Beauty business (Moon) - fermé

  douce nuit passée à laisser vagabonder ses yeux dans la nuit éclairée. les astres avaient été clément la laissant les dessiner leur parler des heures durant. une nuit fructueuse pour la jeune femme aimant entre leur volupté les dessiner pour mieux les apprivoiser. elle aime à se savoir seule ici à observer les astres dans le silence de la nuit. candeur à ne rien dire à se faire comprendre par un simple sourire. la lune avait été haute dans le ciel cette nuit là l'observant dangereusement de ses prunelles l'accusant de ne plus désirer la retrouver, elle. dangereux regard qu'elle lui lance à traverse la fenêtre l'accusant presque de ne plus vouloir retrouver sa mère. foutaise, moon la désir toujours autant et pourtant depuis peu elle se sent retenue sur terre par une force dont elle ne pourrait définir l'existence même. silence, dialogue dans le vent elle tente la jeune femme de se faire comprendre, que sa mère comprenne que ce n'est pas elle, mais bien son destin charnelle qui la retient encore sur la terre. foutaise, la lune ne la croit pas elle se moque d'elle et dans un dernier éclat laisse le soleil la ramener ici-bas. finalité de la nuit douloureuse de ne pouvoir se faire comprendre laissant la belle lunaire s'endormir sous les rayons de son amant de soleil qui ne demande qu'à vivre. elle soupire encore à cette idée que la grande ronde l'ignore encore et l'accuse de ne plus être cette fille qu'elle aurait dû être. alors elle se laisse aller rentre sans une once de joie au cœur passant la demeure, le regard vide pour se laisser retrouver ce lit si triste.
elle tourne encore dans les draps de sois jouant avec ses cheveux, les yeux encore amoureux du néant de ses songes dansant encore au centre de son cœur. pourtant un exquis parfum vint à lui caresser le visage laissant alors ses yeux s'ouvrir pour observer ce qui avait le dont de lui offrir de délice. rose et lys installé fièrement sur la commode non loin d'elle fleurs fraîches ramasser prestement pour faire sourire l'enfant. elle se lève alors d'un pas plus joyeux laissant sa main caressait les pétales envieuses. elle humecte un moment la rondeur de ce parfum avant de les laisser à regret morte de faim. elle regarde alors l'heure, la nuit a été courte et pourtant si longue que les heures on passées et qu'il est déjà temps de dîner. aucunement envie de s'apprêter préférant enfiler une simple robe de journée pour rejoindre todd en train de cuisiner. la jeune femme prend alors place laissant les formules de politesse s'entremêler entre deux êtres s'appréciant pour de vrai. « un boursouflet ? » elle se met alors à compter sur ses doigts « non ce n'est pas ça... » elle se met alors à rire aux éclats alors que todd plus malin lui attend que la jeune femme ne vienne à répondre à son histoire « continuer maîtresse vous n'êtes pas loin » la jeune femme lâche un petit soupire dans un sourire avant de venir piquer un morceau de carotte fraîchement coupé « tood, je m'appelle moon pas maîtresse, nous sommes amis alors s'il te plait appelle moi moon » elle le supplie alors du regard tentant par tous les moyens de le faire accepter cette demande qu'elle tente depuis des jours de lui faire avaler. « s'il te plait » elle se met presque à le supplier alors en ouvrant ses grands yeux bleus plein de pitié. puis un grand éclat de rire des deux enfants se mettent à résonner dans la cuisine, bonheur parsemé qui court alors les murs de la maison habitée. c'est à cet instant que la porte vient à s'ouvrir laissant apparaître amos. moon tourne doucement son visage vers lui, un mince sourire encore sur ses lèvres ses joues rosés par les rires passés. todd, lui se fond dans une révérence studieuse comme à son habitude prêt à répondre à chaque exigence de son maître entrant. pourtant il ne lui porte aucune attention s'adresse uniquement à la poupée enclin à l'écouter.

(la robe)

elle tourne sur elle-même la belle s'observant dans cette nouvelle robe arrivée hier. un petit soupire satisfait, les cheveux lâché le long de sa nuque, enfilant un petit châle opaque pour cacher ses bras meurtrie la voilà enclin à rejoindre son futur mari. une interrogation qui la père pourtant de se savoir au dehors en sa compagnie. pourtant elle ne préfère pas poser trop de questions pour le moment presque heureuse de pouvoir enfin quitter cette maison en lui tenant le bras. elle descend alors les escaliers ses talons claquant contre le parqué avant de s'approcher d'amos l'attendant sur le pallié. un compliment dissimulé qu'elle tente à répondre d'un sourire intéressé. « la robe y est pour beaucoup. » elle le regarde un moment l'élégance brûlant sa carrure, beauté dissimulée sous quelques regards non avoués. il lui tend alors le bras qu'elle saisit délicatement avant de venir disparaître dans l'instant.
ils avancent l'un à côté de 'autre son bras tenant toujours le sien passant la porte de ce restaurant dont la jeune femme a déjà eu l'honneur de s'attabler en présence de ses deux frères aînés. un sourire nonchalamment au serveur trop guinder avant de suivre amos en direction de leur invité. elle le toise de loin du regard, homme bourru dont jamais elle ne pourrait apprécier la compagnie. pourtant elle s'accroche un peu plus à amos comme s'il pouvait la sauver de ce rendez-vous pathétique. celui-ci alors se penche à son oreille lui contant les méfait de leur hôte de la soirée. un soupire agacée, plantent un peu ses ongles dans son bras recouvert comme si elle n'était aucunement enclin à subir les compliments abjecte d'un homme tel que lui. pourtant elle reste là et avance, petit sourire pour le saluer avant que sa voix de crapaud ne vienne à l'interpeller. alors qu'elle s'apprête à se présenter amos prend rapidement les devants « Ma femme. » son pauvre cœur déchiré vient alors à s'emballer à s'embrasser à ses mots si doucement avoué. un mince sourire s'installant sur le visage pâle de l'enfant rapidement déconfit par sa voix résonnant.  « tu en as de la chance mon ami, qu'elle ravissement de pouvoir l'avoir à mes côtés » il se lève alors difficilement bousculant la table de son ventre imposant avant de venir saisir la main gauche de la jeune femme déposant un baiser non enclin au respect. il se relève alors avant de lever un sourcil interrogateur « t'as femme dis tu ? » il pouffe avant de s'installer à nouveau dans le fauteuil « son annulaire est pourtant bien vide ... serais-ce pour la laisser vagabonder la nuit ? » elle perd doucement le souffle n'ayant jamais prit le temps de remarquer qu'il n'avait jamais laissé paraître leur fiançailles sur sa main immaculée. pourtant la jeune femme interrompt rapidement amos qui tente de se justifier « précipitation de nos noces amos, a malencontreusement choisie une alliance quelque peu trop grande, j'ai dû la faire ajuster voilà pourquoi mon doigt et vide de sa présence » elle lance un petit regard vers amos avant de se laisser inviter à prendre place entre les deux hommes. place qu'elle aurait volontiers échanger contre celle de la table d'à côté. pourtant elle s'installe attendant de voir ce qu'amos pouvait bien avoir à faire avec ce gros sac. « un prénom à cette beautée ? » son regard retrouve alors le sien « moon ».

  Blackstone apprécie en particulier la compagnie féminine. un regard qui se pose se délectant de son allure de ses courbes désireux de la voir au plus prêt de lui pauvre ingénue. elle ne se doute guère de la tournure de la scène comme si les actes ne désiraient aucunement démarrer laissant le public seul acteur de la scène en train de se dérouler. ses yeux la dévorent encore passant sur chacun de ses traits détaillant chacune de ses courbes sous son œil carnassier. elle tente comme elle le peu de ne pas le regarder cherchant devant elle un lieu où se retrouver. le verre lui semble familier détaillant chaque dessin gravé dans le cristal délicat dont il est fait. elle se perd un moment dans le silence de l'instant avant d'être ramenée à elle-même quand de sa voix moins cassante il la fait revenir sur terre. son regard trouve les pupilles noirs comme un simple réconfort de le savoir encore là assis auprès d'elle commandant du vin pour sa belle. elle accepte comme flottant un instant dans des souvenirs passés, de ces longues journées d'été assise sur la terrasse familiale le sourire à ses lèvres sirotant le vin de son père. elle laisse alors la parole aux hommes de la table si peu enclin à comprendre sa présence se demandant même en cet instant pourquoi il lui a tendu le bras en cette nuit. elle laisse alors son regard se retrouvait dans la gravure de son verre comme préférant ne pas se mêler de sujet dont elle n'avait aucune capacités. elle laisse pourtant ses oreilles vagabonder entendant des chiffres fusé sous les mâchoires acérés. voilà leur venu en cette pièce bondé, une négociation, une vente de choses dont moon ne connait guère le sens. elle écoute comprenant alors dans l'instant. la vérité éclatant dans le moment révélant à la jeune enfant la cause de sa fortune naissante. elle ne dit pourtant mot ses doigts se crispant sur sa cuisse laissant remonter un pan de sa robe le long de celle-ci. elle serre les dents à chacun des mots qui passent leurs lèvres prenant de plein fouet la vérité qu'elle n'aurait surement jamais voulu appréhender. il n'est que fourberie, mal incarné dans un corps de dandy bien habillé. c'est la désolation qui prend doucement par en elle n'osant même plus lever les yeux vers le ciel. pourtant l'homme à côté d'elle ne semble aucunement enclin à laisser passer sa chance de l'interpeller s'amusant presque de la voir se redresser. elle laisse alors son regard trouvait le sien, si porcin offrant le dégoût à la bouche de l'enfant qui pourtant ne désir aucune offusquer l'hôte les ayant invités à s'installer à sa table encore dénudée. interrogation sur leur manigance bien enclenché dont la pauvre enfant se retrouve pauvre soldat envoyé au combat sans arme à tenir. elle s'humecte alors les lèvres comme pour se donner encore le temps de réfléchir. « amos connais bien mieux que moi sa marchandise, le prix qu'il vous propose vous semble peut-être excessif, mais n'est-ce pas le prix de la qualité ? » elle marque alors une pause tournant doucement le visage vers amos, ne devant aucunement montrer la moindre faiblesse devant ce loup affamé « le temps passé sur leur confection, et le temps qu'il ne m'accorde pas » elle s'arrête un instant tournant le visage vers l'autre occupant « cela vaut bien trois mille gallions » un mince sourire vint sur son visage boursouflé par trop de met engloutit précipitamment surement trop pressent de pouvoir laisser ses mains caresser des courbes beaucoup plus sucrés. « excusez-moi que nos affaires ne vous vole du temps avec votre époux » le serveur arrive en l'instant laissant alors la lourdeur s'installer fortement entre les membres de cette assistance. il sert alors un verre à l'ogre l'ingurgitant, sans même prendre le temps d'apprécier cette première gorgée. il approuve presque instantanément laissant alors le serveur venir verser le liquide rouge sang dans les verres avec lequel moon se seraient bien exilé. « si le temps vous semble long quand amos s'occupe de nos affaires je serais bien grès de vous accorder le mien » sa main vient alors à glisser sous la table cherchant à saisir la cuisse de la jeune femme. celle-ci se décale dans l'instant sentant ses doigts grimper promptement contre sa peau recouverte d'un fin tissu rosé. voyant que dans l'instant la jeune femme n'était encore enclin à l'accepter il revient vers son vers le tendant vers la jeune femme ignorant totalement son amant « à notre rencontre magnifique astre » il laisse son verre tinter contre celui de la poupée qui se tourne elle vers amos le regard désireux de s'en aller. elle laisse alors son verre venir caresser le sien comprenant dans un simple regard que quelques choses n'allaient pas. le regard noir d'amos n'avait aucunement croisé le sien trop obnubilé par la présence de cet intrus oubliant la bienséance. moon bu alors la première gorgée de son verre avant de le reposer devant elle. à cet instant elle pourrait le détester pour ce qu'il fait et pourtant elle reconnait ce regard, ce noir profond ayant déjà caressé ses nuits. elle tremble doucement ne sachant que faire, amos, les bêtes dansant le long de son être suintant presque de chaque cellule de son corps...

la pauvre enfant assise entre l'orge est le monstre affamé prêt à le saigner. le regard fuyant apeuré sentant la situation s'échapper. l'homme se laisse s'amuser de la situation n'ayant aucune pudeur à la dévorer de ses yeux de porcin terrifié. et il perd le contrôle c'est d'un geste brusque que son couteau vient à se planter devant les yeux écarquillé de la poupée, là entre les doigts déstabilisés de l'homme cherchant à la toucher. moon recule lentement préférant ne pas être en proie à cette vision d'horreur plus longtemps. elle cherche son regard, perdu, rien le noir transperçant ses pupilles dilaté de rage, il n'est plus que fureur dansant dans l'ombre de ses nuits si seul. il ne fait rien, le regard qui le transperce prêt à bondir sur le gras de cet homme détesté. alors il tente d'apaiser la situation, essayant de se sauver de survivre au menace de la folie qui ronge les os de l'homme qui fait pâlir le monde de ses yeux qui les déshabilles. il le laisse tenter, il laisse sa proi courir un peu à l'écouter et les mots de trop viennent à ses lèvres. il bondit tel un fauve affamé désirant désarticulé sa pauvre proie n'ayant pas décampé. le cœur terrifié moon se lève d'un bon laissant chuter la pauvre chaise où elle était en si pauvre sécurité. elle laisse son regard se poser sur la bête affamée. les coups volent dans la salle, la rage comme unique visage. il frappe vocifère la colère qui le ronge dans l'éternel. moon recule ne sachant que faire les regards se portant sur elle. elle ne voit plus rien seulement son destin cet homme enclin à se laisser dominer par la colère l'habitant depuis qu'il est née. folie rageuse, colère dangereuse il le menace l'insulte hurle aux éclats dans le silence glaciale de la salle. les regards ne les lâchent plus ils sont le centre de l'attention, comme si la mort était plus belle à regarder que la beauté. elle perd un souffle, mille battements de son cœur hurlant à ce dessein se peignant pour elle d'être celle qui lui restera fidèle. elle prend peur désir fuir pour éviter le pire, pourtant elle ne bouge pas d'un millimètre pétrifié par l'horreur en train de se jouer. le calme vint alors à sa posture il s'arrête se relève car on les invites à partir, alors il prend violemment sa veste qu'il dépose alors délicatement sur ses épaules frêles. un soupire un regard le voyant fuir, lui emboîtant le pas quittant se lieu sous ses derniers mots d'homme vaniteux.
il marche, au-devant d'elle, elle le suit dans silence laissant juste à sa convenance le bruit de ses talons claqué contre la pierre trempée comme seul signe de sa présence inanimé. les mains sur la veste pour la maintenir sur ses épaules tremblantes de toute part le suivant du regard. il s'arrête, elle fait de même à quelques mètres son regard attendant son corps frémissant. il entre, l'invite à le suivre elle ne refuse pas comme espérant un instant pouvoir le calmer. ils avancent tout deux dans la salle peut peuplé cherchant une table loin des regards indiscret. il s'installe, elle en face de lui, faisant rapidement signe au barman de leur servir deux bières rapidement comme cherchant un moyen de calmer la fougue de son amant. elle ne dit mot ne sachant que faire encore tétanisé par ce qu'il vient de se dérouler sous ses yeux d'enfants apeurée. que dire en cet instant, que faire dans le silence brûlant. elle ne le sait guère ne sachant que faire, ayant si peur de réveiller la violence non calmé. son regard cherche pourtant le sien avec un certain désespoir bien ancré car il ne la regarde pas, plus, le regard dans le bois foncée de la table sur lequel reposer ses poids ensanglanté. à cette vision la jeune femme se lève rapidement pour venir s'asseoir à ses côtés prenant doucement ses mains entre les siennes sortant alors sa baguette pour laisser à sa douce voix le soin de venir penser les quelques plaies ayant apparue sur sa peau brisée. ainsi fait elle range sa baguette laissant ses mains caresser les siennes avec une certaine tendresse. le barman dépose alors devant eux les boissons bénis des dieux pouvant peut-être aidé l'homme à se délester du poids de son acte passé. elle laisse alors à l'homme le temps de digérer avant d'ouvrir enfin la bouche pour y laisser passer quelques mots longtemps cherché « merci » sincérité qui émane de sa bouche, merci de ne pas l'avoir vendu pour quelques sous, merci de ne pas avoir laissé cet homme l'approcher de trop prêt, merci, simplement merci de ne pas l'avoir abandonné. elle inspire un instant restant là tremblante. le silence laisse place à trop de long moment alors lui prenant le visage avec douceur elle le fait tourner en sa direction laissant ses yeux se fondre dans la noirceur de violence innée « parle moi je t'en supplie... »

    ils se sont installés dans l'antre de l'alcool et pourtant moon ne remarque plus rien autour d'elle depuis que ses yeux se sont fixés sur amos ébréché par les coups qu'il a pu donner sur cet être abjecte. elle ne le quitte plus du regard, cherchant un mince espoir qu'il ne s'enferme pas dans cette haine qui l'anime dans cette colère qui le fait vivre. elle le ressent en son être son cœur qui bat frénétiquement au rythme des blessures infligées quelques minutes auparavant. elle soupire ne sachant que faire en face de cet être n'ayant jamais dû calmer une bête hormis celle dorment en son être. elle ferme un instant les yeux cherchant une solution, cherchant un moyen de le ramener à elle juste un instant pour savoir où il en est à présent. alors elle laisse sa main caressait son visage pour venir le tourner face au sien dans un élan d'espoir infinie qu'il daigne enfin lui dire où en est sa vie. elle trouve enfin ses yeux qui tente de la fuir pourtant elle insiste quelques peu captant enfin un espoir qu'il pourrait enfin venir à lui parler. le silence devient leur nouvel ami alors que les verres tonnent dans la salle avec joie et allégresse fêtant moult chose sans observer leur détresse. puis, enfin comme par miracle ou n'ayant peut-être plu le choix il relâche ses babines pour enfin l'interpeller. il ne comprend guère ses remerciements et pourtant dans son élan de colère de rage intemporelle il a prouvé à la jeune femme durant une fraction de seconde que la pauvre poupée avait quitté sa boite pour enfin prendre vie sous les traits de son marionnettiste. vivante durant un instant et pourtant simple pion de son jeu qu'il s'amuse à bouger quand l'envie lui scié grès. « il y a quelques temps tu m'aurais surement laissé pour une poignée d'argent » elle soupire haussant les épaules ne se doutaient guère du pourquoi cette fois-ci il avait refusé de l'offrir « quel qu'en soit la raison, je te remercie de ne pas m'avoir laissé avec ce porc.. » elle aurait presque pu cracher à la simple idée du souvenir de cet homme trop proche d'elle tentant de faire grimper ses mains sur sa peau si frêle. elle soupire un instant se laissant elle aussi se fondre dans le fauteuil où leur deux corps ont prit place restant là à ses côtés comme préférant pouvoir le toucher si l'envie se montrait. puis d'ici elle pouvait mieux laisser ses yeux vagabonder sur son corps meurtrie de violence passé, et laisser son parfum de bête assoiffée s'immiscer dans son cœur brisé. elle laisse alors l'une de ses mains passer dans sa longue chevelure avant de venir réajuster sa robe remettant la veste d'amos un peu plus sur ses frêles épaules de peur de ne prendre froid dans ce bourg si peu chauffé à la simple fournaise de cette cheminée. puis les langues de délie amos ayant reprit gout à la conversation s'étant surement apaisé à s'être éloigné de sa proie désirée. « pourquoi m'avoir emmenée ? » c'est une question qu'elle s'était posée une bonne partie de la soirée. amos était au courant du caractère exécutif et séducteur de son interlocuteur et pourtant il avait quand même prit la décision de faire venir l'enfant dans les griffes du géant. est-ce seulement un jeu ? seulement un moment de déroute, pour lequel il s'amuse à la découdre ? s'amusait il a la sortir pour mieux la voir partir ? elle n'en avait aucune idée, elle ne comprenait pas ce geste si attentionné et pourtant si peu réfléchie. elle le toise du regard espérant une réponse de sa part, alors qu'il vogue sur son expérience, laissant alors sa main dérobait la déchéance. la boisson lui coule dans la gorge il semble plus enclin à s'apaiser comme si cette drogue douce avait le don de le faire rêver. il repose son verre et tente alors un trait d'humour faisant sourire la belle se tournant un peu en sa direction, tournant le dos au chemin de passage des poivrots. « c'est bien toi qui m'as dit que de belles jeunes femmes pouvaient se retrouver dans ton lit » pointe de jalousie dans un sourire d'enfant « cela aurait pu être une affaire d'argent » un petit rire s'échappe de ses douces lèvres avant de le regarder de haut en bas d'un air alléchant « je paierais bien cinq mille galions tu sais » gêner baissant alors la tête dans un petit rire amusé avant de venir boire elle aussi une gorgée de la boisson déposée. elle repose la chope sur la table avant de revenir plonger son regard dans celui d'amos. « plus sérieusement.. » elle marque un temps de silence réfléchissant à comment formuler sa demande. « la pauvre lady que je suis n'a aucune connaissance en ce que tu "trafiques" » elle ne le lâche pas du regard « mais, à l'accoutumé je préférais ne pas y prendre part. je suis très mauvaise négociatrice, et puis je n'y connais rien. » elle s'arrête passant une main dans sa chevelure « si tu as besoin de moi à ton bras lors de réception, même avec tes "clients" je serais là, mais je ne prendrais aucunement part aux discutions, cela évitera que tu perds autant d'argent, et que je me mette dans des positions inconfortables. » elle accepte cette situation, sans pour autant la cautionner, préférant qu'il la laisse en dehors de tout cela, la laissant observer les étoiles à la nuit tombée.

    « Chiche. » c'est un sourire malicieux qui s'installe sur leurs lèvres douceur de ce moment, comme si dans l'instant la complicité venait à naître dans le silence de l'éternel. la jeune femme s'approche alors doucement de lui et se penche à son oreille « tu sais que je coule sous l'or par mon nom fait attention » sa langue claque contre ses lèvres avant de reculer un sourire malicieux trônant sur elle. elle s'amuse l'enfant prenant doucement confiance en cet homme qui pourtant la terrifie toujours autant, et pourtant sous des conseils avisés elle cherche un moyen de l'apaiser de le rendre plus docile en sa présence de ne plus subir ses crises et d'en être la simple spectatrice. elle le désir fortement, surement plus qu'il ne peut l'imaginer, non d'un désir brûlant sexuellement parlant, intérêt pour sa personne pour cet homme terrifiant qui hante chacun de ses rêves. aspiration de le détenir de devenir sienne même pour une fraction de seconde, se rappelant peut être à ce moment où elle aurait désiré qu'il vienne à l'embrasser et l'enflammer. pourtant il avait rejeté sa demande par pure respect laissant la jeune femme un peu désespérée et pourtant si heureuse de le voir doucement se laissait apprivoiser. elle se laisse doucement voguer, aimant doucement chaque instant un peu plus sa présence, acceptant cet être nonchalant, torturé par la nuit qui le tente, le néant comme seul ennemi de cet être enclin a peut-être l'accepter dans sa vie. son sérieux vient à ses lèvres restant pourtant de marbre à chaque mot qu'elle prononce, désirant lui faire comprendre qu'elle ne pourra jamais l'aider, trop faible pour assumer le poids de ses idées. il comprend pourtant sa remarque, approuvant ses dires comme s'il ne désirait aucunement revivre le pire. il argumente elle l'écoute buvant chacun de ses mots traversant ses lèvres qu'elle observe bouger à chaque syllabe et consonnes prononcées, aimant le voir lui expliquer laissant ses oreilles happée par sa voix suave et courroucé. pourtant il laisse entendre un point qui la rappelle à elle levant le regard à ses yeux « épouse » un souffle qui passe ses lèvres laissant sa tête venire se poser sur sa main frêle « la faiblesse a été de me présenter en tant que tel alors qu'actuellement je ne suis rien aux yeux de monde, regarde nous, rien de laisse paraître que dans quelques mois nous serons unis jusqu'à ce que tu décides de .. » elle ne finit aucunement sa phrase préférant revenir à son verre pour en boire une gorgée, reposant ensuite sa choppe sur la table abîmée. elle soupire un instant haussant les épaules, cela n'a pas réellement d'importance non ? quand les sentiments ne sont guère présent pourquoi montrer son bonheur ? pourquoi laisser espérer une certaine candeur. il devient faible à ce mot d'épouse qu'elle n'est guère, simple enfant qu'il doit enfanté pour assurer une descendance à son nom si parfait. elle retrouve sa position passée laissant alors l'une de ses jambes grimper sur le fauteuil sur lequel ils se sont installés. elle l'écoute alors, lui offrant de nouvelle liberté et pourtant il revint rapidement sur le sujet. elle lève alors un sourcil avant de venir remonter une main à ses cheveux faisant danser alors entre deux doigts une mèche qu'elle aime à tortiller. « n'ai crainte aucun homme ne partage mes nuits » douce nostalgie qui se lie, elle pense doucement à elle, à cette lune si haut dans le ciel. sa mère, la berçant chaque nuit lui offrant ses étoiles en guise de compagnie. elle sourie alors doucement « les astres sont mes seuls amis, la nuit j'aime à les lires les écouter les dessiner sous la lueur de la lune comme seule maîtresse des messages qu'elle daigne me donner. » le regard dans le vide « ton business et de rendre fou les hommes, le mien et de rendre fou ma personne en lisant dans la nuit dans les astres qui parsèment le ciel » elle revint doucement à elle retrouvant son regard ébène « beaucoup moins intéressant que moi me vautrant dans les draps d'un autre homme à la nuit tombante » elle se tourne alors doucement laissant sa jambe trouvait le sol son regard qui se noie un moment dans l'alcool. pauvre fille, lui ne se prive guère de ses nuits, volant de lit en lit de draps en draps de lèvres en lèvres alors qu'elle passe ses nuits seules dans la tour où elle s'emprisonne pour parler à la lune qui depuis trop longtemps ne lui parle plus, pauvre enfant. elle relève ses yeux vers lui un peu moins joyeuse et pourtant toujours aussi candide « ton autorisation de passer mes nuits dans d'autre draps, je ne l'accepte pas » elle hausse les épaules, elle ne le veut pas et elle ne le peut pas, elle n'est pas de cela...

     il approuve sans chercher à en savoir plus sur la cause qui fait de moon une douce femme prête à le laisser la posséder entièrement. il ne le saura surement jamais, mélange de timidité ajoutée à un soupçon de fidélité bien mélangé dans un vase d'éducation française dont la jeune femme ne pouvait se défaire. elle ne désir aucunement laisser d'autres mains la toucher, l'embrasser ou simplement la dévisager, elle apprend que doucement à laisser son fiancé palper se dessin infernal, ce n'est aucunement pour qu'un autre homme ne vienne y jouet sans que la jeune femme n'y sois intéressé. mélancolique à tout point de vue, petit bout de femme ingénue, n'ayant que pour seule expérience les regards fuyant sur ses frères aimants, elle ne sera jamais de ses femmes charmantes qui court les hommes à la nuit tombante préférant secrètement s'enfermer pour parler aux douce étoiles qui elles tentent peut être à l'apprécier. noyer dans son verre ses idées noirs, laissant les bulles claquer contre la paroi, obnubilé par le clip clap de l'alcool bouillonnant dans l'attente qu'elle ne la boit. sa voix est trop lointaine en cet instant vaporeuse dans le moment volant loin de tous ses tourments. pourtant elle entend cette phrase qui la rassure, ses parents ne sachant guère la folie qui l'influe. pauvre enfant cachant de lourd secret que sur sa peau elle peine à cacher. dinguerie, mot tranchant, regard brûlant, douceur née bousculée par les tourments de tourbillon qu'elle ne contrôlera jamais. voilà simplement ce que ses parents peuvent en connaitre l'ayant trop souvent observé et entendu se compromettre. maudite ils ne le sauront jamais, happé par cette magie qui ronge ses veines, dépendance certaine ne pouvant s'en défaire. plus fort qu'elle, en ayant besoin dans l'éternel, folie qui s'en mêle lui faisant croire mont et merveilles. elle se lamente un instant dans son verre levant les yeux vers le ciel « je suis navré que mes parents t'aient menti sur la marchandise à acheter, mais, pardonne les, il ne me connaisse pas comme je l'aurais espérer. » désir d'être sauvé ce jour quand ce livre est tombé entre ses petites mains de poupée candide marchant dans les couloirs de l'école à la recherche d'un ami. personne n'appris ce qu'il s'était passé cette nuit là dans la bibliothèque, soupçon à la vue du sang sur le parquet ciré, et pourtant personne n'a jamais trouvé qui s'était découpée. cette nuit là, oui elle aurait aimé être retenue dans le monde réel, mais, personne n'était là pour la belle. alors elle a laissée ce livre la posséder, devenir son ami son allié, lui offrant son sang pour des paroles dans le vent, perdant doucement sa part d'humanité dans les formules qu'elle aime prononcer. la choppe grimpe à nouveau à ses lèvres busant une gorgée comme pour éviter de devoir lui conter ses espérances inachevés. il vint alors à l'interpeller, posant le verre elle se tourne à nouveau en sa direction peut-être à nouveau enclin à lui faire de nouveau face durant cette conversation. le mariage, la bague tellement de choses auquel elle ne pense pas, événement trop lointain surement pour qu'elle s'en préoccupe, ayant durant aussi quelques temps espéré que cela ne serait aucunement convenue. elle arque un petit sourire en sa direction « ce n'est en aucun cas "important", je précisais juste que si tu veux éviter que l'on lorgne sur ma virginité et que tu désires te la procurer il serait surement nécessaire de montrer aux autres hommes que je suis tienne » acceptation de lui appartenir comme si le temps avait laissé coulé sa haine sur les douceurs qu'il avait tentés de lui apporter au matin levé. moon faisait énormément d'effort pour s'accommoder à sa nouvelle vie de fiancé, essayant d'accepter amos comme il était de tenter de ne plus le brusquer pour éviter que l'homme à ses côtés ne vienne à la violenter. il entame alors la discution du mariage, chose que la jeune femme n'avait pas imaginée être une source d'organisation. après tout, leur mariage n'était que papier, devrait-elle montrer au monde entier qu'elle ne porterait plus son nom juste pour enfanter ? pourtant d'un signe de tête elle accepte cette proposition « je te laisserais le choix des fleurs.. » elle marque alors une pause « celle déposée dans ma chambre sont toujours si belle si.. délicate, j'aime tes choix à mon éveil » elle sourit doucement en sa direction le complimentant sur ses petites attentions. « je prendrais contact avec ta sœur alors, et nous débuterons l'organisation » un signe de tête en approbation avant d'ajouter rapidement « tood nous aidera j'apprécie sa compagnie » ton un peu moins doue comme si ce point là ne pourrait être négocié. oui moon s'était prise d'affection pour cet elfe de maison, présent pour elle, répondant à chacune de ses questions et buvant chacune de ses paroles comme si elle avait un gout de merveilles sortie de la bouche de la belle. elle sourit en sa direction, tendresse dans son regard bleu azure « je ne suis pas malheureuse tu sais » elle l'interpelle « je ne te hais plus » elle marque une pause laissant sa tête de déposer contre le dossier du fauteuil « tu apprivoises ma folie, j'espère pourvoir apprivoiser l'homme avec lequel je vis » son regard se perd à nouveau sur ses lèvres durant un instant d'égarement. elle aimerait pouvoir lui offrir tout son être et pourtant peur au ventre elle n'ose lui donner ce que tout homme aurait espéré.