas supporté l'idée qu'un autre ne te touche. c'est les confidences qui éclatent dans le vent les mots qui passent ses lèvres d'enfant, apeuré là devant elle de ne savoir comment l'aimer. il inspire fortement la voix qui tremble le regard qui se perd dans le temps ressassant le passé ressassant leur souvenirs embués. douloureuse relation qu'est leur rencontre, acheté vendu dans ses bras plein de fermeté ne se comprenant guère et pourtant ayant trouvé en l'autre un repère. elle se perd dans son regard dans le son de sa voix dans chaque geste qu'il tente à lui offrir, douleur qui éclate en elle ne comprenant guère pourquoi il se confit ainsi à elle, retournant dans le temps, remémorant leur moment.

mais parce que je me suis imaginé les pièces vides, sans toi pour y danser et pour y rire. elle pleure la gamine à chacun de ses mots, son cœur qui se ressert dans sa poitrine, il n'a pas le droit de lui dire cela de la faire espérer alors que qu'il cri à la volupté de corps d'autres femmes qu'il aime à ramener. elle soupire les larmes coulent le long de son visage, désespoir infinie de ne plus l'entendre de ne plus se souvenir de ses moments de rire de sourire de douceur qu'elle a tant de fois tenter de lui offrir. elle ne veut plus souffrir elle veut vivre, loin de lui loin de son cœur qui palpite qui hurle a trouvée son amour qui ne veut qu'une chose qu'il vienne à la serrer contre son cœur qu'il vienne à battre contre le sien dans un battement unique, le leur simplement le leur...

Et j'ai compris que je ne pouvais jamais te faire de mal le myocarde qui s'accélèrent elle ne comprend pas, pourquoi maintenant il ne veut plus lui faire de mal, pourquoi la peur au ventre de la perdre pourquoi il a cru qu'elle pouvait se moquer de lui... elle s'y refuse elle baisse le regard sentant son cœur sortir de sa poitrine hurlant qu'il s'arrête qu'il se taise

Parce que je t’aime, Moon.

silence,
battement de son cœur qui s’arrête
il l'aime

« tu m'aimes ? vraiment ? » elle lève alors son regard embué de ses larmes tristesse qui doucement prend espoir se tenant à lui a cet espoir infinie qu'il dit vrai... alors c'est le silence qui s'empare d'eux, c'est leur regard qui se trouve et elle comprend. cela explose en son crane elle comprend, douleur du passé qui tente a se dissimulé crainte qu'elle ne veuille pas de lui à force de refuser ses avances intéressantes. elle comprend comme un flash son regard qui se mêle au sien silence certain moment suspendu dans le vent dans le temps.

ne dis plus rien
aime moi
protège moi

le cœur qui tambourine dans sa poitrine ses doigts qui jouent avec les siens, incertain et pourtant elle ne lâche pas du regard se mêlant à lui dans le silence dansant dans son esprit envoyant valser les démons qui tente à le retenir. elle virevolte en lui comme il virevolte en elle battement du myocarde qui s'accélèrent qui brûle de désir qui brûle de ne plus jamais le laisser partir. son front vient alors à trouver le sien à genoux sur le sol froid empli encore de ses larmes.. les yeux qui se ferment son souffle qui se perd dans le sien, sensation délicate renaissance instable là dans le silence de leur chambre dans les larmes qui se sont tuent. ils sont là seuls, leur cœur tentant de trouver le bon rythme se mêlant soudainement l'un à l'autre, petit sourire, elle sourit sous les cernes des torrents passés, ouvre les yeux le regard animé, le cœur brûlant chaleur intense qui cours sur sa peau. les excuses qui fusent encore, malheureux ne comprenant guère ce qu'elle a bien pu faire. là devant elle se trouve le monstre qui l'a attrapé retenue en otage et dont elle s'est entichée. elle ne pense plus soupire un moment, sourit inlassablement, le cœur qui se reconstruit sous se regard qui l'enivre elle ne veut plus fuir. « alors recolle mon cœur, prend le et reforme le, ne joue pas, construit le de tes mains de tes baisers de tes regards qui me fond perdre pied.. tout sera oublié quand tout sera raccommodé » sa main grimpe doucement sur son torse s'arrête un instant hésitante, venant alors se poser sur son cœur la chemise déboutonnée sa peau contre la sienne sentant les battements, souffle qui caresse ses lèvres le regard perdu dans le sien silence certain...

car la lune a perdue pied
car en cet instant elle se sent aimé
la lune ne veut plus s’envoler
juste resté à ses côté.

@amos gaunt

Broken Heart

Such silence has an actual sound, the sound of disappearance.

Ce gouffre entre eux, de quelques centimètres à peine, un gouffre calme, apaisé. Gargantuesque dans ce qu’il a d’abyssal, tant Amos a l’envie farouche de se fondre en elle. La presser tout contre lui, humer son parfum de lys et mouiller sa chemise de ses larmes. Ne faire qu’un pour qu’ainsi ses pleurs ne s’émoussent et se meurent dans ses gémissements. Aussi et lorsque Moon lève son regard perclus de sanglots usés, Amos a la pupille étonnamment tendre et languide. Entre l’appétence d’un loup et la dévotion d’un prosélyte. « tu m'aimes ? vraiment ? » « Vraiment. » L’on ne saurait réfuter la véracité de ses sentiments logée en sa pupille tant son faciès se strie de ses humeurs authentiques. Lentement, la main pleine du jeune homme, si grande qu’elle en couvre la peau, se pose sur la joue humide de l’infante rompue par les derniers spasmes de ses sanglots. Et dans leurs regards qui se percutent, tant de vérités se confondent, tant de doutes s’étiolent, tant de méfiances se dissipent. Amos a saisi au vol cette lueur complaisante dans son regard ; Moon a compris, sans une palabre échangée, les défiances autrefois nichées dans le coeur sec de son amant. Cette façon qu’il avait d’interpréter ses refus à grand renfort de préjugés surfaits, s’embourbant dans une virulente confusion.

Mais ce soir l’apaisement les couronne, leurs fronts s’embrassent sous couvert de leurs souffles. Silence éthéré ronronnant contre leurs torses et leurs poumons emplis de soupirs languissants. Puis elle parle, fait couler sous la langue son lyrisme amoureux ; Moon a l’âme romantique, ce qui fend le visage du jeune homme d’un sourire attendri. « alors recolle mon cœur, prend le et reforme le, ne joue pas, construit le de tes mains de tes baisers de tes regards qui me fond perdre pied.. tout sera oublié quand tout sera raccommodé » Le visage clair de Moon se lève lentement vers lui, accompagnant de sa main posée sur son torse nu la balade tumultueuse des coeurs amoureux. La position de l’infante demeure émouvante ; l’hésitation de sa main se perdant contre la peau, geste léger comme la brise, timoré comme leurs sentiments. De son regard de suie fouillant le sien, reflets lunaires constellés de saphirs, Amos se fige dans son émoi. Le souffle court le jeune homme se retient de lui déclamer quelques mots absurdes et précipités, vestiges des premiers amours maladroits. Il a cette folle envie d’avoir son odeur partout sur lui, que le ciel ne lui tombe sur la bouche. C’est ainsi qu’il glisse ses doigts à son menton rendu captif de sa tendre dévotion : « Tu veux dire, comme cela ? » Il sait, qu’à l’instant où il posera ses lèvres sur ce souffle fragile, ils scelleront sous leur baiser cet amour qui ne demanderait qu’à s’épanouir telle une fleur. Ecoutant encore la vibration de deux coeurs rompus au diapason, Amos frémit sous la langoureuse attente puis s’avance, buvant à la coupe de ses lèvres. Frôlement de la lippe contre la sienne, étoffes soyeuses qu’il capture finalement d’une langue chaude glissant sur celle, plus douce et ingénue, de l’infante. Ce baiser se loge dans l’éternité d’un temps suspendu, et l’incarnation de leur amour trop muselé enfin s’y déploie.

CODAGE PAR AMATIS -- @Moon Flamel

☾

broken heart
“La jalousie aveugle un cœur atteint, et,
sans examiner, croit tout ce qu'elle craint.”

maintenant et a jamais
liée dans le néant
sous le regard de la lune
je t'aimerais inlassablement

il laisse son front de poser contre le sien son souffle chaud caressant ses lèvres ayant perdu toute volupté sous les torrent de larme passée. soupire de bien être le sentir là prêt d'elle, la main sur son cœur battements plein de douceur. elle a le regard pétillant le souffle s'accélérant les mains qui tremblent petite chose perdu dans la candeur d'un amour enclin a lui offrir un trop plein de douceur. soupire qui se saccade il vient à doucement caresser son visage ternis par la pluie. elle ferme un instant les yeux, les rouvres plongent son regard dans le sien le souffle court. c'est le cœur qui s'emballe les lèvres qui trépassent il s'approche doucement l'interroge alors, elle acquiesce d'un petit sourire le regard perdu dans le sien se noyant dans les tréfonds de son âme. sourire éternel sur ses lèvres il rompt la distance la saisit dans l'instant unis, lié à jamais dans ce sentiment qu'elle pensait ne jamais toucher. leur langue se mêlent dans la délicatesse du moment. silence, le temps s'arrête alors elle ne veut plus le lâcher ne plus s'en détacher rester là à tout jamais.

le cœur qui tambourine qui hurle d'amour qui s'enflamme l'esprit dispersé s'envolant à tout jamais elle a perdu pied dans les bras de cet amour tant désiré. là en cet instant elle ne veut plus que tout cela s'arrête, rêve éveillé qu'elle tente à ne jamais relâcher. jamais. et pourtant la respiration commence à lui manquer elle relâche alors ses lèvres, se mordille doucement ouvrant ses prunelles pour se noyer dans le néant de son regard déterminé. « encore... à tout jamais... » elle laisse alors sa main grimpait à son visage venant caresser ses lèvres d'un doigt puis sa joue avant de laisser ses mains venir avec tendresse entourer sa nuque le front qui ne se retire plus le souffle qui se mêle au sien.

maintenant et a jamais

elle a le sourire accroché à ses lèvres le regard habité par ce sentiment d'une folie insensé. elle ne sait plus comment penser là assise à ses côtés les bras l'entourant de cette tendresse habitée de cet amour qu'elle désir lui donner... silence comme préservant le moment comme ne désirant aucunement rompre l'instant, juste eux, simplement eux. alors elle casse la distance déposant à nouveau ses lèvres contres les siennes le désirant follement l'amour qui s'installe en elle qui caresse chaque cellule et ses veines battement de son cœur qui s'accélèrent sa poitrine qui tambourine qui se perd... elle a la main qui grimpe dans ses cheveux qui s'y agrippe doucement rapprochant son corps du sien laissant ses jambes se déplier doucement pour venir ne faire qu'un. là leur corps enlacé à jamais moment qu'elle ne veut plus laisser filer... leurs lèvres se détache à nouveau, elle garde un minime distance entre eux leur lèvres qui effleurent avec chasteté et désir parsemé. « regarde nous » un petit rire s'échappe de ses lèvres « je n'aurais jamais imaginée en arriver là.. » elle à ses lèvres qui caressent les siennes à chaque parole qu'elle prononce sourire à ses lèvres souffles entrecoupé cœur qui se cesse de s'accélérait. elle caresse doucement sa nuque doue murmure

« promet moi que je serais à tout jamais la seule
promet moi de faire de moi ta femme car tu m'aimes et non pour ton nom,
promet moi de m’embrasser chaque matin que la vie nous offre
promet moi d'oublier toute les autres »

murmure qu'elle lui annonce, les yeux qui se ferment à chaque promesse qu'elle lui demande, comme une confidence comme de peur de perdre pied, de peur de ne pas être celle qu'il désir réellement aimer, peur que tout son monde ne vienne à chuter et que tout cela ne soit que fausse réalité... elle le veut, juste lui uniquement lui...

@amos gaunt

Broken Heart

Such silence has an actual sound, the sound of disappearance.

Ainsi solidement ancré au sol, la position est incommode. Les bras râblés supportent un corps plein d’appétence pour elle, nuque molestée à trop s’épancher vers ses lèvres, genoux endoloris par la rudesse d’un sol froid. Mais la douceur de ses baisers purge chacune de ses petites douleurs, les transcende et les bouleverse. Ces mains graciles fourrageant ses cheveux arrachent à l’échine d’autres frissons fourmillant jusqu’à ses lippes plus impétueuses encore ; la respiration saccadée témoigne d’autres envies qu’Amos tait pourtant. « regarde nous » Et lorsqu’elle rit, ce sont des milliers de phalènes qui lui tourmentent l’estomac. « je n'aurais jamais imaginée en arriver là.. » Le jeune homme, discrètement, opine du chef. Reminiscences glacées de leur rencontre durant laquelle il se présenta dur et froid, prompt à lui accorder quelque liberté afin de gagner sa confiance et prendre possession des trésors de son bas-ventre. Amos pourtant demeure mutique, ne nourrit nulle honte à ses attitudes tyranniques sinon quelques regrets dérobés sous la paupière. La profondeur des limbes nichées en ses yeux bruns se confond dans les vierges édens de son regard lorsqu’elle reprend de ses airs délicats et solennels ; « promet moi que je serais à tout jamais la seule , promet moi de faire de moi ta femme car tu m'aimes et non pour ton nom, promet moi de m’embrasser chaque matin que la vie nous offre, promet moi d'oublier toute les autres ». Amos a les lèvres qui boivent l’hydromel de ses prières, écoutant avec attention chacune de ses requêtes il ne désire pas lui souffler de promesses qu’il ne saurait tenir. Ainsi écoute-t-il soigneusement ses revendications, les considère avant de les approuver d’un hochement de tête silencieux. Promet moi que je serais à tout jamais la seule. Il acquiesce. Amos le sait, n’ignore pas que la transcendance de son amour se farde d’une possessivité douteuse justifiant ses inclinations fidèles. Promet moi de faire de moi ta femme car tu m'aimes et non pour ton nom. Il s’y engage. Ce myocarde émacié se gorge du sang de son amour pour elle et ne saurait plus la prendre pour épouse que pour obligation. Promet moi de m’embrasser chaque matin que la vie nous offre. Il sourit. La requête, attendrissante et belle, se fond dans la douceur de son âme lunaire. Promet moi d'oublier toute les autres. Il se fige. Yulia hante encore tout un recoin de son cerveau en dépit de ses sentiments pour elle qui doucement s’étiolent. Amos a soudain le regard pensif, considère la demande comme il délibère sur sa faculté à tenir cette promesse. Il lui suffira, sans doute, de ne plus avoir à ouvrir l’un de ses trop nombreux ouvrages mortifères, ne plus tenter d’invoquer la mort, songer plus encore aux vivants. Enfin, après de longues secondes, Amos se relève et fige sa pupille amoureuse sur le visage clair de l’infante. C’est tacite qu’il la saisit dans ses bras, soulève son poids de mésange et l’installe sur le rebord du lit. Ici, il s’agenouille face à elle. Jamais son regard ne se porta si haut pour une femme.

« Je te le promets. » La déclaration est sans ambage, vraie dans ce qu’elle transcende. Amos a le regard fouillant le sien avec tant d’appétence amoureuse qu’on ne saurait douter de ce qu’il avance, ses mains posées délicatement sur les cuisses de l’infante il poursuit : « Promets-moi de m’aimer pour tout ce que je suis, et tout ce que je ne serai jamais. Promets-moi de m’accompagner et me soutenir dans la noirceur de mes nuits blanches. Promets-moi de me donner un enfant, parce que tu le veux et non parce que tu y es contrainte. » Amos achève son laïus sentencieux par un sourire mutin, pupilles qui jamais ne se délogent de ses yeux clairs. « Promets-moi ce soir de ne pas me repousser, si toutefois tu es prête. » Tension charnelle au bord des lèvres et des corps.

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“La jalousie aveugle un cœur atteint, et,
sans examiner, croit tout ce qu'elle craint.”

Je te le promets.

souffle qui caresse la pièce, là assise sur le rebord du lit les pieds sur terre l'esprit dans le vide. respiration saccadé interrompue de multiple pensés, battement incessant saccadé du myocarde qui apprend à aimer petite chose perdue dans ses pensées alors qu'à ses pieds trône le roi de ses désirs inavoués. les pupilles dans les siennes le regard qui ne le quitte guère là ses mains qui grimpent le long de ses cuisses silences, promesse qui s'envolent l'entour la caresse. elle sourit la poupée de ses sourires de porcelaines fragilisées par sa douceur qu'elle tente à préserver. ses mains caresse son visage l'encercle tendrement rapprochant son visage du sien délicatement « je te le promets » murmure qu'elle lui offre déposant ses lèvres contre les siennes saisissant sa promesse lui promettant mont et merveilles, elle ne désir plus rien, plus que lui entièrement lui maintenant et pour le restant de sa vie. alors il continue, question délicate qu'il vient à poser dans ces promesses d'amour non violé. elle hésite un instant, se mordille la lèvres inférieure tendrement.

questionnement qui tambourine en sa poitrine peur fragile de tout perdre, de ne plus être que l'ombre d'elle-même. le souffle qui se perd l'esprit qui s'égare à cette simple idée de perdre son essence, ce qu'elle est. vierge de tout être, et non plus de baisers, offert à son amant un après-midi de mai. les lèvres qui s'entrechoquent qui se cherchent, elle qui fuit qui prend peur à l'idée de la perdre.. elle ne sait plus elle a peur, boule en son ventre qui s'exécute, s'amuse de la torturer alors qu'elle ne désir que lui céder. elle soupire ne dit mot, ne désir répondre tant elle est perturbée par cette question qu'il vient de lui jeter.. il ne lâche pas son regard transperce son âme et là en ses yeux elle craque... organe qui s'emballe désir insurmontable sentiments instable amour palpable.

elle l'aime

peur qui s'envole regard qui le dévore elle ne peut plus refuser car en son être hurle de le possèder.

souffle saccadé
respiration accéléré
elle perd pied
a chaque baiser

elle ne respire presque plus l'embrassant fougueusement l'aimant à s'envoler touchant les étoiles de ses doigts de fée. elle le rapproche d'elle avec tendresse l'obligeant à se relever pour venir la dominer de son corps tout entier. elle l'attire contre elle chute sur le lit sous son corps qui l'obsède. elle a les mains qui l'agrippent qui le retienne passant dans sa chevelure alors que lentement elle scelle ses jambes aux siennes impressionnant tout contre elle. elle ne respire presque plus sa langue se mêlant à la sienne perdant pied, la poupée désir succomber. elle relâche pourtant ses lèvres respire laisse son cœur reprendre son rythme et pourtant elle n'y arrive guère son regard persan le sien dans l'éternel. elle reste là un moment, silence incessant le regard qui se perd, l'esprit qui divague elle se relève doucement collant sa poitrine à son torse laissant son souffle venir se loger dans le creux de sa nuque les mots qui passent ses lèvres claques dans l'air, brûlant son être « apprend moi à t'aimer » souffle chaud qui s'éclate contre sa nuque doigts qui viennent à se balader le long de son bras « fais-moi tienne à jamais » elle se laisse doucement tomber sur les draps froissés le regard traversant le sien d'un désir fou elle ne sait que faire comment et pourtant ses mains viennent à relâcher leur emprise venant se glisser délicatement sous la chemise de son amant emprisonnant ses lèvres avec timidité et passion timidité dévoilée sous ses gestes non affirmés.

@amos gaunt

Broken Heart

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Comme elle les a jolies, ces mains pudibondes, timorées dans leurs caresses feutrées sans pour autant se contenter de signes mais exiger un accomplissement. A bout de bras Amos l’observe. Comme la vue est magnifique, songe-t-il entre deux oeillades qui la dévore. Et sous son regard appétent ce sont les pommettes liliales de la jeune vierge qui rougissent ; elle qui le redouta tant, l’espère à présent. Son petit souffle agité, ce petit coeur de phalène tout contre le sien, se couvre de trop d’étoffes qu’Amos fait ainsi glisser de la peau qui frissonne ; la chemise tombe à terre dans un froissement languide, laissant apparaître la saillie de ses muscles dorsaux comme il se penche à nouveau vers elle. Elle et ses baisers colombins dévorant ses lèvres d’une impatience timide, elle dont la peur devant l’acte à accomplir, le corps de l’homme à découvrir, tressaille quelque peu sous la pulpe de ses doigts craintifs. Alors il la rassure par quelques oeillades invoquant tout ce respect qu’il a pour elle ; jamais Amos ne la presse ni ne l’offense. Ses gestes demeurent doux et délicats, même sur le galbe de ses cuisses qu’elle a si belles, même s’il a l’impatience des impurs de pénétrer son temple, l’homme maîtrise la bienséance comme son plaisir.

Lorsqu’elle susurre et s’étend offerte sur les draps de coton, Amos a la mécanique virile ; il se redresse et contemple ce corps encore trop vêtu, approuve la joliesse de ce visage, l’étroitesse de ces hanches, la langueur de ses émois. C’est ainsi que ses mains, avides de connaissance, se saisissent de la fermeture éclair lui chatouillant les côtes ; “je peux?” et que les lèvres de Moon, suspendues à cette approche, susurrent un “oui”. La robe glisse à terre, suivie dans son sillage par les vêtements superflus de l’homme dont la nudité n’effraie pas. Et lorsqu’il la toise à nouveau, mirifique dans ses habits de dentelle, Amos a cette envie vorace de la bousculer vaillamment, porter aux os de sa hanches ses mains vagabondes, qu’elle s’esquisse et qu’en arc ne se penche. Comme il la désire et comme il s’affame d’elle, le souffle perclus de râles étouffés, portant ainsi sa bouche au sein de la bien-aimée. Des milliers de baisers chauds se perdent sur ces courbes d’opale, et tout une déferlante d’amour s’abat sur elle. De ses lèvres il la parcourt encore ; la vallée plate d’un ventre neigeux, les méandres remarquables de son aine, puis entre ses cuisses un trésor qu’il embrasse encore ; il y flâne, s’y languit, et de sa langue suscite bien des râles de plaisir se lovant tout contre les lèvres de la vestale.

Leurs soupirs alanguis se fondent en des plaintes amoureuses ; la fièvre est montée, vibrant de tout leur être les amants s’ouvrent à toute caresse. Pleinement possédé du désir de l’autre, Amos se penche pourtant à son oreille et, laissant couler son désir dans le flot de ses mots doux, requiert la consécration de sa belle : « Tu es sûre ? » Affamée mais timide, Moon acquiesce dans un dernier frisson arraché par l’amant ; ses doigts glissent sous la cambrure des reins, ôtant les derniers habits de dentelle. La voici nue sous son regard amoureux, le coeur qui s’ébranle, le bas-ventre s’embrase, puis les lèvres tacites se saisissant des siennes dans un élan désespéré. Jamais, pense-t-il, il n’eut embrassé comme cela, avec autant de fougue et d’indécence. Mais c’est porté par la douceur et la délicatesse qu’il se saisit d’elle, profane son temple avec passion, lui lançant entre deux soupirs ardents quelques oeillades bienveillantes.

Ainsi Amos danse sur l’amante quand, dans un gémissement de jouissance il pose essoufflé son front tout contre la clavicule de Moon. Il a la semi-conscience de l’après, voluptueuse lorsqu’il glisse enfin à ses côtés. Là, dans cet instant indolent n’appartenant qu’à eux, Amos l’invite à se lover tout contre lui, la pulpe de ses doigts caressant les courbes blanches du dos féminin. « Moon, est-ce que ça va ? » Il s’enquiert de la belle puisqu’il n’ignore pas les quelques déplaisirs du dépucelage, s’inquiète de la savoir pourtant comblée, jamais entachée de regrets. Le silence entre deux soupirs s’installe et, comme il plonge dans ses réflexions tacites - comment se fait-il qu’une telle beauté tarda à offrir sa virginité, était-ce par conviction ou par devoir ? - Amos finit par l’interroger dans un murmure : « Si c’est la peur qui jusque là fut la gardienne de ta virginité, j’espère au moins qu’elle n’est plus. » L’étau de ses bras tout contre elle se resserre, dans la moiteur des corps amoureux.

CODAGE PAR AMATIS -- @Moon Flamel

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“La jalousie aveugle un cœur atteint, et,
sans examiner, croit tout ce qu'elle craint.”

la respiration s'accélèrent, vertige de ses gestes de ses lèvres qui lui appartiennent. poupée de chiffon entre les mains du maître du couturier laissant les aiguilles venir la tisser la modeler la façonner elle frisonne à chaque geste à ses mains qui la caressent désir intense qu'il la face enfin sienne, qu'il l'emprisonne de son être. le regard dans le sien les murmures certains, elle le veut dans toute sa splendeur détruisant sa candeur. elle a le corps qui se soulève sous ses caresses ses mains qui viennent à l'agripper caressant son dos dénudé dessinant de ses doigts chaque parcelle de son corps. sculpture, mordillement de lèvres, jouant de ses ongles dansant sur ses courbes apprenant son corps comme on apprend à écrire, dessinant chaque lettre dans un nouveau soupir de désir. il a les gestes tendres elle a le regard brûlant, elle ne le lâche pas l'observe attentivement regarde chacun de ses gestes dévore de ses pupilles chaque frisson qu'elle lui inspire. le souffle qui se saccade la voix qui déraille, son inconnu qui sortent de ses lèvres souffle court qui l'interpelle. elle s'agrippe à son corps le retient tout contre elle ses lèvres qui danse sur les siennes, tendresse instable, geste désirables. alors il l'interroge de ses yeux de sa voix, n'ose presque pas la toucher de peur de l'apeurer. tremblante de tout son être, elle le veut juste lui, à jamais lui profanant son corps d'une terrible envie. alors il s'approche et s'installe elle sert les lèvres le souffle qui s'arrête le cœur qui se tempère peur en son bas ventre de se voir perte ce qu'elle est.. elle agrippe l'enfant laissant ses ongles se planter dans le dos de l'amant serrant les lèvres, pureté envolée a jamais et c'est leur corps qui se mettent à danser dans une valse effréné mêler de baiser enflammée de douceur incarnée de leurs mains qui se serrent s'enlacent pour ne pas se perdre, le souffle qui se perd dans le sien, laissant son corps tout contre le sien. ne plus jamais le perdre ne plus jamais s'enfuir et ne plus jamais craindre le pire. le regard dans le sien se laissant conduire dans cette danse de la nuit, novice et pourtant si tentatrice les lèvres qui ne quittent plus les siennes freinant ses soupirs pleins de plaisirs. gémissement ultime qui passent ses lèvres elle se colle à lui le retient contre elle gémit elle aussi à cet instant fermant doucement les yeux, ses lèvres qui se referment là tout contre lui le souffle court voulant encore qu'il reste encore.. toujours.

il a le corps qui quitte le sien se laisse doucement chuter à ses côtés le regard sans aucun regret. elle reste là un moment le regard rivé sur le plafond un sourire candide sur les lèvres plein de souvenirs. simple soupire venant doucement à se relever attirant le drap sur son corps dénudé cachant ses formes a des regards indiscrets venant alors à le dominer. sourire sur ses douces lèvres questionnement dans le vent caressant son esprit. elle laisse simplement ses lèvres se poser sur les siennes avec tendresse venant alors blottir sa tête dans le creux de sa nuque fermant doucement les yeux laissant ses jambes se mêler aux siennes. il l'interroge encore alors doucement elle relève son regard vers lui sa chevelure caressant son corps sous le sien sourire cristallin. « cela n'a jamais été la peur » murmure venant doucement a relevé le visage prenant appuie sur ses bras frêles pour venir positionner son visage d'ange au-dessus de celui de son amant venant de ses doigts jouer encore sur son torse « pour beaucoup ce n'est que peu de choses pour moi c'était tout... être juste amoureuse et être aimé en retour » elle a les yeux qui suivent le dessin de ses doigts fin venant alors à plonger son regard océan dans le sien, sourire timide cheveux qui tombent le long de son visage mordillement de lèvre à se souvenir qu'elle a perdue une partie d'elle. « pardonne mon inexpérience, cela n'a pas dû être dès plus agréable pour toi.. » elle a le regard mélancolique, inexpérience la trahissant, timidité grandissante, petite chose ne sachant comment agir alors qu'il a les geste si expérimenté, sachant comment la faire divaguer.

@amos gaunt

lancé de dés:

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'Réussite / Echec' :
(-18) broken doll - amos 37VHYmzZ_o

Broken Heart

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Lorsqu’elle se livre à lui, elle a ces lèvres framboisines, trop mûres et trop rouges d’avoir été ainsi lacérées de ses incisives. Cette couleur vermeil arrache d’autres frissons au jeune Gaunt qu’il rabroue derechef, lové dans la candeur trop inusitée de l’instant. Les émois frémissants de leurs corps clament un silence entre deux soupirs quand Moon se confesse : « pour beaucoup ce n'est que peu de choses pour moi c'était tout... être juste amoureuse et être aimé en retour » Amos marque l’aveu d’un haussement de sourcils étonné et murmure en retour : « Vraiment, c’est une pratique qui se fait encore ? » Taquin quoique sincère dans sa surprise, puisque le jeune homme se vautra dans la lubricité bien assez tôt. Bien trop tôt, par ailleurs ; encore niché dans l’ingrate période de la pré-adolescence et déjà lové dans les bras de femmes expérimentées, il n’attendit jamais que l’amour ne le heurte pour s’immiscer entre les cuisses féminines. Et d’expérience avait saisi qu’une femme ne se refusait que pour se donner au mariage, mais jamais ne s’offrait dans l’attente romantique et pleine d’un coeur battant d’amour pour un autre. « Je comprends mieux, à présent, pourquoi tu me repoussais. » finit-il par confier d’un timbre pensif, les yeux plaqués contre le dais du lit ombrageant leurs silhouettes. « Non pas que je sois irrésistible, enfin... » Le nez se plisse sous la plaisanterie glissant sous la langue, prompte à arracher un rire à l’amante : « Si, soyons francs. » Il n’a pourtant pas l’immodestie en étendard, souhaite seulement partager quelques instants complices auprès de Moon dans la légèreté de l’instant.

Et lorsqu’elle se confesse encore, s’excusant de son ingénuité, Amos a le regard qui vrille sur elle. Lueurs voraces dans la pupille, il porte à ces lèvres carmin son pouce. Caresse le galbe de la lippe inférieure d’un geste trop languide pour prétendre à trop de pudicité. « C’était parfait. » Certes il n’invoqua pas ses élans sadiques, lui qui aima tant planter ses canines dans la chair des amantes, loup dévorant la barbaque, mais Amos a le mot rassurant lorsqu’il est nécessaire, lorsqu’il le désire, et lorsqu’il aime. « Et ne t’en fais pas pour ça, tu auras l’occasion de t’entraîner chaque jour s’il le faut. Jusqu’à ce que je te la dérobe. » A la mine interdite de Moon, le jeune homme a la lèvre pincée sous l’incisive. Amusé de sa stupeur, touché par son ignorance. « La petite mort. » Il a ce jeu vicieux de la maintenir encore dans l’expectative, s’explique encore d’une moue assurée, professorale dans son approche complice : « L’orgasme, Moon. L’une des plus belles jouissances égoïstes. » L’autolâtrie, quel délicieux travers. Et dans un souffle d’achever : « Vraiment je peine à croire qu’une fille comme toi ait traversé Poudlard tout en préservant sa vertu. Si je t’avais connue à l’époque, je n’aurais eu de cesse de tenter de te séduire. » Séduction perfide et venimeuse, inhérente à la personnalité corrosive de l’adolescent qu’il était alors.

CODAGE PAR AMATIS -- @Moon Flamel

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“La jalousie aveugle un cœur atteint, et,
sans examiner, croit tout ce qu'elle craint.”

elle a le regard vagabond qui se pose sur l'envers du décors sur son corps étendu à ses côté sur ses courbes qu'il laisse à lui tenter. les lèvres qui humecte de désir imprégné en son être, douceur et candeur évaporée sous ses mains venant la posséder. il a la conversation facile, souvenir que les hommes parlent souvent plus quand ils sont au lit, mince sourire qui s'installe sur ses lèvres le laissant divaguer dans des questionnements qu'elle n'aurait su lui avouer. ses ongles passe le long de sa peau remontant et cascadant le long de ses muscles s'amusant à dessiner chaque portrait de ce moment passé. elle se perd doucement dans ses gestes interrogation presque moqueuse alors qu'elle n'imaginer guère offrir son corps dans d'autre condition. elle a le soupire facile, le sourire délicieux comprenant parfaitement qu'il ne peut comprendre son envie de se laisser attendrir avant de connaitre le plaisir. elle hausse les épaules s'amusent de ses doigts fin laissant alors sa main se déposait sur le haut de son torse douceur d'un câlin. « désolé monsieur gaunt si vous avez acheté la dernière vieille fille de ce monde » elle lui lâche un petit sourire amusé à cette simple idée se souvenant alors de leur début si chaotique alors qu'à présent elle partage son lit. il s'amuse d'elle, et pourtant dans un dernier soupire comprend ses rejets, comprend pourquoi la poupée ne lui offrait aucunement son corps dénudé. elle soupire recommençant ses dessins, caressant sa peau à la dérober s'amusant à le faire doucement frisonner. alors il tente un trait d'humour qui a le dont de lui voler un rire venant alors à l'attendrir « je t'ai pourtant avouée que je te désirais, et que tu me faisais perdre pied » elle a le sourire doucement taquin « et je confirme cinq milles galions c'est surement trop peu » elle vint à lui tirer la langue comme un jeu d'enfant se rappelant de cette nuit où doucement il laissa entrevoir une ouverture à sa venue dans son monde.

inexpérience qui lui saute à la gorge peur de le décevoir de n'être que l'ombre de toutes ses femmes lui ayant offert tellement plus... il a le regard qui se fige sur elle, un regard qu'elle ne lui connait pas, quelque chose de plus profond de plus intense comme si en cet instant il avait comprit qu'il devrait dans ses gestes oublier le pire et laisser à la poupée simplement tout son désir. elle pince ses lèvres de peur de connaitre sa réponse de le voir lui dire qu'à présent il la laisserait, dépucelé et sans avenir. pourtant il ne le fait guère vint alors à la complimenter dans un souffle calciné. frisson qui passe sa peau, poil qui se dressent le long de ses bras alors que ses doigts recommencent à danser au rythme des battements de son myocarde agité. il s'aventure en terrain des plus inconnus pour la belle tentant de lui apprendre les biens faits de cet instant qu'elle ne saurait oublier. elle a le rouge qui lui monte au visage presque gêner, timidité toujours présente en son sein, virginité qui tente à rester alors qu'elle s'est envolé. elle se rapproche alors se lui laissant sa poitrine venir se coller contre son torse son visage non loin du sien pour un murmure incertain « j'ai tellement à apprendre... tu pourrais avoir tellement mieux... » soupire insatisfait, elle le sait, multitude amante pourraient beaucoup mieux le contenter alors qu'elle, elle n'est que pudeur qui tente à s'effacer. elle a doucement le sourire qui remonte à ses lèvres venant dépose alors un doigt sur le nez du jeune homme de manière amusé avant de venir caresser sa joue avec volupté « j'ai traversée Beauxbâton surement pour cela que tu n'as pas eu l'occasion de jeter ton dévolu sur moi » petit rire amusé, se rendant doucement compte qu'ils ne se connaissent réellement pas assez « tu sais... » elle marque alors une pause la mine qui vint doucement à se fermer « ma scolarité n'a pas été l'une des meilleures parties de ma vie, la pauvre folle fille de la lune au délire violent, cela n'attire pas réellement » elle soupire laissant doucement ses doigts dégringoler le long de son cou avant de revenir vers elle « peu d'amis, aucune amant, beaucoup de moquerie la plupart du temps » elle hausse alors les épaules avant de retrouver son sourire « mais, si celle-ci avait été agréable, j'aurais eu des amants surement un prétendant et pour m'avoir à tes côtés tu aurais surement dû utiliser tout ton charme pour me séduire » petit rire amusé à cette simple idée d'être convoité par deux hommes espérant l'aimer !

@amos gaunt

Broken Heart

Such silence has an actual sound, the sound of disappearance.

Les caresses s’enhardissent parfois sous d’autres baisers chauds qu’il lui prodigue à la commissure des lippes. L’instant fugace chamboule pourtant les secondes et les minutes se figeant sous l’éternel. D’aucuns connaissaient le jeune Gaunt incisif et brutal, tortionnaire dans ses élans furibonds, immature aussi parfois dans sa propension de grand gamin cruel jouissant du malheur d’autrui. Mais l’on pouvait le découvrir aussi parfois hésitant, en proie aux doutes de son esprit trop volubile, passionné dans ses discours, plaisant dans ses attributions amoureuses. Facette captivante dans ses ambiguïtés mais fardée de secrets nébuleux ; lorsqu’il aima, et diable qu’il pouvait aimer furieusement, Amos déployait les vices de la possessivité tels des serpents funestes. Ordonnant l’assaut à la gorge de l’aimée et l’étouffant de passion jusqu’à l’enfermer entre quatre murs. Un infortune terrifiante qu’Amos, noyé dans le chaos de son crâne, porté par le gêne de la folie inhérent aux Gaunt, ne saisissait pas encore. Ainsi les amants profitent-ils de l’instant, mûs par les délices de l’après qui délie les langues et assouplit les corps.

C’est pourtant anxieuse que Moon se livre quant à son inexpérience adorable, devinant les ombres d’autres amantes ayant contribué à l’apprentissage des chairs et des soupirs du jeune homme. Celui-ci ne pipe mot cependant, préfère plonger l’abysse de ses yeux sombres dans l’azur de sa pupille, la pénétrant d’un regard n’usant que de prévenance. A la lippe perlent quelques aveux ; sa virginité qu’il perdit bien trop tôt, les souvenirs d’une enfance ployant sous le regard maternel des prostituées ; réminiscence de jambes nues sous des jupons affriolants. Amos se tait pourtant, ne sachant éveiller en elle d’autres craintes et appréhensions. Et, entre ces pensées vives dansant dans ses yeux, c’est un autre aveu qui vient le percuter : « j'ai traversée Beauxbâton surement pour cela que tu n'as pas eu l'occasion de jeter ton dévolu sur moi » Amos tique, n’ignore pas pourtant les racines françaises de sa compagne et en cela aurait pu aisément supputer une scolarité autrement qu’anglaise. Mais cette réponse s’avère tranchante dans ce qu’elle révèle : les futurs époux n’ont jamais échangé autrement que des palabres d’usage et de conversations lisses, ignorant jusqu’au passé de l’autre. « En effet. » souffle-t-il entre deux recueillement de l’esprit, la pupille épinglant le dais. Et Moon de se confier encore quant à une adolescence malmenée, entre sa différence et les moqueries. Se plaît à rêver d’un passé alternatif dans lequel pléthore de jeunes hommes se seraient battus pour elle. Dans ces confessions légères, Amos sourit alors, troublé par cette nostalgie fantasmée. « mais, si celle-ci avait été agréable, j'aurais eu des amants surement un prétendant et pour m'avoir à tes côtés tu aurais surement dû utiliser tout ton charme pour me séduire » « Et je doute qu’il ait pu fonctionner sur toi. » Dans sa pupille luisent les fantômes d’un passé qu’Amos porte encore, contrairement à Moon, en affection. « J’avais la langue crue et scabreuse. Rien qui ne convienne à une demoiselle de bonne famille. De plus... » Le jeune homme s’étend sur ses côtes, coude engoncé dans le matelas, main supportant le menton. « Je passais une partie de mon temps libre à chercher la Chambre des Secrets. Les Gaunt sont dépouillés de leurs biens, mais pas de leurs légendes. C’est peut-être pour cela que certains d’entre nous y tenons autant. » Héritiers de Salazar Serpentard, unique fierté survivante.

Silence. Le jeune homme épingle la pupille féminine et y fouille éhontément. Ici, dans les tréfonds de l’âme de son aimée, Amos s’y sent comme chez lui. Enfin il daigne parler, d’une voix plus grave, marquée d’une résignation chaude. « C’est aussi ta folie que j’aime chez toi, Moon. Ne laisse jamais quiconque se moquer de ce que tu es. Ils ont peur, parfois te jalousent, parce que leur réalité est tant régulée par la norme et les conventions sociales qu’ils ne sauraient sortir des sentiers battus. Quelle tristesse. » D’une main caressant les hanches frémissantes de l’aimée, Amos poursuit d’un timbre troublant. « Quelle est la chose la plus folle que tu n’aies jamais faite ? J’aimerais savoir. » La question, perturbante dans sa justesse, fascinante dans son intrigue, ne saurait pourtant tolérer un écho ; pourvu que Moon ne la lui retourne pas.

CODAGE PAR AMATIS -- @Moon Flamel

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broken heart
“La jalousie aveugle un cœur atteint, et,
sans examiner, croit tout ce qu'elle craint.”

les paroles tourbillonnent dans la pièce, jamais en cette demeure tant de mot se son échappé sous ses sourires concret. nouveauté qu'ils tentent à instaurer, confidence sur l'oreiller. le sourire à ses lèvres futilité dont elle ne remarque plus la présence, souriant en toute ignorance. le regard vagabond qui se pose sur cet homme buvant chacune de ses paroles la faisant s'interroger s'amusant de ses méfaits et de son passé. apprendre, connaitre, se laisser apprivoiser et enfermer dans les griffes de tant de volupté. elle aime à l'écouter à l'aimer à se laisser apprivoiser, connaitre sous chacun de ses traits. elle n'est pas de ses jeunes femmes a la scolarité parfaite regrettant parfois même d'avoir mis les pieds dans certaine salle de classer animé. ignorée, rejeter solitaire attendant la nuit pour s'aventurer dans les couloirs silencieux se laissant alors aller dans le silence des étoiles son unique secret. alors il laisse vagabonder ses souvenirs sur ses lèvres avouant ses journées quand sa puberté l'avait entraîné. « chambre des secrets ? » murmure qui passe ses lèvres framboisier se demandant bien ce que cela était. elle a les yeux qui se plongent dans les siens curieuses d'en apprendre plus « qu'est ce ? » elle marque une pause « une légende ? oh raconte moi cette histoire » la jeune femme c'était doucement relever pour venir s'asseoir à ses côtés laissant le drap glisser révélant sa poitrine dénudé. rapidement elle se rend compte de cet effet venant alors attirer le drap sur elle, timidité encore bien présente alors qu'il a de ses mains longtemps décortiquer chaque parcelle de son corps. elle a le sourire curieux de cette gamine qui se berce encore en elle, candide et douceur petite chose d'un mélange, bonheur et douceur face à la noirceur de cette dinguerie qui consume son cœur.

hors de sa peau : schizophrénie
douce folie
multiple visage comme des mirages
trouble du comportement
perte de ses sens
la lune dans son esprit la fait vivre
danse démons de sa folie

elle a les lèvres pincées a ses paroles animées, folle elle est. petite chose qui est tombée du ciel alors que le soleil désirer la faire sienne. été qui la consume alors qu'elle brûle pour la nuit l'enfant n'a jamais réellement comprit la place de sa vie. l'esprit rêveur qui s'enfuit, dansant dans les souvenirs de ses perfidie, changement intense de comportement violence dans l'instant et douceur d'un moment. ne jamais comprendre comme faire, ne jamais comprendre comme se sortir de cet enfer. elle est la multiplication de caractère de pensée profonde et pourtant si éphémères, elle est la complexité de plusieurs êtres emprisonné dans un corps si fragile qu'il s'étiole à chaque coup de dinguerie. soupire qui passe ses lèvres, incompréhension de ce monde, incompréhension d'elle-même. qui est elle ? elle s'allonge à ses côtés déposant son ventre contre le matelas encore trempé de leur ébat amoureux des minutes passés. laissant alors le drap venir caresser ses formes dessinant sous le blanc les dunes de son corps. elle retient son visage de ses mains, venant à trouver son regard. la chose la plus folle... n'est elle pas elle, la chose la plus folle qu'elle puisse être ? elle tente pourtant de se souvenir de chercher ce qu'elle peut bien lui dire.. et c'est dans un sourire « avoir ouvert ce livre pour me sentir aimer, avoir tenté de collectionner une multitude d'objet sans même savoir quoi en faire, avoir tenté de me suicider sans réellement m'en rappeler » ses mains viennent doucement à caresser les nombreuses cicatrices sur son corps abîmé. elle a le regard qui passe sur chaque centimètre de sa peau, frisonne un instant à cette vue si imparfaite d'un corps souillé par les lames prompt à la tuer. elle relève alors ses yeux océans vers son bien aimé « te proposer de danse avec moi » elle avait tenté le diable ce jour-là l'inviter à la rejoindre alors que son esprit torturé était déjà bien loin. mince sourire à cette première tentation à leur premier baiser qui avait fait frémir chaque parcelle de sa peau de poupée. elle se laisse doucement basculer sur le côté lui faisant face, déposant alors une main sur la sienne alors que l'autre vient à se nicher sous sa chevelure dorée. « puis-je te retourner la question où cela ne me concerne pas ? » elle hésite un moment, elle le sait son futur époux et loin d'être de ces hommes droits ne marchant guère hors des chemins. alors elle préfère demander pour ne pas le brusquer et peut-être dans le fond pour ne pas s'effrayer.

@amos gaunt

Broken Heart

Such silence has an actual sound, the sound of disappearance.

Dans tout cet amour qu’il a pour elle, subsistent, il le sait, des réminiscences fantômes. Moon avait la beauté de ces femmes qui lui plaisaient ; une peau diaphane, les cheveux clairs, un regard grand comme l’abysse de son âme. Amos n’ignorait pas non plus qu’à travers la jeune Flamel s’étiolaient des amours passées, à la fois si précieuses à son coeur et si nocives. Elle demeurait son salut sans qu’il ne sache encore qu’elle en deviendrait sa victime ; à travers la pupille amoureuse d’Amos se dessinaient les ombres dansantes de ses démons possessifs. Désireux de ne la garder que pour lui, l’emmurant s’il le fallait dans sa masure. Pour l’heure cependant, les amants se livrent à des échanges inusités lovés entre les caresses et les frissons - Amos ne cessant par ailleurs de lui effleurer la hanche qu’elle a si douce et d’un blanc qu’elle a si frais - se heurtant aux mystères de l’autre et se découvrant docilement. Aussi et lorsque Moon confesse son inculture de Poudlard, le jeune Gaunt arque un sourcil d’incompréhension, moue presque striée de mésestime qu’il s’efforce de gommer. En dépit de ses sentiments, le jeune homme se farde toujours d’une arrogance dont il ne sait se défaire tant elle perdure et se greffe à ce qu’il est vraiment. Le jeune homme cependant finit par sourire et, comme il lève ses yeux bruns vers le dais dans l’attente miraculeuse de quelque réponse cordiale (il ne saurait user de son dégoût des sang-de-bourbe en cet instant délicieux), se contente enfin de répondre d’un timbre semi-amusé, semi-mystérieux : « On raconte que Salazar Serpentard, l’un des fondateurs de Poudlard, cacha dans les murs du château une créature monstrueuse censée purger les lieux. » Galamment évasif dans sa réponse, il poursuit de ce même timbre léger. « Cette créature serait dissimulée dans cette fameuse Chambre des Secrets que seuls les Fourchelang seraient capables d’ouvrir. Malheureusement, personne ne sait où elle se trouve ni même, finalement, si elle existe vraiment. » Un soupir se meurt sur ses lèvres dépitées dont la courbe finit par tracer l’arabesque d’un sourire. Son regard sur elle se perd, s’attarde sur la nudité diaphane, s’épanche sur les seins qu’elle a petits et ronds - tout autant adorables - , contre les volutes de ses hanches mourant sur le mont de vénus. Splendeur a sa pupille qu’il ne déloge que lorsqu’elle se confie à nouveau, sur ses folies et ses tourments.

Les lèvres se pincent lorsque Moon évoque les attentats à sa vie, ourlent un sourire lorsqu’elle rappelle ce délicieux souvenir bercé par les grésillements d’un tourne-disque puis la clameur de leur premier baiser. Il est vrai, se dit-il, que sa proposition incongrue eut pour conséquence de rapprocher les corps en dépit de leurs appréhensions respectives. Puis soudain la question qu’il redoute quelque peu, le nez se plissant sous l’insatisfaction. « puis-je te retourner la question où cela ne me concerne pas ? » Il n’ignore pas les commérages à son sujet et dont Moon en fut le réceptacle malheureux ; elle sait, comme tant d’autres, que son fiancé devint veuf par homicide. Ce qu’elle ignore cependant demeure la façon dont Victoire décéda et quelles raisons morbides le poussèrent à la dépouiller de son ventre. Alors Amos répond d’une manière étrange et d’un timbre à la fois sombre et amusé, de sorte que l’on put se questionner sur la véracité de ses propos. « J’attends que l’on soit mariés pour aller plus encore dans les confidences, sans quoi tu prendras peur. » Les aveux mortièfres se fondent dans la tendre complicité du moment. Ses pupilles amoureuses fouillent de nouveau dans l’âtre de sa rétine, s’égarant de temps en temps sur ce corps qui l’émeut, qui le trouble et qui l’excite. Amos finit par rompre à contre coeur ce silence exquis dans un murmure : « Je ne serai jamais quelqu’un de bien, Moon. Je n’ai pas ta tolérance, ta bienveillance et moins encore ta patience. J’aimerais pouvoir, à l’occasion, te confier mes souvenirs d’enfance. Notre lugubre manoir à Cork, les prostituées qui y défilaient, la poussière, l’âpreté, la démence. La résilience aussi. Mais dans l’instant j’aimerais surtout me confier à toi sans recevoir de jugements de ta part. Je ne te ferai jamais de mal. » Le jeune homme réitère, sincère mais naïf dans sa promesse. « Et je ne veux pas d’un jour où tu aurais peur de moi. » Amos achève sa diatribe avec résignation, pupille accrochant ce regard azur et ingénu.

CODAGE PAR AMATIS -- @Moon Flamel

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broken heart
“La jalousie aveugle un cœur atteint, et,
sans examiner, croit tout ce qu'elle craint.”

il y a des légendes qui se conte quand la nuit vient à tomber quand les soupirs se fond lourd et que l'imagination dégringole dans les draps si délicatement déposé. des histoire monn en connait surement que trop, bercé dans la magie des étoiles et de leur histoire dansant sous la lune criant au loup comme pour éveiller les étoiles. c'est que les légendes bercent les songes ils viennent à offrir de belle ronde valsant dans les nuages de l'imagination. alors elle arque un sourire petite fille impatience de connaitre la suite, curieuse de savoir comment tout cela fini. aucune fin pourtant ne vint à ses lèvres la laissant en suspends dans son impatience, désirant trouver cette chambre des secrets, trouver ce trésor si bien gardé que même amos n'avait su le trouver. « ton passé est passionnant » souffle qui passe ses douces lèvres fugaces, intéressé par les légendes auquels elle serait bientôt liée. curieuse de le connaitre d'apprendre chaque parcelle de son être. alors elle se laisse se blottir à nouveau contre lui ses doigts venant à nouveau danser sur son torse encore chaud de son corps dénudé qu'elle tente à lui cacher. dessin cercle douceur de son être déposant par si par la des baisers chaste est funeste mourant dans un souffle contre la chaleur de son être.

c'est le cœur qui palpite à ses regards à sa voix qui résonne de toute part qui l'emprisonne doucement dans le néant de son amant. elle l'aime palpitation certaine le sourire à ses lèvres aimant cette conversation d'une douceur éternelle. souvenir de moment qui présageait le pire, et pourtant là dans ses bras elle ne pourrait que vivre. lointaine sont les souvenirs de sa mort en ses mains, là sous ses caresses elle entrevoit un nouveau dessein. elle a le regard volatile passant de son corps à ses yeux se fondant en lui comprenant doucement qu'elle ne saurait plus vivre loin de ses étreintes magiques. pourtant c'est le chaos qui vient à s'inviter alors que la danse semble bien se passer, confidence qu'il tente à lui cacher de peur de la voir s'envoler. petit oiseau ferme ses ailes se blottit tout contre lui la belle fermant un instant les yeux se pinçant les lèvres avant de venir déposer ses pupilles dans les siennes. « je veux tout savoir de toi, de tes peurs à tes horreurs » elle se relève doucement prenant appuie sur son bras pour venir le surplomber de son corps « je serais ta femme amos, je porterais ton nom, et je porterais avec le passé qui t'encombre »

je serais pour toi ce soutien, dans le silence des tombes qui parsèment ton chemin, je serais celle qui fera taire les échos du passé et les rumeurs qui viennent à te hanter. oui je serais ta femme, dans le pire pour trouver le meilleur.

« je ne veux plus avoir peur de toi amos, plus jamais, je ne supporterais pas de perdre ce qui est en train de se passer » elle a le regard sérieux et le sourire timide, persuasion d'elle-même et de lui, car jamais elle ne désir le perdre, car jamais elle ne voudrait revenir en arrière. alors ses lèvres viennent à se poser sur les siennes dans un baiser plein de vérité et de promesse, comme un serment qu'elle vint à sceller lui promettant de ne jamais l'abandonner. elle joue de sa langue avec la sienne collant son corps frêle et plein de cicatrice venir courir sur sa peau de vipère. là elle se perd encore un instant ne désirant qu'une chose lui promettre le monde sous la lueur de la lune, sous le chaos de sa folie sous les promesses d'étoiles infinies. elle se détache doucement de lui restant à courte distance « parle moi de toi, de ton passé de ton présent et de ce futur que tu espères, racontes moi tout, sans rien omettre, je ne te jugerais pas car je veux comprendre pourquoi tu es devenus l'homme qui fait chavirer mon cœur et chaque cellule de mon corps » elle a le murmure si facile et si fragile ses lèvres qui dansent frôlant les siennes, confidence futile qu'elle lui partage doucement, presque sans un bruit comme pour que personne ne viennent à les entendre, a les interrompre dans cet instant infini.

@amos gaunt

Broken Heart

Such silence has an actual sound, the sound of disappearance.

Sous l’ardeur de leurs baisers chauds, de nouveau ils s’emportent. Les mots langoureux de l’infante ont arraché au ravisseur de sa virginité d’autres frissons qu’il ne saurait réprimer. Les aveux de Moon ont la couleur de sa vertu ; doucereux et sucrés, ils se fondent dans la candeur qu’elle ne tarde guère à lui offrir. L’homme peut penser, bien sûr, que la beauté de ses aveux n’est que le reflet de la primeur de ses amours. Car la jeune Flamel n’a jamais vécu, dit-elle, d’amours ni de passions. Il serait aisé qu’elle ne tombe dans les affres faciles des promesses à n’en plus finir. Celles qui ont le goût amer des “je t’aimerai toujours” et qui résonnent en écho sourd une fois l’idylle terminée. Amos n’a pas sa naïveté fraîche ; il comprend la sincérité de ses engagements mais n’ignore pas que toute histoire est fragile. C’est pourtant amoureux qu’il recueille sa passion et frémit d’impatience lorsqu’elle surplombe son corps râblé et lui prête allégeance : « je serais ta femme amos, je porterais ton nom, et je porterais avec le passé qui t'encombre » La clameur de sa promesse résonne en lui comme des tambours battants. Peut-être devraient-ils avancer le mariage, songe-t-il alors enhardi par leurs badinages. Il ne pipe mot cependant, préfère laisser parler la nonchalance des corps chauds qui se confondent chastement. La douceur de sa peau d’opale contre la sienne nourrit en lui d’autres projets lubriques qu’il tait encore. Amos a la passion exubérante et charnelle ; chacune de ses entreprises licencieuses n’est que la manifestation de ses sentiments. Lorsqu’il agrippe une amante par les hanches et en pétrit la chair, le geste se fait doux, ardent ou brutal selon son élue. Celle pour qui son coeur bat plus fort recueille ainsi ses ardeurs jamais taries. Amos invoque néanmoins le silence, craignant d’effrayer la poupée.

D’autres baisers pleuvent et ce sont les émois de corps frémissants qui s’éveillent encore. Le jeune homme a les mains aventurières et audacieuses, se lovant contre le fessier qu’elle a ferme et la cambrure de ses reins chauds. Moon se perd pourtant entre les interrogations et la curiosité, enjoignant son amant à endiguer sa fièvre. « parle moi de toi, de ton passé de ton présent et de ce futur que tu espères, racontes moi tout, sans rien omettre, je ne te jugerais pas car je veux comprendre pourquoi tu es devenus l'homme qui fait chavirer mon cœur et chaque cellule de mon corps » « Ca ne sera pas gratuit. Un Gaunt n’accorde jamais de faveur gracieusement. » Sous le timbre amusé se niche un semblant de vérité. Le jeune homme se glisse alors sous les draps, puisque le laïus sera prolixe et qu’il rechigne à évoquer ses souvenirs ainsi dévêtu. Ainsi s’allonge-t-il sur le dos, mains soutenant son crâne comme il darde le dais vermeil veillant sur leurs badineries. « Et bien je ne saurais par où commencer. Un père autoritaire et violent, rien de franchement anormal il me semble. » La légèreté de ses propos se confondent dans la douleur que ses aveux suscitent ; le jeune homme et sa fratrie n’ayant jamais connu la douceur d’une mère ni la clémence d’un père, ne saurait décrire la normalité d’une enfance sereine. « Eileen me protégeait souvent de ses folies. Mon frère également. Quant à ma soeur, et bien... » Amos se tait, fronce ses sourcils de désapprobation. Peu enclin à livrer les rudes souffrance d’une enfance avortée, le jeune homme contourne le sujet. « J’ai été fiancé très tôt à ma cousine, que j’affectionnais tant. Mon oncle et mon père n’acceptèrent aucun refus de notre part. Mais j’étais jeune et c’était d’une autre dont j’étais épris. Alors j’ai fugué avec elle. Elle s’appelait Yulia, et elle te ressemblait tellement. » Un soupir, la langue ploie. Il persiste non sans peine. « Elle décéda de maux que je ne peux te décrire. Mais je n’y étais pour rien. » S’entend-il affirmer, à tort ou à raison. « La suite, les commères la connaissent et ce n’est pas ce qui compte. Ce qui compte, c’est toi. Nous. Et l’enfant que tu vas me donner. Il portera mon nom mais il aura ta flamme et ta beauté. » D’une main reposant sur le ventre féminin, Amos exhorte tous ses rêves et ses attentes à se réaliser pleinement.

- SUJET ABANDONNE -

CODAGE PAR AMATIS -- @Moon Flamel

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