prémonition (emrys)

le souffle court, l’haleine haletante. voilà bien toute une journée que tu courais sans relâche, t’offrant de brèves petites pauses grâce au transplanage. le danger, bel et bien présent, à chaque pas que tu faisais. et pourtant tu ne pouvais te faire à cette idée de dépendre des scamander. non, à cet instant tu étais convaincue. il n’y avait que toi contre le monde. il n’y avait plus personne sur qui tu pouvais compter, sans les mettre à leur tour en danger.
pourtant, sans vraiment t’en rendre compte, tu semblais te diriger vers les seul endroit qui t’était à ce jour familier. le casino, où tu avais passé bien trop d’années. ce lieu, qui pourtant, devait te rester inaccessible. parce qu’ils étaient forcément là, tous les trois. ton frère, tes sœurs. ceux dont le sang devait être mauvais depuis ta disparition. et pourtant, toi, qui te répétait sans cesse que ce que tu faisais, c’était pour leur bien.
endroit, que tu savais dangereux. bien trop risqué même. la tête basse, tu t’efforçais de faire profil bas. de disparaitre presque dans cette foule de gens. gamine, dont le cœur allait sortir de sa poitrine. tu prenais de grandes inspiration, alors que ton regard se posait sur mille et un souvenirs. sourire, malgré tout décroché, tant ces rues t’avais manqué.
pourtant, tu ne manquas pas de remarquer que tu étais suivie. après ces longues semaines de fuite, tu avais fini par bien vite remarquer lorsque quelqu’un t’observait, d’un peu trop près. et toi gamine, tu t’enfonçais un peu plus dans la foule, ne manquant pas de t’aventurer dans la première ruelle qui croisa ton chemin.
pourtant, tu sentais bien cette présence, toujours derrière toi. et ton cœur accélérait au même rythme que tes pas. puisque tu savais que tu ne pouvais te permettre de te laisser attraper, pas après tout ce que tu avais traversé. alors tes doigts s’étaient doucement glissés sous ta cape, qui te couvrait, presque entièrement. ta baguette, que tu avais empoignée. gamine, belle et bien déterminée.
et c’est sur sa silhouette que ta baguette, tu avais pointé. sachant pertinemment que tu n’avais que peu de chance, peu importe qui il était. ta meilleure chance de survie aurait probablement était de courir, sans te retourner, sans deuxième pensée. mais tu n’avais pas jamais depuis toutes ces années, tu étais toujours aussi entêtée. « qu’est-ce que tu attends ? » sentiment qu’on jouait avec toi. qu’on voulait te faire souffrir avant de te capturer. mais cette pensée tu ne pouvais pas la chasser. le danger, qui te guettait, un sort que tu avais rapidement lancée, sans trop y penser. avant de finalement voir son visage. « emrys. » et ton cœur, pendant un bref instant s’était arrêté. douce ironie, après toutes ces années. seulement tu redoutais le pire, quant à ses intentions. que te voulait-il, après tout ce temps.