rp commun, ouverture de l'arène

Avril 1914

 

@ the wolves

Les poissons d'un aquarium regardent-ils les autres avec envie ? L'oiseau jalouse-t-il l'univers hors de portée ? Un cerbère que l'on emmène voir ses pairs s'ébattre dans les effusions d'une arène mortifère se pense-t-il plus chanceux, si sa laisse est tout aussi courte ? Au fond, il n'y a rien à dire d'un chien tout court. Fidèles ombres parmi les puissants, les Greyback sont venus en nombre voir s'épancher le carmin sur le sable de l'arène, le port altier, la démarche souple. Pour une fois, la Meute a l'orgueil au bord des lèvres, dégueulant d'impertinence insolente, à parader au-dessus de la fange. Les bons chiens dorment à l'abri, crèvent les sinistres corniauds. De concert, la dynastie impudente fend la foule, Lars Greyback menant la valse des loups avec ce sourire vaniteux qui fait chavirer les résolutions. A son poing, la baguette fidèle est greffée, tenant les marionnettes aux crocs luisants, deux pas derrière, un sur la droite.
Enkhjin a le tambour vrombissant au creux de la poitrine, au rythme de ceux annonçant l'arrivée de Gellert Grindelwald. Les lèvres pincées, elle talonne Aletheia dans la marée humaine, à chaque collision, un souffle agacé franchissant ses lèvres exsangues de trop retenir l'amertume. "Vous allez assister au premier duel de de la saison.". Les paroles de Grindelwald trouvent un écho inattendu dans les entrailles alors que le monde se fige. Alors que toute l'attention est tournée sur la silhouette prostrée au centre de l'arène, celle d'Enkhjin se dirige vers les coulisses grouillantes d'insectes immondes. Les deux ambres s'enveloppent d'orgueil farouche, ses doigts frêles venant brièvement effleurer l'encre magique ondulant sous la peau. Elle se glisse à la même hauteur que les familles prestigieuses. Pas qu'elle ait vraiment leurs noms ni même leurs visages, à vrai dire, elle s'en fiche, pour une fois, c'est à elle aussi de regarder le monde de haut.
"Ploie le genoux devant ton maître." Venu de nulle part, l'ordre claque, éveillant l'instinct grégaire de la louve asservie. En quelques secondes, l'indomptée plie l'échine sans même réfléchir, ne s'arrêtant qu'une fois la nuque courbée à la hauteur des barrières, les iris posés sur Shacklebot. "Huh." s'échappe le grondement dubitatif à l'apparition du dragon engoncé dans l'arène, raclement de chaînes sur la pierre, le chant des mortifiés qu'elle ne connaît que trop bien.

(...)

Dans la clameur soudaine, le grésillement trouble la mise à mort, annonce porteuse d'espoir pour les uns, ridicule insurrection pour d'autres. "Accio FM se battra pour assurer votre liberté." Il y a ce moment de flottement béni qui précède le chaos, douce accalmie de quelques secondes, pleine d'incompréhension et de doutes. Puis le tumulte incohérent à l'assaut des oreilles, torrent d'adrénaline à s'en exploser les veines. De l'autre côté de l'arène, un long sifflet retentit et les limiers dressent l'oreille.
"Rattrapez-les !" beugle Lars depuis son piédestal.
Echine tortueuse, bouillonnant carmin, sur la gueule affamée se fend le rictus avide. Comme un seul homme et dans un tonnerre de hurlements fauves, les Greyback s'élancent à la poursuite des impies ayant osé bafouer les jeux du Cirque. Enkhjin hésite, quelques secondes seulement. Sa loyauté pour Lars, celle pour la Reine. Et surtout sa hache de guerre dont elle ne saurait que faire si elle venait à mourir maintenant. Alors c'est après la pernicieuse tatoueuse qu'elle se met en chasse.
Merlin qu'il est dur de savoir qui est quoi, dans l'anarchie qui règne. Qu'il est frustrant de ne savoir qui attraper.
Dans sa course, la bête humaine croise la route d'un couple de médicomages, en tâche de soleil au milieu du marasme humain. Eclat de lumière mais pas le sien. Blond, blond. Blond. Pourquoi tout le monde est blond ?
Traque sauvage au creux de la poitrine, les chants diphoniques dans les tympans sourds, la louve brûle la distance, dévore les gradins. Elle s'arrête quelques secondes pour croiser le regard d'une autre blonde qui émerge d'une barricade improvisée. Les lippes mauvaises s'étirent d'un sourire complaisant.
Honnis soient les effarouchés, sonne le cor de chasse.
Baguette entre les doigts, Djinn fend furieusement la foule, cherchant les reflets dorées de la tignasse de la souveraine Grecque. Elle n'y trouve guère que celle de la Mater Potter, dont elle esquive les molosses, dans un aboiement féroce, peu désireuse de s'attarder dans les flaques d'eau et le dragon en furie.
Entre les phalanges fiévreuses, les sorts fusent, précis et funestes, portés par l'agacement grandissant de la louve implacable. "Confringo." claque le maléfice teinté de sauvagerie sur une silhouette, sans guère de distinction, le regard frénétique.

Spoiler:

Josef ne maîtrisait plus la moindre parcelle de son corps. Il avait l'impression d'être spectateur de ses propres mouvements, comme s'il flottait au-dessus de cette scène grotesque où cris d'effroi, sortilèges et vociférations de rage fusaient de tous côtés. C'était la détermination de Sinéad et sa parfaite maîtrise d'elle-même qui redonna un peu de contenance au Magier allemand. Bien que la férocité des événements aux alentours ne semblait pas s'atténuer, Olbricht savait pertinemment qu'il fallait reprendre ses esprits. Étrangement lucide mais honteusement et physiquement incapable d'agir, le juge auparavant si sûr de lui n'était plus que l'ombre de lui-même. Une ombre ridicule, reflet outrageant de sa couardise, infamie à son propre sang.

L'agitation autour d'eux ne cessait pas. Elle devenait maîtresse des lieux. La peur s'instillait très certainement à travers les rangs, tant des insurgés que des confédérés. Chacun y allait de sa petite besogne; entre ceux qui cherchaient à fuir, ceux qui traquaient les récalcitrants, et ceux qui protégeaient les leurs. Les yeux de Josef se perdaient, hâtifs et anxieux, entre toutes ces scènes de vie — et de mort — qui se jouaient devant eux aujourd'hui. Lorsque la vision de l'horreur fut de trop pour le jeune homme, il reporta son regard navrant sur la belle qui lui faisait face. Il n'arrivait plus à percevoir sur son visage ce qu'elle pouvait penser en cet instant. Le haïssait-elle encore davantage pour ce qu'il était — un vil couard sans conviction aucune ? S'acharnait-elle à garder elle-même son calme ? Prévoyait-elle de le quitter, s'il était convenu qu'ils s'en sortiraient ? Autant de questions qui avaient décidé d'assiéger son esprit alors que ce n'était ni la place, ni le moment. Sinéad l'extirpa de ces pensées dérisoires et futiles — surtout en ces circonstances — en l'obligeant à s'accroupir, s'agrippant à lui de toutes ses forces, alors que des flammes dévorèrent les alentours. Là, derrière ces sièges qui incarnaient la seule barricade entre leur couple détonnant et la rage de l'impitoyable monde extérieur, il posa son regard navrant sur celle qui, à tort ou à raison, finirait par causer sa perte. Une gifle salvatrice balaya le visage du germain hâbleur avec la violence d'une femme en quête de survie. À cet instant, la conscience de l'esbroufeur sembla refaire surface après une noyade qui avait duré plusieurs minutes. À quoi bon se targuer d'être de sang pur lorsque l'on était incapable de protéger sa famille ? Car c'était le mot. C'était le mot que venait d'employer son épouse. Elle, telle Orithye, Reine des Amazones, était déterminée à survivre. Oui, depuis deux ans, c'était dorénavant elle sa nouvelle famille. Quand bien même le mariage n'était pas heureux, il était attendu d'eux de faire perdurer ce concept bien-heureux de famille.

L'Amazone Olbricht se redressa, protégeant de sa main dotée de sa baguette leurs deux corps. Les flammes s'estompèrent à mesure que leur barricade de fortune se révélait être une piètre protection. L'Allemand s'était redressé lui aussi et agrippa sa baguette magique qu'il avait fait glisser de sa manche. Là, ils firent chacun face au danger de chaque côté, dos à dos. Le contact n'était pas encore présent, mais chacun pouvait percevoir la présence de l'être presque aimé derrière eux.

— Death is not an option, répliqua-t-il alors, comme pour confirmer les propos de la demoiselle, tâchant de faire écho à la force d'esprit de la belle, pour se donner du courage. Il ne savait pas s'il y croyait, mais il montrait qu'il ferait l'effort de combattre. Pour sa survie. Pour leur survie.

Il recula, dévorant les quelques centimètres qui le séparaient du dos de sa compagne pour se coller à elle. Le contact le revigora, une chaleur indescriptible s'instillant dans son cœur et le long de son échine. Le bellâtre, piètre combattant-guerrier d'une armée mais excellent duelliste, se mit en garde. Il voulut se laisser aller à la tendresse, sa main libre cherchant celle de sa femme. Il préféra renoncer à trouver port d'attache à ce geste sentimental. Ça n'était pas le moment. Sinéad n'aurait pas apprécié, de toute manière, se disait-il. Mais alors que ses sens commençaient à peine à se mettre en alerte, un insurgé sortit de derrière quelques sièges et se mit à foncer droit sur lui en hurlant. Le regard du Magier se durcit et, renforçant sa prise habile sur le bout de bois qui lui était salvateur, pourfendit l'air avec rapidité et férocité. Hargneux, reprenant son aplomb éphémère, Josef lança deux sortilèges successifs, un Petrificus Totalus qui paralysa l'assaillant, et un Confringo violent qui le fit exploser dans une volée de flammes. À l'heure de la survie, c'était eux ou sa famille.

Spoiler:

La peur résonne jusqu’aux confins de ces cellules, par-delà les membres qui forment son corps. La peur ronge son esprit, douce et insidieuse qui s’insinue et distille son venin. Ses sens aux aguets sont fragilisés alors que son esprit n’est plus aussi vif que jadis. La peur est celle-là même qui veut raviver ou faire succomber. Ils ne peuvent – et ne doivent – périr en cet instant. Leur histoire possède ce goût d’inachevé qu’elle ne laissera poindre. Son histoire n’augure la mort, mais l’avenir. Les enfants de Morgane ont besoin d’elle, elle a besoin d’eux. Il faut qu’elle mène sa mission à bien. Elle ne peut laisser les siens, sa famille de chair et de sang car le trépas s’installe dans cette cour de récréation où l’anarchie règne. Les flammes qui lèchent presque la cime de son crâne signent sa décision de triompher, par tous les moyens.

L’air se raréfie, sourire goguenard que lui offre une donzelle dont elle ignore tout. Sourire qu’elle ne lui rend guère, occupée à gérer leurs propres soucis de leur côté. Souci nommé Josef. Quand l’ingénu deviendrait-il lion et lèverait-il la crinière face aux responsabilités qui incombent d’ordinaire au chef de meute ? Ses doigts glissent sur la joue de sa moitié qui semble mesurer les conséquences du geste peu glorieux de l’intrépide. Yeux contre yeux, elle ne le lâche point. A nouveau droite sur ses pieds, le corps agité de frêles tremblements, s’ancre à son corps celui de son mari, duo qui ne forme plus qu’un seul rempart face à l’infamie. Doux songe qu’elle cherche à éviter tant sa chaleur l’englobe et rehausse ses obscures de pensées, diffusant ce bienveillant halo qui l’étreint et ravive sa ferveur.

Mots qu’il souffle et qu’elle comprend, sans répondre. Ses mains serrent sa baguette tandis que ses yeux cherchent une sortie, sortie qui semble proche. La voix de Josef s’élève et, au milieu des autres, elle ose ce geste qu’il ne termine. Sa main cherche la sienne et s’ancre fermement entre ses doigts. Main qu’elle ne relâche et qui, dans le chaos qui les entoure est ce refuge qu’il représente. Qu’elle soit brûlée vive ou fustigée par l’un des sorts qui courent mais, à cette heure, il est ce qui se rapproche le plus d’une île. Une île où elle se cramponne, une île où elle se réfugie. Les idées lui reviendront probablement lorsqu’ils fouleront à nouveau les hautes sphères sorcières mais pour l’heure, ils ne sont que deux pions, le roi et la reine de cet échiquier où chacun s’échappe comme il le peut. Salves de formules magiques lancées, de flammes qui dévorent et lacèrent, de rebus qui s’échappent. Ces choses échappent aux yeux de Sinéad qui ne voit à l’instant qu’à travers ceux du bellâtre Olbricht. La réserve n’existe plus, ni même la retenue et ses lèvres trahissent son trouble passager : « Sors-nous de là Josef. En vie, de la façon que tu veux. Mais sors-nous de là. » Psaume qu’elle répète tandis qu’elle incline sa tête cherchant son regard du sien.

Le regain de confiance qu'avait insufflé la belle Amazone dans le cœur et l'esprit de Josef avait fait son petit effet. Ce dernier s'était montré aussi hargneux qu'une lionne protégeant sa portée. Pour autant, le jeune juge du Magenmagot n'en ressortait pas indemne. La peur était toujours présente, certes plus silencieuse qu'auparavant, mais il pouvait aisément percevoir ses effluves vénéneux à travers la moindre parcelle de son corps.

Une fois les derniers morceaux de haillons du né-moldu qui avait explosé en des milliers d'étincelles volatilisés dans l'air ambiant, la respiration du jeune Allemand s'était soudainement emballée de nouveau. La subite adrénaline faisait le chemin inverse après ce pic intense. Pour autant, elle restait là, en surface, comme une fusée prête à décoller. De sa main tenant son arme magique, Josef vint tirer sur le col de sa chemise, arrachant le premier bouton. Il prit une profonde inspiration, l'air pénétrant ses poumons pour le revigorer. Aussi, ce qui le revigora encore davantage, c'était l'inhabituelle sensation de chaleur qu'il ressentit soudainement dans sa main libre. Non, il ne rêvait pas; la main de Sinéad venait de se cramponner à la sienne. Forte, chaleureuse, intense. La sensation le perturbait. En deux ans de « relation », c'était bien la première fois qu'un tel contact avait lieu entre les deux (in)amants (mal-)aimés. Il comprit alors que l'issu était incertaine. Il ne savait pas s'il devait être effrayé par ce geste, comme s'il s'agissait du dernier repas d'un condamné, ou si la lionne avait tout simplement pris conscience de sa chance de l'avoir à ses côtés. Il tâcha cependant de chasser ces pensées de son esprit, car la belle avait énoncé ce qui avait l'air d'être un ultimatum. Il(s) n'avai(en)t pas le choix; d'une manière ou d'une autre, il(s) devai(en)t sortir de là. Il sentit le regard brûlant de Sinéad dans sa nuque. Instinctivement, il inclina également la tête, laissant le regard de la jeune femme s'ancrer au sien. Elle pouvait certainement y lire la peur, mais aussi l'admiration qu'il pouvait éprouver à son égard.

— You're a lioness, remember? We are going to get through this. Together.

Les doigts de Josef entrelacèrent encore peu plus ceux de l'épouse presque aimée. Sans chercher à comprendre, sachant que seule la fuite était l'option la plus viable en cet instant, le jeune Magier s'élança, tirant la demoiselle par la main, dans une course effrénée à travers les gradins. Leur seul but à présent était de survivre, et de s'éloigner le plus possible de ce théâtre de mort. Il était inutile de jouer les héros, encore moins d'incarner les représentants du gouvernement; en cet instant, ce qui frappa Josef, c'était le fait qu'ils n'étaient rien de plus que de vulgaires cibles.

L'Allemand était connu pour être un excellent duelliste, mais c'était surtout un piètre combattant lorsqu'il s'agit de faire face à plusieurs adversaires à la fois. Aussi, il comptait sur son épouse pour allier leurs forces. À chaque obstacle ou assaillant, Olbricht pressait la main de Sinéad, l'invitant à faire diversion ou attaquer à l'unisson. La voix de Josef scandait les sortilèges à tout va. Et lorsque l'Amazone fut la cible d'un sortilège impromptu alors qu'elle s'évertuait à repousser un adversaire, le jeune homme la tira brutalement à lui et hurla un Protego. Le maléfice s'écrasa avec force et bruyance contre la paroi bleutée du sortilège de protection.

Spoiler:

Douce confusion qui frôle ses tempes et menace l’explosion lorsque leurs doigts se mêlent. Les barrières qu’elle s’est fixée n’existent pour l’heure plus. Indécise, ce pas franchi lui laisse un goût étrange au fond de la gorge. Est-ce mal que d’avoir plié ? Va-t-elle avoir du mal à se redresser ? Qu’importe car lorsque le regard de Josef s’ancre sur ses propres orbes, elle ne peut, ou ne veut, qu’y lire ce qui l’arrange. Etincelles qui font frissonner son corps tandis que ses lèvres tremblent face aux mots qu’il prononce. Elle ravale les paroles salées qui risquaient de déferler pour simplement le gratifier d’un « pour le meilleur et pour le pire » qui terminent les palabres du bellâtre. Serments fugaces échangés lors de leur union factice. Le mensonge est totalement controversé en cet instant car la lionne s’accroche comme à cet homme comme à son époux. Epoux qu’il est et demeure dans l’adversité. Homme qui se distingue désormais et qu’elle n’a jamais vu sous cet angle. Simple pantin pour son accession aux secrets jalousement gardés des confédérés, les enfants de Morgane sont terriblement loin. Ils ne sont ce pilier sur lequel elle repose mais c’est vers l’être détesté qu’elle se tourne. Vers l’être à qui elle a offert une confiance déguisée, lui dévoilant des pans de son être extrêmement faux que maintenant elle se donne. Sa carapace fissurée n’est pourtant pas brisée et, cela la conforte autant la chaleur qui se diffuse de ses doigts vers les siens. Elle manque par plusieurs fois de trébucher mais la pression offerte par l’adonis lui permet de ne point vaciller. Trahie par l’anxiété, elle réfute les sentiments contraires qui vibrent en ce moment peu opportun aux portes de son esprit, images funestes matérialisées en battements sonores de son palpitant contre sa poitrine. Le glas s’annonce au milieu de Sinéad qui dépérit mais demeure, sans relâche. Prise par un sortilège qui fuse, c’est nouvellement Josef qui l’extirpe de ce mauvais pas. Il scande un Protego qui délite leur assaillant fait d’étincelles derrière cette paroi bleutée protectrice. Maitre de ses actes, elle est bien vite attirée par le défenseur contre lui pour que de sa baguette naisse leurs remparts. Ses remparts. Cette protection dont il la gratifie. L’espace d’une milliseconde Sinéad se surprend à poser sa tête contre la poitrine de son mari. L’espace d’une milli-seconde, son cœur s’est serré. Et, levant les yeux vers Josef, ses lèvres s’entrouvrent alors que son regard se porte sur cette sortie salutaire qui s’étend face à eux. Mots qui s’envolent dans l’éphémère alors qu’elle se redresse et, les mains jointes, le tire vers l’accès inespéré.

Spoiler: