a neverending story (helios)

a neverending story

“Ce fut seulement lorsqu’il eut atteint un grand âge que le plus jeune des trois frères enleva sa Cape d’Invisibilité et la donna à son fils. Puis il accueillit la mort comme une vieille amie qu’il suivit avec joie et, tels des égaux, ils quittèrent ensemble cette vie..”

     

un bout de parchemin qui traîne entre ses mains. déjà une semaine qu'il le tourne et retourne dans tous les sens sans réellement savoir quoi en faire. il réfléchie, y aller, rester là, soupire de ne pas savoir quoi faire. assis là dans son fauteuil il tourne encore le bout de papier dans tous les sens, silence instabilité du moment ne pas savoir quoi faire alors que la curiosité l'anime. les trois frères, ces trois mots qui l'anime de bien trop de manière. ne pas savoir quoi faire, est-ce simplement encore un mensonge, est-ce pour une fois quelqu'un qui pourrait l'aider ? il n'en sait rien, alors il reste assis là, ayant déjà manqué le premier rendez-vous, et puis il le sait cette personne ne sera pas là, encore une fois, à l'attendre, lui." je serai celle qui n'a pas sa place ici. " puis il y a cette phrase, ce petit bout de phrase qui le fait douter qui le fait hésiter. pas à sa place, comme lui, jamais à sa place toujours celui qui ne devrait pas être là, n'y ici n'y ailleurs. elle, petite chose, au prénom qui sonne résonne dans son crane, cette petite chose pas à sa place, elle, lui eux, peut-être... alors il se lève, hésite un moment avant de reprendre place pour mieux hésiter avant de se relever. il doit savoir, il doit la voir l'écouter et au pire s'en aller.
sera-t-elle là aujourd'hui ?
a-t-elle eu la patience de revenir pour lui ?
il l'ignore et pourtant il avance d'un pas décidé, prêt à passer la porte de ce taudis pour espérer la trouver. le regard qui vagabonde, qui la cherche, recherche, ne sachant pas qui elle est, ne sachant pas à quoi elle peut bien ressembler. et pourtant son regard se pose sur cette petite chose.
pas à sa place.
elle est là, assise face à un verre observant le liquide dans un silence parfait. il le sait c'est elle. alors il s'avance presque timide, avant de venir s'installer à ses côtés. il reste un moment sans un bruit, il ne la regarde même pas. que faire ? que dire ? que veut elle au fond par cette demande si bizarre il faut le dire. les trois frères, voilà ce qui la pousse à le rencontrer, voilà ce qui la menait à venir se poser à ses côtés. alors le visage se tourne vers elle, alors ses yeux croisent les siens de manière formelle.

"aristée" comme pour bien confirmer que c'est elle qu'il doit retrouver "je ne pensais pas que tu serais encore là, aujourd'hui.. encore " soupire, presque tentant de s'excuser de ne pas être venu la semaine passée.

alors il commande un verre, quelque chose sans alcool quelque chose pour caresser la gorge sèche de l'homme. puis il ne dit rien. que pourrait il bien lui dire ? lui ? l'homme sans ami l'homme n'ayant guère de belle conversation, lui que l'on fuit que l'on moque. puis, après tout n'est-ce pas elle qui désir le rencontrer ? c'est bien elle dont la plume l'a convoqué. alors il attend, il n'ose la regarder, et pourtant son regard et totalement intrigué, intéressée par cette chose qui l'a invitée.

alors il craque alors il prend la parole rompant le trop long silence "pourquoi cette invitation ?" il veut savoir, oui il veut savoir.

a neverending story

“Ce fut seulement lorsqu’il eut atteint un grand âge que le plus jeune des trois frères enleva sa Cape d’Invisibilité et la donna à son fils. Puis il accueillit la mort comme une vieille amie qu’il suivit avec joie et, tels des égaux, ils quittèrent ensemble cette vie..”

      elle est bizarre la gamine elle a le regard dans le vide les manières complexes et le sourire volage. elle est bizarre l'enfant qui se trouve à ses côtés fouinant de son regard cherchant le sien. rien, il ne la regarde pas, peut-être car il a peur, peur de voir en elle ce qu'il était, peur de voir en elle tout ce qu'il a toujours détesté. alors il ne cherche pas le contacte avec l'enfant sauvage la laissant fabuler, balbutier des mots qu'elle ne sait comment poser. cela le fait presque marrer et pourtant sur son visage rien ne laisse se dessiner. ne rien dire, simplement écouter, savoir ce qu'elle lui veut la gamine l'ayant convoqué. elle est bizarre, elle est soudainement gênante à souhait et pourtant elle a le don de doucement l'intriguer. petite chose qui lui donne envie de la regarder de l'observer de la dévisager et pourtant il se retient de la déranger. le regard dans le vide, commander sa boisson sous les conseils de la compagne, se taire, toujours se taire, l'écouter déblatérer ce qu'elle fouine dans son sac trop rempli et dont elle ne sait comment se dépatouiller. c'est le sourire mince mais bien un sourire qui se pose sur son visage, le regard qui se pose enfin sur elle, sur ses manière particulièrement complexe. la regarder encore, un moment observé sa tignasse blonde en bataille observer ses yeux qui cherchent sans chercher, regarder ce qu'elle tente de faire s'en y arriver. puis elle arrive enfin à s'exprimer du moins a essayé venant alors à déposer le pourquoi il est assit là et pourquoi elle le regarde de ce sourire pantois.
Si nos intérêts convergent, et je crois que c'est le cas.
à l'entendre elle aime chercher, elle aime observer se défaire des convenances pour se perdre dans les bouquins n'offrant malheureusement que trop peu de réponse c'est certain. les mêmes livres entres leurs mains, les mêmes recherchent en vint. voilà leur intérêt commun, la recherche de chose qu'ils n'obtiendront jamais c'est certain.
attiser pourtant sa curiosité
rester là à la regarder
la dévisager presque
petite chose si frêle
et pourtant elle l'intrigue la blonde
petit bijou tombé sur terre n
alors il boit une gorgée de son verre le repose doucement sur le comptoir prêt de celui de la belle. alors il tourne son visage vers le sien, plongeant son regard terne dans la lumière du sien.

"que recherches-tu ?" interrogation intéressée de savoir si entre ses lèvres brûlent le même désir qui ronge ses os à chaque seconde de sa vie.

il marque une pause le regard qui transperce le sien tentant de déceler qui est cette personne assise là, tentant de voir en elle si ils ont le même destin. oui, comme un besoin de trouver quelqu'un pouvant comprendre sa passion destructrice, pouvant lire en lui comme on lit un livre.
trouver peut-être quelqu'un d'aussi différent que lui, d'aussi bizarre et se laisser porter dans des mondes que personne ne connait. peut-être trouver en cette petite chose quelque chose de plus grand, une lumière enclin à l'illuminer enclin à l'apaiser quand les colères viennent à éclater. peut-être trouver en cet être si frêle quelqu'un à qui se confier quelqu'un à qui parler sans avoir peur de se faire juger. peut-être trouver une amie, un mot qu'il n'a pas entendu depuis bien trop d'année il faut le dire.

a neverending story

“Ce fut seulement lorsqu’il eut atteint un grand âge que le plus jeune des trois frères enleva sa Cape d’Invisibilité et la donna à son fils. Puis il accueillit la mort comme une vieille amie qu’il suivit avec joie et, tels des égaux, ils quittèrent ensemble cette vie..”

      la prophétie, voilà ce qu'elle recherche voilà son but, petite chose frêle. soupire, ce n'est pas réellement la réponse qu'il aurait voulue l'entendre dire. oui, la prophétie est la base de tout, depuis qu'elle a passée les lèvres de l'oracle depuis que tout le monde attend impatiemment qu'elle en dise plus. et pourtant rien. rien de plus, le silence c'est installé sur la voyante depuis qu'entre ses lèvres le destin a été sceller. il se fiche bien de la prophétie, de sauver le monde d'aider la communauté, c'est bien plus que cela pour lui, c'est bien plus que cela.. c'est le récit qui berce chaque penser et chaque nuit, c'est le conte qui résonne dans son être même quand il extirpe un soupire. cette histoire et son monde son univers, il fait parti de cela, d'un tout, des trois frères. obsession violente qui bat en son myocarde depuis sa douce naissance. il ne savait pas encore parler qu'il connaissait déjà chaque parcelle du conte que sa mère aimait lui conter. être l'un des leurs, avoir la chance de caresser la mort de l'apercevoir et de lui faire honneur. il est l'héritier de tout cela, il le sait il se sent c'est tellement vivant. et pourtant qu'est-il finalement ? un pauvre chercher d'indices tournant trop souvent en rond, ne trouvant guère encore de réponse à chacune de ses interrogations. il soupire, encore une fois, l'esprit qui divague loin de là, qui court après les reliques qui tentent de les trouver inlassablement, pauvre enfant.
puis son regard se pose sur elle, sur la blonde si lunaire, elle, passion commune, et pourtant si lointaine, personne ne peut comprendre ce qu'il se trame en lui-même pas elle. c'est bizarre de ne jamais trouver oreille attentive quand on cherche quelque chose qui semble si loin d'être accessible. soupire nonchalant, il aimerait tellement pouvoir lui dire qu'il veut aider la prophétie, et pourtant... égoïste véritable égoïste qu'il est, surement, et pourtant depuis cette nuit où sa main c'est tendu, depuis qu'il a aidé l'ingénue, peut-être qu'il voit la vie autrement.. il ne le sait pas, il hésite encore quand il pense à tout cela... même si son but dans le fond reste le même mettre la main sur la mort elle-même.
qu'est-ce que tu attends de.. tout ça ? elle semble timide presque gêner de tenter de l'espionner de pénétrer dans son esprit torturait. alors il soupire passe une main dans ses cheveux jamais coiffer pour venir reposer sa main sur le verre qu'il va bientôt terminer.

"c'est bien plus qu'une simple histoire de prophétie pour moi" le son de sa voix baisse doucement confidence qu'il ne veut partager qu'avec elle et non avec les curieux déjà trop alcoolisé qui les surveillent "une obsession, je n'en dors plus, comme l'impression qu'elles s'éloignent de plus en plus" le dent qui se serrent entre elles, de ce désespoir à ne pas être à la hauteur de la tâche qu'il espère.

le verre qui se termine dans sa gorge le regard qui se perd dans le lointain, ne plus la regarder l'enfant car elle ne comprendra pas, non elle ne comprendra pas cette obsession se besoin maladif de les détenir chacune entre ses mains... puis il y a son visage qui éclate dans sa tête, lui le roi, lui le monstre qui règne, lui dont le sang et liée au sien, gellert, l'ayant fait son pantin.. et pourtant le fuir, espérer un instant lui voler la baguette, lui retirer de ses mains de tortionnaire pour aider peut-être..

"mon parrain est un monstre" il marque une pause trouve son regard "il voulait de mon aide pour lui offrir les reliques" confidence que personne ne doit entendre, car en cet instant il avoue lentement être ce traître qu'il devient parfaitement "je l'ai aidé, un temps, trop longtemps surement, les yeux fermés sur le monde ne voyant guère ce qu'il pouvait bien faire... puis il y a eu..." il hésite "cet événement et j'ai compris, qu'entres ses mains le monde serait mené à sa perte" il soupire "je veux aider... enfin essayer"

son regard se pose alors autour d'eux comme un espoir que personne ne l'a entendu... personne ne doit savoir ce qu'il fait, personne ne doit savoir qu'il est en train de basculer.