applause the king (RUFUS)

22 octobre 1892. Naissance à Londres. Héritier mâle, premier du nom des Yaxley. Sang pur comme il se doit, coiffé d'une couronne de boucles brunes, yeux déjà pâles, acérés. Le premier cri est une bénédiction aux parents. janvier 1898. magie précoce, qui s'étale et s'épanouit comme une fleur chez le bambin Rufus. Les parents encouragent sa précocité, de cette époque date son amour de la connaissance, le nez dans les livres, la curiosité enflammée sur ces pouvoirs incroyables, et d'un claquement de doigt, le monde se soumet aux sortilèges enfantins. période 1903-1910. Poudlard, son château, ses pierres et ses arbres, sa magie, ses cours. Sa bibliothèque. Rufus, charismatique petit Gryffondor, à la verve bien mordante, au courage pétillant, aux charmes grandissants, voit une cour se former, bande de gredins Gryffondors qu'il encourage dans cette rivalité ancestrale avec les vert et argent. L'or au coeur, le carmin au bout des doigts. Facéties adolescentes, petites moqueries et grandes oppositions. Tout un monde entre l'enfance et l'adulte, tout un monde de réflexion, de compétition, de buts et de jalousies, de combats discrets, que les regards professoraux ne comprenaient guère qu'à moitié, si ce n'est du tout. Enfant roi à la tête couronné, Rufus est empereur parmi les lions. Et ses conquêtes sont bientôt aussi nombreuses qu'il pourrait le désirer. Il fascine, Rufus, les paroles choisies, mesurées, le regard envoûtant, les attraits discernables, magnétisme de leader. Il sera un grand sorcier ; comment pourrait-il en être autrement ? septembre 1910. grâce aux alliances et aux amis de son noble paternel, il réussit à avoir quelques coups de pouce pour trouver du travail, à peine sorti de Poudlard ; il ne refuse pas cette aide, même s'il songe qu'il serait arrivé à beaucoup sans cela. Après plusieurs entretiens couronnés de succès, il songe que le ministère est un vivier sûr et certain pour un jeune plein de talent comme lui, et il entre comme apprenti briseur de sorts au Département des Mystères. février 1912. un peu moins de deux ans après son entrée au ministère, il a créé ses propres alliances et sa petite cour de collègues, comme à Poudlard, grâce à son charisme et sa verve incroyable. Et donc, moins de deux ans après son entrée, il est promu briseur de sorts à temps plein, son apprentissage étant vu comme complet. Et, la flamme au coeur, il se dit que c'est là un simple échelon et que son ambition ne s'arrêtera pas là. janvier 1914. Londres Moldu. Il la croise, elle, la déesse virginale et diaphane. Tout d'abord, ce n'est qu'une proie parmi tant d'autres, Rufus ayant collectionné longuement les conquêtes comme autant de trophées. Sûr de lui, confiant en son charme et sa capacité à séduire, il s'avance et se lance, gryffondor jusqu'au bout des doigts. Mensonges aux lipes, le sorcier flirter sauvagement, impatient et féroce face à la beauté presque surnaturelle de la jeune femme. Mais rien ne se passe comme prévu, et le chasseur se voit repoussé gentimment, poliment, comme on écarte un chaton trop joueur. Ils se croisent, plusieurs fois, sans le biais du hasard bien entendu : il a orchestré, voulu ces rencontres nouvelles, et de fil en aiguille se créé un lien sans qu'il l'ait voulu, lui qui ne désirait qu'une nuit, qu'un corps. Ils discutent, ils parlent, ils s'ouvrent un peu, et ces moments deviennent des instants volés à leurs vies respectives. Rufus se fait plus doux, moins joueur, moins affamé, pour devenir le Rufus camouflé par les ambitions et l'arrogance : un sorcier rêveur, aux lectures passionnées, à la langue acérée mais capable d'une logique imparable. Les jeudis sont à elle, à partir de seize heures, jusqu'à ce qu'elle s'affole de l'heure passante. Il devine des choses, sous-entendues ou non ; qu'elle soit né-moldue ne l'embête pas autant qu'il le devrait, de par son statut du sang. Et quand ils se mettent à flirter, une joie intense s'empare de lui - non celle, éphémère, d'une victoire volée, mais autre chose, une émotion plus délicate, plus rare chez lui. Et malgré que Josepha soit encore un véritable mystère, il en tombe éperdument amoureux ; et quand il la suit, un soir, jusqu'à sa cage non dorée mais boisée, il découvre une princesse enfermée. Et il est bien décidé à la sortir de là, sa belle impératrice de son coeur. mai 1914. aidé par un membre du ministère, ami proche et collègue dévoué, il rejoint l'Ordre de Morgane, devenant un de Ses Enfants, avec l'envie particulière de tout faire exploser. A présent qu'il aime de tout son coeur une née-moldue, il ne peut plus se voiler la face : impossible pour lui de superposer l'image douce de Josepha à celle d'une esclave obligée par le ministère. Ses ambitions et ses idéaux politiques ont radicalement changé, et s'il désire à présent cette tolérance que prône les Enfants de Morgane, il n'en a pas moins de radicales idées. Et si, pour la paix, il doit avoir la guerre, il ne sera pas le dernier à participer. Féroce lion jusqu'au bout.

I. famille. voilà un mot qui résume beaucoup de choses. s'il a autrefois été très fier de son sang pur, des gènes dont il descend, cela a bien changé. il ne partage plus les visions de pureté de ses parents ou grands-parents, ou du ministère même. pourtant, il aime sa famille. son père a toujours cru en lui, a toujours fait des pieds et des mains pour offrir à son héritier le meilleur des avenirs. sa mère, malgré ses manières trop puritaines parfois, et son sens de la démesure, n'est qu'amour quand elle doit défendre sa famille, lionne ou louve au choix. quant à ses frères et soeurs, Rufus voudrait les protéger du monde entier. sentiments mitigés, qui parfois frôlent la colère implacable quand les visions s'entrechoquent, et qu'ils ne comprennent pas l'aîné, que personne dans sa famille ne parvient à voir l'être rêveur sous la carapace que tous ont forgé par leurs attentes, leurs idéaux et leurs ambitions qui ont déteint sur Rufus. II. poésie. le creux du myocarde qui s'énivre de mots. la poésie aux lippes, littérature qui se terre dans le sang. Rufus aime les mots, le rythme d'une lecture passionnée, et la poésie a cela de beau que ces chansons sans musique sont autant de vérités, de tranches vitales, de sincères mensonges. il voudrait les déclamer, en créer de plus mirifiques pour célébrer la beauté, lui  qui se fait spectateur de ce qui l'attire. pourtant, il cache cette sensibilité, cette douceur sous la carapace, sous la verve agile et cynique du roi incarnat or. III. l'amour. il naurait jamais cru aimer, Rufus, le coeur forteresse, la passion éphémère. Il avait, jusqu'alors, la romance passagère. Il s'amourachait d'un corps, d'un esprit, d'une personnalité, et dès qu'il possédait ce qu'il désirait, il se lassait, tel un enfant. Peut-être que les refus, les distances que lui a opposé Josepha ont aidé à fendre les roches de sa muraille, jusqu'à ce que la douceur, le tempérament calme mais camouflant un rien de coquinerie, de malice, n'arrivent jusqu'au sorcier pour lui dérober l'innocence du myocarde. Et il aime, Rufus, aussi sauvagement qu'il est possible, dans une candeur étrange pour cet être charmeur et séducteur. Il aime à en perdre haleine, ce petit sorcier qui se fait chevalier pour aller libérer sa belle princesse de sa forteresse des bois. IV. l'ambition. Il n'a jamais été un sorcier ordinaire, il le sait, tous le lui ont dit. Il ferait de grandes choses, et quel était ce destin auquel il ne pouvait tourner le dos ? L'intelligence aïgue qui se manifeste pour l'attirer dans les hauteurs, jusqu'au ministère ; dents longs, crocs arrogants qui se font féroce pour monterles échelins d'une échelle aussi sociale que politique et professionelle. Il prétend à ce grand avenir qu'on lui fait miroiter depuis tout petit, Rufus : il y a le droit, il le revendique, briseur de sort compétent à la palette de talents en devenir. Virtuose de la baguette, et la curiosité qui s'enflamme dans la logique imparable, quitte à y laisser les quelques heures de sommeil ou un repas, car il n'abandonne jamais, Rufus, il ne se laisse jamais aller à la facilité d'un échec, très peu pour lui. Il est toujours vainqueur, qu'importe le terrain. V. le roi. L'élégance et le charme, cette espèce de séduction vivace, comme un fauve séducteur, et ce charisme inhérent à sa jeunesse, à sa beauté - tout chez lui est carnassier, et chacun semble vouloir se faire aimer ou détester de lui, plutôt que de recevoir son indifférence. Il se pense l'âme d'un leader, car il apprévie avoir une cour dévouée, réminiscences d'un Poudlard où rivalité et malice étaient de mise. Rufus sait jauger autrui, sait jouer et cacher, dévoiler et titiller les curiosités comme les émotions ; cela aurait pu être aprêté, volontaire, de ces sournoiseries de serpent, mais il n'en est rien ; s'il joue, c'est toujours dans l'innocence espiéglerie d'un enfant ; il attire autant qu'il s'amuse, mais n'a jamais eu de mauvaises intentions, pas vraiment. On peut lui prêter bien des défauts, mais il n'est pas de ceux qui, cruels, ne font aucun cas de vies alentours. Bien que dédaigneurs, parfois, Rufus se fait empereur aux douces miséricordes. Commisération d'or et d'argent, dans ces mains masculines et dignes, dans ces lippes patientes aux sourires réfléchis. VI. la tour frappé par la foudre. - les enfants de morgane. voilà bien ce qu'a de radical son changement d'idéal. s'il a longuement vécu dans les songeries d'une pureté de sang implacable, le voilà à présent féroce molosse aux appétits de paix et d'amour. il aurait pu se moquer de lui-même devant ce fatras d'ingénus un peu trop bohèmes, mais il doit reconnaître que leurs valeurs, leur tolérance comme leurs idées, se valent et sont même meilleures - surtout à présent qu'une certaine née-moldue a conquis son myocarde tremblant. mais il ne cache pas ses appétits belliqueux : il sait, Rufus, que qui veut la paix prépare la guerre, et l'idée de tout fait exploser le ravit parfois, d'autant plus que certains Enfants sont, comme lui, assez féroces pour aller jusqu'au bout de leurs idées - et non pas seulement profiter de la vie en attendant que les choses se passent. VII. détails. Il aime le café, il s'agit sûrement de sa boisson favorite, avant même les alcools qui ont sa préférence - forts et délectables par leur valeur, leur façon d'avoir été accomodés, onctueux et rares. A présent qu'il vit seul, de par son propre salaire, il cache une pièce secrète dans sa masure - bibliothèque et bureau tout à la fois, il y engrène livres rares et parchemins magiques et confidentiels tel un rat de librairie obsessionnel. Il est allergique aux arachides, une petite allergie peu gravissime. Il aime le soleil, l'été, les prés fleuris, la nature dans sa globalité pour ce qu'elle a d'inspiran, de beau et de merveilleusement impossible à capturer - liberté sauvage et tempétueuse. Il a failli être marié, à peine sorti de Poudlard - il s'entendait convenablement avec la future, mais il s'est agi de sa décision, au final, et ses parents se sont rendus à son choix, bien qu'ils mirent plusieurs semaines à ne plus lui battre froid. Il est toujours très élégant, tiré à quatre épingles, soucieux du détail et de sa vêture comme on peut l'être du soin de chacun de ses mots. Il ne laisse jamais rien au hasard, et ne parle jamais sans avoir réfléchi - hormis dans peu de cas où la passion le brûle, mais ces cas sont extrêmement rares. Il possède une vive intelligence qu'il met souvent en avant, appréciant les regards admiratifs qui se soumettent à ses jugements logiques et imparables.  VIII. la flamme. Rufus est un jeune homme passionné qui est souvent pris de petites obsessions : qu'il s'agisse d'une sorte de magie particulière, d'un artefact qui titille sa curiosité, d'une langue ou d'un parchemin, qu'importe l'objet de sa curiosité tant que cette dernière est satisfaite. cette étincelle, cette flamme le brûle jusqu'à ce qu'il ait épuisé son sujet, qu'il y ait passé des nuits entières afin d'en être, non un expert, mais presque. c'est cette même flamboyance qui le rend si doué dans le brisage de sorts - il n'abandonne pas, et se jette à corps perdu dans ce qui sera une victoire ou ne sera pas. IX. alliances. doué pour tisser des liens, Rufus a dorloté ce don chez lui : lettres aux anciens de Poudlard, missives à la famille lointaine, visites agréables chez de vieux amis, rien n'est trop pour lui afin de garder ces liens argentés entre lui et les autres. tous ces sentiments sont sincères, même si parfois motivés par des interrogations ou des services - lui-même en rendant parfois, le procédé pouvant être dans les deux sens. il est capable de forger d'incroyables alliances avec les personnes les plus étranges, grâce à son bagout et sa verve. il est de ceux qui sont capables de mettre tout le monde à l'aise s'il le décide, à grand renfort d'anecdotes tranquilles, d'humour piquant et un timbre délicat digne d'un conteur. X. magie. Rufus n'a jamais cessé d'être un sorcier, étant l'héritier d'une famille de sang-pur, étant né pour être non pas un simple possesseur de baguette mais un grand de ce monde de sorcellerie. Et pourtant, depuis peu, il imagine ce que cela serait que d'être né dans une peau d'être sans magie, à la manière de Josepha, et une émotion l'étrangle - compassion, compréhension, pitié, qu'importe. Il ne veut jamais en venir au point de se passer de sa magie, qui l'accompagne autant qu'un fidèle compagnon, cette magie dans ses veines, dans ses souffles, dans les battements de son coeur. Peut-être essaie t-il parfois de mettre des mots, poète chevronné, sur ces émotions qu'il possède, sans jamais les souffler - pas encore - à la sa douce colombe virginale. Mais, si elle n'est capable d'aucune magie, il est bien décidé à lui montrer ce que le monde a de féérique - quand bien même elle n'a pas de baguette pour faciliter la tâche de son héros.

Ta chocogrenouille se fait la malle ! Avant de transplaner, sache que tu es convié.e à participer à notre intrigue, aux rps communs et au rite de passage. il y a aussi la section du rappeltout pour les parrainages, les liens, l’évolution et les points, et à consulter les bottins pour te recenser officiellement dans ce sujet. Tu peux aussi flooder, et voter pour que ton groupe ait l'avantage à la prochaine intrigue. Je te laisse par la même occasion le 06 Discord du forum. Enfin, au besoin envoie un hibou à l'équipe. Ils aiment bien, ça leur passe le temps.