(tc obliviate) — order of business

Gringotts. L'idée d'utiliser la banque sorcière comme point d'ancrage est une idée folle, mais c'était sans compter les Shafiq, et sans compter les gobelins, sans aucun doute dans le collimateur d'un gouvernement qui se montre de moins en moins tolérant pour tout ce qui n'est pas humain, ni sorcier du moment qu'il n'est pas sang-de-bourbe. Pia fronce le nez à ces considérations, alors même que ses pas claquent sur le sol de marbre de la banque, dans le méandre de couloirs de la vénérable banque sorcière. Elle est sans doute en retard, comme à son habitude, mais une réunion impromptue avec son chef de service au ministère a rendu impossible son départ à l'heure prévue, et voilà qu'elle se hâte, la cape virevoltante et le chignon en désordre. Tant pis.

Un, deux, trois passages devant la nouvelle salle qui doit devenir un nouveau havre de résistance contre le gouvernement. « Sorbet citron, » qu'elle murmure, avec un sourire vaguement exaspéré devant les excentricités d'une famille qui ne l'étonne même plus. La pièce s'ouvre, se dévoile à son regard, et il semblerait qu'elle ne soit pas si en retard que ça, finalement. Pia laisse le passage se fermer derrière elle, laisse son regard s'aventurer sur ceux déjà présents — offre un signe de tête à ceux qu'elle connaît, se fond dans un coin où elle ne dérangera pas, observatrice quasi silencieuse. Un coin pourtant déjà occupé, et c'est un sourire qu'elle adresse à @Alphard Scamander en guise de salut. « Pas vraiment attaché aux devants de la scène, je suppose ? »

convocation presque officielle. message si concis, et pourtant il n’y a rien d’autre à ajouter. le point de rencontre et l’heure que tu notes dans un coin de ton esprit, alors que tu vois la lettre disparaitre sous tes yeux. toi, qui ne tarde pas à commencer à te préparer. puisque tu n’auras d’autre choix que de transplaner à bonne distance de gringotts, et d’ensuite faire le chemin qui reste à pied. gamin, qui ne veut pas éveiller les soupçons, et qui se doit donc d’être très prudent dans chacun des gestes qu’il va poser.
le mot de passe, que tu siffles doucement devant cette porte bien à l’écart de tout regard. baguette à la main, tu t’avances doucement dans cette pièce. de nombreux visage te sont encore inconnus, tu en viens donc à chercher du regard d’autres têtes blanches qui t’indiquerait que d’autre membre de ta famille sont déjà arrivé. gamin, qui reste un peu à l’écart, silencieux. mais tu ne manques pas d’observer. ces quelques sorciers qui ont eux aussi, choisi l’ordre comme étant la solution. mâchoire pourtant un peu serré, puisque tu ne peux t’empêcher de te dire que tes intentions sont peut-être un peu moins héroïques que celles d’autres. pourtant, tu es là, pour l’ordre. pour faire ce qui te semble à quelque part, être juste.
puis, une rouquine se dessine sous tes yeux. une rouquine que tu ne manques pas de reconnaitre. gamine que tu n’avais pas vu depuis trop longtemps déjà, qui pourtant avait marqué à quelque part ton passé à poudlard. vous étiez donc dans le même camps, voilà qui était rassurant. puis cette idée de projet annoncé, gamin qui était intéressé. toujours muet, mais l’oreille grande ouverte.

Gringotts à 15h. A. Les doigts de Lyrae Potter pianotaient sur la table du quartier général de l'Ordre du Phénix. Impatiente et éternellement ponctuelle était-elle, cette fois avec trente minutes d'avance. Elle ne s'était pas spécialement pressée d'assister à cette nouvelle réunion, car pour tout dire, elle ne les affectionnait pas particulièrement. Non pas que le contenu était inintéressant, loin de là, mais il lui arrivait de se sentir... indésirable parmi les membres du groupuscule. Jaugée du regard par certains, cible de chuchotements méfiants ou de commentaires dont elle se passerait bien. Tout simplement à cause de son nom et du passif inquiétant de celui-ci. Comme si un patronyme devait définir le sorcier.
Arrivée la première, elle put voir des visages connus et certains nouveaux entrer dans la pièce. Lyrae avait pu reconnaître Pia Dumbledore, employée au ministère au Département de la santé magique. Elles ne s'étaient jamais adressées la parole, mais Lyrae connaissait certains collègues de noms, n'oubliant ni ceux-ci ni les visages qu'elle rencontrait. Arrivait ensuite Orion Malfoy, un sang-pur. L'adorable frimousse de Newt, à côté de qui elle avait pris place. La force de Minerva, sur les devants de la scène. Et le plus beau pour la fin, Albus Dumbledore. Il fut une des seules personnes à qui elle adressa un signe de la tête en guise de salut silencieux. Aux côtés du leader de l'Ordre, une jeune femme aux longs cheveux roux. La fameuse Serpentard née-Moldue, plus âgée que Lyrae mais pas totalement inconnue.
« Je vous présente Persephone, elle travaille avec moi pour l’Ordre depuis un moment. » Ah, voilà comment s'appelle la rouquine. Elle se demanda intérieurement quel était le rôle exact de Persephone : Lyrae n'en avait pas entendu parler jusque maintenant. « J’aimerais vous remercier, tous, pour avoir rejoint la faction. Votre implication est inestimable. Je sais aussi que les cours d'Occlumancie ne sont pas au goût de tout le monde, et sachez qu'on est plusieurs à pouvoir vous aider. » Oh ça, tu peux le dire, Albus. Elle esquissa un léger sourire, se remémorant son premier cours houleux avec Albus. Désormais, elle se prêtait beaucoup mieux au jeu et avait accepté le deal. « Minerva, Newt et Roisin, si vous pouviez présenter votre projet. » Lyrae tourna immédiatement son regard vers Newt, haussant un sourcil interrogateur. On passait aux choses sérieuses.

Le regard de Minerva se pose sur les différents membres de l’Ordre du Phénix qui les ont rejoints. Observer des sorciers tous aussi différents les uns des autres mais capables de se rassembler pour une seule et unique cause, celle de se battre contre un gouvernement despotique, lui réchauffait quelque peu le cœur. Elle salua chacune des personnes présentes avec plus ou moins de chaleur. Son visage restait fermé et quelque peu strict. Lorsqu’Albus prit la parole, son regard s’arrête sur @Persephone Wardwell. Elle devait absolument lui parler à la fin de la réunion pour lui glisser entre les doigts le miroir à double sens de sa cousine. Toujours silencieuse, droite et fière, Minerva dérive son regard de chat sur son meilleur ami aux cernes à l’évocation de son prénom. La métisse qui avait pris place sur une chaise prêt de @Newton Scamander (ils étaient venus tous les deux en partant du journal), prit alors la parole :

« Suite à la prise de pouvoir de Grindelwald, il nous est venu l’idée de créer un moyen de communication sûr, entre nous pour pouvoir se contacter rapidement. » Minerva adresse un sourire à Roisin et Newton. « Il s’agit d’une radio sur laquelle nous pourrons communiquer par messages codés. Grâce à @Newton Scamander, nous avons baptisé cette radio « Accio FM » et sera entièrement magique et à double usage : envoyer des messages aux nés-moldus et se rallier à nous ; et aussi pour les missions que nous serons effectuées à faire. Plusieurs messages par semaines vous seront délivrés avec des missions codées pour chacun qui auront, à terme, pour objectif de faire tomber la Confédération. Les missions pour aller de la simple localisation d’un groupe de né-moldus en difficultés, que des informations pour un groupe de mission en particulier, que de se tenir informer et surveiller ce qui se passe à Londres. » Pause. « Pour le bon déroulement du codage des informations et pour garder l’anonymat le plus complet si ces informations codées viendraient à être écoutés par n’importe qui d’autre que nous, nous demandons à chacun de se trouver un surnom qu’il adoptera pour qu’on puisse lui faire passer des messages. » Elle pose son regard sur Roisin et Newton. « Roisin, Newton et moi-même se chargeront de parler au travers de Radio FM pour vous faire passer les informations. » Minerva se penche un peu sur Roisin. « @Roisin Whelan, peux-tu expliquer comment fonctionne une radio et ce que c’est exactement pour que tout le monde comprenne s’il te plait ? » Il s’agissait après tout d’un objet moldu et Roisin était la plus qualifiée pour expliquer cela aux sorciers qui ne connaitraient pas l’usage de cet objet.

Atlas a répondu présent. A l'invitation de Nicolas, à celle d'Albus. Il n'avait pas prévu d'embrasser une cause, mais les arguments ont eu raison de lui. Mieux valait encore s'engager que de laisser ce gouvernement poursuivre sa lente ascension. Il n'est pas certain qu'ils puissent enrayer la machine. Merlin, il se demande même si tout cela ne serait pas vain.
L'alchimiste se glisse dans la salle à l'heure précise. Il trouve un siège dans le fond et se dépêche d'y prendre place. Le devant de la scène, peu pour lui. Albus semble avoir déjà bien en tête ce qu'il souhaite annoncer. A l'évocation des cours d'occlumancie, l'alchimiste s'efforce de prendre le moins de place possible; Il y rechigne. C'est urgent mais il rechigne encore à se lancer dans un apprentissage qui lui semble long et fastidieux. Par curiosité, pour autant, il aurait bien voulu connaître le nom des autres professeurs d'occlumancie disponibles. Il serait moins honteux de buter avec quelqu'un d'autre qu'un condisciple. Il faudra qu'il se renseigne là-dessus. Discrètement, sa fierté ne supportant guère autre chose.
C'est sans surprise qu'Atlas voit venir sur scène leurs leaders, Minerva et ... Newt ? Le petit Scamander ? Coup d'oeil, il reconnaît la chevelure rousse du père Scamander. Qui laisse donc son fils s'impliquer dans l'Ordre.
Non, non, très bien, pas de problème. Voilà qu'ils vont appliquer des idées trouvées par un groupe de jeunes gens. Soit. Il est curieux. Partager de l'information plus rapidement, il est pour. C'est plutôt une bonne idée, cette histoire de radio.  

La bouche pâteuse et la tête revivant douloureusement les cris et les rires de la veille, Persephone n’en mène pas bien large lorsqu’elle arrive à Gringotts, l’estomac toujours vide après avoir refusé d’une grimace le déjeuner. Le rire qu’elle laisse échapper quand Albus lui souffle "sois digne" est sincère, toutefois, comme l’est l’avidité avec laquelle elle s’empare de l’eau qu’il lui tend distraitement.
Le quartier général est déjà peuplé de visages qui lui sont pour la plupart inconnus, et son regard glisse sur chacun d’entre eux — s’attarde sur les traits plus familiers de ceux qu’elle hésite encore à appeler alliés —, avant de retourner se poser sur la silhouette du leader de l’Ordre. La présentation officielle était prévue, mais elle ne peut s’empêcher de se crisper quand son nom est prononcé par son compagnon : la lumière des projecteurs a été si vite échangée par la relative sécurité des ombres qu’elle ne sait plus comment agir lorsqu’on la regarde vraiment. D’un sourire, elle s’efface, allant prendre place aux côtés d’@Orion Malfoy qu’elle salue en pressant rapidement sa main sur son épaule. Le geste lui est naturel, réflexe d’une amitié cultivée durant leurs années à Poudlard, mais semble presque étrange dans ce contexte particulier. Bientôt Minerva prend la parole, altière. "Il s’agit d’une radio sur laquelle nous pourrons communiquer par messages codés." À ces mots, ses yeux volent une nouvelle fois vers Albus, se rappelant du jour où il lui avait demandé d’expliquer le principe de l’objet moldu. Le projet avait été brièvement mentionné, entre deux explications peu assurées de la née-moldue pas tant au courant, finalement, des nouvelles inventions d’un monde qu’elle avait quitté. Et si l’idée lui avait alors parue stratégique, Percy a la soif de vengeance des opprimés, prête à faire cramer Londres tout entière demain si ça lui permettait d’éliminer une bonne partie de ses leurs ennemis.
Après avoir mentionné la nécessité d'user de noms de code, Minerva achève son discours en tendant la parole à une certaine Roisin Whelan, chargée d’expliquer aux membres le fonctionnement de la fameuse radio. Sang-mêlée ou née-moldue elle aussi, alors. Bien.

« Habituellement je ne te le préciserai pas, mais les circonstances sont particulières. Assad, tu représentes notre famille, fais-le bien. » Il prononça un ‘oui, père’ affirmé, en apparence du moins, et quitta son bureau d’un pas décidé. Des affaires personnelles de la plus haute importance l’avaient obligé à renoncer à cette réunion, laissant ses héritiers reprendre le flambeau, le temps d’un après-midi.

***

L’ordre. Des faciès qui ne lui étaient pas inconnus—quelques surprises dans le lot. Un plan qui était construit autour d’un outil moldu qui lui paraît encore nébuleux. Quelle idée, et pourtant tout s’assemblait de la manière la plus logique et la plus parfaite qui soit. Alors il écoute, il écoute avec attention, avec des yeux qui pétillent, lui qui rêve d’action, d’aventure—peut-être plus qu’encore que de sens ou de justice. Les bases sont posées et la simple mention des ‘missions’ provoque chez Assad une joie et un pic d’adrénaline qu’il s’efforce de cacher. Il y a quelque chose chez lui qui ne tourne pas rond. Il a pleinement conscience qu'on parle de vies, d’une révolution nécessaire mais probablement sanglante et pourtant tout ce qui l’importe c’est ce qu’il a à en tirer, ce besoin viscéral de faire quelque chose de grand—non, de grandiose. Fais-le bien. Les mots de son père traînent dans son esprit et viennent le tirer de son monologue interne. Le lion soupire légèrement avant de se redresser, comme pour dire tentons de bien faire avant de nous laisser nous emporter. Il s’agirait avant tout de prouver sa valeur avant de se mettre à rêver de grandeurs volatiles.

des responsabilités importantes ont été confiées à newt. enfin, lui le plus jeune de l'ordre qui veut aider mais qui n'est pas sûr de comment faire. l'idée d'une radio magique pour les résistants de l'ordre lui semble une bonne idée, dans ses cordes, lui le reporter de choc, lui qui est si peu de choses face à ces grands sorciers.
après avoir recu l'invitation d'albus, il se pointe à gringotts à 15h05. un peu en retard comme d'habitude mais on a fait pire. il se faufile entre les sorciers plus ponctuels que lui et reconnait tant de visages mais aussi repère plusieurs têtes inconnues. il adresse un grand sourire à son père alphard, puis à albus le grand manitout qui commence bientôt la réunion. il trouve une place ou s'asseoir vers le devant de la scène vu qu'il a beaucoup de choses à dire aujourd'hui. il sent déjà la pression sur ses épaules, lui qui n'aime pas parler en public. il sort un petit carnet dans lequel il a consigné quelques idées, moyen d'échapper à la pression. cette pression se soulage quand il est rejoint par lyrae l'amie inattendue qu'il salue gaiement puis minerva sa marraine qui a toujours les bons mots à qui il adresse un grand sourire.
celle-ci commence son allocution, présentant le but de la radio et l'idée des noms de codes. il salue l'assemblée quand minerva le nomme avant de donner la parole à roisin, la troisième acolyte de cette petite affaire. newt prend une grande bouffée d'air, il sait que c'est bientôt son tour. il espère qu'il ne décevra personne.

Elle était là la sorcière, nulle part d'autre où aller, aucun endroit à visiter. Elle était venue assez tôt, flâner sans but précis dans le chemin de Traverse, si tôt avait-elle reçue la missive qu'elle s'était déplacée de sa demeure provisoire, sous le ciel triste d'Angleterre, vers les rues pavées qu'elle commençait à connaître maintenant. Elle ne doutait pas de l'importance d'une telle rencontre, regrouper les membres de l'organisation, la nouvelle devait être urgente, importante, et la prêtresse n'était jamais en retard dans ce genre de situations. Elle avait fait son chemin jusqu'à la banque sorcière de Gringotts, quelques visages étaient déjà présents, quelques sourcils s'arquaient quand la nécromancienne de Grindewald se plaçait dans un coin de la salle, silencieuse, peut-être certains étaient surpris de sa présence, elle n'avait rencontré qu'un nombre limité de membres jusqu'à présent. Elle envoyait un sourire à @Minerva McGonagall, l'amazone toujours resplendissante, cette même force qu'elle avait appercue au premier jour, digne fille d'Isobel à n'en pas douter. Elle appercevait également @Nicolas Flamel, son vieil ami, et allait se glisser à ses côtés, les ancêtres observant les visages enfantins à leurs côtés. Pincement au cœur elle n'aimait pas voir ces visages trop jeunes en conseil de guerre, une génération à qui l'enfance avait été volée, la jeunesse kidnappée pour les ambitions d'un fou. Cette vision d'horreur faisait renaître la ferveur et la colère dans le coeur de la dame des glaces, qui écoutaient silencieusement alors qu'@Albus Dumbledore lançait la réunion et les hostilités.

La prêtresse restait silencieuse, comme à son habitude, observant alors que la tapisserie de leur destin semblait s'étendre sous ses yeux. Ingénieux ce moyen de communication à n'en pas douter, il fallait l'admettre, ces jeunes redoublaient d'idées pour vaincre leurs démons. Elle était admirative l'ancienne, alors que ses doigts tapotaient légèrement sur ses bras croisés, et qu'elle observait avec insistance le trio vendre son projet. Curieuse, intéressée, elle écoutait simplement, n'ayant jamais vu de radio dans son Islande natale, bien qu'un peu surprise d'en être réduite a utiliser une technologie moldue pour ce combat, c'était peut-être là leur force, piocher dans un monde auquel Grindewald ne toucherait pas, risible que celui qui veuille plonger dans le royaume des morts soit aveugle au royaume des vivants, et c'était bien pour cela que ce plan pouvait fonctionner.

En retard.
En retard !
Elle est terriblement en retard, la sorcière et elle ne manque pas de pester contre elle, contre ce stupide Oscar qui l'a retenu pour une affaire concernant un client qui essayait encore de tricher pour faire couler les galions à foison dans l'une des machines à sous. Fais ce que tu veux, je dois filer ! elle a craché ses mots avant de jeter dans le coeur de la cheminée, la lettre qu'elle a reçu quelques heures auparavant.
Une cape noir de jais tel le plumage d'un corbeau autour de ses épaules, son sac avec elle, sa baguette et la belle déjà, fait claquer ses talons sur le sol pavé de diagon alley.

Gringotts,
Ses coffres, ses gueules abominables, ses gobelins, ses grottes et ses petits secrets dissimulés avec soin. « Sorbet citron. » et la magie fait le rester. L'assemblée est déjà là, mais par chance, ils n'ont pas encore commencé les festivités et c'est tant mieux. Edelgard entre, sans jeter un regard aux autres dans un premier temps. Elle profite d'une chaise libre pour s'asseoir, laisser tomber sa cape sur le dos de celle-ci, dévoilant son costume blanc, plumage de colombe. Elle croise les jambes et n'attend pas pour sortir de son sac une flasque. « Une petite gorgée, peut-être @Alphard Scamander ? » lance la sorcière, sourire mesquin sur le bord des lèvres, car elle reconnaît l'homme et elle connaît ses vices pour le jeu, quelques dettes restent à payer, mon cher. Et d'un trait, la madone se délecte d'une gorgée de rhum à la groseille avant de refermer soigneusement sa flasque et de la remettre à sa place. S'en griller une, ici ? Peut-être pas, pas encore.
Et d'autres sorciers font leur entrée, elle reconnaît plusieurs têtes pensantes, des cerveaux notamment Dumbledore ou Flamel. Minerva. Edelgard ne manque pas l'occasion de la fixer avec intensité et de lui offrir un sourire délicieusement exquis avant d'écouter la conversation qui va suivre. Une radio ? Elle en avait déjà vu, grâce à la curiosité maladive de son frère Dimitri, mais c'est un objet moldu, elle arque un sourcil, l'ennemi ne les aime pas, il ne s'intéresse pas à ce genre de choses insignifiantes. Hm. Elle acquiesce, pourquoi pas. Des noms de code ? Est-ce que cela suffira contre l'ennemi ? Edel a un doute, mais elle doit reconnaître que le stratagème est ingénieux et elle n'a pas de solution à offrir, seulement une montagne d'or, ce qui en soi, est déjà pas mal. Le regard de la sorcière vacille d'un portrait à l'autre, de McGonagall à Scamander junior, à Whelan. Tous différents et pourtant, tous ont un point commun, en chacun d'entre eux brûlent une flamme puissante qui porte le nom de justice.
« Pour ma part, j'opte pour jackpot.» souffle-t-elle tout en laissant ses doigts tapoter la table à sa gauche, nom de code tout trouvé pour la belle.

La salle sur demande se remplissait à vu de nez. Ça réchauffait le coeur du chasseur, et ça le rassurait, aussi, un peu. Tant de sorcier, près à risquer leur vie, pour défendre leurs idéaux. Ils n’étaient pas seul, et c’était une bonne nouvelle. D’un coup d’oeil rapide, il balaya la pièce ; il déposa un regard fier sur la silhouette d’Albus. Tout ce qu’il avait construit, toutes ces personnes prêtes à se battre, c’était lui, et une poignée d’autre qu’il tenait si haut dans son estime. Sa famille. Pour le Scamander, pour qui cette famille était si importante, c’était l’accomplissement d’une vie, une vie où il avait su s’entourer. « Pas vraiment attaché aux devants de la scène, je suppose ? » Sorti de ses pensée, il accueillit la jeune fille avec un sourire maladroit, mais honnête. Il secoua la tête, amusé. « Pas vraiment. » dit-il en toute honnêteté à @Pia Dumbledore. « Et puis, je préfère laisser ça à ton cousin. Regarde-le, on dirait qu’il a été fait pour ça. » Il lança un regardant bienveillant vers le Dumbledore, ses yeux azurs emplis de fierté pour cet ami à qui il devait tant, qui discutait discrètement avec une inconnue dont la crinière n’était pas sans rappeler la sienne. Une nouvelle sorcière, @Edelgard Umbridge, fit son apparition, fidèle à elle-même, dans un magnifique costume en plumes blanches. « Umbridge. » souffla-t-il pour toute réponse, en saisissant la flasque avant de la porter à ses lèvres et d’en boire une gorgée. « C’est toujours un plaisir de te voir entrer dans une pièce. » L’air sournois, on ne savait pas bien si il se référait à son élégance ou à la flasque qu'elle apportait ; il espérait que son compliment adoucisse les retards de paiement qu’il devait au golden Dragon Casino. Une deuxième lampée fut interrompue par la voix imposante d’Albus qui s’élevait dans les airs, faisait taire le brouhaha ambiant qui régnait dans la pièce sur demande. Il rendit la flasque à la sorcire au costume blanc, quand dans le coin de la pièce il remarque une tête flamboyante, aux joues rosés et au souffle court, qui fit irruption dans la pièce juste à temps. Son fils. Le coeur d’Alphard se serra, peu à l’aise à l’idée que son jeune fils se mêlent aux dangers de l’ordre ; mais il respectait les choix de son fils, et se jura de garder un oeil sur le garçon pendant la réunion.

Albus passa la main à Minerva, à qui Alphard sourit chaleureusement ; à l’instar d’Albus, il ressentait une vive fierté pour la filleule de sa femme, à laquelle il était tant attaché. Ses mots, décidés et fédérateurs, se perdirent dans son esprit lorsqu’elle mentionna son fils. Une vague parcouru son corps, cherchant le jeune Scamander des yeux. C’était diablement dangereux. Si quelqu’un reconnaissait la voix de Newt, ou faisait le lien de près ou de loin avec le jeune sorcier, il courrait un grave danger. Alphard se demandait si Newt en avait parlé à sa mère ; il en doutait. Mais malgré la peur, le chasseur ne pouvait s’empêcher d’être impressionné par le petit sorcier. Si jeune, et si brillant. S’il n’avait pas été entourant de tant de monde, et si cela n’avait pas paru diablement condescendant, le patriarche Scamander n’aurait pas hésité à fendre la foudre et à prendre son fils dans ses bras. Il était tellement fier. Ramené à la réalité par la voix incisive de son amie Umbridge à ses côtés, Alphard décida de lui emboîter le pas. Il chercha, un instant, avant d’élever sa voix grave dans l’air de la pièce. « Griffe-Dur, pour moi. » D’après l’affreuse bestiole favorite de sa femme, il espérait que cela lui porte chance.

Installée en face de Minerva, Roisin observe Albus entamer la réunion. Coude posé sur la table et paume soupesant son menton, la née-moldue est foncièrement impressionnée par la diversité des individus qui composent l'assemblée. De tous les horizons – certains qu'elle connait, certains non. Des alliés inconnus qui le seraient restés s'il n'y avait pas eu l'Ordre. Sortant de ses songes lorsque Minerva l'interpelle, Roisin déglutit difficilement – elle n'est pas experte en la matière, bien qu'ayant été élevée sous le joug d'un père qui aimait énormément son poste de radio. Les dimanches de son enfance avaient souvent été animés par la musique qui en jaillissait. Souvenirs qui lui pincent le cœur par leur mélancolie.

D'un signe de tête, Roisin acquiesce aux dires de Minerva et entame ses explications d'une voix posée, tranchée par son accent irlandais qui n'en finit plus de durcir ses propos. « Sans entrer dans les détails, une radio utilise des ondes électromagnétiques pour fonctionner. Si nous parlons dans un micro, relié à un poste de radiodiffusion, vous serez capable d'entendre ce que l'on dit via votre propre poste si vous choisissez la bonne fréquence de réception. » La née-moldue s'humecte les lèvres et continue sur sa lancée : « C'est assez laborieux à expliquer, mais très amusant à utiliser. Je vous encourage vivement d'ailleurs à chercher quelques stations de radio moldues si vous en avez l'occasion, ils passent souvent des musiques de Heidelberg Quintet, formidable groupe vraiment. » silence « ..mais je m'égare. Nous vous montrerons de quelle manière choisir la bonne fréquence de réception, et si vous avez des questions à ce propos, n'hésitez pas à vous faire entendre. » autre silence « Et si vous voulez en savoir plus à propos de Heidelberg Quintet, je serai à vous toute la soirée. »

Retenue au Ministère, pour la énième fois cette semaine. Le regard rivé sur les aiguilles du vieux cadran du Magenmagot, celles qui avancent beaucoup trop vite à son goût. Car, elle déteste être en retard, la sorcière. Sa lèvre inférieure qu’elle ne peut s’empêcher de mordiller jusqu’à ce son supérieur la congédie finalement. Ils travailleront sur cette affligeante accusation demain. Elle plie bagages et se rend jusqu’au lieu de rendez-vous. Secret. La silhouette empressée de @Edelgard Umbridge, décrispe son corps tracassé un court instant. Elles seront donc toutes les deux retard. Elle rattrape en quelques enjambées la propriétaire du Golden Dragon dans ce dédale de couloirs qu’elle connaît par coeur.

« - Bonsoir, la salue-t-elle poliment. Les affaires les plus complexes surviennent toujours au moment le plus inopportun, précise-t-elle en haussant légèrement les épaules. »

Un sourire sur les lèvres, alors qu’elle se faufile à son tour dans la pièce. Ses prunelles se posent sur des amis, des collègues, des inconnus. Et, enfin, sur celui qu’elle espérait apercevoir. @Assad Shafiq. Genesis s’installe aux côtés de son plus jeune frère sans prendre le temps de se défaire de sa cape. Trop inquiète à l’idée d’être passée à côté d’une information importante.

« - La séance a-t-elle déjà commencé ?, lui demande-t-elle dans un murmure. »

Elle suit les échanges entre les membres de l’Ordre du mieux qu’elle peut. Ses sourcils qui se froncent à mesure que l’instrument moldu est mentionné. Son fonctionnement lui échappe encore, mais les étincelles dans les pupilles du lion l’apaisent. Elle meurt d’envie de glisser sa main dans la sienne, de lui promettre que quoiqu’il arrive, ils seront ensemble. Mais, il n’est plus un enfant. Alors, Genesis refrène son instinct, se contente d’écouter, le dos droit et la tête haute, comme mère le lui a enseigné. Elle adresse un clin d’oeil à @Newton Scamander lorsque son nom est mentionné. L’esprit du jeune homme l’a toujours épaté. Attendues comme le Messie, les explications de @Roisin Whelan démêlent, après tout, les noeuds que la « radio » avait tissé dans la tête de la sorcière. Elle acquiesce respectueusement, signe qu’elle a compris ce qui vient d’être dit.

D'une ponctualité rare, c'est l'impatience qui le gagne alors qu'il est toujours coincé au département des mystères, à écouter son cousin déblatérer tout un tas de formalité allant de pair avec son nouveau poste. Il se le demande parfois, si celui-ci ne prendrait pas un malin plaisir à le retenir plus que de raison pour étaler dans le détail ses nouvelles fonctions - celles qui ne seront jamais siennes. Déjà difficile de digérer la nouvelle, son nouveau supérieur ne manque guère de taquiner son agacement en le mettant en retard, quand le plus jeune ne peut pourtant protester. N'est pas supposé avoir mieux à faire que de l'écouter. Pourtant, c'est l'ordre de son père qui tourne dans son crâne, la consigne formelle de se rendre au rendez-vous et puis, la voix d'Adeto qui s'y mêle, face auquel le sorcier semble se montrer plus docile.

Parmi les derniers, sans doute, le mot de passe est énoncé dans un murmure et l'ancien serpent passe la porte dans cette fausse nonchalance qui le caractérise. Une main dans la poche de son pantalon, la seconde vient ajuster les quelques mèches tombant en désordre sur son front. Adetokunbo qu'il remarque en premier, à le saluer discrètement d'un geste du menton, mâchoire crispée sur le sourire qui viendrait tirailler ses lippes. Progressivement, les prunelles scrutent chacun des visages présents. C'est tout naturellement qu'elles s'arriment aux traits d'@Orion Malfoy, déjà en charmante compagnie. Moue appréciatrice qu'il lui adresse avant de la noyer dans un rictus en coin, réunion à laquelle il sait le cadet tout aussi contraint. La curiosité ne manque pourtant pas de le gagner, à reconnaître des visages connus, laisser ses yeux s'attarder sur @Alphard Scamander et @Pia Dumbledore, avant de repérer @Atlas Flamel assis, assez en retrait. Vers lui qu'il se dirige instinctivement, vieux réflexe qui lui revient sans effort quand il s'installe à ses côtés. Un moment qu'il ne l'a pas vu, ça le frappe d'autant plus à noter les changements physiques que les années ont pu opérer. « Qu'est-ce-que j'ai manqué ? » Il le demande à voix basse, le plus naturellement du monde, comme si près de quinze années ne les séparaient pas de leur dernier échange. Pendant ce temps, la course de son regard reprend au fil des explications, s'attache à Albus, et puis, Minerva, vision qui tiraille la cicatrice ornant sa pommette - un certain temps qu'il ne l'a pas vue non plus, coups de vieux qu'il se prend à répétition.

Informations ancrées dans le crâne, c'est finalement la voix de @Roisin Whelan qui envahit la pièce. Ne peut réprimer le sourire qui court sur ses lèvres, à attendre que les yeux se croisent par hasard pour lui adresser son plus beau clin d'oeil. Plus intéressé par ses efforts de présentation que par le contenu un brin ennuyeux à son goût, nul doute que Malfoy repartirait rapidement dans des réflexes de sale gosse et pourrait l'applaudir haut et fort s'il ne s'évertuait pas à arborer son air le plus sérieux.

Visiblement, les cours d’étude des Moldus n’avaient pas été si utiles. Minerva avait pris la parole, évoquant un mot qui lui était jusqu’à maintenant inconnu : radio. Pour ce qui était du reste, c’était assurément de bonnes idées. Il manquait à l’Ordre un système de communication plus sécurisé que les lettres, qui pouvaient être interceptées, ou envoyer des Patronus capables de communiquer des informations et beaucoup trop indiscrets. Lorsque Minerva demanda à Whelan d’expliquer le fonctionnement de la bête, Lyrae crut que ses points d’interrogations subsistant de son cerveau se volatiliseraient, mais Roisin ne sut complètement dissiper la curiosité de la Potter. « Et où pouvons-nous se procurer ces objets ? » demanda-t-elle d’un ton plus autoritaire qu’elle ne l’aurait voulu, sans doute parce qu’elle n’en avait jamais vu et qu’elle redoutait le moment où on lui expliquerait le fonctionnement exact, en pratique. La jeune femme avait la drôle impression qu’elle risquait de se ridiculiser, ce qu’elle détestait.
Puis, esquissant un sourire mutin, Lyrae songea au surnom qu’elle pourrait s’attribuer pour conserver l’anonymat. Elle manquait singulièrement d’imagination lorsqu’il s’agissait de ce type de broutille. « Pour ce qui est du nom d’emprunt, Panthère, ferait l’affaire. » déclara-t-elle calmement, avant d’ajouter précipitamment. « C’est mon Patronus, ne pensez pas que je me prend pour une féline. » Précision à ceux qui ne l’avaient pas encore vu reproduire le sien, bien entendu.

Ils débarquent tous.
Un par un.
Elle n'est pas seule en retard finalement et ça la rassure, elle n'aurait pas aimé voler la vedette, déjà qu'elle est visible, un peu trop ? avec son costume blanc, comme un ange alors qu'en réalité, c'est tout l'inverse. Voilà que le papa rouquin, Alphard, approche et répond à son invitation. Lui aussi profite du contenu de la flasque de la jeune femme. « C’est toujours un plaisir de te voir entrer dans une pièce. » poli, un brin charmeur, elle apprécie et lui offre son plus beau sourire, éclatant, rayonnant, mais elle n'oublie pas l'essentiel, en aucun cas. Après tout, c'est son business. « Le plaisir est partagé, @Alphard Scamander mais ce n'est pas pour ça que je vais éponger vos dettes. » bien essayé monsieur, mais la belle n'est pas née de la dernière pluie.
Du reste, ce n'est le sujet à l'ordre du jour, mais il est important de rappeler que se retrouver dans le même camp n'efface pas l'ardoise, mon cher, pas du tout, jamais ! Mais dans un élan de bonté, la sorcière lui fera grâce des intérêts. « Red Diamond. » une voix casse, tranche l'air. Celle de ce cher @Nicolas Flamel et la sorcière ne peut s'empêcher de arquer un sourcil et de répliquer, c'est presque instinctif « J'aurai opté pour Mathusalem si j'étais vous, mon cher. » aucune once d'agressivité, simplement une petite boutade pour détendre l'atmosphère, tout en finesse.
Et revenons à nos moutons sombrals, ou dit-on sombraux ?
Des objets moldus.
C'est Roisin Whelan qui entame les explications à ce sujet et les longs discours, même si elle écoute, agacent la sorcière qui ne peut plus s'en empêcher. Les jambes croisées, elle sort enfin une cigarette et l'allume en écoutant la tirade. Prenant soin d'envoyer la fumée en l'air pour déranger le moins de monde possible, la sorcière commence à lâcher prise quand on parle d'onde, elle se dit qu'au final, c'est vraiment une idée lumineuse, aucun risque que l'ennemi ne se doute de quelque chose. Quand miss Whelan termine de donner des explications, mille et une questions taraudent l'esprit de la sorcière, mais c'est @Lyrae Potter qui prend les devants et pose la question que Edel se retenait de demander à son tour. « Et où pouvons-nous se procurer ces objets ? » dans un... Comment disent-ils déjà ? Ah oui, supermarché ? songe-t-elle avant de tirer de nouveau sur sa cigarette. « Si vous avez besoin de fonds pour vous en procurer, des radios ou tout autre chose, mon or est le vôtre, même si j'imagine que le taux de change entre notre argent et celui de ces chers moldus n'est pas du tout le même. » idéal pour rappeler à l'assistance que si besoin, l'or des Umbridge est là pour eux, car dans la vie, tout est plus simple avec l'argent.
Le nerf de la guerre.

La brune ne peut s'empêcher de rire à la remarque d'Alphard, pointue mais décidément vraie, tout en inclinant la tête vers @Edelgard Umbridge en un salut silencieux mais sincère. Elle apprécie la Umbridge, au-delà des fonds apparemment sans fin qu'elle offre pour l'Ordre si cher à Albus, mais déjà ses pas la mènent vers une autre tête, elle aussi bien connue. Elle s'arrête au côté de @Laserian Malfoy, un sourcil sarcastique haussé. « Perdu ta montre quelque part dans ta montagne de papiers ? » Le badin est habituel entre eux, presque attendu, et jamais vraiment cruel — depuis le temps qu'ils se connaissent, une vingtaine d'années, ce serait triste.

Mais déjà son attention préfère se porter vers les trois jeunes gens projetés sur le devant de cette même scène qu'Albus leur cède. Les explications sont longues, peut-être, mais intéressantes, et la Dumbledore se prend à hocher la tête ici et là. La question de @Lyrae Potter s'avère pertinente (ah, Potter, si seulement tu savais où ta fille était), ainsi que l'assurance d'Edelgard de réserver des fonds. « Sans aucun doute dans le monde moldu. Il faudra être prudent, toutefois. Le gouvernement n'apprécie pas l'intérêt porté à nos voisins. » L'euphémisme de l'année, sans aucun doute. Les surnoms sont énumérés, et Pia se prend à sourire, elle aussi, à un souvenir vif de sa mère et des histoires de son enfance en Colombie. « Cartagena, pour ma part. Je doute que quiconque à part mes cousins puissent faire le lien. » Cartagena, la ville d'enfance de la matriarche.

Newton est un peu en retard mais il n’est pas le seul comme le constate Minerva qui a un petit pli qui se forme sur le coin de sa bouche de léger agacement. Si Minerva aimait être ponctuelle, elle aimait aussi que ce soit le cas de tout le monde pour éviter de se répéter. Tandis qu’elle venait à peine de terminer son discours, son regard se pose sur @Edelgard Umbridge qui lui avait lancé un regard appuyé que Minerva ne connaissait que trop bien. Pour toute réponse elle lui avait jeté un regard appuyé et sévère. On n’est pas là pour batifoler, Edelgard. Mais Edelgard propose son nom et Minerva, qui avait déjà prévu le coup, commence à écrire les noms trouvés pour tout le monde tandis que Roisin explique enfin la radio moldu. Un fin sourire se dessine sur les lèvres de l’Animagus qui apprécie toujours autant la fraîcheur douce de l’ancienne Poufsouffle qui en vient à parler d’un groupe qu’elle ne connait pas.
« Griffe-Dur, pour moi. » dit @Alphard Scamander et Minerva lui adresse une inclinaison de tête avec un sourire amusé, reconnaissant là la référence, tandis que le nom s’incrit sur le parchemin sans mettre de qui il s’agissait. Elle saurait et de toute façon tout le monde ici saurait. Elle aurait tôt fait de détruire le parchemin une fois qu’elle aura mémorisé tous les noms mais encore faut-il que tout le monde en fournisse un.
Minerva laissa Roisin terminer et elle lui souffle avec un coup de coude complice : « J’aimerai beaucoup écouter ton Heidelberg Quintet. »
Elle redevient cependant sérieuse et repose son regard sur les autres. C’est Nicolas ensuite qui donne son nom. Nom qu’elle avait trouvé très appropriée pour le six fois centenaire. Elle lui adresse un clin d’œil et au passage sourit à @Freyja Lindqvist.
@Lyrae Potter pose une question censée et donne son nom que Minerva inscrit avant de lever un sourcil à la remarque d’Edelgard. Elle n’y répondra pas, trop sérieuse pour répondre à cela maintenant et considérant que Nicolas peut le faire lui-même, mais elle pose son regard de chatte sur la jeune Potter : « Nous avons déjà des radios pour tout le monde ici. Comme nous savons que cet objet est plutôt moldu, nous avons décidé de les ensorceler pour qu’ils donnent l’illusion d’être une babiole ou un objet plutôt sorcier qui ne sorte pas du commun chez vous. » Discrétion absolue jusqu’au bout nécessaire. Rien ne doit sortir de l’ordinaire.
Pia donne son surnom aussi et Minerva le note. Son regard se redresse sur Freyja puis Genesis qui sont présentes et elle propose : « Puis ce que j’ai choisis Bastet, je me dis qu’on peut rester dans la mythologie égyptienne pour vous deux ? Maât pour toi Genesis et Isis pour toi Freyja ? »
Elle vient ensuite poser son regard sur la liste et énumère tous ceux qui y sont déjà, n’hésitant pas à donner ceux déjà trouvé notamment chez @Albus Dumbledore ou encore @Roisin Whelan qui avaient déjà réfléchi.
« @Newton Scamander tu hésitais non, il me semble ? » lui demanda-t-elle calmement. »
Puis, elle regarde l’assemblée. « Si certains n’ont pas d’idées, nous pouvons y réfléchir ensemble. N’hésitez pas. »

liste des noms trouvés inrp:

Au loin, la grosse cloche du village moldu s'égosille dans un affrontement de casseroles martyrisées. Loin d'avoir le temps de dégoiser sur les ignobles habitus musicaux de vos cousins, tu avises discrètement ta montre dont l'unique aiguille pointe glorieusement sur "en retard". ParlaSainteCulottedeMerlin. Grognes-tu en faisant virer ton balai vers le cognard le plus proche. Le souvenir de la charge héroïque qui s'en suivit se perdit par malchance dans un maelstrom orgiaque de boue glauque et de repentir navrant. Pour des questions de dignité, nous ne pourrons nous attarder sur ce point.

C'est donc sur des guibolles chancelantes, la trogne bleuie d'hématomes sous un capuchon plâtré de bauge épaisse que tu transplanes chez Gringott . Afin d'éviter de te faire jeter pas des gobelins en furie, tu lances rapidement sur tes loques un sortilège de recurevite et pénètre dans la salle de réunion après un bref "sorbet au citron", déclamé d'une voix blanche.

Dans ce lieu hautement secret, pavoise le beau linge. Des visages sinistrement connus ou non se mêlent à l'anonyme tandis que tu longes avec discrétion le mur,  tentant d'échapper ainsi aux foudres de @Minerva Mcgonagall.

Emplumée d'albe, ton aînée (@Edelgard Umbridge)  t’accueille avec cette grâce teintée d'une subtile touche de désapprobation qui te fait davantage rentrer la tête dans tes épaules - tête passablement défigurée par sa valse volontaire avec vingt-trois centimètres d'acier furibond. Ainsi, à défaut de faire bonne figure, tu tentes de glaner avec une fébrilité un peu enfantine, les éléments qui te manquent.

Quant à ton pseudonyme, il t'introspecte avec ferveur. Ne pas prononcer le nom-vrai, celui qui possède le pouvoir. Dire toutefois quelque chose de soi. Jackpot, la richesse certainement, mais également la chance irrévérencieuse, la manne inespérée, de celle qui sauve ou peut perdre. Il raconte une histoire.

- Je suis Gambit.

Tu ne diras que cela. Le Gambit. Le pion. Le sacrifice. Celui qui peut tout et qui n'est rien.

La salle se remplit de visages connus. Atlas se sent redevenir enfant lorsque son oncle, le célèbre @Nicolas Flamel le salue. Fierté d'être distingué par le modèle de son enfance. Difficile d'être tout à fait crédible dans cet assemblée de sorciers quand quelqu'un vous a vu à l'état de nourrisson braillard. La présence du grand oncle le rassure : si Nicolas est là, c'est bien le signe que cette entreprise n'échouera pas. Non pas qu'il n'ait pas confiance en @Albus Dumbledore ou @Minerva McGonagall. Mais ils prendront toute la bonne volonté possible.

Oui, toute la bonne volonté. Y compris @Laserian Malfoy, qui se fait discret sans parvenir à l'être tout à fait. Il se recule pour le laisser passer. Laserian n'a pas changé, combien d'années se sont donc écoulées depuis Poudlard et les quelques événements auxquels ils ont pu s'apercevoir ? Atlas lui adresse un sourire lorsqu'il prend place. « Trois fois rien. On choisit nos noms de code. C’est le moment ou jamais d’opter pour tombeur-de-serpentard ou quelque chose qui marquera la postérité. » Plaisanteries potaches de camarades d'école. Le français oublierait presque qu'ils se trouvent là pour se préparer au pire. Presque. Atlas s'amuse de voir Nicolas traité d'ancêtre. C'est bien la soeur de Susan, l'élégante ? Il reconnaît l'air de famille, et le joli minois sans maquillage de soirée, la tenancière du casino.

Voilà que Suzon (@Susan Umbridge) rentre comme un cognard dans leur petite assemblée. Il est temps de se choisir un nom. Atlas soutient le regard de la gamine - la gamine Potter,  @Lyrae Potter qui a pris le nom trop évident pour lequel il n'aurait pas pu opter. Il se souvient de dizaines de surnoms. Pas question d'opter pour cuisse-de-grenouille, couleur qui ne lui sied pas au teint et moquerait la gastronomie française. Autant faire preuve d'un peu de dérision. Adressant un sourire à Susan Umbridge dont il prend le stylo « Quelle belle entrée, Suze. Mais tu as des couleurs, c'est un plaisir de te voir. », il vient compléter le registre de Minerva. « Pour des raisons que j'espère compréhensibles mais n'espère pas trop évidentes tout de même, ce sera white knight. » 

Minerva eut la vivacité de répondre à la question que Lyrae avait posé, dont la pertinence ne manquait pas d’intéresser d’autres membres de l’Ordre qui semblaient aux aguets sur la même interrogation. « Nous avons déjà des radios pour tout le monde ici. Comme nous savons que cet objet est plutôt moldu, nous avons décidé de les ensorceler pour qu’ils donnent l’illusion d’être une babiole ou un objet plutôt sorcier qui ne sorte pas du commun chez vous. » Excellent, car justement, rien ne sortait de l’ordinaire au manoir des Potter. Ce n’était pas le moment de se faire charcuter par ses parents pour des idioties, elle n’avait pas envie de se retrouver à la place de Cygnus. Ce dernier excellait en la matière pour emmener des objets s’apparentant aux Moldus dans la baraque, causant la fureur de leur père. « Bonne initiative, surtout pour ceux qui vivent encore chez leurs familles. » dit-elle en songeant à son cousin @Augustus Black, par exemple.

Les surnoms se succédèrent ensuite, certains responsables du sourire moqueur de Lyrae. Notamment lorsque’@Atlas Flamel eut l’audace de choisir celui de white knight. Elle n’en dit cependant rien, car leurs nouvelles couvertures étaient pour la majorité aussi originales les unes que les autres. Inutile de se moquer publiquement des choix de chacun.

Vint au tour d’@Albus Dumbledore de prendre la parole, calme mais plus sérieux qu’au moment où tous énonçaient leurs appellations pour Accio FM. « Nous avons avec Perséphone Wardwell traqué la prochaine action du ministère. Nous prévoyons une libération imminente d’un groupe de nés-Moldus. Pour des raisons évidentes, je ne pourrais partager les détails qu’avec les occlumens de notre groupe. » Les yeux de Lyrae se plissèrent, cela ne lui plaisait pas vraiment. « Nous interviendrons par le biais de notre radio et je le serai moi-même sur place au moment du coup. On a besoin de trois volontaires pour transmettre nos messages, si possible une alliance de nés-Moldus et de sorciers. Cette mission sera dangereuse, et j’aimerais que les plus jeunes soient en retrait. » Heurtée et se sentant définitivement concerner par les propos que tenaient Albus, elle conserva pourtant un ton mesuré lorsqu’elle prit la parole, après que le Dumbledore ait demandé s’il y avait des volontaires pour cette mission. « Certains plus jeunes peuvent aider Albus, car nous sommes tous conscients du danger dans lequel nous nous exposons au quotidien en faisant partis de l’Ordre. » Après tout, elle était Auror et on lui demandait d’en former pas mal aux duels. La logique était donc qu’elle pouvait jouer un rôle et se sentir plus utile. Elle n’était pas venue pour jouer à la professeur de défense contre les forces du Mal ou au club de duels.

« Et en étant sur le front, vous vous exposez à dévoiler votre allégeance. N’est-ce pas dérangeant pour toi, Albus, qui travaille au ministère ? Ou serez-vous sous Polynectar pour ne pas être découverts ? »