(ϟϟ) Sujet: feel like making a deal? (w/ naiara) Mer 12 Aoû - 22:58
@naiara fabregas & andraste lestrange ; you can’t control everything. try, stop me.
un soupir ; andraste observe héra s’envoler au-dessus d’un balai offert par papa pour son dernier anniversaire. pas encore onze ans et elle est déjà plus à l’aise dans les airs qu’andraste l’était à poudard, ou qu’elle ne le sera sans doute jamais. angoissée de perdre sa fille, elle sait pourtant bien comment c’est. le parcours qu’andraste a eu, héra aura le même ; éventuellement un encore plus brillant. andraste l’aime --plus que tout mais si elle sait que si elle ne joue pas la carte des sang-pur malins, son époux le fera avant elle. hors de question. hors de question de n’être qu’une femme attendrie par l’amour d’une enfant. comme andraste, héra est l’aînée de sa fratrie. elle devra elle aussi porter sur les épaules la pression de son nom et de son sang. c’est ainsi. cependant, andraste estime son rôle de veiller au bien de sa fille, de veiller que quiconque étant affilié à elle soit assez bien pour la précieuse. avec chance, elle n’héritera pas du manque d’attirance d’andraste pour les hommes --parfois elle a peur de la contaminer mais il est trop tôt pour savoir si sa sexualité a pu endommager sa fille. elle ne sait pas si elle y survivrait, de savoir qu’elle l’a atteinte sans pouvoir se contrôler. après tout, elle ne veut que ce qu’il y a de mieux pour elle. elle veut mettre le monde à ses pieds. amour et gloire ; rien est trop pour elle. andraste veut pouvoir trouver un bon parti pour de futures fiançailles, mais bien sûr elle rêve qu’elle soit plus heureuse que ce qu’elle l’est. le plus important est qu’elle s’en sorte, au moins aussi bien qu’andraste, qu’elle ne soit jamais arrêtée par un homme dans les objectifs qu’elle pourra nourrir. si andraste doit la fiancer, elle gardera d’abord un oeil sur le jeune homme en question, s’assurer qu’il méritera la main d’or de sa princesse. naiara et andraste ont échangé plusieurs lettres ; polies, même amicales. andraste surveille toujours les réactions d’héra quand elle est autour de son fils. peut-être que c’est lui, qu’il est le bon, qu’il est celui qui correspond à ses attentes. dans l’idéal, esteban tomberait amoureux d’héra et ne pourrait jamais rien lui refuser, et ne pourrait jamais la blesser. il semble trop tôt pour l’affirmer, mais s’ils grandissent ensemble ; c’est possible, c’est possible que les évènements aillent conformément aux plans d’andraste. peut-être même héra tomberait-elle aussi amoureuse. d’un certain point de vue, andraste lui souhaite. avoir le coeur brisé, aimer une personne qui ne pourra jamais être la sienne n’est pas un sentiment qu’elle lui souhaite d’expérimenter. cependant, elle préférerait voir sa fille être prudente. esteban est encore un petit homme, il n’y a rien à craindre. mais les petits hommes deviennent de grands hommes avides de pouvoir et de chaire. andraste a appris à ne pas faire confiance au hommes, ça n’a rien avoir avec sa sexualité ; elle est simplement assez maligne pour ne pas se fier à eux. peut-être aura-t-elle toujours un oeil sur celui qui aura l’honneur de se marier à son sang --fabregas ou n’importe lequel. quoiqu’il en soit, andraste compte bien enseigner à sa fille que les hommes sont des serpents. elle compte bien lui enseigner à devenir un serpent plus dangereux qu’eux. ainsi elle est certaine qu’elle restera à l’abri, sans naïveté puérile pour lui jouer des tours.
en devenant une épouse, andraste n’avait pas imaginé qu’elle devrait user de mêmes manipulations que ses parents. oh, elle savait qu’elle voulait être reine. elle savait qu’elle voulait régner sur tous. elle n’avait simplement pas à l’esprit son rôle en tant que mère. et définitivement, elle n’avait pas imaginé que l'évocation éventuelles de fiançailles viendrait si rapidement. c’est pour le mieux, bien sûr. “madame travers, madame fabregas vous attend à la porte.” elle hoche la tête en silence. il est temps. elle se demande si son fils est avec elle. héra appréciera sûrement de le voir. son frère est trop jeune pour qu’ils aient exactement les mêmes intérêts. “héra, descends de là, mon coeur, avant de te faire mal.” elle ne monte jamais très haut pour l’instant mais andraste craint toujours de la voir chuter. sa fille doit sûrement avoir la bonne taille pour être attrapeuse. elle a déjà le potentiel de marquer les esprits à poudlard comme andraste ne l’a jamais pu. elle ouvre la porte à naiara alors que la silhouette de sa fille la suit de près. “je t’en prie, entre.” andraste la dirige jusqu’au salon avec un sourire accueillant. elle fait voler deux verres et plusieurs bouteilles en face d’elles. depuis qu’elle a retrouvé l’usage de ses pouvoirs, elle en abuse un peu. comme un jouet manqué qu’elle a retrouvé au fond d’un placard. “tu veux boire quelque chose?”
Naiara Fabregas
coalition sorcière
crédits : KANE. (avatar)
face claim : eva mendes
pseudo : guimauve
études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil
particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art.
(ϟϟ) Sujet: Re: feel like making a deal? (w/ naiara) Mer 19 Aoû - 14:37
Le temps passe, les enfants grandissent. Une constatation qui la tracasse et affligeante. Elle aimerait que ni Esteban, ni Haydée ne grandissent jamais, qu’ils restent des enfants, qu’elle puisse encore les border, les consoler comme la mère qu’elle est. Pourtant, le temps file et ils grandissent. Elle a dû se rendre à l’évidence lorsqu’Esteban est rentré à Poudlard cette année même. Bientôt, d’ici quelques années, ce sera le tour d’Haydée et elle sera seule si Lukian ne revient pas. Elle n’y croit plus dans le fond qu’il revienne. Ils se sont trop éloignés. Mais s’il est parti c’est sur ses épaules que maintenant échoient le choix d’assurer le futur de ses enfants. Naiara Fabregas savait que cela allait se produire d’une manière ou d’une autre. Elle ne voyait pourtant pas cela avec une certaine fatalité. Elle voulait le meilleur pour ses deux bouts de chou et elle les voulait en sécurité, heureux aussi, avec de l’amour, beaucoup d’amour parce qu’ils avaient été élevés avec amour par deux parents qui s’aimaient même si les choses n’étaient plus au beau fixe. Parler à Esteban qu’il allait devoir sûrement un jour être avec une femme, qu’il s’agira là d’un contrat comme un autre et qu’il y aura des intérêts politiques derrière n’a pas été dur. « Comme toi et papa ? » avait-il demandé. Elle avait répondu oui. Comme Papa et elle à l’époque. Mais contrairement à Esteban, c’était elle-même qui avait négocié ses fiançailles sous la pression d’un père aimant qui voulait aussi le meilleur pour elle. Elle avait été plus vieille aussi pourtant, il lui semblait que des accords avaient déjà été posé avec d’autres familles de sang-pur avant qu’elle ne décide de prendre les choses en main. Cela n’échapperait pas non plus à Esteban et parmi toutes les familles de sorciers, Naiara avait déjà porté son choix sur les Travers. La famille Travers était une bonne famille de sang-pur bien impliquée dans le gouvernement et qui méritait qu’on s’y intéresse. Connaissant déjà la jeune Andraste Travers née Lestrange, il n’avait pas été difficile de parvenir à un échange de lettre. Naiara appréciait la jeune femme qui avait une ambition folle. Le gouvernement avait besoin de femmes comme elle et la petite Héra ne pouvait être que la digne représentante de sa maison. Alors au fur et à mesure des lettres, il est devenu apparent que les fiançailles entre Esteban et Héra pourraient se faire. Mais pas n’importe comment, ni tout de suite. Deux mères qui voulaient protéger leur progéniture, deux mères qui les voulaient en sécurité, il fallait donc négocier. Et pour le bonheur de son fils qui serait l’hériter de l’empire des Fabregas et d’une partie des Herrera (Haydée aurait aussi sa part sur le domaine de jeune fille de Naiara, celle-ci y avait veillé), elle voulait les meilleures négociations possibles. Ainsi donc cette après-midi-là, elle avait décidé de rendre visite à Andraste qui était au courant de sa venue. Esteban était à Poudlard et Naiara n’avait pas voulu pour l’instant qu’il est une dérogation. Pourtant, le petit était déjà au courant de tout, Naiara le lui avait bien expliqué et elle tenait aussi à ce qu’il traite bien la jeune Héra qui avait d’ailleurs l’âge d’Haydée. Annonçant son arrivée, la cubaine vêtue d’une robe verte et ses cheveux attachés en un chignon d’où des mèches d’or s’échappaient, attendit patiemment qu’Andraste arrive jusqu’à elle. Elle avait entendu dire que cette dernière avait malheureusement perdu sa magie au cours du mois précédent et Naiara s’était immédiatement enquis pour ses enfants. Haydée après tout, avait été touchée mais pour l’instant aucun signe de ses pouvoirs. Un sourire chaleureux se dessina sur les lèvres de Naiara lorsque le visage d’Andraste apparut. « Bonjour Andraste. » La suivant en observant les lieux, Naiara vient finalement s’asseoir avant de détailler un peu du regard la fille de Léonide Lestrange, un ami à elle par ailleurs avec qui elle était en très bon terme. Elle se doutait que Léonide serait ravie qu’une descendante Lestrange se lie aux Fabregas. « tu veux boire quelque chose? » « Ton alcool fera l’affaire. » dit Naiara avec un sourire. Quand les verres furent remplis, elle vient finalement trinquer avant de boire un peu, puis de s’exprimer : « Comme tu as pu le voir, je n’ai pas amené Esteban. Il est à Poudlard pour l’instant mais il reviendra pendant les vacances de Noël. J’imagine que nous pourrions faire en sorte de nous voir pour que les enfants puissent se cotoyer en cette période de fête ? » Naiara vient poser son verre sur la table en face d’elle et observe longuement Andraste. Elle savait que les négociations étaient là avec un seul enjeu : le bonheur de leurs enfants, la prospérité de leur maison. Andraste n’était ici pas son ennemie et toutes deux pouvaient se retirer de la partie comme elle le souhaitait. Pourtant, Naiara décida de laisser une première marge de manœuvre à Andraste. Après tout, c’était elle qui l’accueillait aujourd’hui, elle en position de force et Naiara voulait bien lui concéder cela. « Bien, par quoi souhaites-tu commencer ? J’imagine que nous allons devoir couvrir beaucoup de sujets. J’ai à cœur à ce que nos deux familles se lient définitivement tout en respectant le bonheur de nos enfants. Je te laisse donc commencer. » Croisant les jambes sous sa robe, Naiara attend finalement qu’Andraste ne se lance.
