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 pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18)

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Harfang Longbottom
sans camp
Harfang Longbottom
crédits : @CORVIDAE (avatar) ; non uccidere (signa).
face claim : louis garrel.
pseudo : harizon.
pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18) 200726083725741139
études : (promotion 1900) - serdaigle des plus appliqués de la célèbre Poudlard, le graal du précieux insigne de Préfet-en-Chef sur le poitrail.
particularité : occlumens (stade 2).
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Message (ϟϟ) Sujet: pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18)   pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18) EmptyMer 6 Mai - 22:42

pour déjouer l'ennui
Je veux que l'on gravisse récifs et sommets, que tu restes assis ici à me réciter des sonnets, en somme que tu me résistes, n'hésite pas à m'assommer et si j’insiste, te soumets-tu à mes sèmes parfumés? --- @genesis shafiq
« - La réception à Gringotts est à vingt et une heures ce soir, Monsieur.
- Je n’ai pas oublié, Gilly. »
Le petit elfe s’incline, face presque contre terre, ressort à reculons du bureau de son maître, pour retourner vaquer à ses occupations. Celui-ci n’a pas levé la tête du parchemin sur lequel il continue d’écrire d’une plume élégante - celle qu’on lui a inculqué à coup de sortilèges sur les doigts, si les boucles n’étaient pas parfaitement fermées ou si l’encre se mettait à baver sur la copie. Une écriture correcte, lisible et élégante renvoie l’image d’une haute naissance. Si tu piques le papier, qu’est-ce que les gens vont penser de toi ? Les paroles de sa mère résonnaient parfois encore dans la tête d’Harfang. Il se mettait alors à soupirer et à reposer la plume dans l’encrier. C’était une femme douce et maternelle - à sa façon. Cependant, l’apparence comptait pour elle plus que tout. C’est ce qu’elle avait toujours donné à ses enfants : l’apparence d’un amour fort, l’apparence d’une famille heureuse, sans la profondeur des sentiments, sans la protection qu’elle devait à sa progéniture.

L’homme soupire en ôtant ses lunettes, se passe une main sur le visage. Ce n’était jamais bon signe quand il se mettait à penser à Arabella. L’horloge à pendule, posée sur la cheminée de son bureau, le sort de ses pensées en sonnant les vingt heures. Il n'avait pas oublié la réception, non, mais sans doute que Gilly n'avait pas mal agi en le lui rappelant. Dîner d'affaires parmi tant d'autres. Celui-ci était organisé à la banque Gringotts, fête annuelle réunissant tous les actionnaires, ceux qui investissent assez pour se voir remerciés par des petits fours insipides. Invitation signée au nom de la famille Shafiq. Ce qui le ramène, inlassablement, à sa nouvelle voisine de palier, Genesis. Rencontre peu ordinaire avec la métisse qui lui reste en mémoire, leurs échanges lui laissant toujours un goût de trop peu. Les semaines s'enchaînent, les rencontres inopinées au détour d'un couloir, les regards dérobés d'une porte à l'autre. Il la taquine, Harfang, la cherche constamment, amusé quand elle lève les yeux au ciel et qu'elle tente, tant bien que mal, de dissimuler un sourire. Que ce soit pour lui souhaiter une bonne journée, bonne chance pour le plaidoyer qu'elle doit présenter. Lui rappeler qu'elle n'est pas douée en potions, et que sa porte lui reste toujours ouverte en cas de doute. D'ailleurs, elle a plusieurs fois fait appel à ses services, toujours en passant par son assistante, cependant. C'est comme si, malgré tout, elle voulait l'éviter. Ne pas croiser sa route, plus que nécessaire. Voulait-elle se laisser désirer, ou bien, comme d'autres, ne voulait-elle rien avoir à faire avec lui ? Depuis la réception de l'invitation, il avait cessé son petit jeu. N'envoyait plus Gilly lui présenter ses hommages, quand il s'absentait du bureau. Non, Harfang était redevenu le silencieux, le discret, de l'autre côté du couloir. Préparant, en secret, son prochain coup.

En quittant son office, il jette tout de même un œil dans le bureau face au sien, tombe sur l'assistante, qui lui adresse un regard entendu.
« - Elle n'est plus là, Monsieur.
Il réajuste son veston, non sans penser qu'il faut qu'il ait une conversation avec la blonde.
- Merci, Gabrielle. »
----

La coupe vide posée sur un plateau qui lévite à ses côtés, bien vite remplacée par son équivalent, pleine. La pièce de marbre, aux hauts plafonds et lustres de cristal. Les femmes sont parées de leurs plus belles fourrures, bijoux qui rehaussent leurs figures pâles. Les queues-de-pie sont l'usage pour les hommes, qui se pavanent aux côtés d'une cavalière qu'ils pensent être la plus élégante. La musique est enjouée et docile, jouée par un orchestre égyptien spécialement commandé pour faire l'honneur. Des applaudissements polis accueillent chacun de leur morceau terminé, certains assurent le spectacle en tournoyant sur la piste de danse. Des sorciers amusent par des tours de magie orientale, déclenchant les surprises et les acclamations des autres. Tandis que les derniers complotent de part et d'autre des dorures fastueuses, un narguilé entre les lippes.

Harfang reprend une gorgée, un regard ennuyé posé sur l'assemblée. Coincé entre un émissaire d'Espagne, le directeur d'un ballet enchanté de Russie et nul autre que Tariq Shafiq, qui a fait le déplacement spécialement pour l'événement. Évidemment, la conversation dévie sur les potentiels investissements, les avantages qu'ils auraient à collaborer.
« - Le ballet va bientôt débuter une tournée mondiale. Alors bien évidemment, tous les sponsors...
- Genesis Shafiq !, l'interrompt l'annonceur d'une voix forte. »
Les regards de l'assemblée se tournent vers les portes ouvertes, sur celle qui fait une entrée tardive, remarquée. Robe longue, décolleté plongeant, la démarche sûre et le regard conquérant. Il comprend à présent pourquoi elle a quitté le Ministère avant lui et débarque à la réception après tout le monde. Une telle beauté prend le temps de se peaufiner. C'est ce qu'exprime tout haut son paternel, dans son éternel éclat de rire.
« - Voilà la plus brillante des étoiles. N'est-elle pas magnifique ?
- Ravissante, confirme Harfang, lippes étirées, en portant une nouvelle fois la coupe à ses lèvres, tandis que le regard de Genesis se dirige vers son père, puis sur lui. »
Il n'osait plus l'attendre, se réjouit finalement de la voir. Parfaite apparition pour déjouer l'ennui.

(c) sweet poison


Dernière édition par Harfang Longbottom le Mar 12 Mai - 10:55, édité 2 fois
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Genesis Shafiq
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Genesis Shafiq
crédits : alcuna licenza. (a) mgt. (g). sarasvati. (s)
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études : les plus hardis et les plus forts, gryffondor » 1898-1905.
particularité : occlumens » 2, en apprentissage.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18)   pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18) EmptyJeu 7 Mai - 22:13

pour déjouer l'ennui
Je veux que l'on gravisse récifs et sommets, que tu restes assis ici à me réciter des sonnets, en somme que tu me résistes, n'hésite pas à m'assommer et si j’insiste, te soumets-tu à mes sèmes parfumés? --- @harfang longbottom
Elle enfile ses talons hauts d’un geste rapide et jette un dernier coup d’oeil dans le miroir avant de passer sa cape sur ses épaules. Nul besoin de s’attarder sur l’heure qu’il est, elle sait qu’elle est en retard. Lorsque sa couturière lui avait demandé de faire un saut par sa boutique avant la réception, elle ne s’attendait à ce que ses retouches de dernière minute durent, en réalité… Une éternité. Genesis qui ne pouvait s’empêcher de s’agiter, lui adressant un sourire gêné en guise d’excuses dès que la sorcière lui assenait un regard désapprobateur. Et, une fois sa robe fignolée, il lui avait fallu passer chez elle récupérer bijoux, épingles à cheveux et fard à joue. Préparée à la va-vite, elle espérait tout de même faire impression. C’est ce que ses parents lui avaient demandé. En d’autres circonstances, elle aurait marché jusqu’à la banque, elle qui aime se mêler à la foule, mais le temps lui manquait. Elle transplane alors, jusqu’au vestibule de Gringotts où sa mère l’attend… Les bras repliés sur la poitrine, les lèvres pincées et les sourcils courroucés.
« - Je sais, je sais, murmure la sorcière en déboutonnant lentement son pardessus.
- Deux heures de retard, se fâche Inès en la débarrassant rapidement de son manteau. Vêtement qu’elle fourre aussitôt dans les bras d’un gobelin grincheux. Alors qu’elle pose ses prunelles sombres sur sa fille, la vieille femme s’immobilise. L’expression d’un poisson hors de l’eau sur son visage chiffonné. Ce déshabillé est très osé, confie-t-elle embarrassée. Sa main qu’elle porte à son front, comme si elle oscillait entre indulgence et exaspération, arpentant le hall d’entrée d’un bout à l’autre. Jusqu’à ce qu’elle s’interrompe, replace une épingle dans la chevelure de Genesis et conclut finalement. L’ocre te va à merveille.
- Je vous remercie, Mère. »
Une bise sur la joue maternelle avant qu’elle ne fasse son entrée. L’annonceur signale sa présence. Et, d’emblée, elle repère son père, son rire inchangé. Puis, de fil en aiguille, l’ambassadeur d’Espagne, le directeur du Mariinsky et… Harfang Longbottom. Ici ? Elle lève les yeux au ciel, se demandant quel joncheruine l’a piqué. Pourquoi avoir accepté une telle invitation ? Après des jours de silence. Des aveux, qu’elle compte bien lui soutirer, s’approchant de ce déconcertant attroupement.
« - Monsieur Longbottom, le salue-t-elle poliment. Un sourire courtois sur le bout des lèvres, celui qui peut prêter à confusion quant à sa véracité. Puisqu’elle même ne sait pas. Si elle est ravie de le voir ou non. Un regard vers son père, comme pour s’assurer qu’elle ne le déshonore pas, ses manières irréprochables et sa tête qui se courbe légèrement en direction de son invité. Elle ne fera pas l’erreur de s’en prendre à lui deux fois. Pas de cette de façon en tous cas. أنت أنيق حقًا. »
Un compliment qu’elle lui souffle délicatement dans sa langue maternelle. Réminiscence de leur dernier échange. Houleux et accidenté. Ses prunelles se posent sur son noeud de cravate, ses boutons de manchette et son mouchoir de poche. Ses lippes s’étirent. Sincèrement. Qu’il est raffiné le responsable du recensement. Et, peut-être que le patriarche remarque la manière dont elle le dévore du regard, langoureuse. Peut-être pas. Une main possessive qu’il pose sur l’épaule de sa fille, rappel à l’ordre.
« - En anglais, ملاكي*. Pour nos convives, lui ordonne-t-il en indiquant l’émissaire espagnol et le danseur russe, ride du lion et bec entrouvert. »
Toujours dans un éclat de rire, celui qui donne une impression de légèreté, plutôt que d’amertume. Cette dernière qui prend brutalement Genesis à la gorge. Ses doigts s’enroulent délicatement autour d’une flûte de champagne. La sorcière ne demande qu’à s’enivrer, à oublier l’ascendance paternelle un court instant. À croire que la perte de son époux lui ait rendu tout, sauf sa liberté. Les inflexions désormais insolentes, elle reprend.
« - Vous êtes d’une élégance rare. »
Des paroles adressées à Harfang, bien qu’elle met un certain temps avant de le toiser à nouveau. Le diplomate se saisit de la main de la sorcière et la porte jusqu’à sa moustache. Il est vrai qu’elle ne s’est pas présentée à lui. Un baiser qui lui semble durer une éternité, elle qui meurt d’envie de se défaire vivement de sa capture. Le tout pendant que le chorégraphe se délecte de ses courbes, le menton bien relevé, comme s’il était persuadé d’agir de son plein droit. Répugnant. C’est sans doute ce qu’elle penserait si elle n’était pas presque entièrement dos à lui, si elle assistait à la scène d’un angle différent. Pourtant, elle les ignore tous deux. Son attention qu’elle reporte aussitôt vers son voisin de palier.
« - Je ne m’attendais pas à vous voir ce soir, lui révèle-t-elle d’un accent plus rude. La réprimande, sur le point de tomber. Cela fait quelques temps que je n’ai pu bénéficier de vos inestimables conseils. Car, écarter son apprentie, c’est aussi l’écarter elle. Et, Genesis n’a jamais aimé être mise de côté. Le retour des mélodies espiègles, mais toujours teintées de bienséance. Celle à laquelle elle ne l’a pas accoutumé. Auriez-vous une dent contre moi ? »
L’alcool qui pétille gaiement dans sa bouche, contrastant avec la lueur de défi dansant dans son regard. S’il répondait par l’affirmative, comment réagirait-elle ? Serait-elle comblée ou dépitée ? La question à peine étudiée que son père attrape son coude et l’attire vers lui. Murmures à son oreille qu’il ne prend pas le temps de transposer en arabe. Presque comme s’il souhaitait être entendu des indiscrets.
« - Quand tu auras fini d’insulter mes invités, tu iras présenter tes hommages au comte Sanseverino. Elle fronce les sourcils, redresse lentement la tête et balaie l’assemblée du regard, à la recherche de l’intéressé. L’homme qui lui adresse une révérence soignée dès lors qu’il perçoit sa diligence. Et, elle comprend bien vite, la sorcière, l’obstination de son père, la prévenance de sa mère. Il avait toujours été question d’investissements bien placés avec eux. Genesis étant le leur.  
- Père, vous aviez promis…
- Il est grand temps, Genesis. De te remarier. Rictus qui tire les traits de son visage. Et, tu sais que j’ai horreur de voir mes biens les plus précieux se déprécier. »
Le coup fatal. Une gorgée de champagne qu’elle avale avec difficulté. De quel droit ? Elle se dégage discrètement de sa prise, force un sourire à la commissure de ses lèvres. Toujours gracieuse face à ses hôtes. Ceux qu’elle offense à en croire l’autorité parentale. Alors s’il veut jouer à ce jeu, elle va jouer, Genesis. Un pas vers le Longbottom, ses doigts qu’elle pose délicatement sur son avant-bras. De tous, elle choisira celui qu’il redoute et louange à la fois. De quoi l’exaspérer au plus au point. Et, cette proximité lui remémore les fragrances de son eau de Cologne. Ensorcelantes.
« - Père m’a conté les circonstances de votre rencontre. Qu’avez-vous pensé de l’hospitalité omanaise ? »
La riposte. Puisqu’elle sait que son père brille pour son sens des affaires. Certainement pas pour son amabilité.
(c) sweet poison

*mon ange


Dernière édition par Genesis Shafiq le Lun 11 Mai - 11:28, édité 1 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18)   pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18) EmptyVen 8 Mai - 16:34

Comme tout a soudain l'air si pâle, si morne. Dès que Genesis fait son entrée, le caramel de sa peau contraste sur la froideur des Londoniens, de la grisaille de la monotonie qu'ils arborent jusque dans leurs habillements. Le doré de sa robe qui ne dissimule rien de ses formes, qui fait s'arrondir les yeux et déclenche des tapes de bienséance de ces épouses sur leurs maris troublés. Reine des lieux, elle vole la vedette aux saltimbanques et autre orchestre, dont les galipettes et le bruit ne deviennent qu'un fond sonore aux oreilles d'Harfang. Subjugué qu'il est, par le soleil qui vient soudainement faire irruption dans les coins sombres de Gringotts. S'il a la chance (peut-on le qualifier comme tel ?) de la croiser tous les jours au Ministère, ses apparitions n'ont rien de telle à celle-ci. Plutôt austère et sérieuse d'ordinaire, c'est à présent la chaleur des dunes d'Arabie qu'elle dégage, et Harfang a l'impression de s'y trouver, d'un simple coup d’œil. Vision qui réchauffe de l'intérieur, ou bien est-ce l'effet des bulles de champagne ? Il devrait cesser d'en consommer, histoire de garder les idées claires pour le reste de la soirée.

Déjà, elle se dirige vers eux, l'air pincé en constatant la présence d'Harfang. Lui, au contraire, ne peut se défaire de l'air amusé qui a pris place sur ses traits. Qu'il est bon d'inspirer tant de sentiments contradictoires chez une femme. Car malgré tout, elle tente de rester polie, de faire preuve de l'éducation dont elle a tant manqué, lors de leur première entrevue.
« - Monsieur Longbottom, le salue-t-elle directement, sans un regard pour les gentlemen qui lui tenaient compagnie jusqu'alors.
- Miss Shafiq. Nuque qui se courbe dans un salut de circonstance, non sans briser l'attraction de ses prunelles brillantes. Bien vite imité par le reste de la petite assemblée, pour accueillir l'une des filles de leur éminent hôte. L'intrusion de la beauté dans le cercle leur faisant perdre toutes leurs bonnes manières. »
Capté, le regard rapidement échangé avec Tariq. Cela lui rappelle bien des choses. Dont l'ascendant d'un père auquel on ne peut échapper. Elle lui glisse un compliment en arabe - visiblement, ses essais dans la langue lui ont laissé un souvenir marquant - mais le père la reprend bien vite. Dans l'Angleterre du début de ce siècle, il n'est pas très bien vu de parler autre chose que l'anglais. En anglais. Pour nos convives. Elle se crispe, la belle, se soumet malgré les flammes de la révolte qui brillent au fond de son regard.
« - Vous êtes d’une élégance rare.
- Je suis loin d'être à votre hauteur, Madame.* »
Mots prononcés dans la langue du premier compliment, simplement pour observer Tariq qui fulmine dans son coin. Les autres convives ne les laissent pas jouer longtemps, cependant. Objet des attentions de chacun, tour à tour, Harfang observe la scène en réalisant soudainement de quoi il est question. Plus beau joyau de la couronne Shafiq, on expose Genesis, on les fait saliver, on les fait la désirer, jusqu'à vouloir l'accaparer, la posséder. La réalisation qui se fait tardive. N'est-elle pas censée être mariée ? N'était-ce pas des fiançailles qu'avait invoqué Tariq, des années auparavant, alors qu'il aurait bien voulu conclure un marché avec Harfang en le mariant à sa fille pour solidifier leurs relations ? À bien y réfléchir, elle n'avait jamais relevé, pas une seule fois, lorsqu'il l'avait appelée Miss Shafiq. Se pouvait-il qu'il parlât alors d'une autre de ses filles ? Non, à sa connaissance, il n'en avait que deux : Alev et Genesis. Une information capitale lui échappait donc. Lui, qui s'intéresse si peu aux mariages et autres alliances familiales. Son père lui aurait dit qu'il n'avait qu'à s'en prendre à lui-même. The right information at the right time is the deadliest weapon in the world, Harfang. Certes. Toutefois, il n'aurait jamais pensé que les unions aient autant d'importance. Note à lui-même : donner l'instruction à Gilly de ne plus enlever la rubrique matrimoniale de la Gazette du Sorcier.

Il n'a pas le temps d'y penser bien longtemps, pourtant, car Genesis revient une nouvelle fois vers lui. Malgré toute cette bonne compagnie, il semble qu'elle ne recherche que celle de son collègue, sans que cela soit pour déplaire à ce dernier.
« - Je ne m’attendais pas à vous voir ce soir.
- Et moi, je ne vous attendais plus. Sourire en coin, quelques mots qui laissent sous-entendre qu'il l'attendait effectivement.
- Cela fait quelques temps que je n’ai pu bénéficier de vos inestimables conseils.
- Inestimables ?, répète-t-il, et il voit que le commentaire l'agace. Ainsi donc, elle avait remarqué le silence de ces derniers jours. Intéressant. La porte de mon bureau est toujours ouverte pour vous, Madame. Comme je vous l'ai dit, mes... compétences, et il s'amuse du mot alors que le père écoute leur conversation, sont tout à vous.
Mot et insinuations qui passent mal, sans doute, car elle reprend.
- Auriez-vous une dent contre moi ? »
Harfang n'a pas le temps de répondre, que le père entre une nouvelle fois dans le tableau. Que c'est lassant, ces soirées mondaines où les parents se mêlent du moindre mot prononcé. Il fallait qu'il l'éloigne de cette emprise qui étouffait ce franc-parler qui l'avait dérouté. Bien sûr qu'il n'avait aucun problème avec elle. La distance et l'éloignement ne font qu'attiser l'impatience des retrouvailles. Ce qu'il avait visiblement réussi à éveiller en elle. Il ignore de quoi Tariq peut l'entretenir, lui-même a nouveau sommé par le directeur du Mariinsky et ses demandes de sponsors réitérées. Quand enfin, Genesis est disponible, il se tourne vers elle, lui adressant un geste de sa coupe.
« - Pourquoi n'adressez-vous pas deux invitations à miss Shafiq et moi-même ? Nous viendrons voir l'un de vos ballets et si celui-ci lui plaît, je pourrais envisager d'investir dans votre affaire. »
Le directeur se tourne vers la métisse, l'ardeur qu'on pouvait lire dans son regard un instant plus tôt, désormais soufflée par un vent d'humilité, maintenant que le sort de son théâtre repose entre ses mains.
« - Ce serait un honneur, Madame. Je suis certain que vous resterez sans voix face... »
Mais elle se moque de ces affaires, Genesis, se dirige vers Harfang, lueur de défi dans le regard et main sur son bras. À son tour, à présent, de délaisser les badauds et d'accorder à sa la dame l'attention qu'elle demande.
« - Père m’a conté les circonstances de votre rencontre.
- Vraiment ? Il ne vous a pas tout raconté, j'en suis sûr. »
Coup d’œil vers Tariq, qui le jauge, expression partagée entre la bonhomie et la fulmination. Sûrement avait-il passé sous silence son intention de les fiancer, tous les deux.
« - Qu’avez-vous pensé de l’hospitalité omanaise ?
- L'Oman est un endroit qui m'est fort agréable. Je me verrais bien y vivre, si certaines responsabilités ne me retenaient pas ici. »
De nouveau, il repose la coupe qui occupe ses mains, à moitié pleine, cette fois, et s'adresse à Genesis, le ton plus bas, pour qu'elle seule l'entende.
« - Je ne suis pas homme à aimer avoir un public. Que diriez-vous de nous éloigner de ces oreilles indiscrètes ? Ses doigts qui saisissent ceux, basanés, qu'elle a posé sur lui. Une danse me semble être un prétexte tout adapté. »
L'homme commence à la connaître, Genesis, sait pertinemment qu'elle pourrait l'envoyer paître juste pour le voir réitérer son invitation une nouvelle fois. Se laisser désirer, à son tour. Mais l'envie de s'éloigner de cette pression sociale et, sans nul doute, du regard de son père, la pousse à accepter, après un moment d'hésitation ; geste confiant d'un opinement.

La nouvelle paire se joint au reste des danseurs, s'applique à reproduire la danse entamée. Si l'orchestre est égyptien et que quelques notes orientales sont glissées dans leurs instruments, l'ambiance reste très bourgeoise et aucun geste malvenu ne pourrait être toléré en dansant. Une simple valse, donc, main posée au creux des reins, l'autre tenant celle de Genesis. Le silence est entrecoupé de réflexions sur la danse, la dimension de la salle ou le nombre de danseurs. Commentaires d'usage, auxquels Harfang décide de mettre fin.
« - Je pourrais presque me sentir flatté, miss Shafiq, murmure au coin de l'oreille, avant de se reculer pour planter son regard dans le sien. Que votre préférence se porte indubitablement sur moi. Presque, si je ne pensais pas que cela soit uniquement pour impatienter votre père. Sourcil arqué, regard en direction du concerné. Il ne leur accorde pas d'attention, mais Harfang sait pourtant qu'il n'a pas tort. Il semblerait que mes méthodes de négociation ne lui plaisent pas tant que cela, à la réflexion. Sourire amusé, Tariq n'est pas spécialement le genre de personnage dont il cherche à bien se faire voir. Néanmoins... J'espère qu'il vous a peint un portrait flatteur de notre rencontre, malgré tout. Nouveau pas de danse, il la fait tournoyer avant de la récupérer, étreinte sans l'emprisonner. Je ne suis pas particulièrement enclin à la danse. Il ne se souvient pas la dernière fois qu'il a dansé en société, d'ailleurs. Mais puisque votre estime est encore à conquérir, je peux faire l'effort de rester votre cavalier pour la soirée. Si cela peut vous éviter d'autres querelles. Regard qui se perd sur le foule avant de revenir sur sa compagne. Au risque que cela déplaise à ce Monsieur, fait-il en parlant du comte Sanseverino, sans le savoir. Un courtisan dont je devrais me méfier, sans doute ? »

* en arabe dans le texte


Dernière édition par Harfang Longbottom le Lun 11 Mai - 1:15, édité 2 fois
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Genesis Shafiq
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18)   pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18) EmptySam 9 Mai - 17:06

pour déjouer l'ennui
Je veux que l'on gravisse récifs et sommets, que tu restes assis ici à me réciter des sonnets, en somme que tu me résistes, n'hésite pas à m'assommer et si j’insiste, te soumets-tu à mes sèmes parfumés? --- @harfang longbottom
Il fulmine Tariq, alors que le sorcier répond à sa fille dans un arabe parfait. Elle ne peut retenir un sourire amusé. Et, cette insolence qu’elle lui a tant reproché lors de leur première rencontre, lui semble beaucoup plus agréable aujourd’hui. Les autres invités, eux, ne cessent de les interrompre. Une politesse, une plaisanterie, un regard, tout pour présenter Genesis sous son plus beau jour. Tout pour la tenir éloignée de son collègue. Mais, elle revient à la charge. Encore et toujours. Lui qui la fascine par son éloquence, autant qu’il la révulse par ses idéaux. C’est, d’ailleurs, le magnétisme de leur dernier échange qui avait poussé la sorcière à maintenir une distance certaine avec l’ex-potionniste. Elle qui s’était promis de ne pas se laisser attraper par ses filets. Et moi, je ne vous attendais plus. La satisfaction qui se dessine sur son visage. Il sait comment lui parler, comment laisser entendre qu’il guettait son arrivée. Un passe-temps auquel ils ont tous deux choisi de jouer. Règles tacites et coups bas autorisés. Le premier de la soirée ne tardant pas à tomber. Harfang qui reprend ce terme malhabilement choisi pour le lui ré-exposer sans la moindre incommodité. Inestimables. Elle relève le menton, prétendant avoir feint l’estocade, alors qu’il l’a bel et bien touché, son ego. Il lui rappelle ensuite, que sa porte est toujours ouverte, que ses précieuses compétences demeurent à sa disposition. Genesis qui en vient donc à se demander si son silence n’était pas prémédité. Leur conversation, néanmoins, n’est pas au goût de tous. Et, certainement pas au palet de Tariq Shafiq qui ne se dérange pas pour lui rappeler, entre deux atteintes, qui fait figure d’autorité ici.
« - Pourquoi n'adressez-vous pas deux invitations à miss Shafiq et moi-même ? Nous viendrons voir l'un de vos ballets et si celui-ci lui plaît, je pourrais envisager d'investir dans votre affaire. »
Elle le regarde, abasourdie et sourcil arqué. En voilà, un homme, aux manières particulièrement déroutantes. Son père n’intervient pas. Sans doute se réjouit-il de cette quasi-promesse d’investissement qui finira, d’une façon ou d’une autre, dans sa poche. Mais, hors de question de se coltiner un spectacle enchanté avec un adepte de Grindelwald. Surtout si cela signifie se retrouver en tête-à-tête avec lui. Car, serait-elle capable de retenir le désir qui lui brûle les entrailles ? Elle qui se plaît à croire qu’il ne s’agit que de l’alcool qui exalte ses sens. Une dernière gorgée de champagne avant de reposer sa flûte vide sur un plateau d’argent. Pourtant, elle a besoin de lui pour échapper à la vigilance paternelle. Mielleuse envers Harfang qui apparaît peu à peu, comme son échappatoire.
« - L'Oman est un endroit qui m'est fort agréable. Je me verrais bien y vivre, si certaines responsabilités ne me retenaient pas ici.
- J’ose à penser que vos affaires personnelles vous y porteront à nouveau, répond-elle, doucereuse. »
Un ton plus bas, il lui offre ce dont elle rêvait. Un danse pour échapper aux fureteurs. Ses doigts dans les siens, elle hésite un instant. Cependant, les tentatives de rapprochement du directeur du Mariinsky, les clins d’oeil insistants de l’émissaire espagnol et les lèvres pincées de son père ne valent rien face au regard sombre et aux boucles ténébreuses de Harfang. Un signe de tête et elle se retrouve à tournoyer dans ses bras.
« - Je pourrais presque me sentir flatté, miss Shafiq. Un chuchotement au creux de son oreille. Et, cette proximité soudaine fait frémir sa peau hâlée. Un léger mouvement de recul pour reprendre ses esprits et son regard croise le sien. Que votre préférence se porte indubitablement sur moi. Presque, si je ne pensais pas que cela soit uniquement pour impatienter votre père. Un sourire amusé étire ses lippes rosées. Perspicace le Longbottom et il faut avouer que son intellect a quelque chose de séduisant. Sa tête qui pivote en direction de l’intéressé. Mais, elle reste de marbre, Genesis. Elle qui refuse d’accorder à son paternel la réjouissance d’un regard. À son tour de se rapprocher du sorcier, son corps à quelques centimètres à peine du sien, bravant les limites du savoir-vivre et suscitant les commentaires désireux.
- Douteriez-vous de la sincérité de mes sentiments, Monsieur Longbottom ? »
Les mots qui roulent sur sa langue, comme une caresse sur son visage. Elle joue avec lui et il n’est pas sans l’ignorer. Ce qui rend cette taquinerie d’autant plus divertissante. Et, dangereuse. Une danse risquée qu’elle pense mener, mais où démêler le vrai du faux pourrait s’avérer plus nébuleux qu’il n’y paraît. Ses doigts qui effleurent délicatement la nuque de son cavalier avant de se repositionner sur son épaule, comme l’exige la convention.
« - Il semblerait que mes méthodes de négociation ne lui plaisent pas tant que cela, à la réflexion. Un rire cristallin qui s’échappe des lèvres de la sorcière.

- Vous semblez porter une attention toute particulière au jugement de ce vieux marchand. Peut-être recelez-vous de talents qui lui sont étrangers. Et, que sous ses apparences pondérées, il vous envie. Une pause qu’elle marque en lui rendant son sourire. Malgré elle. À défaut de pouvoir vous égaler. Peut-être qu’elle en dit un peu trop, à ce fonctionnaire qui soutient ouvertement la Confédération. Mais, si elle désire protéger Gabrielle, il va lui falloir gagner sa confiance. Louange, après louange.
- J'espère qu'il vous a peint un portrait flatteur de notre rencontre, malgré tout.
- Disons que vous lui avez fait forte impression. »
Sa main posée au creux de ses reins l’invite à pivoter sur elle-même. Elle pourrait résister, lui rappeler qu’il ne la guide que parce qu’elle y consent, mais elle se laisse faire, Genesis. Réception parfaite dans une étreinte maîtrisée. Sa poitrine qui se soulève lentement, comme à la recherche de son souffle après un effort frivole. Alors qu’il ne s’agit que de l’émotion qui parcourt sa silhouette, l’émeraude de ses prunelles bien accroché à celles d’Harfang.
« - Je ne suis pas particulièrement enclin à la danse.
- Je vous trouve excellent valseur, Monsieur, lui répond-elle dans un élan de tendresse accidentel.
- Mais puisque votre estime est encore à conquérir, je peux faire l'effort de rester votre cavalier pour la soirée. Si cela peut vous éviter d'autres querelles. Et, elle sent les regards envieux se poser sur eux, Genesis. Les maris jaloux, mais aussi les épouses délaissées. Non sans ignorer que son partenaire est un sorcier particulièrement séduisant, difficile à faire chavirer. Lui qui a poliment décliné nombre de fiançailles. Au risque que cela déplaise à ce Monsieur. Elle suit son regard jusqu’au comte Sanseverino, ne peut retenir ses yeux de se lever au ciel en réalisant qu’il ne les a pas quitté d’une semelle. Un courtisan dont je devrais me méfier, sans doute ?  Le retour d’un éclat distingué.
- Quelle amabilité, rétorque-t-elle d’un ton empli d’ironie. Sa main glisse de son épaule jusqu’au col de sa chemise, avant de dévier vers son torse. Nul effort à fournir, Monsieur Longbottom, lui dit-elle en frôlant le tissu dissimulant son myocarde, je suis certaine d’être apte à me distraire sans votre assistance. La commissure de ses lèvres qui s’étend, un chuchotement à l’oreille d’Harfang. À moins que ce que vous essayez de me dire est que vous ne pouvez vous passer de ma compagnie. »
Tout comme elle ne peut se passer de sa précieuse expertise. La danse touche à sa fin, les têtes s’inclinent et Genesis lâche lentement la main de son cavalier, ses doigts qui restent mêlés aux siens une seconde de plus que nécessaire. Elle détourne le regard, déconcertée par ce geste qu’elle a initié, se recule d’un pas, imaginant probablement que cela briserait l’attraction qu’elle ressent pour lui. La pause est brève, l’orchestre reprend ses accords et les valseurs se remettent en position. Elle s’écarte de la piste de danse, non sans quitter Harfang du regard. Proposition muette à se perdre dans la foule avec elle. Un moment de flottement avant qu’il ne la rejoigne. Elle enroule son bras autour du sien et l’oriente dans le labyrinthe qu’est cette banque.
« - Quant à ce Monsieur, poursuit-elle où ils s’étaient arrêtés, j’avais, pourtant, ouï dire que même la plus féroce concurrence se tarissait face au redoutable négociant que vous êtes. Moue faussement dépitée sur son visage, lueur espiègle vivifiant ses prunelles. Elle marche à ses côtés. Dédales de couloirs qu’elle connaît sur le bout des doigts. L’incroyable Harfang Longbottom appréhenderait-il ce genre de rivalités ? La sorcière ralentit le pas, alors que la fumée parfumée des narguilés commence à s’épaissir autour d’eux, les mélodies orientales à rythmer les conversations attenantes. Loin des regards malavisés et des oreilles inquisitrices qu’ils redoutent tous deux. Elle s’approche lentement de lui, roulement de hanches. Il semblerait que vous ayez un don pour acquérir les plus rares et exquises des marchandises. Un dragon des sables, Genesis… En offrant le triple et des actions dans l'entreprise familiale. Un sourire sur les lippes. Son père ne lui a sans doute pas tout raconté, mais il n’a pas, non plus, omis certains détails. Ou deux invitations au très prisé Mariinsky, souffle-t-elle à quelques centimètres de son visage. La prochaine fois, pensez à me demander mon avis. Sous-entendant qu’il y aurait, immanquablement, une prochaine fois. »
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Harfang Longbottom
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Harfang Longbottom
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18)   pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18) EmptyDim 10 Mai - 10:52

Une valse comme jamais il n'en a dansé. Si on met de côté qu'il préfère rester dans la foule de spectateurs ou danser avec des cavalières qui font partie de son cercle, habituellement. Il doute que les bonnes gens de la bourgeoisie aient déjà assisté à tel spectacle. Lui en tout cas, ne se souvient pas. Des émotions contradictoires, si fortes, qui s'emparent de son être, d'un simple coup d’œil de Genesis Shafiq. Elle pourrait le mener à la baguette, si sa volonté n'était pas aussi simple à souffler qu'une bougie allumée. Pourtant, qu'il serait si facile de céder. À ces grands yeux verts, qui peuvent le foudroyer, mais semblent si doux lorsqu'ils se posent parfois sur lui. À ces lippes roses, engageantes, qui laissent s'échapper gaffes, déroutes et compliments. Qui se murmurent au creux de l'oreille, paroles réservées uniquement à l'autre. Dont il suffirait de se pencher pour s'en saisir, quitte à soulever l'indignation commune. À ces doigts aventureux, sur sa nuque, sur son torse, qu'il est si tentant d'imaginer se balader ailleurs. Fourmillements qu'ils laissent derrière eux, frissons tactiles desquels il ne peut se rassasier. La danse qui les sépare, avant qu'ils ne reforment une étreinte pressée. Sa poitrine, indécemment proche de son buste, qui lui inspire des pensées qui ferait rougir l'assemblée. Son souffle, entrecoupé, et Harfang n'a qu'une seule envie : l'entendre s’accélérer sous des caresses auxquelles il est à peine décent de penser. Les voilà, tous les deux, sur une corde raide, à s'adonner à un jeu qui ne fera que leur brûler les ailes ; pire que des adolescents à leur premier bal. Oh, Genesis. Les préliminaires n'ont jamais paru aussi délectables.

Une danse entrecoupée d'une conversation qui ne les laisse pas en reste. Malgré tout, malgré le divertissement que la valse leur inspire, Harfang n'en est pas pour autant dupe. La femme voulait tout autant échapper à son père que le contrarier et, même s'il était tout disposé à lui venir en aide pour atteindre ses buts, il restait sur ses gardes quant à chaque mot qu'elle pouvait prononcer. Comme l'inverse était véridique. Douteriez-vous de la sincérité de mes sentiments, Monsieur Longbottom ? Oh, il n'oserait pas. Si tant est que ces sentiments sont d'exacerber son père et de se jouer des hommes. Cependant, il se garde bien de le lui dire, accueille la question d'un sourire énigmatique. L'échange dérive à peine du sujet, se concentrant sur Tariq et sur ce que sa fille a bien pu retenir de sa rencontre avec Harfang, des années auparavant. Des commentaires qui laissent le fonctionnaire plutôt perplexe.
« - Peut-être [...] qu'il vous envie. À défaut de pouvoir vous égaler. [...] vous lui avez fait forte impression.
- J'ai du mal à imaginer votre père dans cette position de convoitise. Le ton se fait plus implacable, la méfiance qu'il a toujours ressentie face au trop-plein de compliments reprenant le pas sur son comportement. Il ne la sent pas sincère, et cela l'irrite foncièrement. Tariq est un homme qui se complaît bien de sa position. Pour tout dire, il doit sans doute se sentir l'homme le plus puissant de cette soirée. Allons, Harfang, est-ce une manière de dépeindre le père d'une demoiselle ? L'homme reprend, plus posément. Il n'a rien à m'envier. Si ce n'est, peut-être, une fâcheuse tendance à intéresser sa fille plus que lui. Pause dans sa tirade, qu'il finit par ponctuer d'un sourire carnassier. Mais qui pourrait le lui reprocher ? »
Les mouvements fluides, guidés par la musique des instruments orientaux, continuent à être exécutés, dans un silence déplaisant, après la remarque du brun. C'est pourquoi il décide de reprendre la parole, briser le mutisme de leurs lèvres pour détendre l'atmosphère. Une remarque sur ses piètres prestations de danseur. Et, cette fois, lorsqu'elle le complimente presque immédiatement, il est prêt à la croire. Une inflexion dans la voix, quelque chose dans le regard. Elle avait beau dire, prétendre, ou croire le contraire, il était aisé de déchiffrer le vrai du faux dans son comportement. Pas qu'elle ne maîtrisait pas ses émotions. Sans doute parce qu'il avait trop l'habitude du jeu des faux-semblants.

Et cet homme qui regarde inlassablement en leur direction. Sans même essayer d'être discret. Harfang n'est pas assez égocentrique pour penser qu'il est l'objet de tant de sollicitude. Lui, comme tant d'autres, n'a d'yeux que pour sa cavalière. Cependant, quelque chose est différent chez l'énergumène. Il regarde le Longbottom comme si celui-ci lui avait volé quelque chose, ce qui l'intrigue au plus haut point et il partage cette pensée avec Genesis. Sur l’entrefaite, la musique s'arrête, les cavaliers se saluent, Genesis lui glisse quelques mots à l'oreille. À moins que ce que vous essayez de me dire est que vous ne pouvez vous passer de ma compagnie. Doigts qui restent entremêlés un moment de trop, goût de trop peu. La silhouette s'éloigne tandis qu'il reste sur place, mesurant le pour et le contre. Il pourrait inviter une autre partenaire. Cela pourrait même finir en article dans la Gazette : Harfang Longbottom qui fait danser à une soirée deux danseuses différentes. Pourtant, c'est sa fragrance qui lui enivre les sens, son toucher qui lui marque la peau. Il a déjà pris sa décision avant même de le savoir. L'avocate avait décidé de lui faire confiance un peu plus tôt en le suivant sur la piste, c'est à son tour de lui réciproquer en la quittant. Son pas emboîte le sien, comme aimanté par l'apparition, qui n'attend que lui.

Le bras de Genesis autour du sien, ils déambulent, enfin à l'abri des regards les plus indiscrets. Leurs silhouettes deviennent presque indissociables des autres, dans la fumée épaisse rejetée par ceux qui sont installés sur des canapés aux coussins moelleux. Souvenirs de ses nombreux voyages. Qu'il est étrange d'observer telles coutumes dans son Angleterre natale.
« - Quant à ce Monsieur, j’avais, pourtant, ouï dire que même la plus féroce concurrence se tarissait face au redoutable négociant que vous êtes.
- Vous avez entendu bien des choses.
- L’incroyable Harfang Longbottom appréhenderait-il ce genre de rivalités ?
La jaugeant du regard, il lâche un soupir qui laisse transparaître une pointe d'amusement.
- Vous ne pouvez certes pas vous attendre à ce que j'aille pourfendre mes ennemis sans connaître leurs faiblesses ? Ou au moins, leurs noms et leurs intentions. Puisqu'elle se refusait à lui dire. Elle ralentit le pas et il l'imite, son visage étant le seul qu'il arrive à distinguer correctement, à présent. Mais fort bien, gardez vos informations pour vous. Je trouve toujours le moyen d'arriver à mes fins.
Ce à quoi elle semble concéder.
- Il semblerait que vous ayez un don pour acquérir les plus rares et exquises des marchandises. En offrant le triple et des actions dans l'entreprise familiale. »
Tariq lui avait donc effectivement raconté cette entrevue. Dans les moindres détails ? Cela restait à vérifier. Prédatrice, elle se rapproche, telle une lionne qui aurait repéré sa proie, et, loin de se laisser impressionner, cela attise le feu qui brûle entre eux depuis la valse - si pas depuis leur rencontre.
« - Hum, accord d'une simple interjection, ses doigts qui viennent dégager de lourdes boucles qui se sont glissées sur l'épaule de la métisse. Quelle indécence ! Je sais reconnaître un trésor quand j'en ai un devant les yeux. Doigts qui se perdent sur l'épaule dégagée. Alors, je ne recule devant rien pour l'acquérir. Qui glissent le long de son bras, lenteur délibérée. Surtout lorsqu'il me plaît vraiment.
Le sous-entendu, qui n'en est pas vraiment un, permet à l'omanaise de rebondir sur les invitations perfidement extorquées au directeur du Mariinsky.
- La prochaine fois, pensez à me demander mon avis.
- Je n'y manquerai pas. Sans relever qu'il y aura une prochaine fois, au risque de voir ses yeux rouler dans leurs orbites, une nouvelle fois. Vous me permettrez une faveur en échange ? Comme à l'accoutumée, elle prend un moment pour l'observer, avant d'accepter. Je vous en prie, ne me noyez pas sous les compliments comme vous l'avez fait ce soir. Ils ont une fâcheuse tendance à m'agacer et à me lasser. Aucun reproche dans la voix, uniquement une requête formulée. Ne vous méprenez pas, je peux les accepter, ou m'amuser de votre ironie, mais je préférerais toujours la sincérité. J'avais le sentiment que cela était implicite dans notre accord de collaboration. Détrompez-moi si j'ai tort. Sa main qui est restée sur son bras, qui saisit ses doigts - quel hasard qu'il se soit attardé sur le gauche. Et si cela n'était pas le cas, alors, je vous en fais la demande. Autant de transparence qu'il vous sera possible. À son tour de se pencher vers elle, à quelques centimètres à peine de pouvoir finalement franchir cette limite tacite. Trop de congratulations me laissent à penser que les gens ont des choses à cacher. ... J'aimerais vous faire confiance, Genesis. La main qu'il a saisie, qu'il porte à hauteur de son buste, et leurs regards à tous deux qui sont attirées vers ces mains liées. Et il est là, l'indice qui lui échappait depuis le début. À peine visible, quand on ne sait pas ce qu'on cherche exactement. Légère trace plus claire sur l'annulaire, qui indique qu'une alliance s'y tenait encore il y a peu de temps. »


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18)   pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18) EmptyDim 10 Mai - 23:56

pour déjouer l'ennui
Je veux que l'on gravisse récifs et sommets, que tu restes assis ici à me réciter des sonnets, en somme que tu me résistes, n'hésite pas à m'assommer et si j’insiste, te soumets-tu à mes sèmes parfumés? --- @harfang longbottom
Elle ne se souvient pas de la dernière fois, Genesis. La dernière fois qu’elle a ressenti pareille attirance pour quelqu’un. Chaque regard lascif qu’il pose sur elle embrase sa silhouette. Chaque murmure dans le creux de sa nuque fait frissonner sa peau basanée. Chaque étreinte met à mal ses pensées, le plus souvent, bien ordonnées. Volupté, enivrement, plaisir. Elle veut tout à la fois. Elle le veut lui. Ce passe-temps était bien trop périlleux pour qu’elle s’en sorte indemne. Elle qui finit par désirer l’interdit. Malgré les limites qu’elle s’était imposées. Et, l’amour des années passées ont un goût bien terne face à la passion qu’il lui promet d’un simple effleurement. Un mariage heureux, qu’elle serait presque prête à troquer contre une nuit fougueuse avec le sorcier. Une chance qu’elle n’ait plus à choisir. Ses boucles qu’il chasse de son épaule d’un acte maîtrisé. Pour mieux y laisser traîner ses doigts, l’épiderme dénudé qui réagit instamment sous son toucher expert. Des mots doux qu’il lui glisse à l’oreille sans qu’elle n’y prête véritablement attention. Trop désorientée par la vague de chaleur dans sa poitrine. Frissonnement, le long de son bras et envie de plus. Toujours plus. Trouvez le moyen de parvenir à vos fins, Harfang Longbottom, et faites en sorte que la réjouissance soit partagée.
« -  Je n'y manquerai pas. Approbation d’un signe de tête et lueur satisfaite dans le regard pour celle qui a obtenu ce qu’elle souhaitait. Vous me permettrez une faveur en échange ? Elle se perd momentanément dans son regard, le palpitant qui bat à tout rompre et sa respiration qu’elle peine à contrôler. Si cela peut lui assurer une caresse de plus, elle lui accordera, volontiers, toutes les faveurs du monde.
- Je vous écoute, répond-elle aussi calmement que possible.
- Je vous en prie, ne me noyez pas sous les compliments comme vous l'avez fait ce soir. Ils ont une fâcheuse tendance à m'agacer et à me lasser. Un sourire sur les lippes. Qu’elle aime son franc-parler. Celui qui lui donne envie de remettre le couvert, pour le simple plaisir d’entendre sa voix gronder. Elle reste, toutefois, silencieuse en attendant la suite. Ne vous méprenez pas, je peux les accepter, ou m'amuser de votre ironie, mais je préférerais toujours la sincérité. J'avais le sentiment que cela était implicite dans notre accord de collaboration. Détrompez-moi si j'ai tort.
- N’avez-vous donc pas lu les clauses en petits caractères dans la deuxième annexe de notre contrat ?, s’amuse-t-elle d’une voix espiègle. Prêter attention aux détails peut souvent prévenir de bien mauvaises surprises. Et, cette réponse n’est sans doute pas celle qu’il espérait, car il poursuit, le sorcier. Il insiste.  
- Et si cela n'était pas le cas, alors, je vous en fais la demande. Autant de transparence qu'il vous sera possible. Il est proche, si proche d’elle. Son souffle sur  son visage, les embruns de son parfum enivrant et ses lèvres, à quelques centimètres des siennes. Celles que Genesis meurt d’envie de goûter. Elle étudie la question pendant un court instant, ses doigts fins qui effleurent ses phalanges, lentement. Puis, elle cède. À sa demande. Plutôt qu’à un baiser qui, à la réflexion, ne répondrait en rien à sa requête.
- Je vous en donne ma parole. Sans réfléchir aux tenants et aboutissants d’un tel engagement. La sensation qu’elle pourrait céder à tous ses caprices dès lors qu’il susurre tendrement à son oreille.
- Trop de congratulations me laissent à penser que les gens ont des choses à cacher. J'aimerais vous faire confiance, Genesis. »
Et, elle frémit à la prononciation de son prénom, comme une onde le long de son échine. La sorcière qui serait bien tentée de lui demander de répéter ses propos, juste pour savourer, une fois de plus, la rencontre de sa raison sociale avec sa langue. La main dérobée qu’il porte jusqu’à son torse et alors que son regard glisse vers leurs doigts entremêlés, Genesis prend brutalement conscience que son alliance ne s’y trouve plus. Elle relève la tête vers lui et devine, aussitôt, qu’il a tiré ses propres conclusions.
« - Vous vous méprenez, Monsieur Longbottom, articule-t-elle en se reculant d’un pas. »
L’étreinte qui se brise d’emblée. Un vent de panique dans ses prunelles qui tournent à l’orage. Il ne l’a accusé de rien. Pourtant, elle ne peut s’empêcher de s’en mordre les doigts, la culpabilité de l’avoir induit en erreur. Alors que ce n’est pas le cas. Et, s’il la repoussait dès à présent ? Blesserait-il son orgueil ou ses sentiments ? Sa main droite qui joue avec le bijou invisible, la bague égarée qui ne quitte jamais son annulaire.
« - Il est décédé, finit-elle par avouer ce que nul n’ignore, laissant retomber ses bras le long de son corps. »
Un accent sans soleil pour celle qui s’est finalement acclimatée à la situation. Mais, elle ne veut pas de sa correction ou de ses bonnes-manières, encore moins de sa pitié. Elle le convoite lui, droit et abrupt. Un pas vers Harfang et la tempête menace.
« - Surtout, épargnez-moi votre sympathie, l’avertit-elle, impatiente. La transparence qu’il désirait et ce, avant même qu’il ne puisse lui présenter ce qu’elle pense être des condoléances. Elle le dévisage, sa poitrine qui se soulève et s’abaisse, alors qu’elle recouvre peu à peu son élégance. Dans l’observation minutieuse des traits de cet homme qui l’électrise. Êtes-vous toujours certain, débute-t-elle en accrochant ses prunelles, de préférer la sincérité aux compliments ? »
Le retour craintif de la douceur. La bourrasque est tumultueuse, mais ne dure jamais très longtemps. Le souvenir récent de sa mère qui la débarrasse de sa cape lui revient en mémoire. La manière dont elle tire sur ses bras, ses mains. Inès qui lui rabâchait encore et encore de se débarrasser de cette babiole. Elle ne serait étonnée, pour le moins du monde, de retrouver le diamant au fond de sa poche. Néanmoins, ce n’est jamais la perte de l’anneau qui a affolé Genesis… Elle glisse timidement ses doigts dans le creux de la main de Harfang, tentant de rétablir le contact irrésistible qu’elle regrette d’avoir rompu. Aveuglée par son charme. Le regard ténébreux du sorcier dont elle ne peut plus se détacher, la fossette dans le creux de sa joue qu’elle se plaît à faire naître. Envoûtante ou envoûtée, elle l’attire un peu plus profondément dans la salle embrumée, s’installe parmi les coussins aux motifs orientaux, loin des autres invités, voilés par la condensation.


« - Ni danse, ni public, lui chuchote-elle en ôtant ses talons d’un geste soigné. »
Pieds-nus sur le cossu canapé d’angle, se fichant des convenances, comme toujours. Elle porte le narguilé à ses lèvres, inspire, puis expire lentement la fumée vers les lustres de cristal, avant de tendre le tout à son cavalier. Souvenir de ses lippes sur l’objet qu’elle lui offre. Et, entre deux halenées de tabac, Genesis lui parle de tout et de rien. Surtout de rien. De son dernier voyage en Oman. Des rues bondées de Mascate. De la senteur des épices ou de l’ombre rafraîchissante des palmiers. Elle rit, de son éclat mélodieux, lorsqu’il lui conte ses aventures à lui. S’émerveille, lorsqu’il lui assure avoir dîné dans son restaurant favori. L’envie, lorsqu’il lui décrit avec délice le premier baklava qu’il a dégusté. Les pistaches qui croquent sous la dent et le goût du miel encore frais dans sa bouche. L’esprit nébuleux de la jeune femme et ses doigts qui s’attardent sur ses lèvres envieuses. Elle se rapproche, fable après fable, de l’homme sur lequel elle a jeté son dévolu. La pointe de son pied qui remonte le long de sa jambe et sa main posée sur son genou.
« - Je reste persuadée, Monsieur Longbottom, que nombre de femmes solitaires vous observaient ce soir, lui confie-t-elle avec une pointe de possessivité dans ses inflexions. Maintenant que vous êtes au fait mon statut, ne pensez-vous pas qu’il est temps de m’informer du vôtre ? Car, s’il n’est pas coeur à prendre, elle déposera les armes dans la minute. Ou peut-être un peu plus tard. »
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Dernière édition par Genesis Shafiq le Lun 15 Juin - 22:43, édité 3 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18)   pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18) EmptyMar 12 Mai - 10:52

Une requête qu'il avait eue sur le cœur depuis leur première rencontre. Malgré elle, Genesis avait su se démarquer de la foule par l'entrée en matière de leurs présentations ; franc-parler, langue qu'elle ne gardait pas dans la poche, même si les remarques étaient pour déplaire, sincérité dans le geste comme la parole. C'était assez rare pour que Harfang en redemande. Lui qui ne pouvait se permettre de faire confiance aux autres, à n'importe qui. Peut-être se fourvoie-t-il en souhaitant l'accorder à l'avocate ? Oh, sûrement. On se fourvoie toujours auprès d'une si belle femme. Autant que l'égarement en vaille la peine.

Une acceptation, qui le fait glisser inlassablement dans les filets de l'omanaise. Il s'attendait à une remarque - qui s'avère plutôt être une plaisanterie de son domaine de prédilection -, une négation, une remontrance ; rien de tout ça. Parole donnée, promesse récitée, ces mots qu'elle lui adresse, il ne la laissera pas revenir dessus. Bien. Car, comme il le lui dit, il ne fait pas confiance aux personnes qui déblatèrent trop de compliments. Frotteurs de manche, pour qu'on évite de les soupçonner d'hypocrisie. Cela a plutôt l'effet inverse. Sa main dans la sienne, comme pour sceller une nouvelle alliance. Yeux qui dérivent, qui louchent sur une évidence à laquelle il a échappé jusqu'alors, qu'il ne cherchait même pas à trouver. Marque équivoque sur la main gauche, celle qui crie à ceux qui osent s'approcher ; le capital est déjà cerné. Cependant, quand bien même elle serait mariée, cela aurait-il changé quelque chose à sa chasse, au jeu du chat et de la souris ? Probablement pas. L'homme n'allait pas s'arrêter pour si peu, alors que la partie était si bien engagée. Une alliance, après tout, n'est que le reflet d'un pacte passé entre géniteurs pour asseoir des intérêts qui leur sont propres. Le brun en est intimement convaincu, pour y avoir assisté un bon nombre de fois. Et quand ce n'était pas le cas, il finissait en catastrophe. Il suffisait de penser à Atlas pour conforter sa théorie. Le mariage tue l'amour. Il n'y a que la passion, qui finit par se tarir avec le temps. Mais ils en sont encore loin. La leur vient à peine de s'embraser.

Un regard échangé, rencontre du feu et de la glace, électrochoc qui brise l'étreinte et les paroles murmurées. Harfang ne dit rien. La surprise qui se lit sur le visage de la métisse parle d'elle-même. Comptait-elle le lui dissimuler encore longtemps ? Encore un instant de plus, sans doute. Vous vous méprenez, Monsieur Longbottom. Et ses lippes qui restent placidement closes. Qui l'invitent, tacitement, à continuer. À vrai dire, il ne tire aucune conclusion. Il a dit qu'il voulait lui donner sa confiance. Ce n'était pas pour reprendre ses mots quelques secondes plus tard.
« - Il est décédé. Ce serait mentir que de dire qu'il s'attendait à cette explication. L'homme observateur dans la foule des invités n'était donc qu'un convoiteur. Ou pas. Mais ce n'est pas le moment de poser la question. Surtout, épargnez-moi votre sympathie. Il aurait pu l'interrompre, lui faire remarquer qu'il n'avait pas la réputation d'être quelqu'un de sympathique. L'heure n'est pas aux sarcasmes. Êtes-vous toujours certain de préférer la sincérité aux compliments ? »
Nombre d'interrogations se forment dans son esprit, normales pour les pensées de l'ancien Serdaigle qui ricochent entre elles, en amenant de nouvelles. Qui était ce mari décédé, quand est-il mort et quelle est la cause de sa disparition ? Comment et pourquoi cessent de s'additionner d'un simple croisement des prunelles. Peu importe, après tout. La main qui se tend de nouveau vers elle, comme pour reprendre là où ils en sont restés, oublier cet interlude accidentel.
« - Certain. »
Un jour, il aurait des réponses à ses questions.

Genesis accepte, se fait une nouvelle fois guide et l'attire irrémédiablement vers les recoins les plus enfumés de la fête. Se dérober aux yeux curieux pour mieux se trouver. Main qui quitte ses doigts, qui trouve sa taille, qui se marie parfaitement à la hanche, qui mène à des visions lubriques. Pas encore. D'abord, il y a les coussins, il y a des chaussures qui se perdent, il y a le narguilé et les lèvres de Genesis qui s'y posent trop longtemps pour sa sanité, il y a les effluves de tabac qui se mêlent aux bulles de champagne, il y a les récits d'Orient, les souvenirs partagés, les rires provoqués, les œillades manifestes, le magnétisme qu'on ne peut plus éviter, la main dangereuse et le pied joueur. Narguilé entre les lèvres, Harfang reste en position défensive, la laisse planter ses griffes jusqu'à la laisser croire qu'elle a le dessus.
« - Je reste persuadée, Monsieur Longbottom...
- Harfang. Un mot enrobé de fumée, le ton déjà grave approfondi par le tabac inhalé. Appelez-moi Harfang. Je pense que vous avez franchi la limite du Monsieur.
Regard appuyé vers le pied qui continue de remonter, serpent pas si subtil. La paluche qui retient la cuisse, au cas où elle aurait l'idée de s'écarter ; une invitation à continuer.
- Nombre de femmes solitaires vous observaient ce soir.
Sourire amusé - serait-ce de la jalousie ? - lattes recrachées par les narines, alors qu'il repose le tuyau sur le côté.
- J'ignore si elles m'observaient réellement. Ses doigts qui remontent lentement le tissu de la robe. Ce que je sais, par contre, c'est qu'une femme peut s'intéresser à trois choses lorsqu'elle me voit. Qui rentrent en contact avec sa peau, paume contre cuisse. Mon nom. Fermeté des doigts qui s'agrippent. Mon statut. Souffle qui se perd sur sa nuque. La manière dont je peux la satisfaire. L'épiderme qui se dresse sur la peau basanée lui apporte satisfaction, mais Genesis n'est pas si prête à céder. Elle relance, comme un dernier rempart à l'inéluctable.
- Maintenant que vous êtes au fait mon statut, ne pensez-vous pas qu’il est temps de m’informer du vôtre ? »
Cela avait plus d'importance pour elle que pour lui, visiblement. Quelle est la question, au juste ? Sans doute est-elle au fait qu'il n'est pas fiancé, encore moins marié. Que veut-elle savoir ? Si son cœur l'attend quelque part ? Mais son cœur est avec lui ce soir, et ce n'est pas lui qui guide son comportement. L'homme se recule pour l'observer. Un instant de lucidité ; malgré la fumée épaisse qui les entoure, ils sont inconscients de s'exposer au cœur d'une soirée qui réunit leurs deux familles, des investisseurs potentiels, le gratin du Ministère, des Aigles et qui sait quoi encore. La robe couvre de nouveau la jambe, qu'il recule pour finir par se redresser.
« - Je vous informerai de ce que vous voulez. Mais pas ici. Regard équivoque sur la soirée qui continue à battre son plein : qui sait s'ils n'ont pas été épiés ? Retrouvez-moi dans l'aile ouest. La plus proche, celle qui est facilement atteignable sans attirer trop l'attention. Harfang se penche pour récupérer un talon sur les deux qu'elle a déchaussé. J'emporte ça. Escarpin qu'il fait tourner dans sa main, s'éloigne sans un regard en arrière ; une raison de plus de la faire venir jusqu'à lui. »
Le couloir est désert, si ce n'est pour les gobelins qu'il voit passer au loin, qui lui jettent un regard avant de continuer leur chemin. Première tentative infructueuse, deuxième toujours aussi vaine, les portes des bureaux sont fermées. Il tente un alohomora sur la troisième, qui cède à son plus grand étonnement. Parfait. Battant qui reste entrouvert pour qu'elle puisse le trouver. L'ambiance enfumée laisse place à une pénombre fraîche, des meubles familiers ; le bureau est décoré avec goût, de ce qu'il peut en voir et il a le sentiment d'y être déjà venu - mais après tout, il a été invité dans presque tous. Pas le temps d'observer outre-mesure, la porte se referme dans un cliquetis de serrure et la silhouette de Genesis se dessine sur la porte blanche.
« - Vous venez récupérer votre chaussure, sans doute. »
Qu'il est fier, le gamin à s'amuser, pas délibérés qui viennent la retrouver. Dans un geste qui n'a rien de chevaleresque, il s'accroupit pour déposer la chaussure à ses pieds. Yeux qui trouvent les siens, alors qu'il se redresse, d'agenouillé il devient géant ; mains qui dessinent le tracé des courbes qu'il convoite depuis qu'elles ont croisé sa route, qu'il compte s'accaparer sans retenue. Mais, jamais sans l'assentiment de la concernée.
« - Arrête-moi si c'est trop précipité. »

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Genesis Shafiq
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18)   pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18) EmptyMer 13 Mai - 23:33

pour déjouer l'ennui
Je veux que l'on gravisse récifs et sommets, que tu restes assis ici à me réciter des sonnets, en somme que tu me résistes, n'hésite pas à m'assommer et si j’insiste, te soumets-tu à mes sèmes parfumés? --- @harfang longbottom
Le pacte est scellé. Sa prévenance contre son honnêteté. D’une main sur la hanche, celle qui trouve sa place sur son flanc sans la moindre résistance. Et, Genesis qui ne serait pas contre un léger dérapage, plus intime. Le sang qui tambourine contre ses tempes et l’envie soudaine d’apprendre à le connaître. Le champagne et la fumée qui embrument ses pensées.
« - Harfang. Appelez-moi Harfang. Je pense que vous avez franchi la limite du Monsieur. Son pied qui remonte lentement le long de sa jambe. Elle est tentée de se raviser, la sorcière. Mais, il la retient d’une main sur la cuisse. Elle lui sourit, poursuit son interrogatoire. J'ignore si elles m'observaient réellement. Ses doigts rêches s’engagent sous les coutures de sa robe, frisson de plaisir. Ce que je sais, par contre, c'est qu'une femme peut s'intéresser à trois choses lorsqu'elle me voit.
- Dites-moi tout, Harfang. Le prénom qui lui échappe intentionnellement, comme précédemment suggéré. Elle guette sa réaction, les consonnes qui roulent mélodieusement sur sa langue. Lui qui énumère, non sans sensualité, les supposés critères dont toutes raffolent. 
- [...] La manière dont je peux la satisfaire. Le dernier éveille sa curiosité et sa chair répond à son appel lascif. Elle soupire légèrement. Un peu de contenance ! Et, repart à l’assaut. Je vous informerai de ce que vous voulez, lui répond-il. Mais pas ici. Et, cette précision occasionne un tout autre genre de questions. Beaucoup moins chastes. Retrouvez-moi dans l'aile ouest. Troisième porte sur la droite. L’information qui ne franchit jamais ses lippes. Après tout, elle n’est pas là pour lui faciliter la tâche. Acquiescement de la tête et regard qui glisse en direction du voleur. J'emporte ça. Genesis ne peut s’empêcher de rire. Éclat empli de tendresse. »
Elle prend appui sur son avant-bras, l’observe s’éloigner en se mordillant la lèvre inférieure. Il est évident qu’elle va le rejoindre, comme un aimant à la recherche de son Nord. Et, il n’est pas sans l’ignorer. Butin en main, pas l’ombre d’un regard pour la sorcière. Genesis se laisse retomber sur le divan, nuque rejetée en arrière et narguilé entre les doigts, entre les lèvres. Il faut bien qu’elle s’occupe pendant qu’elle laisse à Harfang une longueur d’avance. Courte, juste au cas où. Un tantinet plus méfiante depuis qu’il a attiré son attention sur les festivités qui n’ont pas désempli, la bringue qui ne s’est pas enrayée pour leurs beaux yeux. Quel dommage. Décompte silencieux et les secondes qui défilent de plus en plus rapidement dans son esprit tant l’impatience la ronge.  Latte après latte. Elle se penche en avant, récupère son escarpin et se dirige vers la sortie. Peu importe si d’autres la voient. Son buste heurte l’épaule d’un homme. Mouvement de recul.  
« - Signorina, quelle surprise ! Sourire forcé et révérence bâclée, à croire qu’ils ne se sont jamais véritablement débarrassés de cette sangsue. J’avais presque perdu tout espoir de passer une minute à vos côtés. Fort heureusement, votre père…
- Pardonnez mon incorrection, Monsieur le Comte, le coupe-t-elle sans retenue, mais, j’ai une affaire urgente à régler. Voix dépourvue de mansuétude, elle jette un coup d’oeil par dessus son épaule, à la recherche de celui dont elle ne peut déjà plus se passer. Elle contourne le sorcier, s’avance d’un pas, mais ce crétin pense malin de la retenir par le poignet. D’un geste brusque, Genesis se dérobe de sa prise. La pointe de son talon atteint aussitôt son veston, tout pour qu’il lui foute la paix. Hors de ma vue, Sanseverino, siffle-t-elle entre ses dents. Et, il lui faudra subir les foudres de Tariq après tel affront envers le bourgeois. Ne voyez-vous donc pas que je suis occupée ? »
Question rhétorique. Le roturier reste cois. L’opportunité pour la belle de lui fausser compagnie. L’avocate s’aventure dans le couloir fuligineux, passant les portes les unes après les autres. Jusqu’à la troisième sur la droite, légèrement entrouverte. Le bureau du paternel. Et, ses lippes qui s’étirent malicieusement. Elle entre dans la pièce obscure.  
« - Léger contretemps, s’excuse-t-elle en refermant le battant derrière elle. Les points de la serrure qui se verrouillent dans un cliquetis discret.
- Vous venez récupérer votre chaussure, sans doute. »
Le genou qu’il pose à terre et un sourire espiègle sur les lippes. Il joue, Harfang. Et, s’il veut jouer, oh oui… Ils vont jouer. Le sorcier qui dépose l’escarpin à ses pieds, mais dont elle n’a que faire.
« - Cadeau de la maison. J’espère qu’elle est à vôtre goût. »
Genesis qui s’amuse. Genesis qui s’apprête à lui offrir, bien plus qu’une chaussure hors de prix. Les prunelles aux reflets émeraude rivées dans les siennes. Attraction magnétique alors qu’il se relève. Ses paumes contre sa silhouette. Lenteur voluptueuse pour celle qui brûle de désir depuis trop longtemps. Toucher ardent. Elle n’en peut plus d’attendre, se délecte, néanmoins, de ce contact.
« -  Arrête-moi si c'est trop précipité. 
- Tu m’as déjà fait trop attendre. »

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18)   pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18) EmptyJeu 14 Mai - 22:28

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18)   pour déjouer l'ennui -- genesis (- 18) EmptyVen 15 Mai - 22:03



Dernière édition par Genesis Shafiq le Mar 9 Juin - 16:03, édité 1 fois
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