AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
Annonces
FERMETURE DU FORUM
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez
 

 The King and The Prince - Alarès

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
The King and The Prince - Alarès Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
The King and The Prince - Alarès Empty
Message (ϟϟ) Sujet: The King and The Prince - Alarès   The King and The Prince - Alarès EmptyDim 5 Juil - 19:29

the kids aren't alright
When we were young the future was so bright, the old neighborhood was so alive, and every kid on the whole damn street, was gonna make it big and not be beat

Now the neighborhood's cracked and torn
The kids are grown up but their lives are worn
How can one little street, swallow so many lives  6 Septembre 1914
@alaric black (c) cass.

Réveil difficile, la chambre plongée dans l’obscurité, le gamin ouvrait difficilement les yeux, une migraine encore présente, le forçait à masser doucement ses tempes, il tournait son visage sur sa droite, Astoria endormie à ses côtés, sous le voile du sommeil a peine retiré, le gamin était calme, et appréciait la vision, ne pouvant s’en lasser. Il posait un baiser léger sur le front de son épouse, pensée qui lui arrachait un sourire léger. Il se redressait doucement pour ne pas la réveiller, fronçant les paupières, la nuit avait été courte. Il avait l’impression d’être encore dans un rêve, et sa main tendue pour allumer une bougie, la lumière des étoiles qui traversaient la chambre ne suffisant pas, pourtant rien ne se passait. Il essayait encore une fois, s’entêtant encore et encore pour tenter de créer une étincelle même légère.

Les souvenirs revenaient alors en rafale, le sommeil glissait des épaules pour ramener le rêveur à la réalité, le myocarde qui s'accélère alors qu’il se jetait sur sa baguette, ayant refusé de tester sa magie la veille, il s’approchait de la bougie, hors du lit, ”Incendio...Incendio…Incendio La voix se faisait de plus en plus violente, la colère grondant dans les veines, ses yeux se posant sur la baguette qui semblait comme endormie, elle ne vibrait plus, morte. Non pas la baguette, lui, lui ne fonctionnait plus, et ses yeux se posaient sur le corps encore endormi d’Astoria. Le myocarde s’arrêtant quelques secondes, il réalisait finalement ce que l’attaque impliquait, il était impuissant, et maintenant qu’elle était son épouse, il ne pouvait plus la protéger, il l’avait piégée dans un mariage dangereux, et lui, il s’approchait, la mâchoire serrée a en avoir mal. La main se glissant sur le ventre de l’épouse qui bougeait doucement dans son sommeil. Antarès se levait nerveusement, la main glissant dans les cheveux sans pour autant lâcher la baguette. Fuck Il pestait silencieusement, se retenant d’écraser le poing dans le mur, il s’échappait de la suite nuptiale, quand bien même le mariage n’avait pas été consommé, bouger, marcher, le cerveau qui n’arrivait pas à suivre les informations, le Black titubait dans la salle de bain juxtaposée à sa chambre, le lavabo à portée il y rejetait les restes de son estomac vide mélangé à la bile. Les yeux qui se dressaient ensuite sur le miroir face à lui, une main sur le visage. Le reflet qui lui faisait face semblait plus pâle que d’habitude, les cernes marquées, il claquait la baguette pour nettoyer le lavabo, se souvenant encore trop tard de son état, il pestait en abattant son poing dans le miroir, laissant s’échapper un cri de douleur alors que le verre se fichait dans sa peau. Fuck !. Attrapant une serviette qu’il venait poser sur la blessure en jurant. Il enfile quelques vêtements, grognant de devoir le faire manuellement.

Ses pas le conduisent dans les couloirs, s’appuyant sur les murs pour compenser la faiblesse passagère ressentie, la baguette endormie accrochée à la ceinture par habitude, la chemise entrouverte, dévoilant l’une des têtes de cerbères qui trônait d’un encre noir sur son torse, couvrant la cicatrice qui pourtant était toujours gravée dans la chaire, un portrait se permettant une remarque sur le tatouage, quelque chose à propos d’un Black se prenant pour un animal. Antarès ignorait, encore une fois, pour ne pas arracher tous les portraits de cette putain de baraque. Le tatouage quand bien même l’idée le révulsait à l’origine était nécessaire pour cacher l’horreur commise par la salope d’Umbridge,  et elle aussi lui revient en tête alors que ses pas le conduisent dans les couloirs, elle qu’il avait vu rejoindre ceux qui possédaient toujours leurs dons, alors il grondait, il pestait, se rendait compte de ce qu’il risquait. Se rendait compte qu’Astoria, encore endormie, partageait son affliction, le couple qui était censé être l’espoir de deux familles était dénué de tout pouvoir, inutiles, et surtout, vulnérables.

Il se dirigeait alors vers le bureau de son père, sachant bien que Alaric n’avait probablement pas fermé l’oeil, pas maintenant, pas après ce qu’il s’était passé, et il devait lui parler, Astoria lui en voudrait probablement, pourtant ils n’avaient d’autre choix que d’annoncer la nouvelle. Bien qu’il aurait préféré conserver le secret plus longtemps, effrayé des conséquences, des ambitions que le paternel pourrait avoir pour son enfant. Encore plus maintenant qu’Antarès n’avait plus aucun pouvoir, plus aucune force et aucun intérêt, parfaitement inutile, l’esprit détruit par l’attaque de Umbridge, par le mariage, par Arcturus. Dépassé par les événements, il n’avait d’autres choix que de se tourner vers celui qu’il craignait tant qu’il admirait. La fumée de la cigarette crachée dans un souffle las il parvenait au bureau paternel, hésitant à ouvrir, les doigts glissant sur la poignée grimaçant tant ce geste lui semblait ingrat, mélodie légère qui résonnait de l’autre côté du pan de bois. Antarès ouvrait la porte, se glissant dans l’obscurité de l’antre du Tartare dont il était issu, retrouvant ses ténèbres qui si avant étaient inquiétants et agressif semblaient être la seule source de sécurité pour le jeune marié. Il refermait derrière lui, ses yeux sur le père dont les doigts caressent le piano. Il restait là quelques secondes, les pensées perdues par la musique d’Alaric. Sa main se tendant vers la table pour appeler le cendrier, se rappelant ensuite qu’il ne pouvait plus faire ça, il jurait silencieusement avant de s’approcher du bureau sur lequel il s’appuyait. Un soupire s’échappait de ses lèvres. Se demandant s’il avait encore le moindre intérêt pour le paternel dans son état. Son héritier dénué de pouvoirs, inutile. Le poids de l’empire sur les épaules du père qui était maintenant l’un des seuls Black a avoir conservé ses dons, sous l’oeil jaloux du fils qui rompait le silence. ”Père...je dois vous parler.” Le gamin lève un regard sur son père, retient les larmes il détourne le visage, baisse les yeux, terrifié à l’idée de n’être plus rien aux yeux d’Alaric, de n’être qu’un obstacle, qu’un intru, un parasite, parce que au fond sans sa magie c’était ce qu’il était devenu, de prince à parasite en une nuit, calmant difficilement les tremblements des mains, serrant la machoir pour se contenir. Cachant la main encore blessée derrière son dos, cacher les faiblesses comme on le luit avait toujours appris, et pourtant aujourd'hui il n'y avait que ça, la faiblesse simplement.

Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Alaric Black
coalition sorcière
Alaric Black
crédits : myself (avatar) drake (code signa) gramsci (quote) gif (tumblr) vocivus (icons)
face claim : richard handsome armitage.
pseudo : sarah.
The King and The Prince - Alarès E6bGJyD
études : serpent parmi l'élite estudiantine de poudlard. (1876 //1883)
particularité : magie sans baguette, les sentences incantatoires crachées à la gueule sans remuer les babines.
The King and The Prince - Alarès Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: The King and The Prince - Alarès   The King and The Prince - Alarès EmptyMar 28 Juil - 19:22



et les étoiles à leur tour, comme torches funèbres, font les funérailles du jour. — @antarès black  

Et soudain la nuit. L'obscurité d'heures avilissantes d'un septembre assassiné dans un square où les lumières avaient cessées de brûler et où on attendait l'aube salvatrice d'un matin vierge d'hostilités. La peste rôdait librement dans les couloirs étriqués de la maisonnée, fantômes des jours endeuillés qui en cette soirée de noces empoisonnées par un culte d'arriérés — s'étiolait la magie dans les cœurs de baguettes brisées. Le Roi Noir était assis aux pieds du lit à baldaquin, bercé par la respiration d'une épouse escortée doucement vers les contrées chimériques de rêves qui lui appartenait et dont il jalousait la quiétude. Alaric ne trouvait pas le sommeil, la soirée avait été longue après l'attaque terroriste et la traque qui s'en était suivi. Il était rentré avec un visage fermé qui ne laissait en aucun cas transparaître toute la gravité de la situation et malgré les regards inquiets de Adela, le patriarche s'était alors enfermé dans un silence de mort. Discrètement, il avait quitté la chambre parentale pour retrouver la coursive du dernier étage, ses semelles faisaient grincer le plancher séculaire tandis que sa baguette bavait quelques éclats de lumière pour éclairer son chemin sous les chuchotements macabres des portraits. Les ombres angoissantes régnaient en toute impunité et le dynaste d'un empire d'étoiles mortes rejoignait le grand hall pour vérifier que toutes les portes avaient bien été condamnées afin d'assurer la protection de sa meute. Quelques elfes rôdaient encore dans les corridors et le Cerbère décida d'aller s'exiler dans son antre noire, désireux de s'offrir une cigarette et un verre d'alcool pour anesthésier ses méandres tortueux.

Orion Black qui immortalisé dans la peinture et d'ordinaire bavard demeurait silencieux, fixant son fils avec insistance. Du bout de sa baguette, il ferma les rideaux du portrait pour le condamner aux ténèbres aphasiques afin de profiter pleinement d'une solitude dont il s'était alangui toute la journée. La clope entre ses babines, il poussa un soupire avant de s'installer près du piano afin de lui arracher quelques sonates élégiaques, fermant ses yeux pour se focaliser uniquement sur la symphonie de ses noirs réflexions. Si sa magie continuait d'être l'esclave du sorcier, celle-ci semblait s'être envolé du précieux véhicule de sa portée. Seule son épouse avait été préservée de cette infâme malédiction, le couple royal sauvé de la perdition. Et si ses enfants se retrouvaient à jamais dénués de baguettes ? Alaric ne pouvait pas concevoir devoir léguer son royaume à un fils devenu cracmol malgré-lui. Cette perspective le répugnait encore plus de la félonie de Arcturus qu'il avait condamné au cimetière des répudiés. Le destin tragique des enfants Black, cette obscure trinité stellaire qu'il n'avait jamais cessé de vitupérer et d'aimer sans jamais le leur partager.

Plongé dans sa mélodie, il mit du temps à remarquer qu'un canidé malade et fébrile s'était glissé dans l'imposant bureau, tournant alors son visage placide vers Antarès qui affichait le visage d'un chien grabataire à qui il aurait été plus clément d'abréger ses géhennes pour le préserver de l'humiliation de n'être désormais qu'une carcasse misérable dépourvue de l'art de la sorcellerie. « Le poison t'as aussi privé de ta virilité en plus de tes dons ? Ne devrais-tu pas consommer ton mariage plutôt que errer parmi les ombres de ma maison ? » Simple rhétorique dont il n'attendait aucune réponse si ce n'était l'humiliation d'un silence bercé d'insinuations. Alaric pivota alors sur le tabouret pour l'observer, plissant son regard face aux expressions accablées du prince qui ne firent qu'agacer le roi qui méprisait au plus haut point y lire de la faiblesse. Néanmoins, il décida que Antarès avait assez encaissé pour aujourd'hui et que peut-être pour une fois il se devait de lui accorder la rareté d'une douceur paternelle. Du haut de son mètre quatre-vingt huit, le géant se leva avec élégance pour venir rejoindre son héritier venu lui réclamer audience. La main posée sur son front, son état ne s'était pas amélioré et il lui intima l'ordre silencieux de s'asseoir après lui avoir tiré un siège sans remarquer sa blessure pour le moment. « Et bien exprime-toi, fils. Seulement, avant de me confesser une énième folie de ta part, réfléchis bien au fait que ce soir, je n'aurais aucune tolérance pour tes conneries après les événements d'aujourd'hui.   » Alaric posa ses fesses contre le bureau, face au prince déchu qu'il dévisageait pour embraser le foyer de sa pipe qu'il calait entre ses dents. Le gamin était prévenu et le roi ne se montrerait certainement pas moins intransigeant malgré le mal qui rongeait ses enfants.

Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t1330-snake-pit-poetry- https://www.pinterest.fr/sarah0stara/ch-alaric-black/
 
The King and The Prince - Alarès
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» King Weasley - A.W
» applause the king (RUFUS)
» Carry the lad that's born to be King Over the sea to Skye.
» (de profundis clamavi // black king)
» Sebastian - I'm the king at snatching queens. Checkmate.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
for the greater good :: londres la capitale :: Centre ville, Gare Kings Cross et l'Underground :: Appartements-
Sauter vers: